mardi 13 décembre 2011

Un nouveau cycle naturel se dessine

Un nouveau cycle naturel mis en évidence :

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Une étude très longue (50 ans) fait le lien entre cyclones tropicaux et séismes :

Cette étude confirme ce que beaucoup d'autres observations de part le monde avaient déjà relevé, à savoir qu'il existe un cycle naturel mettant en interaction l'eau (sous toutes ses formes, liquide, gazeuse ou gelée) et la tectonique des plaques, donc séismes et volcanismes liés. On peut même ici ajouter que Tous les fluides interagissent à leur mesure sur le phénomène : huiles, gaz divers, pétroles (il semble de plus en plus certain aussi que de continuer à puiser certains puits profonds soit dangereux et enlève la "lubrification" naturelle de certaines plaques, augmentant le risque de séismes violents).

Un cycle naturel qui reboucle sans arrêt sur lui-même puisque l'augmentation des inondations et tempêtes constaté accroît les glissements de terrains et modifications profondes, donc les séismes, donc le volcanisme lié (d'autres études confirment également que la fonte des glaciers allègent le poids sur les hauts et puissants volcans, d'où réactions en chaînes, inondations, explosions, etc...), et on sait aussi de par ailleurs que si un volcanisme intensif provoque tout d'abord et rapidement un refroidissement important, l'effet de serre inverse les choses par la suite avec des effets très négatifs...

Maintenant, il est vrai que les scientifiques ne sont toujours pas d'accord sur les raisons des périodes glaciaires et des inter-glaciaires où nous sommes en ce moment...

Les récents cyclones et tempêtes sur la côte Est des Etats-Unis ont d'ailleurs été suivis de séismes assez puissants et soudains dans la région Est et ressenti jusqu'à Washington DC. Le nombre de tempêtes affectant (et continuant d'affecter) le nord de l'Europe et notamment l'Islande et l'Allemagne (où une activité volcanique est réapparue), pourrait de ce fait augmenter le risque d'explosion du Katla, notamment ou autres, il est déjà signalé une activité croissante de l'un des plus explosif volcan européen...

Yves Herbo 12/2011

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Une étude américaine publiée jeudi 08/12/2011 suggère que les cyclones tropicaux entraînant des glissements de terrain peuvent favoriser la survenue de tremblements de terre en relâchant la pression qui empêche les plaques tectoniques de bouger.  Ces travaux ont été présentés au colloque annuel de la Société américaine de géophysique à San Francisco.

«Le déclencheur, ce sont des périodes de très fortes pluies», explique Shimon Wdowinski, un chercheur de l'Université de Miami spécialisé dans la géophysique et la géologie marine.«De fortes pluies entraînent des milliers de glissements de terrain et sont cause d'une érosion importante, ce qui décharge la surface du sol de matériaux et de terre et relâche ainsi la pression et encourage les mouvements des plaques tectoniques souterraines», précise-t-il. «La réduction du poids desserre l'étau sur les failles et favorise ainsi les séismes», ajoute-t-il. M. Wdowinski et d'autres chercheurs de l'Université de Miami ont étudié des données issues de séismes de magnitude 6 au minimum survenus en Haïti et à Taïwan au cours des 50 dernières années. Ils ont observé que ces séismes avaient tendance - sur une période de 4 ans - à survenir après des saisons humides très marquées, avec de forts cyclones tropicaux.

Dans quelques cas récents, les séismes ont suivi les cyclones beaucoup plus rapidement, par exemple lorsque le typhon Morakot qui a touché Taïwan en 2009 a été suivi au cours de la même année par un séisme de magnitude 6,2, puis par un autre tremblement de terre de magnitude 6,4 en 2010.Le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti en 2010 avait quant à lui été précédé un an et demi auparavant par deux ouragans et deux tempêtes tropicales qui avaient touché l'île en 25 jours. Ce séisme avait tué au moins 220 000 des 9 millions d'habitants de l'île. L'hypothèse de ces chercheurs n'est valable que dans des zones montagneuses dans lesquelles l'eau peut repousser matériaux et terre suffisamment loin des failles tectoniques souterraines. Ils prévoient désormais d'étudier les mêmes phénomènes aux Philippines et au Japon, pour déterminer si les mêmes liens de causalité peuvent y être mis en lumière.