mardi 21 juillet 2015

Super-Tempêtes et déplacement des pôles magnétiques

Super-Tempêtes et déplacement des pôles magnétiques - 2012 - up 07-2015

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Katrina, USA

Il y a an, des premières études montraient les liens entre le déplacement des pôles magnétiques et la survenue de tempêtes plus intenses qu'auparavant. L'année 2011 a-t-elle confirmé ces études, où en sommes-nous maintenant ? Revenons d'abord sur les études et écrits datant d'un an (qui manquent et intéressent mon site !) puis cherchons les bilans pour l'année 2011, et même éventuellement le présent, qui est très parlant si vous suivez l'actualité météorologique mondiale et celles liées à l'environnement interne et externe de notre planète.

Le déplacement des pôles magnétiques cause des super-tempêtes massives mondiales

By Terrence Aym Feb 9, 2011 - 11:29:50 AM




Terrence Aym Salem-News.com. 

Les super-tempêtes peuvent également entraîner l’effondrement de certaines sociétés, cultures ou des pays entiers. D'autres peuvent entrer en guerre avec l'autre. 

(CHICAGO)-, la NASA a mis en garde contre cela…des articles scientifiques ont été écrits sur le sujet…des géologues ont vu leurs traces dans les strates de roche et de glace dans des carottes…

Maintenant, c’est là : un changement inéluctable du pôle magnétique qui s’est accéléré et est à l'origine de menaces mortelles sur la météo mondiale.

Oubliez le réchauffement climatique —causé par l'homme ou naturel — ce qui dirige les modèles climatiques planétaires est le climat et ce qui dirige le climat est la magnétosphère du soleil et son interaction électromagnétique avec le champ magnétique propre à une planète.

Lorsque le champ se déplace, quand il fluctue, lorsqu'il entre dans le flux et commence à devenir instable, tout peut arriver. Et ce qui se passe normalement, c’est que tous les démons de l’enfer sont lâchés.

Des déplacements des pôles magnétiques ont eu lieu plusieurs fois dans l'histoire de la Terre. Cela se passe à nouveau maintenant pour chaque planète du système solaire, y compris la terre.

Le champ magnétique contrôle la météo d’une manière significative et lorsque ce champ commence à migrer, des super-tempêtes commencent à exploser.

Les super-tempêtes sont arrivées.

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Après le passage d'Andrew, USA

La première preuve, que nous ayons que le cycle dangereux des super-tempêtes a commencé, est la série dévastatrice de tempêtes qui ont pilonné le Royaume Uni, fin 2010.

Dans la foulée des tempêtes subies par les îles britanniques, des tempêtes monstres ont commencé à frapper avec violence l’ Amérique du Nord. La plus récente super-tempête — à la rédaction de cet article — est un monstre sur les États-Unis qui s'étendait sur 2 000 milles affectant plus de 150 millions de personnes.

Alors que cette même tempête fait encore des ravages dans les États du Midwest de l’ouest, de sud et du nord-est, une autre super-tempête éclate dans le Pacifique et s’est refermée sur l’Australie.

Le continent boréal avait déjà eu affaire à la catastrophe d’inondations historiques causées par des pluies de plusieurs pieds (de centaines de ml), tombées en quelques heures. Des dizaines de milliers de maisons ont été endommagées ou détruites. Après le déluge, des requins tigre ont été repérés, nageant entre les maisons dans ce qui fut autrefois un quartier calme de la banlieue.

Choquées, les autorités reconnaissent maintenant humblement, qu'une grande partie de l'eau peut ne jamais se dissiper et se sont résignés avec inquiétude à la possibilité que cette région contienne maintenant une nouvelle mer intérieure.

Puis, quelques semaines plus tard seulement, une autre super-tempête — le cyclone méga-monstrueux Yasi — a frappé le nord-est de l'Australie. Les dégâts, qu'il a laissé dans son sillage font dire aux sauveteurs que c’est une zone de guerre.

L'incroyable super-tempête s’est emballée avec des vents de près de 190 km/h. Bien qu’étiqueté comme cyclone de catégorie 5, c'est théoriquement une catégorie-6. La raison en est, que la catégorie-5 est considérée comme une tempête avec des vents de 155 km/h, pourtant Yasi a été plus fort que cela de près de 22 %.

Jeu de ficelles

Et encore, Yasi peut n’être qu’un avant-goût de futures super-tempêtes. Certains climatologues, qui surveillent le rapide déplacement du champ magnétique, prédisent des super-tempêtes dans le futur avec des vents atteignant 300 à 400 m/h.

Ces tempêtes détruiraient absolument tout ce qu’elles rencontreraient au sol.

La possibilité d’autres tempêtes comme Yasi ou pire, qui peuvent faire des ravages sur notre civilisation et les ressources, repose sur la complexe relation électromagnétique entre le Soleil et la Terre. La synergie de cette lutte sans merci a été comparée par certains à une inextricable pelote de fil. Et c'est dans un état constant de flux.

La dynamique de la magnétosphère électrique du soleil perpétuellement changeante, interagit avec le champ magnétique de la Terre qui affecte, à un certain degré, la rotation de la Terre, l’oscillation précessionnelle, la dynamique du noyau de la planète, de ses courants océaniques et — par-dessus tout — la météo.

Des fissures dans le bouclier magnétique de la Terre

Le pôle Nord magnétique de la Terre se déplaçait vers la Russie à une vitesse d'environ cinq milles chaque année (8 kms). Cette progression vers l'est était en cours depuis des décennies.

Soudain, ces dix dernières années, la vitesse s’est accélérée. Maintenant, le pôle magnétique se déplace est à une vitesse de 64 kilomètres par an, soit une augmentation de 800 %. Et elle continue de s'accélérer.

Récemment, comme le champ magnétique fluctue, la NASA y a découvert « des fissures ». C'est inquiétant car cela affecte considérablement l'ionosphère, les vents de la troposphère et l'humidité atmosphérique. Toutes les trois choses ont un effet sur les conditions météorologiques.

Pire encore, ce qui protège la planète du rayonnement causant le cancer est le champ magnétique. Il agit comme un bouclier réverbérant les ultraviolets nuisibles, les rayons X et les autres radiations mortelles les empêchant d’atteindre la surface de la terre. Avec l'affaiblissement du champ et les fissures émergentes, le taux de mortalité par cancer pourrait monter en flèche et les mutations de l'ADN peuvent devenir endémiques.

Un autre organisme fédéral, la NOAA, a publié un rapport qui a provoqué une vague de panique, lorsqu'ils ont prédit que des super-tempêtes mammouths pourraient à l'avenir, anéantir la majeure partie de la Californie. Les scientifiques de la NOAA ont dit que c'est un scénario plausible et qui pourrait être conduit par une « rivière atmosphérique » déplaçant l'eau à la même vitesse que 50 fleuves Mississippi qui se jettent dans le Golfe du Mexique.

Le champ magnétique peut plonger, se retourner et disparaître

The Economist a écrit un article détaillé sur le champ magnétique et ce qui s’y passe. Dans l'article, ils notent :

« Il y a, cependant, un nombre croissant de preuves que le champ magnétique de la Terre est sur le point de disparaître, au moins pendant un certain temps. Les données géologiques montrent qu'il se retourne de temps à autre, avec le pôle Sud, devenant le Nord et vice versa. En moyenne, ces inversions ont lieu tous les 500 000 ans, mais il n'y a aucun modèle perceptible. Des renversements se sont produits au bout d’à peine 50 000 ans, bien que le dernier ait eu lieu il y a 780 000 ans. Mais, comme nous le verrons lors du Symposium des sciences spatiales du Groenland, qui se tient à Kangerlussuaq cette semaine, les signes montrent qu’un autre renversement aura lieu bientôt.

En discutant du déplacement du pôle magnétique et de l'impact sur les conditions météorologiques, l’article scientifique « Météo et champ magnétique de la Terre » a été publié dans la revue ‘Nature’. Les scientifiques aussi sont très préoccupés par le danger croissant de super-tempêtes et de leur impact sur l'humanité.

Les super-tempêtes ne nuiront pas seulement à l'agriculture à travers la planète, conduisant à des famines et à des décès en masse, elles changeront également les côtes, détruiront les villes et créeront des dizaines de millions de sans-abri.

Les super-tempêtes peuvent également entraîner certaines sociétés, des cultures ou des pays entiers à s'effondrer. D'autres peuvent entrer en guerre avec l'autre.

Une étude danoise publiée dans la revue scientifique ‘Géology’, a trouvé la forte corrélation entre le changement climatique, les modèles météorologiques et le champ magnétique.

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Pauline

« Le climat terrestre a été significativement affecté par le champ magnétique de la planète, selon une étude danoise publiée lundi qui pourrait contester la notion, que les émissions humaines sont responsables du réchauffement planétaire.

"'Nos résultats montrent une forte corrélation entre la force du champ magnétique de la Terre et la quantité de précipitations sous les tropiques, » a déclaré un des deux géophysiciens danois à l’origine de l'étude, Mads Faurschou Knudsen du département de géologie à l'Université d'Aarhus au Danemark Ouest, a dit le journal Videnskab.

« Lui et son collègue Peter Riisager, de la Commission géologique du Danemark et du Groenland (GEUS), ont comparé une reconstruction du champ magnétique préhistorique d’il y a 5 000 ans, en se fondant sur des données tirées de stalagmites et stalactites trouvés en Chine et à Oman. »

Dans l'article " la magnétopause du midi se décale côté terre de l'orbite géosynchrone pendant les super-tempêtes géomagnétiques à la vitesse de (Dst) = -300 nT" l'intensité magnétique de tempêtes solaires ayant une incidence sur la terre, cela peut intensifier les effets du renversement polaire et aussi accélérer la fréquence des super-tempêtes émergentes.

Le renversement des pôles peut également initier un nouvel âge glaciaire


Selon certains géologues et scientifiques, nous avons laissé la dernière période interglaciaire derrière nous. Ces périodes sont des périodes de temps — d’environ 11 500 ansentre deux grandes périodes glaciaires.

Un des plus étonnants signes d’un futur âge de glace, est ce qui est arrivé à l’oscillation précessionnelle de la Terre.

L’oscillation de la Terre a cessé.

Comme expliqué sur le site de géologie et de sciences spatiales earthchangesmedia.com, "l’oscillation de Chandler a été découvert pour la première fois en 1891 par Seth Carlo Chandler un astronome américain.

Elle provoque le déplacement des pôles de la Terre dans un cercle irrégulier de 3 à 15 mètres de diamètre d’oscillation. L’oscillation de la Terre a un cycle d’une durée de 7 ans qui produit deux extrêmes, un petit cercle d’oscillation en spirale et un grand cercle d’oscillation en spirale, à environ 3,5 ans d'intervalle.

«En octobre 2005, la Terre bougeait dans le petit cercle en spirale (phase MIN de l'oscillation), qui aurait dû se poursuivre lentement au cours de 2006 et des premiers mois de 2007. (Chaque cycle de spirale prend environ 14 mois). Mais soudain, au début de novembre 2005, la trajectoire de l'emplacement de l'axe de rotation a viré à un angle droit très net par rapport à son mouvement rotationnel.

« La trajectoire de l'axe de rotation a commencé à ralentir et vers le 8 janvier 2006 environ, elle a cessé presque tous les mouvements relatifs aux coordonnées x et y utilisées pour définir le changement quotidien d'emplacement de l'axe de rotation. »

Et la Terre s'est arrêtée d’osciller— exactement comme prévu, comme un autre signe fort d'un nouvel âge glaciaire imminent.

Ainsi, le début d'un nouvel âge glaciaire est marqué par un renversement du pôle magnétique, une augmentation de l'activité volcanique, des tremblements de terre plus forts et plus fréquents, des tsunamis, des hivers plus froids, des super-tempêtes et l'arrêt de l'oscillation de Chandler.

Malheureusement, toutes ces conditions sont remplies.

En savoir plus sur cet auteur, Terrence AIM.


Traduit de l'anglais par Marie-Louise

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Haiti, inondations après cyclone 2009 (et avant séisme.)

Voyons voir un peu les évènements météorologiques de 2011-2012, en commençant par l'Europe, et ses "ouragans" en se rappelant les données pour les années des plus fortes tempêtes. Curieusement, pour les années 1990, seules 6 tempêtes majeures sont répertoriées : 3 en 1990 et 3 en 1999 ! :

1999Tempête Anatol : vents max : 175 km/hTempêtes de fin décembre 1999 en EuropeTempête Lothar : vents max :  259 km/hTempête Martin : vents max : 198 km/h

Mais depuis 2005, elles sont plus nombreuses :

2005Tempête Erwin : vents max : 181 km/h

2007 : Tempête Kyrill : vents max : 250 km/h, Tempête Per : vents max : 150 km/h

2008Tempête Emma : vents max : 224 km/h

2009 : Tempête Klaus : vents max : 198 km/h, Tempête Quinten : vents max : 141 km/hTempête de neige de février 2009 sur les îles britanniques : Avec des concentrations de neige atteignant presque 25 centimètres dans certains comtés du sud-est de l'Angleterre et près de 15 centimètres à Londres durant les premiers jours, il s'agit pour le Met Office des plus importantes chutes de neige enregistrées depuis 18 ans1.

Au matin du 6 février, la quasi-totalité du territoire est concernée par les intempéries, le manteau neigeux atteignant localement 55 centimètres2.

2010Tempête à Madère en 2010 : Entre 6h00 et 11h00 du matin (heure locale) le 21 février 2010, 108 millimètres de précipitations ont été enregistrées au niveau de la station météorologique de Funchal et 165mm à celle de Pico do Areeiro3Tempête Xynthia : suite de la tempête de Madère : Le centre dépressionnaire atteint le golfe de Gascogne dans la soirée du 27 février 2010, apportant des températures très douces par effet de foehn sur le Pays basque où on observait jusqu'à 25 °C, avant de pénétrer dans les terres le 28 février aux alentours de 2 heures du matin, sans toutefois se combler immédiatement. De puissantes rafales de vent et des vagues hautes de plusieurs mètres associées à une marée de fort coefficient provoquent un phénomène de surcote 7 dans plusieurs régions du littoral français (essentiellement Charente-Maritime et Vendée). La rupture de plusieurs digues conduit à de graves inondations dans plusieurs communes 8. En marge du système, on relève des vents violents dans la vallée du Rhône et sur les contreforts alpins. vents max : 242 km/h au pic du Midi

2011 : Tempête Friedhelm : vents max : 265 km/hTempête Gunter : vents max : 137 km/h, Tempête Joachim : vents max : 212 km/h, Tempête Robert : 183 km/h

2012Tempête Ulli : 175 km/hTempête Andrea  : 270 km/h

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Charley, USA 2004

Sur cette page très intéressante et assez référencée pour être sérieuse, on a la liste des cyclones, ouragans, typhons tropicaux retirés de la liste des noms disponibles, parcequ'ils sont reliés tous à des évènements extrêmes, aussi bien en puissance qu'en dégâts... :


On y constate aussi rapidement que : sur les 9 bassins concernés par des ouragans, les plus puissants ont eu lieu 6 fois sur 9 dans les dernières années 2000

Cyclone tropical le plus intense par bassin selon la pression ou les vents

Mer d'Oman

Australie

Golfe du

Bengale

Pacifique

central

Pacifique

Nord-est

Atlantique

Nord

Pacifique

Sud

Océan Indien

Sud-ouest

Pacifique Ouest

Cyclone Gonu

920 hPa

(2007)

Cyclone Inigo

900 hPa

(2003)

Cyclone d'Orissa

912 hPa

(1999)

Ouragan Ioke

915 hPa

(2006)

Ouragan Linda

902 hPa

(1997)

Ouragan Wilma

882 hPa

(2005)

Cyclone Zoe

890 hPa

(2002)

Cyclone Gafilo

895 hPa

(2004)

Typhon Tip

870 hPa

(1979)


On y constate aussi une nette augmentation des ouragans entre les années 1990 et les années 2000 (en fait, ce nombre est un record) :

Océan Atlantique Nord : (Canada-USA)

Années 1990 : Diana, Klaus, Bob, Andrew, Luis, Marilyn, Opal, Roxanne, Cesar, Fran, Hortense, Georges, Mitch, Floyd, Lenny

Années 2000 : Keith, Allison, Iris, Michelle, Isidore, Lili, Fabian, Isabel, Juan, Charley, Frances, Ivan, Jeanne, Dennis, Katrina, Rita, Stan, Wilma, Dean, Felix, Noel, Gustav, Ike, Paloma,Igor.

Océan Atlantique Sud : (Afrique-Amérique du Sud)

Les systèmes tropicaux sont rares dans l'Atlantique Sud. Seulement trois tempêtes tropicales sont répertoriées et une seule a atteint le niveau de cyclone tropical, mais deux dans les années 2000, dont la plus puissante :

  • La tempête tropicale qui s'est formée en 1991 au large de l'Angola en avril ;
  • La dépression tropicale qui s'est formée en janvier 2004 et qui a peut-être atteint le niveau de tempête tropicale ;
  • Le cyclone Catarina en 2004, premier cyclone tropical reconnu dans cette région et le premier à avoir touché terre.

En ce qui concerne le Pacifique et ses typhons, malgré un manque de données à jour, on constate également un nombre conséquent de typhons puissants dans les années 2000 à 2006 par rapports aux années précédentes : 16 dans les années 2000, 4 dans les années 1990 ! (sans compter le plus puissant typhon enregistré ayant touché le Japon en juillet 2007, le Typhon Man-yi (Bebeng).)

Dans l'Océan Indien, on remarque exactement la même chose, en notant que les données sont incomplètes mais basées sur les plus puissants ressentis :

Nord : (Inde, Oman, sud asiatique)

  • 1991 : le cyclone Gorky fit 138 000 morts dans la région de Chittagong au Bangladesh ;
  • 1999 : le cyclone d'Orissa tua 10 000 dans l'État de Orissa en Inde 13 ;
  • 2006 : le cyclone Mala frappa le Myanmar et causa de sérieux dommages ;
  • 2007 : le cyclone Gonu est le plus fort cyclone tropical à passer dans la Mer d'Oman et à frapper la Péninsule Arabique ; il causa 4 milliards $US de dommages à Oman ;
  • 2007 : le cyclone Sidr frappa le Bangladesh le 15 novembre et tua au moins 3 347 ;
  • 2008 : le cyclone Nargis frappa la Birmanie le 2 mai et tua au moins 100 000 personnes (estimation).

Océanie : (Australie et pourtours) :

On relève 5 cyclones importants entre 1990 et 1999 et 9 cyclones entre 2000 et 2007, mais notons tout de même que le record de vitesse de vent pour un cyclone (hors tornade donc) a été enregistré en 1996 à 408 km/h le 10 avril 1996 à Barrow Island en Australie lors du passage d'Olivia 16.

Sur cette liste on voit aussi que sur les 10 évènements les plus puissants enregistrés qui y sont ressencés, 5 ont eut lieu dans les années 2000 et pour les 10 les plus coûteux en argent, il y en a 6 dans les années 2000 (données arrêtée à 2005 en plus !)

- Données à fin 2013 (avec le cyclone Ingrid dans l'hémisphère nord et ses dégâts) : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_retired_Atlantic_hurricane_names

Et nous voyons maintenant ici que les tempêtes, cyclones ouragans ou autres typhons ont eu aussi de belles intensités en 2011 :

- Le cyclone Binginza en février 2011 dans l'océan indien : vents soutenus 1mn à 185km/h, rafales de 222 km/h.

La saison cyclonique 2011-2012 pour l'Océan Indien a débuté le 1er novembre 2011 et se terminera le 31 mai 2012 avec pour l'instant 8 systèmes dont 1 dépression subtropicale, 3 tempêtes et 4 cyclones tropicaux. Le dernier système cyclonique nommé fut la tempête tropicale HILWA qui est passé près de Rodrigues. Le système cyclonique le plus meurtrier fut le cyclone tropical FUNSO causant la mort de 40 personnes. Le météor (ou Bombe suivant les régions) le plus puissant de la saison fut le cyclone GIOVANNA (vents 232 km/h)

- Le cyclone Benilde du 30-12-2011 dans l'océan indien : Le vent moyen atteignait en son centre la vitesse de 165km/h, les rafales maximales la vitesse de 205km/h.

- Le cyclone Giovanna du 10-02-2012 dans l'océan indien : vents enregistrés : 232 km/h

Voici pour comparer les données mondiales d'autres tableaux statistiques incluants l'année 2011, pour l'hémisphère Nord et pour l'hémisphère 2012 (ainsi que beaucoup de données par bassins océaniques). On y constate pour l'hémisphère nord une forte augmentation des évènements en 2005 : l'année de l'arrêt de l'oscillation du pôle nord magnétique. (voir la MAJ jusqu'à l'année 2014 inclus et un grand nombre d'ouragans dans le Pacifique Nord-Est (15)) :


Par contre, en ce qui concerne l'hémisphère sud, les données semblent confirmer une légère diminution de l'activité cyclonique depuis la fin des années 1990, peut-être en relation au pôle sud magnétique qui ne bouge plus à la même vitesse que le pôle nord magnétique du tout, mais beaucoup moins vite...

Toutes ces dernières données semblent donc bien confirmer les prévisions vues plus haut concernant l'augmentation probable des tempêtes et cyclones dans tout l'hémisphère nord, aussi bien en nombre qu'en intensité, et que cette activité (voir 2005) semble corrélée avec le champ magnétique terrestre, et particulièrement pour l'hémisphère nord (qui semble aussi connaître le plus grand nombre d'anomalies météorologiques). Je n'ai pas encore regardé du côté des tornades, mais je sais déjà que leur nombre, déplacements et régions atteintes sont plus nombreuses dans les années 2000 que les années 1990, avec des records très récents aux Etats-Unis, aussi bien en nombre de tornades qu'en intensité. Des tornades et trombes d'eau assez violentes sont également apparues plus récemment dans des régions plus au nord des Etats-Unis (mars 2012), mais également en Europe, notamment en France (Le dimanche 3 août 2008, une tornade de force F4vent de 300km/h ) à ravagé la ville d'Hautmont, située près de Maubeuge, dans le Nord de la France), Espagne, Portugal, Italie, Allemagne et aussi en Chine et Russie du côté Orient... Certes, les données pour cette recherche (un peu trop tôt pour 2011 pour les bilans finaux) sont incomplètes, mais la tendance sur toutes les années 2000 se confirme bien et les derniers événements de ces dernières semaines (y compris les nombreuses tempêtes passant sur l'Islande et le nord de l'Europe, mais aussi des dépressions fortes plus au sud, de nombreuses tempêtes de neige et tornades aux USA, Chine, et des anticyclones subtropicaux très hauts placés sur l'Atlantique depuis plus d'un an-d'ailleurs le Groenland et même l'Islande connaissent des températures plus douces que la normale, y compris pendant la petite vague de froid de deux semaines de cet hiver !)

02-02-2012-positif-groenland-island.gifVague de froid 02-2012 : Groenland et Island en positif

En tout cas, le Soleil s'est réveillé (avec 2 ans de retard par rapport à son cycle de 11 ans) et les déflagrations solaires s'intensifient beaucoup en ce début mars 2012 : plusieurs scientifiques (et les compagnies d'assurance avec) craignent une double explosion majeure, créant des conditions où le vent solaire pourrait atteindre le sol (et ses radiations mortelles avec, mais aussi des pannes éléctro-magnétiques gigantesques), d'autres ont peur de cette influence solaire grandissante (mais cyclique) sur le déplacement du pôle nord magnétique... le maximum d'activité du soleil (c'est à dire le nombre de taches solaires) est attendu pour fin 2012 ou fin 2013 (mais n'a pas eu vraiment lieu), mais les dates des plus grosses explosions connues sont situées en amont ou en aval de ce maximum, donc la surveillance actuelle est intense...


Update 2015 : Cycle solaire de 11 ans, et maintenant un cycle solaire de 11 mois... :




" Fluctuante, l’activité du Soleil ne suivrait pas seulement des cycles longs de 11 ans, bien connus des scientifiques, mais aussi des phases courtes de seulement 11 mois. Ces "saisons" solaires, récemment détectées par une équipe de recherche américaine, seraient même l’un des principaux moteurs des éruptions qui agitent notre étoile - ces événements violents capables de perturber les satellites, les réseaux électriques et les communications radio. 

Cette périodicité quasi-annuelle a été repérée grâce à l’étude des "bandes magnétiques" qui parcourent l’astre en permanence, comme des vagues progressant lentement sur chaque hémisphère depuis les hautes latitudes jusqu’à l’Equateur (voir la figure ci-dessous). "Nous ne sommes pas sûrs de savoir d'où elles sont issues ", avoue Scott McIntosh, co-auteur de l'étude et directeur de recherche au National Center for Atmospheric Research (NCAR) à Boulder, aux Etats-Unis. "Elles proviennent probablement de l’effet dynamo produit par des turbulences survenant dans les profondeurs du Soleil, plusieurs centaines de milliers de kilomètres sous sa surface".

Bandesmagnetiquessolaires2

Scott McIntosh

CYCLE SOLAIRE. La notion de cycle solaire (de 11 ans) a été proposée pour la première fois en 1843 par  Samuel Heinrich Schwabe, un astronome amateur allemand. C'est lui qui, le premier, remarque que les périodes maximales d'activité - caractérisées par un grand nombre de taches solaires - sont en moyenne espacées d'une dizaine d'années. Le premier cycle répertorié démarre en 1761, mais l’existence des taches solaires était déjà mentionnée il y a deux mille ans par les astronomes grecs et chinois.

INTERFERENCES. Lorsqu’elles se rencontrent, ces bandes créent des interférences plus ou moins fortes qui diminuent ou accroissent l'activité de notre étoile."En observant l'apparition des bandes magnétiques, nous pouvons prédire les périodes d'activité intense avec une grande précision", affirme Scott McIntosh. Cette découverte devrait donc permettre aux astrophysiciens de mieux prévoir la météorologie solaire. 

Reste encore à comprendre l’origine de ces bandes magnétiques et à expliquer leur comportement - des phénomènes physiques qui demeurent en grande partie mystérieux. "Nous ne savons presque rien de ce qui se passe à l'intérieur de notre étoile, estime Scott McIntosh. Pour mieux comprendre la météorologie solaire, il faudrait mettre toute une constellation de satellite en orbite autour du Soleil, comme nous l'avons fait depuis les années 1960 pour établir des modèles météorologiques sur Terre".


Actuel/direct :




Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 03-2012, up 07-2015

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