mercredi 11 avril 2012

Affaire de Socorro : trois nouveaux documents déclassifiés confirment

Affaire de Socorro : trois nouveaux documents déclassifiés confirment

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Ovni photographié vers Socorro, quelques jours avant la rencontre du policier Zamora

Deux documents déclassifés et une photo sont à ajouter à la très célèbre affaire du 24 avril 1964, à Socorro, Nouveau-Mexique, USA. Ce cas exceptionnel a comme principal témoin un policier asermenté des Etats-Unis, l'officier Lonie Zamora. Avant de rappeler brièvement la rencontre rapprochée de l'officier Zamora (et de vous indiquer un lien où vous trouverez tout ce qui précède en matière de documents sur cette affaire), voici les documents récupérés des archives de l'USAF qui indiquent qu'un ovni sphérique métallique avait été vu et photographié au même endroit un mois auparavant - la photo de cet objet est en haut sous le titre :

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courrier sur lequel la date du 4 août 1964 apparaît en bas.
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La photo récupérée et "sécurisée" par le Capitaine Kruzel

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Courrier du 27 août 1964 dans lequel les références au cas de Socorro d'avril sont évidentes. 

Voici donc 3 nouvelles pièces intéressantes à ajouter à ce dossier très controversé (il y a même eu des tentatives de démontages de l'affaire assez crapuleuses, dont le policier a souffert, jusqu'à la fausse "révélation" d'une plaisanterie faite à l'origine par des étudiants du MIT... qui s'est averrée fausse elle-même...).

Rappel de l'affaire de Socorro :

Les autorités scientifiques et le pouvoir politique ont toujours affecté le plus grand scepticisme face aux apparitions d’ovnis. Néanmoins, officieusement, de nombreux rapports ont été réalisés. Ils admettent que certains témoignages sont inexplicables. C’est le cas de celui du sergent Zamora, policier du district de Socorro, au Nouveau-Mexique. Son témoignage est considéré comme l’un des plus sérieux jamais enregistrés sur l’apparition d’un ovni.

Cela est arrivé à Lonnie Zamora, un officier de police, près de Socorro, au Nouveau Mexique, le 24 Avril 1964. Ce cas bien documenté est un classique. Le Projet Blue Book, le FBI, le Strategic Air Command ont tous déclassifié les documents qui montrent que pour eux, cette rencontre du troisième type ne fait pas de doute. L'incident de Socorro reste l'un des cas d'ovnis les plus remarquables de tous les temps. Enquêté de manière intensive et analysé en profondeur par certains des esprits les plus brillants de l'époque, il constitue notamment le seul cas inexpliqué de Blue Book impliquant un appareil posé à terre et ses occupants.

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1ère enquête : Zamora est à gauche

Plusieurs facteurs placent ce cas au-dessus de la moyenne des observations d'ovnis. Le témoin principal était un policier, et un individu hautement digne de confiance. Une certain nombre de témoins secondaires déclarent également avoir observé telle ou telle partie de l'événement, qui eut lieu, de manière notable, à faible distance et en plein jour. Mais, peut-être le plus important, l'événement laissa derrière lui des indices physiques, des trous dans le sol et des broussailles carbonisées, qui suggèrent fortement qu'un objet physique a bien été présent à l'endroit supposé de l'atterrissage. Un autre facteur qui jette sur ce cas une lumière favorable est ce qui arriva immédiatement après l'observation. A peine l'objet avait-il été perdu de vue qu'une enquête fut entamée, la première d'une longue série.

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M.S. Chavez, Lonnie Zamora et Rey Stanford sur place

L'observation 

Socorro, dans l’Etat du Nouveau-Mexique, Etats-Unis, le 24 avril 1964 : le policier Lonnie Zamora patrouille, seul, au volant de sa Pontiac de service. On lui signale l’excès de vitesse d’une Chevrolet. Il se lance à sa poursuite et prend la direction de la sortie de la ville. Il est environ 17h 45. Lonnie Zamora entend soudain une sorte de hurlement et aperçoit une flamme rouge et orange dans le ciel, à près de 1 Km de son véhicule. Il sait que dans cette direction, une cabane contient de la dynamite.

Il abandonne donc la poursuite de la Chevrolet et se dirige vers l’endroit où la flamme a paru tomber. Il roule ainsi, sur un chemin défoncé, vers une colline où il lui semble que la flamme s’est éteinte. Au sommet de la colline, Zamora aperçoit un objet métallique, brillant comme de l’aluminium, qu’il prend pour une épave de voiture. Près de cet objet, deux humanoïdes, vêtus d’une combinaison blanche. Le policier, qui se trouve à 200 m, les prend pour des étrangers et accélère dans leur direction pour leur porter secours, croyant à un accident.

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Des bruits étranges...

Comme le policier se rapproche, il se rend enfin compte que l’objet métallique n’est pas du tout ordinaire mais de forme ovale. Il repose sur des sortes de poutrelles métalliques. Le terrain devient si accidenté que le policier doit quitter son véhicule et continuer à pieds. Il prend alors contact avec son quartier général et, par radio, signale qu’il se dirige, vers l’engin inconnu. A peine est-il sorti de son véhicule qu’il entend à nouveau un grondement et quelques coups. On aurait dit que quelqu’un claquait une porte ou tapait sur du métal avec un marteau. Quand les coups cessent, le hurlement s’amplifie. Lonnie Zamora voit alors l’engin s’élever dans le ciel, comme poussé par une flamme bleue et orange. Un nuage de poussière accompagne ce mouvement. Prudent, le policier regagne l’abri de sa voiture. Il a encore le temps de voir la forme ovale se mettre à l’horizontale et s’élever jusqu’au niveau de la voiture. Les nerfs à vifs, effrayé par le hurlement, le policier songe à fuir pour chercher des renforts. Il jette un dernier regard sur l’engin et aperçoit, sur la surface entièrement lisse, une sorte d’insigne marqué en rouge. Puis, pris de panique, il court se réfugier derrière le sommet de la colline. Quand le grondement s’atténue, une sorte de grincement le remplace, qui passe du grave à l’aigu pour enfin s’arrêter.

Après tout ce vacarme, le silence retombe enfin sur ce paysage semi-désertique. Zamora voit alors l’objet métallique s’élever très haut dans le ciel, obliquer vers les montagnes et disparaître. Au même moment, il sursaute car la radio de la Pontiac grésille. C’est le sergent Chavez qui cherche à joindre son collègue.


Zamora lui explique rapidement qu’un incident étrange vient de se produire et en l’attendant dessine ce qu’il a vu. Il se souvient parfaitement de l’étrange insigne sur la paroi de l’engin : une sorte de flèche rouge dans un cadre rouge.

Quand Chavez arrive, il comprend que Zamora n’est pas dans son état normal : »Que se passe t-il Lonnie ? Tu en fais une tête ! Tu es tout blanc ! On dirait que tu as vue le diable … »

« C’est que je l’ai peut-être vu ! », répond le policier, encore sous le choc de l’émotion.

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Il montre à son collègue l’endroit où se trouvait l’engin. Quelques broussailles encore fumantes achèvent de s’y consumer. Sur le sol, des marques sont visibles. Plusieurs autres personnes observent une flamme dans le ciel, dont une autre patrouille de policiers. Appellés par radio, ils retrouvent des buissons en train de brûler (2 zones à carbonisation latérale, 2 à carbonisation verticale). Le sergent Chavez arrivé sur les lieux trouve Zamora pâle et transpirant.

La première personne alertée est l'agent Burns du FBI, qui arrive sur les lieux, interroge brièvement Zamora et examine les traces. Burns avertit à son tour le 1er lieutenant Hicks, officier en charge de l'USAF.

Jim et Coral Lorenzen de l'APRO sont avertis. Ils se rendent sur les lieux et interrogent Zamora.

Pendant ce temps, Hicks avertit son supérieur, le capitaine Richard T. Holder, de la base de fusées de White Sands. Celui-ci arrive à son tour sur les lieux avec le sergent Castle de la Police Militaire, et interroge à son tour Zamora. Il avertit ensuite le lieutenant-colonel Conkey de la base de l'USAF de Holloman et lui et le major Mitchell vont effectuer des mesures à Socorro. Pendant ce temps, W. P. est averti et Quintanilla se prépare à se rendre sur les lieux, mais Hynek fait un détour à la base USAF de Kirtland à Albuquerque puis se rend à Socorro (Hynek déclara à Jacques Vallée qu'il était aussi attendu à Kirtland, mais Vallée décida de ne pas y aller).


Les enquêteurs officiels dépêchés sur les lieux relèveront quatre « trous » identiques, sommets d'un losange de diagonales de 6,40 m et 5,75 m. et quatre marques de feu. La position des trous est asymétrique ; pourtant leur inspection révèlera qu’ils devaient assurer une stabilité parfaite à la structure qu’ils supportaient.

La pression nécessaire pour faire de tels trous a été estimée à plus d’une tonne par emplacement : beaucoup trop pour que Lonnie Zamora ait pu les faire lui-même.

Un examen minutieux montrera, en outre, que la flamme vue par le policier était bien au centre de l’engin, lequel devait avoir une forme circulaire.

Ordinairement, les autorités américaines refusent de prendre en compte les observations d’ovnis rapportées par un seul témoin. Le cas de Lonnie Zamora est une exception à cette règle. En effet, son témoignage a été jugé suffisamment crédible pour déclancher une enquête en profondeur. Son témoignage est d’ailleurs toujours considéré aujourd’hui comme l’un des plus solides en faveur de l’existence d’ovnis. De plus, il semblerait que des traces d'un alliage zinc-fer aient été prélevées sur place et prouveraient une origine extra-terrestre...


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Lire la suite ici de cette enquête très complète avec photos : http://www.forum-ovni-ufologie.com/t8167-1964-la-rencontre-de-socorro#ixzz1qvvmLHMw


Autre source (USA) : http://ufoshows2go.com/socorro.htm

Yves Herbo 04-2012

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