samedi 25 février 2012

Industrie du disque, retour sur l'Histoire

Industrie du disque, retour sur l'Histoire

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Un petit retour sur l'Histoire récente de l'Industrie du disque, et généralement des Grands Majors liés au marché. Ceci pour prouver (une nouvelle fois après tant d'autres) les mensonges, fausses excuses et erreurs commises aussi bien par les propriétaires privés de ces entreprises que par "le système" qui les suit, les protège et ne voit que la petite partie de l'iceberg qui l'interesse (les emplois créés et taxes qui entrent), au détriment d'une valeur beaucoup plus importante pour la société à long terme : sa culture. De plus, refusant de s'adapter précisémment aux nouvelles possibilités culturelles apportées par la technique et son évolution, ces industries (et gouvernements complices) ont préféré tenter de ralentir l'évolution de la civilisation humaine en misant tout sur le support (le disque, "la matérialisation" de la vente, cassette ou autre) au détriment de son contenu (c'est à dire du réel objet du désir de l'acheteur), n'hésitant pas d'ailleurs à tronquer, omettre ou aménager à leur volonté le contenu pour l'adapter à ses supports, en ne tenant pas compte de l'intégralité ou de l'originalité de l'oeuvre... Autrement dit, s'ils le pouvaient, ils n'hésiteraient pas à découper un tableau de maître pour pouvoir le vendre à volonté en petits morceaux, dupliqués puis collés sur des supports divers (garantis deux ans bien sûr) !

Mon avis personnel, surtout en ce qui concerne une évolution obligatoire de l'Humanité si elle veut survivre, et sa culture en est un élément clé :

Problématique :

La culture est un élément essentiel pour l'équilibre d'une société, elle est liée à l'apprentissage de la vie pour les enfants et à l'éveil de la conscience, de la reflexion pour tous. Elle apporte aussi plaisir, détente, curiosité, émotions, etc... autrement dit, elle est tout aussi importante dans la vie d'une personne, pour son propre équilibre et sa santé (mentale), que la nourriture de base et son abri. Et la culture est censée être accessible à tous, sans distinction. C'est évidemment une utopie totale dans un monde qui privilégie, avant la propriété collective et l'intérêt public, la propriété privée et l'intérêt individuel : on permet à une seule personne le droit d'acheter un objet unique (tableau, sculpture, artéfact...) pour sa seule vision au détriment du reste du monde, au lieu d'un "achat de civilisation" qui permet la disponibilité dans un musée public et augmenter la culture mondiale. Je pense en effet que toute soustraction d'éléments de culture à l'Humanité à des fins individuelles (et financières) est assimilable à un crime contre cette même Humanité... 

La création d'oeuvres culturelles est très souvent initiée par un seul individu, mais aussi par des groupes. La principale problématique pour eux est de répandre, de faire connaître leur oeuvre (qui est duplicable ou non suivant l'oeuvre) tout en espérant en tirer de quoi vivre et recommencer. Problème généré par un système économique basé essentiellement sur de la marchandises produite et matérialisée : toutes les oeuvres (comme par exemple celles liées au son) ne sont pas obligatoirement matérialisées dans la réalité, mais aussi, elles ne sont pas produites (comme la nourriture par exemple ou les vêtements) pour assouvir la "faim" culturelle de tout le monde en quantité suffisante.

Le progrès venant, et internet, les possibilités de se passer de tout support matériel (en dehors d'un ordinateur) pour avoir accès aux oeuvres de toutes les industries de visualisations et sonores changeaient considérablement la donne... que les industries attachées aux supports matériels ont refusé de voir et ont voulu retarder un maximum les effets sur ses usines. Bien sûr, il n'était, et il n'est toujours pas question d'augmenter la part des droits d'auteurs et autres, mais on détourne l'attention en affirmant que les nouvelles techniques de téléchargement et le piratage lié mettent en danger les droits d'auteurs : c'est une vérité  tronquée car les droits d'auteurs ne représentent que quelques pourcentages des sommes en jeu : ce sont les royalties monstrueux que se font ces Majors sur le dos des auteurs qui sont en danger surtout, mais ce n'est pas ce qu'ils disent en premier. Ils sont les premiers à écarter un artiste ou à l'oublier s'il est moins rentable, bien avant le public ou le téléchargement illégal.

Et pourtant l'Humanité devra évoluer assez vite pour la survie d'une réelle culture humaine, et non d'une culture commerciale tronquée et faussée par l'argent (70% des "tubes" d'aujourd'hui sont en fait de vieux tubes réaménagés ou des sons repris !, si on regarde les séries et les films, on n'a jamais vu autant de reprises, de remakes, de suites bidons ou non... ou de scénarios de 20 ans repris à peine réaménagés). 

Dans la mesure où la Culture est un bien commun, où elle concerne l'ensemble de l'Humanité, qu'elle permet de faire vivre un nombre considérable de gens mais aussi possède des vertus d'équilibre et de santé pour les citoyens, elle ne doit pas être remise entre les mains d'intérêts privés et individuels. C'est même un danger permanent, et il ne peut que s'accentuer. Donc la gestion des artistes divers, leur rémunération et la diffusion des oeuvres culturelles accessibles en principe à tous, doit être faite par la communauté, c'est à dire l'Etat qui représente les citoyens. Justement, les nouvelles technologies et internet permettent pour la première fois cette opportunité : c'est unique dans l'Histoire de l'Humanité, les Etats pourraient rendre accessible une grande partie de sa propre culture (et gratuitement car il s'agit d'oeuvres de citoyens libres) au peuple et améliorer de ce fait l'éducation et la culture générale de ses citoyens. Si les livres étaient gratuits, il y aurait obligatoirement moins d'illettrés, moins de bêtise et de désespoir dans certaines cités. Et les oeuvres les plus vues, commentées ou même élues doivent être récompensées par la collectivité, donc par l'Etat qui la représente. Il est possible de créer une organisation communautaire non détenue par des intérêts privés, dire le contraire est stupide.

A des fins de contrôle et de lutter contre la corruption galopante des personnes liées au pouvoir grâce à leur carrière administrative, je pense personnellement que les démocraties sont également en danger permanent à cause de leurs propres populations de fonctionnaires de carrière, élite qui devient petit à petit dans toute civilisation un peuple à part entière et qui manipule le pouvoir. Je suis donc pour la suppression de toute carrière possible au service de l'Etat pour des durées de plus de 4 ans consécutifs au même poste, et par intervalles de 4 ans minimum. On pousse le privé a la polyvalence, à l'interim, à la précarité et à la non-carrière : il doit en être pareil pour le fonctionnariat, et même plus car son influence sur le pouvoir réel est plus important. Autrement dit, je préconise un "roulement" beaucoup plus actif des citoyens au sein de l'appareil d'Etat et la "mobilisation" possible de tout citoyen pour une durée définie pour travailler pour l'Etat. A charge à l'Education Nationale de préparer les jeunes et citoyens a ces tâches administratives, pour le bien de la communauté, et aussi d'aider les jeunes à trouver leurs dons et talents - tout le monde en a - plus importants pour leur avenir que certaines cultures générales mal apprises de surcroît... l'Education Nationale est en faillite totale en ce qui concerne l'orientation des jeunes par rapport à leurs réels talents...

Retour sur un article datant de mai 2004 : huit ans après, les évidences sont encore plus criantes... Hadopi, Megaupload, etc... Ces milliardaires des Grands Majors et certains complices fonctionnaires aux plus hauts niveaux font tout pour empêcher l'évolution de la société pour protéger leurs biens privés...

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L'industrie du disque n'a pas la tête de l'emploi

Face à un marché en baisse, patrons et salariés ont ouvert le dialogue lors d'une table ronde. Les syndicats restent vigilants.

Rien ne va plus dans les maisons de disques. Exit les paillettes du show-biz, pour l'heure, l'emploi est menacé. Pour les 2 000 salariés qui constituent la filière musicale, c'est l'inquiétude. En toile de fond, les erreurs de stratégie et la piraterie de la musique via Internet qui, selon les majors, serait la principale cause de la chute des ventes, donc de leur chiffre d'affaires.

En 2003, le marché mondial, qui s'établit à 32 milliards d'euros, aurait enregistré une baisse de près de 10 % des supports audio, représenté principalement par la chute des ventes d'albums (- 9,9 %) et des singles (- 18,7 %). Seuls supports à tirer leur épingle du jeu : le DVD musical et la cassette audio, qui enregistre une forte progression (+ 46 %). La France n'a pas échappé à la crise perdant, selon la Fédération internationale de l'industrie du disque (IFPI), 14 % en valeur, revenant à son niveau de 1994 pour le premier trimestre de cette année, avec - 20 %. Elle se place désormais au quatrième rang mondial derrière l'Allemagne, les États-Unis et le Japon. Résultat, syndicats de salariés, délégués du personnel et élus aux CE ont sollicité une réunion de dialogue avec les représentants des maisons de disques le 27 avril. Une table ronde qui s'est déroulée en présence du SNEP, le syndicat des cinq majors (Universal, Sony, EMI, Warner, BMG), des représentants des maisons de disques indépendantes (l'UPFI) et des syndicats de personnels (CGC, CFTC, CFDT, CGT).

Une rencontre qualifiée d'" historique ", tant il est vrai que patrons des majors et syndicats ne s'étaient plus parlés à ce niveau depuis longtemps. Il faut dire que la situation économique est loin d'être réjouissante. Chez EMI France, qui vient d'installer son siège flambant neuf, rue du Mont-Cenis, à Paris 18e, la société a regroupé l'ensemble de ses labels (Capitol, Virgin, labels, Delabel etc.) pour plus d'économie. L'entreprise devrait connaître un plan social : " Officiellement, la société appelle cela une "restructuration" ", raconte un membre du comité d'entreprise qui souhaite conserver l'anonymat. Sur les 340 employés que compte le groupe en France, la baisse des effectifs pourrait toucher 20 % du personnel. Conséquence, entre 50 et 70 personnes devraient se retrouver sur le carreau dans les prochains mois. Cela augure mal du climat social de l'entreprise : " Quand vous n'avez aucune précision sur qui va partir, cela crée des climats malsains ", poursuit le membre du CE, lequel reste sceptique sur les raisons des licenciements avancées dans les majors, dues au téléchargement de la musique sur le Net : " La vérité est qu'il se passe dans notre industrie, ce qui se passe dans beaucoup d'autres. On va s'armer au maximum pour répondre. On ne peut pas attendre de licencier 20 % du personnel en restant les bras ballants. Ça ne s'est pas produit lors des précédents plans où pour la première fois, il y a deux ans, nous avions fait grève. Du jamais vu dans notre profession. Nous n'avons pas l'intention de nous laisser endormir par la direction. "

Chez Warner Music France, la situation est tout aussi mauvaise. Sur les 181 salariés du groupe, 70 postes seraient menacés. On parle de reclassements internes, mais il est sûr qu'on ne va pas vers un développement des activités de la maison de disques : " Nous avons été rachetés par le canadien Edgar Bronfman, qui a déjà fait ses preuves du côté d'Universal ", précise Jean-Luc Lefèvre, secrétaire du CE de chez Warner : " Il revient par une porte un peu plus petite en terme de valeur actionnariale, dans la musique. Malgré son désir affiché de faire de la musique, je pense qu'il a plutôt envie de faire de l'argent. Au niveau mondial, il a déjà fait pas mal de restructurations : il a fermé des filiales en Amérique du Sud, en Europe de l'Est, écrémé dans les pays où on peut rapidement faire ce genre de chose, sans en passer par des plans sociaux, où les règles ne sont pas aussi strictes qu'en France. On doit ressembler au village gaulois par rapport à la vue planétaire que peut avoir notre actionnaire. " Ici aussi, on met en avant les erreurs " monumentales " des maisons de disques qui ont " favorisé le commerce des graveurs de CD " au détriment d'une politique artistique : " Nous appartenions à la maison mère qui diffusait des matériels ou des accès Internet. Pour des raisons de profits, on a privilégié les contenants sur le contenu. " De fait, depuis quelques années, le consommateur s'est détourné du disque, jugé trop cher, préférant graver les titres qu'il aime sur les disques vierges. Warner Music, qui a longtemps été associé au fournisseur d'accès Internet AOL, a encouragé l'échange de musique via le Net au détriment des CD préenregistrés : " Dans le monde, il y a de milliards de phonogrammes échangés par ordinateur, de poste à poste, souligne Jean-Luc Lefèvre. Quand vous ajoutez à cela, le fait qu'on peut les graver et se faire ses propres compilations sur un CD vierge, il est évident que la perte financière a un impact. "

Corrélation ou pas entre les nouvelles formes de consommation sur le Net et la chute simultanée du chiffre d'affaires des majors, il existe d'autres raisons qui ont conduit à la crise. Telle la façon qu'ont eu les maisons de disques de favoriser la mise en place de leurs produits dans les réseaux de distribution de grands magasins, au détriment des petits disquaires, qui ont dû fermer leur porte. Au détriment du commerce de proximité. Ou encore la politique du tout marketing à coup de millions d'euros d'achat d'espaces publicitaires dans les médias télé ou radio : " Si on n'a pas des millions d'euros à dépenser en télévision, on ne sait plus vendre un disque ", souligne-t-on au CE Warner.

Du côté des artistes, on s'émeut également de l'évolution du marché du disque. À l'image du chanteur Dominique A, qui estime pour sa part que : " La piraterie musicale n'explique pas seule la crise, l'industrie du disque paie également ses errements. " Ce que Jean Ferrat, traduit par d'autres mots, pointant les méfaits de la politique des médias audiovisuels sur la diversité culturelle (1) : " Les mêmes tubes ressassés sur les antennes condamnent les Français à un appauvrissement dramatique. " Et Jean Ferrat de faire la démonstration suivante : " Plus les radios "matraquent" le même titre, plus elles font des "tubes" (...) et plus elles ont d'écoute. Plus elles ont d'écoute, plus elles ont de "pub" et plus elles ont de "pub", plus elles font de profits. " CQFD.

C'est dans ce contexte que les professionnels demandent l'adoption de la loi sur l'économie numérique qui, selon, eux, permettrait de placer devant leur responsabilité les fournisseurs d'accès aux services en ligne qui se servent de la musique gratuite comme produit d'appel. Confrontées à la crise, les maisons de disques ont choisi de resserrer les boulons. De baisse d'effectifs en contrats de jeunes artistes rendus parce que considérés comme pas assez rentables, en chanteurs confirmés non renouvelés (Jacques Higelin, Yves Duteil, n'ont plus de maison de disques), c'est toute la chaîne de création qui en prend un coup. Et au passage, l'offre de choix et de la diversité culturelle. Alors que, dans le même temps, le spectacle vivant en musique ne s'est jamais aussi bien porté. Voir les bons résultats de participation du public, obtenus par le Printemps de Bourges, qui n'a jamais vu autant de jeunes fréquenter le festival.

Où vont les majors ? Chez Universal Music France, qui a récemment été touchée par la fermeture de bureaux régionaux (22 postes seraient en balance), on parle là aussi de déménagement à cause de la cherté des loyers du siège actuel de la rue des Fossés-Saint-Jacques à Paris, qui arrive en fin de bail. La direction avait d'abord pensé au 14e arrondissement, puis à La Plaine-Saint-Denis. Mais les projets seraient abandonnés. Ici également, on regarde avec inquiétude les restructurations en cours. " Chez Universal, nous n'avons pas beaucoup de jeunes artistes qui font un carton, estime Alain Genod, délégué syndical (CFDT), élu au CE. On vit sur les acquis, sur les artistes types Johnny ou Mylène Farmer. Pour nous, il est grave de ne pas mettre en avant la créativité. Universal a beaucoup misé sur la Star Academy, mais on s'aperçoit avec le temps, qu'elle commence à s'essouffler, étant de plus en plus piratée, imitée. Cela rapporte sur le moment, mais pas dans la durée. "

Les prévisions ne sont d'ailleurs pas à l'optimisme : " La direction nous a indiqué que, à la fin juin, si notre chiffre d'affaires ne remontait pas, on allait vers un second semestre difficile. Elle avait prévu un bon mois d'avril, mais apparemment, il est mauvais car les sorties n'ont pas donné les résultats escomptés. Si, en dépit des grosses sorties prévues pour juin, les résultats sont les mêmes qu'en avril, on risque de connaître une deuxième partie d'année très mauvaise pour le personnel. "

Sous la menace d'un nouveau modèle économique, les salariés des maisons de disques restent vigilants. C'est le cas des personnels de Sony. Actuellement situé rue de Wagram à Paris, le groupe qui compte 500 salariés, s'apprête à emménager en septembre à Clichy dans les Hauts-de-Seine. Là aussi, la crainte des personnels est d'y perdre des plumes. D'autant qu'on s'attend à une fusion-concentration Sony-BMG. Pour Laurent Girard, délégué syndical (CGT) chez BMG France, la nouvelle entité pourrait avoir des conséquences sur le personnel et plus généralement sur le paysage musical : " C'est une très mauvaise chose aussi bien pour les salariés que pour les artistes. Quand un chanteur se sera présenté chez Sony-BMG, il ne lui restera plus qu'Universal. Cela fera moins de possibilité de trouver une maison de disques. D'autant que l'on peut aussi craindre un rapprochement EMI-Warner. Ce qui ne représenterait plus que trois majors au lieu de cinq. Donc, moins de chance pour les artistes. "

La Commission européenne, qui devait se prononcer sur le rapprochement Sony-BMG le 22 juin, a repoussé sa décision, pour cause d'élection européenne. Mais si la fusion a lieu, on estime que cent postes seraient menacés. C'est pourquoi, chez BMG, propriété du groupe Bertelsmann, on reste attentif : " Il faut faire un véritable inventaire de la rentabilité de la filière musicale, souligne Laurent Girard et ne pas s'arrêter uniquement à la production musicale.

Ce sont des multinationales qui maîtrisent quasiment toute la chaîne, de la production de disques à l'espace publicitaire et aux outils de communication. Le patron du groupe Berteslmann, également propriétaire de M6, a affiché pour 2003 des profits records dans la branche musicale. Peut-on parler de crise dans le disque quand on enregistre des résultats aussi insolents ? Il y a là une véritable contradiction dans l'analyse. "

Victor Hache, Journal l'Humanité, Article paru dans l'édition du 7 mai 2004.

Yves Herbo 02-2012

vendredi 24 février 2012

Des nouvelles Spatiales (MAJ 24/02/2012)

Des nouvelles Spatiales (MAJ 24/02/2012)

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Europe, lune de Jupiter

La superterre à triple coucher de soleil est peut-être habitable

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Source :http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/la-superterre-a-triple-coucher-de-soleil-est-peut-etre-habitable_36529/

Selon l’un de ses découvreurs, la superterre qui orbite autour de l’étoile GJ 667C à seulement 22 années-lumière du Soleil est désormais la meilleure candidate au titre de planète rocheuse habitable. Cerise sur le gâteau, GJ 667C c fait partie d’un système triple, on pourrait donc y admirer des triples couchers de soleil.

Voici une découverte que l’on ne doit pas aux observations de Kepler, pourtant très productif en ce moment, mais à l’observatoire de l’ESO. Comme expliqué dans un article déposé sur arxiv, c’est en analysant de nouveau les données spectroscopiques fournies par l’instrument Harps, équipant le télescope de La Silla, qu’une équipe internationale d’astronomes a découvert l’existence de l’exoplanète GJ 667C c. Des mesures effectuées à l’aide des télescopes Magellan II et Keck ont aussi été utilisées pour révéler que la naine rouge GJ 667C de type M, située à 22 années-lumière de la Terre, possède bien une deuxième exoplanète.
On connaissait déjà l’existence de GJ 667C b mais cette superterre orbitant en seulement 7,2 jours autour de GJ 667C, sa température de surface est bien trop élevée pour que de l’eau liquide puisse y exister. Il n’en est pas de même pour GJ 667C c qui est aussi une superterre.

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Vortex hexagonal, le mystère du pôle nord de Saturne

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Pole Nord Saturne

S'il est bien une énigme dans notre propre système solaire que les scientifiques ne peuvent résoudre, alors il s'agit bien du fameux hexagone de Saturne. Photographié en 2007 par la sonde Cassini (en orbite autour de Saturne depuis 2004), ce phénomène reste en effet inexplicable par les astronomes, qui ont pourtant tenté à de nombreuses reprises de reproduire l'expérience en laboratoire.

Tout comme sur Jupiter, qui est aussi une planète gazeuse, l'atmosphère de Saturne se compose de « bandes nuageuses », qui sont plus facilement visibles sur Jupiter du fait de leur coloration. Ce sont justement ces nuages qui se précipitent au pôle nord de Saturne, et forment inexplicablement une sorte de vortex hexagonal, qui s'inscrit dans un mouvement stable depuis déjà bien longtemps (le premier repérage de ce phénomène a eu lieu dans les années 1980 grâce aux sondes Voyager).

L'hexagone du pôle nord de la planète a une envergure très impressionnante, puisque chacun de ses côtés mesure un peu moins de 14.000 kilomètres, sa superficie totale étant deux fois supérieure à celle de la Terre. Il s'agit d'un phénomène exceptionnel, qui n'a jamais été repéré ailleurs dans notre système solaire. Les hypothèses de la communauté scientifique concernant ce phénomène sont très nombreuses (aurore polaire spécifique à Saturne, courant atmosphérique, ...) mais aucune de ces explications n'est vraiment satisfaisante. On ne sait pas depuis combien de temps cette formation est présente sur Saturne, ni pendant combien de temps elle pourra rester aussi stable, et c'est justement cette stabilité qui intrigue les astrophysiciens.



Extraterrestres : leurs lampadaires pourraient trahir leur présence

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/extraterrestres-leurs-lampadaires-pourraient-trahir-leur-presence_34469/

Depuis plus de cinquante ans, le programme Seti cherche à détecter des civilisations extraterrestres à l’aide de leurs émissions radio. Deux astrophysiciens proposent de faire la même chose… mais avec les émissions lumineuses de leurs cités, dans le cadre de Oseti.

Avi Loeb et Edwin Turner viennent de publier sur arxiv un article qui aurait fait plaisir à Carl Sagan, lequel aurait eu 77 ans le 9 novembre 2011. Il expose une nouvelle méthode pour découvrir l’existence de civilisations extraterrestres dans la banlieue proche du Soleil. Sagan, l’un des principaux pionniers du programme Seti, avec Frank Drake, aurait apprécié sans aucun doute leur contribution à sa juste valeur. Il se trouve que l’on fête aussi en ce moment les 50 ans de la formule de Drake à laquelle la Société française d’exobiologie consacre un atelier les lundi 21 et mardi 22 novembre 2011 dans les locaux du Cnes à Paris.
La formule de Drake permet de faire une estimation rapide du nombre de civilisations extraterrestres avec lesquelles nous pourrions entrer en communication dans la Voie lactée. Elle comporte plusieurs facteurs dont les évaluations sont délicates et sujets à controverse. On peut ainsi choisir de ne considérer pour l’un d’entre eux que la probabilité qu’une civilisation se signale d’une façon ou d’une autre par des signaux radio. Il pourrait s’agir du temps qu’elle consacre à tenter de faire directement des communications par radio au moyen de radiotélescopes, ou simplement des ondes radios qu’elle émet elle-même pour ses propres besoins.

Il se trouve que dans le cas de l’humanité, l’emploi des fibres optiques et d’autres technologies est en train de faire chuter dramatiquement la puissance des ondes radio rayonnées hors du Système solaire par notre civilisation. Il est donc probable que pour toutes les civilisations technologiques, c’est seulement pendant une phase très courte de leur développement que des émissions radio peuvent trahir leur présence dans la Galaxie.

La Terre vue de l'ISS de nuit trahit la présence d'une vie intelligente par la pollution lumineuse. 
© Nasa-sebastianszOseti

On peut donc penser qu’il serait plus judicieux de passer de Seti à Oseti (Optical Seti), c’est-à-dire d’étudier des signatures de civilisations E.T dans le domaine optique. On a proposé par exemple de faire la chasse aux sphères de Dyson.


Europe et Titan, lunes du système solaire les plus propices à la vie

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La petite lune Encelade passe devant la grosse lune Titan

Parmi les lunes du système solaire, Europe et Titan sont considérées comme les plus susceptibles d'abriter à vie. Europe, petit satellite de Jupiter, aurait davantage d'atouts, selon le président de la Société française d'exobiologie, François Raulin.

Dans le cas d'Europe, autour de Jupiter, l'océan situé sous une couche de glace repose sur de la roche, donc en contact avec des minéraux. Il peut y avoir des sources hydrothermales sousmarines, semblables à celles grouillant de vie au fond des océans terrestres, relève-t-il.

Selon une étude récente dirigée par Britney Schmidt (Université du Texas), il y aurait aussi des poches d'eau géantes à l'intérieur de la couche de glace, et cette eau enfouie à 3 km de profondeur pourrait remonter vers la surface et faire craquer la glace par endroits.

Titan, plus gros satellite de Saturne, est le seul objet du système solaire - avec la Terre - ayant des étendues liquides à sa surface. Mais il s'agit de mers d'hydrocarbures : des mélanges d'éthane, de méthane et de propane.

Quand des comètes ou des météorites s'écrasent sur Titan, la glace peut fondre sous l'impact et l'eau rester liquide en surface pendant un millier d'années. "C'est pas beaucoup pour l'origine de la vie, mais ça peut être suffisant pour l'évolution vers des systèmes chimiques complexes", explique M. Raulin (Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques).

Titan a un océan interne d'eau liquide, sous 40 km de glace. Mais il semble difficile qu'il y ait communication avec les hydrocarbures de la surface. L'océan est pris en sandwich entre deux couches de glaces, sans contact avec la Roche. Ce qui, selon M. Raulin, le rend moins intéressant que celui d'Europe.
Une mission spécifique vers Titan (par Titan Mare Explorer) est envisagée par la Nasa. Il s'agirait de poser, sur un des lacs, un petit submersible qui analyserait la composition du liquide, pour rechercher d'éventuelles molécules d'intérêt biologiques.

Certains astrobiologistes, dont Dirk Schulze-Makuch, pensent qu'il peut y avoir une forme de vie "exotique" - utilisant les hydrocarbures et non l'eau comme solvants - dans les lacs de surface, malgré les très basses températures (-180°C).

Au delà des suppositions de vie potentielle, Titan est jugé intéressant à cause de la chimie à base de carbone à sa surface, avec des aérosols dans l'atmosphère. Sur cette lune, il serait possible de remonter le temps et d'étudier les processus chimiques ayant précédé l'émergence de la vie sur Terre, voici 3,8 milliards d'années.


Deux nouveaux satellites pour Jupiter !

L'un des télescopes Magellan de 6 mètres de diamètre (observatoire de Las Campanas au Chili) a découvert deux nouveaux satellites à Jupiter, portant leur total à 66. - 1er février 2012.

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La cordillère des Andes au Chili est réputée pour la qualité de son ciel. C'est pourquoi l'ESO a choisi d'y implanter depuis un demi-siècle ses meilleurs instruments et c'est donc fort logiquement à cet endroit que sera construit le futur télescope géant E-ELT. Mais la région attire également d'autres observatoires. À seulement 25 kilomètres du VLT, la fondation américaine Carnegie a financé la construction de deux instruments de 6 mètres de diamètre, les télescopes Magellan, au sein de l'observatoire Las Campanas. Ils seront bientôt supplantés par le Giant Magellan Telescope (GMT) et ses sept miroirs de 8,4 mètres disposés en pétales qui devraient être opérationnels en 2016. L'ensemble formera l'équivalent d'un miroir unique de 24,5 mètres de diamètre et fera du GMT l'un des trois plus grands télescopes de la planète avec l'E-ELT et le TMT.

En attendant la mise en service de ces instruments géants, les astronomes continuent d'arpenter le ciel et de faire des découvertes avec les télescopes à leur disposition. C'est ainsi que deux nouveaux petits satellites de Jupiter ont été dénichés par l'un des télescopes Magellan, au nez et à la barbe des sondes planétaires qui depuis plusieurs décennies survolent la planète géante gazeuse (Juno sera la prochaine sonde à l'atteindre en juillet 2016).

Les satellites de Jupiter, une grande famille

Dans la famille des satellites de Jupiter, on connaît principalement les quatre plus célèbres (re)découverts en 1610 par Galilée. En quittant la planète géante on trouve d'abord Io, un corps céleste de 4.600 kilomètres de diamètre soumis à d'intenses forces de marée qui le déforment et y provoquent une activité volcanique permanente découverte en 1979 sur les images prises par la sonde Voyager 1. Viennent ensuite Europe et ses lacs souterrains d'eau liquide, Ganymède qui est la plus grosse des lunes de Jupiter avec un diamètre de plus de 5.200 kilomètres et enfin Callisto, avec son cœur de fer dans un manteau de glace. Jusqu'à l'arrivée des sondes Voyager dans les années 1980 on connaissait également huit autres satellites découverts avec des télescopes terrestres aux XIXe et XXe siècles. Les sondes spatiales américaines en ajoutèrent trois autres.

Depuis une dizaine d'années, une nouvelle génération de télescopes terrestres et de détecteurs électroniques a considérablement allongé la liste avec près d'une cinquantaine de nouvelles découvertes réalisées lors des oppositions de la planète comme ce fut le cas en octobre dernier. Ce sont des corps célestes de moins de 10 kilomètres de diamètre qui circulent sur des orbites très excentriques et rétrogrades, ce qui fait dire aux astronomes qu'il s'agit sans aucun doute des fragments d'astéroïdes ou de comètescapturés. Un sort qui attend la plupart des petits corps célestes qui s'aventurent un peu trop près de la plus massive des planètes du Système solaire et qui se solde parfois par une collision, comme en 2009.

Les deux derniers satellites découverts (qui montrent à quel point les observatoires terrestres ont un rôle à jouer dans l'étude du Système solaire) portent à 66 le total des corps célestes actuellement en orbite autour de Jupiter, qui reste la planète la plus entourée.


MISE A JOUR : La superterre Gliese 1214 b est bien un monde d'eau

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Une vue d'artiste de GJ 1214 b orbitant très près de sa naine rouge.
© NasaEsa et D. Aguilar (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics)

Découverte en 2009, l’exoplanète Gliese 1214 b suscitait des interrogations sur sa nature, les astrophysiciens hésitant entre une planète océan exotique et une sorte de supervénus couverte de nuages. Les observations réalisées à l’aide de la WFC3 de Hubble sont maintenant favorables à l’hypothèse d’une planète largement gazeuse avec une forte quantité d’eau dans son atmosphère.

De même que nous avions sous-estimé la diversité des corps célestes dans notre Système solaire, nous ne nous rendons probablement pas encore compte de la diversité du monde des exoplanètes que nous commençons tout juste à explorer. Le cas de Gliese 1214 b (GJ 1214 b) en est probablement un bon exemple. On savait que cette planète, qui effectue son orbite en 38 heures autour d’une naine rouge située à environ 40 années-lumière de la Terre dans la constellation d'Ophiuchus (le Serpentaire), possédait une atmosphère. Mais il était bien difficile d’en connaître la nature et plusieurs modèles ont été proposés.

Un article publié sur arxiv vient toutefois d’apporter des précisions. Les astrophysiciens y décrivent les résultats obtenus en utilisant la Wide Field Camera 3 (WFC3) du télescope Hubble pour analyser l’atmosphère de GJ 1214 b. Deux modèles semblent maintenant éliminés, celui faisant intervenir un cœur de glace entouré d’une atmosphère d’hydrogène atomique et d’hélium et celui proposant un cœur rocheux entouré d’une atmosphère d’hydrogène moléculaire.

Une certitude : GJ 1214 b fait partie des superterres puisque son diamètre et sa masse sont respectivement d'environ 2,7 fois et 7 fois ceux de la Terre. Mais sa densité moyenne est faible puisqu’elle est estimée à 2 g/cm3. Pour mémoire, celle de la Terre est de 5,5 g/cm3.

On pouvait donc bien envisager qu’elle contienne beaucoup d’eau. Mais comme sa température de surface doit dépasser les 100 °C, cette eau, si sa présence était confirmée, ne pouvait être que dans un état exotique.

Une exoplanète dominée par l'eau

Pour le savoir, les chercheurs ont donc utilisé la Wide Field Camera 3 à l’occasion d’un transit planétaire pour mesurer les caractéristiques du rayonnement infrarouge traversant l’atmosphère de GJ 1214 b sur une large bande de fréquence. Une atmosphère qui ne serait pas composée majoritairement de vapeur d’eau serait plus transparente en infrarouge que dans la bande de la lumière visible.

Ce n’est pas ce que les astrophysiciens ont trouvé et il est maintenant probable que GJ 1214 b soit constituée d’un noyau de roches et de glaces entouré d’une atmosphère formée de 50 à 85 % de molécules d’eau. Il s’agirait donc d’une exoplanète s’étant formée initialement loin de son étoile, riche en glaces, qui aurait ensuite migré pour s’approcher de son soleil âgé d’environ 6 milliards d’années.

Il n'est pas interdit de penser qu'une partie de l'eau présente sur cette exoplanète se trouve sous forme de glace « chaude » dans une phase exotique ou encore formant peut-être une sorte d'océan supercritique étant données les conditions de températures et de pressions y régnant.

Yves Herbo 02-2012

mardi 21 février 2012

OVNIs : les premiers rapports des pilotes d'avions

OVNIs : les premiers rapports des pilotes d'avions

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1952, Corée du Nord

Officiellement, et avec la déclassification de plusieurs documents par le gouvernement américain, ce n'est plus en 1947 que les "premières soucoupes volantes" ont été vues (par un certain Kenneth Arnold) mais au minimum en 1944.

Tout avait commencé une nuit de no­vembre 1944. Pour la première fois, un pi­lote connut l'effrayante sensation de se trouver en présence de « quelque chose venu d'ailleurs ».

En patrouille au-dessus du Rhin, entre Haguenau et la ville allemande de Neus-tadt, un pilote de la 2e escadre de l'U.S. Air Force, le lieutenant Schluter, vit apparaî­tre une dizaine de sphères rouges volant à très grande vitesse. Elles vinrent se placer à l'arrière de son appareil. Quelque peu in­quiet de ces présences insolites, le lieute­nant prit contact avec l'une des stations radar qui contrôlait cette zone :

-   J'ai une dizaine d'engins aux fesses. Et ils vont vite ! Qu'est-ce que c'est?
Le contrôleur rigole :
-   C'est tes anges gardiens ! Je n'ai rien sur mes écrans !

Schluter décide de se rendre compte. Manche au ventre et palonnier engagé à fond, il amorce un virage cabré très serré, bascule son « P 51 » et pique sur les sphè­res. Celles-ci disparaissent aussitôt à une vitesse fulgurante. Elles réapparaissent deux minutes plus tard, mais se maintien­nent cette fois à distance respectueuse. Elles restent ainsi pendant six minutes, puis descendent à une altitude inférieure à celle de l'avion, reprennent leur vol hori­zontal, et disparaissent définitivement. De retour à sa base de Dijon-Longvic, l'officier établit un rapport sur son étrange ren­contre, le premier sans doute du dossier américain des OVNI.

C'était aussi la première d'une très lon­gue série d'apparitions inexplicables, dont furent victimes les pilotes alliés et les pilo­tes allemands, chacun soupçonnant l'autre d'avoir mis au point une nouvelle arme se­crète. Rapidement surnommées « chasseurs fantômes » ou « foo-fighters », ces boules de lumière avaient un diamètre d'une cin­quantaine de centimètres. Étaient-elles téléguidées depuis un astronef de comman­dement évoluant à très haute altitude? Ces « sondes » répercutaient-elles leurs infor­mations sur l'altitude, la vitesse et la ma­niabilité des appareils qu'elles escortaient?

Un engin matériel, comme ceux qui ap­parurent plus tard, aurait pu se trouver sous le feu des canons ou des mitrailleuses des avions, des barrages de flack, ou plon­gés en plein combat aérien. Ces boules de lumière immatérielles avaient l'avantage, elles, d'être invulnérables.

Ce fut le début d'une surveillance qui s'est poursuivie sans relâche, et qui s'éten­dit à l'Espace dès le lancement des pre­miers satellites...

La rencontre de Kenneth Arnold avec neuf disques argentés survolant le mont Rainier, le 24 juin 1947, ouvre l'ère des « soucoupes volantes ». Quelques mois plus tard, le 7 janvier 1948, le capitaine Mantell trouve la mort dans des circonstances inexpliquées alors qu'il tente d'intercepter un énorme OVNI dans le ciel du Kentucky. http://www.forum-ovni-ufologie.com/t10469-1948-ovni-le-crash-de-thomas-mantell Ces deux grands « classiques » du dossier OVNI font trop souvent oublier que des centaines de pilotes, civils ou militaires, de toutes nationalités, ont eux aussi rencontré des OVNI dans tous les cieux du monde au cours des trente dernières années. Tous les rapports concernant ces « incidents de vol » n'ont pas été divulgués, les pilotes - qu'ils soient civils ou militaires - ayant reçu, dans la plupart des pays, de très sévè­res consignes de silence, assorties le plus souvent de menaces de sanctions discipli­naires.

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Capitaine Mantell

Trois chasseurs pulvérisés

L'une des plus spectaculaires parmi ces premières rencontres s'est déroulée le 15 juin 1951 dans le ciel du Vaucluse. Elle fit l'objet d'un rapport officiel au bureau scientifique du Ministère de l'Air.

Sur la base de Caritat, près d'Orange, trois « Vampire » décollent pour un vol d'entraînement. Mais peu après avoir pris l'air, l'un des avions a des difficultés et perd le contact.

Les deux autres « Vampire » continuent de grimper. Ayant atteint l'altitude prévue pour l'exercice, ils commencent à décrire des cercles pour attendre leur équipier. Ils sont pilotés par le lieutenant Prio et le lieu­tenant Gallibert. Soudain, sur sa gauche, ce dernier aperçoit un engin qui évolue à environ 3 500 mètres, un peu plus haut que les deux avions, et qui lui semble cir­culaire ou sphérique. Prio l'aperçoit presque en même temps.

Les deux officiers se concertent rapide­ment et décident d'aller reconnaître l'objet. Ils en avisent la base, tout en amorçant un virage ascendant pour mettre le cap sur leur gibier. Mais, comme s'il devinait le but de cette manœuvre, l'engin bascule sur lui-même et commence à prendre de l'alti­tude. Poussant à fond les réacteurs, Gallibert et Prio gagnent progressivement du terrain. L'engin s'immobilise, comme pour les attendre, à 10 000 mètres d'altitude en­viron, au sud du Pelvoux. Il est rond et extrêmement brillant.

Les deux « Vampire », dont le personnel de la base suit anxieusement l'escalade, at­teignent 4 000 mètres. L'engin se remet doucement en mouvement, bascule à nou­veau en se montrant sous une forme ellip­tique, et s'éloigne en montant sous un an­gle très faible. Espérant un nouvel arrêt, les deux chasseurs continuent la poursuite. Mais, au bout de six minutes, alors qu'ils se trouvent à environ 5 000 mètres, au-dessus de Serres, ils perdent définitive­ment l'engin de vue. Ils doivent regagner leur base, presque à court de kérozène.

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Prit de l'avion de Ray Bowyer (1)

Une autre tentative d'interception, sur la côte américaine du Pacifique, va se ter­miner en drame, le 20 décembre de cette même année 1951.

Au départ, le scénario est le même : trois « Sabre » décollent aile dans aile d'une base de l'Oregon. Mission d'entraînement. Le capitaine Scott commande la patrouille. Ses équipiers sont les lieutenants Powell et Hadley. Le plafond est à 4 000 mètres. En quelques minutes, les trois chasseurs sont « dans le coton ». Mais la couche nuageuse est peu épaisse et, à 6 000 mètres, les « Sa­bre » jaillissent et fusent dans le ciel bleu.

Soudain, le voyant de la radio s'allume. C'est un message d'une station radar de la côte, à 200 km de là :

« Un objet aérien non identifié vient de survoler la base de Portland. Il se dirige du sud-est vers le nord-ouest. Altitude : 30 000 pieds. Vitesse : 6 000 km/heure.
« A tous les avions en vol dans le secteur, essayez d'intercepter ou d'observer. Atten­tion ! danger ! »
Scott passe sur la fréquence de sa base :
-     Instructions?
-     OK. ! Allez-y ! Good luck !

A 6 000 km/heure, l'engin sera là dans moins de deux minutes. Les trois « Sabre » se sont rapprochés, en formation encas­trée, la formation de combat. Scott donne ses instructions : « Nous grimpons à 33 000 pieds. Cap 80; ça doit arriver derrière nous, trois quarts arrière dans 1'30". Gardez les yeux ou­verts ! »

Au sol, on suit anxieusement ce bref dia­logue. Les yeux se rivent sur les chronos...

-  Soucoupe à 5 heures ! hurle Powell.
Légèrement en dessous des trois appa­reils, un point noir grossit très vite. Il va passer sur l'avant de la patrouille.
-  A nous, les gars ! crie Scott, qui sem­ble terriblement excité.
Les « Sabre » dégagent à droite, et réac­teurs poussés à fond, piquent vers le point où convergent les trajectoires de l'engin et de la patrouille. Il va défiler à moins de 1 000 mètres.
-  Fantastique ! murmure Hadley, étran­glé de saisissement.
-  Caméras ! crie Scott...
Et c'est tout !

Moins de deux minutes plus tard, les dé­bris calcinés des trois chasseurs ache­vaient de se consumer, éparpillés dans un rayon de 5 kilomètres.

Au sol, les radars ont vu les trois points frôler le fantastique engin et s'évanouir soudain, tandis que l'autre continuait sa route dans une formidable accélération.

Ce même jour, un bref communiqué re­pris par les agences de presse américaines, annonçait brièvement :
« Cet après-midi, vers 15 h 30, trois ap­pareils de chasse d'une base du Pacifique se sont heurtés en vol au cours d'un exer­cice d'entraînement et se sont écrasés au sol. Les trois pilotes ont été tués. »

Le rapport d'enquête - dont l'enregistre­ment des échanges entre les trois pilotes -fut classé « top secret ». J'avais eu connais­sance du drame par l'un de ses témoins directs, un pilote de chasse français qui effectuait un stage sur la base des trois « Sabre ». Ultérieurement, l'Air Force pu­blia un communiqué confirmant effective­ment que les chasseurs américains avaient reçu l'ordre d'intercepter les « soucoupes volantes ».

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Alaska, 1948

incontestablement un corps solide

Toutes ces tentatives d'interception ne se terminèrent pas aussi tragiquement. Ainsi, le 1er août 1952, à 10 h 15, au-dessus de la base de Wright Patterson, deux « Sabre » rentrent de patrouille alors que les observateurs radar d'une station d'interception viennent d'accrocher l'écho d'un engin qui évolue à grande vitesse, assez haut, à la verticale de l'aérodrome.

Les deux pilotes, le commandant James Smith et le lieutenant D. Hemer, reçoivent l'ordre de tenter d'intercepter cet engin. Dans le rugissement de leur réacteur-fusée, les deux « F 86 » se lancent à l'escalade du ciel. Parvenus à 27 000 pieds environ (9 000 mètres), les deux pilotes aperçoi­vent distinctement leur gibier. C'est un ob­jet rond et brillant.

Après s'être rapidement concertés, ils se séparent, opérant de nombreux change­ments de cap tout en continuant à prendre de l'altitude :

« Nous avons délibérément manœuvré en cercles, expliquèrent-ils plus tard, pour nous assurer qu'il ne s'agissait pas d'une réflexion lumineuse. Au début, l'objet nous sembla rouge et blanc, puis blanc seule­ment. »
Malgré leurs évolutions, l'objet ne change pas d'apparence. Incontestable­ment, c'est un corps solide. Les deux pilo­tes arment leurs mitrailleuses, font sauter le cran de sûreté. Les viseurs s'éclairent. Mais l'engin ne semble pas se soucier de leur approche. Il est vrai que, d'après la tache qui apparaît sur les radars de bord, il évolue à 4 000 mètres au moins au-dessus des avions.

Or, les « Sabre », qui avaient atteint 12 000 mètres, commencent à plafonner. En effectuant un brusque virage pour prendre un film, Smith perd de l'altitude et ne peut braquer sa caméra. Remontant à 12 000 mètres, il est plus heureux cette fois, et réussit à prendre plusieurs mètres de film avant que le « Sabre » ne fasse une nouvelle abattée.

Quelques secondes plus tard, l'engin ac­célère brutalement et disparaît. Mais les chasseurs ne sont pas complètement bre­douilles : pour la première fois, une pelli­cule photographique avait enregistré un « objet volant non identifié », aperçu simul­tanément par un radar d'interception au sol, par deux pilotes en vol, et par les ra­dars de bord des avions.

Le film n'a, paraît-il, pas grande valeur en lui-même. On y distingue un objet de forme arrondie, aux contours imprécis. Mais en utilisant toutes les données re­cueillies au cours de cette observation, l'A.T.I.C. (Service de Renseignement) put établir que son diamètre était d'une douzaine de mètres et sa vitesse d'environ 800 kilomètres à l'heure.

Extrait de l'article du Major Donald E. Keyhoe dans True Magazine :

"Tandis qu'il a commencé a faire tourner sa caméra, le radar de guidage du canon de Smith avait détecté l'OVNI pendant un moment. (la détection radar de Hemer était "brouillée," - inopérante - ainsi il n'a vu aucun écho de radar.) A partir de la portée de son ensemble de radar, le Major Smith a su que le dispositif inconnu devait être entre 12.000 et 20.000 pieds au-dessus de lui pour causer un écho si faible.

Pour confirmer son évaluation il a rapidement vérifiée avec la visionneuse télescopique de son canon et trouvé qu'elle a juste couvert l'OVNI. Mais avant qu'il ait pu mieux l'observer, l'objet a rapidement accéléré, disparaissant à une vitesse énorme. Plus tard, en utilisant le radar et les données optiques visuelles, Smith a soigneusement calculé la taille de l'OVNI. Si il avait été à 12.000 pieds au-dessus de lui, alors il avait environ 24 pieds de diamètre. S'il avait été à 20.000 pieds, son diamètre n'était de pas moins que 40 pieds."

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Extraits du film de l'armée, 1952

« ils vont nous rattraper ! »

Quatre mois plus tard, le 6 décembre 1952, une autre rencontre spectaculaire se dé­roule au-dessus du golfe du Mexique. Un bombardier B 29 rentre d'une patrouille de nuit. L'appareil vole à 5 500 mètres. Les radars de bord n'ont cessé de balayer l'horizon. Pas le moindre petit « mini-blip ». Et soudain, c'est un feu d'artifice sur les écrans : à plus de 8 000 km/heure, plusieurs objets foncent vers le bombar­dier. Les yeux collés aux hublots, l'équi­page les voit arriver. Le mitrailleur de queue se signe. La collision paraît inévi­table. Mais, à la dernière seconde, les en­gins dégagent en virant très sec. Les avia­teurs se regardent. La sueur perle au front de quelques-uns. Aucun n'ose prononcer le mot « soucoupe ».

Tout recommence quelques minutes plus tard:
- Cinq objets à 6 heures ! Ils vont nous rattraper ! hurle l'opérateur radar.

De nouveau, les hommes se plaquent aux hublots. Ils voient les cinq objets lumineux arriver. Mais une chose incroyable se pro­duit : contre toute attente, les engins ralen­tissent et, pendant dix secondes, évoluent à hauteur de l'avion, calquant leur vitesse sur la sienne. « Je crois que nous n'avions plus un poil de sec ! » dira plus tard le pilote.

Brusquement, les cinq objets accélèrent et dégagent en oblique. Et, sous les yeux stupéfaits des aviateurs, une grande tache, d'un centimètre de diamètre, apparaît sur l'écran-radar : « II fallait un engin énorme pour produire un tel blip » estimèrent les spécialistes.

Sans cesser de voler à 8 000 km/heure, les « soucoupes » arrivent sur l'engin et se confondent avec lui. Dans une prodigieuse accélération, la tache lumineuse traverse l'écran et disparaît. La vitesse de l'objet atteint alors 15 000 km/h.

Sans autre incident, le B 29 rejoint sa base. Par radio, le pilote a relaté l'étrange aventure. Quand l'avion se pose, les offi­ciers des services de renseignements sont déjà arrivés. Ils commencent l'enquête. Celle-ci n'aboutit à aucune conclusion. Le rapport final se referma sur ces mots :

« Toutes les éventualités procédant d'un phénomène naturel quelconque ont été examinées. Conclusion : origine in­connue. »

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Orly, France

Dans la nuit du 17 au 18 février 1956 à 22:50 heures, apparaissait sur le radar de l'aéroport civil d'Orly près de Paris un écho correspondant à un objet d'une taille deux fois supérieure à celle des plus grands avions alors en service. Aucun avion n'étant supposé se trouver là à ce moment, les techniciens radar se bornèrent d'abord à suivre les évolutions de l'objet supposé, évolutions qui étaient totalement différentes de tout ce qu'ils avaient pu observer jusqu'ici. 

Ses vitesses variaient de l'immobilité totale à une vitesse de 2500 kilomètres/heure.

La météo était exceptionnellement froide durant tout ce mois de février 1956, plus froid que jamais depuis, et il n'y avait aucun orage. Le ciel était clair et sans nuages.

Par la suite, alors que l'objet était toujours détecté sur les radars, un Douglas Dakota DC-3 de Air France transportant des passagers d'un vol régulier en provenance de Londres entre dans le champ du radar. L'objet inconnu, qui à ce moment était stationnaire, est vu sur l'écran radar accélérer à une vitesse foudroyante et foncer vers le DC-3.

La tour d'Orly appelle alors le DC-3 pour lui demander s'il ne voit rien. Le pilote du DC-3 répond qu'ils voient une lumière rouge clignotante se dirigeant vers leur avion apparemment à très grande vitesse. Il indique que la position de la lumière est à la verticale des Mureaux, ce qui correspondait à la position de l'objet sur le radar.

Le pilote du DC 3 dut changer de cap pour éviter une collision qui lui semblait imminente, puis l'objet disparut à ses yeux. Pour la tour de contrôle, l'objet semblait maintenant être du côté du Bourget, ce dont ils informent le pilote du DC-3.

Le copilote, en se tournant vers ce côté, aperçoit de nouveau non seulement la mystérieuse lumière clignotante, mais bien l'objet lui-même, énorme et noir sur le fond du ciel. Lui et le Capitaine regardèrent l'OVNI pendant une demi-minute avant qu'il ne disparaisse. Dans son rapport, le Capitaine déclarait que l'objet qu'ils avaient vu ne portait aucune des lumières de navigation obligatoires.

Ce manège dura trois heures consécutives. Au dire des enquêteurs de l'aviation civile, les pilotes des divers appareils qui atterrirent ou décollèrent cette nuit-là à Orly après avoir vu la lumière clignotante, et parfois l'objet, manoeuvrer autour d'eux à des vitesses folles, étaient blêmes de peur.

Complément d'enquête par Aimé Michel :


Ce manège dura trois heures consécutives. Au dire des enquêteurs de l'aviation civile, les pilotes des divers appareils qui atterrirent cette nuit-là à Orly après avoir vu la lumière clignotante, et parfois l'objet, manœuvrer autour d'eux à des vitesses folles, étaient blêmes de peur. Mais ce n'est pas tout:


a) l'objet "connaissait" l'existence et la position des radio-balises. Il se déplaçait fréquemment de l'une à l'autre à des vitesses atteignant 3 600 kilomètres-heure.
b) Il "connaissait" l'existence et les limites du radar. Quand aucun avion n'était en vue, il sortait du champ du radar par la verticale, et n'y rentrait que pour foncer vers l'avion en train d'approcher.
c) Et voici le plus fantastique. A un moment, pour en avoir le cœur net, les opérateurs appelèrent le radar du Bourget:

- Avez-vous la même réception que nous?
Aussitôt, le radar d'Orly fut brouillé par une puissante interférence. Pour échapper au brouillage, les opérateurs d'Orly changèrent de fréquence. Plus de brouillage pendant quelques secondes, au cours desquelles l'objet redevint parfaitement visible sur l'écran. Après quoi le brouillage reprit sur la nouvelle fréquence: tout se passait comme si l'objet, ayant intercepté et compris la conversation entre Orly et Le Bourget, avait jugé importun le repérage radar et l'avait brouillé, et ceci de fréquence en fréquence, car radar et brouillage ne cessèrent à partir de ce moment de se poursuivre! Cette interprétation, il faut le souligner, je la tiens des techniciens de l'aéronautique qui enquêtèrent ensuite sur l'incident.


Détail: le radar du Bourget, en dérangement, ne fonctionnait pas cette nuit-là.

Ainsi, dans ce cas particulier, l'observation radar fut doublée non seulement de l'observation optique, visuelle, par les pilotes qui aperçurent l'objet en vol, mais par tout un manège chat et souris évoquant irrésistiblement une activité intelligente. Quelques années plus tard, je reçus à Paris la visite d'un des membres les plus éminents de la Commission d'Enquête de l'U.S. Air Force venu consulter mes dossiers et échanger avec moi ses impressions. Interrogé sur ce qu'il pensait du cas d'Orly, il poussa un soupir désabusé:

- Des cas de cette sorte, nous en avons tous les mois aux Etats-Unis.
- Et vous les expliquez?
- Les expliquer? Comment les expliquerions-nous? C'est parfaitement inexplicable.
- Mais alors, pourquoi diable publiez-vous périodiquement des communiqués affirmant que 99,5 % des cas qui vous ont été soumis ont reçu une explication satisfaisante, et que les autres n'ont aucune importance?
Nouveau soupir désabusé: - Pourquoi? Pour avoir la paix. N'oubliez pas que la commission américaine est une commission militaire. Ah! si l'U.S. Air Force confiait cette tâche à des hommes de science...

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Pérou, 19/7/1952

Le 13 août 1956, de chasseur un pilote anglais devient gibier ! L'alerte avait été donnée par une station radar de Lac-kenheath : un engin se déplaçait à 7 000 km/h. Plusieurs autres stations ra­dars l'accrochent à leur tour. L'équipage d'un C 647, qui vole à 2 000 mètres d'alti­tude, signale lui aussi l'objet volant incon­nu.
Le commandement régional décide de tenter une interception. Un chasseur à réaction « Venom » décolle de la base de Waterbeach. Le « Central command » le di­rige vers l'OVNI. Bientôt le pilote annonce qu'il voit l'objet devant lui, et que son ra­dar de bord en renvoie l'écho.

Et brusquement, les rôles sont inversés : l'OVNI vient se placer derrière le « Ve­nom » et s'y maintient opiniâtrement, cal­quant toutes ses manœuvres sur celles de l'avion, que le pilote « secoue » pourtant durement dans l'espoir de décrocher son suiveur. A court de carburant, il annonce qu'il doit regagner la base.

Un second chasseur reçoit l'ordre de le relayer. Il décolle. Mais son pilote revient rapidement au terrain, ayant, dit-il, des ennuis de réacteur. L'objet, qui était resté un moment stationnaire, comme s'il atten­dait que le « jeu » reprenne, met le cap au nord et disparaît.

Le personnel au sol, qui voyait à l'œil nu cet objet, le décrit comme rond et lumi­neux. Les opérateurs radar étaient restés stupéfaits en constatant que l'OVNI était passé, en quelques secondes, de 7 000 à 800 km/h, quand le chasseur arrivait à sa rencontre.

Portugal, 4 septembre 1957. Quatre pilo­tes de l'armée de l'air portugaise décollent, à 19 h 21, de la base d'Ota. Ils ne se dou­tent pas qu'ils vont vivre bientôt quarante minutes d'angoisse.

Le commandant José Ferreira mène la patrouille pour ce vol d'entraînement, prévu à 8 000 mètres d'altitude, sur le cir­cuit Grenade - Portalegre - Coruche. A 22 h 38, alors que les avions vont attein­dre Portalegre, ils effectuent un virage à 50° pour mettre le cap sur Coruche. A ce moment, un objet lumineux, que les pilotes ont déjà entrevu quelques instants plus tôt, réapparaît « à 9 heures », c'est-à-dire à 90° sur leur gauche. C'est une lumière rou­geoyante, à une altitude nettement infé­rieure à celle des chasseurs.

étranges ballets

Quelques minutes plus tard, les pilotes voient qu'un objet plus petit s'en détache. Puis trois autres surgissent à leur tour. L'OVNI, accompagné de ses « satellites », se déplace alors à la même vitesse que les avions, se maintenant imperturbablement à la même distance. Quand ceux-ci attei­gnirent Coruche, l'OVNI effectua un brutal piqué, mais reprit aussitôt de l'altitude sans réduire sa vitesse et s'éloigna avec son escorte.

« Instinctivement, j'ai regardé mon chronomètre, a précisé le commandant Ferreira : il marquait 23 h 18. »

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Mer du Japon, 1943

Retour aux États-Unis : le 24 février 1959, un avion-cargo des American Airli­nes, qui vole de Newark à Détroit, se trouve au-dessus de la Pennsylvanie, quand trois objets brillants s'en appro­chent et se placent derrière lui. Le pilote, capitaine Killian, et son équipage assistent alors à un étrange et inquiétant ballet : les trois objets ne cessent de changer de place tout en les accompagnant : « A croire qu'ils cherchaient la meilleure position d'at­taque », dira Killian.

Les engins s'éloignent au bout de quel­ques minutes. D'autres équipages d'avions commerciaux, qui se trouvent dans les en­virons, ont assisté à leurs évolutions.

Les mêmes rencontres insolites se dérou­lent ainsi dans tous les cieux du monde. Le 21 mars 1965, un bimoteur des lignes intérieures japonaises, avec 40 passagers à bord, vient de survoler Himeji. Il est envi­ron 19 heures.

« Venu de nulle part », un objet très lu­mineux apparaît près de l'avion :

« II a volé à nos côtés pendant un ins­tant, a raconté le pilote, Yoshiaki Inada, puis il s'est laissé distancer, s'est maintenu un moment en arrière, et a finalement dis­paru. Mais peu après, nous l'avons vu réap­paraître à côté de l'avion. Il s'est placé à une centaine de mètres sur notre droite, et il nous a escortés ainsi pendant 90 km.

« Durant tout ce temps, le radiogoniomètre a été fortement affecté. Mon copi­lote avait tenté de prendre contact avec la tour de contrôle d'Osaka, dont nous n'étions qu'à quelques kilomètres, mais la radio du bord ne fonctionnait plus. L'objet nous a abandonnés quand nous sommes ar­rivés près de Matsuyama, dans l'île de Si-koku.»

A ce moment, le copilote, Tetsu Umas-Hima, appelle la tour de Matsuyama pour signaler l'incident. Dans ses écouteurs, il entend alors les appels affolés d'un autre pilote de ligne qui dit que son avion vient d'être survolé à trois reprises par un disque de couleur verte, qui s'était ensuite éloigné à une vitesse fantastique.

Cet avion se trouvait alors à une cin­quantaine de kilomètres de Matsuyama. C'est donc très vraisemblablement le même OVNI qui s'était intéressé aux deux appareils.

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Wellington-Kaikoura-1978

suivi sur 300 kilomètres

Une rencontre tout aussi spectaculaire se déroule le 2 février 1967, quand un DC4 des « Fawcett Peruvian Airlines », avec 52 passagers et 7 membres d'équipage, est suivi pendant près de 300 kilomètres et jusqu'aux abords de l'aérodrome par un, puis deux OVNI. Le commandant de bord, Oswaldo Sanvitti, quarante ans, a raconté le film de cette rencontre dans plusieurs interviews à la presse chilienne :

« Nous avons décollé de Piura à 18 heu­res, pour Lima. Nous volions depuis une demi-heure et nous nous trouvions au-dessus de Chiclaya, à environ 2 000 mè­tres d'altitude, quand je vis soudain, sur la droite de l'avion, un objet lumineux. Il commençait juste à faire sombre, et l'ob­jet, qui émettait une lumière très vive, avait la forme d'un cône renversé. Il se trouvait à une douzaine de kilomètres de l'avion, volant à la même vitesse, à la même altitude et dans la même direction. En d'autres termes, il volait en ligne avec notre avion, comme s'il voulait nous obser­ver de près. Pendant que je l'observais moi-même, je le vis faire de nombreux mouvements, qui étaient tous effectués à une vitesse fantastique. Plusieurs fois, il s'élança dans les airs à la verticale, puis redescendit à sa place primitive. J'alertai mon équipage, puis je dis aux passagers de regarder l'OVNI. Je leur dis qu'à mon avis, il nous observait.

« Pendant quelques temps, l'objet nous accompagna à notre droite, effectuant de temps à autre des manœuvres de montée et de descente, mais en suivant toujours une route parallèle à celle de notre avion. Puis, soudainement, il vint vers nous comme une flèche et passa au-dessus de l'avion. Ce faisant, il lançait des éclairs de couleur vi­ve. Quand il s'approcha de l'avion, il y avait une lumière bleuâtre à sa partie supé­rieure et une lumière rouge par en-dessous. Mais lorsqu'il s'éleva et passa au-dessus de l'avion, la lumière bleue devint rouge, et la lumière rouge devint orange. Je vis alors que sa partie inférieure était en forme d'entonnoir. J'ai estimé que son diamètre, à sa partie supérieure la plus grande, était d'environ 70 mètres. Après être passé au-dessus de nous, l'OVNI s'établit sur notre gauche, à une distance de trois kilomètres environ.

« J'essayai alors de me mettre en rap­port avec la tour de contrôle de Lima. Mais la radio ne fonctionnait plus. Dans l'avion, les lumières étaient devenues très faibles. Je tentais désespérément de faire fonc­tionner cette radio, mais elle ne donnait aucun signe de vie. L'OVNI resta là, à nous observer, une heure durant. La nuit était tombée quand je le vis soudain s'éloigner. »

Dans l'avion, de nombreux passagers étaient terrifiés. Quelques femmes étaient au bord de l'hystérie, plusieurs sanglo­taient :

« Dès que l'OVNI se fut éloigné, poursuit le commandant Sanvitti, j'essayai de re­prendre le contact radio avec Lima : ça marchait tout à fait normalement et, dans l'avion, l'éclairage avait repris son inten­sité normale. Alors que je venais d'établir le contact avec la tour, et que je signalais aux opérateurs la rencontre de cet OVNI, je le vis soudain revenir. Un second OVNI se trouvait à côté de lui. Les deux appareils survolèrent notre avion. Ils étaient tous deux de même taille et de même forme. Je commençais à dire à la tour de contrôle qu'il y avait deux OVNI autour de nous, lorsque, soudain, tous deux partirent d'un trait, à une vitesse fantastique, et disparu­rent. Ce fut notre dernière vision d'eux. »

Un hélicoptère « aspiré »

Pour clore ces quelques témoignages, les plus étonnants parmi des centaines d'au­tres, je voudrais évoquer deux affaires en­core plus étranges : la première pose un point d'interrogation auquel aucune loi de notre physique ne peut répondre; la se­conde est peut-être la plus dramatique de tout le dossier mondial OVNI : c'est l'enre­gistrement « en direct » d'un contact d'un avion et de son pilote avec un OVNI suivi de la disparition de l'appareil. Et la pre­mière laisse entrevoir une explication pos­sible de cet « enlèvement » en plein ciel.

Jeudi 18 octobre 1973. Il est 23 h 10. Un « Bell Huey », hélicoptère à réaction de l'armée américaine, qui vole à 750 mètres d'altitude, approche de Mansfield, dans l'Ohio. Le commandant de bord est le capi­taine Lawrence Coyne, du 316° détache­ment médical, basé à Cleveland.

Soudain, dans la direction de l'est, une lumière rouge apparaît. Le sergent Robert Yanasek fut le premier à la remarquer. Elle venait rapidement vers l'hélicoptère, et sa trajectoire pouvait laisser redouter une collision. Croyant qu'il s'agissait d'un chasseur, Coyne appela la base la plus pro­che pour qu'elle ordonne au pilote de chan­ger de cap immédiatement. Il n'entendit pas la réponse de la tour de contrôle, car la lumière s'était rapprochée en même temps que le contact radio était coupé.

Pour éviter la collision, Coyne effectua un rapide piqué, qui l'amena à moins de 500 mètres.

« L'engin arrivait à toute vitesse sur no­tre droite, a raconté l'officier. Nous étions persuadés qu'il allait nous percuter. Mais il s'est produit alors une chose incroyable : cet engin est passé instantanément d'une vitesse d'environ 1 000 km/h à celle de notre hélico : 160 à l'heure ! Il s'est placé au-dessus de nous et s'y est maintenu. Nous avons pu voir alors que c'était un vaisseau en forme de cigare, d'environ 18 mètres de long, d'une couleur gris métal, avec un dôme sur la partie supérieure. Nous n'avons remarqué aucune ouverture. Au début, quand l'objet se trouvait face à nous, seule une lumière rouge était visible. Par la suite, nous avons distingué une lu­mière verte à l'arrière de l'objet. Très bril­lante, elle traversait le dôme de l'hélico, effaçant par son intensité les lueurs des voyants rouges de notre tableau de bord. Tout était vert dans notre cabine. »

L'engin survole l'hélicoptère pendant quelques secondes, puis il tourne sur lui-même et s'éloigne en direction du nord.

Voyant tout danger écarté, le capitaine Coyne entreprend de ramener le « Bell » à son altitude de croisière. Et là, il constate, avec une stupeur indicible, partagée par tout l'équipage, que, durant les quelques secondes au cours desquelles l'OVNI a sta­tionné au-dessus de l'hélicoptère, ce der­nier a fait un véritable bond vertical de 700 mètres, remontant de 460 m à 1 150 m, soit une vitesse ascensionnelle de près de 100 mètres/seconde, bien supé­rieure aux performances de n'importe quel hélicoptère. Et personne à bord n'a res­senti le moindre malaise, ne s'est rendu compte de ce brutal changement d'altitude. Une seule hypothèse peut expliquer ce phénomène d'aspiration : l'hélicoptère s'est trouvé durant ces quelques secondes dans le champ antigravitationnel de l'en­gin, ce qui confirmerait la théorie du doc­teur Pages sur le mode de propulsion des OVNI.

un avion enlevé par un OVNI?

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20 ans après, dans l'après-midi du 21 Octobre 1998 une plaque commémorative a été scellée près de la station météo de cap Otway par la famille et les amis de Valentich.

Source: http://www.forum-ovni-ufologie.com/t717-1978-la-disparition-de-frederik-valentich#ixzz1ldDemlCw


C'est le seul exemple connu où un appa­reil a été « aspiré » par un OVNI. Mais il en existe peut-être d'autres, dont les témoins ont disparu sans pouvoir en rapporter l'épilogue : ainsi ce pilote de « Cessna » aus­tralien, dont voici l'aventure tragique :

Le 21 octobre 1978, en fin d'après-midi, Frederick Valentich décolle de Melbourne aux commandes de son « Cessna 182 » un petit monomoteur de tourisme. Il se rend à l'île de King pour y chercher des lan­goustes destinées à ses collègues du Centre d'entraînement aérien, un club civil où il est instructeur. Vers 19 h 06, Frederick Valentich appelle la tour de contrôle de Melbourne Flight Service (M.F.S.). Le con­tact radio va durer six minutes avant d'être dramatiquement interrompu. La conversation a été intégralement enregis­trée et largement reproduite dans la presse australienne :

Frederick Valentich : - II semble y avoir un grand appareil sous 5 000 pieds...
M.F.S. : - Quel est le type de cet appa­reil?
F. V. : - Je ne peux pas le préciser. Il a quatre brillantes lumières, qui ressem­blent à des feux d'atterrissage. L'engin vient juste de passer à environ 1 000 pieds au-dessus de moi.
M.F.S. : - Pouvez-vous confirmer qu'il s'agit d'un grand appareil?
F. V. : - Affirmatif. Étant donné la vi­tesse avec laquelle il se déplace, peut-il s'agir d'un avion de la R.A.A.F.? (Royal Austrian Air Force)
M.F.S. : — Négatif. Confirmez-vous qu'il ne vous est pas possible d'identifier cet ap­pareil?
F.V. : - Affirmatif... (puis trois minutes plus tard)... L'avion ! Ce n'est pas un avion ! C'est... (coupure de transmission).
M.F.S. : - Pouvez-vous décrire cet appa­reil?
F. V. : — II vient juste de passer devant moi. Il a une forme allongée. Je ne peux pas en distinguer davantage... Il vient droit sur moi maintenant... On dirait qu'il est immobile à présent... Je tourne en rond et la chose tourne également en rond au-dessus de moi... Il a une lumière verte et une sorte de lumière métallique extérieu­re... Tiens ! Il s'est évanoui !... Savez-vous quelle sorte d'appareil j'ai pu observer? Est-ce un engin militaire?
M.F.S. : - II n'y a aucun vol militaire prévu dans ce secteur.
F.V. (19 h 12): - Mon moteur com­mence à tourner au ralenti et à tousser.
M.F.S. : - Qu'est-ce que vous comptez faire?
F. V. : - Poursuivre ma route sur l'île King... L'appareil inconnu est maintenant planant au-dessus de moi...
M.F.S. : - Identifiez-le !... (Ensuite un long bruit métallique se fait entendre, et le contact avec l'avion de Frédéric Valentich est définitivement perdu.)

Aucune trace, aucun débri de l'appareil ne furent retrouvés.

Et maintenant, une question se pose : pourquoi ces escortes, ces jeux « du chat et de la souris »? La réponse probable nous a été donnée par le Pentagone, lors d'une conférence de presse, au cours de l'été... 1950 !

Ce jour-là, deux officiers supérieurs ex­posèrent en détail le plan américain de la conquête de l'Espace. Ce plan prévoyait sept phases. La phase trois était ainsi défi­nie :

« Si les résultats fournis par les instru­ments-sondes (envoyés au-dessus d'une pla­nète ou sur son sol au cours de la phase deux) semblent justifier une étude plus ap­profondie, ces types d'engins seront rem­placés par des engins plus rapides, plus manœuvrables et pourvus d'équipages. Ainsi pourra-t-on étudier les performances des véhicules utilisés par les éventuels ha­bitants de la planète, mesurer leur vitesse, définir leur mode de propulsion, leur ma­niabilité, en les comparant aux caractéris­tiques de nos propres véhicules... »

C'est d'une telle logique qu'il ne faut donc pas s'étonner si, en admettant qu'il s'agisse d'extra-terrestres, ces rôdeurs ve­nus de l'Espace nous ont eux-mêmes appli­qué cette méthode d'investigation ! C'est une très inquiétante explication. A moins qu'on ne trouve un jour une au­tre explication à ces OVNI que l'origine extra-terrestre. Charles Carreau

Extraits de l'article publié par Historia 12-1981 n°421

Le témoignage du commandant Jack Krine, ancien chef de la Patrouille de France :

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Jack Krine

Jack Krine naît à Comé en 1944. A partir de 1961, il est pilote de chasse dans l'Armée de l’Air française puis chef-moniteur, officier de sécurité des vols, instructeur combat aérien Mirage 3. Il participe à l’évaluation en combat aérien du Mirage 3 et du Mirage F1 au Centre d’Expérimentation Aérienne de Mont-de-Marsan.

Observation

Le 23 septembre 1975 à 23:00, lors d'une mission d'entraînement nocturne avec un autre avion, dans la région de Cambrai, Krine fait une observation répétée 3 fois :

"J'étais à l'époque capitaine, chef de patrouille instructeur confirmé à l'escadron de chasse "Seine". Vers 22 h 30, nous décollons de Creil à 2 chasseurs pour une mission d'entraînement-rassemblement radar appelée "Plastron Mimosa". Un exercice relativement délicat, simulant l'interception de nuit d'un avion sans identification. Je vole sur un Dassault Mirage 3-C et monte à 12 000 m d'altitude vers le secteur nord, dans une zone de travail comprenant Cambrai, Reims et la Belgique. La nuit est très noire mais avec une voûte étoilée extraordinaire. J'arrive à une vitesse subsonique à 28 km à l'arrière de l'autre Mirage, quand soudain, je vois passer entre lui et moi un truc très lumineux ! Ca pourrait être un autocar ou le fuselage d'un avion de ligne d'une quinzaine de m de long, de forme allongée avec de gros hublots bien éclairés de l'intérieur. Je demande à mon ailier : "Tu vois quelque chose ?" Il me répond non. Je signale au contrôleur radar : "Vous avez quelque chose entre nous ?" "Non, négatif, on n'a rien..." Au moment où j'approche de la chose, elle file et disparaît instantanément. Nous nous éloignons sur 9 km pour un autre virage relatif. Et pouf ! Ca réapparaît... J'ai alors annoncé au pilote de l'autre Mirage : "Tu as un truc dans tes 2 h ! Tu le vois ?" L'autre capitaine répond : "Ouais... Je le vois... C'est drôle, c'est curieux ! On va dessus..." Et hop, ça disparaît encore... On a fait ainsi 4 présentations, et pratiquement à chaque fois, ce truc se trimbale entre nous et dégage. Après 30 mn de vol, nous sommes rentrés en patrouille serrée à Creil sans rien dire. En tous cas, ça ne ressemblait à rien de ce que je pouvais identifier."

A partir de 1976 il intégré à la Patrouille de France comme leader Solo. En 1978, il quitte l’Armée de l’Air pour devenir pilote de ligne à Air France, et accéde ensuite au grade de commandant de bord et instructeur sur Airbus A 320.

Colonel de réserve, il est officier supérieur adjoint au colonel commandant le Sirpa Air. Il a plus de 400 meetings aériens à son actif. Lors du meeting aérien international de Cholet, Krine est le directeur adjoint des vols, il seconde le directeur des vols. Parrain de l’Aérienne du Choletais depuis sa création, Krine totalise plus de 15 000 h de vol. Il est Officier de l'Ordre National du Mérite, et a réçu la Médaille de l'aéronautique sur 42 types d'avions.

Références :

* [VSD 9808 H, p. 29]
* OVNIs - Lle secret américain, documentaire de Vincent Gielly (France 2, 2002).
* "Ovnis : mystère sur la planète", Pièces à conviction n° 60, France 3, vendredi 29 juin 2007, 23 h 20
* "La soirée de l'étrange", TF1, 25 octobre 2008, 21:35

Source: http://www.forum-ovni-ufologie.com/t3020-1975-jack-krine-temoignage-d-un-pilote-de-chasse-de-l-armee-francaise#ixzz1lcuyLjZX

(1) : http://www.les-ovnis.com/pages/rencontres-et-observations-d-ovnis-et-d-aliens/2007-l-affaire-des-ovnis-de-guernesey-du-pilote-ray-bowyer.html


Beaucoup d'autres infos sur les témoignages des pilotes et traces radars ici :


http://www.forum-ovni-ufologie.com/f63-ii-cas-aeriens-et-detection-radar


Yves Herbo 02/2012