samedi 5 mai 2012

Recherche d'une Intelligence Extra-terrestre

Recherche d'une Intelligence Extra-terrestre

seti.jpg

Quant un astronome chevronné décide de se consacrer à la recherche de l’intelligence extra-terrestre. Interview.

L’astronome Geoff Marcy est l’Usain Bolt (Champion du monde du 200 m) des chasseurs de planètes: on lui doit la découverte de 70 des 100 premières exoplanètes, et celle du premier système planétaire en orbite autour d’une étoile semblable au Soleil. Mais aujourd’hui, il part à la recherche des civilisations extra-terrestres en prenant la tête du programme Search for Extra-Terrestrial Intelligence (SETI) à l’Université de Californie à Berkeley.

Slate:  Pourquoi avoir décidé de rejoindre le SETI?

Marcy: J’en suis à un carrefour amusant de mon existence. J’ai vraiment envie de passer de la chasse aux planètes au SETI. J’ai la chance d’être dans une position où mes succès professionnels ont dépassé tout ce que j’aurais pu imaginer. Il est temps de rebattre les cartes, d’essayer quelque-chose de plus axé sur le long-terme. Les jeunes scientifiques n’ont pas la possibilité de mettre leurs œufs dans ce panier car en vous consacrant au SETI, vos chances de succès sont faibles. Ce luxe, je peux me le permettre. Nous pouvons faire quelques expériences et débusquer le grand internet galactique.

Slate: Sérieusement? Comment comptez-vous vous y prendre pour trouver des extraterrestres?

Marcy: [Rires] Si Gene Roddenberry a raison et que les Klingons et les Romuliens existent vraiment, ils doivent forcément communiquer entre eux. Ce qu’ils ne vont pas faire en tirant des câbles de fibre optique entre les étoiles, mais avec des lasers. C’est une option logique car vous pouvez maintenir un niveau de confidentialité satisfaisant avec un laser au rayon suffisamment étroit qui n’ira frapper qu’un vaisseau spatial précis ou une civilisation spécifique près d’une étoile voisine, trois années-lumière plus loin. Sans même parler d’économie d’énergie. Pourquoi se servir d’un émetteur radio et éparpiller de l’énergie partout?

Si notre galaxie grouille de vie technologiquement avancée, elle doit être traversée de lasers – des dizaines de milliers, des millions – et nous devrions être capables d’en capter quelques rogatons. De même, certains extra-terrestres vont tenter de communiquer avec nous. Peut-être pointent-ils déjà littéralement leurs lasers sur nous sans que nous ne regardions, tout simplement.

Slate: Vous pensez que des extraterrestres ont pu identifier la Terre comme une planète habitable?

Marcy: D’ici un siècle ou deux nous, les humains, aurons à notre disposition des télescopes pisteurs de planètes qui balayeront notre système solaire grâce à des miroirs disséminés entre ici et Jupiter. Avec leur énorme résolution angulaire, ils nous permettront de pratiquer le genre de science dont doit être capable toute civilisation avancée qui se respecte. Un jour, nous devrions pouvoir voir les continents d’autres planètes. Aujourd’hui, nous en sommes incapables, mais certains extra-terrestres le peuvent et ils sont au courant de notre existence.

Slate: Comment pouvez-vous être certain?

Marcy: Oh, parce que notre galaxie a 10 milliards d’années. La Terre, elle, n’a que 4,5 milliards d’années. Nous ne sommes qu’une petite luciole dans la grande exobiologie de la galaxie. Leurs ampoules sont probablement allumées depuis bien plus longtemps.

Slate: Et qu’est-ce qui vous fait dire que des extraterrestres braquent leurs lasers sur nous?

Marcy: Voici un fait amusant. Aujourd’hui, nos télescopes basés au sol sont bardés de lasers. On parle d’ «optiques adaptatives». Les lasers servent à créer des étoiles artificielles dans le ciel qui permettront aux télescopes de corriger certaines aberrations atmosphériques. Quand vous pointez votre télescope, avec son laser, vers des galaxies, des étoiles ou des planètes, vous y envoyez aussi ces photons. C’est un signal qui trahit notre propre existence que nous avons envoyé à d’autres objets dans l’univers.

Mais ce n’est pas un échange des plus alertes. Les étoiles que nous étudions sont à 1.000 années-lumière, ce qui fait que notre faisceau mettra 1.000 ans avant d’y arriver. Et s’ils veulent nous répondre, nous devrons attendre encore 1.000 ans. Mais nous communiquons, même sans le savoir et même sans lasers très puissants ni parfaitement calibrés. Inversement, ils sont peut-être en train de nous étudier avec leurs propres lasers, qu’importent leurs raisons, et nos recherches devraient se focaliser là-dessus. C’est ce que je projette de faire.

Slate: Nous n’avons toujours pas détecté de signal extraterrestre. Qu’est-ce que cela signifie?

Marcy: Il est possiblque la Terre soit un type de planète relativement rare. Mais une autre raison, pourrait être que la durée de vie typique d’une civilisation avancée oscillerait entre 1.000 et 5.000 ans. Quelle chance -nous d’être encore là dans 1.000 ou 10.000 ans?

Le fait que les civilisations avancées soient si rares dans notre galaxie nous indique peut-être quel défi représente la survie. Ironie du sort, il s’agit sans doute du message le plus poignant jamais envoyé par les extraterrestres.

Slate: Ces extra-terrestres doivent bien avoir un endroit où vivre, ce qui m’amène à votre travail de chasseur d’exoplanètes. Où en est ce domaine de recherches?

Marcy: Il change de semaine en semaine, grâce à Kepler, le télescope spatial de la Nasa. Nous venons tout juste de terminer un article sur 1.090 nouvelles planètes, qui s’ajoutent aux 1.235 annoncées l’an dernier et aux 700, en gros, découvertes avant Kepler. Pour moi, ce grand nombre de planètes est tout simplement époustouflant, car il y a encore 16 ans, je me demandais si l’humanité allait un jour en découvrir une seule.

Slate: Que vous apprennent les catégories planétaires?

Marcy: Les planètes se divisent en trois grands groupes: celles qui, comme Jupiter, sont principalement composées d’hélium et d’hydrogène; celles où l’eau domine, comme Uranus et Neptune; et les planètes rocheuses, comme la Terre, Vénus et Mars.

Slate: Dans la zone habitable – tiède et permettant la présence d’eau liquide – à quelle fréquence trouve-t-on des planètes similaires à la Terre?

Marcy: Personne ne le sait. La principale énigme à résoudre avant que quiconque ait la réponse est la suivante: y-a-t-il une taille à partir de laquelle les planètes riches en eau comme Neptune changent de nature et deviennent des planètes rocheuses, comme la Terre? Nous avons trouvé deux planètes comparables à la Terre, en termes de rayon, mais elles sont trop proches de leur étoile-hôte – l’eau de leur surface s’évaporerait dans tous les cas.

Comment des planètes comme la Terre peuvent-elle se former dans un univers qui possède bien plus d’eau que de fer et de nickel? Il est possible que la Terre, avec sa composition principalement rocheuse, soit rare dans l’univers.

Slate: De quel type de télescopes avons-nous besoin pour trouver des planètes comparables à la Terre?

Marcy: Ce que nous voulons vraiment, ce sont d’énormes télescopes spatiaux de la taille d’un terrain de football, capables de nous faire voir des planètes comparables à la Terre et tournant autour d’étoiles voisines en enregistrant directement le spectre lumineux de ces planètes. Ce spectre détecte-t-il de l’eau, du méthane, du dioxyde de carbone et peut-être même de l’ozone? Si vous trouvez de l’oxygène dans l’atmosphère d’une autre planète, cela indique la présence de photosynthèse. La Nasa projetait de construire un tel télescope, leTerrestrial Planet Finder (trouveur de planètes telluriques), tout comme l’ESA (Agence spatiale européenne) avec son télescope Darwin.

Slate: Où en sont ces deux initiatives?


Marcy: Complètement dans les choux. Mortes de chez mortes. L’argent n’est pas là.

Slate: Kepler, avec ses découvertes exaltantes, pourrait-il changer la donne? 


Marcy: C’est tout ce qu’on espère.

Article originellement paru dans le New Scientist.
Anil Ananthaswamy Traduit par Peggy Sastre  sources : http://www.slate.fr,
http://area51blog.wordpress.com/

04-2012

La NASA détecte (encore) un gros OVNI près du Soleil ?

La NASA détecte (encore) un gros OVNI près du Soleil ?

ovni-sun-24-04-2012.jpg

Un étrange objet près du Soleil semble naviguer comme l'un des énorme vaisseau "ravitailleur" habituels des superproductions d'Hollywood :

ovni-sun-24-04-2012-vaisseausf.jpg

Plusieurs images ont été prises par le satellite d'observation de la héliosphère de la NASA connu sous le nom de SOHO, et elles ont obtenu aussitôt un grand succès sur internet.

ovni-sun-24-04-2012-soho.jpg

Le site de fans d'OVNIs News Gather a indiqué : " Un UFO avec une forme exceptionnelle et gigantesque a été repéré par l'observatoire solaire et héliosphérique (SOHO) et signalé par une vidéo sur YouTube. "

" L'Objet Volant Non Identifié, qui ne soutient aucune ressemblance avec tout ce qui a jamais été repéré près du Soleil, parvient d'une certaine manière à résister à la chaleur intense projetée par activité éruptive de la chromosphére et les incroyablement hautes températures émanant de la fusion nucléaire produite sur la surface de l'étoile. Qu'est-ce ? » a demandé le site.

Les fans d'UFO sur YouTube sont très enthousiastes au sujet de l'objet, beaucoup l'analysant comme une « trace » bien définie.

ovni-sun-24-04-2012-soho2.jpg

SOHO, l'observatoire du soleil et de l'Heliosphère, est un satellite construit pour étudier le Soleil de son noyau profond à sa couronne externe et le vent solaire. Le laboratoire a été lancé le 2 décembre 1995 et est toujours bien opérationnel.

Les douze instruments à bord de SOHO communiquent avec les grandes antennes de radio autour du monde qui forment le réseau Deep Space Network de la NASA, qui sont employées pour la récupération des données du labo et donner les directives.

Pas de commentaires pour l'instant de la part de la NASA, mais en principe ils arrivent toujours a expliquer les exceptions et étrangetés par des problèmes de parasites ou de défaillances de leurs propres systèmes... ce qui est pratique bien sûr, mais plausible...

Vidéo :



Sources : http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2134916/The-Icarus-spacecraft-Mystery-Nasa-sun-watching-satellite-captures-UFO-surfing-hellish-surface-sun.html, News Gather, SOHO Satellite Photo. http://sohowww.nascom.nasa.gov/data/realtime/mpeg/ NASA


Traduction Yves Herbo 04-2012

vendredi 4 mai 2012

Un ancien pilote voit un OVNI dans la Marne

Un ancien pilote voit un OVNI dans la Marne

lieu-ovni-marne-14-04-2012.jpg 
Reconstitution : Ancien pilote d'avion, le témoin se trouvait dans les vignes, entre Ludes et Verzenay, lorsqu'il a repéré au-dessus du mont Sinaï un objet qu'il n'a pu identifier. 

VERZY (Marne). Un homme a fait une curieuse observation près de Verzy : un « point sombre » qui démarre à vive allure avant d’effectuer un angle droit et de monter dans les nuages sous la forme d’une tache lumineuse.

L’OBSERVATION date du 14 avril 2012. Elle a duré « à peine trente secondes », mais elle l’a suffisamment intrigué pour que cet ancien pilote d’avion (*) finisse par en parler autour de lui. Ce jour-là, un samedi, venu dans la Marne (France) pour aider un viticulteur à travailler son « bout de vigne » entre Ludes et Verzenay, il a vu passer dans le ciel un « objet » qu’il n’a pu identifier.

« Il était environ 11 h 35. Les nuages étaient bas. Je me redressais pour m’étirer le dos quand j’ai aperçu quelque chose au-dessus de la Montagne de Reims. J’ai remarqué comme un avion parce qu’à un moment, l’objet a reflété le soleil – que je ne voyais pas d’où j’étais – par un éclair métallique. »

Du fait de ses connaissances aéronautiques, l’homme s’est tout de suite rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’un avion mais d’un « point sombre, gris mat », qui lui a semblé se trouver à l’aplomb du mont Sinaï (283 mètres d’altitude), près de Verzy. Il était immobile, « juste au niveau du plafond nuageux » estimé dans les « 600 à 1 000 mètres », pour « une taille à bout de bras de 3 millimètres » (la pleine lune, par comparaison, fait 5 millimètres).

Aucun bruit

Le témoin n’était pas au bout de ses surprises. « Comme je le regardais, ma pelle à la main, le point sombre s’est mis en mouvement vers le nord en gardant la même altitude. Il a traversé les filaments nuageux de la couche basse, vers un autre bois, du côté de Cernay-lès-Reims, puis il a bifurqué à angle droit, sans marquer d’arrêt, pour partir très vite plein est. Le point est alors apparu sous la forme d’une tache lumineuse blanche qui a disparu en montant dans le ciel nuageux, peut-être à la verticale de Saint-Hilaire-le-Petit. »

Aucun bruit n’a été perçu tout au long de l’observation. Lors du déplacement vers Cernay-lès-Reims, où le bois signalé par l’ex-pilote est celui du mont de Berru, l’objet a évolué contre le vent qui soufflait légèrement du nord à ce moment-là.

Diplômé d’un DEA de mathématiques, un ami du témoin a reconstitué la trajectoire sur une carte en fonction des indications géographiques. « Au vu de Google Earth, le trajet total mont Sinaï – Saint-Hilaire est d’approximativement 30 kilomètres parcourus en 30 secondes, soit une vitesse de 3.600 km/h. Mon estimation signifie que ce n’est pas un truc banal. C’est en gros deux fois la vitesse du son. Il aurait dû y avoir un bang sonique. »

Le témoin n’a aucune idée de ce qu’il a pu voir. Il livre son témoignage avec humilité, sans émettre de conclusion. « J’ai jeté un œil sur internet pour constater qu’il n’est nulle part fait mention d’ovni dans la région durant ce week-end. Mais même si cela avait été le cas, je n’aurais pas témoigné spontanément, faute d’avoir la moindre trace. C’est une observation fugace comme tant d’autres, interprétable au gré de chacun. » F.C.
(*) Anonymat demandé

D’autres observations dans les proches environs

Ce n’est pas la première fois qu’un phénomène insolite est rapporté dans ce secteur de la montagne de Reims. D’autres témoignages publiés par l’union existent.

Hiver 1969, Rilly-la-Montagne : Un soir de janvier ou février, sur la route reliant la RD9 à Rilly-la-Montagne, deux automobilistes aperçoivent « des lumières blanches qui tournent, comme un tourniquet, sur une masse sombre et arrondie posée au sommet d’une colline ».

Ils descendent de voiture, n’entendent aucun bruit. « Environ une minute après le début de l’observation, la chose a décollé du sol, très lentement au début, légèrement en oblique, puis il y a eu une soudaine accélération et un départ fulgurant. »

Vers 1980, Rilly-la-Montagne : Par une nuit sans orage, un automobiliste aperçoit une « boule lumineuse » qui évolue au-dessus des vignes. « Elle a descendu le coteau puis a stoppé sur la route, très près du sol, à environ 100 mètres devant moi. Le temps que j’arrive, elle avait repris sa progression sur le côté opposé, puis elle a disparu en basculant derrière. J’ai pris la route de Chigny et je l’ai revue en contrebas. Elle semblait stationner au milieu des vignes. J’ai pris peur, j’ai continué ma route. »

26 novembre 2005, Montbré : Vers 13 heures, alors qu’il circule sur la RD9 au niveau de Montbré, un couple aperçoit sur sa gauche, « très haut dans le ciel », une « masse ovale aux contours très flous, de couleur gris foncé, qui se déplace très lentement, horizontalement ».

Descendus de voiture, les témoins n’entendent aucun bruit. Ils distinguent « une multitude de petits points gris ou noirs qui encerclent l’ovni ». « Nous sommes restés là, sur le bord de la route, à observer l’ovni jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le ciel à notre droite. »

1er août 2009, Rilly-la-Montagne : De sa cour, un couple observe les allers et venues d’un phénomène lumineux dont la forme évolue selon qu’il se trouve aux deux points extrêmes de ses déplacements. « Sur la droite, c’était rond et blanc, mais quand ça stoppait de l’autre côté, la boule s’étirait, s’allongeait verticalement et une grande ligne de lumière couleur or apparaissait tout d’un coup à l’intérieur. Ça durait quelques secondes, puis au moment de repartir vers la droite, la ligne disparaissait et ça reprenait la forme d’une boule. »

Le couple a observé le phénomène de 23 h 30 à 0 h 30, puis s’est couché. L’hypothèse d’un laser n’a pu être confirmée.

29 novembre 2011, Villers-Allerand : Dans la descente du hameau de Montchenot, vers 4 h 30, un routier et son père aperçoivent de loin une grosse boule blanche, « pulsante », qui semble les attendre au-dessus de l’hypermarché de Champfleury. Lorsqu’ils arrivent près du magasin, la boule passe devant eux, se positionne sur leur gauche puis donne l’impression de les suivre jusque sur l’A34 à Witry-lès-Reims. Le routier récuse toute confusion avec un laser. « Je suis habitué à en voir la nuit. »

Sources :  http://www.lunion.presse.frhttp://area51blog.wordpress.com/2012/04/25/un-ovni-au-dessus-du-vignoble


Yves Herbo 04-2012

Climat : Le moustique tigre à l'assaut de l'Europe du Nord

Climat : Le moustique tigre à l'assaut de l'Europe du Nord

moustique-tigre.jpg
Le moustique tigre, ou aedes albopictus, en action © DURAND FLORENCE/SIPA

Plus humide et plus chaud, le nord de l'Europe devient terre de prédilection pour ce moustique, vecteur de dengue ou de chikungunya. Il a pris ses quartiers en France dès 2004.

La surveillance a été renforcée en 2012. L'aedes albopictus, déjà suivi à la trace en 2011 dans un total de six régions, 14 départements et 49 communes, sera désormais traqué sur la façade atlantique et ses abords. Des pièges doivent être notamment déployés sur les sites à risque, c'est-à-dire les lieux de transit, comme les aires d'autoroutes, les plates-formes de fret, les ports, aéroports, grands marchés ou sites de pneus, entre autres.

C'est que l'insecte, plutôt discret, porte un bagage sacrément encombrant : les virus de la dengue et du chikungunya (des cas isolés ont déjà été signalés en 2010 dans les départements du Var et des Alpes-Maritimes), mais aussi celui de la fièvre jaune ou le virus West Nile. Cantonné jusqu'à ces dernières années dans les zones tropicales, il devrait se propager de plus en plus dans nos régions, au gré de l'évolution climatique, selon les conclusions de chercheurs de l'université de Liverpool publiée dans la revue Interface de la Royal Society britannique.

17 pays européens touchés

Entré en Europe par accident dans les années 70 via l'importation de certaines marchandises comme des pneus usagés, le moustique tigre se repaît désormais de la douceur météorologique de 17 pays européens, dont la France. Après avoir montré son profil rayé dans les Alpes-Maritimes en 2004, en Haute-Corse en 2006, dans le Var en 2007, dans les Alpes-de-Hautes Provence et les Bouches-du-Rhône en 2010, il a été repéré en Aquitaine en septembre 2011.

Source : http://www.franceinfo.fr/europe/le-moustique-tigre-a-l-assaut-de-l-europe-du-nord-596369-2012-04-24

SFH 05-2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 5

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 5

dollar-toliet-paper.jpg

IV
1 : Les grandes théories monétaires

Ce qui frappe quand on se plonge dans la littérature consacrée à la monnaie, c'est le nombre de grandes théories qui y sont assénées avec une parfaite assurance alors même qu'elles se contredisent. On ne peut absolument pas prétendre que ce domaine soit une science, on a plutôt l'impression que les économistes sont vis-à-vis de la monnaie dans la situation de l'apprenti sorcier : leur instrument leur échappe.

Pour nous y retrouver, nous avons fait confiance à la synthèse qu'a présentée Jean-Marie Harribey (29) dans une université d'été sur ces questions (30), puis nous nous sommes demandé ce qu'il reste des théories monétaires classique, keynésienne et marxiste quand elles sont confrontées à la réalité actuelle.

Les conceptions classique et néoclassique.

Ces deux conceptions, qui sont à la base du libéralisme, ont une position commune sur la monnaie, fondée sur quatre idées :

• 1. la monnaie, simple intermédiaire, ne fait que dissimuler qu'en fait ce sont toujours des marchandises qui s'échangent entre elles.
• 2. toute variation de la quantité de monnaie en circulation entraîne une variation proportionnelle de tous les prix. 

Ce credo du monétarisme, qui est la base de la théorie quantitative de la monnaie, repose lui-même sur trois hypothèses : a) la vitesse de circulation de la monnaie est constante, b) le volume des transactions est constant et c) l'équilibre du marché assure le plein emploi de toutes les capacités de production (donc il n'y a pas de chômage).

Il n'est pas nécessaire d'être un économiste diplômé pour constater à quel point ces hypothèses sont peu réalistes.

• 3. par conséquent toute variation de la masse monétaire n'a aucune influence sur la production ou sur l'emploi, elle est donc dite neutre par rapport à l'activité économique réelle. 

Ce qui n'a pas empêché l'économiste Milton Friedman d'en tirer une conclusion paradoxale mais qui fait loi depuis le traité de Maastricht sur la Banque Centrale européenne : bien que la variation de la masse monétaire soit "sans effet" sur l'économie, la politique monétaire doit consister à limiter l'émission, parce que celle-ci risque d'entraîner l'inflation… (elle a donc bien une influence).

L'actualité ne manque pourtant pas d'exemples du rôle de la monnaie sur l'économie : entre 1994 et 1999 dix pays en voie de développement connurent au moins une crise financière de grande ampleur. De tels “accidents”, qui mirent leurs banques en faillite, annulèrent les gains économiques accumulés au cours de plusieurs années de réformes douloureuses et provoquèrent même souvent de graves troubles sociaux (31). Le cas de la crise Argentine depuis décembre 2001 est peut-être le plus éloquent sur les méfaits de ces dogmes imposant des préceptes, ceux du consensus de Washington que nous avons rappelés ci-dessus à propos du FMI, sur la discipline fiscale, les taux de change compétitifs etc., malgré l'évidence du désastre de leurs conséquences.

Remarquons que l'affirmation de la neutralité de la monnaie vis-à-vis de l'économie a d'autant plus de chances d'être crue par le public qu'au contraire des transactions simples (achats et ventes par des particuliers) qui sont faciles à identifier, les vastes mouvements monétaires qui font vraiment bouger les marchés, sont des transactions complexes effectuées sur ordinateur et élaborées dans le secret des tours d'ivoire des sociétés financières et autres fonds spéculatifs.

Elles ne sont accessibles qu'aux initiés du “monde souterrain de la finance (32)", lequel s'ingénie à les rendre secrètes.

• 4. autre conséquence du fait que tout échange n'est, sous le voile de la monnaie, qu'échange entre marchandises, la loi des débouchés de J-B Say selon laquelle «tout offre de marchandise crée sa propre demande». Autrement dit, le montant des revenus distribués par la production est équivalent à la valeur de cette production et l'équilibre général de tous les marchés, affirmé par Léon Walras, se rétablit automatiquement (?) par la flexibilité des prix.

Cette loi des débouchés a été critiquée, par exemple par Jacques Duboin (33) : «la loi des débouchés se résume simplement dans la constatation que les produits achètent les produits, ou, pour mieux dire, que les marchandises se servent mutuellement de débouchés. C'est peu discutable, puisqu'on s'en est aperçu dès le temps reculé où l'on pratiquait le troc, marchandise contre marchandise… Mais Jean-Baptiste Say en tire cette conséquence imprévue, à savoir que la surproduction ne peut exister que dans une partie seulement de l'économie, et qu'il est facile d'y porter remède en augmentant la production dans les autres secteurs afin que les articles surproduits trouvent immédiatement un débouché. D'où il conclut que la crainte d'un engorgement général des marchés est pure chimère. En foi de quoi il faut toujours produire davantage, ce qui est le vrai moyen d'en terminer avec ce qu'on appelle improprement les crises économiques, car il ne s'en produira jamais si l'on sacrifie au dieu de la “productivité”. Ce refrain est entonné aujourd'hui par tous les libéraux impénitents, car la loi des débouchés garantit, non seulement l'éternité au régime capitaliste, mais l'amélioration progressive de la condition de tous les êtres humains. Il n'y a qu'à produire davantage»…

En effet, cette façon de voir écarte d'office certains problèmes majeurs : d'abord la misère, qui est le lot de tous ceux qui n'ayant accès à aucun pouvoir d'achat sont écartés du marché, ensuite les retombées du productivisme, qui dans cette idéologie apparaît comme la panacée, et enfin les conséquences de la croissance, supposée sans dégâts et sans limites.

Ce sont pourtant ces dogmes sur lesquels ont été fondées les institutions européennes…

Karl Marx.

karl-marx.jpg

La monnaie est pour K. Marx un porte-valeur, lié à la marchandise. Car ce n'est pas l'utilité d'un bien qui intéresse le capitaliste, donc pas sa valeur d'usage, mais sa valeur d'échange, parce qu'elle est susceptible de grossir le capital, une fois la marchandise vendue. La monnaie étant ainsi liée à la marchandise, et étant acceptée comme équivalent général de toutes les marchandises, il faut la considérer elle-même comme une marchandise. Ainsi Marx s'accorde avec les classiques pour donner à la monnaie le rôle d'instrument d'échange, sans incertitude.

Selon J-M Harribey, l'apport le plus novateur et le plus fécond de Marx en ce domaine est d'avoir montré le rôle que joue la monnaie dans l'accumulation du capital : il part de l'idée que la monnaie n'a pas la même signification quand elle sert à acheter du pain ou du travail humain. Dans le premier cas, elle est seulement un pouvoir d'achat. Dans le second, elle est un droit d'appropriation sur la capacité du salarié de créer de la valeur, et en cela, elle fonctionne comme un capital : elle dissimule donc un rapport social d'aliénation du travail. En effet, le travail acheté au salarié produit un fruit, et celui-ci devient la propriété de celui qui a payé le salaire. Si ce dernier parvient à vendre ce fruit plus cher qu'il n'a dépensé, c'est lui qui perçoit la plus-value, donc ce profit semble né de son capital alors qu'il vient du travail du salarié. De plus, en matérialisant la valeur créée par le travail, la monnaie réduit celui-ci à un acte vénal, elle le vide de son caractère créatif. Enfin, si le salaire suffit à peine au travailleur pour vivre, celui-ci est obligé de revenir travailler, donc d'enrichir l'employeur. Détenir plus ou moins de monnaie distingue celui qui détient un capital du pauvre bougre (terme de Bourdieu) qui n'a que sa force de travail.

Ainsi la plus-value est la source de toutes les sortes de profits, y compris les intérêts perçus par les créanciers, car ce n'est pas le sur-travail qui intéresse le capitaliste (contrairement au seigneur exigeant le travail de ses serfs), ni les marchandises produites, c'est leur valeur monétaire, c'est-à-dire la plus-value quand elle est transformée, par la vente, en valeur monétaire Et c'est ainsi que les rapports sociaux, dans le système capitaliste, débouchent sur la marchandisation, la réduction de tous les actes humains à un acte marchand, la réduction de toute valeur humaine à une valeur marchande.

John Maynard Keynes.

johnmaynardkeynes.jpg

Au cours des années 1930, Keynes constate que les préceptes libéraux sont impuissants à agir contre la montée du chômage. Il pense que c'est une erreur de ne pas tenir compte de l'incertitude qui pèse sur toute décision économique : on ne connaît pas l'avenir et celui-ci dépend aussi des décisions des autres. Il en déduit quatre idées :

1. la monnaie est une forme de richesse plus liquide que toute autre : elle est immédiatement disponible, contrairement à un bien mobilier, un terrain, une machine, etc. Elle peut donc être conservée de façon passive (thésaurisée) et offre à son détenteur un choix d'anticipations. Notons que cette qualité suppose que la monnaie ne se déprécie pas. 

2. la préférence pour la liquidité qu'offre la monnaie dépend du taux d'intérêt auquel elle peut être placée : si ce taux est faible, on préfère la liquidité, d'autant qu'on peut supposer qu'il va remonter. Comme on n'est sûr de rien, cette disponibilité est une garantie, et on peut considérer l'intérêt comme une prime de renoncement à la liquidité. 

On voit que la monnaie, parce qu'elle constitue l'actif le plus liquide de tous, donne à son détenteur la possibilité de spéculer. La monnaie source d'instabilité et d'incertitude est un moyen de spéculation.
Pour Keynes, tout “agent économique” (vous, moi, une entreprise, etc.) a deux décisions à prendre quant à l'utilisation de ce qu'il reçoit : a) quelle part va-t-il consommer, b) quelle forme va-t-il choisir pour ce qu'il épargne. Lorsque le taux d'intérêt baisse, les gens pariant qu'il va remonter, ne placent pas leur argent : il y a demande de spéculation. Et ce taux varie en fonction des décisions de la Banque centrale.

3. à l'opposé de la vision classique d'une sphère monétaire complètement séparée de la sphère de l'économie réelle ou productive, Keynes pense que la monnaie est active, qu'elle joue un rôle sur la production et sur l'emploi, il réfute donc la théorie quantitative de la monnaie, qui ne serait vérifiée que si tous les facteurs de productions étaient employés (aucun chômage) et s'il n'était donc plus possible d'augmenter la production. Il en déduit que lorsque l'économie souffre de sous-emploi, les autorités monétaires peuvent accroître la masse monétaire en circulation en baissant le taux d'intérêt, ce qui aura un double effet : rendre plus rentables des projets d'investissements, qui, par un effet multiplicateur, augmenteront le revenu global. 

Notons que la solution de Keynes pour mettre fin au chômage est l'augmentation de la production. C'est un point de vue purement économique, en ce sens qu'il n'envisage aucune limite à cette croissance, aucun obstacle, d'ordre écologique par exemple. On ne se demandait pas, à son époque, si le développement était “soutenable”…

4. Enfin, comme il constate que l'incertitude qu'il a soulignée au départ ne débouche pas sur le chaos général, Keynes en déduit que la stabilité est due à une sorte d'accord implicite : un certain mimétisme conduit bien chacun des agents économiques à adopter l'attitude du plus grand nombre, mais des conventions en sens inverses jouent en permanence, de sorte que c'est la stabilité qui l'emporte. 

Pour résumer cette théorie, J-M Harribey conclut en suivant P.Combemale (34) que selon Keynes, l'action budgétaire de l'État (et la politique de l'autorité monétaire) d'un côté, et la détention de la monnaie de l'autre, constituent des sortes de “digues” qui protègent de l'incertitude radicale mais sans toutefois l'éliminer.
*
Comparant ces divers points de vue, J-M Harribey a souligné que c'est Marx qui a dénoncé le premier le processus capitaliste qui réduit l'être humain à une marchandise dont l'utilisation doit procurer un profit au capital. Cette marchandisation s'étend aujourd'hui à tous les domaines, ce dont témoigne la convoitise des grandes entreprises capitalistes sur l'ensemble des richesses, d'abord les richesses naturelles (la terre, puis l'eau, le pétrole et le gaz, bientôt l'air…?), puis le génome des espèces (brevetage sur le vivant), sur la science, sur la santé, sur l'éducation, etc. Le prétexte invoqué est que les mécanismes du marché seraient les seuls en mesure de satisfaire tous les besoins humains, sans la moindre aliénation de leurs libertés. C'est oublier que le marché ne s'intéresse qu'aux besoins solvables, c'est-à-dire à ceux des seuls humains qui arrivent à se procurer de l'argent, de quelque façon que ce soit.

argent-bonus.jpg

Keynes et Marx ont en commun d'avoir montré le rôle de la monnaie dans l'économie capitaliste en soulignant que, sans création monétaire l'accumulation serait impossible : en effet, d'un point de vue macroéconomique, au cours d'une période donnée, le capital ne pourrait pas récupérer, en vendant la production, plus que les avances faites (salaires et autres moyens de production). Pour réaliser un profit cumulable, à l'échelle globale, il faut que soit mise en circulation une quantité de monnaie supérieure à ce qui correspond à ces avances de production, et c'est cette création monétaire qui permet aux propriétaires des moyens de production de transformer en capital la plus-value produite par le travail. Ainsi, par le crédit, le système bancaire anticipe le profit monétaire et permet au capital de se l'approprier au moment de la vente des produits. 

Comme le souligne J-M Harribey, l'analyse de Marx éclaire la spéculation financière en montrant que le capital tire des profits de deux façons. D'une part, les actionnaires s'approprient la plus-value du travail des salariés et d'autre part, ils peuvent tirer une plus-value purement financière en revendant leurs actions plus cher qu'ils ne les ont payées, et ceci dans trois cas :

— si les profits de l'entreprise ont augmenté son capital, 
— si les acheteurs anticipent des profits à venir,
— et grâce à la croyance répandue que la tendance à la hausse des cours financiers se poursuivra longtemps.

Ce dernier cas est purement spéculatif : le gonflement correspondant de la bulle financière ne représente en effet aucune richesse réelle puisqu'il suffit que tous les boursicoteurs cherchent à vendre simultanément les mêmes actions pour que leur cours s'effondre. Mais tant que la bulle enfle, tant que les cours montent, les actionnaires voient grossir leur capital à un rythme qui est même devenu très supérieur à l'accroissement de la production réelle. Il ne s'agit évidemment pas d'un miracle, mais de la manifestation de l'optimisme des capitalistes, par exemple à la perspective de “restructurations” (licenciements, délocalisations, flexibilité et précarité accrues) qui leur font escompter une compression des coûts salariaux, donc plus de profits, ils parient donc que les cours vont monter : l'exploitation capitaliste est tapie derrière la spéculation boursière.

Ceci montre du même coup pourquoi vendre est un impératif pour le capital, et que, par conséquent, le capitalisme implique une société de consommation où l'art de vendre est une qualité suprême, au mépris, le cas échéant, des droits de l'homme ou de l'environnement, dès lors que ces droits sont susceptibles de rendre la vente moins profitable.

Concluons qu'il est vain de chercher à réparer les effets de la course au profit, par exemple sur l’environnement. Autant vouloir remplir le tonneau sans fond des Danaïdes, car tant que perdureront les motivations de cette course, d’autres effets semblables se multiplieront. Si on veut que l'environnement soit respecté, et si on souhaite d'autres aspirations à la société humaine, tel que le souci de ne pas léser les générations futures en épuisant les ressources non renouvelables de la planète, il faut oser inventer un système économique qui place en tête des motivations d'autres considérations que l'obsession de rentabilité, de rapport, de retour sur investissement, etc.

(29) Maître de conférences en sciences économiques à l'Université Montesquieu-Bordeaux IV.
(30) à l'Université d'été d'Attac, en Arles et en août 2001.
(31) Lire à ce sujet l'article de M. Naïm dans Le Monde Diplomatique de mars 2000.
(32) Lire à ce sujet l'article d'I.Warde dans Le Monde Diplomatique de novembre 2001.
(33) Jacques Duboin, L'économie politique de l'abondance, éd. OCIA, (1945).
(34) Introduction à Keynes, éd.La découverte.

Sources : http://www.france.attac.org/

A suivre pour la partie 2 de la partie IV


Yves Herbo 04-2012

jeudi 3 mai 2012

OVNIs et parlement français : archives

OVNIs et parlement français : archives

facadepalaisbourbon.jpg


Achives CNROVNIS : « Note à l’attention de messieurs les parlementaires »


PARLEMENT : UNE NOTE D’INFORMATION SUR LES OVNIS (dépêche Agence Transcontinentale de Presse du 12/12/1980)

(ATP) A la demande d’un certain nombre de parlementaires s’intéressant au problème, la « Commission nationale de recherches sur les objets volants non-identifiés », a rédigé une brève note d’information résumant à l’intention de nos députés et sénateurs, l’essentiel des données de ce mystérieux et pourtant célèbre dossier.

Selon ce document, M. Raymond Barre (1er Ministre) aurait reçu dès 1978 un volumineux rapport de près de 1000 pages du Centre National d’Etudes Spatiales, lequel serait réputé n’être accessible ni aux journalistes, ni mêmes aux chercheurs. Cette note rappelle aussi la création du GEPAN en 1977, ainsi que la décision prise par M. Galley, alors Ministre des Armées, d’étendre les compétences dévolues à la Gendarmerie à des enquêtes spécialisées sur le terrain, chaque fois qu’un ou plusieurs témoins révèlent avoir rencontre un objet spatial insolite. Précisons qu’aux dires de la Direction de la Gendarmerie nationale, les-dits rapports d’enquête sont, eux aussi réputés incommunicables…avant 60 ans !

L’une des conclusions rédigée par la CNROVNI(S) est qu’il existe bien en France, en effet, tout comme d’ailleurs aux Etats-Unis, un véritable « Black-out », qui gêne le travail des chercheurs et enquêteurs privés, et ne peut qu’irriter un public de plus en plus concerné, et surtout, très désireux d’en savoir plus. Ses rédacteurs suggèrent enfin la création en France d’une commission parlementaire d’enquête permanente, à l’instar de ce qui existe déjà au Parlement britannique. »

COMMISSION NATIONALE DE RECHERCHES Sur les objets volants non identifiés JORF du 29/08/1975
                                                                                            Paris, le 18 juin 1980

NOTE A MESSIEURS LES PARLEMENTAIRES 

« LE DOSSIER OVNI(S), PROBLEME POLITIQUE AUTANT QUE SCIENTIFIQUE »
Messieurs les Parlementaires, 
Depuis qu’à la date du 7 octobre 1954, deux députés français, MM. De Léotard et Nocher posèrent leur question écrite à Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Air, aucun parlementaire, à notre connaissance, n’aura pris l’initiative d’interpeller notre Gouvernement au sujet du dossier des « objets volants non identifiés », en abrégé « OVNI(S) », terminologie adoptée et reconnue par les milieux scientifiques pour désigner les fameuses « soucoupes volantes » encore appelés « M.O.C » (mystérieux objets célestes) ou « OVNI ». 
C’est d’autant plus regrettable que le dossier « OVNI(S) » (en anglais « UFO » ou « unknown flight object », s’est révélé, depuis la date du 24 juin 1947, comme étant une affaire non seulement du plus haut intérêt pour les sciences, mais aussi et encore, pour ne pas dire surtout, comme une question aux implications multiples, notamment dans les domaines de la sociologie, des « médias », de la défense et de la politique. 
Il n’est pas question dans le cadre de la présente note, essentiellement rédigée à l’adresse des parlementaires, de retracer un historique complet des « OVNI(S) ». Nous rappellerons simplement et pour mémoire, que des objets spatiaux étranges et ressemblant à des machines ont de tout temps été observés, y compris à l’époque de l’Empire Romain, à proximité plus ou moins immédiate de notre planète et, dans notre paysage social, à une époque remontant à la fin de la deuxième guerre mondiale puisque c’est à la fin de celle-ci qu’ont vit apparaître pour la première fois la notion de « foo-fighter » ou « fantôme volant » et que c’est seulement en 1947, avec la fameuse observation de l’américain Kenneth Arnold au Mont Rainier (Etat de Washington) que naquit la très populaire appellation de « soucoupe volante » 
De 1940 à 1980, le phénomène « OVNI(S) », dont certains esprits sceptiques avaient imprudemment prophétisés la disparition, a au contraire affirmé son caractère à la fois permanent et planétaire. Si l’on estime généralement que le nombre total des observations d’ « UFO »  effectuées sur une période de quarante années, avoisine le chiffre de 90 millions, le nombre proprement dit de cas effectivement observés et scientifiquement répertoriés sur ordinateur  ou autrement, se chiffre par dizaines de milliers. 
A cet égard, l’un des fichiers les plus élaborés, selon la méthode informatique, est celui du Dr Saunders, qui comporte entre 60000 et 80000 cas environ. 
Mais revenons au présent :  en cette année 1980, il est important de souligner qu’il ne s’écoule pas de semaines, sans qu’au moins une ou plusieurs observations, rapprochées ou éloignées, à haut coefficient d’étrangeté et de crédibilité (pilotes, militaires, ingénieurs, scientifiques, policiers, ruraux, etc…) soient rapportées, le plus généralement, par le truchement des grandes agences de presse, ou de la radio et de la télévision, en provenance du monde entier. 
Aussi bien, le portrait-robot de l’OVNI est il aujourd’hui assez bien connu : « l’OVNI – quelques soient par ailleurs ses formes et ses dimensions – (ses formes sont infiniment nombreuses, et ses dimensions peuvent aller du ballon de rugby au vaisseau géant de plusieurs centaines de mètres et quelque fois plus ! ) – se caractérise par son absence de bruit (sauf exception), des manipulations de lumières très étranges et très variées (dont les fameux faisceaux dits « tronqués »), des apparitions et disparitions très souvent quasi-instantanées, mais presque toujours rapides, voire brutales, ses facultés de virage à angle droit, d’accélération ou de décélération ou de statisme à volonté, toutes performances réputées, aujourd’hui encore, impossibles pour nos engins conventionnels, même les plus sophistiqués. La même observation vaut pour ses effets sur notre environnement, en cas de survols à haute ou basse altitude et surtout, d’atterrissages virtuels ou effectifs : effets électromagnétiques puissants, pouvant provoquer des pannes de courant à haute tension, ou des arrêts de moteurs de voitures ; traces au sol, indélébiles, en ce sens que des effets de calcination au sol ou sur la végétation peuvent subsister très longtemps après leur passage ou leur présence. 
Peu de savants à « label » officiel ont consenti jusqu’à présent à se pencher sérieusement sur un phénomène qui les déconcertaient, en dérangeant maintes conceptions bien établies, pour ne pas dire érigées en dogmes, eux-mêmes réputés immuables ; en revanche, de nombreux chercheurs privés ont entrepris à partir de données restreintes dont ils disposaient, un véritable travail de déchiffrage, dans des conditions rendues fort ingrates, par suite d’un manque de moyen d’une part et de l’existence, il faut bien le dire, de tabous intellectuels, culturels ou religieux, principalement imputable à notre attitude anthropocentriste et rationaliste. 
Toujours est-il que cet immense travail, malgré beaucoup de déchets rendus inévitables, par le caractère insolite et mystérieux de cette recherche, a commencer à porter ses fruits puisqu’en cette année 1980, on ne dénombre pas moins de plusieurs centaines d’associations ou de groupes de recherches ufologiques, disséminées à travers près de 50 pays, et dont quelques unes d’envergures, tels que le MUFON et le NICAP, le « Ground Saucer Watch », l’APRO, et le CUFOS, pour les seuls Etats-Unis ou le BUFORA pour la Grande-Bretagne. 
Ces efforts se sont traduits par la publication de nombreux rapports, d’articles, d’études et aussi d’ouvrages, dont quelques uns, du plus haut intérêt et d’un haut niveau. Parmi les auteurs les plus sérieux et les mieux documentés, citions AIME MICHEL, JACQUES VALLEE, J. HYNEK, RENE FOUERE, PIERRE GUERIN, RICHARD HALL, LEONARD STRINGFIELD, FRANCK EDWARDS, BERTRAND MEHEUST, YOURKO BONDARCHUK, ION HOBANA, JULIEN WEVEBERG, LE DR A. JACOBS, LE DR RICHARD F. HAINES (Nasa research scientist), pour ne citer que ceux là. 
Très tôt créées, les commissions officielles d’enquêtes américaines, placées d’abord sous la responsabilité du Pentagone (USAF) ou de l’Université du Colorado (Rapport Condon), ne débouchèrent sur aucun résultat pratique, en ce sens que certains de leurs rapports (ou certaines de leurs conclusions) furent très vite étouffés (Blue Book, Projet SIGN, Projet Grudge, etc….) et ce, en dépit des protestations de certains parlementaires (notamment le sénateur Barry Morris Goldwater) voire d’ufologues chevronnés, comme le Major Donald E. Keyohe, retraité de la marine américaine. Il en fut de même au Canada où le gouvernement devait être amené lui aussi, à censurer de nombreuses informations sur des survols concernant des installations relevant du système de défense canadien, et donc du Commonwealth. 
Mieux, on a aujourd’hui la preuve virtuelle que la CIA fut associée à l’instauration et au respect du secret qui, aujourd’hui encore, constitue une source de conflit entre les associations ufologiques et les chercheurs d’une part, et les autorités tant civiles que militaires d’autre part. 
On notera au passage l’existence de procès d’un type nouveau,, entre la CIA et les « GSW » déjà cité plus haut et portant sur la non-communication d’informations qui devaient être théoriquement déclassifiées par les autorités politiques et militaires après une période de trente années. 
Devant le congrès de 1978 organisé par le MUFON, à Dayton (USA), l’ufologue américain, Léonard Stringfield – qui fut autrefois lui-même membres des services secrets américains – a affirmé qu’il y avait à son avis, de très fortes chances – elles-mêmes fondées sur de très nombreuses présomptions – pour que l’US AIR FORCE détienne, effectivement, depuis déjà un certain nombre d’années, dans certaines de ses bases, et ce, dans le plus grand secret, des carcasses de vaisseaux spatiaux d’origine non humaine, capturés à la suite d’impacts survenus sur le territoire américain, notamment en Arizona et au Nouveau Mexique, ainsi que des cadavres d’humanoïdes, conservés dans de hautes conditions cryptogènes, et dont certains auraient même fait l’objet d’examens médicaux approfondis. 
Par ailleurs, à la fin de l’année 1979, est paru en première page du « National Enquireer », – le plus fort tirage de la presse américaine -, un article de M. Maurice CHATELAIN, citoyen américain d’origine française, ex-membre de la NASA où il fut notamment l’un des responsables des programmes de télécommunication de la mission « APOLLO », révélant que plusieurs vaisseaux spatiaux inconnus attendaient les astronautes américains ALDRIN et ARMSTRONG au moment historique où ils débarquèrent en juillet 1969 sur le sol lunaire, rejoignant en cela les supputations d’auteurs tels que LEONARD, DON WILSON et Alfred NAHON, selon lesquelles, notre satellite naturel serait depuis fort longtemps visité voire occupé par une ou des civilisations en provenance de l’espace. A quoi, il convient de faire observer que l’opération  APOLLO qui devait se poursuivre encore plusieurs années, fut interrompue brutalement pour des raisons qualifiées par ses responsables de « budgétaires ». 
En France, un premier fait nouveau se produisit en 1974, lorsque fut décidé par le Ministre des Armées, Monsieur Robert GALLEY, que la Gendarmerie Nationale serait habilitée à l’avenir, à enquêter sur les cas d’observations ou d’atterrissages d’OVNI(S), survenant sur le territoire de la France métropolitaine ou d’Outre-mer. 
Le deuxième fait nouveau intervint fin 1977, avec la création au sein du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) d’une petite cellule d’études appelée « GEPAN » (ou Groupe d’Etudes des Phénomènes Aériens Non-identifiés) ayant pour mission l’examen de tout ce qui pouvait concerner le phénomène OVNI(S). 
Aux activités de ce nouvel organisme devaient être en principe associés, savants à label et chercheurs privés. Fort malheureusement, au bout de plus de deux ans de travaux, une ambiguité subsiste à propos du rôle imparti au nouveau GEPAN. En effet, cet organisme participe t-il au camouflage général et au discrédit qui entoure l’étude du phénomène « OVNI(S) » ou bien échappe-t’il au contraire, en fonctionnant comme se devrait de le faire un organisme non seulement scientifique, mais à vocation strictement scientifique ? 
La question est posée car si certains rapports ont bien été établis après l’étude de nombreux cas, anciens ou nouveaux, et cela nous le savons de bonne source, par contre, aucun chercheur privé n’a pu encore à notre connaissance, y avoir accès. Pas plus d’ailleurs, qu’aux rapports de Gendarmerie, effectués depuis 1974, ceux-ci étant encore réputés secrets, non accessibles pour une durée de 60 ans ! 
L’un des inconvénients majeurs du système de collecte actuelle de l’information ufologique en France est le suivant : 
- alors que les informations concernant le phénomène OVNI(S) et ses manifestations – peuvent circuler librement entre associations de recherches privées (il y en a près d’une quarantaine de reconnues officiellement mais seulement quatre ou cinq d’envergure, ou possédant une certaine notoriété) – et le GEPAN, il en va tout autrement avec les deux autres canaux d’information que représentent pour le GEPAN, l’Armée et la Gendarmerie. En effet, alors que le grand public ignore tout de l’affaire, la plupart des informations émanant à la fois de la Direction de la Gendarmerie d’une part, et de l’Armée de l’Air d’autre part (centres de détection radar par exemple), sont filtrées avant leur arrivée au « GEPAN » précisément , ce qui est à proprement parler aberrant, puisque le GEPAN fait lui-même partie intégrante du CNES et que le CNES est tenu, ne serait-ce que pour la construction de ses prototypes de fusées, au plus haut niveau du secret, y compris du secret militaire….. 
La conséquence qui en découle est que les experts du GEPAN ou du CNES et ce, à la différence de certains chercheurs privés, travaillent sur des informations édulcorées voire tronquées, ce qui ne peut manquer bien évidemment de peser sur la qualité des travaux entrepris. Cet état de fait présente de graves inconvénients pour une recherche qui se voudrait à la fois sérieuse et à part entière. Il suggère en outre, que certaines des informations relatives aux OVNI(S), sont bel et bien de nature, à ne pas être divulguées non seulement au public, mais encore aux experts eux-mêmes et que le Haut Commandement qui en a décidé ainsi, a de puissantes raisons pour agir de cette façon (?)…. 
Cette situation paradoxale et curieuse, Messieurs les parlementaires, ne saurait bien évidemment manquer d’attirer votre attention…. 
Le problème OVNI(S) n’est pas seulement selon toute vraisemblance, le plus grand problème scientifique de notre temps, (Aimé MICHEL n’a t-il point dit quelque part qu’il est probablement plus important encore pour l’humanité que la découverte du feu ?), ainsi que n’hésitait pas à l’affirmer le professeur James Mc Donald, Doyen de l’Institut d’études atmosphériques de l’Université de l’Arizona, dès les années soixante, lorsqu’il déclarait devant la Commission des affaires spatiales des Nations Unies, que l’hypothèse de « sondes spatiales extraterrestres » était la plus crédible et la plus vraisemblable parmi toutes les hypothèses alors alignées, afin de tenter d’élucider le phénomène ? 
Mais le problème OVNI(S) est un problème militaire et un problème politique : 
Lorsqu’un individu circulant dans sa voiture, le soir sur une route déserte, en un endroit isolé, voit son véhicule stoppé par suite du survol ou de la présence, à sa proximité, d’un engin spatial de nature inconnue (de nombreux rapports de presse font état de telles situations chaque année), l’affaire ne concerne pas seulement Monsieur Esterle, chef du GEPAN, ni même Monsieur Curien, Président du CNES, ou tout bonnement le chef de la brigade de Gendarmerie la plus proche ! 
La meilleure preuve en est que les rapports d’enquêtes qui sont effectués, tant par la gendarmerie que par la Police vont jusque sur la table des Préfets, voire du Ministre de l’Intérieur. 
D’où la question suivante, qui est une suggestion de la part des auteurs de ces lignes, adonnés à méditer sur ce type de problèmes depuis déjà un certain nombre d’années : 
Pourquoi n’existe t-il point en France au sein de notre Parlement une commission permanente d’enquête, comme celle qui fonctionne déjà en Grande-Bretagne au sein de la chambre des Lords ? 
Le Public a droit à la VERITE, et ses élus le DEVOIR de suivre cette question pour et à travers lui car, qu’on y réfléchisse en effet, les témoins de manifestations OVNI(S) ne relèvent-ils pas du « public » précisément ? 
D’autant que les travaux inspirés par ceux d’Aimé MICHEL à l’origine sont à la veille de déboucher sur des conclusions que nous soupçonnions depuis longtemps, sans démonstration scientifique valable, à savoir que les vols d’OVNI(S) en France comme dans d’autres pays obéissent bien à une stratégie globale faisant intervenir une intelligence supérieure, ne pouvant provenir que de l’Espace et probablement très en avance, au moins technologiquement sur notre propre civilisation. 
Par conséquent, si un contact ou des contacts officiels doivent venir sanctionner un jour, vraisemblablement proche, les multiples contacts officieux qui sont rapportés un peu partout à travers la planète depuis 1947 principalement, il ne pourrait qu’en résulter un choc énorme, aux conséquences aussi incalculables qu’imprévisibles pour nos sociétés. Or, ne vaut-il pas mieux y préparer le public ?  N’est-il pas de l’intérêt de l’Humanité que ce contact – s’il doit vraiment avoir lieu – se fasse à nos conditions plutôt qu’à celles de « ceux » que le Major KEYHOE nomme « les étrangers de l’espace » ? 
Le terme familier « DEBUNK » signifie en langue anglaise « déboulonner » ou encore « démystifier ». Le « debunking » serait-il aussi applicable chez nous aux plus hautes instances, au CNES, au Haut-Commandement, au Gouvernement, voire à la Présidence de la République ? Cette question mérite d’être posée…. 
ANNEXES :
- Bibliographie
- Pièces à conviction destinées à l’information des Parlementaires »
Cette note reproduite ci-dessus, rédigée à l’attention des parlementaires quoique imparfaite a eu le mérite d’exister. Il s’agit d’une initiative sans précédent dans l’histoire de l’ufologie française et particulièrement osée si on la resitue dans le contexte de l’époque. 
Elle reçut en secret le soutien de certains membres de la Commission de Défense de l’Assemblée et de membres du réseau d’amitiés liant les anciens de l’Indochine française.
Elle put ainsi discrètement être diffusée directement dans l’hémicycle à des parlementaires, certains déjà avisés, à charge pour eux de la faire circuler afin qu’ils se saisissent des questions soulevées.   
Elle n’eut malheureusement pas le retentissement espéré et certains parlementaires complètement ignorants s’en amusèrent.  Aucun d’entre eux n’osa interpeler le gouvernement de l’époque sur cette question. 
Elle était accompagnée d’annexes, comportant une bibliographie sommaire,  le texte de la lettre du Professeur James Mc Donald à U Thant (USA), la copie d’échange de courriers avec la Direction de la Gendarmerie Nationale, ainsi que des reproductions de clichés argentiques exempts d’artefact chimique ou photographique, expertisés par l’Institut d’Astrophysique (au passage un grand merci à Pierre Guérin !) . Certains sont bien connus comme celui de Rouen (1954) et celui des pyrénées-orientales (1978) reproduit sur la couverture de l’ouvrage collectif de Philippe Schneyder « Ovni, premier bilan »   
Puisse ce document inspirer certains acteurs de l’ufologie et de la recherche pour mener une nouvelle initiative de sensibilisation à l’attention des parlementaires et du monde politique en général (Ecrire à l’Elysée ne sert pas à grand chose, ni publier une lettre ouverte dans un grand quotidien, les faits l’ont démontré à plusieurs reprises..). C’est une des voies à privilégier pour faire bouger les lignes de résistance de nos élites et « sortir l’ufologie de son ghetto ». 
Le lecteur avisé ne manquera pas de constater que tout un pan de l’histoire de l’ufologie française est non seulement méconnu du public mais aussi des meilleurs spécialistes de l’ufologie ! 
Qu’on se le dise, la France n’est pas un exemple en matière d’Ovni loin de là, contrairement à ce qu’écrivent les uns et les autres ici ou là. Elle cache ses rapports de gendarmerie sur les Ovnis pendant que les dossiers du nouveau Geipan ouverts au public demeurent désespérément vides  !
                                                                                                Phil NOYANT 
Archives CNROVNI – lettre du futur Ministre de la Défense
hernu1-743x1024.jpg
cnrovni-darinot-747x1024.jpg

OVNI photographié au décollage depuis une automobile dans les pyrénées orientales, France. Cliché authentifié et sans artefact chimique ou photographique, expertisé par l’Institut d’Astrophysique – 1978 – L’original est en couleur :

ovni-pyreneesorientales-1978.jpg

Source : http://skystars.unblog.fr/


SFH 04-2012

Le réchauffement climatique : origine humaine ou pas ?

Le réchauffement climatique : origine humaine ou pas ?

himilayan-glacier-2.jpg


Etude : Le réchauffement climatique sévit depuis plus d'une centaine d'année


De plus en plus de scientifiques et d'études le disent : l'être humain n'est pas à l'origine du réchauffement climatique actuel constaté, il s'agit plus probablement de cycles naturels, qui se sont déjà produits. Une toute récente étude de l'évolution de la température des océans prouvent que ces derniers on entamé un réchauffement de leurs températures dès la fin du 19ème siècle, bien avant le grand "boum" énergétique et automobile des humains du 20ème siècle... on apprend aussi dans une autre étude que même des ingénieurs de la NASA contestent la réalité du réchauffement climatique alors qu'un autre annonce que le recul des glaciers n'est pas général du tout... :

Une étude menée par la Scripps Institution of Oceanography, à San Diego, s’est intéressée au réchauffement climatique et à ses origines. De nouvelles mesures de température ont ainsi été relevées dans les océans , via des robots immergés dans les mers et océans de planète. Cette étude a permis de lever une zone d’ombre : le réchauffement des océans aurait ainsi débuté à la fin du 19e siècle et non pas dans les années 1970 comme on a pu le croire pendant longtemps.

Cette étude situe le début du réchauffement des océans à la fin du 19e siècle. Il s'agit de la première comparaison globale de l'évolution de la température depuis le voyage historique du HMS Challenger qui a eu lieu de 1872 à 1876 et les données modernes obtenues grâce à des robots immergés dans l'eau de différentes mers de la planète.

La recherche, dirigée par l'océanographe Dean Roemmich, montre une augmentation de 0,33°C en moyenne dans les parties supérieures de l'océan, jusqu'à 700 mètres de profondeur. La plus forte hausse a été remarquée à la surface de l'océan indien avec 0,59°C de plus. Les scientifiques ont déjà déterminé que près de 90% de l'excédent de chaleur - ajouté au système climatique de la Terre depuis les années 1960 - ont été stocké dans les océans.

La nouvelle étude avance donc le début du réchauffement des océans. "L'importance de cette étude n'est pas seulement que nous voyons une différence de température qui indique un réchauffement à l'échelle mondiale, mais que l'ampleur de cette variation de température depuis les années 1870 représente le double de celles observées au cours des 50 dernières années. Le réchauffement ne concerne donc pas seulement les 50 dernières années, mais au moins les 100 dernières années".

Source : Scripps Institution of Oceanography - trad.http://www.catnat.net/


la-fonte-totale-du-pole-nord.jpg


Le recul des glaciers n'est pas général


D’après une étude menée par trois chercheurs français et publiée par la revue Nature Geosciences, si d'après les mesures réalisées en différents points du globe, les glaciers et les calottes maigrissent, il y a des exceptions, ou plutôt des anomalies, dans ce tableau général. Ainsi, dans l’Himalaya, dans l’immense massif montagneux du Karakoram (ou Karakorum), des glaciers ne perdent pas de glace, ils en gagnent même un peu.

Le Karakoram, région située à la frontière du Pakistan de l’Inde et de la Chine, est la plus grande concentration de glaciers de la Terre (plus de 15.000 km2 englacés), en dehors des pôles. Très difficiles d’accès, ces glaciers ont été très peu étudiés in situ. Certaines études indirectes ont pourtant suggéré il y a quelques années que ces glaciers ne reculaient pas, contrairement aux autres régions de l’Himalaya.

Pour obtenir une évaluation plus précise, Julie Gardelle (LGGE, Grenoble) et ses collègues Etienne Berthier (LEGOS, Toulouse) et Yves Arnaud (LTHE, Grenoble), ont utilisé des données recueillies depuis l’espace, à la fois par un instrument placé sur une navette spatiale en 2000 et par le satellite SPOT5 en 2008. Ces données couvrent la partie centrale du Karakoram, soit une surface de glace de 5.600 km2.

Julie Gardelle et ses collègues constatent qu’entre 1999 et 2008 les glaciers de cette région n’ont pas perdu de glace, ils ont même un bilan positif de 11 cm par an. Comment expliquer cette anomalie, alors que pour l’ensemble de l’Himalaya la balance entre les pertes et les gains de glace est négative ?

Le Karakoram ne subirait pas les mêmes hausses de températures que les autres massifs de l’Himalaya, d’après les relevés des stations météos depuis les années 1960. Les températures estivales seraient même en baisse. Cependant, cela ne répond pas à toutes les questions sur le comportement de ces glaciers, et il est trop tôt pour savoir si l’anomalie du Karakoram va perdurer, et combien de temps.

Ces résultats illustrent la complexité des travaux sur la réaction des glaciers de l’Himalaya aux changements climatiques. Une erreur pointée dans le précédent rapport du GIEC avait mis ce sujet sur le devant de la scène. Au-delà de la polémique, l’enjeu est considérable. Près d’un milliard et demi d’habitants dépendent des eaux des grands fleuves d’Asie -Indus, Gange, Brahmapoutre ou Yangtsé- qui prennent leur source dans ces très hautes montagnes.

Source : Nature Geoscience


iceberg.jpg


Des scientifiques de la NASA contestent le réchauffement climatique


L'origine humaine de l'accélération du réchauffement de la planète est aujourd'hui admise par la majeure partie de la communauté scientifique. Mais certaines organisations, et notamment la NASA, ont-elle accentué la responsabilité de l'homme dans ce changement ? C'est ce qu'affirment 49 anciens employés de l'agence spatiale américaine.

Quarante-neuf anciens membres de la NASA ont écrit une lettre à Charles Bolden, l'administrateur de l'agence spatiale, dans laquelle ils s'insurgent contre la façon dont le Goddard Institute for Space Science (GISS) angle ses diverses études sur le climat. Comme le rapporte le Washington Examiner, ces anciens employés de l'agence spatiale américaine accusent celle-ci d'avoir accordé trop d'importance à l'activité humaine dans le changement climatique. Ils affirment que l'origine anthropique du réchauffement climatique a été largement accentuée, et sans preuve.

"Nous croyons que les affirmations de la NASA et du GISS, selon lesquelles le dioxyde de carbone d'origine humaine a un impact catastrophique sur le changement climatique global, ne sont pas prouvées, spécialement quand elles prennent en considération des milliers d'années de données empiriques" écrivent les chercheurs dans leur lettre datée du 28 mars dernier. Parmi ces scientifiques, Harrison Schmitt, un astronaute ayant participé à la mission Apollo 17 sur la Lune, mais aussi Walter Cunningham, de la mission Apollo 7, ou encore Richard Gordon, d'Apollo 12.

Ils estiment que le lien entre les émissions de dioxyde de carbone engendrées par les activités humaines n'a jamais été clairement démontré. Une absence de preuves qui les mènent à affirmer que ce lien n'existe tout simplement pas. "Avec des centaines de climatologues bien connus et des dizaines de milliers d'autres scientifiques déclarant publiquement leur non-croyance en des prévisions catastrophiques, qui viennent particulièrement du GISS, il est clair que la science n'est PAS établie" soulignent-ils.

Une accusation à laquelle la NASA peut répondre grâce à une étude publiée en janvier dernier par le GISS. Un rapport indiquant que l'année 2011 fut la 9ème plus chaude depuis 1880, année lors de laquelle les premières mesures de températures ont été réalisées. (Ce qui ne prouve pas en soi l'origine de ce réchauffement).

Source: NASA - trad.http://www.catnat.net/


Notez qu'une autre étude semble démontrer que le niveau des mers et océans devrait monter de 12 à 22 mètres d'ici la fin de ce siècle... et une autre prévoit une accélération ou des à-coups brutaux pouvant mener à des montées d'eaux de 1 à 2 mètres en quelques jours seulement...


Yves Herbo 04-2012