samedi 12 mai 2012

Articles, Podcasts et News SerieViewer du 28-04 au 04-05-2012

Articles, Podcasts et News SerieViewer semaine du 28-04 au 04-05-2012

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Note : les liens menant à des articles mis à jour depuis ces dates ne sont plus valables (aller voir la mise à jour sur le site ci-dessus).







http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-usa-castle-a-nouveau-premiere-de-sa-case-2216.html par Delphine Herbo



http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-usa-the-good-wife-termine-sa-saison-sur-un-score-correct-2215.html par Delphine Herbo



















SFH 05-2012

GRÈCE: LES 10 PLUS GRANDES DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES EN 2011

GRÈCE: LES 10 PLUS GRANDES DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES EN 2011

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Une statuette en cuivre datant de 1600 avant JC, Crète

Il y a suffisamment de découvertes archéologiques importantes faites chaque année en Grèce pour remplir des musées entier. Cela a également été le cas en 2011, malgré une baisse du financement de la recherche en raison de la crise économique.

Voici une liste des dix plus importantes découvertes archéologiques en 2011:

1 - Une petite statue vieille de 2500 ans, en bois, dans des conditions parfaites. Cette trouvaille exceptionnelle été faite dans le sanctuaire d'Artémis à Vravrona (Brauron) lors de travaux de construction sur le site archéologique. D'autres objets ont été trouvés aux côtés de la statuette, tous datant du 5ème siècle avant JC.


2 - Les plus anciens textes de la Crète minoenne sur un sceau de jaspe, de couleur rouge foncé portant des incisions hiéroglyphiques en Minoéen. La découverte des archéologues Iris Tsachili et Eleni Papadopoulou, a été faite au sommet du sanctuaire du mont Vrysinas à Rethymno, sur l'île de Crète.


3 - Les tombes d'hommes enterrés aux côtés de leurs animaux, ont été mises au jour dans le village de Mavropigi en Eordaia. Elles contiennent 11 hommes et 16 animaux (chevaux, chiens, bœufs et un cochon). Le directrice de l'office des antiquités, Georgia Karamitrou-Mentesidi, rapporte que le trait distinctif de la nécropole est le grand nombre d'animaux placés aux côtés des hommes morts.


4 - Une statue de marbre représentant le dieu Hermès, dans des dimensions légèrement plus grandes qu'habituellement, serait la copie d'une œuvre du 4ème siècle avant JC de l'atelier du grand sculpteur Polyclète à Argos. L'oeuvre a été trouvée dans un petit théâtre d'Epidaure, lors de fouilles près du monument, et a probablement été sculpté autour du 2ème siècle avant JC.


5 - L'épigraphe lisible la plus ancienne jamais découverte sur le sol européen. Le texte écrit sur une dalle en argile écrite en «linéaire B» a été gravé il y a environ 3500 ans et a été découvert dans la ville d'Iklaina en Messénie par l'archéologueMichalis Kosmopoulos.
6 - L'œil de Toutankhamon est un petit bijou en or représentant un oeil humain. D'après le professeur Nikos Stompolidis il remonte au 7ème ou 8ème siècle avant JC. Il est similaire au masque d'or funéraire du célèbre pharaon égyptien. L'objet a été trouvé dans un récipient dans l'une des tombes de la nécropole d'Eleutherne, le site archéologique le plus important autour de la ville de Réthymnon, sur l'île de Crète.


7 - Un certain nombre de tombeaux familiaux ont été découverts dans la ville d'Hlois, dans la zone centrale grecque de Velestinou. Les archéologues pensent qu'ils ont été utilisés pendant de nombreuses générations, à partir du 10ème  jusqu'au 7ème siècle avant JC. Un certain nombre d'objets votifs ont été retrouvés à l'intérieur des tombes (bêches, couteaux et vases de différentes formes).

8 - Une statuette en cuivre datant de 1600 avant JC a été trouvée lors de fouilles à Zominthos, dans les montagnes Psiloritis, le plus haut sommet de l'île de Crète. la statuette, appelée "Minoitis", est dans une position cérémonielle, avec une main couvrant ses yeux, comme pour éviter d'être éblouie par la vision de la Divinité.


9 - Des dizaines de fragments de Kouroi (statues d'adolescents), sculpté dans du marbre opalescent de Paros, ont été trouvés à proximité du sanctuaire d'Apollon sur la minuscule île déserte de Dispotikos, proche de celle d'Antiparos. Jusqu'à présent, seules 60 sculptures ont été découvertes, dont 5 têtes Kouroi, la tête d'une femme et dix autres torses. Ces derniers comprennent la statue d'un Kouros avec sa main repliée sur la poitrine, un modèle qui, selon l'architecte Giannos Kouragio, se trouve uniquement dans les ateliers de sculpture de Paros, 6ème siècle avant JC.


10 - Un sanctuaire dédié à Artémis, peut-être le plus important en Crète, long de 52 mètres et large de 19,6 mètres, a été découvert dans la ville de Kefala. Dans le temple, rapporte l'archéologue Nikos Panagiotakis, Artémis Skopelitida (de l'île de Skopelos) y était adoré. D'après l'architecture et les dimensions, le sanctuaire devait jouir à l'époque d'un grand prestige.

Source:
Traduction : http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2012/04/


SFH 05-2012

vendredi 11 mai 2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 8

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 8

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Troisième partie

VII
Liberation

« Qui dira la puissance incalculable de l'association lorsqu'elle se transforme en coopération… ?» Jacques Duboin (Libération)


On se souvient du surnom, TINA, attribué à Mrs Thatcher pour son refus d'envisager tout autre mesure que les réformes libérales qu'elle initia au début des années 1980 : quels que soient les arguments qui lui étaient présentés, elle répondait «There is no alternative», soit, en prenant les seules initiales, T.I.N.A. et en français «Il n'y a pas d'alternative». C'est ainsi que les chemins de fer britanniques, par exemple, furent privatisés et que les Anglais se demandent après chaque accident ferroviaire s'il n'existe vraiment pas de plus sûrs moyens de gérer les transports en commun que de faire passer le profit avant la sécurité… !

L'organisation économique des sociétés humaines n'a pourtant rien d'immuable. Les dénationalisations et le démantèlement de l'État, que l'idéologie néolibérale présente aujourd'hui comme la seule façon de garantir la prospérité, sont l'exact opposé des nationalisations et de l'élaboration de cet État-providence, c'est-à-dire redistributeur, qui furent préconisées pour organiser la paix à la fin de la seconde guerre mondiale !

Affirmer l'obligation d'organiser l'économie de telle ou telle façon, en vertu d'une loi qui serait immuable, n'est pas un argument, mais une méthode couramment employée par certains pouvoirs politiques pour imposer l'orientation qu'ils ont choisie, et empêcher toute discussion en coupant court à tout argument contraire. De sorte que l'opinion ne soit pas à même de peser le pour et le contre.

Deux obligations péremptoires sont ainsi affirmées. La première est la croissance : un simple ralentissement de croissance est une catastrophe économique. La seconde est la compétitivité, mot qui, dévoyé de son sens de “courir ensemble” désigne maintenant une rivalité de tous les instants qui serait inévitable.

N'étant pas spécialistes, laissons les économistes, les sociologues, les moralistes, les historiens débattre des fondements et des origines de ces impératifs idéologiques. (YH : fondamentalement, c'est avec l'idée préconcue (mais malheureusement réaliste) que la société actuelle créée (de par son système éducatif) des élites, et que seuls ceux-ci comprennent la réalité profonde des choses (Si vous écoutez un peu les affirmations de personnalités comme Mr Sarkozi par exemple (mais il n'y a pas que lui), il y a d'un côté une "élite" et de l'autre les "normaux". Au lieu de modifier en conséquence le système éducatif de façon à non pas à distinguer ceux qui s'en sortent le mieux intellectuellement (pour X raisons, dont financières) ou psychiquement, et ne garder que ces derniers pour "l'élite", mais au contraire détecter le plus tôt possible chez chacun ses talents particuliers (tout le monde en a et c'est les appliquer qui rend service, et à la société et à l'individu), qui ne sont pas obligatoirement dans les panels et choix de l'éducation actuelle. Le libéralisme sous-entend que seule cette petite élite peut comprendre réellement le système de fonctionnement de la société - à plusieurs niveaux - et peuvent donc créer de l'emploi, de la richesse, des affaires... Le libéralisme ne peut pas être "démocratisé" réellement et à la portée de tous les citoyens : il faudrait pour cela modifier complètement le système éducatif et faire accepter bien plus tôt aux parents les talents les plus potentiels de l'enfant. Je connais plusieurs professeurs de mathématiques qui m'ont dit qu'ils savaient dès l'âge de 10 ans si un enfant avait du potentiel question chiffres et logiques... bien sûr, même si l'enfant, avec beaucoup d'efforts (qu'il n'utilisera pas ailleurs) peut atteindre un niveau convenable, il ne donnera jamais le meilleur qu'il aurait pu donner de par ailleurs, et n'en sera pas plus heureux (et sûrement moins). Ces profs ne se sont jamais trompés d'après eux. Et puis, que se passerait-il si chaque citoyen créait sa propre entreprise ou affaire ? Des millions de marques ?, de la concurrence acharnée de blogs et services ? des millions de pubs dans les boîtes internet et physiques ? ça fait plutôt sourire mais c'est bien ce à quoi l'idéologie libérale "démocratisée" mène à l'extrême... sauf que ses théoriciens et exécuteurs (de "droite" comme de "gauche") ne font évidemment rien pour que le libéralisme devienne réellement "démocratique", en ne modifiant pas le système éducatif entre autres (plutôt en le privatisant !)...)

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Par contre, il n'est pas nécessaire d'être économiste pour constater le résultat. La croissance sans limites est insoutenable, ses conséquences sont déjà telles que c'est l'équilibre biologique de la planète qui est compromis. Ce que n'entrevoyaient que quelques esprits lucides il y a quelques décennies apparaît aujourd'hui à l'évidence : on ne peut plus continuer cette course aveugle. “Aucun arbre ne peut monter jusqu'au ciel” !

Quant à la compétitivité, elle débouche sur un profond déséquilibre social. Cette guerre économique permanente qui impose d'être le meilleur en n'importe quoi, déshérite les perdants trop peu combatifs … ou qui n'ont pas eu la chance de naître parmi les privilégiés. À force de favoriser “les meilleurs" au détriment de tous les autres, le formidable progrès des connaissances et de leurs applications technologiques a été mis au service d'une infime minorité, tandis que près de 840 millions d'êtres humains (YH : en 2003) (55) souffrent de malnutrition, n'ayant même pas un lopin de terre à cultiver de leurs mains pour survivre.

Les deux pièges de la monnaie capitaliste

Alors que les effets catastrophiques de ces impératifs de croissance et de compétitivité sont de plus en plus évidents, on continue pourtant à les prétendre incontournables. Et avec des arguments aussi creux que : “c'est dans la nature des choses” ou “c'est ainsi que les hommes fonctionnent”, sans percevoir à quel point ces deux pièges, dans lesquels notre civilisation se perd, sont contenus dans les mécanismes actuels de la monnaie, qui, pourtant, ne sont évidemment pas des lois de la nature. En effet :

• L'obligation de croissance est contenue dans le mode de création de la monnaie : il faut qu'un investissement rapporte plus qu'il n'a coûté pour que puissent être payés les intérêts du crédit ou les “retours sur investissement”.
• Le creusement du fossé entre les riches et les pauvres est contenu dans le choix des clients auxquels les crédits sont ouverts, parce qu'un organisme de crédit, pour éviter d'être mis en faillite, exige des garanties, une hypothèque, une assurance. On ne prête donc qu'aux riches et par l'effet “boule-de-neige” de la capitalisation, seuls les riches ont ainsi les moyens de s'enrichir.

Alors que l'opinion est en train, peu à peu, de prendre conscience des dangers de la croissance à tout prix et s'indigne de voir que cette exploitation des richesses ne réduit pas, bien au contraire, la misère en ce monde, force est de constater que les mécanismes monétaires sont tellement mal connus que leur relation avec ce productivisme et avec cet individualisme n'est généralement pas dénoncée. À croire qu'elle n'est même pas perçue.

Ce lien se manifeste pourtant. Il se manifeste par exemple par la réaction du public contre l'argent en cas de crise économique : on constate que c'est bien en créant leur propre monnaie que des minorités cherchent alors à survivre. Les expériences qui furent lancées pour réagir à la grande crise des années 1930, celles, par exemple, de la monnaie fondante de Gesell, ou les cercles WIR, de même que celles qui naissent un peu partout depuis le tournant libéral des années 1980, par exemple en Argentine depuis 2002, sont bien des manifestations de rejet de la monnaie officielle. Mais ces monnaies parallèles, parce qu'elles sont à usage local, restreint, marginal, ne peuvent, au mieux, qu'épargner, mais pour les seuls membres des associations qui les créent, certains des effets néfastes qu'ils constatent.

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Et, d'autre part, comment ne pas s'apercevoir qu'on retrouve partout l'argent comme mobile quand on déplore de grandes catastrophes humaines comme l'affaire du sang contaminé, ou des désastres écologiques comme les marées noires ou les gégazages en mer, quand on prend conscience des effets de la marchandisation des services publics et du brevetage du vivant, ou quand on découvre le pouvoir et le rôle des fonds de pension, de la spéculation monétaire et des paradis fiscaux sur les choix économiques, etc. ? L'argent est le dénominateur commun de tous ces comportements inhumains, il est bel et bien à l'origine commune de ces catastrophes qui n'ont rien de naturel.

Ceci devrait amener à comprendre que chercher à réparer, quand c'est possible, les effets de ces mécanismes, ne résout rien, puisqu'ils se renouvellent indéfiniment, voire s'amplifient, tant que demeure leur cause commune.

Supprimer cette cause n'est certainement pas simple, mais il faut prendre conscience que c'est devenu inévitable, que c'est la condition nécessaire pour donner à la société d'autres bases que celles qui sont en train de la détruire. Or cette reconstruction passe par une nouvelle transformation de la monnaie : pour qu'elle n'oblige plus la croissance, il faut que sa création n'impose plus paiement d'intérêts, et qu'elle tienne compte d'autres critères que la rentabilité financière pour qu'il soit possible de produire, dans le respect les Droits de l'Homme et de son environnement, des biens et des services accessibles à tous, sans exclusion. Aucun coup d'État ne devrait, cette fois, être nécessaire pour réaliser une telle transformation puisque, à l'inverse des précédentes, elle vise à faire passer l'intérêt général avant l'intérêt de quelques-uns. Mais il est urgent d'y réfléchir, et c'est dans ce but que nous formulons les trois propositions suivantes.
Première proposition : Revenir au droit régalien

À l'évidence, la monnaie immatérielle correspond à l'état actuel de la technologie, la monnaie-marchandise appartient au passé. Il serait donc absurde de vouloir refuser la monnaie virtuelle en rêvant au retour des louis d'or. L'informatique existe, elle est pratique, admettons donc, sans nous y attarder, que la monnaie de demain sera sous forme scripturale, comme elle l'est presque totalement aujourd'hui, les cartes à puce et les transactions transmises par internet allant encore se développer.

Mais il faut prendre conscience du danger que présente cette forme moderne de la monnaie du seul fait qu'elle est naturellement, matériellement, illimitée !

Sa création est si facile qu'avoir abandonné le droit de créer la monnaie à des entreprises privées ayant leur propre intérêt pour objectif, apparaît comme une véritable aberration, source évidente de multiples abus aux conséquences imprévisibles, incalculables. On a vu que lorsque des orfèvres signèrent plus de reçus qu'ils n'avaient d'or dans leurs caves, leur seule limite fut… la peur que leurs clients s'aperçoivent qu'ils avaient exagéré. Méthode peu efficace, puisque plusieurs paniques ont marqué l'Histoire. On se souvient aussi que lorsque trop de banquiers ont suivi l'exemple des orfèvres, c'est parce qu'ils se sont aperçus que cela leur faisait du tort que certains d'entre eux ont intrigué pour en obtenir le monopole. Et l'histoire des Banques centrales montre que c'est encore pour éviter des abus, des paniques ou des faillites qu'elles ont reçu un certain pouvoir, non pour fixer une limite à la masse monétaire, mais seulement pour tenter, par l’intermédiaire de leurs taux d’escompte, d'accélérer ou de ralentir la croissance de cette masse, espérant que ces variations auraient, à terme, une influence sur l'économie. Et depuis que ces taux n'obéissent plus qu’aux marchés, on ne compte plus le nombre de pays ruinés par des crises monétaires… On voit bien que le pouvoir politique ne doit pas se contenter d'imaginer des digues pour éviter des abus ou en colmater les conséquences, il lui appartient de déterminer la masse monétaire nécessaire à l'économie.

Ce n'est pas sans raison que le “droit de battre monnaie” était, par excellence, une des prérogatives du souverain et qu'il ait fait partie, sous la monarchie, des “droits régaliens”, avec ceux de lever l'impôt, de commander la police et l'armée, de rendre la justice, de déclarer une guerre ou d'en signer la fin.

Pourquoi l'un de ces droits du Prince a-t-il fait exception quand le peuple a conquis la souveraineté ? On ne comprend pas que les démocraties aient abandonné à quelques nouveaux privilégiés l'un de ces droits essentiels qui décident de la vie d'une nation. Le droit de créer monnaie est trop important pour qu'il puisse être dissocié des autres attributs qui permettent de décider pour tous en leur nom.

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Il doit être réintégré au pouvoir politique parce qu'une société évoluée, telle qu'on peut la concevoir au XXI ème siècle, doit être en mesure de décider des besoins qu'elle va satisfaire, en fonction des moyens dont elle peut disposer, en respectant les droits des êtres humains, vivants et à venir. Dans une telle perspective, le choix si essentiel de l'orientation générale de l'économie est une décision politique fondamentale qui ne peut donc pas être abandonnée à des intérêts privés.

Aujourd'hui, la société est au service de la finance, qui dicte sa politique aux gouvernements. Remettre aux pouvoirs publics la responsabilité de toute création monétaire, c'est renverser les rôles : les choix économiques deviennent alors des choix politiques et la finance leur est subordonnée.

Mais ceci ne suffit pas. Dans une vraie démocratie, confier l'économie au pouvoir politique serait la confier au peuple, mais toute société, même au XXIème siècle, n'est pas assurée d'être démocratique et de le rester. Pour remettre l'économie au service de tous et l’y maintenir, il faut des règles qui empêchent tout abus de la part des responsables du pouvoir d'émission, et pour cela, imposer à la masse monétaire une limite concrète, objective.

Deuxième proposition : Fixer objectivement la masse monétaire

Une telle limite naturelle résulte simplement de deux des aspects de la monnaie : elle est un droit de tirage sur les richesses produites et une reconnaissance de dette commune puisque la loi oblige à l'accepter en paiement. De ces deux faits découle la règle suivante : les représentants 

d'une population qui, en ayant le monopole de la création de sa monnaie, s'engagent en son nom, ne peuvent émettre que la masse monétaire équivalente aux richesses que cette population produit et met en vente.

La création monétaire étant ainsi un engagement à produire, toute nouvelle production entraîne automatiquement la création de son équivalent en monnaie. Et, inversement, lorsqu'un produit parvient à son consommateur, la monnaie qui lui sert à l'acheter a rempli son rôle et n'a plus ensuite de raison d'exister, elle est donc annulée au moment de la vente. En d'autres termes, la monnaie devient un flux parallèle et équivalent à celui des richesses produites afin d’être vendues. Il s'agit évidemment d'une équivalence de principe, qui donnera lieu, dans la pratique, à des ajustements par des calculs analogues à ceux que les ordinateurs boursiers font aujourd'hui pour afficher les cours de façon continue et permanente.

Mais il faut insister sur un autre aspect. Pour que cette équivalence soit à l'origine de la création monétaire, il faut que le prix d'un bien ou d'un service mis en vente soit évalué au moment où est pris l'engagement de sa production, et non plus après, quand il a déjà été produit. Ceci présente l'inconvénient de bouleverser les habitudes, et le réflexe sera probablement de croire, mais un peu vite, qu'il est question de supprimer le marché. Que tous ceux qui vantent sans cesse ses mérites irremplaçables se rassurent, il ne s'agit pas du tout de le supprimer, mais bien au contraire, de lui restituer ses vertus (56), c’est-à-dire de permettre que le prix de vente d'un bien ou d'un service résulte vraiment d'un débat entre producteurs-vendeurs et consommateurs-acheteurs

Or ce n'est que si cette évaluation démocratique a lieu en amont, donc avant qu'il soit trop tard, qu'il est possible de discuter des modes de production, de les encourager ou de les proscrire. 

Précisons, si besoin, que ces discussions sont destinées à définir des bases et non à fixer chaque prix, un à un, et qu'il faut prévoir des marges d'erreur et des aléas, par exemple pour la production agricole, qui donneront lieu aux ajustements mathématiques nécessaires évoqués ci-dessus. Et ajoutons que cela n'a rien d'utopique, comme le prouvent les Seikatsu, ces associations producteurs-consommateurs qui fonctionnent ainsi au Japon depuis déjà plus de 20 ans, ou bien les Community supported agriculture (CSA), ces associations de consommateurs (57) qui passent contrats avec des agriculteurs et qui achètent ainsi, avant la saison, une part de leur récolte fermière.

Par rapport à la situation actuelle, la monnaie conserve donc son rôle d'unité de compte et de moyen de paiement, même différé. Elle est un pouvoir d'achat qui ne sert qu'une fois car il est périmé quand il a servi, comme un titre de transport ou un timbre, tout en laissant à son titulaire la possibilité de l'utiliser pour n'importe quel achat de son choix. Par contre, cette monnaie réformée cesse d'être un facteur d'enrichissement et d'inégalité, donc de domination, dès lors qu'une ouverture de crédits n'implique plus versement d'intérêts.

Assainie sur de telles bases, la monnaie apparaît comme le moyen de répartir entre tous les consommateurs les biens et les services que produit l'économie d'une région. La logique de capitalisation, c'est-à-dire d'accumulation, fait place à une logique de répartition, de distribution.

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Cette réforme, bien plus simple et plus objective que celles qui ont jalonné l'Histoire, conduit à un retournement de situation : à la loi de la jungle financière qui règne aujourd'hui, elle substitue un contrôle social de la production, les décisions économico-financières sont enfin soumises à la réflexion et au débat politique, éclairés par des enquêtes objectivement menées.

Mais tant qu'un tel débat préalable ne permettra pas de considérer d'autres aspects que la rentabilité, les avertissements d'experts et les cris d'alerte contre les dangers du productivisme actuel pourront indéfiniment se multiplier, ils ne seront que voeux pieux.

En ce qui concerne le commerce international, si la monnaie d'un pays (58) est la manifestation comptable de ce que ses résidents s'engagent à y produire (en utilisant les connaissances humaines acquises pour faire fructifier les richesses du sol et du sous-sol), les relations commerciales entre deux régions ne sont plus que des contrats de troc entre leurs deux populations, les échanges internationaux de marchandises sont à somme nulle et il n'y a alors plus de dette financière internationale. Il va de soi que ces contrats peuvent inclure des délais, que leur équité et leur exécution peuvent être soumises à un contrôle supranational, etc. L'important est que cette transformation des bases du commerce extérieur permettrait aux populations de retrouver le droit de disposer d'elles-mêmes, celui d'assurer en priorité leur propre suffisance vitale, de “vivre au pays” et de s'y épanouir en développant leur culture.

Notre troisième proposition est inspirée par ce que nous avons observé à propos de la notion de valeur :
Troisième proposition : Séparer la gestion des biens de celle des gens

Nous avons rappelé que lorsque les économistes parlent de valeur, il s'agit de valeur d'échange et que celle-ci est, de fait, le prix de vente d'une marchandise. Outre que ce prix, tel qu'il est fixé aujourd'hui, ne résulte nullement d'un débat comme le prétend l'économie classique, mais plutôt de la loi du plus fort, financièrement parlant, cette façon de comparer à l'étalon unique qu'est la monnaie, ce qui est mesurable et ce qui ne l'est pas, conduit à considérer le travail humain comme une marchandise, une matière première parmi d'autres, et finalement l'être humain comme un objet remplaçable, ce qui va jusqu'à traiter des employés “comme des kleenex” en cas de “licenciement économique”. “licenciement économique”.

D'autre part, un tant soit peu de lucidité permet de prévoir que la production de demain sera de plus en plus une oeuvre collective et intellectuelle (59), qui fera de moins en moins appel à de la main d'oeuvre, mesurable (à la rigueur) en temps de travail, et de plus en plus à une participation humaine impondérable, liée à la personnalité, à la culture, à l'expérience, à l'imagination et à la créativité, qualités par essence non mesurables. De sorte que prétendre pouvoir estimer la participation individuelle afin de l'acheter à un “juste prix”, le “salaire”, devient une absurdité, voire une escroquerie.

Pour éviter pareille aberration, il faut séparer la gestion des gens de celle des biens. Ne plus mélanger dans une même comptabilité l'être et l'avoir, c'est ramener l'économie à sa place naturelle, celle de l'intendance. Cessons d'oublier que le rôle d'une entreprise de production est de transformer des matières premières pour mettre à la disposition des gens les objets dont ils ont besoin, et que ce n'est pas de fournir du travail, ce n'est pas de créer des emplois pour justifier des revenus. Le fait que la transformation de la matière nécessite une intervention humaine n'oblige pas à traiter “une ressource humaine” comme une matière première, et c'est en séparant la comptabilité des matières de celle des humains que cette distinction redeviendra possible et qu'on se rappellera que travail et emplois ne sont pas des buts, mais des moyens. Alors seulement le revenu reçu par un être humain ne sera plus le prix auquel il se vend à une entreprise. On ne parlera plus de salaire, de prix de la sueur, mais de revenus individuels, fondés sur les besoins personnels et dont le but sera de fournir à chacun les moyens de développer ses qualités propres pour exercer au mieux les activités par lesquelles il assume sa participation à la société. Alors cette contribution pourra parfaitement ne pas être mesurable et produire de la qualité, même pour le long terme. Même si cela implique que le revenu soit versé par l'ensemble de la société et pendant toute la vie, et non plus par les entreprises, à ceux qu'elles emploient, et seulement pendant la durée de cet emploi.

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Dans l'économie actuelle, la monnaie de profit est utilisée pour “marchandiser” le domaine de l'immatériel. En empiétant ce domaine de liberté, la finance le soumet au profit et en contrôle ou en réserve l'accès. L'Accord Général sur le Commerce des Services, l'AGCS, est en train d'installer cette appropriation de tout un patrimoine commun de l'humanité, fait de connaissances lentement élaborées au cours de l'Histoire. L'art et une certaine culture sont déjà standardisés, il ne sera bientôt plus possible aux agriculteurs de renouveler leurs récoltes, comme ils l'ont fait pendant tant de générations, sans acheter de nouvelles semences à Monsanto. À quand l'obligation d'acheter le droit d'avoir sa propre progéniture ?

La réforme que nous proposons permet de rendre impossible cette appropriation, en faisant de la monnaie l'instrument de la seule gestion du réel. De séparer ce qui est naturellement du domaine de l'économie, qui est mesurable et qui doit, dans certains cas, être “économisé” donc compté, d'avec ce qui est du domaine du non mesurable, de l’impondérable et l’immatériel, celui de la connaissance, de la culture, de l’information qu’on donne sans s’en défaire et dont l'usage, loin de devoir être limité s'il n'est pas utilisé pour nuire, doit pouvoir être diffusé sans compter, et par conséquent être gratuit.

Ces deux domaines ne sont évidemment pas indépendants, puisqu'il y a un lien entre eux, l'Homme, qui vit dans le domaine du réel et doit pouvoir s'épanouir librement dans le domaine de l'immatériel qui lui est propre. Mais dans la mesure où l'économie produit des biens et non pas des profits financiers, où la monnaie est un flux qui se consume en même temps que les biens produits, il devient possible de décider objectivement de l'économie. Alors les gens peuvent se grouper en un réseau de coopératives de toutes tailles et y prendre ensemble les décisions objectives qui les concernent directement, puisqu’il s’agit d’abord de décider de ce qu’ils veulent produire pour consommer et dans quelles conditions, ce qui définit en même temps leur activité et la masse monétaire totale dont ils disposent. Il leur appartient ensuite de faire, dans le budget ainsi fixé, la part destinée à payer les moyens matériels de leur production, celle qui est nécessaire à faire fonctionner les services publics et celle qui constitue leurs revenus personnels.

Les débats sont ainsi largement ouverts au public et portent sur des critères d’intérêt général. C’est donc une extension de la démocratie à l’économie qui est proposée, permettant à tout résident de participer, sinon toujours directement, au moins par délégation, à ces prises de décisions qui sont à la fois sociales et économiques.

(55) Lire René Passet, Mondialisarion financière et terrorisme
(56) Alors même qu'au contraire, c'est la financiarisation de l'économie qui a eu pour conséquence de réserver les vertus du marché aux seuls professionnels des “Marchés” (Bourses des valeurs et autres marchésdes changes ou des matières premières, etc.) et de les supprimer pour le reste du monde, qui se voit offrir des marchandises à des prix fixés au préalable par les vendeurs : c'est “à prendre ou à laisser”, on ne marchande pas...
(57) on peut citer la CSA modèle de Poughkeepsie, installée en zone pré-urbaine à une centaine de km au nord de New-York et en France le réseau Alliance paysans écologistes consommateurs qui regroupe des associations qui travaillent ensemble pour promouvoir le développement de produits d'agriculture écologique de qualité.
(58) ou d'une région, ou d'un groupe de régions dont les résidents décident de s'associer économiquement.
(59) lire à ce sujet les profondes analyses d'André Gorz, par exemple dans L'immatériel, connaissance, valeur et capital.


A suivre pour la dernière partie : Annexe et Bibliographie


SFH 05-2012

Articles, Podcasts et News SerieViewer du 21-04 au 27-04-2012

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http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-usa-demarrage-rate-pour-the-l-a-complex-2196.html par Delphine Herbo



http://www.serieviewer.com/news/upfronts/syfy-revele-ses-projets-aux-upfronts-2195.html par Yves Herbo

















SFH 05-2012

Des spirales géologiques de 5 à 30 mètres sur Mars ?

Des spirales géologiques de 5 à 30 mètres sur Mars ?

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Selon une nouvelle étude menée par des chercheurs américains, les spirales sculptées dans la surface de Mars, découvertes sur les images prises par la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter, seraient liées à une intense activité volcanique.

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Mars n’a pas fini de nous surprendre ! De récentes images à haute résolution prises par la sonde spatiale Reconnaissance Orbiter au niveau de l’Athabasca dévoilent la surface de la planète rouge comme jamais vue auparavant. La croûte au niveau de cette vallée proche de l’équateur est jonchée de gravures complexes parsemées de diverses spirales larges de cinq à trente mètres. Ces motifs, formés dans un lointain passé, offrent pour les chercheurs une excellente archive des processus géologiques à la base de la planète telle qu’elle est aujourd’hui.

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L’origine des lignes de la vallée de l’Athabasca divise depuis près d’un siècle la communauté scientifique. Si certains penchent pour une intense période glacière, d’autres au contraire s’accordent sur la théorie d’une forte activité volcanique. Adrew Rayan et Philip Christensen de l'université d'Arizona, privilégient dans leur nouvelle étude la seconde hypothèse. Leurs résultats, publiés dans la revue Science indiquent une complexité bien trop importante des spirales de la croûte, excluant d’office le modelage par la glace.

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Selon Adrew Rayan, "ces spirales se forment quand il y a un cisaillement entre des flots de lave avançant à différentes vitesses dans différentes directions". Cette dynamique se serait produite il y a environ 200 millions d’années, lors d’une énorme remontée de magma, engendrant la mobilité des plaques de la croûte martienne. Les chercheurs espèrent désormais que les prochaines prises de vues de la sonde spatiale puissent leur faire découvrir de nouveaux motifs du même genre.

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Certains chercheurs s'étonnent déjà de cette explication globale qui, selon eux, ne pourrait expliquer qu'une partie de ces spirales, dans la mesure où certains de ces cercles ne sont justement pas du tout "cisaillés" par diverses lignes de laves mais bien isolés... la recherche en dira plus mais on peut aussi noter la date approximative donnée pour cette massive éruption éventuelle, qui aurait engendré donc une certaine tectonique des plaques marsiennes. Ces 200 millions d'années mentionnées pourraient être aussi rapprochées de la dislocation de la Pangée sur Terre et de la création des plaques tectoniques terriennes... un même évènement pourrait-il être le responsable (un très gros corps se promenant dans le système solaire et faisant jaillir le magma partout sous sa forte gravité, éclatant les croûtes solides) ?

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SFH 05-2012

Humour noir

Humour noir

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Quelques vidéos insolites, non prévues pour être drôles mais qui surprennent et font réagir de diverses façons... plutôt tragiques pour certains, d'autres y souriront ou même élateront de rire, comme le font beaucoup quand ils voient quelqu'un faire une chute tout seul... même si elle peut être grave ! Il y a aussi des comportements (attentus ou non) qui font sourire ou rire, puis réflechir, comme ce soldat qui pète un plomb quand il n'arrive pas à ouvrir une simple porte (ouverte)... 

Le téléphone portable, c'est dangereux même à pied... :




Comportement animalier surprenant : une jeune renarde ne s'intéresse qu'aux boules de pétanque (38 vols) et non au poulailler juste à côté ! :

Depuis plusieurs mois un renard chaparde... des boules de pétanque, dans le village de Belmont, dans le Gers, France. Une histoire qui fait le tour du Web. histoire : 

Depuis des mois, les boules de pétanque de Patrick Cazes disparaissaient mystérieusement devant sa maison de Belmont, un petit village du Gers, jusqu'à ce qu'il identifie le voleur à l'aide d'une caméra à infrarouge : un renard. « La première boule, il nous l'a prise le 29 février. Au total, en deux mois, il a quand même emporté 38 boules. J'aimerais bien savoir ce qu'il en fait », confie, interloqué, ce menuisier de 49 ans et chasseur amateur.

« Un renard intéressé par les boules, j'avais jamais vu ça. Même si elles sont rouillées, il les prend quand même. Au début, ça me faisait pas rire du tout,raconte-t-il, parce qu'il me prenait des boules de compét' toutes neuves », raconte Patrick Cazes, féru de pétanque au point de participer à toutes les compétitions du canton et de s'être construit un boulodrome personnel à une vingtaine de mètres de sa maison.

Comme un pomme

L'enregistrement nocturne qu'il a posté sur Youtube montre un renard méfiant s'approcher avec un trésor de précaution des boules, les prendre délicatement entre ses crocs et s'éloigner d'un pas léger dans l'obscurité. « Il attrape ça comme une pomme tombée du pommier », remarque le menuisier de Belmont, un village rural d'une centaine d'habitants situé près de Vic-Fezensac. D'après la vidéo, estime-t-il, c'est une « femelle assez jeune, un mâle serait plus costaud ». L'artisan s'étonne que le renard ne se soit intéressé qu'aux boules de pétanque alors qu'il a chez lui des dizaines de poules, de poulets et de canards, à quelques mètres du boulodrome. « Les poules et les canards, ça l'intéresse pas plus que ça », dit-il, amusé.



En fait, la renarde vit évidemment la nuit, mais quand elle veut dormir le jour, des idiots balancent des boules sans arrêt, font du bruit et l'empêchent de dormir... solution : voler les boules en + des oeufs (en plus les hommes sont omnubilés par leurs boules et oublient leurs oeufs...) :


la suite de l'histoire ici : http://www.francesoir.fr/actualite/insolite/

Quand un GI pète un plomb devant une porte ouverte... :

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Est-ce un ragondin, un rat disproportionné ou une femelle enceinte ? Les spécialistes restent perplexes. La créature abattue par Brian Watson à Waskerley, dans le nord-est de l'Angleterre, est pour le moins singulière. La photo postée par l'agriculteur sur Twitter montre  une créature de près d'un mètre de long. Il est difficile  de déterminer à quelle espèce appartient ce spécimen étant donné que celui-ci à été brulé, toutefois la photo semblerait aller dans le sens d'un rongeur appartenant à la famille des ragondins. Mais en principe les ragondins ont été complètement éradiqués en Grande-Bretagne... certains parlent déjà de barbecues, d'élevages et de viande de ragondin... en France on recherche activement des escargots et grenouilles géantes... :



Yves Herbo 05-2012