samedi 1 septembre 2012

Un artéfact rejeté trop rapidement ?

Un artéfact rejeté trop rapidement ?

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En 1998, l'ingénieur électricien John J. Williams, lors d'une randonnée, trouve une mystérieuse roche comportant ce qui ressemble à un morceau de métal encastré sur sa surface. En fait, cela ressemble assez à un composant électronique humain, mais il est complètement encastré dans la roche et seule sa surface est visible, avec 3 petites tiges, ou broches apparentes :

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Des premières études préliminaires furent faites par des amis du découvreur et lui-même, notamment un géologue. L'artéfact a l'apparence d'un composant électronique intégré dans une roche naturelle, une pierre de granit très dure, composée de gros cristaux de quartz ou de cristaux de rhyolite, y compris de très faibles pourcentages de mica qui existait déjà au moment de la formation de la roche. Le géologue a dit que c'était probablement de la rhyolite d'un âge minimum de 55.000 ans. Un autre ingénieur a examiné le quartz et a dit que ce materiau était plus dur que du quartz, peut-être bien du diamant. La pierre n'est pas une accrétion, une concrétion, de la pierre ponde ou un fossile. Elle ne contient pas de résines connues, de ciments, de colles, d'adhésifs, de mortier, de calcaire ou d'autres agents de liaison autres que de la rhyolite ou du quartz. En outre, il ressemble à un connecteur XLR électronique ou un autre composant très semblable et ne révèle aucune trace d'avoir été collé ou soudé. En fait une étude géologique aurait établi un âge approximatif de 100.000 ans pour cet artéfact.

Il montre une faible attraction magnétique, et des relevés de compteur ohms ont révélé qu'il présente une résistance proche de celle d'un circuit ouvert.

Avec une marge d'erreur de 0.2 mm, la roche fait 61 mm de longueur, 38 mm de large (au plus large) et 22 mm d'épaisseur ( sans la broche/tiges/griffes). En utilisant une balance précise, le poids a été mesuré à 2.5 onces (70.87 grammes). Une fiche à trois broches est contenue par une matrice d'une origine complètement indéterminable. La pièce d'un diamètre de 0,3 pouces (7.62 mm) ne semble pas être fabriquée en bois, en plastique, en caoutchouc, en métal ou autre matériau reconnaissable.


Une pierre encastrée avec une fiche à trois broches est d'environ 100.000 ans. Crédits photo: John J. Williams

Williams a utilisé un puissant rayons X qui révèle que le composant de la matrice s'étend dans une structure opaque interne au sein de la pierre. Les Tiges intégrées à l'espèce de broches sont réalisées en une sorte de matériau conducteur de l'électricité (que je suppose être en métal) et ont un aspect d'acier. Le composant de la base ronde est un matériau du type céramique ou de roc blanchâtre, et n'est certainement pas en plastique, en caoutchouc, en bois ou matériau de type métallique (relativement rare dans la plupart des types de composants électriques modernes synthétiques, à base de céramique, les composants sont normalement limités en haute température, ont un rayonnement élevé, une haute tension, une puissance élevée, et / ou une très longue capacité d'utilisation). Le composant lui-même est d'environ 8 mm de diamètre , ses repères/tiges sont d'environ 3 mm de hauteur, l'espacement entre les repères est d'environ 2,5 mm, et l'épaisseur de tige est d'environ 1 mm (à nouveau, le tout avec 0,2 mm de marge d'erreur). L'arrondissement des extrémités des tiges indiquent une certaine usure à long terme, de sorte que les trois millimètres ne pourraient bien ne pas être leur longueur d'origine. Toutes les broches semblent être de la même taille (un grand-angle sur un appareil photo numérique déforme la taille relative des objets plus proches aux plus lointains).

Bien qu'il n'y ait aucune indication qu'il y ait eu un quatrième axe ou tout autre type de modulation, la base du composant est âprement ébréchée, là où un quatrième axe aurait pu être situé si jamais il y avait en avait eu un, et la marque sur le rocher lui-même conduit à la zone ébréchée, indiquant qu'à un certain moment, le rocher et sa composante ont reçu un coup fort. La zone écaillée est profonde et inclinée.

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Les lectures de tension (quelle que soit la polarité de connexion) indiquent soit un circuit ouvert ou une impédance très élevée entre les broches (de type FET ou d'un type de tube technique (par exemple de type MOSFET technologie) ? Certains circuits inconnus organiques ou biologiques qui auraient pourri ? Brisé à l'intérieur des circuits ?. Il a été également injecté divers signaux électroniques à travers les broches sans qu'aucune réponse ou réaction n'ait été détectée. Certains ont émis l'hypothèse que le composant est un connecteur XLR. L'auteur a fait beaucoup de recherches de composants à ce sujet, et ce n'est pas une prise XLR ou tout autre connecteur que je connaisse. En dépit de la publicité mondiale importante sur le rocher depuis le printemps 2003, et une énorme quantité d'apports des partisans et des sceptiques de carrière, personne n'a été en mesure d'identifier le composant intégré ou l'assemblage de roche lui-même par une marque et par un modèle/pièce comme étant fabriqué par l'homme moderne !

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Il n'y a aucune indication de ciment, colle ou d'adhésif que ce soit sur ou près de la composante à lumière visible, aux rayons X et aux examens à la lumière noire. Il y a une légère attraction magnétique (en utilisant un aimant 10-lb pull rare earth magnet), sur le composant, et au fond de la roche sous le composant. En utilisant une petite unité classique de géologue de type "blacklight Spec-Tec" (modèle HD-1, de Spectrum Technologies), "L" en réglage (ondes longues), il n'y a pas de changement perceptible de la couleur soit dans le composant de base ou dans les broches. Toutefois, en vertu d'un blacklight industriel à grande puissance, le composant de base semble être d'un rose vif avec un peu de phosphorescence et un étrange "onglet" rouge, non visible en lumière visible, apparaît sur le bord du composant. Ni le rocher, ni son composant n'apparaissent briller dans le noir, sous la lumière visible, n'émettent pas des sons, de la lumière ou des ondes radio, ou se fait sentir inhabituellement chaud ou froid, ou quelque chose qui bouge à l'intérieur de celui-ci. Ni le compteur Geiger (Victoreen modèle CDV-717), ni un compteur Geiger utilisé par un laboratoire professionnel de matériaux qui a testé le rocher n'ont détecté aucune radiation émanant du rocher.

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Le rocher a été fortement érodé, probablement par de l'eau qui a coulé sur lui pendant 100 ou 1000 ans (la roche ne se trouvait nulle part près d'un lit actuel de rivière ou anciennement connu d'un lit de rivière à proximité, même si il pleut beaucoup dans la région). L'examen microscopique des broches du composant comme le montrent les images indique également une forte érosion des broches dans un sens (mais pas de corrosion), indiquant que le composant a également été exposé à un courant marin dans une position stable pendant une longue période de temps. La question est que si l'artéfact a été sur Terre pendant au moins 1000 années - peut-être même des millions d'années - pourquoi ne pas avoir ses broches totalement éliminées par la corrosion ou usées ?

Des gouttes fondues d'un matériau de type métallique à la périphérie du composant indiquent qu'un objet métallique à proximité de la pierre a été soumis à des températures élevées pour provoquer la fusion du métal et des éclaboussures de métal en fusion ou des pulvérisation cathodiques sur l'élément incorporé (crash d'OVNI ? site dune guerre spatiale alienne ? exposition volcanique ?). Il n'y a à priori aucune trace de cratère de météorite ou de volcaniqme dans la région. En outre, l'examen des nombreux bouchons synthétiques modernes au microscope électronique, y compris les prises XLR modernes, ne montre aucun signe de taches minuscules de métal sur leurs surfaces de base - qui sont des preuves plus convaincantes que l'élément incorporé ne peut pas être causées par l'homme moderne. Aussi, il est possible que les tempertures élevées qui ont produit ces taches métalliques, ont aussi fait fondre les broches métalliques du composant ? Il n'existe aucune preuve que les éclats de métal provenaient du composant lui-même. La théorie de l'auteur est que les broches métalliques sont dans un métal différent de celui des gouttes de métal - un métal avec une température de fusion plus élevée et résistant à l'usure et résistant à la corrosion. Peut-être un métal qui n'est pas encore connue de l'homme moderne ? Peut-être un composant très résistant, résistant à l'usure et résistant à la corrosion qui, si il était reproduit, pourrait révolutionner nos industries - un super-métal ou un super-alliage métallique ? Pourtant, aucun scientifique digne de confiance de tous les pays n'a montré le moindre intérêt pour ça ! a noter que des roches de types similaires à celle-ci ont été trouvées, par exemple, un étrange composant électrique de type connecteur est enterré dans le centre d'une géode en Californie...

Les questions restent posées : Pourquoi une fiche à trois broches a été intégré dans une roche ? Quel est le but qu'un tel objet aurait suivi ?

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Le composant de la matrice s'étend dans une structure opaque interne à l'intérieur de la pierre, des traces de métal fondu, usure des tiges

Est-ce un objet d'origine extraterrestre ou peut-être un produit très avancé, témoignant des compétences technologiques d'une civilisation préhistorique perdue dans le temps ? Malheureusement, malgré la mise à disposition gratuitement de la pierre par le découvreur depuis 1998 pour toute analyse sérieuse par des scientifiques officiels, personne ne s'est manifesté au Nouveau-Mexique (où habite le découvreur) : l'artéfact a été automatiquement rejeté par la science sans aucun examen sérieux, personne ne voulant investir dans des analyses assez coûteuses (ça rappelle largement le manque de soutien scientifique constaté sur l'expédition sur les anomalies en Mer Baltique...). Williams est d'ailleurs lui-même retraité et assez fragile question santé, peut-être aussi assez désabusé par les a-prioris et pré-jugements humains quand quelque chose ne correspond pas à ses idées ou concepts de base hérités...

Lors d'une conférence des groupes sceptiques américains (23 au 26/10/2003), l'objet est évidemment vivement critiqué et soupçonné d'être une fraude et un canular. Willams est présent est tente d'approcher le Dr. Ken Frazier (Géologue et éditeur du "Skeptical Inquirer"), qui avait publié deux articles de ses auteurs attaquant l'artéfact de Williams. Il leur propose de justifier leurs propos en analysant honnêtement l'artéfact, mais les sceptiques (comme souvent !) refusent de prouver eux-mêmes leurs hypothèses ou contre-propositions. Aussi bien le CSICOP que le Skeptical Inquirer ne jugent pas utile d'analyser l'artéfact et le classent d'office comme "canular". Williams leur dit alors de faire appliquer la loi "psychic frauds and racketeers" du nouveau-Mexique et de porter officiellement plainte, la justice fera peut-être analyser la pièce... les sceptiques ne répondront jamais et banieront tout simplement tout contact avec le découvreur, sans bien sûr porter plainte ou autre...

Aux dernières nouvelles, l'objet est toujours disponible, peut être analysé par quiconque paie les frais entièrement (avec la seule exigence du maintient de la propriété de l'objet à la famille du découvreur et sa présence lors des analyses), et est aussi achetable pour la modique somme de... 500.000 dollars... (plutôt une plaisanterie - à moins qu'une autre vraie preuve surgisse un jour et fasse réhausser sa valeur éventuelle...).

John J. Williams, M.S.E.E., CEO Consumertronics, P.O. Box 23097, Albuquerque, NM 87192

Extraits traduits par Yves Herbo SFH 08-2012

vendredi 31 août 2012

Une étrange lumière aperçue en Seine-Maritime

Une étrange lumière aperçue en Seine-Maritime

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Un couple a aperçu dans la nuit une étrange lumière dans le ciel de Morville-sur-Andelle en Seine-Maritime (76), France entre le 7 et le 8 août 2012. Un objet non identifié qui sème le trouble dans leur esprit.

« Bonjour, je voudrais savoir si vous avez reçu des appels de personnes qui auraient vu une lumière bizarre dans le ciel, de la grosseur d’un gros pamplemousse ? Dites moi que je ne suis pas la seule… ». La voix angoissée, un témoin domicilié à Morville-sur-Andelle (canton d’Argueil) n’en revient toujours pas.

Une mystérieuse boule lumineuse dans le ciel

L’interlocutrice accepte de témoigner mais sous couvert d’anonymat. « Comprenez-moi. Nous habitons un petit village. Dites-moi qu’il s’agit de quelque chose d’explicable. C’était tellement particulier… ». Assise autour de sa table à manger, deux jours après avoir vu ce curieux phénomène, elle est toujours mal à l’aise. Le regard est un peu perdu et le geste mal assuré. « Je me suis réveillée vers 4 heures du matin. Je me suis levée pour aller voir mon bébé. Je me suis fait la réflexion que la lune éclairait beaucoup. Mais je n’ai pas fait plus attention que cela. C’est en revenant me coucher que la lumière m’a vraiment interpellé. Mais sans lunettes je ne vois pas bien… J’ai demandé à mon mari s’il voyait aussi cette lumière. Il m’a dit que oui », explique la mère de famille.

“Elle a changé de forme pour prendre celle d’une méduse”

« C’était vraiment étrange », poursuit le mari. Et de détailler : « La lumière était intense, presque blanche. Elle avait l’aspect d’une boule d’une grosseur d’un pamplemousse. Elle est restée stable assez longtemps et ensuite elle est montée. Sa couleur a changé. Elle est passée à l’orange avec des stries vertes et violettes ». Sa femme d’ajouter : « elle a changé de forme pour prendre celle d’une méduse et des lumières clignotantes sont apparues ».

Ne pouvant croire à ce qu’elle voyait, l’épouse s’empare de l’ordinateur portable et téléphone à l’aéroport de Boss où se trouve la station de Météo France.

« C’était occupé ou ça sonnait dans le vide ». Elle ira même jusqu’à chercher dans l’annuaire un spécialiste des étoiles. « Nous étions en pleine nuit. Je l’ai réveillé. Il n’a pas apprécié… Je crois qu’il ne m’a pas cru ». Pour prouver ce qu’elle dit, elle nous montre la liste des appels qu’elle a passée. Y figure également le 117. « Une dame m’a répondu de ne pas paniquer qu’il s’agissait d’un avion ». Quant au téléphone portable, la batterie était à plat. Impossible de prendre des photos.

“ Elle s’est arrêtée de bouger, a oscillé avant de s’éloigner et de disparaître ”

Mais le couple n’a pas été rassuré pour autant. Depuis, pour dormir, le couple ferme les volets. « Je ne suis pas du genre à croire aux objets non identifiés (OVNI). Je veux croire qu’il s’agissait d’un avion. Mais la lumière se déplaçait beaucoup trop lentement », note celui qui travaille en tant que chef de projet auprès du conservatoire naturel de Haute-Normandie. « J’ai cru à une météorite. Mais lorsqu’une étoile meurt, elle descend et ne monte pas dans le ciel. En plus, cette lumière s’est arrêtée de bouger, a oscillé un moment avant de s’éloigner et de disparaître. Ou alors s’agit–il d’un satellite ? Mais c’était vraiment étrange ». Et de ponctuer avec insistance. « Nous aimerions et surtout avoir une explication concrète. Parce que là nous nous interrogeons ». Ils ne regarderont plus jamais le ciel de la même manière.

Source = http://www.leclaireur-ladepeche.fr/2012/08/28/une-etrange-lumiere-apercu-dans-le-ciel-brayon/

SFH 08-2012

OVNIs sur l'Essonne ? Même si je ne crois pas aux extra-terrestres...

OVNIs sur l'Essonne ? Même si je ne crois pas aux extra-terrestres...

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OVNI-France-04-01-2012-Autre cas.

Il était environ 23h le samedi 18 août 2012, lorsqu'un habitant de la petite commune de Janvry, dans l'Essonne en France, a vu passer des sphères lumineuses dans le ciel. Il y aurait eu, selon ce témoin, 5 ou 6 passages successifs. Depuis, cet homme, qui ne croit pas aux martiens, se pose beaucoup de questions. Virginie Pironon l'a rencontré :



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Une photo prise par la mari avec son portable


Yves Herbo : La probabilité des lanternes ici est assez grande... 5 à 6 lancés de quelques lanternes est aisé pour un petit nombre d'habitués. cependant, je participe en ce moment (plus ou moins) à des préparatifs d'un mariage, et des organisateurs de mariage connus proposent effectivement ce genre d'évènements dans leurs panels. Je précise donc ici que ce genre d'évènement doit (ou devrait ?) être OBLIGATOIREMENT déclaré à la gendarmerie ou à la mairie de l'endroit concerné (ce que font les organismes professionnels qui proposent ce genre d'évènement), sous peine d'une amende assez forte... j'attends donc du GEIPAN, dont c'est à priori le boulot (au lieu de citer des chiffres de 100000 lanternes vendues en France sans savoir où elles sont !) d'appeler les gendarmeries locales pour connaître les lancés de lanternes dans les différentes régions... affirmer qu'il s'agit de lanternes probables ne veut rien dire non plus sans preuve de lancer de lanternes... et ça permettrait d'avancer un peu s'il y a avait un suivi sérieux du GEIPAN sur les ventes de ces lanternes ^^... l'administration a un droit de regard, que je sache...
Je vais me renseigner sur les différentes lois concernant l'ensemble des objets autorisés à voler dans un pays comme la France, pour voir. Je peux déjà dire que les règles au niveau de l'aéromodélisme par exemple (le simple vol de maquettes) sont assez restrictives. En cas d'accident, la responsabilité civile de l'auteur d'un vol non effectué sur une aire prévue (club d'aéromodélisme) à cet effet est entière et peut entraîner action en justice suivant les dégâts bien sûr, et les règles sur les assurances sont bien sûr aussi concernées.

SFH 08-2012

jeudi 30 août 2012

Une météorite étrange avec du quasicristal naturel analysée

Une météorite étrange avec du quasicristal naturel analysée

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Un échantillon de roche contenant quasicristaux découverts dans les montagnes Koryak en Russie. CREDIT: Paul Steinhardt, Princeton University 

Un échantillon d'un cristal bizarre, autrefois considéré comme contre-nature est peut-être arrivé sur Terre il y a 15.000 ans, après avoir fait du stop sur une météorite, selon une nouvelle étude.
La recherche renforce la preuve que cet étrange "quasi-cristal" est d'origine extraterrestre.

Le modèle d'atomes dans un quasi-cristal est loin de l'arrangement parfaitement régulier dans les cristaux. Jusqu'en Janvier, tous les quasi-cristaux connus étaient artificiels. " Beaucoup ont pensé qu'il fallait qu'il en soit ainsi, parce qu'ils pensaient que les quasicristaux sont trop délicats, trop enclins à la cristallisation, pour se former naturellement " a dit le chercheur Paul Steinhardt de l'université de Princeton à LiveScience à l'époque.

Ensuite, les chercheurs ont annoncé la présence d'un quasi-cristal naturel dans une météorite trouvée dans les montagnes Koryak de la Russie. Cette météorite a été conservée dans un musée en Italie. ce mois-ci, lors d'une expédition sur le site où il avait été trouvé en Russie, Steinhardt et ses collègues ont trouvé plus de ces échantillons naturels de quasicristaux pour l'analyse.

Mystérieuse matière

Les Quasicristaux ont d'abord été synthétisés dans un laboratoire en 1982 en Israël par le chimiste Dan Shechtman, dont le travail a remporté le prix Nobel de chimie en 2011. Les Cristaux réguliers sont constitués de grappes de répétition régulière des atomes arrangés en symétries particulières. Les Quasicristaux sont ordonnés, aussi, mais ils ne vont pas exactement se répéter. Si les cristaux réguliers sont comme des tuiles de salle de bains ennuyeuses, les quasicristaux sont comme des mosaïques de tuiles complexes.

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Steinhardt et ses collègues ont été longtemps à la chasse aux quasicristaux naturels. Ils en ont d'abord vu un en 2008, lorsque l'italien Luca Bindi, minéralogiste du Musée d'histoire naturelle de Florence, a repéré un petit grain quasicristal dans un échantillon de roche dans la collection du musée.

Les chercheurs ont rapporté ce qui a été trouvé dans la revue Science en 2009, puis sont remontés à la roche en Russie. Une analyse du fragment de la roche, publié en Janvier 2012 dans la revue Actes de l'Académie nationale des sciences, a conclu que la roche était une météorite qui a probablement été formée dans le système solaire primitif, il y a plus de 4,5 milliards d'années, avant que la Terre existe. Différentes caractéristiques du quasicristal suggèrent une origine météoritique, y compris les formes des grains et sa composition chimique de cuivre et d'aluminium métallique qui ressemblent à ceux trouvés dans les soi-disant chondrites carbonées. L'analyse des quasicristaux ont révélé qu'ils étaient entremêlés avec des silicates et des métaux cristallins, avec un grain quasicristallin enfermé dans un minéral de silice appelé stishovite.

"le Stishovite est du dioxyde de silicium, le même produit chimique qui donne le quartz et le sable, mais ici, il forme une structure différente qui se produit uniquement à des pressions élevées atteintes dans les collisions de météorites et les impacts », a écrit dans un courriel Steinhardt à LiveScience.
Le fait que l'aluminium métallique a été trouvé dans sa forme non oxydée est également surprenant, puisque ce métal a une forte affinité pour l'oxygène et n'auraient pas pu rester sous cette forme, ici sur Terre, a dit Steinhardt.

" Donc, nous avons appris que des conditions extraterrestres peuvent permettre une phase de la matière qui ne peuvent pas être possible sur Terre, ce qui soulève la question suivante : Quels autres matériaux ont été réalisés dans l'espace, qui ne font pas naturellement partie de la Terre, en particulier, y a-t-il d'autres quasicristaux ? " a dit Steinhardt.

La chasse aux quasicristaux

Maintenant, Steinhardt et Bindi disent dans les rapports périodiques sur les progrès de la physique, que les échantillons de quasicristal se trouvent dans un environnement qui n'aurait pas eu les extrêmes nécessaires pour les créer. Le rapport renforce les arguments que l'échantillon se rendit à terre sur une météorite.
Lors de leur expédition vers les montagnes Koryak, les chercheurs ont également déterminé que les échantillons sont venus sur Terre au cours de la dernière période glaciaire, il y a environ 15.000 ans.

« Le fait que l'expédition a trouvé plus de matière au même emplacement que nous avions passé des années à traquer est une confirmation extraordinaire de toute l'histoire, ce qui est important puisque la météorite est d'un grand intérêt en raison de son âge extraordinaire et son contenu, " a déclaré Steinhardt dans un communiqué.

Le prochain objectif, a dit Steinhardt, est de trouver le secret de la formation des quasicristaux naturels ».

" Qu'est-ce que la nature sait que nous n'avons pas? " a-t-il dit. " Comment s'est formé un quasicristal si parfaitement complexe à l'intérieur d'une météorite lorsque nous devons normalement travailler dur dans un laboratoire pour obtenir quelque chose d'aussi parfait ? Quelles sont les autres nouvelles phases que nous pouvons trouver dans cette météorite, et que peuvent-elles nous apprendre de la naissance du système solaire ? "

" Pour le moment, nous sommes à la pointe de l'iceberg, a ajouté Steinhardt, mais cette découverte suggère que les quasi-cristaux sont beaucoup plus fréquents dans l'univers que nous le pensions ".

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Ci-dessus : 
Sources : Stephanie Pappas, LiveScience Senior Writer - http://www.livescience.com/22255-quasicrystal-meteorite.html


More evidence for Russian quasicrystal meteorite

An unusual type of rock known as a quasicrystal was found deep in the Russian mountains in 2010—the first known naturally occurring quasicrystal. And the most likely origin of that rock was a meteorite from outer space. Now physicist Paul Steinhardt is back with new evidence that his theory about the origin of that Russian quasicrystal is correct, and that meteorite responsible for its transport likely hit Earth around 15,000 years ago, during the last glacial period. Those findings just appeared in the journal Reports on Progress in Physics, published by the Institute of Physics in England.

Yves Herbo : ceux qui s'intéressent à l'Histoire et à tout ce qui l'entoure, c'est-à-dire les mythes et légendes, ne peuvent s'empêcher (surtout avec les estimations de 15.000 ans) aux légendes des vaisseaux volants, des vimanas et des dieux célestes et de leurs combats aériens... et si ce quasicristal naturel, qui aurait voyagé sur une météorite, n'était pas si naturel que ça non plus ?...

SFH 08-2012

mercredi 29 août 2012

Vague de témoignages sur Douzy et Vrigne-aux-Bois‏, Champagne-Ardennes

Vague de témoignages sur Douzy et Vrigne-aux-Bois‏

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Photo prise par Mr Lentz-19-8-2012-Vrigne-aux-Bois

Il suffit d’une seule personne qui ose parler pour qu’aussitôt, les langues se délient. Survol des nombreuses observations signalées hier à notre rédaction, avec une concentration remarquable sur les secteurs de Douzy et Vrigne-aux-Bois, dans la région Champagne-Ardennes.

Mercredi 22 août, Aÿ (Marne) : Alors qu’il se trouve sur son balcon, près de la MJC d’Aÿ, un adolescent de 14 ans voit « un truc s’illuminer dans le ciel ». « Il était 21 h 30. C’était une petite boule blanche qui ne bougeait pas, à droite de la ZUP d’Épernay (ndlr : direction ouest). Elle est restée pendant environ une minute. J’ai voulu prendre une photo mais à ce moment-là, la boule a dégagé une grande lumière et elle a disparu dès qu’il y a eu le flash de mon portable. »

Couché à l’horizon, le soleil éclairait encore en haute altitude. Le témoin a-t-il observé un reflet sur la carlingue d’un avion beaucoup trop éloigné pour qu’il en perçoive le déplacement ?

Dimanche 19 août, Vrigne-aux-Bois : La veille de la parution de l’article dans l’union-l’Ardennais d’hier, un Vrignois de 59 ans, Francis Lentz, a tenu à raconter au correspondant de notre journal ce qu’il avait vu dimanche à 22 h 25. Alors qu’il se trouvait en famille sur sa terrasse, il a constaté la présence d’un « engin genre fusée avec une traînée blanche et rouge se déplaçant sans bruit, assez vite ». « Tout à coup, plus de lumière et l’engin est reparti en arrière », phénomène qui s’est répété « deux fois en quelques secondes ». Ovni ? Satellite ? Fusée ? Il laisse le soin aux spécialistes de répondre.

Dimanche 19 août, toujours Vrigne-aux-Bois : « Je me trouvais chez des amis, rue de Verdun, quand nous avons vu une boule lumineuse dans le ciel, vers 22 h 30-23 heures », témoigne M.B, sans lien avec M. Lentz. « Elle était de couleur rouge, rosé. On aurait dit une boule de feu. Ça venait de Belgique, au Nord-Est, et ça se dirigeait vers le sud-ouest en se déplaçant à une vitesse un peu supérieure à celle d’un avion. Elle a disparu mais on l’a vue réapparaître de l’autre côté, de là où elle venait. Nous étions en train de repartir à pied. Elle s’est retrouvée cachée par les maisons et on l’a perdue de vue. »

La description du phénomène correspond à des « lanternes thaïlandaises », ces lampions célestes munis d’un récipient, rempli d’une substance inflammable, accroché à l’intérieur d’une enveloppe de papier ignifugé, fréquemment lâchés lors de fêtes publiques ou privées (mariages, baptêmes, anniversaires…). A Vrigne-aux-Bois, la « boule de feu » revenue au point de départ serait en fait une seconde lanterne, et non la première disparue après l’extinction de la flamme.

Les lanternes se déplacent dans le sens du vent. A l’heure de l’observation, il soufflait pourtant dans la direction opposée, très légèrement, mais des courants contraires en altitude ne sont pas à exclure.

Samedi 18 août, Douzy : Lors d’une promenade dans le village, « vers 21 h 15-21 h 30 », trois personnes observent « un point bleu haut comme une étoile, sans clignotement et sans bruit ». « Ça venait de l’Est, Sud-Est peut-être, ça avançait tranquillement puis ça s’est arrêté durant quelques minutes et c’est reparti d’où c’est venu. C’est comme si l’objet repartait à reculons. »

Mercredi 15 août, Douzy : De bonne heure, vers 5 h 45, une retraitée de 79 ans domiciliée rue des Vanniers est intriguée par une forte lumière dans le ciel. « J’ai ouvert ma fenêtre et j’ai vu deux barres lumineuses qui se tenaient presque droites, l’une positionnée plus haute que l’autre. Ce n’était pas un même objet car elles étaient trop éloignées. Elles étaient d’une couleur jaune vif, très lumineuses. Ça ne bougeait pas. Elles m’ont paru grandes : 4 à 5 cm de large, 25 à 30 cm de haut. Je suis restée cinq minutes à les regarder. J’ai pensé à faire une photo mais il y a plusieurs années, du temps où mon mari était encore là, on avait vu une étrange lueur sur la cime de notre sapin. Ça éclairait fort. J’avais pris des photos mais au développement, il n’y avait rien sur la pellicule. Même avec un numérique, j’ai pensé que ça allait faire la même chose alors j’ai renoncé à chercher mon appareil. Comme rien ne bougeait, je suis allée me recoucher. Ça fait 44 ans que j’habite ici. Je suis souvent debout à cette heure-là. C’est la première fois que je vois ce truc dans le ciel. »  F.C.

Source:
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/vague-de-temoignages-sur-douzy-et-vrigne-aux-bois?xtcr=1&xtmc=ovni
Via : http://area51blog.wordpress.com/2012/08/25/vague-de-temoignages-sur-douzy-et-vrigne-aux-bois%E2%80%8F/

SFH 08-2012

mardi 28 août 2012

Réchauffement climatique : les canicules seront la norme en été

Réchauffement climatique : les canicules seront la norme en été

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Pour la plupart des météorologues et des climatologues la canicule qui vient de frapper la France ne constitue pas une preuve du réchauffement climatique, mais la multiplication et la sévérité de ces vagues de chaleur sont un signe clair de l'évolution du climat sur la planète.

En effte, si l'on prend l'événement en lui-même, il n'est pas possible de l'attribuer à 100 % au réchauffement climatique puisque de très forts phénomènes de chaleur ont eu lieu dans le passé, alors que le réchauffement n'avait pas commencé. Ainsi, il a fait 38,5 degrés le 18 août à Châteauroux (Indre), mais il y avait fait 40 degrés en 1898.

La canicule ne démontre pas la réalité du réchauffement climatique : il est préférable de regarder les températures moyennes annuelles à l'échelle globale, plutôt que les températures extrêmes. Néanmoins, il est vrai qu'à moyen ou long terme l'augmentation de la fréquence des canicules sera d'après les modèles du Giec une des manifestations les plus visibles du réchauffement climatique. Déjà, statistiquement, au cours des 50 dernières années, on a pu observer qu'à mesure du réchauffement les canicules deviennent de plus en plus fréquentes.

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Canicule 2003

Autre phénomène notable : les températures extrêmes des épisodes de canicule sont poussées vers le haut. Ainsi, là où on avait 38 degrés il y a 10 ou 15 ans, on en a aujourd'hui 39 ou 40. Cela accompagne le réchauffement climatique, ce sont des types de chaleurs qu'on ne connaissait pas avant.

Pour le prévisionniste de Météo-France, ces phénomènes vont aussi "s'étendre plus longtemps", avec de fortes chaleurs possibles tôt dans la saison estivale ou assez tard dans l'été. À Moscou, le thermomètre a grimpé jusqu'à 29 degrés au mois d'avril, un record absolu. Et la canicule qui touche une partie de l'Europe de l'Ouest est la plus importante jamais intervenue après le 15 août.

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Canicule 2012

On note à tout le moins que si le réchauffement climatique provoque une augmentation des températures durant toutes les saisons, élargissant ainsi l'été climatique. Globalement, tout l'hémisphère nord aura connu un été très chaud cette année : canicule et sécheresse en Amérique du Nord, canicule en Europe orientale, fonte "très étendue" en surface de la calotte du Groenland... Pour la banquise arctique, on est sur un retrait pas loin des valeurs record. Cela montre que ce qu'on a connu n'est pas un fait isolé et tend à signifier qu'on va vers des étés où les continents se réchauffent.

Selon la NOAA américaine (National Oceanic and Atmospheric Administration), les surfaces de la planète - terre et mer - ont connu cette année leur quatrième plus chaude température moyenne en juillet (0,62 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle de 15,8) depuis qu'elles ont commencé à être enregistrées, en 1880. Mieux encore, dans l'hémisphère nord, la température sur les terres a battu le record absolu pour un mois de juillet, à 1,19 degré au-dessus de la moyenne.

Source : http://www.catnat.net/veille-catastrophes/changements-climatiques/14556

Relayé par SFH 08-2012

lundi 27 août 2012

Prochain Repas Ufologique de Franche Comté le 2 septembre 2012

Prochain Repas Ufologique de Franche Comté le 2 septembre 2012

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Nous rappelons que le prochain Repas Ufologique de Franche Comté aura lieu le Dimanche 2 septembre 2012 à partir de 13 h 00 au Flunch à Chantrans banlieue de Lons-le-Saunier. Pour plus d'informations vous pouvez nous contacter au 06 88 428 188, Monsieur Raymond Taffin. Comme à l'habitude, aucune obligation, aucune adhésion, rien d'autre à payer sinon vos consommations, ici à un prix raisonnable. Vous êtes cordialement invité à participer à ce repas, si les ovnis et l'insolite vous intéressent, si vous habitez la région de Lons le Saunier ou que vous passez par notre ville.

A cette occasion, LES REPAS DE FRANCHE COMTE RECEVRONT SYLVAIN MATISSE.

Sylvain Matisse est un passionné d'ufologie. Au cours de cette journée et après nous avoir expliqué comment il en est venu à s'intéresser aux phénomènes liés aux Ovnis, puis après en avoir fait un historique détaillé, il nous entretiendra tout particulièrement de ceux vus en milieux aquatiques.

Sylvain Matisse s'intéresse aussi à Internet et il a créé en décembre 2008 un site d'informations sur le phénomène ovni : Ufo et Sciences (http://ufoetscience.e-monsite.com/). Régulièrement via ce site, il nous donne des informations nouvelles, des opinions, sur le phénomène ovni. Il connaît donc particulièrement bien ce dossier, qu'il suit journellement et il sera donc à même de répondre à toutes vos questions.

Sylvain Matisse ne se contente pas d'écrire, il prend une part à l'ufologie active, participe ou soutient les initiatives du domaine ufologique, comme Suricate, les soirées d'observation du ciel, Race Ovni avec les systèmes de surveillance du ciel, autrefois la Centrale Ufologique qui regroupait un réseau d'enquêteurs, odh Tv qui consacre sur le net des émissions au thème ovni etc.... c'est aussi in enquêteur, il a travaillé sur diverses observations. Une journée intéressante en perspective avec Sylvain Matisse, que vous ne devriez pas manquer.

(c) Raymond Taffin - Gérard Lebat - http://www.les-repas-ufologiques.com

Relayé par Yves Herbo SFH 08-2012

OANI et contact au Japon en 1803

OANI et contact au Japon en 1803

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Une histoire particulièrement étrange et assez bien documentée est apparue pendant la période Edo japonaise (1603-1867). Cette période a été d'ailleurs la dernière pour les japonais en ce qui concerne un isolement exceptionnellement bénéfique pour sa prospèrité, sa paix et sa culture, qui se sont développés plus facilement. Cette assez longue période sans guerre, sans migrations ni commerce avec l'extérieur pratiquement a donc permis un développement complet de la culture japonaise sur toutes les îles que comporte ce grand archipel, y compris ses légendes et folklores, la mythologie étant cultivée et améliorée.

Mais une histoire retient particulièrement l'attention, car il ne s'agit pas d'un vieil héritage japonais ancestral, mais bien d'une nouvelle légende apparue à l'époque :

La datation n'est pas très précise, mais on sait que, un jour ne l'année 1803, quelques pêcheurs du petit port de Harasha-ka-Hama, au nord du Japon, venait d'arrêter leur dur labeur de la journée pour se reposer, lorsqu'ils repèrent un objet étrange venant du rivage. De loin, les hommes voient ce qui ressemble à un bateau étrange, apparemment à la dérive sans but dans l'océan Pacifique. Alors qu'il dérivait plus proche du rivage, les pêcheurs ont décidé de plonger et d'aller le voir de plus près. Très intrigués mais avec prudence, les hommes nagent lentement vers le "bateau" pendant que la marée les aide en le rapprochant encore. Dès qu'ils sont assez proches, ils savent que ce n'était pas ordinaire, ce n'était rien de ce qu'ils avaient jamais vu de leur vie.


Ils se décidèrent assez rapidement pour une inspection du navire étrange et entreprirent de le remorquer jusqu'au rivage, toujours aidés par la marée. Ils parvinrent à faire glisser les trois à cinq mètres de large du vaisseau étrange à un endroit sûr de la plage. Le village entier se réunit autour, curieux de voir ce qu'il y avait à l'intérieur de ce navire inconnu. Une inspection minutieuse des matériaux de construction fut d'abord effectuée. Ce qui nous est parvenu, c'est une description de la partie supérieure de ce navire, qui ressemblait à du bois de bambou. Cependant très lisse et solide, avec une couche de peinture rouge qui couvrait toute la partie supérieure. Toujours au-dessus se trouvaient des fenêtres de cristal qui leur ont permis de scruter l'intérieur du bateau. Pour la partie inférieure du vaisseau, la légende rapporte qu'elle était faite de plaques d'airain... un design extrêmement étrange pour cette époque. Le plus étrange étant encore ce qui se trouvait à l'intérieur du navire.

En effet, l'intérieur était décoré avec un texte écrit dans un langage inconnu et étrange. C'était beaucoup plus des symboles géométriques et les simples pêcheurs japonais ne pouvaient comprendre ce que cela voulait bien dire, et qui l'avait écrit. Jusqu'à ce qu'ils découvrent, au milieu de ces étranges hiéroglyphes, une femme assise. Selon la légende, cette femme était assez jeune d'apparence, pas plus de 18 ou 20 ans. Ils l'ont décrite comme ayant les cheveux rouges feu et des sourcils très lisses, une couleur de peau très pâle. Ses vêtements étaient faits de tissus inconnus.

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La femme tenait serré contre sa poitrine une sorte de boîte allongée, et les hommes bondirent en arrière quand elle se leva. Ils reculèrent tous et encerclèrent le mystérieux navire pendant que l'étrange voyageuse sortait de la "cuve" (description de la légende) et mettait les pieds sur la plage.

Les hommes chantèrent autour de la visiteuse, remarquant immédiatement que non seulement elle ne leur ressemblait pas du tout, mais qu'elle parlait également une langue inconnue. Elle est décrite comme très sympathique et courtoise. Ils ont tous essayé de communiquer avec elle, y compris des voyageurs d'autres villages, mais en vain. Les pêcheurs ont tenté de découvrir pourquoi la femme tenait en permanence une boîte allongée sur la poitrine si étroitement, comme si le contenu de la boîte pouvait lui sauver la vie. Elle n'a jamais autorisé quiconque à toucher la boîte, et a été décrite comme très soupçonneuse envers quiconque tentait de l'interroger à ce sujet.


Les hommes ont pensé que cela pouvait être la tête de son amant qui se trouvait dans la boîte, ce qui expliquerait son étrange comportement. Mais ce n'était qu'une théorie et les hommes ont tenté à nouveau de communiquet avec elle, et elle a aussi essayé d'échanger des informations.

Toujours en vain d'ailleurs, la femme décide d'abandonner les tentatives de communications, remonte sur le Utsuro-bune (nom donné à l'appareil par les locaux) avant de battre en retraite dans les eaux froides qui la ramèneront vers son monde...

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Difficile de trouver une explication logique souvent quand il s'agit de légendes et de mythologie, mais ce récit ressemble beaucoup plus à un simple témoignage qu'à un montage pseudo-religieux ou une mauvaise interprétation d'un évènement ordinaire (source de la plupart des mythologies pour la science officielle). Cela n'empêcha pas le professeur japonais Kazuo Tanaka de l'Université de Gifu, à Tokyo, de conclure en 1997 que l'histoire était un mythe. Il a conclu qu'il s'agissait d'une combinaison de folklore et d'imagination, une sorte de légende urbaine...

Que penser de ce témoignage étrange ? On pourrait voir un certain rapport avec les pratiques des vikings ou des peuples Nordiques, qui consistaient à honorer les guerriers morts par un dernier voyage sur une embarcation richement décorée. Les grands guerriers étaient parfois accompagnés du servante sacrifiée à ses côtés, pour le servire dans l'autre monde... mais la période historique ne coïncide pas du tout. Une anomalie temporelle locale qui aurait permi une visite d'un lointain passé, d'une représentante d'un peuple inconnu de nos jours, ou de celtes des premières générations ? ou du futur ? Un contact extra-terrestre imprévu suite à une panne ? La boîte sur sa poitrine serait-elle un dispositif lui permettant de respirer notre atmosphère, un bouclier ou une arme ? D'autres mentionnent toujours la possibilités d'une civilisation cachée sous nos océans, attendant son heure pour se manifester... la science officielle a beau dire, il s'agit bien d'une  preuve testimoniale d'une rencontre, bien avant l'heure, avec un objet aquatique non identifié, un OANI...

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Par Yves Herbo (c) pour SFH 08-2012

dimanche 26 août 2012

Articles, Podcasts et News SerieViewer du 04-08 au 10-08-2012

Articles, Podcasts et News SerieViewer semaine du 04-08 au 10-08-2012

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(c) SerieViewer

Vous trouverez ici les liens de toutes les News, Articles et Podcasts du Site de l'Association à but non lucratif (pas de transmissions de données personnelles ou non à des entreprises commerciales) SerieViewer, dont je suis membre-fondateur actif. Ces liens seront diffusés par semaine et nous aideront, ainsi que les visiteurs ou chercheurs d'infos à retrouver une news ou autre, sur ce blog, un petit ajout à la fonction Recherche du site SerieViewer (et de son Forum) qui fonctionne très bien.

SerieViewer organise régulièrement des Jeux Concours gratuits pour permettre de gagner des coffrets DVD de séries TV. Pareillement, l'Association ne revend pas de liens à l'extérieur et n'enregistre pas vos adresses ou Emails et aucune inscription au site ou forum n'est obligatoire (mais je vous y incite : en plus la partie Fiches Séries vient d'être ajoutée avec plein de données) : Visitez régulièrement notre page Concours pour tenter votre chance : ICI.

Note : les liens menant à des articles mis à jour depuis ces dates ne sont plus valables (aller voir la mise à jour sur le site ci-dessus).











ARTICLES : (voir les commentaires sur le site pour les MAJ des Projets)





PODCASTS :


SFH 08-2012

Canicule 2012 : de nouvelles sueurs froides pour le nucléaire français

Canicule 2012 : de nouvelles sueurs froides pour le nucléaire français

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© inconnu

Aucun média ne vous en a parlé, ( ils ont d'autres marronniers de l'été à traiter, et l'épisode Fukushima est loin ) mais la sécheresse combinée à la canicule risque de poser de gros problèmes à nos installations nucléaires.

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Les cours d'eau imposent en effet de nombreuses contraintes aux centrales. Elles doivent tout d'abord respecter des normes de débit minimal.

Enfin, les centrales doivent s'assurer d'une bonne dilution des effluents radioactifs dans les cours d'eau. En dessous d'un certain débit, par exemple 30 mètres cubes par seconde pour la Loire, les centrales doivent stocker leurs effluents dans des bâches le temps que le fleuve se renfloue. Et au bout de plusieurs semaines, si les sites de stockages sont pleins, il faut arrêter les réacteurs.

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Tours de Refroidissement - Chinon

La canicule de l'été 2003 avait démontré la faillite du système nucléaire : non seulement les 58 réacteurs français n'empêchent pas le réchauffement climatique, mais c'est au contraire ce dernier qui en montre les faiblesses.

En 2012 avec les nouvelles températures records de cette mi Août 2012 , nous pouvons de nouveau nous attendre comme en 2003 ou 2006, à ce que l'exploitant demande des dérogations pour dépasser les températures maximales de rejets. Les centrales chauffent alors les cours d'eau, entraînant des conséquences pour la faune et la flore.

Alors qu'en 2012 trente-neuf départements sont concernés par des restrictions d'usage de l'eau, et 19 par une interdiction de tout prélèvement «non prioritaire», en 2005, EDF avait prélevé 42 milliards de m3 pour refroidir tout le parc (thermique à flamme et nucléaire) !


Question nucléaire, on rappelle aussi ici les conséquences de la radioactivité maintenant présente pour longtemps sur Fukushima au Japon : des papillons mutants, déjà apparus et en pleine expansion : http://fukushima-informations.fr/?p=2794

et de possibles mutations de virus : http://fukushima-informations.fr/?p=2842

Un séisme de 5.1, à une profondeur de 32km a secoué à nouveau la centrale de Fukushima (et son sous-bassement) le 21 août 2012 à 01:42...

SFH 08-2012

L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?

L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?

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La quantité d’information que l’humanité produit ne cesse de grandir et sa préservation pour les générations futures devient problématique. Une possible solution explorée depuis quelque temps fait intervenir son stockage avec de l’ADN. Un groupe de chercheurs américains vient d’illustrer tout le potentiel de la méthode en enregistrant un livre entier dans seulement 1 picogramme d’ADN.

Notre monde devient de plus en plus une société de l’information via les données transitant par les ordinateurs et Internet, conséquences des travaux d’Alan Turing. Photos, vidéos, textes, données numériques de toutes sortes voient leur quantité doubler chaque année du fait de l’activité d’Homo sapiens. Mais quelle part de cette information sera disponible pour la prochaine génération et comment la stocker sous une forme durable et peu encombrante ? 

Car l’humanité a produit en 2011 environ 10 puissance 21 octets d’informations et ce chiffre aura été multiplié par 50 en 2020. Comment transmettre des dossiers médicaux, des musiques ou d’autres œuvres d’art à l’aide de supports pouvant durer un siècle au moins par exemple ?

Le travail sur ce problème de stockage des archives de l’humanité se fait depuis quelques années comme en témoigne, par exemple, le M-Disc. Mais l’une des techniques les plus prometteuses semble celle basée sur de l’ADN. Cette idée est explorée depuis un certain temps et un article récemment publié dans Science vient d’illustrer toute la puissance du stockage de l’information digitale à l’aide de la mythique molécule de la vie, dont la structure a été élucidée par Watson et Crick il y a de cela presque 60 ans.

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Une image illustrant la structure de L'acide désoxyribonucléique (ADN). Sa structure est celle d'une double hélice composée de deux brins complémentaires. Chaque brin est constitué d'un enchaînement de quatre nucléotides A, G, C et T. L'information génétique est codée par l'ordre dans lequel s'enchaînent ces quatre nucléotides. © Site de Biologie du réseau Collégial du Québec

L’un des auteurs de l’article de Science n’est autre que George Church, bien connu pour ses travaux sur la biologie synthétique. C’est son livre, Regenesis: How Synthetic Biology Will Reinvent Nature and Ourselves, qui a été enregistré puis lu à l’aide d’une nouvelle technique, sur un support constitué de brins d’ADN. Le livre lui-même contient 53.426 mots, 11 images et un programme en JavaScript constituant une quantité d’information de 5,37 mégabits. Un millionième de millionième de gramme d’ADN a suffi pour assurer son stockage. Le précédent record avec de l’ADN était de 7,920 bits. On a donc presque multiplié par 1.000 la quantité d’information stockée.

Un million de gigabits par centimètre cube d'ADN

Ce volume d’information n’a rien d’extraordinaire en lui-même. Mais la densité de stockage est spectaculaire puisqu’elle est équivalente à 5,5 pétabits ou 1 million de gigabits par centimètre cube. C'est très largement supérieur à celle des disques durs et plus de 10 milliards de fois la densité de stockage d’un CD. Toutefois, le stockage avec de l’ADN obtenu par les chercheurs ne peut pas concurrencer les disques durs car on ne peut écrire, lire ou effacer à volonté l’information sur le support. (Yves Herbo : pour l'instant et pour combien de temps ?)

Pour stocker l’information, il est nécessaire de synthétiser des brins d’ADN dans lesquels les données en binaire sont enregistrées sous forme de séquences de nucléotides adénine (A), thymine (T), cytosine (C) et guanine(G). Chaque brin d’ADN est un fragment de l’information totale entreposée sur un support en verre. Un code, lui aussi contenu dans la séquence de nucléotides, indique à quelle partie du fichier, par exemple celui contenant le livre de George Church, correspond le brin d’ADN. Il faut enfin utiliser la technique de séquençage de l’ADN et traiter l’information obtenue à l’ordinateur pour retrouver l’information initiale. Un processus guère pratique et bien évidemment coûteux. C’est pourquoi le stockage avec de l’ADN est plutôt destiné à faire de l’archivage de données. Il ne semble pas voué à remplacer les mémoires de nos ordinateurs dans la vie quotidienne.

La technique des chercheurs américains ne faisant pas intervenir de l’ADN présent dans des cellules vivantes (il y aurait des risques de mutation altérant l’information enregistrée), et comme l’ADN hors de ces dernières peut se conserver intact des milliers d’années à température normale, il semble probable que les archives du futur de l’humanité seront bel et bien constituées d’ADN. Cela laisse songeur lorsque l’on sait qu’il en est de même pour l’information génétique des espèces vivantes.

Yves Herbo : une information beaucoup plus importante pour l'Humanité qu'il n'y paraît... Théorie : chaque être humain contient en lui la Mémoire totale de l'Humanité, depuis l'apparition de la vie et toute son évolution (peut-être même la mémoire de la Vie tout cours, depuis le début de l'Univers). Cette Mémoire est évidemment virtuelle est ne meurt jamais : comme on l'a vu, TOUTE la mémoire est contenue sur les brins d'ADN du non-vivant (encore plus probablement pour le Vivant), donc la création de la matière, puis du vivant a suffit pour créer un support physique à cette mémoire virtuelle... support physique lui-même en extension et "immortel" lui-même : même si les particules ou les vivants meurent, il y a toujours de la matière et des êtres vivants qui restent et renaissent...

Il y a donc possibilité (assez forte et j'en suis personnellement sûr) que notre propre conscience fasse partie elle-même de cette Mémoire virtuelle immortelle, ce qui explique la "transmission" des données dans le matériel (que nous sommes) : l'arrivée de la conscience dans le foetus permet ce "téléchargement" et le lien entre le monde physique et matériel "vivant" et celui du "virtuel" et de la "mort" et inversement un "backup" des données lors de la "mort" et du retour dans la réalité virtuelle (le virtuel ne devient-il pas réalité quand il est éternel ?)... La Mémoire apprend sans cesse des expériences du monde matériel, qui lui permet aussi de se stocker infiniement en créant de la matière et en augmentant la Vie partout, qui lui sert à apprendre et à sauvegarder le monde physique : les êtres intelligents sont censés mieux communiquer avec la Mémoire universelle au fil de leur évolution pour mieux intéragir dans l'intérêt des deux réalités et protéger leur monde physique... ce que ne fait pas tellement l'Humanité sur cette petite planète Terre jusqu'à présent...

A ce titre, même certains phénomènes paranormaux ou considérés comme miraculeux pourraient être une expression également de cette Mémoire qui nous unie tous inconsciemment...

En tout cas, cette perception d'une mémoire au moins ancestrale me semble évidente pour beaucoup : la transmission des caractères génétiques sur plusieurs générations est déjà une prouesse technique en soi, liée au monde matériel certes, mais là où ça se corse sérieusement, c'est de retrouver aussi souvent des caractères ou comportements moraux ou spirituels chez de jeunes générations identiques à des vieilles générations qu'ils n'ont pas connues...


Relayé par SFH 08-2012