samedi 27 octobre 2012

Une ancienne sépulture découverte sur le site du Stonehenge suédois

Une ancienne sépulture découverte sur le site du Stonehenge suédois

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Ale Stenar (les mégalithes d'Ale).

Une tombe de 5500 ans, appartenant probablement à un chef de l'âge de pierre a été mis au jour près d'un monument mégalithique en forme de bateau appelé Ale Stenar (les mégalithes d'Ale).

Le tombeau, situé en Suède, a probablement été dépouillé de ses pierres afin de construire, non loin, le monument en forme de bateau viking.

" Nous avons trouvé des traces - pour la plupart des empreintes - de grosses pierres ", a déclaré l'archéologue Bengst Söderberg de l'Office national suédois du patrimoine, " aussi, ma conviction est que, certaines des pierres au moins, sont actuellement dressées dans le mégalithe. "

Perché sur une falaise en bord de mer, près du village de Kåseberga, se trouve les Mégalites d'Ale, également appelé Pierres d'Ale. Il est composé de 59 énormes blocs de pierres disposés sur 67 mètres représentant le contour d'un navire.
La plupart des chercheurs pensent que la structure en navire, vieille de 1400 ans, est un monument funéraire construit vers la fin de l'âge du fer de la Suède.

La légende locale veut que le roi mythique Ale repose sous le site. Les mégalithes d'Ale, dont certains pèsent jusqu'à 1800 kg, ont été découpés proprement et ont des marques similaires à celles trouvées sur des sites de l'âge de pierre.
Les chercheurs se sont donc demandés si les pierres n'avaient pas été volées dans un monument encore plus ancien, explique Söderberg.

En 2006, les archéologues ont utilisé des capteurs magnétiques et des radars pour cartographier le sous-sol du terrain. C'est ainsi qu'ils ont trouvé une plus grande structure circulaire, d'environ 165m de diamètre, avec un rectangle de 8m par 20m en son centre.

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La semaine dernière, l'équipe a finalement creusé une petite tranchée par le centre du cercle et découvert des empreintes de rochers géants qui avaient été enlevés il y a longtemps.

Bien que l'équipe n'a pas trouvé de squelette, les empreintes suggèrent que le site était une chambre funéraire du Néolithique, un dolmen, avec plusieurs pierres dressées et un rocher horizontal sur le dessus, dans lequel un corps aurait été placé.

" Toutes les pierres ont été enlevées. Et je dirais que, très probablement, elles qui sont debout à 40 mètres du dolmen où se situe la structure en forme de bateau, " a déclaré Söderberg.

En se basant sur la disposition, le dolmen pourrait être vieux de presque 5.500 ans, peut-être plus ancien même que Stonehenge.

La grande chambre funéraire a probablement appartenu à un chef local ou le chef d'un clan pendant l'ère néolithique.

Comme il y avait très peu d’éléments concernant l'anneau externe, les chercheurs ne sont pas encore sûr de ce qui avait été utilisé et si cela était aussi ancien que le dolmen.

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Des milliers de sites de dolmens sont disséminés dans toute la Scandinavie, bien que les civilisations arrivées plus tardivement aient volé beaucoup de pierres pour construire des églises et d'autres structures.

Les monuments rupestres géants suggèrent que même nos ancêtres de l'âge de pierre avaient un sens de la postérité et de la permanence, a déclaré Magnus Andersson, de l'Office national suédois du patrimoine.

La nouvelle tombe montre aussi que cet endroit particulier, avec ses falaises spectaculaires surplombant la mer Baltique, a inspiré les gens dans différentes périodes temporelles.

source : http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2012/10/une-ancienne-tombe-decouverte-sur-le.html#more

SFH 10-2012

Des scientifiques alertent les gouvernements sur l'arrivée d'extra-terrestres !

Des scientifiques alertent les gouvernements sur l'arrivée d'extra-terrestres !

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Royal Society of London for the Improvement of Natural Knowledge

Un groupe de scientifiques de la Royal Society demande aux gouvernements de se préparer à l'arrivée des extraterrestres.

Tous ceux qui s'intéressent un tant soit peu aux fondements religieux de l'Humanité, qui pèsent bien sûr énormément sur la réelle situation matérielle des êtres humains étant donné les clivages désastreux et guerriers actuels qui pèsent sur tout un chacun via l'économie et la géopolitique, engendrés par ces fondements, il y a bien évidemment, en cette année 2012 chargée en messages, prophéties et liens mythologiques anciens, une augmentation des "signes" et des déclarations (justifiées ou non d'ailleurs !) est évidente. Je n'ai pas encore parlé des alertes à "Nibiru" ou autre qui surgissent dans certains réseaux car ils ne prouvent en rien techniquement une telle réalité... mais la vigilance s'impose tout de même : tout prouve que les mammouths ont bien été surpris en train de brouter de l'herbe il y a quelques milliers d'années avant d'être congelés sur place rapidement... s'il y a une réalité scientifique d'établie, c'est bien celle-là...

Cette vidéo est aussi une des réalités "évitées" par les grands médias : inutile de trop en parler sans preuves formelles... l'ignorance est mieux que l'éventuelle peur... mais on ne vous demande pas votre avis non plus... (en VO) :




Bon, vous trouverez sur ce site de nombreuses vidéos et liens de rapportant aux diverses prophécies, théories, mythes et études scientifiques se rapportant à la "Fin de ce Cycle" et au renouveau de l'humanité (et de ceux qui veulent l'empêcher bien sûr) : http://hummingbird027.wordpress.com/

SFH 10-2012

vendredi 26 octobre 2012

Importantes découvertes en cosmologie

Importantes découvertes en cosmologie

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© NASA, ESA, Harald Ebeling (University of Hawaii at Manoa) & Jean-Paul Kneib (LAM)

Les importantes découvertes scientifiques s'accélèrent dans beaucoup de domaines, et les médias spécialisés font ce qu'ils peuvent pour en informer une majorité de gens, mais il faut bien réaliser que les sciences "n'accrochent" l'intérêt que d'une minorité d'humains sur cette planète, et que les médias généralistes ne leur accordent bien souvent qu'une place très limité dans leurs colonnes multimédias... les découvertes mentionnées ci-dessous en font parties et il est utile d'insister dessus car les conséquences futures de ces confirmations de l'existence d'univers parallèles vont obligatoirement modifier considérablement la structure même de la société humaine, sa psychologie et façon de se situer lui-même dans ces univers...

Les filaments cosmiques représentent la moitié de la masse de l'Univers

Une équipe internationale d'astronomes dirigée par Mathilde Jauzac, du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université), a réalisé la première étude en trois dimensions d'un filament cosmique de matière sombre. En utilisant des données du télescope spatial Hubble (1), elle a pu découvrir que ce filament, inclus dans la toile cosmique, nourrit l'un des amas de galaxies les plus massifs de l'Univers et s'étend sur plus de 60 millions d'années-lumière. En extrapolant la très grande masse mesurée de ce filament à l'ensemble de la "toile cosmique", cette étude permet d'estimer que ces structures devraient contenir plus de la moitié de la masse totale de notre Univers. Ce résultat est publié en ligne sur MNRAS.

La théorie du Big Bang prédit que les fluctuations de matière aux premiers instants de notre Univers sont responsables de la condensation de la majorité de la matière et que celle-ci se concentre en un enchevêtrement de filaments. Cette hypothèse a été validée par les simulations numériques: elles suggèrent que notre Univers est structuré en une "toile cosmique" de filaments à l'intersection desquels se situent des amas de galaxies très massifs. Ces filaments, très étendus et très diffus, sont principalement constitués de matière sombre (2).

Alors qu'un filament a été identifié pour la première fois en juillet 2012 (3), une équipe internationale, comprenant des chercheurs français du LAM et du Centre de recherche astrophysique de Lyon (CNRS/ENS Lyon/Université Lyon 1), vient à son tour d'analyser un autre filament cosmique, mais cette fois en trois dimensions: une prouesse d'autant plus remarquable que ces filaments sont extrêmement étendus et très diffus, ce qui les rend très difficiles à détecter. Cette innovation a permis de déterminer la densité volumique du filament et de le comparer aux simulations.

Pour cela, l'équipe a combiné des images haute-résolution de l'amas de galaxies MACSJ0717 et du champ voisin provenant du télescope spatial Hubble, avec des images provenant des télescopes au sol Subaru (NAO) et Canada-France-Hawaii (CFHT), puis avec des données spectroscopiques des galaxies de l'amas provenant des observatoires Keck et Gemini.

Cette technique a notamment permis à l'équipe de localiser des milliers de galaxies au sein du filament, et de mesurer le déplacement de la plupart d'entre elles. C'est en combinant les positions et les vitesses de toutes ces galaxies que les astronomes ont pu révéler la forme du filament en trois dimensions, ainsi que son orientation: il s'étend sur près de 60 millions d'années lumière de long derrière MACSJ0717, quasiment aligné avec notre ligne de visée. Il s'agit donc d'une structure exceptionnelle, même aux échelles astronomiques : si la masse mesurée peut-être considérée comme représentative des filaments proches d'amas géants, alors les filaments cosmiques devraient contenir plus de la moitié de la masse de notre Univers, bien plus que ne le prévoyaient les théoriciens.

Le futur télescope spatial, le NASA/ESA/CSA James Webb Space Telescope (4), sera un outil puissant et essentiel pour détecter ces filaments cosmiques, grâce à sa très haute résolution.

Notes:

(1) Le télescope spatial Hubble est un projet de coopération internationale entre l'ESA et la NASA.

(2) La matière sombre, qui représente à peu près les trois quarts du contenu en matière de notre Univers, ne peut être observée directement car elle n'émet pas ni ne réfléchit la lumière. De plus elle peut passer au travers d'autres types de matière, sans friction (on dit qu'elle n'est pas collisionnelle). Cette matière interagit uniquement par gravité et sa présence peut être détectée par ses effets gravitationnels, par exemple ses effets sur la vitesse de rotation des galaxies, ou encore son effet sur la trajectoire des rayons lumineux, en accord avec la théorie de la Relativité Générale.

(3) Nature, J. Dietrich et al. "A filament of dark matter between two clusters of galaxies" le 4 Juillet 2012.

(4) Le télescope spatial James Webb (JWST) sera le successeur du télescope spatial Hubble, dont il est prévu qu'il prenne la relève en 2018. C'est une mission dirigée par la NASA à laquelle participe l'Europe, sous la responsabilité de l'Agence Spatiale Européenne(ESA), et le Canada, à travers l'Agence Spatiale Canadienne (CSA). Le télescope aura une surface collectrice 7 fois plus grande que le HST et sera consacré à l'observation de l'Univers dans le rayonnement infrarouge (de 1 à 27 microns de longueurs d'onde).

Références:

Mathilde Jauzac, Eric Jullo, Jean-Paul Kneib, Harald Ebeling, Alexie Leauthaud, Marceau Limousin, Richard Massey, Johan Richard. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, octobre 2012
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10938

Antimatière et Mondes Parallèles – Les scientifiques ont prouvé l’existence de mondes parallèles

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Une équipe de scientifiques de l’Université d’Oxford aurait prouvé que les mondes parallèles existent.

La théorie de ces mondes est apparue en 1950. Hugh Everett a proposé que chaque nouvel événement dans l’univers, peut-être, provoque sa séparation. Ainsi, le nombre d’univers alternatifs tend vers l’infini. La théorie a été reconnue comme un fantastique et oubliée. Cependant, l’Oxford University a conclu que Everett était sur la bonne voie.

Les calculs montrent que les structures arborescentes en formes des buissons, qui se forment au cours de la désagrégation de l’univers en versions parallèles de lui-même, expliquent les résultats de la nature probabiliste de la mécanique quantique. Les scientifiques affirment qu’il est inévitable que nous vivons dans l’un des nombreux mondes parallèles, mais non pas dans l’unique. Source

Yves Herbo : Cette annonce ci-dessus demande confirmation : pas de noms de scientifiques cités et pas de publications trouvées à Oxford University à priori... une fuite ? En attente d'une publication officielle donc...

Découverte d'une planète dans le système stellaire le plus proche de la Terre

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Cette vue d'artiste montre la planète en orbite autour de l'étoile Alpha du Centaure B,
un membre du système d'étoiles triple le plus proche de la Terre.
Alpha du Centaure B est l'objet le plus brillant dans le ciel et l'autre objet éblouissant est Alpha du Centaure A.
Notre propre Soleil est visible en haut à droite.
Le faible signal de la planète a été détecté par le spectrographe HARPS
sur le télescope de 3.6 mètres de l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili.
Crédit: ESO/L. Calçada/N. Risinger (skysurvey.org)

Des astronomes européens ont découvert une planète dont la masse est proche de celle de la Terre, en orbite autour d'une étoile dans le système Alpha du Centaure - le système le plus proche de la Terre. Il s'agit également de l'exoplanète la plus légère jamais découverte autour d'une étoile comparable au Soleil. La planète a été détectée avec l'instrument HARPS sur le télescope de 3,6 mètres à l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili. Le résultat est publié dans la revue Nature du 17 octobre 2012.

Alpha Centauri est l'une des étoiles les plus brillantes dans le ciel austral, et est le système stellaire le plus proche de notre système solaire - à seulement 4,3 années-lumière. Il s'agit en fait d'une étoile triple - un système composé de deux étoiles très similaires au Soleil en orbite l'une autour de l'autre, désignées Alpha Cen A et B, et d'une composante rouge plus lointaine et plus faible connue sous le nom de Proxima Centauri. Depuis le 19e siècle, les astronomes supposent que des exoplanètes sont en orbite autour de ces corps, l'endroit le plus proche pouvant héberger la vie au-delà du système solaire, mais les recherches de précision croissante n'avaient rien révélé... jusqu'à présent.

"Nos observations se sont étendues sur plus de quatre ans avec l'instrument HARPS et ont révélé un signal faible, mais réel provenant d'une planète en orbite autour d'Alpha du Centaure B. Cette planète tourne autour de son étoile en 3,2 jours," explique Xavier Dumusque (Observatoire de Genève, Suisse et Centro de Astrofisica da Universidade do Porto, Portugal), premier auteur de l'article. "C'est une découverte extraordinaire et elle a poussé notre technique jusqu'à ses limites !"

Cette équipe européenne a détecté la planète en mesurant la faible variation du mouvement de l'étoile Alpha du Centaure B, créé par l'attraction gravitationnelle de la planète en orbite(2). L'effet est minuscule - il provoque un mouvement de l'étoile d'avant en arrière d'à peine 51 centimètres par seconde ((1,8km/heure), ce qui correspond environ à la vitesse d'un bébé marchant à quatre pattes. C'est la plus haute précision jamais atteinte en utilisant cette méthode.

Alpha du Centaure B est très comparable au Soleil, mais légèrement plus petite et moins brillante. La planète nouvellement découverte, avec une masse un peu plus importante que celle de la Terre (3), est en orbite à une distance d'environ six millions de kilomètres de l'étoile, plus proche donc que Mercure ne l'est du Soleil dans le système solaire. L'orbite de l'autre composante brillante de l'étoile double, Alpha du Centaure A, est des centaines de fois plus éloignées, mais devrait être un objet très brillant dans le ciel de la planète.

La première exoplanète autour d'une étoile comparable au Soleil a été découverte par la même équipe en 1995 et depuis il y a eu plus de 800 découvertes d'exoplanètes confirmées, mais la plupart sont beaucoup plus grosses que la Terre et beaucoup sont aussi grosses que Jupiter (4). Le défi auquel sont aujourd'hui confrontés les astronomes est de détecter et de caractériser une planète de masse comparable à celle de la Terre en orbite dans la zone habitable (5) autour d'une autre étoile. Les premiers pas ont maintenant été faits (6)
Yves Herbo : Il faut bien noter que cette notion de besoin d'eau liquide et de "vie" liée à une zone d'habilité est entièrement anthropomorphe et liée au genre humain, et la vie basée sur le carbone (celle que nous trouvons sur Terre). Une autre forme de vie, non basée sur les mêmes "briques" que notre environnement immédiat pourrait ne pas avoir besoin de cette "zone d'habilité"...

" Il s'agit de la première planète de masse comparable à celle de la Terre jamais détectée autour d'une étoile semblable au Soleil. Son orbite est très proche de son étoile et il doit y faire bien trop chaud pour que la vie telle que nous la connaissons s'y développe," ajoute Stéphane Udry (Observatoire de Genève), un des coauteurs de l'article, membre de l'équipe, " mais il se pourrait bien que ce soit simplement une planète dans un système en contenant plusieurs. Nos autres résultats avec HARPS, et les nouvelles découvertes avec Kepler montrent clairement que la majorité des planètes de faibles masses sont découvertes dans ce type de systèmes."

" Ce résultat représente une étape majeure vers la détection d'une jumelle de la Terre dans les alentours immédiats du Soleil. Nous vivons des moments très excitants ! " Conclut Xavier Dumusque.

Notes:

(1) Les composants d'une étoile multiple sont nommés en ajoutant des lettres majuscules au nom de l'étoile. Alpha du Centaure A est le composant le plus lumineux, Alpha du Centaure B est la seconde étoile légèrement moins lumineuse et Alpha du Centaure C est l'étoile Proxima du Centaure beaucoup moins lumineuse. Proxima du Centaure est un peu plus proche de la Terre qu' A ou B et est par conséquent l'étoile officiellement la plus proche.

(2) HARPS mesure la vitesse radiale d'une étoile - sa vitesse de rapprochement ou d'éloignement de la Terre - avec une précision extraordinaire. Une planète en orbite autour d'une étoile entraîne des mouvements réguliers et périodiques de celle-ci qui s'approche et s'éloigne d'un observateur situé sur Terre. A cause de l'effet Doppler, ce changement de vitesse radiale induit un décalage du spectre de l'étoile vers des longueurs d'onde plus grandes (appelé redshift en anglais) lors de l'éloignement et un décalage vers le bleu (vers les courtes longueurs d'onde, appelé blueshift en anglais) lors du rapprochement. Ce changement infime dans la signature spectrale de l'étoile peut être mesuré avec un spectrographe de haute précision tel que HARPS et utilisé afin de déduire la présence d'une planète.

(3) En utilisant la méthode des vitesses radiales, les astronomes ne peuvent calculer qu'une estimation minimale pour la masse d'une planète, car la valeur exacte de la masse dépend aussi de l'inclinaison du plan orbital par rapport à la ligne de visée, qui reste inconnue. D'un point de vue statistique, cette masse minimale est cependant souvent proche de la masse réelle de la planète.

(4) La mission Kepler de la NASA a découvert 2300 candidats planètes en utilisant une méthode alternative - cherchant la légère diminution de la luminosité d'une étoile lorsque la planète passe devant (transit) et bloque une partie de la lumière. La majorité des candidats planètes détectée par la méthode des transits est très éloignée de la Terre. Mais, au contraire, les planètes découvertes par HARPS se situent autour d'étoiles proches du Soleil. - avec la dernière découverte qui est la plus proche à ce jour. Ce qui en fait de meilleures cibles pour de nombreuses autres observations complémentaires comme la caractérisation de l'atmosphère de la planète.

(5) La zone habitable est une région étroite entourant l'étoile dans laquelle l'eau peut être présente sous sa forme liquide si les conditions sont bonnes.

(6) ESPRESSO (Echelle SPectrograph for Rocky Exoplanet and Stable Spectroscopic Observations), le spectrographe échelle pour des exoplanètes rocheuses et des observations spectroscopiques stables, doit être installé sur le VLT de l'ESO. Actuellement en phase
 d'étude de conception préliminaire, il est prévu qu'il commence à fonctionner en 2016. ESPRESSO atteindra une précision de vitesse radiale meilleure que 0,35 km/h. En comparaison, la Terre génère une vitesse radiale de 0,32 km/h sur le Soleil. Cette résolution devrait ainsi permettre à ESPRESSO de découvrir des planètes de masse proche de celle de la Terre dans la zone habitable des étoiles de faible masse. Le consortium ESPRESSO est piloté par des membres de l'équipe responsable de l'actuelle découverte.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10935

La matière : tout savoir 

Ce dossier a été réalisé par le Centre de Vulgarisation de la Connaissance, unité de service de l’Université Paris-Sud 11 bénéficiant du soutien du CNRS.

Auteurs : Sébastien Descotes-Genon, Nicolas Graner, Dominique Joly, Séverine Martrenchard, Roger Moret, Frédéric Restagno.

Relayé par Yves Herbo SFH 10-2012

jeudi 25 octobre 2012

Débat scientifique évolutionnistes-anti-évolutionnistes le 28-10-2012

Débat scientifique évolutionnistes-anti-évolutionnistes le 28-10-2012

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J'ai reçu dans mon courrier une information à relayer, ce que je faits donc sans hésiter, d'autant plus que ce débat devrait être très intéressant si les protagonistes respectent sereinement les idées des autres :

" Vous êtes invités à participer à un événement que sa rareté, en France, rend exceptionnel : un débat, envisagé selon des règles strictes et équitables, entre des personnalités scientifiques évolutionnistes et des personnalités scientifiques anti-évolutionnistes.

Il se tiendra le dimanche 28 octobre de 15h à 18h, à la MAISON DE LA CHIMIE (tél : 01 40 62 27 00), au « Petit Amphithéâtre » (220 places), 28 rue Saint Dominique, 75007 Paris (Métros les plus proches : "Invalides", "Musée d'Orsay", "Assemblée Nationale", "Solférino")

Il est conjointement organisé par plusieurs associations (dont l’ASN (Association Sciences de la Nature) et l’UIP (Université Interdisciplinaire de Paris)), et vous pouvez en trouver une présentation détaillée sur ce lien :


Parmi les scientifiques appelés à intervenir dans le cadre de ce débat figurent deux personnalités éminentes de notre association : son président, M. Dominique Tassot, et M. Pierre Rabischong, professeur émérite et doyen honoraire de la Faculté de Médecine de Montpellier.

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C'est à ce titre que nous vous invitons chaleureusement à faire partie de l'assistance, qui sera d'ailleurs autorisée à poser des questions aux divers intervenants, dans le respect des règles explicitées sur place.

L'entrée est gratuite, dans la limite des places disponibles.
Pour assister à ce débat, vous devez signaler votre venue (si vous ne l'avez pas déjà fait) :

- soit en vous inscrivant sur le quota des sièges réservés aux invités du CEP : il vous suffit alors de nous répondre par retour de courrier électronique à cette adresse.
- soit en vous inscrivant en tant que auditeur "ordinaire" par courriel à l’adresse suivante : ledebat@oumma.com, en indiquant votre nom et votre prénom.

Dans l'hypothèse où le quota des places réservées au CEP serait déjà rempli au moment de votre réponse, nous ne manquerions pas de vous aiguiller vers l'inscription "publique".

N'hésitez pas à faire connaître cet événement autour de vous !

Espérant que le caractère tardif de cette annonce ne vous empêchera pas de vous rendre à ce débat si vous êtes intéressés, nous restons à votre disposition, et nous nous réjouissons à l'avance de pouvoir vous y retrouver.

Très cordialement,
Maxime Cenzi
Secrétariat des Colloques du C.E.P.

Mail : cep.colloques@gmail.com
Adresse : C.E.P, 33 Rue Lénine, 94 200 Ivry-sur-Seine
Téléphone : 01 70 25 14 45 (en cas d'absence, merci de laisser un message sur le répondeur)
Site Internet : http://le-cep.org/
http://le-cep.org/conference.html

interview Dominique Tassot

Relayé par Yves Herbo SFH-10-2012

lundi 22 octobre 2012

Importantes découvertes en cosmologie

Importantes découvertes en cosmologie

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© NASA, ESA, Harald Ebeling (University of Hawaii at Manoa) & Jean-Paul Kneib (LAM)

Les importantes découvertes scientifiques s'accélèrent dans beaucoup de domaines, et les médias spécialisés font ce qu'ils peuvent pour en informer une majorité de gens, mais il faut bien réaliser que les sciences "n'accrochent" l'intérêt que d'une minorité d'humains sur cette planète, et que les médias généralistes ne leur accordent bien souvent qu'une place très limité dans leurs colonnes multimédias... les découvertes mentionnées ci-dessous en font parties et il est utile d'insister dessus car les conséquences futures de ces confirmations de l'existence d'univers parallèles vont obligatoirement modifier considérablement la structure même de la société humaine, sa psychologie et façon de se situer lui-même dans ces univers...

Les filaments cosmiques représentent la moitié de la masse de l'Univers

Une équipe internationale d'astronomes dirigée par Mathilde Jauzac, du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université), a réalisé la première étude en trois dimensions d'un filament cosmique de matière sombre. En utilisant des données du télescope spatial Hubble (1), elle a pu découvrir que ce filament, inclus dans la toile cosmique, nourrit l'un des amas de galaxies les plus massifs de l'Univers et s'étend sur plus de 60 millions d'années-lumière. En extrapolant la très grande masse mesurée de ce filament à l'ensemble de la "toile cosmique", cette étude permet d'estimer que ces structures devraient contenir plus de la moitié de la masse totale de notre Univers. Ce résultat est publié en ligne sur MNRAS.

La théorie du Big Bang prédit que les fluctuations de matière aux premiers instants de notre Univers sont responsables de la condensation de la majorité de la matière et que celle-ci se concentre en un enchevêtrement de filaments. Cette hypothèse a été validée par les simulations numériques: elles suggèrent que notre Univers est structuré en une "toile cosmique" de filaments à l'intersection desquels se situent des amas de galaxies très massifs. Ces filaments, très étendus et très diffus, sont principalement constitués de matière sombre (2).

Alors qu'un filament a été identifié pour la première fois en juillet 2012 (3), une équipe internationale, comprenant des chercheurs français du LAM et du Centre de recherche astrophysique de Lyon (CNRS/ENS Lyon/Université Lyon 1), vient à son tour d'analyser un autre filament cosmique, mais cette fois en trois dimensions: une prouesse d'autant plus remarquable que ces filaments sont extrêmement étendus et très diffus, ce qui les rend très difficiles à détecter. Cette innovation a permis de déterminer la densité volumique du filament et de le comparer aux simulations.

Pour cela, l'équipe a combiné des images haute-résolution de l'amas de galaxies MACSJ0717 et du champ voisin provenant du télescope spatial Hubble, avec des images provenant des télescopes au sol Subaru (NAO) et Canada-France-Hawaii (CFHT), puis avec des données spectroscopiques des galaxies de l'amas provenant des observatoires Keck et Gemini.

Cette technique a notamment permis à l'équipe de localiser des milliers de galaxies au sein du filament, et de mesurer le déplacement de la plupart d'entre elles. C'est en combinant les positions et les vitesses de toutes ces galaxies que les astronomes ont pu révéler la forme du filament en trois dimensions, ainsi que son orientation: il s'étend sur près de 60 millions d'années lumière de long derrière MACSJ0717, quasiment aligné avec notre ligne de visée. Il s'agit donc d'une structure exceptionnelle, même aux échelles astronomiques : si la masse mesurée peut-être considérée comme représentative des filaments proches d'amas géants, alors les filaments cosmiques devraient contenir plus de la moitié de la masse de notre Univers, bien plus que ne le prévoyaient les théoriciens.

Le futur télescope spatial, le NASA/ESA/CSA James Webb Space Telescope (4), sera un outil puissant et essentiel pour détecter ces filaments cosmiques, grâce à sa très haute résolution.

Notes:

(1) Le télescope spatial Hubble est un projet de coopération internationale entre l'ESA et la NASA.

(2) La matière sombre, qui représente à peu près les trois quarts du contenu en matière de notre Univers, ne peut être observée directement car elle n'émet pas ni ne réfléchit la lumière. De plus elle peut passer au travers d'autres types de matière, sans friction (on dit qu'elle n'est pas collisionnelle). Cette matière interagit uniquement par gravité et sa présence peut être détectée par ses effets gravitationnels, par exemple ses effets sur la vitesse de rotation des galaxies, ou encore son effet sur la trajectoire des rayons lumineux, en accord avec la théorie de la Relativité Générale.

(3) Nature, J. Dietrich et al. "A filament of dark matter between two clusters of galaxies" le 4 Juillet 2012.

(4) Le télescope spatial James Webb (JWST) sera le successeur du télescope spatial Hubble, dont il est prévu qu'il prenne la relève en 2018. C'est une mission dirigée par la NASA à laquelle participe l'Europe, sous la responsabilité de l'Agence Spatiale Européenne(ESA), et le Canada, à travers l'Agence Spatiale Canadienne (CSA). Le télescope aura une surface collectrice 7 fois plus grande que le HST et sera consacré à l'observation de l'Univers dans le rayonnement infrarouge (de 1 à 27 microns de longueurs d'onde).

Références:

Mathilde Jauzac, Eric Jullo, Jean-Paul Kneib, Harald Ebeling, Alexie Leauthaud, Marceau Limousin, Richard Massey, Johan Richard. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, octobre 2012
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10938

Antimatière et Mondes Parallèles – Les scientifiques ont prouvé l’existence de mondes parallèles

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Une équipe de scientifiques de l’Université d’Oxford aurait prouvé que les mondes parallèles existent.

La théorie de ces mondes est apparue en 1950. Hugh Everett a proposé que chaque nouvel événement dans l’univers, peut-être, provoque sa séparation. Ainsi, le nombre d’univers alternatifs tend vers l’infini. La théorie a été reconnue comme un fantastique et oubliée. Cependant, l’Oxford University a conclu que Everett était sur la bonne voie.

Les calculs montrent que les structures arborescentes en formes des buissons, qui se forment au cours de la désagrégation de l’univers en versions parallèles de lui-même, expliquent les résultats de la nature probabiliste de la mécanique quantique. Les scientifiques affirment qu’il est inévitable que nous vivons dans l’un des nombreux mondes parallèles, mais non pas dans l’unique. Source

Yves Herbo : Cette annonce ci-dessus demande confirmation : pas de noms de scientifiques cités et pas de publications trouvées à Oxford University à priori... une fuite ? En attente d'une publication officielle donc...

Découverte d'une planète dans le système stellaire le plus proche de la Terre

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Cette vue d'artiste montre la planète en orbite autour de l'étoile Alpha du Centaure B,
un membre du système d'étoiles triple le plus proche de la Terre.
Alpha du Centaure B est l'objet le plus brillant dans le ciel et l'autre objet éblouissant est Alpha du Centaure A.
Notre propre Soleil est visible en haut à droite.
Le faible signal de la planète a été détecté par le spectrographe HARPS
sur le télescope de 3.6 mètres de l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili.
Crédit: ESO/L. Calçada/N. Risinger (skysurvey.org)

Des astronomes européens ont découvert une planète dont la masse est proche de celle de la Terre, en orbite autour d'une étoile dans le système Alpha du Centaure - le système le plus proche de la Terre. Il s'agit également de l'exoplanète la plus légère jamais découverte autour d'une étoile comparable au Soleil. La planète a été détectée avec l'instrument HARPS sur le télescope de 3,6 mètres à l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili. Le résultat est publié dans la revue Nature du 17 octobre 2012.

Alpha Centauri est l'une des étoiles les plus brillantes dans le ciel austral, et est le système stellaire le plus proche de notre système solaire - à seulement 4,3 années-lumière. Il s'agit en fait d'une étoile triple - un système composé de deux étoiles très similaires au Soleil en orbite l'une autour de l'autre, désignées Alpha Cen A et B, et d'une composante rouge plus lointaine et plus faible connue sous le nom de Proxima Centauri. Depuis le 19e siècle, les astronomes supposent que des exoplanètes sont en orbite autour de ces corps, l'endroit le plus proche pouvant héberger la vie au-delà du système solaire, mais les recherches de précision croissante n'avaient rien révélé... jusqu'à présent.

"Nos observations se sont étendues sur plus de quatre ans avec l'instrument HARPS et ont révélé un signal faible, mais réel provenant d'une planète en orbite autour d'Alpha du Centaure B. Cette planète tourne autour de son étoile en 3,2 jours," explique Xavier Dumusque (Observatoire de Genève, Suisse et Centro de Astrofisica da Universidade do Porto, Portugal), premier auteur de l'article. "C'est une découverte extraordinaire et elle a poussé notre technique jusqu'à ses limites !"

Cette équipe européenne a détecté la planète en mesurant la faible variation du mouvement de l'étoile Alpha du Centaure B, créé par l'attraction gravitationnelle de la planète en orbite(2). L'effet est minuscule - il provoque un mouvement de l'étoile d'avant en arrière d'à peine 51 centimètres par seconde ((1,8km/heure), ce qui correspond environ à la vitesse d'un bébé marchant à quatre pattes. C'est la plus haute précision jamais atteinte en utilisant cette méthode.

Alpha du Centaure B est très comparable au Soleil, mais légèrement plus petite et moins brillante. La planète nouvellement découverte, avec une masse un peu plus importante que celle de la Terre (3), est en orbite à une distance d'environ six millions de kilomètres de l'étoile, plus proche donc que Mercure ne l'est du Soleil dans le système solaire. L'orbite de l'autre composante brillante de l'étoile double, Alpha du Centaure A, est des centaines de fois plus éloignées, mais devrait être un objet très brillant dans le ciel de la planète.

La première exoplanète autour d'une étoile comparable au Soleil a été découverte par la même équipe en 1995 et depuis il y a eu plus de 800 découvertes d'exoplanètes confirmées, mais la plupart sont beaucoup plus grosses que la Terre et beaucoup sont aussi grosses que Jupiter (4). Le défi auquel sont aujourd'hui confrontés les astronomes est de détecter et de caractériser une planète de masse comparable à celle de la Terre en orbite dans la zone habitable (5) autour d'une autre étoile. Les premiers pas ont maintenant été faits (6)
Yves Herbo : Il faut bien noter que cette notion de besoin d'eau liquide et de "vie" liée à une zone d'habilité est entièrement anthropomorphe et liée au genre humain, et la vie basée sur le carbone (celle que nous trouvons sur Terre). Une autre forme de vie, non basée sur les mêmes "briques" que notre environnement immédiat pourrait ne pas avoir besoin de cette "zone d'habilité"...

" Il s'agit de la première planète de masse comparable à celle de la Terre jamais détectée autour d'une étoile semblable au Soleil. Son orbite est très proche de son étoile et il doit y faire bien trop chaud pour que la vie telle que nous la connaissons s'y développe," ajoute Stéphane Udry (Observatoire de Genève), un des coauteurs de l'article, membre de l'équipe, " mais il se pourrait bien que ce soit simplement une planète dans un système en contenant plusieurs. Nos autres résultats avec HARPS, et les nouvelles découvertes avec Kepler montrent clairement que la majorité des planètes de faibles masses sont découvertes dans ce type de systèmes."

" Ce résultat représente une étape majeure vers la détection d'une jumelle de la Terre dans les alentours immédiats du Soleil. Nous vivons des moments très excitants ! " Conclut Xavier Dumusque.

Notes:

(1) Les composants d'une étoile multiple sont nommés en ajoutant des lettres majuscules au nom de l'étoile. Alpha du Centaure A est le composant le plus lumineux, Alpha du Centaure B est la seconde étoile légèrement moins lumineuse et Alpha du Centaure C est l'étoile Proxima du Centaure beaucoup moins lumineuse. Proxima du Centaure est un peu plus proche de la Terre qu' A ou B et est par conséquent l'étoile officiellement la plus proche.

(2) HARPS mesure la vitesse radiale d'une étoile - sa vitesse de rapprochement ou d'éloignement de la Terre - avec une précision extraordinaire. Une planète en orbite autour d'une étoile entraîne des mouvements réguliers et périodiques de celle-ci qui s'approche et s'éloigne d'un observateur situé sur Terre. A cause de l'effet Doppler, ce changement de vitesse radiale induit un décalage du spectre de l'étoile vers des longueurs d'onde plus grandes (appelé redshift en anglais) lors de l'éloignement et un décalage vers le bleu (vers les courtes longueurs d'onde, appelé blueshift en anglais) lors du rapprochement. Ce changement infime dans la signature spectrale de l'étoile peut être mesuré avec un spectrographe de haute précision tel que HARPS et utilisé afin de déduire la présence d'une planète.

(3) En utilisant la méthode des vitesses radiales, les astronomes ne peuvent calculer qu'une estimation minimale pour la masse d'une planète, car la valeur exacte de la masse dépend aussi de l'inclinaison du plan orbital par rapport à la ligne de visée, qui reste inconnue. D'un point de vue statistique, cette masse minimale est cependant souvent proche de la masse réelle de la planète.

(4) La mission Kepler de la NASA a découvert 2300 candidats planètes en utilisant une méthode alternative - cherchant la légère diminution de la luminosité d'une étoile lorsque la planète passe devant (transit) et bloque une partie de la lumière. La majorité des candidats planètes détectée par la méthode des transits est très éloignée de la Terre. Mais, au contraire, les planètes découvertes par HARPS se situent autour d'étoiles proches du Soleil. - avec la dernière découverte qui est la plus proche à ce jour. Ce qui en fait de meilleures cibles pour de nombreuses autres observations complémentaires comme la caractérisation de l'atmosphère de la planète.

(5) La zone habitable est une région étroite entourant l'étoile dans laquelle l'eau peut être présente sous sa forme liquide si les conditions sont bonnes.

(6) ESPRESSO (Echelle SPectrograph for Rocky Exoplanet and Stable Spectroscopic Observations), le spectrographe échelle pour des exoplanètes rocheuses et des observations spectroscopiques stables, doit être installé sur le VLT de l'ESO. Actuellement en phase
 d'étude de conception préliminaire, il est prévu qu'il commence à fonctionner en 2016. ESPRESSO atteindra une précision de vitesse radiale meilleure que 0,35 km/h. En comparaison, la Terre génère une vitesse radiale de 0,32 km/h sur le Soleil. Cette résolution devrait ainsi permettre à ESPRESSO de découvrir des planètes de masse proche de celle de la Terre dans la zone habitable des étoiles de faible masse. Le consortium ESPRESSO est piloté par des membres de l'équipe responsable de l'actuelle découverte.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10935

La matière : tout savoir 

Ce dossier concernant Alpha du Centaure B a été réalisé par le Centre de Vulgarisation de la Connaissance, unité de service de l’Université Paris-Sud 11 bénéficiant du soutien du CNRS.

Auteurs : Sébastien Descotes-Genon, Nicolas Graner, Dominique Joly, Séverine Martrenchard, Roger Moret, Frédéric Restagno.

Relayé par Yves Herbo SFH 10-2012

L'automne dernier, le Gulf Stream a dévié sa trajectoire de 200 km

L'automne dernier, le Gulf Stream a dévié sa trajectoire de 200 km

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Températures de surface du Gulf Stream. Les tourbillons,
équivalents des dépressions atmosphériques, vivent plusieurs mois voire plus d'un an.

Les pêcheurs de la côte est des États-Unis l'ont remarqué et ont sollicité la communauté scientifique. Durant l'automne 2011, au large de la Nouvelle-Angleterre, la température de l'océan Atlantique a augmenté et le courant marin s'est intensifié. Dans une publication parue en août 2012, une équipe du Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) donne des éléments de réponse. En septembre, le Gulf Stream aurait dévié de 200 km par rapport à sa trajectoire moyenne !

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Maxima de température de surface de la mer représentés pour deux périodes : (a) entre le 12 et le 21 octobre 2011 et (b) entre le 1er et le 15 décembre. Sur la figure (a), la ligne tiretée définit la trajectoire moyenne du Gulf Stream durant cette période, la ligne bleue indique la trajectoire observée en septembre 2011. La figure montre que le centre du courant, à 39° N : 68° W a dévié vers le nord. Sur la figure (b), la ligne tiretée suit la trajectoire moyenne du Gulf Stream durant cette période. La ligne en trait plein présente en (a) et (b) la limite du plateau continental. On observe de larges méandres sur la figure (b). © Glen Gawarkiewicz et al.Scientific Reports

Le Gulf Stream transporte les masses d'eau chaude de Floride en suivant la côte est des États-Unis. Refroidies, elles dérivent vers le nord-est du bassin pour plonger en profondeur au Groenland, c'est la dérive nord-atlantique. Les données satellitaires du niveau de la mer et de température de surface de l'océan montrent qu'en octobre 2011, le centre du courant chaud a dévié de 200 km vers le nord par rapport à sa trajectoire moyenne.

Les données, récoltées à partir de bouées placées en profondeur à proximité des casiers de homards, identifient deux événements anormalement chauds bien distincts. Placés à l'extérieur du plateau continental de la Nouvelle-Angleterre, les flotteurs indiquent qu'en octobre et décembre 2011, la température de l'océan a augmenté de 6 °C par rapport à la température moyenne. Plus précisément, à 77 et 87 m de profondeur, la température a atteint des maxima avoisinant les 18 °C, alors que l'état moyen est de l'ordre de 13 °C !

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Données collectées par l'instrument Modis du satellite Terra. Les fausses couleurs permettent d'observer le courant du Gulf Stream le long de la côte est des États-Unis. Les couleurs indiquent la température de l'océan, avec du plus froid vers le plus chaud : violet, bleu, turquoise, vert-jaune, orange et rouge. Les parties noires délimitent les zones où il manque des données. © Donna Thomas/Modis Ocean Group Nasa/GSFC SST product by R. Evans et al., U. Miami

L'augmentation de température sur le plateau continental, en septembre 2011, s'explique par la déviation du Gulf Stream. Les masses d'eau chaude ont nettement dérivé vers le nord. Le phénomène a été de courte durée : il n'a duré que quelques semaines. En décembre 2011, le Gulf Stream s'est recentré par rapport à son état moyen. Pourtant, la température de l'océan n'a pas diminué. De larges méandres, conséquences du changement de direction du courant, se sont formés au bord du plateau continental.

Dérive du Gulf Stream : quelles conséquences ?

Si la raison de la dérive du Gulf Stream n'est pas connue, les hypothèses sur les conséquences se bousculent. L'océan Atlantique module le climat continental européen et influence le climat mondial. Les conditions atmosphériques de l'hiver 2011-2012 ont été particulièrement inhabituelles. Des anomalies de température atmosphérique positives ont été enregistrées dans le nord-est et centre des États-Unis. L'équipe du WHOI suggère que la configuration du Gulf Stream en automne pourrait avoir modifié les conditions atmosphériques de l'hiver.

Le nord-est de l'Atlantique est une zone halieutique dense. Des études antérieures ont montré, par exemple, qu'une augmentation de 2 °C dans l'océan provoque des mutations majeures chez les merlus argentés, l'un des poissons les plus pêchés dans cette zone. Au printemps 2012, le tassergal migrateur et le bar rayé ont été observés plus tôt que le veut l'usage. Néanmoins, le temps de réponse de l'océan aux anomalies étant plus lent que dans l'atmosphère, il est encore trop tôt pour quantifier les impacts directs de la dérive du Gulf Stream.

Glen Gawarkiewicz, chercheur au WHOI, suggère que l’ouragan Irène pourrait avoir eu une influence sur la déviation de la trajectoire du Gulf Stream. La dérive peut-elle être liée au dérèglement climatique global ? Le seul moyen pour les scientifiques d’étayer leurs théories est d’augmenter le nombre de données océanographiques in situ. Le projet DeepWater prévu par le Planet Solar pourrait bien aider la communauté scientifique. Ce tout nouveau bateau, mis à l’eau à La Ciotat, va courant 2013 remonter le Gulf Stream, de la Floride jusqu’à l’Islande, pour étudier précisément la dynamique du courant.

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/lautomne-dernier-le-gulf-stream-a-devie-sa-trajectoire-de-200-km_42000/ - 

Par Delphine Bossy, Futura-Sciences

SFH 10-2012

dimanche 21 octobre 2012

L'obsolescence programmée : escroqueries du système capitaliste

L'obsolescence programmée : escroqueries du système capitaliste

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Croyez le ou non, la plus vieille ampoule du monde est toujours allumée et ce depuis 1901, oui, depuis plus d'un siècle sans interruption !!

L'ampoule originale a été inventée en 1895 et son filament avait été conçu afin de durer le plus longtemps possible.

Les investisseurs avaient un choix simple à faire : permettre au consommateur de s'éclairer à vie avec une seule ampoule ou bien de pousser à la consommation régulière en faisant disparaître la technologie qui permettrait la longue durée du filament... Profit, profit...


Prêt à jeter : enquête sur l'obsolescence programmée de nos équipements. Un produit usé = un produit vendu ! Tourné aux quatre coins du monde, ce film enquête sur l'obsolescence programmée, concept vieux comme l'industrie mais toujours vivace. Une démonstration aussi implacable qu'éclairante.

Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu'il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu'au Ghana, on s'exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d'hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l'obsolescence programmée. « Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires », lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Peu à peu, on contraint les ingénieurs à créer des produits qui s'usent plus vite pour accroître la demande des consommateurs.

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« À l'époque, le développement durable n'était pas au centre des préoccupations », rappelle Warner Philips, arrière-petit-fils des fondateurs de la marque du même nom. Mais alors que les ressources de la planète s'épuisent, rien n'a changé. Nourrie de nombreuses archives et interviews, avec, pour fil conducteur, le test d'une imprimante récalcitrante, cette démonstration minutieuse débusque les avatars de l'obsolescence programmée et leurs répercussions...

Sources : http://www.achblog.com/Nouvel-ordre-mondial/Manipulation-et-propagande/L-Ampoule-extra-longue-duree,649.html

http://www.achblog.com/Nouvel-ordre-mondial/Films-et-documentaires/Pret-a-jeter,663.html

Yves Herbo : sans vouloir en rajouter, n'oubliez pas qu'à la même période, Nikola Tesla affirmait pouvoir distribuer l'électricité gratuitement... et que ses inventions ont été détournées et récupérées par un certain Edison, qui a été chargé par le gouvernement américain d'une technologie rapportant obligatoirement de l'argent... tout ceci au détriment bien sûr de l'évolution humaine normale et naturelle... il serait temps que l'Humanité se rende compte qu'elle s'est engagée dans un système très dangereux pour sa propre existence, dans l'unique intérêt de quelques familles et individus au détriment de milliards d'autres... Je confirme que l'une des priorités de l'Humanité est bel et bien de chasser tous ces "marchants" qui parasitent les vraies valeurs de l'Humanité, qui ne doivent pas être reliées au "travail", c'est à dire à l'économie et à l'argent, mais bel et bien à la notion de communauté, c'est à dire une Grande Famille que l'on doit considérer comme ses propres ancêtres (ce qui est la cas scientifiquement) et descendants. Autrement dit, l'erreur de l'homme est de faire une distinction entre sa petite famille de naissance (alors que beaucoup d'éléments tendraient à nous faire penser, et de plus en plus, que la conscience humaine pourrait être immortelle et se "rematérialiser" plusieurs fois au cours du temps, donc dans d'autres "familles"...) pour un court passage sur Terre, au lieu de considérer toute l'humanité comme sa famille (ce qui est la seule réalité génétique) et ne pas lui faire ce qu'on ne ferait pas à sa propre famille ou à soi-même... en fait, dans le doute, le plus logique serait d'adopter prudemment ce simple principe plutôt que de miser sur "l'individu" et principalement sur l'égo finalement... 

Yves Herbo SFH 18-10-2012

Londres bloque l'extradition de Gary McKinnon vers les USA

Londres bloque l'extradition de Gary McKinnon vers les USA

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Gary McKinnon, le pirate informatique accusé d'intrusion dans des ordinateurs de l'armée américaine (YH : pour y rechercher des informations sur les OVNIs, ce que ne précise pas Le Monde où il faudrait...), ne sera pas extradé aux Etats-Unis en raison de son état de santé, a annoncé mardi 16 octobre la ministre de l'intérieur britannique, Theresa May, après une saga judiciaire de dix ans. Washington s'est dit "déçu" par la décision de Londres, tout en assurant que son alliance avec le Royaume-Uni n'en souffrirait pas.

" M. McKinnon est accusé de délits graves mais il est indubitablement gravement malade ", a déclaré la ministre devant le Parlement, soulignant que son extradition contreviendrait aux droits humains et ferait courir le risque qu'il se suicide. " Par conséquent, j'ai retiré l'ordre d'extradition visant M. McKinnon ", a-t-elle ajouté. Désormais, le parquet britannique devra décider si le pirate doit être poursuivi ou non au Royaume-Uni, a-t-elle précisé.


" LE PLUS IMPORTANT PIRATAGE DU SYSTÈME INFORMATIQUE MILITAIRE "
Gary McKinnon, un Britannique de 46 ans, qui souffre d'une forme d'autisme, avait été arrêté à Londres en 2002 pour avoir piraté des dizaines d'ordinateurs de l'armée américaine et de la NASA, rendant trois cents appareils d'une base militaire inopérants peu de temps après les attentats du 11 septembre 2001. M. McKinnon n'a pas nié les faits mais a toujours soutenu qu'il ne faisait que rechercher des documents américains secrets prouvant l'existence des extraterrestres (YH : Documents qu'il affirme d'ailleurs avoir vus...).

Accusé d'être l'auteur du " plus important piratage de tous les temps dans le système informatique militaire " américain, il encourait, selon ses défenseurs, jusqu'à soixante ans de prison aux Etats-Unis. Washington a évalué à 800 000 dollars (615 000 euros) les dommages qu'il a causés. Son extradition avait été réclamée en juillet 2006, en vertu du traité signé en 2003 par les Etats-Unis et le Royaume-Uni (YH : après l'arrestation de McKinnon donc) après les attentats du 11 septembre 2001, pour faciliter le transfert de suspects dans le cadre de la lutte antiterroriste.

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Gary McKinnon à Londres en 2009. | REUTERS/ANDREW WINNING

Il est devenu un symbole de la campagne au Royaume-Uni visant à revoir, dans un sens plus contraignant, l'accord d'extradition entre Londres et Washington. Le premier ministre britannique, David Cameron, avait même soulevé à deux reprises le problème de l'extradition de M. McKinnon avec le président américain Barack Obama, soulignant le fait qu'il s'agissait d'un " jeune homme vulnérable ".

"TROUBLES MENTAUX SÉVÈRES"

Les avocats de M. McKinnon ont introduit de nombreux recours sur la base de rapports médicaux attestant qu'il souffrait " de troubles mentaux sévères " et présentait " un sérieux risque de suicide en cas d'extradition ", mais ils ont tous été rejetés. M. McKinnon est atteint du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme diagnostiquée en 2007 après qu'un expert de cette maladie eut observé le Britannique lors d'une interview à la télévision.

La mère du pirate informatique, Janis Sharp, qui a mené activement campagne contre l'extradition de son fils, a fait part de sa satisfaction à l'annonce du blocage de l'extradition. "Merci Theresa May, du plus profond de mon cœur. J'ai toujours su que vous aviez la force et le courage de prendre la bonne décision", a-t-elle réagi.

Sources : Le Monde, YouTube

Yves Herbo : pour mémoire, M. McKinnon n'est jamais revenu sur ses déclarations disant qu'il a bien vu des photos d'un vaisseau spatial non-humain lors de ses recherches...

Yves Herbo SFH 10-2012