dimanche 15 septembre 2013

Tiahuanaco en Bolivie : les preuves de son existence il y a 15.000 ans

Tiahuanaco en Bolivie : les preuves de son existence il y a 15.000 ans

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Je profite de cette vidéo mise en ligne sur YouTube que l'on m'a indiqué, montrant la visite de la mystérieuse ville par un francophone, pour revenir sur sa datation de plus en plus contestée (800 à 100 Av. JC)  et pour compléter ces articles :

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/preuves-d-une-autre-histoire-en-bolivie.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/sculpture-d-un-ovni-sur-une-pierre-de-bolivie.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-preuves-sur-une-autre-histoire.html


Le lac Titicaca

La Paz, capitale de la Bolivie, est nichée au creux d’un cirque situé à plus de 3 000 m au dessus du niveau de la mer. Le lac Titicaca se situe aujourd’hui à près de 4 000 m au dessus du niveau de la mer. Les alentours du lac sont jonchés de coquillages fossilisés. Bien que vivant à plusieurs centaines de kilomètres de l’océan Pacifique, les poissons et crustacés du lac appartiennent en majorité à des espèces océaniques.

Sa faune marine démontre que le lac était autrefois plus salé. En fait, il est évident que les eaux étaient marines.

Donc, à une certaine époque, l’ensemble de l’Altiplano a été soulevé. Les eaux marines ainsi que sa faune se sont retrouvées emprisonnées dans les Andes.

Cette précision géologique est importante pour comprendre les contradictions manifestes entre ce que nous livrent les sédiments et les roches et la théorie officielle sur la construction de Tiahuanaco.

A moins de 20 km du lac et à plus de 30 m au dessus des côtes actuelles, se dressent les vestiges monumentaux de Tiahuanaco.

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Tiahuanaco : la cité du mystère

Dès le 16e siècle, les conquistadors entendirent parler de légendes entourant cette cité. Ils y découvrirent des ruines abandonnées depuis déjà longtemps. Depuis, plusieurs chercheurs entreprirent des études archéologiques pour dater l’origine de la cité.

Arthur Posnanski conclut que les origines de cette cité remonteraient à plus de 10 000 ans. Les archéologues plus orthodoxes exprimèrent leur désaccord et avancèrent comme date la plus ancienne de 100 ans avant notre ère.

Nous allons essayer de mettre en avant les preuves qui permettent de dater cette cité.

Le point le plus déroutant est que la cité avait autrefois un port, les vestiges sont là pour en attester. Ce port était situé sur le rivage du lac Titicaca.

Donc ces vestiges que nul ne peut nier posent le problème suivant :

Les grandes transformations géologiques s’effectuent sur de très longues périodes. L’ensemble de l’Altiplano a été soulevé, sans doute à l’occasion des bouleversements géologiques qui présidèrent à la formation de l’Amérique du Sud.

Il est prouvé que Tiahuanaco était autrefois au bord du lac. Partant de ce fait, soit depuis sa construction, le niveau du lac a considérablement baissé ; soit, le terrain sur lequel se situe la cité s’est surélevé.

Le problème c’est que le soulèvement de l’Altiplano s’est produit avant l’apparition de l’homme.

Alors quand Tiahuanaco a-t-il été construit ?

Le Professeur A.Posnansky a consacré 50 ans à étudier la cité. Il a livré ses conclusions dans un ouvrage intitulé Tiahuanacu : The Cradle of American Man.

Il y expose ses calculs archéo-astronomiques qui ont été corroborés par plusieurs savants dont le Docteur Hans Ludendorff (Directeur de l’observatoire astronomique de Postdam à l’époque), plusieurs astronomes et astrophysiciens.

Sa conclusion est la suivante :

Les alignements solaires des diverses structures ont été déterminés en fonction d’observations des cieux.
Les astronomes confirment que cette observation est largement antérieure à 500 avant notre ère.
La date de – 15 000 ans avancée par Posnansky est beaucoup plus vraisemblable.

Tiahuanaco a donc été édifié bien avant l’aube des temps préhistoriques. (YH : en Amérique Latine)

Des espèces disparues

Le monument le plus spectaculaire de Tiahuanaco est sans conteste la Porte du soleil. Pesant 10 tonnes, elle est célèbre pour les frises de son linteau.

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On peut distinguer sur la base de cette frise une tête d’éléphant. Le dessin est inattendu car les proboscidiens ont disparu d’Amérique du Sud à la fin du Pléistocène c’est-à-dire il y a 10 000 ans.

Une autre espèce identifiée qui apparaît est le Toxodon, un mammifère amphibien qui a prospéré en Amérique du Sud à la fin du Pliocène (1,6 million d’années) et s’est éteint à la fin du Pléistocène (vers – 12 000 ans). On trouve pas moins de 46 têtes de toxodontes ciselées dans la frise.

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L’animal apparaît également sur des poteries.

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D’autres représentations d’espèces disparues ont été découvertes sur le site : le Shelidoterium et le Macrauchenia.

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Macrauchenia. "Sur la Terre des Monstres Disparus". © BBC 1996.2002

Le Macrauchenia était un ongulé sud-américain qui a disparu il y a 10 000 ans.

Il est à noter que la fin du Pléistocène a marqué une extinction de nombreuses espèces à travers le monde. En effet, à la fin de cette période, tous les animaux porteurs de trompe, les éléphantidés, les félins aux dents de sabre, les chalicothères et bien d ‘autres espèces sur tous les continents se sont éteints.

Pourtant, les représentations sont bien là et par définition, on ne peut dessiner ou sculpter que ce que l’on connaît. Ces animaux ont bien été représentés d’après nature.

Cela confirme sans aucun doute quoiqu’en disent les archéologues « traditionalistes » que Tiahuanaco a bien été construit avant la fin du Pléistocène.

Un site inachevé

Tiahuanaco n’a jamais été achevé. Les travaux et représentations ont été arrêtés comme si la civilisation qui avait érigé ces bâtiments s’était brusquement éteinte.

Il semble probable qu’un évènement brutal soit survenu. Un cataclysme semble avoir frappé la cité au onzième millénaire avant notre ère.

La découverte d’une flore lacustre mêlée à des ossements humains tendrait à prouver qu’il s’agit d’une inondation.

Une chose est sure et les géologues le confirment, des tremblements de terre ont ravagé la région. Ils eurent pour conséquence de faire monter le niveau des eaux. Le climat devint beaucoup plus froid.
Ce qui est encore plus surprenant c’est que la population n’a pas quitté Tiahuanaco immédiatement. En effet, on a retrouvé des preuves d’expériences agricoles sophistiquées. Ces expériences semblaient avoir pour objectif de compenser la détérioration du climat.

Notamment, des analyses chimiques de plantes ont été effectuées.

Mais par qui ? A une époque où nos ancêtres vivaient encore dans des grottes...

Selon des articles parus dans le magazine Nature, la dernière inversion géomagnétique a eu lieu il y a 12 400 ans. Cette date coïncide étrangement avec la disparition de la civilisation de Tiahuanico et de nombreuses espèces animales sur Terre.

A quand la prochaine catastrophe planétaire ? La réponse est peut-être dans l’alignement des structures.

Nous ne le saurons sans doute jamais, de même que cette civilisation restera probablement une légende aux yeux de la communauté scientifique traditionaliste.

V.Battaglia (02.2005)

Références principales : A.Posnansky. Tiahuanacu : The Cradle of American Man. J.J. Agustin 1945
Splendeurs des civilisations perdues. Les plus beaux sites archéologiques. Gründ 1998

Les sites archéologiques : Le patrimoine mondial de l'UNESCO. Gründ 2004

Biographie de A.Posnansky. Wikipedia - http://www.dinosoria.com/incas.htm

" Les vestiges trouvés attestent que la cité avait autrefois un port, celui-ci était sur le rivage du lac Titicaca. Les légendes relient l’histoire à un épisode marquant de la Bible : le déluge de Noé, détail troublant : l'archéologue bolivien Arturo Posnansky a conclu, en étudiant la couche mince des gisements de chaux, qu’ils avaient été immergés pendant une période considérable, en outre, certaines parties des ruines ont été profondément enterrées en sédiments, l’archéologue en a normalement déduit et suggéré que l'inondation biblique ait pu avoir été la raison de ces dépôts. Ce qui est certain c’est que le site ne fut jamais achevé, les travaux furent interrompus comme si un évènement brutal qui aurait frappé la cité était survenu, un cataclysme ? des changements climatiques ? L’empire de Tiwanaku s’est éteint après que le niveau du lac se soit abaissé et le rivage reculé de la ville.

Tiahuanaco n’a sans doute pas finir de dévoiler ses secrets, en 1968 le commandant Cousteau, passionné, plongea dans le lac Titicaca et découvrit des fosses de plus de 500 mètres de profondeur, mais il n'y trouva pas les vestiges archéologiques qu'il recherchait. Tout récemment en 2005, dirigée par le géologue italien Lorenzo Epis, l'expédition baptisée "Atahualpa 2000", du nom du dernier empereur inca, concentra ses recherches aux abords de la plus importante des îles du lac, celle du Soleil. Sa ténacité a été récompensée car il a été découvert les restes d'un chemin, un mur de 700 mètres de long, un monument, une terrasse et des reliques d'un temple de 250 mètres de long et 50 mètres de large. L’équipe a aussi identifié une île aujourd'hui submergée, longue de 3600 mètres et large de 600 qui a été recouverte par la brusque montée des eaux du lac, conséquence d'un cataclysme qui a du (YH : en contradiction avec le fait que le port et la ville se soient élevés : il est plus probable qu'une inondation temporaire ait juste submergé ce qui était déjà des ruines et ces îles au 12ième siècle...) se produire au 12ème siècle et qui serait.... la cause du déclin de la civilisation de Tiahuananco (YH : très peu probable car la ville n'a pu être inondée, elle, vu sa hauteur...) "

À la recherche de vestiges Atlantes sur l'Altiplano bolivien

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" Au sud du centre de l'empire inca, un immense plateau s'étend dans les Andes : l'Altiplano. Après le plateau tibétain c'est le deuxième plus grand plateau de haute altitude de la terre. D'une altitude moyenne de 3300 m, il est entouré de montagnes et de volcans. À la Préhistoire, il était vraisemblablement recouvert d'une vaste mer intérieure, dont seuls deux lacs subsistent encore : le lac Titicaca et le lac Poopó. En 1978, en analysant des photographies aériennes, l'Écossais Jim Allen s'est rendu compte que l'Altiplano semblait correspondre de près à la description faite par Platon de la plaine où se trouvait la capitale de l'Atlantide. Selon Platon, cette plaine était rectangulaire, encerclée par des montagnes, comportant une petite colline en son centre, proche de la mer.

La traduction de Platon dont Allen s'est servi précisait aussi que la plaine était bien au-dessus de la mer et descendait jusqu'à la moitié de cette altitude du « côté long » du continent. Ces descriptions s'accordent bien à l'Altiplano bolivien.

Pour Allen, même les dimensions spécifiques de Platon, 3000 × 2000 stades, sont conformes si on réinterprète légèrement cette ancienne unité de mesure. Après plusieurs expéditions, Allen à localisé ce qu'il tenait pour la petite colline formant le centre de la cité d'Atlantide, une colline appelée Pampa Aullagas, proche du lac Poopó.

Selon lui, Platon désignait ce lac lorsqu'il affirmait que la cité d'Atlantide était proche de la « mer ». Allen considère que la destruction de la cité a été provoquée par une brusque montée des eaux du lac Poopó, combinée avec des tremblements de terre (fréquents dans la région).

Pour résumer, Allen prône que l'Amérique du Sud est le continent encore existant d'Atlantide, positionné plus ou moins exactement là ou Platon le dit, que le plateau de l'Altiplano est probablement le seul endroit du monde correspondant réellement à la description de la plaine centrale de l'Atlantide faite par Platon, que la capital atlante était située près des rives du lac Poopó et que ses ruines gisent vraisemblablement sous le limon salé du lac et autour de celui-ci.

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Pour étayer sa théorie, Allen avance une série de preuves :
  • Atl et antis sont des mots amérindiens signifiant respectivement « eau » et « cuivre ». Selon Platon, les deux étaient des caractéristiques importantes de l'Atlantide ; elles sont aussi typiques de l'Altiplano et des cultures précolombiennes.[Précisons toutefois que atl est un mot nahualt (aztèque), et donc originaire d'une partie complètement différente du continent américain.]
  • L’orichalque - probablement un alliage de cuivre et d'or - était commun en Atlantide. Les Incas et les autres cultures locales utilisaient à grande échelle un alliage de cuivre et d'or.
  • Les montagnes entourant la plaine centrale de l'Atlantide étaient censées être riches en gisements minéraux. Les montagnes autour de l'Altiplano ont fourni d'énormes quantités d'or, d'argent et d'autres minerais.
  • Les cultures de l'Altiplano, depuis les Incas jusqu'à leurs lointains ancêtres, montrent de nombreuses similarités avec les civilisations de l'ancien monde - pyramides, bâtisses monumentales, aplatissement de la tête (pratiques inoffensives, consistant à attacher au crâne du bébé une planche pour le façonner), etc., le tout évoquant une ascendance commune.
  • L'une des divinités tutélaires de la région de l'Altiplano etait Tunapa, Dieu des Eaux - possible homologue de Poséidon -. Un avatar quechua de Tunapa/Poséidon était Viracocha, héros associé à une inondation ayant détruit une grande civilisation dans la région du lac Titicaca, parfois représenté sous la forme d'un homme blond ou roux, aux yeux bleus, venu de loin, comme  Quetzalcóatl auquel il ressemble. Est-ce là une preuve que la civilisation était arrivée aux Amériques avec les survivants de l'Atlantide de l'Altiplano ?

      Mais le premier indice ayant attiré l'attention de Jim Allen sur le potentiel atlante de l'Altiplano s'est aussi avéré être la preuve la plus significative de sa théorie - la présence d'un réseau d'immenses canaux, exactement comme le dit Platon...
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    Lors de la première série de photos satellite de l'Altiplano bolivien, le regard d'Allen a été attiré par ce qui semblait être un canal gigantesque dans le désert, à l'ouest du lac Poopó.

    Au cours des 25 années suivantes, Allen a fait plusieurs voyages en Bolivie pour étudier en personne le mystère de ces canaux.

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    Contrairement à l'opinion de nombreux experts, il affirme qu'ils sont nettement visibles et qu'ils ne sont pas de simples lits asséchés de rivières suivant le trajet des failles géologiques. Pour lui, ce sont des constructions artificielles témoignant d'une ingénierie hydraulique à une étonnante échelle.

    Allen affirme que le canal gigantesque localisé grâce à l'imagerie par satellite correspond exactement aux dimensions données dans le Critias. Selon Platon, sa largeur était d'un stade (180 m). Allen a mesuré sa largeur d'un talus à l'autre au sommet, et à trouvé qu'elle était de 180 m.
    Il a continué ses recherches et a finit par découvrir de milliers d'autres canaux, dans un énorme réseau s'entrecroisant sur l'Altiplano, conforme aux proportions du réseau qui, selon Platon, existait sur la plaine atlante.

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    Qui plus est, les photographies aériennes et les recherches sur le terrain montrent que le site proposé par Allen pour l'acropole atlante, Pampa Aullagas, est entouré de canaux concentriques - jadis remplis d'eau, identique à ceux décrits par Platon.

    Tout le monde ne trouve pas convaincantes les preuves d'Allen et son interprétation des photos aériennes. Le paysage a été fortement modifié par les tremblements de terre, les effondrements de terrains et les changements drastiques du niveau du lac Poopó, qui ont estompé assurément le détail précis de cette Atlantide putative.

    L'atlantologue Stephen Hodge - auteur de Atlantis : A Practical and Inspirational Guide - souligne que même si Allen a raison à propos du caractère artificiel des canaux, il serait plus logique de faire remonter ceux-ci aux habitants de l'ancienne cité-État de Tiahuanaco, maîtres connus en matière d'irrigation et d'hydraulique.

    Pour sa part, L'atlantologue irlandais Herbie Brennan affirme que Tiahuanaco était bâtie comme un grand port, même si elle était située bien au-dessus du niveau de la mer. Il y voit une preuve de son ancienneté - dépassant les 8000 ans - et du fait que l'Altiplano se trouvait au niveau de la mer à l'époque de sa construction.

    Tiahuanaco prouve pour le moins que des civilisations avancées ont existé à l'époque dont parle Platon...

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    Liens complémentaires:
    Bibliographie:
    • Atlas de l'Atlantide : Et autres civilisations perdues .Véga
    • Atlantis: Lost Kingdom of the Andes.Jim Allen.Floris Books
    • Les Andes: de la préhistoire aux Incas. Lavallée Danièle et Lumbrera Luis Guillermo Univers des Formes Gallimard, Paris, 1985
    Photos:
    • 1) Photo satellite de Pampas Augullas (Google Earth) 19°11′47″S 67°3′42″O
    • 2) Tiwanaku, sans doute la plus vielle cité du monde.Wikimedia Commons
    http://www.inmysteriam.fr/anciennes-civilisations-du-sud/a-la-recherche-de-vestiges-atlantes-sur-laltiplano-bolivien.html

    " L'origine de Tiahuanaco se perd dans les millénaires. Les Incas, lors de la conquête du Pérou par Fernand Pizarre, prétendaient qu'ils n'avaient jamais connu Tiahuanaco autrement qu'en ruine. Les Aymaras, le plus ancien peuple des Andes, disaient que la cité était celle des premiers hommes de la Terre et qu'elle avait été créée par le Dieu Viracocha avant même la naissance du soleil et des étoiles.

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    " L'énigmatique Rénovateur de la Religion du Soleil inca ; M. Beltran Garcia, biologiste espagnol et descendant direct de Garcilaso de La Vega, le grand historien de la Conquête ; tenait de son aïeul des documents inédits relatifs aux traditions andines. La Porte du Soleil, en elle-même, n'était qu'un témoignage incomplet. Les traditions andines, en elles-mêmes, n'étaient qu'une affabulation. Le tout, juxtaposé, faisait succéder aux interprétations des mythologies et des traditions américaines, égyptiennes, grecques et même babyloniennes, une explication enfin acceptable.

    L'histoire, qui s'arrêtait aux dernières dynasties pharaoniques, venait de faire un bond dans le passé et se prolongeait maintenant jusqu'au dixième millénaire avant notre ère, sinon plus loin.

    Voici ce que révélaient les documents secrets de Garcilaso de La Vega, traduits et commentés par M. Beltran :

    Citation : " Les écrits pictographiques de Tiahuanaco disent que dans l'ère des tapirs géants, des êtres humains très évolués et d'un sang différent du nôtre, trouvèrent à leur convenance le lac le plus haut de la Terre (Titicaca). Au cours de leur voyage interplanétaire, les pilotes lancèrent leurs excréments sans atterrir et donnèrent au lac la forme d'un être humain couché sur le dos. Ils n'oublièrent pas le nombril, endroit où se poserait notre première Mère, chargée de l'insémination de l'intelligence humaine. Cette légende, hier, nous aurait fait sourire. Aujourd'hui nos hommes-grenouilles copient artificiellement les doigts palmés des colons de Tiahuanaco. Des indigènes andins vivent à des altitudes où le Blanc ne pourrait s'acclimater, ce qui est la preuve qu'il peut exister un autre sang. Dans leurs puissants télescopes, les visiteurs sidéraux cherchèrent donc une altitude et un lac favorables à leur organisme et à leur vie amphibie. A noter que pour ruiner la tradition et discréditer le lac dans l'esprit des Andins, les cartes géographiques le représentèrent jusqu'en 1912 avec une forme presque ronde. Au nom légitime du lac : Titi (lac du mystère et du soleil), on ajouta le suffixe caca qui, dans beaucoup de langues, signifie excrément.

    Ainsi donc, les documents du descendant de Garcilaso de La Vega faisaient état d'une Eve d'origine extra-terrestre et d'engins interplanétaires. Ils donnaient aussi des précisions étonnantes :

    Citation : " A l'ère tertiaire (il y a environ 5 millions d'années), alors que nul être humain n'existait encore sur notre planète peuplée uniquement d'animaux fantastiques, un aéronef brillant comme l'or vint se poser sur l'île du Soleil du lac Titicaca. De cet aéronef descendit une femme ressemblant aux femmes actuelles pour tout le corps des pieds jusqu'aux seins ; mais elle avait la tête en forme de cône, de grandes oreilles et des mains palmées à quatre doigts. Son nom était " Orejona " (grandes oreilles) et elle venait de la planète Vénus où l'atmosphère est à peu près analogue à celle de la Terre. Ses mains palmées indiquaient que l'eau existait en abondance sur sa planète originelle et jouait un rôle primordial dans la vie des Vénusiens. Orejona marchait verticalement comme nous, elle était douée d'intelligence et sans doute avait-elle l'intention de créer une humanité terrestre, car elle eut des relations avec un tapir, animal grognant marchant à quatre pattes. Elle engendra plusieurs enfants. Cette progéniture née d'un croisement monstrueux naissait avec deux mamelles, une intelligence amoindrie, mais les organes reproducteurs restaient ceux du tapir-cochon. La race était fixée. Un jour, sa mission accomplie, ou peut-être lasse de la Terre, et désireuse de revenir sur Vénus où elle pouvait avoir un compagnon à son image, Orejona reprit son vol en astronef. Ses enfants par la suite, procréèrent, se vouant surtout au destin de leur père tapir, mais dans la région de Titicaca une tribu demeurée fidèle à la mémoire d'Orejona développa son intelligence, conserva ses rites religieux et fut le point de départ des civilisations pré-incaïques. Voilà ce qui est écrit sur le fronton de la Porte du Soleil à Tiahuanaco.

    venusdessin.jpg
    Bien sûr, il faut savoir faire la part des choses, cependant l'ensemble laisse à réfléchir. L'énigme la plus troublante néanmoins reste celle de l'édification de cette étrange cité perdue au cœur du haut plateau désert. Aucune carrière, aucune roche ne sont visibles à proximité. Quelle est l'origine des matériaux utilisés pour la construction de la ville durant la phase impériale ? Par quels ingénieux moyens, en mettant en oeuvres quelles énergies ces pierres monumentales furent-elles transportées ici ?

    L'époque est révolue où un jésuite espagnol relata dans sa chronique l'action magique selon laquelle " les grandes pierres que l'on voit à Tiahuanaco furent transportés dans les airs au son d'une trompette " (ultrasons ?) dont jouait un être doué de dons... pour le moins exceptionnels. L'examen pétrographique des matériaux ont permis de retrouver les carrières correspondantes à 100 et même 300 kilomètres de là. Ce qui oblige à admettre que des monolithes dont certains pèsent plus de 100 tonnes furent transportés sur des distances considérables à travers des terrains généralement accidentés. Rappelons que les mystérieux bâtisseurs ne disposaient pas de bêtes de traits, et ne connaissait ni la roue ni le fer. (YH : ce qui n'est pas tout à fait sûr dans la mesure où l'on sait précisément que les conquistadors ont fondu tout le métal trouvé sur place !... et qu'on a bien trouvé des fours de métallurgie...)

    Saura-t-on jamais pourquoi la ville, dont certains édifices semblent inachevés, fut abandonnée pour toujours ?

    http://nousnesommespasseuls.xooit.com/t13009-TIAHUANACO-la-plus-vieille-ville-du-monde.htm

    Yves Herbo-SFH-09-2013

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