samedi 2 février 2013

Nouvelles génétiques et archéologie : l'Histoire Change...

Nouvelles génétiques et archéologie : l'Histoire Change...

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Il y a 40.000 ans, Asiatiques et Européens avaient déjà divergé génétiquement

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© Istockphotos.

Publiant ses travaux dans PNAS, une équipe internationale a étudié l'ADN d'un Homo sapiens fossile vieux d'environ 40.000 ans découvert non loin de Pékin. Ils ont établi que cet individu, génétiquement distinct de la lignée humaine européenne, partageait des ancêtres communs avec ceux des Asiatiques et Amérindiens actuels.

Des chercheurs de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive de Leipzig (Allemagne) et de l'Académie des Sciences de Chine à Pékin ont collaboré pour séquencer l'ADN (nucléaire et mitochondrial) extrait d'un fossile vieux de 40.000 ans. Celui-ci appartient à un homme anatomiquement moderne découvert en 2003 dans la grotte de Tianyuan, près de Pékin, et est l'un des fossiles d'Homo sapiens les plus anciens connus en Asie.

Pour séquencer et étudier le génome de cet ancêtre, les chercheurs ont utilisé de nouvelles techniques permettant d'éviter toute contamination par de l'ADN moderne. L'analyse génétique de ces ossements a alors montré que leur propriétaire partageait une origine commune avec les ancêtres de nombreux Asiatiques et Amérindiens d'aujourd'hui. Mais également que cet homme préhistorique possédait la même proportion de matériel génétique néandertalien et denisovien que ses 'compatriotes' actuels.

Cette découverte suggère ainsi que lorsque vivait cet homme, il y a 40.000 ans, les ancêtres des Asiatiques et Amérinidiens d'aujourd'hui avaient déjà divergé génétiquement de ceux dont descendent les Européens modernes. "Cet individu de la grotte de Tianyuana vécu pendant une transition importante de l'évolution, quand les premiers hommes modernes (...) ont remplacé les Néandertaliens et les Denisoviens qui, plus tard, se sont éteints", a expliqué Svante Pääbo, directeur de l'étude.

Mais "de nouvelles analyses, sur d'autres hommes modernes fossiles d'Eurasie, affineront notre compréhension sur 'quand' et 'comment' ceux-ci se sont répartis en Europe et en Asie", a t-il souligné.

De l’ADN à quatre brins observé dans des cellules humaines

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© Istockphotos.

Une équipe de chercheurs britanniques a découvert dans des cellules cancéreuses humaines une forme d’ADN qui n’avait jusque-là pu être observée que in vitro : de l’ADN à quatre brins, le G-quadruplexe ou encore G4.

L’ADN est connu pour adopter la structure d’une hélice à double brin. Dévoilée en 1953 par Watson et Crick, cette découverte ne laissait toutefois pas présager qu’il puisse exister une autre forme d’ADN. Or, tout récemment, une équipe britannique de l’université de Cambridge et du Cancer Research UK a publié une étude dans la revue Nature Chemistry qui révèle la découverte d’un ADN à quatre brins comportant une quadruple hélice, l’ADN G-quadruplexe, ou encore ADN G4.

La lettre G désigne la guanine (une des bases de l’ADN et de l’ARN) qui, ici, en se groupant par quatre, forme une structure tout à fait particulière : plane et carrée. Elle est ainsi capable de se fixer par chacun de ses coins à de l’ADN ou de l’ARN en l’obligeant à se replier ce qui entraîne la formation d’un morceau d’ADN qui semble constitué de quatre brins parallèles. En vérité, cette structure n'est pas foncièrement nouvelle puisqu'elle avait été découverte en 2004 par une équipe de l’Inserm. Mais c’est la première fois que des chercheurs l’observent dans des cellules vivantes.

En effet, l’équipe britannique menée par Shankar Balasubramanian a retrouvé de l’ADN G-quadruplexe dans des cellules tumorales humaines. En associant un anticorps spécifique à cet ADN et un marqueur fluorescent, ils ont pu constater que cette forme à quatre brins apparaît sur les chromosomes au moment où la cellule duplique son matériel génétique, juste avant la division cellulaire. Les chercheurs soulignent ainsi que la formation de segments quadruples est plus importante dans les cellules qui se divisent rapidement, à l'instar des cellules tumorales.

Une nouvelle piste de traitement contre les tumeurs

Ils précisent également que ces cellules stabilisent les portions d’ADN G4 grâce à de petites molécules : des ligands. Ces formations quadruplexes se multiplient de plus en plus au fur et à mesure que les cellules se divisent, les ligands venant soit ralentir soit accélérer ce phénomène. Cette nouvelle vision de la cellule cancéreuse et de ses mécanismes de fonctionnement ouvre donc d’intéressantes perspectives à explorer pour les scientifiques qui cherchent de nouvelles méthodes pour aborder voire traiter le cancer.

"Nous voyons là des liens entre piéger ces quadruplexes avec des molécules et la capacité de stopper la division des cellules, ce qui est extrêmement excitant", a commenté le Pr Shankar Balasubramanian cité par Sci-News. "Pour nous, cela soutient fortement un nouveau paradigme à approfondir - utiliser ces structures à quatre brins comme des cibles pour des traitements personnalisés dans le futur", a t-il ajouté.

Maxime Lambert pour Maxisciences

La double hélice de l'ADN photographiée pour la toute première fois

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Des chercheurs italiens ont développé une nouvelle technique qui leur a permis de photographier directement la double hélice de l'ADN à l'aide d'un microscope électronique. C'est la première fois qu'une telle prouesse est réalisée.

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On l'a entièrement décodé, on le manipule régulièrement, on arrive à le modifier mais on n'avait encore jamais réussi à le photographier. C'est désormais chose faite : des chercheurs italiens ont livré la toute première image directe de l'ADN et de sa double hélice. Une prouesse que l'on attendait depuis plus de 60 ans. En effet, c'est en 1953 que James Watson et Francis Crick (avec l'aide de Rosalind Elsie Franklin) ont établi que l'ADN (pour acide désoxyribonucléique) présentait une configuration en double hélice.

Pour cela, ils avaient alors observé des cristaux d'ADN par une technique de diffraction des rayons X. Mais ceci n'avait fourni qu'une image indirecte : ils avaient donc interprété l'image pour établir l'existence de cette structure sans l'observer réellement. Or, depuis, malgré de nombreuses recherches portant sur le génome, jamais personne n'avait vraiment pu observer l'ADN directement. C'est pourquoi le professeur Di Fabrizio et son équipe du Département des Nanostructures de Gènes ont développé une toute nouvelle technique utilisant un microscope électronique.

Celle-ci consiste à récupérer les "fils" d'ADN à partir d'une solution diluée, avant de les sécher et de les étirer sur un lit de colonnes nanoscopiques en silicone. Ces dernières sont en fait extrêmement hydrofuges et provoquent ainsi une évaporation rapide de l'humidité. Il ne reste donc plus que les brins d'ADN étirés et prêts à observer. En plus de ces colonnes, l'équipe de Di Fabrizio a percé de minuscules trous dans la base à travers desquels ils ont pu faire passer des faisceaux d'électrons. Le tout a alors permis de fournir une image claire et précise de la fameuse double hélice.

Observer une seule molécule d'ADN

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Néanmoins, la technique d'observation demande encore quelques perfectionnements. En effet, l'énergie des électrons est assez importante pour casser une molécule d'ADN. Aussi, les chercheurs n'ont pu observer que des "cordons" d'ADN, autrement dit des ensembles formés de six molécules d'ADN enroulées autour d'une septième qui sert de coeur. L'équipe prévoit donc d'utiliser des détecteurs plus sensibles capables de répondre à des électrons de basse énergie. En enlevant le risque de casser l'ADN, les chercheurs espèrent ainsi observer des doubles hélices individuelles voire un brin d'ADN unique et déroulé.

"Avec une préparation améliorée de l'échantillon et une meilleure résolution d'image, nous pourrions observer directement l'ADN au niveau des bases simples", a indiqué Di Fabrizio cité pr le New Scientist. "L'observation directe devient importante quand la connaissance au niveau d'une ou de quelques molécules est requise et quand la diffraction ne permet pas d'obtenir des informations structurelles et fonctionnelles", écrivent les auteurs dans la revue Nanoletters qui publie leurs travaux.

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Cette nouvelle étape pourrait donc permettre d'en apprendre bien plus sur l'ADN et d'étudier notamment comment un brin peut interagir avec d'autres biomolécules.

Émeline Ferard pour Maxisciences : photos : © Istockphotos.

LES INDIENS HABITAIENT EN AUSTRALIE IL Y A 4000 ANS !

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Les derniers éléments génétiques et archéologiques montrent que les australiens n'étaient pas isolés avant l'arrivée des européens.

De nouvelles recherches montrent que d'anciens Indiens ont émigré en Australie et se sont mélangés avec les Aborigènes il y a 4 000 ans. Ils ont aussi rapporté l'ancêtre du dingo avec eux.

L'étude a ainsi réévalué le long isolement du continent avant la colonisation européenne.

On pensait que le vaste continent austral était coupé des autres populations jusqu'à ce que les Européens débarquent à la fin des années 1700. Mais les dernières données génétiques et archéologiques rejettent cette théorie.

Des chercheurs de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionniste à Leipzig, en Allemagne, ont rapporté "des flux de gènes important entre les populations indiennes et australiennes il y a environ 4 000 ans". Ils ont analysé les variations génétiques dans le génome des Aborigènes d'Australie, des Néo-Guinéens, des Asiatiques du Sud-Est et des Indiens, y compris les dravidiens du sud.

Le point de vue dominant était que, jusqu'à l'arrivée des Européens à la fin de 18ème siècle, il y avait peu ou pas de contact entre l'Australie et le reste du monde...

Mais l'analyse de l'ensemble du génome des données a apporté une signature importante des flux de gène de l'Inde à l'Australie que l'on peut dater à environ 4 230 ans, ou 141 générations.

"Bien avant que les Européens se soient installés en Australie, des hommes ont migré à partir du sous-continent indien vers l'Australie et se sont mélangés avec les Aborigènes d'Australie", souligne l'étude.

Le dingo

Selon la principale chercheuse, Irina Pugach, "cette date coïncide également avec de nombreux changements dans les archives archéologiques de l'Australie, qui comprennent un changement soudain dans les technologies des outils en pierre ... et la première apparition du dingo dans les données fossiles".

L'étude a expliqué que, bien que l'ADN du dingo semble avoir une origine sud-asiatique, morphologiquement, le dingo ressemble plus aux chiens indiens.

Le fait que nous détectons un afflux important de gènes provenant de l'Inde vers l'Australie à cette époque donne à penser que l'ensemble des ces changements en Australie peuvent être liés à cette migration.
Le dingo, prédateur sauvage, est devenu une légende australienne aux côtés de kangourous, mais il est souvent considéré comme nuisible car il attaque le bétail.

Le terme de dingo est censé provenir des premiers colons à cause de la ressemblance d'un mot similaire aborigène pour désigner un chien docile.

Mais une origine commune a également été découverte entre les populations d'Australie, de Nouvelle-Guinée et Mamanwa des Philippines, qui avaient suivi une route migratoire depuis l'Afrique commencée il y a plus de 40 000 ans.

Les chercheurs estiment que ces groupes se sont divisés il y a environ 36 000 ans, lorsque l'Australie et la Nouvelle-Guinée formaient une masse terrestre. "En dehors de l'Afrique, les aborigènes Australiens sont la plus ancienne population ininterrompue dans le monde", a déclaré Pugach, un anthropologue moléculaire.

L'Australie offre certaines des premières preuves archéologiques de la présence de l'homme en dehors de l'Afrique, avec des sites datés d'au moins 45 000 ans.

Sources : Mail Guardian: "Indians inhabited Australia 4 000 years ago, study shows" + http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2013/01/

SFH 02-2013

vendredi 1 février 2013

Histoire d’une réincarnation

Histoire d’une réincarnation

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Résumé :   Comment le phénomène de réincarnation peut-il être envisagé par un esprit rationnel ? A quoi attribuer les souvenirs que des milliers de gens rapportent et qui semblent appartenir à des vies antérieures ? La réincarnation a captivé Ian Stevenson, un éminent professeur de l'université de Virginie. Sur les milliers de témoignages recueillis en Inde, au Brésil, au Liban ou en Alaska, le chercheur a retenu les plus crédibles et les plus saisissants. 20 cas suggérant le phénomène de réincarnation rassemble ainsi les récits de vingt enfants dont les éléments ont pu être vérifiés et validés par des recherches scrupuleuses. Marques de naissance, habitudes et phobies des enfants trouvent alors un éclairage surprenant. Un livre qui ébranle notre conception de la conscience et du cerveau humain. (Yves Herbo : ce texte vient de me rappeler que j'ai moi-même une grosse tâche de naissance au niveau des reins, que j'oublie car ne vois pas !)

L’Inde est l’un des pays où l’idée de réincarnation est la plus acceptée, raison peut-être pour laquelle la population semble ouverte à la possibilité que leurs enfants puissent être des incarnations d’autres personnalités. Voici l’histoire de Jasbir, relatée par Ian Stevenson dans son livre enquête « 20 cas suggérant le phénomène de réincarnation ».

L’idée de réincarnation constitue un principe important de la religion hindouiste, pratiquée par la grande majorité des habitants de l’Inde. L’hindouisme est la plus vieille religion du monde toujours vivante, et l’on peut faire remonter ses origines jusqu’au IVe millénaire avant J-C. Ses doctrines et ses pratiques ne sont pas très différentes aujourd’hui de ce qu’elles étaient il y a des milliers d’années. Les efforts de persuasion des conquérants et des missionnaires musulmans et chrétiens ont eu peu d’impact, pour ce qui est des idées fondamentales de l’hindouisme, sur la foi de la plupart des Indiens. J’ai évoqué, dans l’introduction de cette monographie, les rapports complexes qui unissent la croyance en la réincarnation dans certaines cultures à l’apparition de cas qui semblent prouver et justifier celle-ci. (...)

Le cas de Jasbir

Dans la plupart des cas dits de réincarnation, la personnalité antérieure meurt plusieurs années avant la naissance de la personnalité actuelle. L’écart de temps varie mais, dans les cas survenus en Inde, il est en moyenne d’environ cinq ans. Le cas qui nous occupe présente une caractéristique inhabituelle : la personnalité antérieure à laquelle le sujet s’identifia ne mourut qu’environ trois ans et demi après la naissance du « corps physique de la personnalité actuelle ». (...)

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Au printemps de 1954, Jasbir, le fils de Sri Girdhari Lal Jat, vivant à Rasulpur dans le district de Muzaffarnagar (U. P.), était considéré comme mort de la variole ; il avait trois ans et demi. Le père de Jasbir alla voir son frère ainsi que les autres habitants du village afin qu’ils l’aident à enterrer son fils « mort ». Comme la nuit était assez avancée, ils lui conseillèrent de reporter l’enterrement au matin. Quelques heures après, Sri Girdhari Lal Jat remarqua par hasard des soubresauts dans le corps de son fils qui, progressivement, revint complètement à la vie. Il fallut plusieurs jours avant que l’enfant prononçât quelques mots et plusieurs semaines avant qu’il pût s’exprimer clairement. Quand il retrouva l’usage de la parole, son comportement changea de manière frappante. Il affirma alors qu’il était le fils de Shankar, du village de Vehedi, et qu’il désirait s’y rendre. Il ne voulait pas manger dans la maison des Jat puisque, étant brahmane, il appartenait à une caste supérieure. Ce refus catégorique de manger aurait certainement provoqué à nouveau sa mort si une brahmane, voisine de Sri Girdhari Lal Jat, ne s’était très gentiment chargée de préparer sa nourriture, selon la tradition brahmane. (...)

Jasbir se mit à donner de plus amples détails sur « sa » vie et sur « sa » mort dans le village de Vehedi. Il décrivit notamment comment, lors d’une procession de mariage qui allait d’un village à un autre, il avait mangé des bonbons empoisonnés. Il prétendait qu’un homme à qui il avait prêté de l’argent lui avait donné ces bonbons. Il avait alors été pris de vertiges, était tombé de la carriole qu’il conduisait, s’était blessé grièvement à la tête et en était mort. (...)

Trois ans plus tard environ, cela attira l’attention de Srimati Shyamo, une brahmane originaire de Rasulpur qui s’était mariée avec un homme de Vehedi, Sri Ravi Dutt Sukla. Cet homme ne retournait que très rarement à Rasulpur (à peu près tous les sept ans). Au cours d’un de ces voyages, en 1957, Jasbir la reconnut comme étant sa « tante » ; Elle rapporta cet incident à la famille de son mari et aux Tyagi à Vehedi. Or, les circonstances de « sa » mort et d’autres faits racontés par Jasbir correspondaient exactement aux évènements de la vie et de la mort d’un jeune homme de vingt-deux ans, Sobha Ram, fils de Sri Shankar Lal Tyagi qui habitait Vehedi. Sobha Ram était mort au mois de mai 1954, dans un accident de carriole, conformément au dire de Jasbir. La famille Tyagi ignorait cependant tout d’un prétendu empoisonnement ou d’une quelconque créance de Sobha Ram avant d’avoir entendu les déclarations de Jasbir. Ce n’est que par la suite qu’ils en vinrent à soupçonner l’empoisonnement.

Quelque temps après, le mari de Srimati Shyamo, Sri Ravi Dutt Sukla, en visite à Rasulpur, entendit parler des propos de Jasbir et il le rencontra. Le père de Sobha Ram ainsi que d’autres membres de sa famille vinrent ensuite voir Jasbir ; celui-ci les reconnut et établit parfaitement leurs liens de parenté avec Sobha Ram. Quelques semaines plus tard, un habitant de Vehedi nommé Sri Jaganath Prasad Sukla fit venir Jasbir dans son village, sur les conseils du directeur d’une sucrerie près de Vehedi. Il le déposa près de la gare de chemin de fer et lui demanda de lui montrer le chemin jusqu’au quadrilatère des Tyagi. Ce que fit Jasbir, sans difficulté aucune. Puis on emmena Jasbir chez Sri Ravi Dutt Sukla et, de là, il montra le chemin (différent du premier) jusque chez les Tyagi. Il resta quelques jours dans le village et, en présence des Tyagi et d’autres villageois, il fit preuve de connaissances précises sur la famille Tyagi et sur ses affaires. Il passa un très bon moment à Vehedi et rentra à contrecœur à Rasulpur...

Sources : http://www.inrees.com/ + http://savoirperdu.over-blog.net/article-histoire-d-une-reincarnation-114866093.html

SFH 01-2013

Les mystères des Anciens Géants

Les mystères des Anciens Géants

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Il n'y a aucune raison spécifique qui empêcherait la possibilité d'une mutation adaptative vers le gigantisme pour les anthropoïdes préhistoriques, voir même des hominidés (En fait, le Gigantopithèque, dont nous avons retrouvé quelques traces physiques, a vécu des centaines de milliers d'années... et jusqu'à 126.000 ans seulement avant le présent (au minimum).

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Gigantopithecus reconstitution

Hors, nous savons maintenant que l'homme moderne est apparu vers - 200.000 ans (et nous devrions trouver des traces de son arrivée-mutation chez ses prédécesseurs (?) Erectus sur au minimum les 100.000 ans avant cette apparition, ce qui n'est pas le cas !), et qu'il y a donc une possibilité de rencontres (et mémorisation/légendes) entre le Gigantopithèque (+ de 3 mètres de haut) et Homo Sapiens Sapiens/Néandertal/Denisovien (cousins avec lesquels nous partageons un peu d'ADN/mémoire...). Bon, nous avons donc bel et bien un géant parmi nos potentiels ancêtres, et il a eu des centaines de milliers d'années pour évoluer lui-même, y compris s'adapter s'il s'est un peu sédentarisé (on a vu avec l'Homme de Flores qu'une sédentarisation forcée dans un lieu exigu (une île) provoquait une adaptation vers le nanisme). Peut-on en conclure que des espaces infinis, une nourriture très abondante et peu de concurrence (prédateurs) mènerait à une adaptation vers le gigantisme ?

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éléphant nain, Malte

En fait, Plusieurs explications sont avancées pour comprendre le gigantisme des dinosaures.

Les plus grands dinosaures sont des herbivores et notamment les sauropodes. Ceci s’explique par leur mode de digestion. En effet, la digestion des plantes s’effectue plus facilement quand elles sont absorbées en grande quantité. Des micro-organismes sont nécessaires pour assimiler ce type de nourriture. Ceux-ci dégagent de la chaleur pendant la période de digestion ce qui la rend plus rapide. Plus l’estomac du dinosaure était grand et plus il générait de chaleur.

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Plus on est grand et moins on a besoin de brûler d’énergie pour bouger et donc pour survivre.  Le gigantisme est la meilleure arme pour se défendre contre les prédateurs. On constate d’ailleurs que l’accroissement de la taille des carnivores a été proportionnel à celle des herbivores. Mais aucun carnivore n’a atteint la taille des grands sauropodes ; on imagine assez mal un prédateur de 50 t courir après une proie.

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Rien n’empêchait la croissance de ces animaux. La Pangée n’était pas encore morcelée ; ils pouvaient donc migrer sur de vastes territoires à la recherche de nourriture ; ils n’avaient aucun prédateur à l’âge adulte et surtout pas l’homme. Leur croissance n’était donc en fait limitée que par le poids que pouvaient supporter leurs membres.

Revenons à nos légendes sur les Anciens Géants et en premier sur ce tout nouveau documentaire (malheureusement en anglais - vous pouvez afficher des sous-titres anglais (robotiques)) dans lequel le chercheur Klaus Dona intervient (29-01-2013). Une mise à jour prochaine étoffera le sujet avec certaines données sur ce thème et l'état des recherches.


Des preuves certaines, mais il s'agit des derniers géants, dégénérés et plus petits :

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Lovelock, USA. Les archéologues viennent de découvrir que le mythe des Indiens Paiutes des « géants qui mangeaient les hommes» pouvait être basé sur une certaine réalité. 

Les Paiutes, un groupe d'indigènes Natives Américains qui habitaient les régions du Névada, de l'Utah et de l'Arizona, racontèrent aux premiers immigrants blancs que leurs ancêtres avaient du se battre dans le passé contre de féroces géants de race blanche et à la chevelure rouge qui vivaient sur les mêmes territoires

Les Paiutes nommaient ces géants Si-Te-Cah ce qui signifie les « mangeurs de tule ». La tule est une plante aquatique fibreuse que les géants récoltaient à partir des radeaux qu'ils utilisaient pour se déplacer sur les rivières et principalement sur le lac Lahontan.

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Selon les Paiutes, les géants aux cheveux rouges mesuraient plus de trois mètres de haut et ne pouvaient être approchés. Ils chassaient les Paiutes et mangeaient ceux qu'ils capturaient. Aussi, les différentes tribus Paiutes s'unirent-elles pour les combattre et les chasser à leur tour. La légende raconte que les géants durent se réfugier dans une grotte pour échapper aux Indiens. Le chef des Paiutes ordonna d'obstruer l'entrée de cette caverne avec des branchages et d'y mettre le feu afin d'obliger les géants à sortir de leur refuge. Ceux qui sortirent furent tuer par les flèches des Indiens, les autres moururent asphyxiés à l'intérieur de la grotte. Bien plus tard un tremblement de terre ferma par des éboulis l'entrée de cette caverne.

Plusieurs centaines d'années après, les archéologues viennent d'explorer cette caverne, située près de Lovelock dans le Nevada, là où la légende la situait.

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A l'intérieur de la grotte les fouilleurs ont mis au jour des milliers d'objets et les restes momifiés de deux géants aux cheveux roux, une femme mesurant plus de 2.30m et un homme dépassant 2.80m.

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Bruce Russel en 1931

La légende se trouva également confirmée par la présence de nombreuses pointes de flèches brisées ayant heurté les parois de la caverne et d'une couche noire de végétaux brûlés recouvert d'une épaisse couche de guano. 

Parmi les objets découverts à l'intérieur de la grotte, les scientifiques ont identifié ce qui parait être un calendrier, une pierre avec exactement 365 entailles gravées en bordure externe d'un cercle et 53 entailles en bordure interne. 

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Crâne géant exposé au musée Humboldt au Nevada

Cette découverte est à rapprocher de celles de 1931, deux squelettes de très grande taille avaient été mis au jour dans le lit asséché du lac Humboldt proche de Lovelock. 

Autres sources : Des traces de civilisations perdues dans Death Valley au Nevada apparurent dans un rapport du Nevada Hot Citizen, le 5 août 1947.

" Des archéologues amateurs déclarent ajourd'hui avoir découvert, dans des cavernes de Californie, une civilisation perdue d'humains de neuf pieds de haut (2 m 74). Des ustensiles d'une culture vieille de 80000 ans (sous certains aspects plus avancées que la nôtre) ont été trouvés. La caverne avait été découverte par un physicien de Beverly Hills, Bruce Russel en 1931.

Ont été découverts côte à côte "les restes bien conservés de dinosaures, de smilodons (félins à grandes canines), d'éléphants impériaux et autres animaux éteints étaient exposés par paire dans des niches." On y découvrit des articles ménagers, des fours qui apparemment fonctionnaient avec des ondes radio.
{Magazine Nexus, No 12, 01-02/2001}

- En 2010, des archéologues viennent de découvrir dans une grotte près de Lovelock dans le Nevada, les restes momifiés de deux géants aux cheveux roux. Il s'agit d'une femme de 2,30 m et d'un homme de 2,80 m.

Cette découverte confirme les légendes des Indiens Paiutes de la région qui affirmaient qu'il existaient dans les temps anciens, des géants qui s'en prenaient régulièrement à leurs ancêtres et les mangeaient. Ils les avaient combattu et finalement exterminés. : http://www.orandia.com/forum/index.php?mode=thread&id=47836
Sources : Blog lemondeintemporel - Dinosoria.com


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Un géant découvert dans le Comté d'Antrim en Irlande. Plus haut que le wagon sur lequel il est appuyé. Cet homme monstrueux passe pour avoir été déterré par un Mr. Dyer qui prospectait pour trouver du minerai de fer dans le Comté d'Antrim. Les principales dimensions sont: La longueur totale de 12 pieds 2 . La circonférence de sa poitrine, 6 pieds 6 . Sa longueur de bras, 4 pieds 6. Il avait six orteils au pied droit. Son poids « brut » est 2 tonnes. Mr. Dyer, après avoir montré le géant à Dublin, est venu en Angleterre avec sa découverte bizarre et l'a exposée à Liverpool et Manchester demandant six pence par visite. Ensuite Mr Dyer a payé un certain Kershaw pour s'occuper de l'affaire et la trace du géant a ensuite disparu.

The Strand Magazine était un magazine mensuel de fiction fondé par Georges Newness. Il a été publié au royaume uni de janvier 1891 à mars 1950Des auteurs prestigieux ont publié des histoires à épisode dans ce magazine, histoire illustrées. histoires courtes de Sherlock Holmes par Arthur Conan Doyle, l'histoire à épisodes "le chien des baskerville" a permis au magazine d'exploser les ventes et de décoller. A. J. Raffles, Margery Allingham, H.G. Wells, Agatha Christie, Rudyard Kipling, Georges Simenon, Edgar Wallace et même Winston Churchill ont écrit dans ce magazine. Le principal problème concernant ce géant est qu'il est sur une photo et non sur un dessin comme ce magazine le faisait à la fin du 19ème siècle normalement pour toute fiction : trop peu d'éléments pour étayer un vrai mais il y aura toujours un doute...

A suivre, Yves Herbo

Yves Herbo, SFH 02-2013

jeudi 31 janvier 2013

L'Arbre de Vie : Symbole universel intemporel

L'Arbre de Vie : Symbole universel intemporel

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Le concept de L'Arbre de Vie a été utilisé dans différents domaines tels que la religion, la science, la mythologie, la philosophie, etc. La signification associée à la notion d'Arbre de Vie diffère selon les contextes. Dans différentes mythologies, théologies et philosophies à travers le monde, elle est utilisée comme un motif. Le concept d'Arbre de Vie est également utilisé en référence à l'évolution. Ce phénomène est aussi utilisé métaphoriquement dans l'explication de la notion d'origine commune.

La signification de l'Arbre de Vie est présentée de différentes façons en citant différentes sources de savoirs. Selon l'Encyclopedia Britannica, arbre de vie et l'arbre de la connaissance sont deux formes de l'arbre-monde / arbre-cosmique. L'Arbre de Vie relie les différentes formes de la vie / création, alors que l'Arbre de la Connaissance relie le ciel et le monde souterrain.

Importance dans différentes cultures

Il existe différents concepts et mythologies liés à l'Arbre de Vie dans les différentes cultures. Jetons un regard sur eux un par un dans les paragraphes suivants.

Christianisme :

L'Arbre de Vie dans le christianisme est un arbre qui porte des fruits qui confèrent l'immortalité. Pour les croyances des chrétiens catholiques, l'humanité qui est exempte de péchés et de corruption est symbolisée par l'Arbre de Vie. La bible Mormone a une vue légèrement différente de l'Arbre de Vie. Selon les Mormons, arbre de vie symbolise l'amour. L'arbre est également mentionné dans le «Livre de l'Apocalypse». Il est dit qu'il possède des propriétés curatives, de soins.

Darwin Tree of Life :

Darwin a proposé un Arbre de Vie qui, selon lui, est une représentation symbolique de l'origine ancestrale commune de tous les êtres vivants. Le rapport ou lien entre les oiseaux et les dinosaures a été représenté à l'aide de cet arbre. Il est également possible d'établir l'analogie entre le système de classification biologique et le concept de l'arbre de vie. Dans ce système, une espèce donnée peut être retracée grâce à ses racines soit les eucaryotes, les bactéries ou les archées.

Mythologie chinoise :

Un dragon et le phénix sont inclus dans la représentation de l'Arbre de Vie dans la mythologie chinoise. Le dragon est vénéré pour l'immortalité et le "Fenghuang", une créature semblable au phénix est le l'unique deuxième dragon en terme de respects qui sont offerts. Il y a une référence à l'Arbre dans une histoire taoïste qui porte la pêche comme fruit, une fois tous les trois mille ans.

Culture égyptienne :

L'acacia de «Saosis» est considéré par les Egyptiens comme l'Arbre de Vie. De par le système d'Ennéade (neuf divinités) de la culture égyptienne antique, Isis et Osiris sont considérés comme les deux premiers. Ils sont sortis de l'Arbre de Vie à savoir l'acacia de Saosis.

Système de croyance Baha'i :

Selon la foi baha'i, la manifestation de Dieu dans la réalité se fait par l'Arbre de Vie. " Baha'u'llah ", fondateur de la foi bahá'í est considéré comme l'Arbre de Vie. Le «Livre de l'alliance» est également associé à l'Arbre de Vie.

Les croyances assyriennes :

Dans la civilisation assyrienne, une série de lignes entrecroisées et des nœuds ont été utilisés pour décrire l'Arbre de Vie. La signification de ce symbole est dit être "multivalant" et les prêtres (ou scientifiques) n'ont pas encore conclu ce qui est l'exacte interprétation / traduction.

Arbre de Vie Symbolisme

Le symbole de l'Arbre de Vie représente différentes qualités et vertus comme la sagesse, la force, la protection, la beauté, la bonté et la rédemption. Il est également considéré comme le symbole de «Créateur». Cet arbre est associé à l'auteur, car elle assure la protection, permet une production abondante de fruits et de ce fait, la régénération. Cette analogie peut également être utilisé pour décrire la vie des humains. Nous, les humains développons des «racines» de nos croyances, " qui s'exprime " par le biais de la sagesse et le « tronc » (esprit et corps) les maintient connecté.

Les Celtes de l'Antiquité croyaient que les arbres avaient des pouvoirs et fournissaient plusieurs personnes avec de la nourriture, un abri et la chaleur. Des Forces de vie différentes, y compris les insectes et les animaux ont trouvé refuge dans ces arbres. Ces créatures étaient à leur tour soutenues par l'Arbre de Vie. Le symbole de l'arbre de vie celtique a été préservé pendant des siècles et est représenté de diverses manières aujourd'hui. Les différentes parties de cet arbre sont attribuées à des significations spécifiques. Les Racines de l'Arbre de Vie sont considérées comme le fondement et elles symbolisent l'autre monde. Le Tronc de cet arbre joint branches et racines. Il est donc associé avec le monde des mortels. Les branches se connectent aux mondes différents qui sont présents au-dessus et au-dessous. La raison derrière l'arbre de la vie celtique a été vénéré, c'est que la nature est adorée par ce symbole. Dans la langue gaélique, l'Arbre de Vie est connu comme «crann bethadh».

Symbolisme des animaux

Les symboles d'animaux différents ont été incorporés dans les représentations de l'Arbre de Vie dans différentes cultures. Un dragon et le phénix sont représentés dans les oeuvres d'art avec l'Arbre de Vie. Le dragon symbolise l'immortalité, il est présenté à la base de l'arbre tandis que le Phoenix est en haut. Les arbres du monde de la Méso-Amérique ont aussi des instances de représentations animales. Les Oiseaux résident dans les branches de ces arbres. La Représentation du monde souterrain sous la forme d'eau-monstre à l'aide de racines se retrouve en eux.

Le sens de l'arbre de vie tel qu'il est perçu dans les différentes religions, les systèmes de croyances et de cultures résonne avec un message simple et fort d'unité. Ce symbole indique que toutes les formes de vie sont reliées par une énergie cosmique et que nous, les humains devons vivre en harmonie avec le reste des êtres vivants.

Par Shashank Nakate
http://www.buzzle.com/articles/tree-of-life-meaning.html

« La transformation religieuse de l'Arbre de Vie ».

« Le concept d'un arbre de la vie a été employé en science, religion, philosophie, et mythologie. Un arbre de la vie est un motif commun dans diverses théologies, mythologies, et philosophies du monde. Il fait référence à l'interconnexion de toute la vie sur notre planète et sert de métaphore à la croissance commune dans le sens évolutionnaire. Le terme arbre de vie peut également être employé comme synonyme pour l'arbre sacré… différents arbres de la vie sont racontés (mondialement) dans le folklore, la culture et la fiction, souvent impliquant l'immortalité ou la fertilité. Ils ont eu leur origine dans le symbolisme religieux. » - Wikipedia

« J'ai appris de 22 expéditions chez les Indiens de Cuna, sur les terres de San Blas Islands du Panama oriental, que cette tribu a une transformation religieuse de l'Arbre de Vie semblable à celle de la Sumer antique de 3400 AV JC. … [les Babyloniens ont hérité de la civilisation du Sumeriens et ont injecté leur fausse religion païenne dans elle par la suite.]

Mais les Sumeriens antiques sont-ils vraiment jamais arrivés en Amérique ? Sargon d'Agade, son fils Menes, et son petit-fils Naram Sin ont tous écrit sur des tablettes d'argile qu'ils avaient navigué jusqu'à la terre du coucher du soleil, et que des colonies ont été fondées là. La Magna de Fuente a été trouvée près du rivage bolivien du Lac Titicaca, affichant une invocation aux dieux en sumérien antique.

Les Cunas ont à l'origine habité en Colombie en bordure des frontières du Pérou. Les preuves viennent également de 74 mots des Péruviens indigènes qui ont les sons et les significations identiques ou semblables avec des mots en sumérien. Une liste de 42 identités culturelles ou des similitudes dans la culture ont été décrites entre péruvien et sumérien.

Le tracé des symboles religieux découverts à Cuna tels que l'esprit placentaire du chien gardien (placental spirit guardian dog), l'itinéraire du bateau de l'âme, le labyrinthe du monde souterrain, l'elixir de la vie (Amniotic Water of Life), le petit Arbre du symbole de la vie, le Svastika, et la canne serpent-enlacée de la médecine, se retrouve de nouveau à Sumer, Troie, Knossos, l'Egypte, et Mohenjo Daro. »

- de Keeler, Clyde, « influence de Vieux Monde sur la culture de Cuna, ESOP, 1987, P. 16.


(La photo incroyable ci-dessous est une photo de l'arbre de Tule, un cyprès de Montezuma dans Oaxacy, Mexique. Il a plus de 2.000 années et a le feuillage le plus vaillant de n'importe quel arbre dans le monde qu'il se trouve sur la liste expérimentale de l'UNESCO des beautés du patrimoine mondial. Selon l'UNESCO, « la population autochtone antique a considéré cet arbre comme sacré, » ce qui est la raison pour laquelle il est également surnommé l' « arbre de la vie ».)

mexique-arbredevie.jpg

VO : 'The Turning Tree of Life' religion.


" The concept of a tree of life has been used in science, religion, philosophy, and mythology. A tree of life is a common motif in various world theologies, mythologies, and philosophies. It alludes to the interconnection of all life on our planet and serves as a metaphor for common descent in the evolutionary sense. The term tree of life may also be used as a synonym for sacred tree...Various trees of life are recounted (worldwide) in folklore, culture and fiction, often relating to immortality or fertility. They had their origin in religious symbolism." - Wikipedia

"I learned from 22 expeditions to the Cuna Indians, on the offshore San Blas Islands of Eastern Panama, that this tribe has a Turning Tree of Life religion similar to that of ancient Sumeria 3400 BCE. ... [The Babylonians inherited the Sumerians’ civilization and injected their false pagan religion into it.]

But did the ancient Sumerians really ever get to America? Sargon of Agade, his son Menes, and his grandson Naram Sin all wrote on clay tablets that they had sailed to the Sunset Land, and there founded colonies. The Fuente Magna was found near the Bolivian shore of Lake Titicaca, bearing an invocation to the gods in ancient Sumerian.

The Cunas originally lived in Columbia that borders on Peru. Evidence also comes from 74 words of native Peruvian that have identical or similar sounds and meanings with words in Sumerian. A list of 42 cultural identities or similarities in culture have been described for Peruvian and Sumerian.

Tracing Cuna relgious symbols such as the placental spirit guardian dog, the itinerary of the Soul Boat, the labyrinth of the Underworld, the Amniotic Water of Life, the small Tree of Life symbol, the swastika, and the snake-entwined medicine cane, lead back to Sumeria, Troy, Knossus, Egypt, and Mohenjo Daro."
- from Keeler, Clyde, "Old World Influence on the Cuna Culture, ESOP, 1987, p. 16.

(The incredible photo below is a picture of the Tule tree, a Montezuma cypress in Oaxacy, Mexico. It is over 2,000 years old and has the stoutest truck of any tree in the world It's on the UNESCO tentative list of World Heritage Sites. According to UNESCO, "the ancient indigenous population considered this tree as sacred," which is why it's also nicknamed the "tree of life".) "

Yves Herbo : Aux origines, l'arbre sacré servait de lieu de regroupement, de point de ralliement et d'unité du clan, de l'humanité. Le concept existe toujours de nos jours dans certaines tribus africaines et il est indéniable que les plus anciens arbres attirent toujours les foules et le respect, la vénération. Mais son symbolisme et adaptations, ajouts suivant les époques permettent de suivre les diverses tentatives d'accaparation de ce (ces symboles, comme la Svastika en fait) symbole, véritable logo reconnu par la mémoire ancestrale de l'humanité et à ce titre, l'un des caractère de la langue universelle primordiale. Mais l'Homme suit la même logique de diversité biologique que le règne animal : il se diversifie lui-même en se répandant dans le monde et en s'adaptant aux conditions locales : c'est surtout le prix à payer pour la sédentarisation. Pas d'adaptation, pas de mutations liées à l'environnement donc pas de modifications de la teinte des peaux, de la corpulence, digestions, pilosités et autres liés à l'environnement tant que l'Homme reste nomade et ne se sédentarise pas. C'est logique mais important d'avoir ce genre de choses à l'esprit. Ceci suit les principes de l'évolution et est édicté par la science officielle, les phénomènes de mixités étant compensés sur la longueur par l'effet environnemental (si on suit la logique évolutionniste de Darwin, les descendants de noirs ou blancs arrivés en Chine il y a quelques générations se confondront totalement à l'apparence locale : on devrait pouvoir déjà commencer à le vérifier). 

Bon, je connais le principe aussi retenu par les non-Darwinistes qui postule que les lois de Darwin sont faussées déjà de par le principe qu'une peau blanche est l'inverse d'une évolution car ne comportant que des désavantages par rapport à toutes les autres versions : ils insistent évidemment selon leur principe que l'homme a été créé à l'image du Créateur (blanc bien sûr) et qu'éventuellement, il s'est dénaturé en subissant les effets de la colère divine et en se dispersant mais que sa provenance d'Afrique est peu probable, à cause des Lois de Darwin justement... Je propose une troisième solution : l'Humanité moderne est née ou a atterrit/émergée dans un endroit aujourd'hui englouti sous les eaux (le plus probable) ou les cendres/laves et ses survivants ont principalement débarqués en Afrique (du Sud et le long de la façade est du continent, y compris Madagascar) mais aussi la péninsule arabe et certains pourtours d'Asie. Certains de ces endroits étaient probablement déjà habités par des hominidés (qui ont eu des millions d'années pour se répandre un peu partout). Mais revenons à nos moutons (blancs ou noirs suivant les circonstances !) et aux correspondances flagrantes entre les symboles cités ci-dessus et la notion réelle du pouvoir : la capacité pour ces symboles à s'incruster dans la mémoire humaine en liaison avec l'objet pour lequel il est utilisé. Leur puissance a été démontrée (et l'est encore malheureusement pour l'esprit moderne actuel) par l'usage incroyablement détourné du symbole de la Svastika. De Symbole d'Amour et de fécondité, il est devenu symbole de la haine raciale de par sa récupération outrancière par le régime nazi : cela a tellement bien fonctionné que le symbole est maintenant regardé avec dégoût dans une majorité du monde, sauf dans les quelques régions en Inde ou ancienne Mésopotamie qui arborent encore fièrement ce symbole d'amour au sommet des Temples ou autour du cou... Nous pouvons aussi admirer, y compris dans le mystérieux Manuscrit de Voynich, une belle référence à l'Arbre de Vie, y compris le symbolisme lié au monde souterrain et au Lion à travers les griffes-racines en bas de l'Arbre : une autre transformation religieuse spécifique de l'Arbre de Vie ? Retrouvable ailleurs ? :

voynich-arbre-1.jpg

Autres données :
La croix de Saint-André

Croix_1
Les plus vieilles représentations de cette croix se retrouvent à Sumer, sur des sceaux.

Croix_3
Toujours sur un sceau chez les Hittites et leur dieu Indara (André ?) maitrisant un griffon, où elle est représentée en couvre-chef, symbolisant une arme mortelle.
Croix_2
On la retrouve dans la mythologie nordique aux côtés de Thor, représentant la double hache de guerre ou les marteaux, puis sur des monuments préchrétiens en Ecosse et en Irlande.
Hache_double_
graal-et-de-l-arbre-de-vie-stele-bogomile.jpg
Celtique: le graal-et-l-arbre-de-vie-stele-bogomile

 Arbredevie1
 Dante lui prête quand à lui le pouvoir de rendre un trésor (l’or, représentation solaire par excellence) aux hommes, la connaissance, celle que le héros doit conquérir. Il en est le gardien.
 griffon.jpg
 Les griffons avaient aussi la charge symbolique de surveiller l’arbre de vie, la colonne ou la déesse : les représentations montrent deux griffons affrontés les protégeant.

http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/5__les_symboles/index.html

Emblème adopté par François Mitterrand après son élection en tant que Président de la République Française en 1981... une idée de sa puissance par hasard ? :

emblemefmitterrand.jpg

Yves Herbo traductions SFH 01-2013

mercredi 30 janvier 2013

Découverte importante dans la Baltique

Découverte importante dans la Baltique

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Des chercheurs ont découvert des ossements humains vieux de plus de 7400 ans au fond de la Mer Baltique.

Avec les os, les archéologues ont également trouvé des haches, des couteaux et des pointes de flèches.

Lors de la plongée, les scientifiques et les étudiants de l'Université de Kiel sont également tombés sur des os de poissons et de mammifères.

Les os, qui incluent la mâchoire inférieure avec deux dents, sont datés de 5400 avant JC, a déclaré le scientifique de l'Institut de préhistoire et la protohistoire de l'Université de Kiel.

Les fouilles sur le site néolithique près de Stohl dans le Schleswig-Holstein en Allemagne, sont effectuées à six pieds (environ 1m83) au-dessous de la surface de l'eau.

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Photo: Florian Huber / Université de Kiel © DPA

Les os du corps surnommé "Bernie" reposent sur une table de l'hôpital universitaire de Hambourg-Eppendorf. © DPA

C'est la plus ancienne découverte d'ossements humains dans le Schleswig-Holstein, en Allemagne.

L'expédition sous-marine a été faite en Juin 2012 et les premiers résultats confirmés récemment. Les scientifiques sont en train de planifier des fouilles dans l'avenir, si le projet obtient du financement.

Avec l'aide de données génétiques sur les dents, les scientifiques espèrent pouvoir en savoir plus sur la personne qui pour une raison inconnue s'est retrouvée dans l'eau en 5400 av. JC.

Est-ce que la personne s'est noyée ? Est-ce la conséquence d'un tsunami ? A-t-elle été jetée dans l'eau ? Espérons que les scientifiques seront soutenus pour résoudre ce mystère archéologique.

Source : http://www.messagetoeagle.com/7000bonesbalticsea.php#.UQc0sB3lDTo

Yves Herbo Traduction - SFH 01-2013

mardi 29 janvier 2013

Emissions radiophoniques de UFO Conscience

Emissions radiophoniques de UFO Conscience

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UFO CONSCIENCE 10 - Marc Saint-Germain, écrivain et ufologue Québécois

Dans cette nouvelle émission il est question de la situation passé et présente de l'ufologie avec Marc Saint-Germain qui est un écrivain et un ufologue au Québec. Pour UFO Conscience il fait une analyse de l'ufologie Américaine avec la technique de la désinformation ou l'art de donner de fausses informations pour en cacher des plus importantes. Il sera aussi question de parler de base secrète et pour finir des origines de l'humanité.


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UFO-CONSCIENCE 03 avec Gaetan Bovy du réseau d'enquête ufologique belge

Emission avec Gaetan Bovy qui est un ufologue belge et qui a créé une association sans but lucratif d'enquête sur les OVNI qui s'appelle le REUB c'est à dire le réseau d'enquête ufologique belge. Dans cette interview il parle de ses propres observations du phénomène OVNI, en particulier d'une rencontre assez étrange d'un supposé Men in Black (MIB) et fait un tour d'horizon de l'ufologie en Belgique.

http://youtu.be/bOIdcfRNpcY

Sources : http://olivierdesedona.over-blog.com/

J'ai eu l'occasion ces derniers mois de correspondre un peu avec ces deux ufologues francophones qui ont des approches différentes du phénomène de part leurs propres expériences et réflexions, et j'ai trouvé qu'ils avaient tous deux des choses intéressantes à dire et probablement leur part de vérité à eux qui rejoint une partie de la mienne et de probablement beaucoup d'autres. Félicitations aux intervenants.

Yves Herbo SFH-01-2013

lundi 28 janvier 2013

Articles, Podcasts et News SerieViewer du 12-01 au 25-01-2013


Articles, Podcasts et News SerieViewer semaines du 12-01 au 25-01-2013
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Vous trouverez ici les liens de toutes les News, Articles et Podcasts du Site de l'Association à but non lucratif (pas de transmissions de données personnelles ou non à des entreprises commerciales) SerieViewer, dont je suis membre-fondateur actif. Ces liens seront diffusés par semaine et nous aideront, ainsi que les visiteurs ou chercheurs d'infos à retrouver une news ou autre, sur ce blog, un petit ajout à la fonction Recherche du site SerieViewer (et de son Forum) qui fonctionne très bien.
SerieViewer organise régulièrement des Jeux Concours gratuits pour permettre de gagner des coffrets DVD de séries TV. Pareillement, l'Association ne revend pas de liens à l'extérieur et n'enregistre pas vos adresses ou Emails et aucune inscription au site ou forum n'est obligatoire (mais je vous y incite : en plus la partie Fiches Séries vient d'être ajoutée avec plein de données) : Visitez régulièrement notre page Concours pour tenter votre chance : ICI.
Note : Les liens sont classés par les plus récents en haut, par rubrique. Les liens menant à des articles mis à jour depuis ces dates ne sont plus valables (aller voir la mise à jour sur le site ci-dessus).
ARTICLES : (voir les commentaires sur le site pour les MAJ des Projets)
SFH 01-2013