samedi 2 mars 2013

Un nouveau temple très ancien au Pérou

Un nouveau temple très ancien au Pérou

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Reuters

Les scientifiques ont mis au jour un temple jusque-là inconnu sur le célèbre site archéologique d'El Paraiso, situé à San Martin de Porres dans la vallée de la rivière Chillon, non loin de la capitale du Pérou, Lima.

Il s'agit d'une structure de pierre qui pourrait avoir jusqu'à 5.000 ans... Si l'ancienneté du le temple est confirmée, il pourrait faire parti des structures les plus anciennes au monde !

Il serait plus âgé encore que les ruines d'El Paraiso, vieilles de 4000 ans, qui l'entourent, Mais Caral, distante de 200 kilomètres, est estimée aussi à 5000 ans.

Le temple, qui dispose de murs enduits d'argile jaune avec des traces de peinture rouge, a été trouvé dans l'aile ouest de l'imposante pyramide d'El Paraiso.

Rafeal Varon, ministre adjoint péruvien de la Culture a expliqué que la découverte "confirme que la région autour de Lima était une priorité pour les civilisations du territoire andin, ce qui renforce encore son importance religieuse, économique et politique depuis des temps immémoriaux." Un archéologue français, Frédéric Engel, a été le premier à faire des fouilles dans cette zone en 1965, précise le ministère de la Culture.

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Les ruines d'El Paraiso sont datées de 2000 à 1400 avant JC, selon l'Université d'Indiana, et semblent avoir été essentiellement utilisées à des fins cérémonielles, plutôt que comme un espace de vie. Le site archéologique d'El Paraiso est un des plus productifs du Pérou.

Le temple du feu, tel que le nomment les archéologues, se trouve dans une aile de la pyramide principale du complexe archéologique El Paraiso, et contient un four dont les flammes «auraient servi à brûler des offrandes, la fumée aidant à relier les prêtres et les dieux», selon le directeur de l'équipe de recherches Marco Guillen.

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Sources : AFP + http://www.abc.net.au/news/2013-02-13/peru-archaeologists-find-5000yo-temple/4516636 + http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/02/13/002-temple-perou-el-paraiso.shtml + http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/

Yves Herbo SFH 02/03-2013

Haarp crée le plus long nuage de plasma artificiel

Haarp crée le plus long nuage de plasma artificiel


Intéressante nouvelle qui complète et confirme donc une partie de cet article : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/rechauffement-ou-guerre-meteorologique.html

En projetant de puissantes ondes radio vers l'ionosphère, le programme Haarp permet d'étudier cette zone très mal connue de l'atmosphère et même d'en tirer parti pour diverses applications. L’une d’elles est la création de nuages de plasma artificiels utilisables pour les télécommunications ou la détection par radar. Avec une stabilité obtenue durant plus d'une heure, Haarp vient de battre son record de durée.

Haarp (High Frequency Active Auroral Research Program) a fait et fera encore couler beaucoup d’encre. Certains y voient plus qu’un simple programme de recherche scientifique (et tout de même en partie militaire) américain portant sur l’ionosphère. Pour eux, il ne s’agit pas d’un projet destiné à mieux comprendre comment les orages magnétiques affectent les communications radio mondiales, les systèmes de navigation par satellite ainsi que les réseaux de transport d'électricité sur de longues distances, que ce soit pour des usages civils ou militaires.

On n’a jamais pu démontrer cette affirmation, même si l’on sait bien qu'Haarp est en partie financé par la fameuse Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa), bien connue entre autres pour les travaux en robotique qu’elle soutient.


Des images dans le visible d'un nuage de plasma artificiel créé à l'aide d'un faisceau de hautes fréquences avec Haarp au-dessus de l'Alaska. Cela s'est passé le 12 novembre 2012, entre 2 h 26 mn 16 s et 2 h 26 mn 43 s TU. © Elizabeth Kendall, SRI International

Les motivations scientifiques derrière Haarp sont simples à comprendre, lorsque l'on sait que l'état de l'ionosphère est en constante évolution sur des périodes de quelques minutes, heures ou jours, voire des saisons et des années. Or, les mesures pour tenter de mieux comprendre ce qui s'y passe sont notoirement difficiles.

Des miroirs en plasma pour réfléchir les ondes radio

Les ballons ne peuvent pas atteindre l'ionosphère parce que l'air y est trop ténu, et les satellites en orbite ne peuvent s'y installer parce que l'atmosphère y est encore trop dense. Par conséquent, la plupart des expériences sur l'ionosphère ne fournissent que des bribes d'informations. La perturber directement avec des faisceaux d'ondes radio adéquats et étudier ses réponses est un moyen de contourner ces obstacles.

Il est certain qu’avec Haarp, on cherche aussi à faire des sortes de nuages de plasma artificiels qui peuvent servir de miroir pour des ondes radar ou des télécommunications à haute fréquence.

Les membres d’Haarp viennent d’annoncer qu’ils avaient battu plusieurs records avec les nuages de plasma qu’ils essayent de créer vers 170 km d’altitude. Il y a d’abord le record de la durée de vie pour ces bulles de plasma. Les précédentes se dissipaient en dix minutes environ, alors qu’actuellement, elles peuvent rester stables pendant une heure. De plus, la densité d’électrons libres est aussi passée de 4 x 105 à 9 x 105 électrons par cm3.

Une vue de Haarp avec ses 180 antennes. La gamme des hautes fréquences que peut émettre cette installation s'étend de 2,75 à 10 MHz. © High Frequency Active Auroral Research Program

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/meteorologie-1/d/haarp-crace-le-plus-long-nuage-de-plasma-artificiel_44876/#xtor=RSS-8

Yves Herbo : en faisant une recherche rapide, on tombe sur beaucoup d'observations d'OVNI ce jour-là (12-11-2012), notamment en France, Russie, Japon, au Mexique et en Californie, mais les plus interessantes sont au Texas (peu de rapport à priori mais il s'agit d'une opération miliaro-scientifique, et les bases du Texas sont réputées pour être en lien avec Haarp) : nous voyons des images très intéressantes dans ce journal télévisé texan qui en parle, et montre d'autres vidéos. Non seulement on y voit un objet tout à fait en forme de nuage de plama, mais il semble bien (et les analyses prouvent qu'il n'y a pas de trucages ici) qu'un objet intelligent utilise bel et bien cette technologie des plasmas nommée MHD ou quelque chose de proche... :


MAJ 02-03-2013 : Un lecteur attentif que je remercie m'a envoyé les coordonnées du rapport officiel de Luc Mampaey du GRIP sur HAARP :


Yves Herbo SFH 02/03-2013

jeudi 28 février 2013

Incroyable : techniques cinématographiques au paléolithique

Incroyable : techniques cinématographiques au paléolithique

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le visage de Bernifal

En vidéo : l’art rupestre paléolithique était-il aussi du cinéma ?

Les dessins animés ne dateraient pas d’hier, d’après les travaux de Marc Azéma. Près de 41 % des représentations pariétales peintes dans des grottes ornées, comme Lascaux ou Chauvet, exposeraient des mouvements. Plus surprenant : les techniques employées pour donner vie aux œuvres rupestres (images successives, surimposition) sont encore employées en cinématographie et dans la bande dessinée.

Les grottes de Chauvet et de Lascaux, pour ne citer qu’elles, renferment de nombreuses œuvres du Paléolithique. Elles représentent pour la plupart des animaux (principalement des grands mammifères), le reste étant composé de signes (c’est-à-dire de motifs abstraits) et rarement d’Hommes (une exception est visible dans la scène du puits de Lascaux). Ces représentations ont toujours vues comme des images fixes, mais cette approche pourrait avoir été inappropriée dans bien des cas.

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La réussite esthétique de certains dessins, comme ces chevaux de la Grotte Chauvet, prouve que l'on avait affaire souvent à des artistes consommés.
© Cliché J. Clottes.

C'est l'hypothèse que formule Marc Azéma après plus de 15 années de travaux. Ce chercheur de l’université de Toulouse II-Le Mirail (par ailleurs membre de l'équipe scientifique qui étudie la grotte Chauvet) a adopté une approche éthologique dans ses prospections. En d’autres termes, il a d’abord cherché à comprendre le comportement et la biologie des mammifères représentés avant d’interpréter les œuvres pariétales. Ainsi, environ 41 % des animaux peints dans les grottes ornées sont en réalité représentés en mouvement (chiffre publié par Marc Azéma dans la revue Pour la Science).

Selon lui, plusieurs méthodes graphiques ont été employées par les artistes aurignaciens pour animer leurs créations, au tout début, voilà 32.000 ans. Étonnamment, elles sont toujours utilisées de nos jours dans les domaines de la bande dessinée et de la cinématographie. N’oublions pas un point important : ces œuvres étaient peintes sur des volumes difformes à la lueur de torches, de lampes à graisse ou de feux. Or, la nature vacillante de la lumière émise possède un certain pouvoir d’animation.


Mouvements et des perspectives paléolithiques

Le mouvement peut notamment être créé par la réalisation d’images successives. Un bel exemple nous est montré sur le grand panneau de la salle du fond de la grotte Chauvet (voir la photographie, plus bas). On y voit une scène de chasse complète impliquant des lions des cavernes, des chevaux, des bisons et des mammouths. L’extrémité droite de la fresque se compose de deux rangées superposées de 16 têtes de lion reliées à un morceau de buste.

C'est avec les yeux que l'on crée l'animation : leur lecture de droite à gauche donne en effet une impression de mouvement. On peut alors y voir une attaque menée sur un troupeau de bisons, qui tendent de prendre la fuite. De plus, dans ce mouvement du regard, les félins de la rangée supérieure deviennent plus petits que ceux qu'ils surplombent, ce qui donne un effet de perspective à la scène.

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Cette photographie a été prise dans la salle du fond de la grotte Chauvet, sur la paroi de gauche. Des lions chassent des bisons. Il faut noter la notion de mouvement induite par les différentes têtes de félin si l'image est lue de droite à gauche. © Jean Clottes, DR

La surimposition ou la juxtaposition d’images a également été employée pour animer des animaux soit dans leur intégralité soit en partie (notamment pour faire bouger des oreilles, des queues ou des têtes). Un bel exemple est présenté dans l’abri du Colombier en Ardèche. Un bouquetin y a en effet été représenté voilà 12.000 ans avec plusieurs séries de pattes, ce qui suggère un mouvement.

Du vrai cinéma aurignacien ?

Il est possible d’aller encore plus loin. L’œuvre peut être décomposée en une succession d’images représentant différentes phases d’un mouvement. Celui-ci apparaît clairement lorsque tous les clichés sont projetés les uns à la suite des autres. Fait notable : cette approche, tout comme la précédente, inclut en plus une notion de temps.

Ainsi, la représentation du mouvement dans l’art était déjà maîtrisée durant la préhistoire. Cette observation implique plusieurs points importants. Les artistes de l’époque, du moins ceux qui ont animé leurs œuvres, auraient exploité une des propriétés majeures de la perception visuelle : la persistance rétinienne. L’œil humain garde en mémoire une illustration durant 50 ms environ, ce qui signifie que nous observons un mouvement continu lorsque des images saccadées sont projetées avec un intervalle de temps plus court. Par ailleurs, les actions observées dans ces œuvres pariétales n’auraient pas existé sans le réflexe de recomposition du mouvement que pratique notre cerveau. Les premiers cinémas ont-ils été construits dans des grottes ?

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Cette scène du puits de Lascaux est rare. En effet, on y voit un homme. Il est moins bien représenté que l'animal. © Peter80, Wikimedia commons

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/homme/d/en-vidaco-laart-rupestre-palacolithique-actait-il-aussi-du-cinacma_44694/#xtor=RSS-8

SFH 02-2013

mercredi 27 février 2013

Un ancien continent préhistorique enfoui sous l'Océan Indien

Un ancien continent préhistorique enfoui sous l'Océan Indien

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The Seychelles, above, might sit atop an ancient "microcontinent" that was once wedged between India and Madagascar.
Photo by Alberto Pizzoli/AFP/Getty Images

Sous les eaux de l'Océan Indien, sous l'Ile de la Réunion et l'Ile Maurice, se trouverait un microcontinent préhistorique immergé. Baptisé Mauritia, ce microcontinent se serait détaché de l'actuelle Ile de Madagascar il y a environ 60 millions d'années. Selon la revue britannique Nature Geoscience qui rapporte la découverte scientifique, ce fragment de continent préhistorique aurait ensuite été submergé par les eaux et recouvert par de grandes quantités de lave issues des entrailles de la Terre.

C'est en étudiant le sable de plages de l'Ile Maurice que les chercheurs ont découvert des fragments d'un type de roche typique d'anciennes croutes continentales: des zircones (cristaux de silicates de zirconium). Or ces zircones sont bien plus anciennes que les plus anciennes roches de l'Ile Maurice, datant d'environ 8,9 millions d'années. Selon les explications de Bjørn Jamtveit, géologue de l'Université d'Oslo, ces vieux fragments de roche seraient remontés à la surface de la Terre depuis un ancien continent qui se serait retrouvé géologiquement sous l'Ile Maurice. C'est le volcanisme de la région qui aurait été le vecteur de la remonté des roches depuis les profondeurs du manteau terrestre, puis l'érosion aurait fini le travail, éparpillant des cristaux de zircones dans le sable de l'Ile Maurice.

Pour appuyer cette hypothèse, les mesures effectuées de l'épaisseur de la croute du fond marin de cette région présentent des valeurs anormalement élevées. Habituellement comprise entre 5 et 10 kilomètres, les mesures indiquent une épaisseur de 25 à 30 km. La présence d'une croute continentale, qui se serait retrouvée sous l'océan, permettrait d'expliquer cette anomalie.

De plus, les zircones seraient compatibles avec la croute continentale située au niveau de l'Ile de Madagascar dont elles pourraient être issues. C'est le même processus géologique ayant permis l'émergence du continent indien qui aurait détaché le microcontinent Mauritia de Madagascar, puis l'aurait fait couler en l'étirant et le désagrégeant.

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11406

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IMAGE: Map of Ancient Rodinia (Trond Torsvik)

VO : William Blake saw the universe in a grain of sand. A team of geologists saw a continent.
In a paper published online Monday in Nature Geoscience, an international research team reports that it has found evidence of a lost "microcontinent" in the Indian Ocean, northeast of Madagascar. The scientists analyzed sands they found on the beaches of the island nation of Mauritius and found traces of an ancient mineral called zircon. That's noteworthy because Mauritius is a relatively young, volcanic island, while zircon is typically found in much older, continental crust.

The researchers propose that the minerals came from a long-submerged landmass that was once wedged between India and Madagascar in a prehistoric supercontinent known as Rodinia. The theory is that, as India and Madagascar began to drift apart some 85 million years ago, the landmass broke apart and sank, Atlantis-style. The scientists have dubbed their lost microcontinent "Mauritia."

As ScienceNow's Tim Wogan explains, the first clue was a stronger-than-expected gravitational field around islands like Mauritius, the Seychelles, and the Maldives, which could indicate unusually thick crust. Andreas Munster of Germany's University of Munster told ScienceNow that the zircon "could be a smoking gun" that helps to prove the lost-continent theory. But Jerome Dyment of the Paris Institute of Earth Physics told National Geographic he's not convinced. The traces of ancient zircon in the Mauritius sand could have come from a ship's ballast or modern construction materials, he argued.

But if the researchers are right, Mauritia may turn out not to be the only ancient continental fragment lurking deep beneath the sea. Oxford geologist Conall Mac Niocaill told the magazine there are several other places on earth whose gravitational field might suggest the presence of submerged continental crust.

Yves Herbo : Selon ces chercheurs donc, ces minéraux prouvent qu'une assez grande masse  de terres émergées a existé entre l'Inde et Madagascar, pendant une longue période (l'ancien continent Gondwana ou Rodinia est cité), et que cette parcelle de terres s'est retrouvée immergée au fil du temps, puis recouverte par l'action tectonique et la création continuelle du plancher océanique. C'est le processus démarré par la séparation de l'Inde et de Madagascar qui aurait fait s'écarter et s' enfoncer ce continent. Tim Wogan explique qu'une anomalie gravitationelle constatée autour des îles Maurice, Sychelles et Maldives pourrait indiquer une anormale épaisseur de la croûte. Le français Jerome Dyment, spécialiste de l'Institut de Physique du Globe de Paris, a fait savoir qu'il n'était pas convaincu et que les traces d'ancien zircon sur les plages des îles Maurice pourraient provenir de matériaux de ballast de navires ou de constructions modernes. Le géologiste d'Oxford Conall Mac Niocaill insiste lui sur le fait qu'il y a de nombreux autres endroits sur la Terre où des anomalies gravitationnelles pourraient suggérer la présence de croûte continentale submergée...

Pour d'autres chercheurs ce sont juste les premières preuves de l'existence de la Terre de Lémurie, qui serait réapparue des eaux plusieurs fois lors de leur abaissement dû aux glaciations et au volcanisme, avant d'être engloutie à chaque fois et de plus en plus jusqu'à nos jours. : http://www.abc.net.au/pm/content/2013/s3697953.htm

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Yves Herbo SFH 02-2013

OVNIs : actualités ODH TV - brouillage sur les débris spatiaux

OVNIs : actualités ODH TV - brouillage sur les débris spatiaux

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Soirée de l'Ufologie du 15 février 2013 à Rouen avec Marc Gray :


Edition du magazine ATOME du 25 février 2013 :
ODH-TV Replay


Brouillage sur les débris spatiaux :

La NASA retire plusieurs photos de "débris spatiaux" prises par l'ISS ou d'autres missions d'une page spéciale... pour en remettre certaines sur d'autres pages consacrées. Un traçage devient plus difficile et des photos-liens disparaissent ou deviennent obsolètes, les références (wipipedia, etc) sont aussi toutes faussées sans mise à jour (ou sans personne pour le faire)...  une bonne manière de brouiller les pistes diront certains. Voici une partie des images transférées sur le site de la NASA (voir les liens en dessous), ces objets sont considérés comme des débris de satellites humains ou des roches spatiales en orbite autour de notre planète, de quelques centimètres pour la plupart. J'en avais déjà parlé ici, mais cette petite vidéo montre d'autres images et est plus explicite... je ne sais pas ce qu'est ce débris, mais il ressemble beaucoup à une sorte de navette spatiale en perdition : on devine nettement des ailes :


C'est un constat que nous faisons depuis pas mal de temps, et ce phénomène s'accélère, de nombreuses photos et vidéos d'ovnis disparaissent sans raison. Vidéo supprimée par l'utilisateur, vidéo supprimé pour cause de droits, compte utilisateur supprimé... vous avez tous pu constater ces messages sur les vidéos les plus impressionnantes, et nous même ici avons maintes fois souffert de ce problème. Voici une série de photos provenant de l'ISS qui sont en train de disparaître de tous les sites. Surprenant non ? alors, enregistrez là, sauvegardez là, mettez la sur facebook, google +, partout, car c'est du lourd, et notamment l'image finale semble plus tirée de stargate que de la NASA. On nous cacherait des choses ?
Photos retracées sur ce site: http://eol.jsc.nasa.gov/

La levée de bouclier a fonctionné. Le site Slate.fr, nous donne l'info suivante :
Mais après que la disparition des photos a été signalée par des sites d'information comme The Examiner ou io9, plusieurs lecteurs curieux ont découvert que les photos ont en fait simplement changé d'emplacement sur le site de la Nasa. Selon io9, la Nasa identifie ces clichés comme des images de «débris spatiaux». la Nasa répertoriait 19.000 objets de plus de 10 cm, 500.000 déchets entre 1 et 10 cm, et des dizaines de millions de débris de moins d'1 cm en 2009, comme l'écrivait Cécile Dehesdin ici-même dans un article consacré à la difficile tâche de nettoyer l'espace.

les sites, opportunément apparus d'un coup les voici:
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...

mmmmmm.... je me trompe ou il en manque. Peut être qu'ils ont remis uniquement ceux qui sont effectivement des débris, mais les autres ?

Source http://arepi.net/blog/?p=3222 et YouTube by futurhorizon1

Relayé par SFH 02-2013

mardi 26 février 2013

Légendes de la dimension quantique

Légendes de la dimension quantique

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 1) Les aventures de Grana

Shaman Grana avançait prudemment, l’épée levée, silencieux comme un serpent proche de sa proie. Derrière lui et à sa droite, Saar le magicien contournait l’un des antiques arbres, boursouflé par les champignons et parasites avec lesquels il vivait en symbiose. À sa gauche, Baargi le Nain se faufilait aisément entre les ronces, sa hache en diorite fièrement brandie. Tout derrière, la Prêtresse Vuadi Mila suivait tranquillement, la gemme de son collier magique diffusait une brume autour de la belle femme et elle paraissait flotter au-dessus des hautes herbes.

Soudain, le sol trembla sous leurs pieds et un bruit sourd se fit entendre. Ils s’immobilisèrent et scrutèrent les bois devant eux. À 500 mètres, on voyait la paroi de la falaise où se trouvait l’entrée de la grotte ; dissimulée encore derrière les fourrés. Entre eux et la grotte, une masse énorme émergeait de dessus les arbres. C’était l’un des géants de la race anukis, descendants dégénérés des antiques êtres qui avaient régné, il y a longtemps. Plus proche de l’animal qu’autre chose, le géant possédait néanmoins une massue impressionnante, de la taille d’un homme.

Saar fit signe à Shaman de ne pas bouger et le dépassa tout en saisissant son bâton de feu. Le Nain avait compris la manœuvre, il saisit sa fronde et ses pierres de lave en avançant aussi. Shaman ramena l’arc qu’il avait dans le dos sur son bras et prit une flèche enduite d’huile dans son carquois.

Le géant avait senti leur approche. Il grogna comme un taureau mais recula vers l’entrée de la grotte, les jambes solides et écartées. Saar s’était vite approché, sa silhouette maigre et allongée ne l’empêchait pas d’être l’un des meilleurs coureurs. Le géant se tourna dans sa direction. Il avait d’énormes yeux noirs, plus grands que la tête d’un homme, qui semblaient jeter des étincelles. Dans le mouvement, il balança sa massue sur le tronc d’un grand arbre, Saar eut juste le temps d’en voir la cime s’écrouler à un mètre de lui. Baargi était arrivé et, avec sa fronde, arrosa le géant et ses environs de ses pierres explosives.

Le grand lourdaud hurla de colère et détourna son attention de Saar, qui en profita pour s’approcher vite d’avantage. Là, à bonne distance, il brandit son bâton et psalmodia son incantation.

Une boule de feu de la taille du géant fonça sur ce dernier, il fut vite enveloppé de flammes, alimentées par les pierres de lave de Baargi. Sur ce, Shaman et Vuadi arrivèrent et une flèche enflammée dans un œil acheva le géant gigotant. La Prêtresse utilisa sa gemme pour apaiser le début d’incendie puis se tourna vers le ciel. Là-haut, les deux lunes resplendissaient et elle vit aussi deux disques se poursuivre dans le ciel. Les vaisseaux des dieux, encore, pensa-t-elle craintivement. J’espère trouver ce qu’ils veulent ici… et qu’ils partiront…

- C’était sûrement le seul gardien, dit-elle aux autres en désignant l’entrée de la grotte, à demi cachée par un gros rocher qu’un géant pouvait déplacer. On n’a pas perdu trop de temps, allons vite chercher cette poudre magique ! Mais attention aux pièges…

Saar prit les devants, armé de son bâton enflammé magiquement pour les circonstances, suivi de Shaman et du Nain, alors que Vuadi fermait la marche avec son collier transformé en orbe lumineux. L’entrée de la grotte était rapidement suivie d’un long boyau étroit en pente douce, ce qui les rassura en ce qui concernait d’éventuels géants, trop gros pour passer par là. Ils avancèrent donc dans le couloir, espérant ne pas tomber tête à tête avec un ennemi supérieur en nombre. Ils se rendirent bientôt compte que les murs irradiaient leur propre lumière, suffisamment pour éteindre le bâton de Saar et l’orbe. Ils débouchèrent dans une magnifique salle, constellée de stalactites très anciennes qui gouttaient pour partie dans un bassin à l’eau mouvante et traversée d’un courant. Des stalagmites formaient comme un demi-mur qui séparait la salle en deux et là, le crâne d’une monstrueuse bête d’antan les regardait en grimaçant, avec des dents d’un mètre de long. Derrière le crâne se trouvait l’entrée d’un autre boyau, beaucoup plus en pente, et des rondins de bois avaient été à moitié enterrés par endroits pour ralentir la pente.

Le Nain, plus lourd avec son armure, passa devant avec satisfaction et se jeta avec entrain dans le boyau, suivi comme ils pouvaient par les autres, plus préoccupés à tenter de ralentir leur course pour éviter la chute que de voir où ils allaient. La galerie semblait s’enfoncer comme un immense tire-bouchon et ils perdirent de vue Baargi, emporté par sa vitesse. Il faut dire que les Nains adoraient les chutes d’eau et avaient l’habitude des mines et galeries. Ils pensaient sauter ainsi de rondin de bois en rondin de bois indéfiniment lorsqu’ils débouchèrent soudainement dans une vaste salle, où ils purent ralentir leur course et s’arrêter. Là, le Nain les attendait à côté d’un objet très étrange, qu’il menaçait de sa hache.

- N’y touche pas, cracha Vuadi en le foudroyant du regard, c’est ce qu’ils m’ont décrit.

Il s’agissait d’une grosse masse carrée, comme un rocher mais entièrement lisse et aucun grain n’accrochait la peau. Les angles étaient parfaits et ils n’avaient jamais rien vu de tel. Même la lame de la plus fine épée forgée n’était pas aussi lisse.

Elle se pencha et appuya sur une aspérité ovale de la chose. Ils firent tous un bond de trois mètres en arrière quand un déclic se fit entendre, puis un bourdonnement provenant du rocher étrange. Le Nain regarda la prêtresse et lui demanda si c’était elle qui avait enfermé un nid d’abeilles dans la pierre : les Nains n’aimaient pas qu’on contrarie la nature. Elle haussa les épaules, leva les yeux en l’air et se dirigea vers le fond de la salle :

- Nous n’avons pas fini notre tâche, par ici la suite…

Une autre galerie s’ouvrait entre deux monolithes gravés de symboles inconnus de bas en haut. Elle s’élargissait rapidement, tout en s’enfonçant en pente douce et ses parois luminescentes irradiaient un ton vert bouteille. Juste après un virage serré apparut un immense tunnel qui s’enfonçait tout droit dans la montagne, au milieu de la route se dressait une excroissance en métal, en forme de U à l’envers qui disparaissait avec elle au fond dans le lointain. Ils s’arrêtèrent, ébahis.

- T’es sûre que c’est par là ? s’étonna Baargi en voyant la piste semblant s’enfoncer sur des kilomètres.
- Tu as vu un autre chemin ? grinça Vuadi en avançant et en précisant : ne frappe pas sur ce rail…

Sur ce, le Nain lui tira la langue, bondit sur le rail en saisissant sa hache en fer et asséna un puissant coup au sommet métallique. Un éclair rouge et un bang sonore éclatèrent et Baargi atterrit, sonné, dans les bras de Shaman qui recula jusqu’à la paroi pour se retenir de tomber sous son poids. La hache était restée sur le rail, comme soudée et irradiait une lueur rouge. Ils allaient s’approcher à nouveau lorsqu’un nouvel éclair jailli et la hache s’envola au-dessus d’eux et rebondit contre la paroi derrière, pour retomber aux pieds de Shaman. Ce qui réanima instantanément le Nain, qui ouvrit de grands yeux avant de sauter des bras de Grana pour chuter sur ses fesses et regarder sa hache. Son fil irradiait encore d’une lueur rouge sang mais elle semblait intacte.

- Quand tu auras fini de te prendre pour le Fou du Roi, on pourra y aller, fulmina Vuadi avec un regard qui semblait lancer autant de rayons que la précédente explosion.

Le nain secoua sa tête pour s’éclaircir les idées et répondit en grognant :

- J’aime pas prendre le chemin qu’on a décidé pour moi… ce chemin étrange tout tracé est un piège…

Elle allait répliquer lorsque Shaman intervint en faisant un large geste :

- Taisez-vous ! Ecoutez !

Au loin, une sorte de sifflement sourd provenait du fond du tunnel, alors qu’on avait aussi l’impression d’entendre une immense armée courir dans leur direction… tac-tactac… ou des sabots nombreux se précipiter vers eux. Ils se regroupèrent par instinct et froncèrent les yeux pour distinguer ce qui approchait dans la noirceur du tunnel. Soudain, tout au fond apparut la lueur d’une torche très vive et blanche. Elle se transforma vite en une sorte de boule blanche lumineuse qui grossissait de plus en plus de son approche. Enfin, ils distinguèrent une sorte de monstre sombre, immense serpent qui semblait s’étirer des ténèbres. Des lueurs étranges apparaissaient le long des murs et le suivaient, comme des ombres lumineuses qui se précipitaient à ses côtés…

Ils firent demi-tour d’un même ensemble pour s’enfuir mais ils s’arrêtèrent net. Il n’y avait plus de chemin derrière eux : il avait disparu et une cloison de roches brutes fermait le sous-terrain à quelques mètres de là. Interloqués, ils interrogèrent tous Saar le Magicien du regard mais celui-ci ouvrit de grands yeux et écarta les bras, toujours avare de ses paroles…

Mais pendant ce temps, la chose s’était approchée très vite, son sifflement ne couvrait pas leur voix mais perturbait leurs sens inhabitués. Le serpent glissait sur le chemin de métal et il émettait de la lumière ! Devant lui et sur ses côtés. La légère descente le fit apparaître encore plus monstrueux : il avait deux grands yeux, comme deux grandes pièces d’or illuminées et une torche éblouissante sur son nez effilé, retroussé comme un patin de traîneau.

Prêts à tout, ils saisirent tous leurs armes et attendirent, côtes à côtes en s’apprêtant à défendre chèrement leurs vies contre ce serpent monstrueux.

Ils furent déçus en la matière : le monstre ralentit soudainement pour s’arrêter à environ 100 mètres d’eux. Là, ils entendirent comme un ballon de baudruche se dégonfler bruyamment et des objets coulisser. Mais c’est le son nettement reconnaissable d’une foule bavarde et en mouvement qui les fit se rapprocher. Lentement, les armes levées et groupés par deux à gauche du chemin de métal. Plus loin, des marches apparaissaient et donnaient sur un vaste hall éclairé de lumières très douces et tamisées, mais qui laissaient apparaître curieusement tous les détails, y compris dans l’ombre pourtant présente. Là, le monstre s’était éventré lui-même pour laisser sortir une multitude de gens habillés de façon étrange…

Attiré par un banc entièrement en métal, la première chose qui apparaissait à leur gauche, le Nain connaisseur s’en approcha. Un objet étrange avait attiré son attention et il allait s’en saisir lorsqu’une voix lourde et traînante l’interpella. Une créature légèrement plus grande que lui était accourue et gesticulait. Il distingua un homme, ou était-ce une femme ? – aux traits lourds et empâtés surmontés d’une sorte de casque à moitié en tissu et en une matière inconnue, avec de curieux vêtements qui enserraient les jambes comme des tuyaux en bas. Il désignait la petite boite rectangulaire en métal tout léger qui avait attiré Baargi et parlait de façon stridente un langage inconnu tout en titubant quelque peu.

Avant que les autres ne puissent intervenir, le Nain bondit sur l’objet, le saisit de la main gauche tout en se protégeant de son lourd marteau, dressé à moitié. La créature s’arrêta net, les yeux comme des billes, tapa sa tempe de son index et recula maladroitement en maugréant… peu enclin à vérifier la signification de ce geste étrange, le Nain recula aussi, secouant fièrement l’objet qui se mit soudainement à se plaindre ! Non, il faisait de la musique décréta Baargi en reconnaissant le son du gong, voir de la flûte aussi. Il faillit le lâcher quand il prit vie dans le creux de sa main : il vibrait comme une mouche prise dans la poigne et faisait presque le même bruit.

Soudain, leur vue se troubla étrangement. Tout semblait apparaître en double de façon étrange, comme si chaque contour de chaque chose était légèrement décalé par rapport à l’autre, et en relief tout en s’interpénétrant. Saar sembla soudainement réaliser quelque chose et saisit sa bourse, jeta vite quelques pièces de cuivre et d’argent à l’étranger qui écarta stupidement les bras au lieu de les attraper. Pendant que leurs tintements résonnaient sur le sol, il leur désigna l’endroit d’où ils venaient d’un grand geste en s’y précipitant. Ils le rejoignaient à peine que tout sembla vibrer, tant le sol que les murs qu’eux-mêmes et leur vue. Quand tout se dissipa, à peine deux secondes plus tard, ils se retrouvèrent tous avec la bouche grande ouverte, idiots. Leur issue était bien là, telle qu’ils l’avaient laissés, et quand ils se retournèrent ils virent juste une caverne de taille modeste qui avait due être habitée il y a peu, mais déserte.

- Quel étrange rêve nous avons fait là !, s’exclama Shaman, et par quelle magie Saar ?
- Très puissante et qui me dépasse, assura, pour une fois modeste – ou prudent – le magicien.
- C’est plus qu’un rêve et de la magie, renchérit le Nain en montrant sa main.

L’objet qu’il avait saisit avant qu’ils ne se « réveillent » de ce curieux cauchemar en commun était bien là, brillant de sa couleur métallique bleutée. A ce moment, par inadvertance, le Nain caressa une face du rectangle plat de son gros doigt musclé et la face s’illumina subitement. Shaman, toujours prompt et aux aguets, rattrapa au vol l’objet lâché par le Nain de frayeur et le regarda avec de grands yeux ébahis… la tête d’un petit personnage en mouvement était apparue au milieu de la face du rectangle pendant qu’une petite voix fluette se faisait entendre.

Vuadi se précipita alors sur Shaman avec l’un de ses fichus de soie de luciole, lui prit la chose des mains et l’enveloppa fermement dedans, étouffant vite son et lumière.

- C’est un objet divin qu’il faut protéger et cacher. Nous devons le ramener au Temple rejoindre les autres reliques réunies depuis des milliers d’années… et prier. Je pensais trouver un trésor peut-être ici, mais c’est au-delà de mes espérances. Nous avons vécu un mystère et ramené une preuve : même les Géants vont se souvenir de nous pendant des générations, et pas seulement pour avoir réussi à tuer l’un des leurs…

A suivre pour d’autres légendes…

© Yves Herbo SFH 02-2013

lundi 25 février 2013

L'Arche du Déluge

L'Arche du Déluge

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Pour la plupart des gens, le déluge est l'une des histoires (historiques ou non) mentionnées dans l'Ancien Testament de la Bible et dans la plupart des textes sacrés. Cet article sur Wikipedia résume assez bien certaines connaissances et références sur ce sujet universel, mais le manque de mises à jour et d'informations simplement objectives (parfois volontairement ignorées) font qu'il vaut mieux aller chercher la vérité ailleurs.

Si on se réfère à toutes ces recherches et observations concernant l'existence d'un déluge ou d'une inondation gigantesque dans un passé pas si lointain puisque une grande partie des cultures humaines s'en souvient, force est de constater que la probabilité de son existence fait partie de l'une des données légendaires les plus prises en considération. D'autant plus que de telles traces existent de part le monde. On cite aussi Graham Hancock sur Wikipedia en mentionnant que ses thèses n'ont pas été retenues à l'époque parce qu'il n'y avait pas de traces de tsunami telles que prévisibles selon sa théorie. Or, il y a eu de telles découvertes depuis ce refus, où est la réflexion de la Science Officielle sur ses précédents refus ? Où fait-elle la relation entre les preuves scientifiques refusées dans le passé et les nouvelles preuves allégeant que ces décisions étaient erronées ? Qui s' en charge ? Faut-il qu'une sommité le fasse remarquer ?...

Contrairement aux idées assénées par certains, des traces de tsunamis gigantesques ou piuvant être considérés comme des déluges ont bien été trouvées un peu partout dans le monde. Le Sphinx égyptien présente des traces d'érosions par l'eau qui ne correspondent pas à son époque de construction admise (il aurait été préférable d'admettre un réaménagement du sphinx par un pharaon), même le lac Titicaca en haut de ses 4000 mètres a fortement débordé et a été une mer provisoire, l'île de Paques a des traces de forts tsunamis, etc... j'émets même personnellement l'hypothèse que si l'antarctique se retrouve avec une telle couche de glace par endroits, c'est qu'un tsunami l'a submergé provisoirement et que les eaux ont gelé sur place... et on a bien retrouvé au fond des mers des traces de sédiments révélateurs de tels déplacements rapides d'eaux dans le passé, et à des périodes assez rapprochées les unes des autres. Des légendes et des migrations, engloutissements de cités le long des côtes et abandon de villes sont visibles et bien enregistrés.

La toute première référence à cet évènement ne se situe pas du tout dans la Bible, le Talmul ou le Coran mais dans les écrits Sumériens, qui datent de plusieurs milliers d'années avant. Cette histoire importante pour l'époque (et qui s'est prolongée jusqu'à nos jours !) a été retrouvée, gravée en Akkadien sur une grande plaque et raconte assez précisémment un déluge, ou tsunami. L'un et/ou l'autre car même dans la Bible et autres textes, il est fait mention de tremblements de terre, d'eaux sortants des abymes et du ciel : autrement dit, la traduction fidèle est qu'il y a eut en même temps séismes ou éruptions volcaniques, augmentation des eaux par le bas et par le haut (moussons ou tempêtes/cyclones en même temps)...

 C'est un mythe mésopotamien décrit dans le Poème du Supersage datant du xviie siècle av. J.-C., dans la légende de Ziusudra qui pourrait elle aussi dater de la fin du xviie siècle av. J.-C., puis repris au xiie siècle av. J.-C.au plus tard dans la version assyro-babylonienne « standard » de l'Épopée de Gilgamesh, mythe qui raconte comment un Sage appelé Atra-hasisZiusudra ou Uta-Napishtim selon les différentes versions du mythe, fut invité par le dieu Enki/Ea à construire un navire, dans lequel il pourrait échapper au déluge envoyé par l'assemblée des grands dieux. D'autres versions, d'une ressemblance plus approximative, peuvent se retrouver dans de nombreuses cultures à travers le monde.

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Voilà un lien qui mène a une traduction du texte sumérien du déluge (qui n'est pas celle trouvable et très proche par Zacharie Sitchin plus bas) en français et qui démontre les évidentes reprises dans les textes de la Bible et autres bien plus tard, le texte sumérien datant de 3400 à 3200 avant JC...

Mais et l'Arche de Noé alors ? Selon les sumériens, Noé et Atrahasis, c'est la même chose, on l'a vu. Les plus rationalistes englobent le tout, Sumer, Bible, Torah et Coran (et autres) dans un grand conte qui provient de la mémoire humaine d'une grande catastrophe justifiée par la "colère de dieux" ou "Dieu" à l'époque par les dirigeants survivants. Mais on sait aussi que toutes ces histoires, même si elles ont pu être réaménagées pour les besoins de dirigeants locaux (tout comme l'Histoire a toujours été écrite par des vainqueurs ou manipulateurs, les histoires modernes le sont par les Etats et les médias de nos jours...), sont basées sur de vrais faits historiques. Les meilleurs preuves de ça sont que de réels artefacts archéologiques, des noms des sommités égyptiennes et lieux cités dans la Bible, Thora et Coran, Sumériens, ont bien été découverts. Mais jusqu'où va l'Histoire et où commence les mythes ou les manipulations ... ? Retrouver l'Arche de "Noé ou d'Atrahasis" ou encore l'Arche d'Alliance, même le Graal peut-être, augmenterait évidemment la part de réalité dans ces témoignages écrits... Retrouver autre chose que des copies de copies d'originaux des vrais Textes serait bien aussi, quel que soit la religion d'ailleurs car quand on regarde l'histoire de la bible par exemple, force est de constater que les Massorètes sont les collecteurs et à l'origine de l'Ancien Testament, plusieurs siècles après les évènements. La Massore (c'est-à-dire tradition) est la collecte de tous les renseignements concernant les textes sacrés, longtemps conservés par la tradition orale. Les Massorètes, docteurs juifs dont l'activité s'étend du cinquième au dixième siècle après Jésus-Christ (à Tibériade et à Babylone), ont fixé ce texte, en même temps qu'ils nous ont transmis cette tradition par écrit et l'ont enrichie. Les choses qui se sont passées plusieurs milliers d'années du côté de Sumer s'y retrouvent bien ici classifié de manifestation divine, et il est a supposer que l'Ancien Testament est bien une collection des traditions et témoignages jugés comme "d'origine divine" de tous les peuples antiques de l'époque.

Les légendes disent que l'Arche se serait échouée, à la resdescente des eaux, sur une haute montagne, identifiée par certains spécialistes comme étant le Mont Ararat, à la limite entre la Turquie et l'Arménie. Le mont Djoudi serait plutôt sa dernière demeure selon le Coran. Quoiqu'il en soit, les cinq livres du Pentateuque — la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome — furent à priori rédigés ensemble au ve siècle av. J.-C. à partir de quatre sources indépendantes. On estime que le récit de l'arche, pour sa part, trouve son origine dans deux d'entre-elles, le document sacerdotal (P) et le document jahviste (J). La source jahviste est la plus ancienne des deux : elle fut vraisemblablement rédigée au royaume de Juda, à partir de textes et de traditions encore plus lointaines, et aurait vu le jour peu après la séparation des deux royaumes de Juda et d'Israël, vers l'an 920 av. J.-C. Le récit jahviste est de facture plus simple que la version sacerdotale : Dieu envoie les eaux pendant quarante jours. Noé, sa famille et les animaux sont sauvés (sept couples de chaque animal pur, ou peut-être simplement sept animaux purs, le texte hébreu étant ambigu sur ce point). Noé construit ensuite un autel et procède à des sacrifices, puis Dieu s'engage à ne plus tuer ainsi tout être vivant. Le document jahviste ne fait cependant aucune mention d'une alliance passée entre Dieu et Noé.

Le texte sacerdotal semble avoir été élaboré à une époque comprise entre la chute du royaume d'Israël au nord, en -722, et celle du royaume de Juda au sud en -586. Les éléments du document sacerdotal sont beaucoup plus détaillés que ceux de la version jahviste, avec par exemple les instructions pour la construction de l'arche et une chronologie précise. Surtout, il donne au récit sa véritable dimension théologique en ajoutant le passage sur l'alliance entre Dieu et Noé au chapitre 9 et en faisant la toute première mention dans la Bible du rituel sacrificiel juif, ces deux éléments constituant la contrepartie logique du serment de Dieu de ne plus détruire la terre. C'est également à la source sacerdotale que l'on doit le corbeau (le texte jahviste contenant pour sa part la colombe), l'arc-en-ciel, ainsi que l'évocation des « sources du grand abîme et [des] écluses du ciel », le document jahviste se contentant de dire qu'il a plu. Tout comme la source jahviste, l'auteur du texte sacerdotal a dû avoir accès à des textes et à des traditions plus anciennes, aujourd'hui perdues. La colère de Dieu face à la corruption des hommes, sa décision de se livrer à une terrible vengeance et ses regrets ultérieurs sont autant de thèmes typiques de l'auteur ou des auteurs jahvistes, qui traitent Dieu comme une entité humaine apparaissant en personne dans le récit biblique. Le document sacerdotal, à l'inverse, tend à présenter un Dieu distant et inaccessible, si ce n'est par l'entremise des prêtres aaronites. On devine donc immédiatement et dès les débuts la volonté d'une partie importante des prêtres de récupérer à leur propre usage le pouvoir exclusif de ces connaissances...

Les histoires rapportant des déluges et la survie d'une poignée d'élus sont très répandues dans toutes les mythologies du monde, avec des exemples dans presque chaque société. L’homologue de Noé dans la mythologie grecque, ainsi, est Deucalion. Dans certains textes sanskrits, un terrible déluge est censé n’avoir laissé qu’un seul survivant, un saint nommé Manu, sauvé par Vishnu sous la forme d’un poisson. L’histoire de Yima (Jamshid), dans la tradition zoroastrienne, propose un récit très similaire, si ce n’est que l’élément menaçant toute vie est la glace, et non l’eau. Dans la mythologie chinoise, il est dit que Nuwa créa l'Homme à partir d'argile, et qu'il combla les trous du ciel avec des pierres colorées suite à un grand déluge provoqué par Gonggong, le dieu de l'eau. Des légendes de déluges ont aussi pu être mises en évidence dans les mythologies de nombreuses peuplades sans système d’écriture, parfois très loin de la Mésopotamie et du continent eurasiatique : ainsi des légendes de la tribu amérindienne des Ojibwés. Les fondamentalistes bibliques en tirent la conclusion que l’arche de Noé a constitué un épisode historique réel. Mais les ethnologues et les mythologistes conseillent de prendre avec précaution les légendes telles que celles des Ojibwés, qui ont pu naître ou être fortement adaptées au contact du christianisme, dans un désir de conjuguer harmonieusement anciennes et nouvelles croyances. De plus, toutes ces légendes ont pour source le besoin commun d’expliquer les catastrophes naturelles, face auxquelles les sociétés anciennes étaient toutes impuissantes.

Depuis l'époque d'Eusèbe de Césarée jusqu'à nos jours, la recherche des restes matériels de l'arche de Noé a constitué une véritable obsession pour de nombreux chrétiens. Au ive siècle, on doit apparemment à un commentateur arménien dénommé Fauste de Byzance d'avoir appliqué pour la première fois le nom d'« Ararat » à une montagne précise, plutôt qu'à une région. L'auteur affirme que l'arche est encore visible au sommet de ce relief, et raconte comment un ange apporta une sainte relique tirée du navire à un évêque, lequel fut ensuite incapable de réaliser l'ascension. La tradition veut que l'empereur byzantin Héraclius ait fait le voyage au viie siècle. Quant aux pèlerins moins fortunés, ils devaient affronter les zones désertiques, les terrains accidentés, les étendues enneigées, les glaciers et les blizzards, sans compter les brigands, les guerres et, plus tard, la méfiance des autorités ottomanes.

En 1876James Bryce, historien, homme politique, diplomate, explorateur et professeur de droit civil à l'université d'Oxford, grimpa au-delà de l'altitude où peuvent pousser les arbres et trouva une poutre en bois travaillée à la main, d'une longueur de 1,30 m et d'une épaisseur de 12 cm. Il l'identifia comme une pièce de l'arche. En 1883, le British Prophetic Messenger et d'autres journaux indiquèrent qu'une expédition turque enquêtant sur les avalanches avait pu apercevoir l'arche.

En 1949, un pilote de la DIA américaine survolant le Mont Ararat prend une photographie montrant un objet étrange au sommet.

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L'anomalie est située à l'extrémité nord-ouest du plateau occidental du mont Ararat, à 4 724 mètres d'altitude et à environ 2 kilomètres du sommet, qui culmine à 5 137 mètres. L'objet semble être localisé au bord de ce qui apparaît aux analystes comme une pente descendante très abrupte. L'anomalie fut repérée pour la première fois au cours d'une mission aérienne de reconnaissance de l'US Air Force, en 1949 - le mont Ararat se situait en effet sur la frontière entre la Turquie et l'Union soviétique, et avait donc un important intérêt stratégique pendant la guerre froide. Le film fut classé secret, bien qu'à un niveau de confidentialité assez peu élevé, et d'autres photographies furent prises en 1956, 1973, 1976, 1990 et 1992, par des avions ou des satellites. Six clichés de 1949 furent déclassifiés en 1995 en vertu du Freedom of Information Act, et transmis au Center for Strategic and International Studies de Washington D.C., une institution spécialisée dans l'étude des renseignements obtenus par satellite.

En 1980,  L'ancien astronaute James Irwin mena deux expéditions à Ararat, fut même kidnappé une fois, mais comme beaucoup ne découvrit aucune preuve tangible de l'existence de l'arche. « J'ai fait tout ce qui m'était possible », a-t-il déclaré, " mais l'arche continue à nous échapper " dira-t-il en abandonnant (des pressions nombreuses).

Au début des années 1950,  l'officier turc de renseignement Ilhan Durupinar découvre une formation rocheuse étrange en forme parfaite de bateau, près de Doğubeyazıt et à 25 kilomètres au sud du mont Ararat. Au mois de mai 1948, de fortes pluies combinées à trois séismes avaient dévoilé la formation en la débarrassant de sa boue. Après l'observation faite par Ilhan Durupınar, le gouvernement turc fut informé de cette découverte. Une délégation d'archéologues, qu'accompagnait George E. Vandeman, Ilhan Durupınar et le Dr. Brandenberger examina le site en septembre 1960. Après deux jours passés à creuser et à dynamiter à l'intérieur de la formation à l'allure de bateau, l'équipe fut déçue de ne retrouver que de la terre et des rocs, et un communiqué officiel indiqua que le site était uniquement le fruit d'un caprice de la nature, sans intervention humaine.

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Le site est resté ignoré jusqu'en 1979, lorsqu'il fut redécouvert et aménagé par l'explorateur et archéologue amateur Ron Wyatt grâce au séisme de 1979 qui révèle une paroi aux formes interessantes (voir photo). Ce dernier passa les années 1980 à essayer d'intéresser d'autres personnes au site, y compris l'ancien astronaute James Irwin et le créationniste John Morris, aucun des deux n'ayant semble-t-il été convaincu.

En 1985, Wyatt fut rejoint par David Fasold et le géophysicien John Baumgardner pour une expédition, relatée dans The Ark of Noah, un ouvrage de Fasold. Le site, par rapport au mont Ararat, présente l'avantage d'être aisément accessible. Sans être une attraction touristique majeure, il reçoit un flot continu de visiteurs.

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L'archéologue amateur Ron Wyatt a mis en évidence, avec l'aide de David Fasold et d'autres, un certain nombre de grandes pierres dressées à proximité du site de Durupınar. Fasold interpréta les artefacts comme des ancres, des poids en pierre employés pour stabiliser l'Arche en mer agitée, en raison du fait qu'ils possèdent tous un trou chanfrein à une extrémité comme pour leur attacher une corde, et parce que l'existence de telles pierres était suggérée par sa lecture de l'Épopée de Gilgamesh, le récit mythique babylonien du Déluge.

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Les ancres de pierre étaient un équipement des navires anciens. Elles ont été trouvées dans le Nil et ailleurs en Méditerranée et, à l'instar des pierres trouvées par Wyatt et Fasold, elles sont lourdes et plates avec un trou à une extrémité pour y attacher un cordage.

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Une étude géologique des échantillons des pierres, publiée par le géologue Lorence Collins et co-écrite avec David Fasold, a suggéré qu'elles sont formées de roche locale et donc peu susceptibles d'avoir été transportées sur le site depuis la Mésopotamie, lieu d'origine supposé de l'Arche, mais il n'est pas impossible non plus que l'Arche ait fait du sur place. D'autres études montrent également que ces ancres ou pierres levées ont aussi été utilisés pour des cérémonies païennes il y a longtemps, mais ça ne prouve pas leur première origine ou utilisation non plus.

Les méthodes ont été utilisées comme la décomposition de l'interface radar du sous-sol, carottage, détection de métaux. Analyses :

Laboratory analysis was performed on artifact labeled "deck timber". Galbraith Labs in Knoxville, Tennessee tested samples taken from within the "formation' and from without. All of the laboratory procedures were videotaped, including the taking the sample from the specimen, and the actual execution of the analyses.
Results of "inside" "outside" analysis :

The sample outside the formation showed a 1.88% carbon content; but the one from inside yielded a 4.95% carbon content, an amount that was consistent with the presence of prior living matter, such as decayed or petrified wood. It also showed a surprisingly high iron content.

Note:
Petrified wood is commonly known to contain organic carbon; but it is not known to be found in natural minerals. Compounds of carbon can be analyzed to determine whether they are composed of matter that was non-organic (non-living), or organic (living). Therefore, the one test to determine if an object was organic (once living), or not is to determine its organic carbon content.

Procedure:
Gail Hutchens, Vice President of Galbraith, suggested that they run an analysis for total carbon content. This would include both inorganic and organic. Then, they would test for inorganic Then, the two tests would be compared. By subtracting the amount of inorganic from the total amount, the amount of organic carbon would be determined.

Results of organic carbon testing:
The result was that it contained .71% total carbon. Inorganic carbon totalled .0081%. It contained .7019% ORGANIC CARBON- almost 100 times more organic than inorganic !

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Excavation d'une partie de la paroi externe en 1990

En 1991, l'empreinte assez nette d'un rivet est détachée de la roche, d'autres sont trouvées complètement incrustées dans la roche :

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Des sommités turcques et internationales se réinteressent à l'affaire et une autorisation de fouille totale est donnée par le gouvernement mais dès août 1991, la situation politique régionale dégénère (un hasard ?) et Ron Wyatt, Richard Rives, l'américain Marvin Wilson et l'australien Dr. Allen Roberts sont pris en otages dans les montagnes pendant 21 jours et sont obligés de partir. En février 1992, les analyses sur les pierres ayant des empreintes métalliques sont publiées :

" Richard Rives, having become acquainted with an international corporation which specialized in metallurgy, made arrangements for the "rivet" to be analyzed in their laboratory.
Careful analyses was performed on the specimen. Samples were analyzed from what appeared to be the washer around the head of the rivet, and from an area 1 cm. away
from the washer.

Results

The 4 analyses they ran showed that location 1 yielded a 1.88% and 1.97% carbon content while location 2 yielded a .14% and .13% amount.
The scientists involved in the analysis made the following notation in their report :

" It is interesting to note that location 1 (presumably fossilized timber members) was found to contain much higher carbon (1.9%) than location 2 (presumably fossilized metal)."

Note:
When an object undergoes the process of fossilization, as its material decays it is replaced by material in the surrounding soil or water. The analysis revealed exactly what would be expected to be found in a fossilized metal washer and rivet (non-living matter) attached to a piece of fossilized wood (once living matter).

Note:
The discovery of titanium in the "Rivet" is of special interest. The advantage of titanium as a metal is its tremendous strength, its light weight and its resistance to corrosion.
All of the analyses performed on the "Rivet" found it to contain Iron, Aluminum, Manganese, Vanadium and Chromium. These elements are known today to be the major alloying agents added to titanium."

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Mais les troubles, ainsi que la récupération des lieux par les autorités locales et finalement plusieurs déclarations font que l'affaire se termine là. Le géologue Salih Bayraktutan a visité le "site de l'Arche de Noé" à plusieurs reprises et a rejeté les affirmations de Ron Wyatt selon lesquelles il y avait là-bas des traces de bois pétrifié. Une étude géologique détaillée a d'ailleurs amené plusieurs spécialistes à conclure que "l'Arche" est un phénomène naturel qui se produit également ailleurs... Ron Wyatt décède en 1999 et, bien qu'une équipe de proches montent une association et obtient un droit de fouilles et au moins une bourse prouvée en 2005 par la WAR, le site est banalisé mais conserve un bon nombre de visites touristiques annuelles de nos jours.

Le film réunissant toutes les découvertes ou indications révélées par Ron Wyatt : Noah's Ark, the Biblical Exodus, the Red Sea Crossing, the ancient cities of Sodom and Gomorrah and Ark of the Covenant.

C'est en 2006 qu'apparaissent de nouvelles photos satellites qui semblent montrer un autre objet, à un autre endroit. Il s'agit d'une photo du satellite QuickBird de DigitalGlobe prise en 2003 et révélée seulement :

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Image Satellite de l'« anomalie de l'Ararat » prise par le satellite QuickBird de
DigitalGlobe en 2003 et rendue aujourd'hui publique pour la première fois.
 ( Crédit photographique: DigitalGlobe)

L'anomalie, située au coin N.O. du Mont Ararat en Turquie Orientale, a été sous investigation depuis des années par des chasseurs de l'arche, mais elle est restée inexplorée, à cause du gouvernement de Turquie qui n'accorde aucune autorisation d'expédition scientifique en vue d'explorer le site.

Mais le détail révélé par la nouvelle photo du satellite DigitalGlobe's Quick Bird a mis de nouveau en émoi l'homme à la barre à la recherche de la preuve.

"J'ai retrouvé mon optimisme…de même que mon envie de continuer à inciter la communauté intellectuelle à ne plus considérer comme confidentiel le type d'imagerie le plus définitif" dit Porcher Taylor, professeur associé d'études paralégales à l'Université de Richmond – Space.com

Depuis plus de trois décennies, Taylor a été un analyste de sécurité nationale et a aussi été directeur associé pendant cinq ans au Centre pour les Etudes Stratégiques et Internationales à Washington, D.C.

« J'appelle cela mon projet d'archéologie satellite », dit TaylorSpace.com relate que le projet a réuni les ressources photographiques de QuickBird avec celles de GeoEyes's Ikonos spacecraft, Canada's Radarsat 1, de même que les images aériennes qui ne sont plus considérées comme confidentielles et les images satellite photographiées par les services secrets U.S.

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Alors qu'il est tout à fait possible que l'objet de son intérêt puisse être une simple crête de roc, de neige et de glace, Taylor dit qu'il y a aussi une chance que cela puisse être un objet fait de main d'homme.

« Je n'avais pas d'idée préconçue, ni de programme sur ce que je cherchais, lorsque j'ai commencé cela en 1993 » dit-il. « Je soutiens que si ce sont les restes de quelque chose fait de main d'homme, et potentiellement nautique, alors ce serait quelque chose qui pourrait avoir des proportions bibliques ».

L'anomalie reste installée confortablement dans la glace à une altitude de 4663 m, et Taylor dit que d'après les photos le rapport de la longueur à la largeur pourrait bien être de 6 : 1 comme cela est indiqué dans le Livre de la Genèse.

L'U.S.Air Force a pris les premières photographies du site du Mt Ararat en 1949. Les images révélaient soit-disant ce qui semblait être une structure couverte de glace, mais elles ont été gardées pendant des années dans un dossier confidentiel étiqueté « Anomalie de l'Ararat ». La nouvelle image fut réellement prise en 2003, mais n'avait jamais été révélée au public jusqu'à ce jour. A priori, cet endroit n'a jamais été atteint ou décrit.
http://www.armenweb.org/espaces/louise/reportages/noe/index.html

En 2010, d'autres photos, d'un autre endroit à priori, sont diffusées alors qu'une équipe d'explorateurs évangéliques chinois et turcs revendique la découverte de l'Arche, certains à 99.9 %...

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Après la diffusion d'un film, cette équipe d'évangélistes rencontre un rapide succès et beaucoup de monde y croit... jusqu'à ce que des spécialistes contestent l'apparence du bois bien trop jeune, et même des toiles d'araignées visibles, impossibles à une telle altitude... dès la fin de l'année 2010 voit la dénonciation par plusieurs personnes témoins d'un faux monté grâce à l'apport d'un vieux navire trouvé dans la Mer Noire... dommage, certains c'étaient mis à y croire... 

A ce jour il ne reste donc toujours que cette formation rocheuse visitée chaque année par des touristes mais sans preuves réelles d'un rapport avec l'Arche de Noé, et ces images satellites qui montrent un objet et un endroit toujours interdit d'alpinisme par les autorités turques.


Un documentaire intéressant faisant le point sur les recherches et possibilités. Pour beaucoup, l'Arche aurait été retrouvée mais la gestion de la chose laissée à un état qui ne préfère sûrement pas bousculer les choses. :


A suivre, probablement

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9luge

Yves Herbo SFH 02-2013