samedi 18 mai 2013

OVNIs : Actualité mars-avril 2013 par UFOvision-ODHTV

OVNIs : Actualité mars-avril 2013 par UFOvision-ODHTV

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L'actualité OVNI dans le monde de mars - avril 2013, présentée par Gilles Thomas d'O.D.H.TV :



Relayé par Yves Herbo-SFH-05-2013

Des plaques de cuivre rondes antiques étonnent les spécialistes


Des plaques de cuivre rondes antiques étonnent les spécialistes
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Tout d'abord découverts au cours d'une fouille il y a deux ans, des plaques de cuivre en forme de disque restent un mystère.
Elles ont été trouvées par les archéologues à côté de l'ancien site d’Hippos (aussi appelé Antioche de la Décapole ou Sussita), juste à l'est de la mer de Galilée.
Aussi, les archéologues impliqués dans les fouilles du site demandent l'aide des chercheurs et du public pour les aider à trouver une réponse à l'énigme.

 " Ils ont été retrouvés dans la nécropole d'Hippos au cours de différentes fouilles ", a déclaré l'archéologue israélien Michael Eisenberg de l'Institut d'archéologie Zinman à l'Université d'Haïfa, en Israël.

Il dirige le Projet de fouilles Hippos, qui a permis la découverte de vestiges monumentaux remarquablement bien conservés. Des objets ont aussi été mis au jour dans cette ancienne cité gréco-romaine, en haut d'une montagne qui surplombe la mer de Galilée.

Les disques ont été trouvés très près de tombes pillées et ouvertes. C'était le Dr Alexander Iermolin, conservateur de l'Institut de Haïfa, qui a d'abord trouvé les objets au cours d'une fouille au détecteur de métaux. Ils étaient passés totalement inaperçus, même par nous, et à première vue ils ont l'air plutôt modernes."
Les plaques, en forme de disque, font environ 20 cm de diamètre et ont été trouvées sur la colline de la nécropole située à 300 m au sud d'Hippos.
plaques-de-cuivre-necropole-hippos.jpgDécouvertes près de la mer de Galilée, les artéfacts incisés pour être liés aux restes d'une ancienne nécropole. (Courtesy Michael Eisenberg and the Hippos Excavation Project)

Elles portent des incisions formant un motif décoratif sur ce qui a été interprété comme leurs côtés intérieurs. Il y a aussi des marques évidentes de clous et un trou au milieu de chacune d'elles. 

Comme la nécropole n'a pas encore été entièrement fouillée, l'âge et le contexte spécifique aux plaques n'ont pas pu être déterminés.

Eisenberg pense que l'âge de la nécropole pourrait remonter à la période gréco-byzantine, tout comme le site à proximité d'Hippos.

Cependant, elles ont été trouvées à l'extérieur des tombes, et non pas à l'intérieur, il est donc difficile de déterminer leur provenance car elles ne peuvent pas être associées à des objets environnants ou des restes humains.

Eisenberg soupçonne qu'elles ont d'abord été exposées à la suite de pillages: " Les plaques semblent avoir été jetées hors des tombes par d'anciens voleurs ". Ils ne seraient pas les seuls exemplaires existants: " une plaque similaire a été récemment localisée dans le département du Trésor israélien, mais sans aucun contexte ", explique-t-il.

La question reste donc posée. Et les marques des clous révélateurs pourrait être un indice.
Eisenberg pose donc la question à quiconque est prêt à répondre: " Quelqu'un a-t-il déjà vu de telles plaques et si oui, ont-elles été mises sur des cercueils en bois ? "
antioche-hippos.jpgLe site d'Hippos vue du ciel
Yves Herbo-SFH-05-2013

vendredi 17 mai 2013

Les anciennes cités englouties modifient l'Histoire humaine

Les anciennes cités englouties modifient l'Histoire humaine

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Les Anciennes Cités englouties peuvent changer notre opinion sur l'Histoire de l'Humanité. Est-ce qu'une civilisation aurait existé il y a environ 50.000 ans ? (Faits)

Les récentes découvertes de villes sous-marines changent les idées que nous avons eues sur la façon dont la civilisation a évolué sur terre. Ils ont trouvé des outils sophistiqués et des structures géantes en profondeur sous la surface de l'océan dans de nombreux endroits à travers le monde. Les découvertes récentes montrent que les humains avaient progressé au point de construire des villes géantes et des outils complexes bien avant que nous ne l'aurions jamais cru possible. En fait, ils ont trouvé des outils qui ont été datés au carbone et qui remontent à il y a 32 000 années. Ce qui pourrait signifier que ces villes avaient été construites depuis des dizaines de milliers d'années avant cela. Pour vous donner une idée de comparaison, notre culture a évolué à ce niveau de technologie en moins de 15.000 ans. Cela signifie qu'une culture qui existait il y a longtemps, plus de 30.000 ans avant qu'un quelconque événement catastrophique ait amené leurs villes à sombrer dans l'océan, a peut-être été beaucoup plus avancée technologiquement que nous ne le sommes, en théorie, ils auraient pu être 3 fois plus avancés que nous ne le sommes aujourd'hui. Pour autant que nous le sachions, quand les grandes inondations sont arrivées, ils ont laissé tout simplement la planète.

L'un des plus étranges de tous les monuments engloutis est celui de Yonaguni Jima, découvert au large des côtes du Japon (la photo ci-dessus est appelée 'la tortue') ... qui a été chaudement débattue en son temps, mais de plus en plus de preuves se sont accumulées suggèrent que les structures sont bien faites par l'homme (coupures droit dans la roche comme de nombreuses autres structures trouvées).


Les chercheurs archéologues les plus alternatifs semblent croire qu'il y avait une civilisation technologiquement avancée, qui a construit ses structures en pierre qui existaient à la fin de la dernière ère glaciaire, lorsque les niveaux de mer étaient de plus d'une centaine de pieds (38 mètres) plus bas qu'aujourd'hui. Depuis, les plus grandes villes sont toujours construites sur les côtes, l'endroit pour rechercher des villes antiques serait le niveau auquel l'océan avait l'habitude d'être avant que toute la glace ait fondue (environ 9500 avant JC).

Cependant, même sans prendre de telles idées de datations extrêmes au sérieux, nous pouvons voir qu'il y a des ruines sous-marines éparpillées certainement partout sur la planète. Depuis que le niveau des océans sont considérés comme ayant augmenté et diminué avec des mini glaciations, il se peut que nous devions admettre une civilisation plus tôt que nous ne le pensions, mais juste pas aussi tôt que certains aimeraient à le croire.


Jetez un oeil à ces images des structures sous-marines ... (toutes les photos de The Morien Institute)

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La civilisation de l'Egypte antique a eu lieu dans un passé si lointain que aujourd'hui il semble mythique. Les pyramides et autres temples, avec leurs hiéroglyphes représentant une civilisation florissante, ont un attrait mystérieux, presque magique. Il semble inconcevable que les gens d'une société avancée auraient pu marcher dans ces rues anciennes.

Maintenant, il a été annoncé qu'une civilisation a été découverte, qui aurait paru tout aussi ancienne pour les gens qui ont construit les pyramides, comme les pyramides le semblent pou nous. Selon les scientifiques marins en Inde, les vestiges de cette cité perdue ont été découverts vers 36 mètres (120 pieds) de profondeur dans le golfe de Cambay, au large de la côte ouest de l'Inde. Et la datation au carbone dit qu'ils ont 9500 années d'ancienneté. Cela contredit totalement la position de la plupart des historiens et des archéologues occidentaux, qui (parce qu'elle ne correspond pas à leurs théories) ont toujours rejeté, ignoré ou supprimé les preuves d'une vision ancienne de l'existence de l'humanité sur la planète Terre. La civilisation humaine est maintenant prouvablement beaucoup plus ancienne que beaucoup l'ont cru.

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Selon la BBC, les rapports de Tom Housden ont enregistré :

La grande ville - qui est de cinq miles (8 kilomètres !) de long et deux miles (3 kilomètres) de large - est estimée antidater les plus anciens vestiges connus dans le sous-continent de plus de 5000 ans.

Le site a été découvert par hasard l'an dernier (2002) par les océanographes de l'Institut National des technologies océaniques de l'Inde, qui menaient une enquête sur la pollution.

L'utilisation du sonar à balayage latéral, qui envoie un faisceau d'ondes sonores vers le fond de l'océan, a permi d'identifier d'énormes structures géométriques à une profondeur de 120 pieds.

Les débris récupérés sur le site - y compris les matériaux de construction, de la poterie, des pans de murs, des perles, de la sculpture et des ossements humains et des dents - ont été datés au carbone et jugés avoir près de 9500 ans (BBC article).

Plusieurs rapports confirment cette estimation. Housden a ajouté, " tout le modèle des origines de la civilisation devra être refait à partir de zéro."

L'article de la BBC nous dit que les restes de cette ancienne ville reposent sur 'd'énormes fondations.' Les archéologues marins eux, l'ont découvert avec une technologie appelée «profilage du sous-sol.' L'auteur et réalisateur Graham Hancock, une autorité sur les fouilles archéologiques des civilisations antiques, aurait déclaré que la preuve était convaincante. Par exemple, il dit que les océanographes ont trouvé deux grands blocs qui étaient plus grands que tout ce qui a jamais été trouvé. « Les villes de cette envergure, a déclaré Hancock à BBC Online, ne sont pas connues dans l'enregistrement archéologique jusqu'à il y a environ 4 500 années, quand les premières grandes villes commencent à apparaître en Mésopotamie. "

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Les théoriciens postulent que la zone où cette ville a été submergée existait lorsque les calottes glaciaires ont fondu à la fin de la dernière ère glaciaire.

" A la mi-Janvier 2002,' dit Hancock sur son site Internet, « les scientifiques marins en Inde ont annoncé qu'ils avaient des images sonar de formes carrées et rectangulaires d'environ 130 pieds au large des côtes nord-ouest de l'Inde dans le golfe du Khambhat ( Cambay). . . . [Il y a] des formes de sonar avec des angles de 90 degrés. Le ministre indien de la Science et de la Technologie a ordonné que le site soit dragué. Ce qui a été trouvé a surpris les archéologues du monde entier " (GrahamHancock.com)

Les découvertes incluent des restes humains

Linda Moulton Howe, qui enquête sur les incidents de ce type dans le monde entier, a interviewé Michael Cremo sur cette nouvelle découverte. Cremo est chercheur et auteur du livre " archéologie interdite ". Cremo a visité l'Inde et assisté à des réunions locales sur le site Cambay.

« Au cours des derniers mois, Cremo lui a dit, les ingénieurs ont commencé certaines opérations de dragage là-bas et ils ont retiré des ossements humains fossiles, du bois fossile, des outils de pierre, des morceaux de poteries, et bien d'autres choses qui indiquaient qu'ils avaient trouvé en effet un site d'habitation humaine. Et ils ont réussi à faire un travail de sonar plus intensif là et ont pu identifier plus de structures. Elles semblaient avoir été aménagées sur la rive d'un fleuve qui s'était écoulé à partir du sous-continent indien qui s'est rompu dans cette zone.»

Selon Howe : " Même si nous ne savons pas quel est le contexte culturel de ce peuple, si cela apparaît être une ville qui est vieille de 9500 années, elle est plus ancienne que la civilisation sumérienne de plusieurs milliers d'années. Elle est plus âgée que l'Egyptienne, plus ancienne que la chinoise. Donc, cela affecterait radicalement l'ensemble de notre image de l'évolution de la civilisation urbaine sur cette planète.

Maintenant, si il arrive en outre que des recherches supplémentaires sont en mesure d'identifier la culture des personnes qui vivaient dans cette ville qui est maintenant sous l'eau - s'il s'avère qu'ils sont un peuple védique, ce qui je pense est tout à fait probable compte tenu de l'emplacement si près de la côte de l'Inde - je pense que cela changerait radicalement le tableau d'ensemble de l'histoire indienne qui a essentiellement été écrite par les archéologues occidentaux.

Pour en savoir plus sur les découvertes déjà plus anciennes en Inde, à Harappa, et leur relation à la tradition védique, s'il vous plaît voir l'article de Linda Moulton Howe sur son site Web EarthFiles.com.
La photo ci-dessous est une image satellite du fond de la mer des Caraïbes et elle montre ce que pourrait être une civilisation ancienne engloutie qui pourrait rivaliser avec nos plus grandes villes d'aujourd'hui...

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Source : http://crazysignguy.wordpress.com/2011/09/13/ancient-underwater-cities-may-change-our-opinion-about-human-history-has-civilization-been-around-for-50000-years-facts/

Sous les eaux du golfe de Khambat

Les vestiges s'étendent eux aussi sur les rives d'un fleuve, aujourd'hui englouti sous les eaux du golfe de Khambat (ou Cambay en anglais), sur une longueur de 9 kilomètres. Ils témoignent d'une civilisation avancée, capable de construire un barrage sur le cours d'eau et de grands aménagements publics.

L'archéologie sous-marine nous offre avec cette découverte un mystère de plus à élucider : la civilisation est-elle née en Mésopotamie ou en Inde ?

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Le golfe de Cambay n'est pas inconnu des archéologues. La rivière Sarasvatî ("qui est comme l'eau", Sarasvatî est une déesse du panthéon hindou) asséchée depuis plus de quatre mille ans, a été le berceau de nombreuses cités apparentées à la civilisation de Harappa. Cette rivière avait son estuaire dans le golfe de Cambay.

Les eaux du golfe sont troubles en raison de la permanente agitation apportée par les courants sous-marins et par la pollution. C'est d'ailleurs au cours d'une étude de la pollution de l'eau qu'ont été identifiés, sur les relevés sonar, les vestiges de la civilisation du golfe de Khambhat.

" Cela ressemble à une civilisation du type Harappa mais remontant bien plus loin, à 7500 avant J.-C.", déclarait le ministre indien du développement des ressources marines, Murli Manohar Joshi.

C'est l'interprétation des images sonar prises par l'équipe de recherche du N. I. O. T. qui a permis la découverte. Les images montrent les traces de constructions.

Elles montrent très nettement (pour les spécialistes) les structures étendues sur près de neuf kilomètres le long du lit de l'ancien fleuve.

De nombreux objets ont été découverts et rapportés à la surface : restes de poteries, objets travaillés, perles, fragments de sculptures et matériaux de construction. Ont été retrouvés également des fragments d'os humains et des morceaux de bois carbonisés ainsi que des objets perforés. Ils témoignent d'une présence et d'une installation humaine sur le site.

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Les morceaux de bois ont permis une datation selon la méthode du carbone 14 : - 7500 ans avant notre ère. (Yves Herbo : pour leur engloutissement...)

La présence de corail prouve l'existence d'une eau claire, le corail ne se développant pas dans les eaux troubles comme le sont celles du golfe aujourd'hui.

Les constructions sont identifiées comme un grand réservoir de quarante mètres de côté, et ce qui pourrait être une acropole et des temples. Des traces de canaux laissent penser à l'existence d'un système de drainage. Les vestiges d'un barrage ont aussi été observés par les spécialistes sur les images sonar. Une construction de 183 mètres de long, en brique de boue, pourrait être un grenier à céréale. Tout à côté, on retrouve également les fondations de ce qui pourrait être des maisons.

La civilisation découverte dans le golfe de Khambat, sur la base de la datation au carbone 14 d'une pièce de bois, est beaucoup plus ancienne que la civilisation de la vallée de l'Indus et celle de la vallée de la Sarasvatî (site de Lothal) pourtant très proches géographiquement : 7500 ans avant notre ère pour Khambhat contre 2500 ans avant notre ère pour la civilisation de l'Indus. La préhistoire indienne fait avec cette découverte un bond en arrière de 5000 ans.

La Mésopotamie était jusqu'alors considérée comme le berceau de la civilisation urbaine, les premiers villages étant datés de -3500 ans Avant J.C.

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  • Le néolithique
Le néolithique se caractérise par de profondes transformations du mode de vie des hommes : passage d'un mode de vie nomade à sédentaire, outils de pierre polie puis de cuivre, utilisation de la brique crue comme matériau de construction et développement de l'agriculture et de l'élevage. Les premiers artisanats se développent également avec l'apparition de deux outils essentiels : le tour de potier et le métier à tisser. L'homme pouvait désormais fabriquer des tissus et des contenants pour ses aliments. Du coup, la société humaine va se transformer, par une spécialisation des tâches. La sédentarisation avait apporté le développement du rôle de la femme. Le développement de l'artisanat crée une classe d'artisans. La sédentarisation va également donner naissance à une fonction de défense. Le néolithique, c'est également une rupture dans la place de l'homme dans la nature : désormais, l'homme apprend à modifier son environnement... ce qu'il n'a pas cessé de faire depuis.
  • Foyers de civilisations
Les principaux foyers de civilisation du néolithique sont par ordre d'ancienneté, avant J.C. :

- la Mésopotamie : -3500 / -1100
- l'Égypte : -3100 / -1000
- l'Inde : -2900 / -1500
- la Chine : -1500 / -1000
- le Mexique : -1200 / -300

Ces foyers de civilisations se sont toujours développés le long des fleuves, sources d'eau, de nourriture par la pêche, de protection, d'irrigation pour les cultures : Tigre et Euphrate en Mésopotamie, Indus en Inde, Nil en Égypte, Huang-Ho en Chine. L'homme a appris à utiliser les fleuves et leurs caprices, utilisant le limon apporté par les crues pour enrichir les terres et améliorer le rendement des récoltes, construisant des canaux d'irrigation et des barrages.

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La confirmation de la datation du site de Khambat ferait de l'Inde le berceau de la civilisation urbaine et bouleverserait la perception que nous avons du néolithique.

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Le site de Khambhat est de découverte récente. Un travail très important d'exploration et d'analyse reste à réaliser. La datation du site a été réalisée sur la base d'une pièce de bois selon la méthode du carbone 14. Mais certains scientifiques réfutent les arguments en faveur du site de Khambat.

L'archéologue et géologue américain Paul V. Heinrich met en cause (voir l'article publié sur son site : Artifacts or Geofacts) la validité de l'interprétation des découvertes d'artefacts indiens. Les objets retrouvés pourraient avoir été façonnés naturellement, les restes humains s'expliquant naturellement par la forte présence humaine dans la région. Même les perforations circulaires ont pu être réalisées par le travail de la nature. Heinrich étaie son argumentation par la publication d'autres objets, similaires à ceux trouvés dans le golfe de Khambhat, mais tout à fait naturels. Il faut reconnaître que les documents de Heinrich sont tout à fait impressionnants et ses explications rationnelles.

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La datation au carbone 14 d'une pièce de bois retrouvée avec les objets ne prouverait pas pour autant l'ancienneté des autres objets trouvés dans la même couche stratigraphique. Ce type d'anomalie serait parfaitement connu. (?).

La controverse est donc ouverte. Il faudra certainement beaucoup de temps pour confirmer définitivement ou infirmer la validité du site. D'autres travaux seront certainement publiés dans les prochains mois sur le sujet, il ne nous reste plus qu'à attendre... 



Liens utiles : 
  • Le site du N.I.O.T.
  • Le site de Graham Hancock
  • Le site de P.V. Heinrich
  • Un article du Dr Kalyanaraman
  • Un site d'initiation au néolithique

De l'ambre à Cambayhttp://www.rfi.fr/science/20101027-gisement-ambre-raconte-histoire-terre-il-y-50-millions-annees

http://eden-saga.com/fr/inde-indus-harappa-mohenjodaro-mahabalipuram-pont-d-adam-ceylan-l-empire-de-rama.html

http://investigationsoanisetoceanographiee.wordpress.com/2012/03/27/les-cites-englouties-de-khambhat-et-dwarka/

Yves Herbo-SFH-05-2013

Contacts OVNI : Les Rendez-vous manqués, et les autres


Contacts OVNI : Les Rendez-vous manqués, et les autres
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Belo Horizonte, Brésil
Les rendez-vous manqués... et les autres
" De par le monde, divers contactés ont reçu des ET la promesse de revenir. Dans la majorité des cas, les visiteurs leur posaient un lapin ! Quelquefois aussi, le témoin se voyait survolé par un disque lumineux à l'heure du rendez-vous, sans qu'il y ait contact ni dialogue. D'autres, plus chanceux — tel ce couple de Belo Horizonte, Brésil —, purent à maintes reprises rencontrer leurs «frères de l'espace», monter à bord de leur vaisseau et rendre compte par la suite de leur aventure. Voici, en raccourci, celle de Herminio et Bianca R..., ce couple sympathique avec lequel j'eus de longs entretiens au Brésil, en juin 1980 (hors-texte n° 1). Parents de trois enfants, occupant une bonne situation, menant une existence des plus normales, tous deux, au moment des faits (à l'instar de la majorité des contactés), ne s'intéressaient point aux OVNI.
Le 12 janvier 1976 à 23 h 30, à bord de leur vieille Karmanguir (modèle 1965), ils roulent sur la route de Rio à Belo Horizonte. Ayant dépassé la ville de Matias Barbosa, Herminio, fatigué du voyage, s'arrête sur le bas-côté de la route pour se reposer; il s'assoupit tandis que sa femme veille. Une demi-heure peut-être s'écoule et Bianca aperçoit par le pare-brise ce qu'elle prend pour un ballon lumineux, «très joli», dira-t-elle. Le ballon se rapproche, s'éteint, cesse d'être visible. Subitement, il se rallume, dirige vers la voiture un faisceau lumineux qui s'éteint à son tour cependant que le ballon s'immobilise au-dessus de la Karmanguir. Bianca pense à présent à un avion en difficulté qui va percuter leur véhicule. Elle crie. Herminio se réveille en sursaut, s'assied. Tous deux éprouvent alors une étrange sensation de légèreté, une sorte de vide; cela fait songer à Bianca qu'elle pourrait aussi bien se «retourner la tête en bas» et flotter sans dommage. La sensation de légèreté s'accentue et le couple réalise, effaré, que la «chose» aspire la voiture qui s'élève lentement, que la nuit «normale» fait place à une obscurité complète.
La sensation de flottement disparaît, remplacée par une pression sur tout le corps. Ont-ils perdu connaissance? Le fait est que, brusquement, ils se retrouvent (toujours assis dans leur voiture) au milieu d'une pièce circulaire éclairée par une lumière provenant directement des parois; aucune lampe apparente. «Il me semblait être à l'intérieur d'une ampoule répandant une lumière analogue à celle du jour», expliquera Bianca. Ni elle ni son époux ne comprennent en quel lieu ils peuvent bien se trouver; ils n'ont à cet égard aucune idée préconçue, sont simplement déroutés.
Dans le plafond de cette pièce circulaire s'ouvre une trappe: un escalier métallique s'étire jusqu'au plancher. Deux «jeunes gens» paraissent, grands, la peau mate, les cheveux noirs, les yeux verts. Revêtus d'une sorte de survêtement, ils descendent les marches: l'un se dirige vers l'avant de la voiture, l'autre vers l'arrière, tous deux l'examinent avec attention (la Karmanguir est sale, couverte de boue car il a plu). L'un des «jeunes gens» (c'est ainsi qu'au début nos amis les désignent, toujours sans idée préconçue) s'approche de Bianca et lui fait signe de descendre. Elle est si nerveuse qu'elle ne parvient pas à ouvrir; la portière, au demeurant, est un peu coincée. Le «jeune homme» saisit alors la poignée et aide Bianca à sortir. Sitôt dehors, la Brésilienne a la désagréable impression d'être ivre. «Si je posais le pied sur le sol, je titubais, je ne pouvais pas me tenir debout. Alors, le jeune homme m'a tenu le bras; puis Herminio est sorti et l'autre jeune homme l'a également tenu.» Les époux ne comprennent toujours pas où ils se trouvent. Les deux «jeunes gens», fort aimablement, les guident vers un autre escalier métallique et ils le descendent pour aboutir dans une salle immense que Bianca appellera «le hangar». Une idée inquiétante s'insinue dans l'esprit de Herminio qui, non sans hésitation, demande à sa femme :
« Est-ce que nous ne serions pas dans une soucoupe volante?» Bianca tressaille violemment, manque s'évanouir de terreur, songeant qu'elle et son mari ne reviendront plus chez eux. Que vont devenir leurs enfants ?
Auparavant, répétons-le, ni l'un ni l'autre ne croyaient aux soucoupes volantes et moins encore à la possibilité qu'il puisse s'agir de vaisseaux extraterrestres. Alors que les deux «jeunes gens» les amènent dans cette vaste salle, ont-ils changé d'avis? Non! Certes, force leur est de se rendre à l'évidence: cet appareil ressemble à ce qu'on pourrait appeler une soucoupe volante mais, pour eux, cet engin est bien terrestre.
Herminio déclara: «J'ai pensé d'abord qu'il s'agissait d'une expérience des Américains, des Russes et qu'ils s'étaient trompés de personnes, qu'ils nous prenaient pour ceux que nous n'étions pas. J'ai commencé à gesticuler, à leur crier qu'ils se trompaient, mais j'avais l'impression qu'ils ne m'entendaient pas. Affolée, Bianca aussi criait, pleurait. Les deux jeunes gens étaient pourtant aimables, prévenants. Ils nous ont conduits dans une autre pièce, parlant entre eux une langue que nous ne comprenions pas. Ce local était carré. Ils examinèrent notre peau, nos yeux, puis ils firent s'allonger Bianca dans une sorte de caisson transparent qui commença à changer de couleur, comme du fer porté au rouge. Je ne savais pas ce qu'ils allaient faire et commençais à crier désespérément, leur demandant ce qu'ils nous voulaient. Ils ne réagirent pas, ne me prêtèrent aucune attention. L'un des jeunes gens restait auprès de moi. La coloration rouge du caisson s'atténua, disparut et l'autre aida Bianca à sortir de ce caisson, à se remettre sur pied. Ce fut mon tour de m'allonger dans le caisson et la même expérience se renouvela. Quand j'en sortis, il y eut une conversation entre les jeunes gens, toujours incompréhensible pour nous. Ensuite, ils apportèrent une petite boîte et l'approchèrent de ma poitrine ; cet instrument était relié à un autre appareil, de grande dimension. Il me sembla que le fond de la boîte sauta, s'appuya sur ma poitrine... ensuite, j'ai dû m'évanouir; je ne me souviens plus de rien.»
Bianca subit la même expérience et «dormit» tout comme son mari. Quand ils reprirent conscience, ils étaient couchés sur quelque chose d'assez haut qui ressemblait à une table ronde mais souple. Ils s'assirent et le «plateau» accompagna leur mouvement, s'enfonça un peu, se modela étroitement selon les formes de leurs corps. Plusieurs «personnes» en survêtement moulant les observaient, toujours avec une expression bienveillante. Il y avait là quatre «hommes» de grande taille (supérieure à deux mètres) et une femme de la même stature, très belle, avec de longs cheveux noirs, des yeux verts au regard étrange, indéfinissable. Tous ces êtres se ressemblaient énormément et l'on aurait pu les prendre pour des jumeaux. Très féminine, la jeune femme présentait pourtant les mêmes traits que ceux de ses compagnons: même peau mate, mêmes yeux verts arrondis, même corps harmonieusement proportionné. Ses longs cheveux noirs tombaient sur son buste. Elle portait des chaussures basses sans talons.
A proximité des «fauteuils», un grand appareil un peu comparable à un standard téléphonique. A son tableau furent reliés quatre casques: un pour Herminio, un pour Bianca, les deux autres pour les «jeunes gens» qui leur avaient servi de cicérones. Nos amis adaptèrent le casque sur leur tête; ils entendirent leurs interlocuteurs s'exprimer dans leur idiome incompréhensible et aussitôt après venait la traduction en portugais. Bianca s'écria soudain, interloquée :
— Oh! Herminio, ils me parlent! Je les comprends!
— Soyez la bienvenue, disait la voix dans les écouteurs. Je suis Karran (les "r "très aspirés). Et vous, quel est votre nom ?
Karran se présenta à Herminio, lui demanda son nom; la «machine» traduisait le portugais et l'humanoïde recevait donc les paroles de ses hôtes dans sa propre langue. Il leur annonça venir d'une lointaine planète portant le nom de Klermer...
C'est à ce moment-là seulement que Herminio et Bianca réalisèrent l'effarante vérité: ils se trouvaient bien dans une soucoupe volante, mais ce vaisseau ne devait rien à la technologie humaine. Il avait été conçu loin de la Terre, sur un autre monde ! Un dialogue s'instaura, fort long puisqu'à diverses reprises Bianca, manifestant le désir de satisfaire un besoin naturel, se sentait envahir par le sommeil et s'endormait ! «Quand je me réveillais, avouera-t-elle, je ne ressentais plus le besoin d'aller aux toilettes. Je ne sais donc pas s'ils ont des toilettes.» Ces paroles, elle les répétera textuellement au cours d'une série d'émissions télévisées qui firent sensation au Brésil.
Bianca et Herminio subirent des examens de la peau, des yeux et, au début, ils reconnurent avoir eu très peur mais, graduellement, leur crainte disparut, surtout à partir du moment où, grâce à l'appareil traducteur, un dialogue put s'établir. Voici, en résumé, quelques points qu'il nous faudra retenir, afin de les comparer à d'autres déclarations faites par les ET à divers contactés :
« Ils croient en un dieu, dira Bianca, seulement, ils ne pensent pas qu'ils aient besoin de livres, d'églises, pour savoir que le Créateur existe. Sur leur Terre, ils n'ont rien de tout cela. Ils n'en ont pas besoin.
— Herminio : D'après ce que Karran m'a dit, la vieillesse est une maladie; ils ne vieillissent pas. Ils contrôlent la matière.
— Bianca : Ils disent que sur leur Terre, ils ne meurent pas, ils "perdent la matière". Et quand ils reçoivent une "nouvelle matière" — nous dirions "naître de nouveau" — ils n'oublient pas ce qu'ils étaient auparavant et continuent en partant de là où ils se sont arrêtés. Ils ne reviennent jamais en arrière.
— Durant notre séjour à bord du vaisseau, nous avons bu un liquide comme de l'huile et d'un goût indéfinissable. Je dis indéfinissable parce qu'il avait goût d'un peu tout; un goût de sel et de sucre et d'autres choses. On ne pouvait pas définir la saveur. C'était mauvais. A un certain moment, alors qu'ils voulaient me faire boire un liquide destiné à effacer les souvenirs que nous pourrions garder d'eux, j'ai refusé. Ils dirent que c'était nécessaire que je boive. J'ai réagi par un refus car le premier liquide qu'ils m'avaient donné à boire était très mauvais et je ne voulais pas recommencer. Ils me dirent qu'ils ne me forceraient pas. Karran m'expliqua les raisons pour lesquelles je devais boire, bien qu'ils ne m'y obligeraient pas. Il me donna ces explications, calmement: lorsque j'arriverais sur la Terre et que je parlerais de ce sujet, on penserait que j'étais folle. Il était donc préférable de boire ce liquide pour oublier que nous étions allés avec eux. J'ai mûrement réfléchi puis j'ai dit: "Non, je ne vais pas boire parce que, pour moi, tout cela est très important. Malgré la peur et tout le reste, cette expérience fut merveilleuse. Tu veux savoir, Karran ? Dans ce monde où il y a tant de fous, un de plus ne fera pas une grande différence. Donc, je ne boirai pas ce liquide."»
L'attitude courageuse et déterminée de Bianca sembla impressionner très favorablement Karran et ses compagnons. Est ce pour cette raison qu'ils la soumirent à un appareil destiné à «enregistrer» ses ondes mentales en négligeant de le faire avec Herminio ? L'un et l'autre l'ignorent, mais il faut noter que, désormais, après cette première aventure, c'est Bianca qui reçut les messages émanant de ces êtres, messages auditifs, transmis par une voix perçue fort clairement. Ce détail est aussi à retenir quand nous aborderons le cas «2 Mu Bêta». Aux dires de Karran, rapportés par Bianca : « C'est seulement pour nous observer qu'ils viennent sur notre planète. Ils disent que nous leur appartenons et qu'ils nous appartiennent. Leur finalité est seulement d'observer ce que nous faisons, sans intervenir. Nous, les Terriens, nous descendons d'eux.»
Cette hypothèse, je l'ai formulée dès 1953 dans Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde, me fondant en cela sur divers textes sacrés, dont la Bible et, pour l'hindouisme, les Stances de Dzyan (cf. La Doctrine secrète, H. P. Blavatski, éd. Adyar, Paris). Claude Vorhillon, alias Raël, s'est inspiré de cette approche néo-herméneutique pour fonder sa secte dont une des principales activités est la «méditation sensuelle», jouant lui-même les gourous en clamant urbi et orbi que Dieu
n'existe pas.
Concernant le «changement de matière» (mort), la période transitoire et le «renouvellement de matière», Bianca rapporte les paroles de Karran ou, du moins, ce qu'elle en a retenu. Je la cite en résumant mais en conservant son style parlé (les parenthèses sont de moi) :
« Ils m'ont expliqué qu'ici, sur cette Terre, le processus est le même (mort et renaissance avec réincarnation, sous entendu). Nous utilisons le même procédé qu'eux, seulement, nous ne nous en souvenons pas (nous avons oublié nos vies antérieures). Sur leur monde, ils ne meurent pas de vieillesse; chez eux, il existe un processus qui maintient la matière saine pendant très longtemps. Mais il existe une époque où la matière se fatigue, bien qu'elle soit "ravitaillée" (régénérée?) constamment. Il faut alors faire le "changement de matière". Il arrive aussi qu'il y ait des accidents et qu'ils perdent alors la matière. Dans ce cas, nous dirions ici que c'est la mort. Ils ont essayé de m'expliquer ce processus et m'ont dit: "Sur notre planète, nous ne mourons pas ; nous perdons la matière et il y a une différence entre la mort et la perte de matière. La mort, c'est sur votre planète, où se produisit un accident (lors de la création des humains par les ET ?) : un excès d'énergie, une radiation a brûlé une partie de votre cerveau. C'est pour cela que vous ne vous souvenez de rien (de vos vies antérieures) quand vous revenez dans votre matière (quand vous vous réincarnez). Chez nous, nous nous souvenons de tout parfaitement quand nous recevons une nouvelle matière."»
En juillet, août et septembre 1978, au cours des émissions TV de Flavio Cavalcanti — chaîne Tupi — auxquelles ce couple de contactés participa, la question suivante leur fut posée :
« Ont-ils (Karran et ses semblables) une communication avec les esprits, avant de prendre une nouvelle matière ?
— Bianca: Je voudrais préciser que ce terme "esprit" n'a été utilisé, adopté, par eux, à ce moment-là, que pour que nous puissions comprendre de quoi ils voulaient parler. Ils ont une parfaite communication entre la matière — les personnes vivantes — et les personnes-esprits; je veux dire les personnes qui ont perdu la matière (la vie). Il y a une relation parfaite entre eux. Nous n'avons pas cette relation, ici, justement à cause de nos problèmes.» (Allusion sans doute à «l'accident» évoqué plus haut.)
C'est donc vers minuit, le 12 janvier 1976, aux abords de Matias Barbosa (localité située à environ cent cinquante kilomètres au nord de Rio de Janeiro), que Herminio et Bianca sont embarqués à bord du vaisseau de Karran. Lorsqu'ils quittèrent l'astronef et se remirent à rouler, la pendulette du tableau de bord qui ne fonctionnait pas très bien indiquait presque minuit. A l'approche d'une agglomération, une première surprise les attendait: ils se trouvaient à Conselheiro Lafaiete, dans le Minas Gerais, soit à environ deux cents kilomètres de Matias Barbosa ! Ils avaient donc effectué un vol durant leur séjour dans le vaisseau et celui-ci les avait déposé à deux cents kilomètres de leur point d'enlèvement.
Nouvelle surprise lorsque, prenant de l'essence à la première station, ils apprirent que, s'il était bien minuit, le calendrier indiquait jeudi 15 janvier. En conséquence, ils étaient restés deux jours à bord de l'astronef.
Bianca demeura choquée, traumatisée et bègue pendant plusieurs jours; elle dut même avoir recours à un calmant et, progressivement, les choses rentrèrent dans l'ordre. Ni elle ni son mari ne rendirent publique leur étrange expérience, de crainte de passer pour «détraqués»; ils en parlèrent seulement à quelques amis... et des fuites se produisirent. Mais c'est seulement au bout de deux années que le producteur de télévision Flavio Cavalcanti put enfin les «découvrir», s'entretenir longuement avec eux, les voir dans leur milieu familial avec leurs enfants et se rendre compte de leur sincérité. Il parvint à les décider à participer à une série d'émissions et c'est ainsi que leur fantastique enlèvement fut divulgué.
Le 27 août 1978, sur la même chaîne Tupi, nos amis consentaient à parler de leur second contact du 9 janvier 1977, qui leur avait été annoncé par un message à la fin novembre 1976. Voici la transcription, résumée, de leurs déclarations :
« Bianca: Le message disait que Karran allait revenir et qu'il désirait nous parler à nouveau. Une autre personne — un Extraterrestre nommé Zir — serait au rendez-vous et nous attendrait, pour nous conduire vers Karran. A la date fixée, nous sommes allés au lieu convenu. Nous n'avons pas vu arriver la personne nommée Zir. Celui-ci, surgi près de nous dans l'obscurité, a frappé à la vitre de la voiture. Nous avons eu peur. Il nous a parlé en portugais, nous a rappelé ce qui avait été convenu auparavant dans le message. Zir est monté dans la voiture. Nous avons roulé sur environ un kilomètre pour atteindre le lieu du rendez-vous. Zir a demandé à Herminio de faire une manoeuvre, de placer la voiture dans le sens du départ (celui du retour). Puis il est sorti. Nous avons attendu une heure environ. Ensuite nous avons vu une forme blanche qui avançait sur la route. J'ai eu très peur, pensant que cela pouvait être un fantôme. Je n'ai pas pensé du tout que c'était Karran parce que je m'attendais à voir descendre son vaisseau. La forme blanche qui marchait dans notre direction se précisa: c'était effectivement Karran! »
Lors de ce second contact, le dialogue devait durer deux heures environ. Herminio et Bianca ne furent pas très prolixes sur ce qui leur fut dit, mais l'on peut retenir qu'au gré de ces contacts, ils reçurent des informations «inquiétantes», susceptibles d'avoir un sérieux impact sur le public si celles-ci devaient être un jour divulguées. De quelle nature étaient elles donc, ces informations alarmantes ? Nous en aurons une idée en abordant, plus loin, l'affaire «2 Mu Bêta» qui recoupe parfois celle de Herminio et Bianca. D'autres contacts avec Karran et son équipage eurent lieu pour nos amis, chaque année au mois de janvier. Ils apprirent ainsi que certains Extraterrestres vivent parmi nous, que notre société humaine est en permanence observée par eux.
Ces contacts répétés modifièrent profondément la façon de penser de Herminio et Bianca. Au cours de ces rencontres avec les «Intelligences du Dehors», ils reçurent un enseignement, apprirent une technique de «sortie hors du corps», sortie consciente qu'ils enseignèrent par la suite à quiconque voulait bien fréquenter le Centro de Estudos e Pesquisas Occultistas (Centre d'études et de recherches occultistes) qu'ils ont créé à Belo Horizonte. Les résultats obtenus par cette technique de «sortie et de retour conscient à la matière» visent à démontrer aux expérimentateurs la réalité de ce que Karran enseigna à ce couple. Une technique basée sur des exercices respiratoires particuliers, des exercices sur le nerf optique (d'abord les yeux ouverts, debout, ensuite couché et les yeux clos) et ce sans avoir besoin de cesser de boire, de fumer, de manger de la viande ou d'avoir des rapports sexuels. Cela, on l'avouera, est assez nouveau puisque diverses écoles spiritualistes enseignent le contraire.
Cette technique permet donc, au cours de «sorties hors du corps», d'entrer en relation avec les «esprits» des désincarnés mais aussi avec les Extraterrestres lorsqu'ils «perdent leur matière» ou simplement quand ils «évoluent» eux-mêmes (et ce volontairement) «en astral». Cette succession de rencontres avec ces êtres d'ailleurs, nous le voyons, a profondément
modifié, bouleversé la vie de nos deux amis qui se sont orientés vers plus de spiritualité et c'est là, encore, un trait commun à nombre de contactés. Par le truchement de notre interprète, j'ai posé cette question à Herminio :
« Karran t'a-t-il donné la raison pour laquelle lui et ses semblables établissent des contacts avec des Terriens? Et pourquoi leurs vaisseaux sillonnent-ils nos cieux avec une telle fréquence?
— C'est là une préparation visant à nous habituer à leur présence, à nous convaincre de leur existence. Ensuite, dans un futur proche, ils établiront un contact "public" sans provoquer de panique.»
J'ai questionné Bianca :
« Toi et Herminio avez vécu une expérience extraordinaire dont tous les détails mériteraient d'être largement divulgués. Pourquoi n'écririez-vous pas un livre?
— Nous l'avions écrit et avons confié le manuscrit, avec des photos, des croquis, à un "professeur" américain qui nous a dit l'avoir perdu ou qu'on le lui avait volé. Nous n'avons jamais pu le récupérer. Nous étions découragés; plus tard, nous essayerons de le récrire.»
Je suggérai à Bianca et à son mari de se soumettre à des séances d'hypnose, pour retrouver — si faire se pouvait — la totalité de leurs souvenirs au cours de ces divers contacts. Ils déclinèrent cette proposition et je crus discerner une gêne diffuse chez mes interlocuteurs. Les sceptiques mettront cette réaction sur le compte d'un canular que les «coupables» étaient peu désireux de révéler. Cet embarras, je le crois, avait une origine bien différente. Ni l'un ni l'autre, visiblement, ne souhaitaient voir resurgir certains souvenirs... peut être gênants. Car en quarante-huit heures d'examens médicaux et de tests à bord du vaisseau, bien des «expériences» ont dû avoir lieu entre les — séduisants — Extraterrestres des deux sexes et leurs hôtes terriens qui n'avaient rien de repoussant! Bianca elle-même est une très jolie femme qui nous dépeint Karran et les siens comme de très beaux spécimens d'humanoïdes...
N'y avait-il pas eu le précédent d'Antonio Villas Boas (également au Brésil) enlevé par les ET (pas très beaux, eux!), enfermé dans l'une des cabines de leur vaisseau, dévêtu et bientôt rejoint par une «femme». de petite taille ? Cette Rencontre du Troisième Type fut — à deux reprises — suivie d'une prise de contact... horizontal et fort rapproché ! Si pareille aventure leur advint, à eux aussi (et peut-être pas tout à fait de leur plein gré), ni Herminio ni Bianca n'ont souhaité s'en entretenir et, à fortiori, en faire part à autrui.
Au cours des émissions télévisées de Flavio Cavalcanti, en direct et avec le public, plusieurs personnes intervinrent, notamment pour relater leurs propres expériences en matière de contacts. Mario Monteiro, en 1975, était capitaine à bord du Amapa. Un soir, le pilote appela le commandant du navire — Luiz Raigon — pour lui montrer l'étrange lumière qui accompagnait le bâtiment. Lorsque le commandant rejoignit le pilote (vers 23 h 30), l'objet lumineux avait disparu. Le lendemain, même scénario: la lumière suit le navire, le pilote avertit le commandant Raigon; l'objet modifie alors son intensité lumineuse puis s'évanouit. Le commandant ne voit rien et commence à considérer le pilote avec une certaine suspicion. Le troisième soir, de nouveau appelé et ne remarquant toujours rien d'anormal, le commandant menace le pilote de le débarquer, s'il continue à se payer sa tête !
Puis un vendredi, vers 10 heures du soir, le capitaine Mario Monteiro vit lui-même cet objet lumineux. Un très gros flash l'aveugla (le témoin dira: « J'ai été attaqué par une lumière énorme»)... et l'infortuné disparut littéralement du navire ! Il devait se rematérialiser à bord, dans la même position que celle qu'il occupait au moment de «l'agression», le dimanche dans le courant de l'après-midi ! Quarante-huit heures d'absence ayant laissé un trou dans sa mémoire. Nul ne s'aperçut de sa disparition car, dit-il, «le samedi et le dimanche c'était repos. Les uns s'enfermaient dans leur cabine, les autres lisaient des revues, se détendaient. Personne ne s'occupait du voisin. De sorte que personne ne s'est aperçu de mon absence à bord. J'ai été désagréablement impressionné par cette aventure ».
Cette «lumière énorme» qui «attaque» ce Brésilien, le transfère ailleurs pour le ramener à son point de départ au bout de quarante-huit heures, s'apparente assez à l'enlèvement de M. X... au Québec et à celui de Franck Fontaine. Ces éléments concordants font litière des élucubrations négatives proférées trois ans plus tard par Jean-Pierre Prévost. Ce processus de transfert ou téléportation était connu des ufologues depuis 1975; en revanche, le 26 novembre 1979 (enlèvement de Franck Fontaine), les cas de Herminio et Bianca et du capitaine du navire Amapa (et à plus forte raison celui de M. X... survenu la veille!) étaient ignorés en France.
Par ailleurs, toujours au cours de l'émission de la TV brésilienne un autre ufologue, José Krieger de Cavalcanti (simple homonymie avec le producteur), déclara avoir enquêté, à Sao Paolo, auprès d'une dame de condition modeste, ne possédant pas de téléviseur et ignorant tout du couple interviewé. Cette dame eut le même genre de contact et, pour communiquer avec elle, les ET utilisèrent le même type d'appareil traducteur équipé de casques. Une téléspectatrice avoua connaître un homme qui avait vécu une expérience analogue à celle du couple de Belo Horizonte; tout s'était déroulé de manière identique. Malheureusement, cette téléspectatrice ne fournit pas d'autres détails.
L'on aura cependant noté que ce système de traduction (assimilé à un standard téléphonique à casques multiples), s'il est d'usage relativement courant chez les humanoïdes opérant au Brésil, semble être ignoré de ceux qui établissent des contacts avec les Terriens des autres pays du monde. Du moins, ces contactés-là n'ont pas souvenance d'avoir été soumis à ce type d'instrument... Si tant est que ce procédé (faisant intervenir un appareillage d'aspect familier) ait réellement été employé et ne résulte pas d'une simple suggestion de la part des ET. Ceux-ci n'en sont pas à un scénario près, nous le vérifierons à maintes reprises. Car, si certains contactés trichent (fraude inconsciente, consciente ou induite par nos visiteurs), ces derniers trichent aussi, de même que trichent les commissions d'enquêtes officielles sur les OVNI contrôlées par les Services secrets (NSA — National Security Agency — et CIA, qui dépend de la précédente). Dès lors, on est en droit de se demander qui manipule qui et pourquoi? A propos de «manipulation», rapportons un événement qui passa inaperçu en Europe mais fit grand bruit au Brésil.
Edilco Barbosa, passionné d'ufologie, reçut un message lui annonçant un débarquement d'Extraterrestres le 15 mars 1980 à Casimiro de Abreu, agglomération à une centaine de kilomètres au nord-est de Rio. Ces «visiteurs» avaient promis de ramener quatre Terriens enlevés des années plus tôt: un Brésilien, un Argentin, un Canadien et un Hollandais, lesquels — selon le message — avaient fait un long séjour sur Jupiter (une hérésie: cette planète géante est fluide, sa rotation accuse une période de neuf heures cinquante minutes, l'intensité de la pesanteur est de 2,54 à l'équateur et que dire de la pression exercée au «sol» par une atmosphère d'hydrogène, d'hélium, d'ammoniac et autres composants d'une épaisseur de mille kilomètres!).
Parmi les quatre Terriens attendus, le Brésilien aurait été l'un des membres de l'équipage d'un hélicoptère militaire disparu sans laisser de trace en août 1976.
Le maire de Casimiro de Abreu a pris l'affaire très au sérieux, indiquait une dépêche publiée par de rares journaux en France le 9 mars 1980. Prévoyant un afflux de curieux vers sa cité, il a mis en place un dispositif de sécurité. Quant à Edilco Barbosa, il souhaite rassembler le plus grand nombre possible de témoins pour l'arrivée des "rescapés de l'espace", afin d'éviter que ceux-ci, lorsqu'ils raconteront leur aventure, ne soient considérés comme fous ou déserteurs.
Cette mésaventure, affirme-t-il, serait arrivée à un sergent brésilien, restitué à sa planète d'origine par les Extraterrestres et qui se morfondrait actuellement dans un établissement psychiatrique militaire.
— Certains spécialistes brésiliens, comme le général Uchoa et Irène Granchi, ne prennent pas les affirmations d'Edilco Barbosa au sérieux et, d'une façon générale, on soupçonne une entreprise publicitaire. Mais, sérieuse ou pas, cette affaire ravive un drame humain : celui de la famille de l'aviateur brésilien disparu en 1976 et dont on annonce le retour. Sa veuve,
Albuquerque E Silva, a mis longtemps à se faire à l'idée de la disparition irrémédiable de son mari et à en convaincre ses enfants.»
Le rendez-vous du 15 mars 1980 attira plus de dix mille personnes à Casimiro de Abreu. Dès l'aube, des équipes de la télévision brésilienne attendaient de pied ferme les messagers d'outre-ciel... qui leur posèrent un lapin ! Tout comme enFrance, à Cergy-Pontoise, en 1980 et 1983 !
Une «facétie» de plus à mettre au compte des ET plus encore qu'à celui des contactés qui en sont souvent les victimes de bonne foi. Cela dans l'éventualité où cet Edilco Barbosa aurait réellement reçu leurs messages... "
Extrait de Nos maîtres les extraterrestres par Jimmy Guieu
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Autre message posthume mais combien réaliste de Jimmy Guieu sur l'antigravité :
L'antigravitation, je l'ai écrit il y a plus de trente ans dans le magazine italien Oltre il Cielo, est/sera la clé de l'astronautique. Ce que ne sera jamais le pétrole, non plus que ses dérivés. Si l'on sait que la science officielle et l'Union rationaliste qualifient l'antigravitation d'utopie, de fadaise non scientifique assimilable à la lecture du marc de café, l'on comprend qu'aucun des chercheurs «marginaux» en ce domaine (ils ne sont pas légion) n'ait jamais obtenu d'aide financière des gouvernements. Lesquels pourtant financent en grand secret de telles recherches. Stan Deyo traite de ce sujet en connaisseur dans son livre La Conspiration cosmique, op. cit.
Je n'en veux pour preuve que les trente ou quarante années de recherches conduites en privé par feu le docteur Marcel Pagès sur l'antigravitation. En 1953, dans son laboratoire (4 rue Parazol, Perpignan), j'ai vu un disque de carton doté à sa périphérie de petits aimants s'élever, flotter en l'air; j'ai vu également un ruban d'aluminium de deux mètres sur cinq centimètres sauter et flotter de la même manière. Certes, cela n'avait rien d'un cosmonef interstellaire, mais c'était je pense un premier pas. En 1958, lors du retour au pouvoir du général de Gaulle, j'ai conseillé à mon ami Pagès de préparer un dossier exposant ses recherches, les résultats obtenus et ses desiderata, à savoir: travailler dans un labo du CNRS sans contrainte, être intéressé par des royalties si son engin antigravitatif voyait le jour, enfin, recevoir un salaire d'ingénieur. Prétentions bien modestes, on en conviendra.
Ayant appartenu durant la Seconde Guerre mondiale aux SR (Services de renseignement) des MUR (Mouvements Unis de Résistance), sous l'occupation allemande, j'avais conservé certaines relations qui allaient me permettre de faire parvenir en toute sécurité le rapport Pagès au général de Gaulle. Ce fut le commandant Barbier (Sécurité militaire, Marseille) qui transmit amicalement ce document au cabinet du général. Lequel le communiqua pour examen à l'autorité scientifique compétente... qui l'expédia aux oubliettes !
L'antigravitation allait à l'encontre d'intérêts colossaux et dérangeait le conformisme pontifiant. C'est tout aussi vrai aujourd'hui, en 1992. "
Un lien intéressant sur la recherche scientifique : http://www.physicscience.org/unification/introduction.asp
Yves Herbo-SFH-05-2013

jeudi 16 mai 2013

Un scientifique du MIT réclame des droits pour les robots

Un scientifique du MIT réclame des droits pour les robots

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Cette nouvelle était passée assez inaperçue à cause de l'actualité assez mouvementée et fournie de ce début d'année, mais une chercheuse du MIT suggère qu’on protège les robots contre la maltraitance comme on le fait pour les animaux. Les tous derniers progrès techniques annoncés ces derniers jours remettent d'autant plus ce sujet des lois et protections sur le sujet, qui va devenir de plus en plus brûlant, de la robotique domestique et professionnelle.

Kate Darling n’aime pas torturer Pleo, un petit dinosaure robotique, mignon, du genre à n’avoir jamais fait de mal à une mouche. Pourtant, au cours de l’atelier qu’elle organisait vendredi à Genève, à la conférence sur les nouvelles technologies Lift13, cette chercheuse en propriété intellectuelle et en politique de l’innovation au MIT de Boston, a demandé aux participants de maltraiter la créature jusqu’à ce que mort s’en-suive. Le but était de sonder le ressenti de chacun. C’est du malaise, provoqué chez elle par les mauvais traitements infligés au menu engin, qu’est née sa réflexion sur le droit des robots.

Le Temps: Pour beaucoup, la question d’accorder des droits aux robots reste de la science-fiction. Pensez-vous que nous soyons déjà arrivés à un niveau technologique qui soulève ce genre de question ?

Kate Darling: La loi est toujours très en retard sur la technologie, les deux domaines ne se parlent pas. Les gens qui développent ces technologies ne pensent pas aux implications légales et éthiques de leur travail. Je ne parle pas de robots futuristes qui seraient aussi intelligents que nous, mais de robots qui existent déjà. Nous sommes toujours davantage entourés par une technologie qui interagit avec nous au niveau social, qui essaie de se «brancher» sur nos émotions. Cela va des jouets pour enfants aux robots de compagnie, comme ceux qui sont utilisés à des fins médicales ou dans des foyers pour personnes âgées. Ils vont devenir beaucoup plus sophistiqués, et nous devons nous poser certaines questions dès maintenant.
– Lesquelles?
– Des études montrent que, bien que sachant que ces robots sont des objets, nous avons tendance à les traiter comme s’ils étaient vivants, en projetant des émotions sur eux et en créant des liens affectifs avec eux. On observe que les gens ont beaucoup plus de peine à éteindre ce type de robot que les autres. Cette technologie pourrait être utilisée de manière abusive. Si les compagnies exploitent cet attachement à des fins de marketing, par exemple. La protection de la vie privée pourrait aussi être menacée. On peut imaginer que ces robots amènent leurs utilisateurs à divulguer des choses. Certaines personnes estiment que l’on devrait restreindre la recherche dans le domaine des technologies qui jouent avec nos émotions.
– Et vous?
– Je ne crois pas que ce soit responsable. Cette technologie est utile dans le domaine éducatif ou de la santé. Et puis, nous aimons nous attacher à ces robots, penser que leurs émotions sont réelles, que ce sont nos amis. De toute façon, je ne pense pas que ce serait possible, l’industrie du jouet a trop de pouvoir.
– Et quels droits devrions-nous donner à ces robots?
– Je pense que les projections que nous faisons sur les robots sociaux, et les liens que nous créons avec eux pourraient nous amener à vouloir leur donner une forme de protection juridique. Je ne parle pas d’une sorte de droit à la vie, qu’on n’ait pas le droit de les éteindre, etc. Je parle plutôt de quelque chose comme les lois qui protègent les animaux. A eux non plus, on n’accorde pas le droit à la vie, mais on a édicté des lois pour les protéger contre la maltraitance. A mon avis, pas tant à cause de la douleur qu’ils peuvent ressentir, qu’en raison de la réaction que leur douleur suscite chez nous. Ce n’est pas pour rien que nous protégeons beaucoup plus les animaux que nous trouvons attachants, ou auxquels nous pouvons nous identifier. Lorsque Pleo est sorti, des gens ont mis en ligne des vidéos où ils le torturaient: ils testaient ses limites. Les réactions ont été extrêmes, les internautes étaient bouleversés, bien qu’ils connussent très bien sa nature de robot. Regarder cette chose se tordre de douleur provoque en nous des réactions qui vont bien au-delà de ce qu’il y a dans l’engin. D’où l’idée de donner aux robots des droits de «second ordre», dans le sens où ils ne leur sont pas inhérents. Ils existent plus pour notre bien et celui de la société.
– Comment cela?
– La loi a tendance à réguler aussi notre comportement d’un point de vue éthique, et à décourager des agissements qui peuvent se révéler nocifs dans un autre contexte. En décourageant la maltraitance des robots sociaux, on promeut des valeurs que l’on juge bonnes pour notre société, comme de bien traiter toutes les choses et les êtres. Si un enfant donne des coups de pieds dans son jouet robotique, il le fera peut-être aussi à un chat ou à un autre enfant. Dans certains pays, lorsqu’un cas de maltraitance d’animaux est découvert, cela déclenche automatiquement une enquête sur d’éventuelles maltraitances envers les enfants. Parce que ce genre de comportement à tendance à se transférer.
– Mais les animaux sont des êtres vivants, pas les robots.
– Comment définit-on la vie? Et pourquoi est-ce important?
– Est-ce que la réponse ne varie pas selon les cultures?
– En effet. Dans la tradition shintoïste japonaise, chaque objet a une âme. Et cela explique, dans une certaine mesure, pourquoi la culture japonaise accepte mieux les compagnons robotiques. Elle ne divise pas les choses entre «vivant» et «non vivant», comme dans la culture occidentale.
– Comment définit-on le périmètre? Est-ce que mon toaster serait aussi protégé?
– La ligne de séparation sera de toute façon floue et arbitraire. Mais les systèmes légaux sont habitués à ça. Des études ont montré que ce qui suscite le plus de réactions émotionnelles chez nous sont les robots qui combinent plusieurs facteurs, qui sont incarnés, autonomes et interagissent socialement avec nous. On pourrait se baser là-dessus.
– Il y a des gens qui sont attachés à leur voiture.
– C’est vrai. Les militaires américains ont testé un robot qui désamorçait les mines. Il avait l’air d’une araignée géante, à six pattes. Chaque fois qu’il passait sur une mine, il en perdait une. Le colonel qui était chargé du projet l’a interrompu en arguant que c’était inhumain, qu’il ne pouvait pas supporter la vue de ce robot qui se traînait sur ses pattes restantes. Cela montre que la ligne est floue, que l’on s’identifie même à des choses qui ne sont pas anthropomorphes. Le fait que ce robot ressemblait vaguement à un animal, même s’il n’avait pas été conçu pour, suffit. Et donc, lorsque c’est fait à dessein, cela va beaucoup plus loin.
– Dans les films de science-fiction, les robots prennent le contrôle de la planète. Pensez-vous que si nous leur accordons des droits, ils nous en accorderont également en retour?
– C’est mon plan (rires). Sérieusement, je pense que nous sommes très loin d’atteindre ce niveau technologique.



Géopolitique de l’homme nouveau

Les nouvelles technologies émergentes promettent une révolution du corps et de l’esprit humains: soldats aux forces décuplées, citoyens plus performants intellectuellement, etc. Par-delà les craintes suscitées par ces recherches, la compétition mondiale est déjà engagée. Par Johann Roduit

D’aucuns prédisent, dans un futur proche, la possibilité de perfectionner le corps humain ou d’augmenter ses capacités grâce à la convergence des NBIC (nano, bio, info-technologies et sciences cognitives). Au-delà des questions éthiques que ces technologies émergentes peuvent poser, nous risquons d’assister à une course effrénée à l’«amélioration humaine» (Human enhancement), qui pourrait sortir du cadre strictement scientifique pour revêtir des aspects géopolitiques. Les rapports de force et les luttes d’influence dépendront dans une certaine mesure de leur maîtrise des technologies permettant ces perfectionnements humains. Un petit tour d’horizon des intentions d’améliorations humaines dans le monde s’impose.

En Russie, le milliardaire Dmitri Itskov a récemment lancé le programme 2045Son ambitieux projet, également soutenu par le dalaï-lama, a pour but de créer un avatar cybernétique qui remplacerait notre corps biologique, dans le but de vivre éternellement. Ayant récemment publié une lettre ouverte adressée au secrétaire général de l’ONU pour que la communauté internationale prenne au sérieux son dessein, il a également fondé le parti politique Evolution 2045 afin de se donner les moyens d’action nécessaires pour la mise en œuvre de son objectif. Avec le soutien de plus de 20 000 membres et de scientifiques, Itskov organisera également à New York une conférence mondiale en juin prochain, dans le but de discuter d’«une nouvelle stratégie pour l’évolution humaine».

Aux Etats-Unis, c’est l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa) qui fait le plus parler d’elle. Les projets qui s’y développent visent «à utiliser certaines avancées scientifiques dans le but d’améliorer biotechnologiquement leurs soldats: force physique démultipliée, agilité et vitesse augmentées, résistance accrue à la douleur, à la faim, à la soif et à la fatigue, capacité de guérison rapide, meilleure mémoire et sens supérieur de la stratégie» (J. Roduit, V. Menuz,Huffington Post, 14.09. 2012).

Les services de renseignement ont déjà révélé que les services secrets américains s’intéressaient de très près à l’ADN des dirigeants du monde et s’efforçaient de protéger celui du président américain. Connaître le matériel génétique de quelqu’un, c’est aussi connaître ses faiblesses biologiques. Selon le journal The Atlantic du 24 octobre 2012, «dans un avenir proche, l’ADN pourrait fournir les informations nécessaires pour créer des armes biologiques personnalisées pour abattre un président sans laisser de traces».

La Chine, elle, s’intéresse à l’amélioration des capacités intellectuelles de sa population. Le Beijing Genomics Institute (BGI) a récemment créé la controverse. Un de ses projets, le Cognitive Research Lab aurait pour but non seulement d’améliorer génétiquement l’intelligence de l’être humain, mais également d’aider les futurs parents à choisir le «meilleur embryon» (ou l’embryon le plus intelligent). Pour certains, les dérives eugéniques sont telles que le projet doit être stoppé. Pour d’autres, il n’y a pas de quoi s’alarmer car ce projet est loin de présenter des risques majeurs.

En Europe, les projets sont – à première vue du moins – moins ambitieux. Ils semblent toujours se présenter comme des projets thérapeutiques, sans visées amélioratives. Le passé européen, terni par ses dérives eugéniques au cours de la première moitié du XXe siècle, fait sans doute partie des raisons de cette retenue. Toujours est-il que l’Italie possède, en la personne de Giuseppe Vatinno, le premier politicien au monde se revendiquant ouvertement du «transhumanisme», un courant de pensée ayant pour but l’amélioration de l’être humain par l’intermédiaire de la science et de la technologie, afin de libérer ­celui-ci de ses limites biologiques. Nous pouvons également mentionner ici le projet européen Virtual Embodiment and Robotic Re-embodiment («incarnation virtuelle et réincarnation robotique»), qui vise à permettre à une personne de connecter son cerveau à un avatar-robot et de le percevoir comme son propre corps.

En Suisse, on évoquera le projet Nano-Te ra, «un petit laboratoire de tests sanguins personnel portable: un dispositif minuscule implanté juste sous la peau qui présente une analyse immédiate des substances dans le corps, et un module radio [qui] transmet les résultats à un médecin sur le réseau de téléphonie cellulaire». Ce genre d’innovation aura très certainement des bénéfices thérapeutiques, mais pourrait également être utilisé dans une perspective d’amélioration de l’être humain. Les informations récoltées ont de quoi réjouir l’Etat, qui y gagnera certainement un plus grand contrôle de ses citoyens !

La course à l’amélioration humaine posera donc des défis géopolitiques. Bien que, dans le monde, les gouvernements totalitaires sont de nos jours plutôt dans le déclin, il est envisageable que certains dirigeants choisissent d’utiliser ces nouvelles technologies sur la population pour faire de «meilleurs» citoyens. Comme le rappelle Jacques Fellay, généticien à l’EPFL, «[il] n’est pas exclu qu’un jour, un gouvernement dérangé essaie de mettre au point les technologies de génie génétique pour modifier la race humaine, mais cela ne va probablement pas se faire. Le risque théorique existe mais, du point de vue pratique, on en est vraiment loin» (Le Matin du 26.03.2013).

Au-delà de la possibilité théorique d’un tel gouvernement, un impérialisme nouveau ­pourrait advenir, grâce à la maîtrise des améliorations humaines. Dès lors, les équilibres internationaux pourraient également être considérablement affectés par ces révolutions technologiques futures. Sur le plan militaire tout d’abord, les courses à l’armement traditionnel pourraient laisser place à une modification biologique des soldats, de leurs compétences physiques et mentales, afin que ceux-ci soient plus efficaces et évitent de se blesser ou de périr au combat. Nous pouvons donc imaginer l’impact de la maîtrise de ces technologies sur les combats armés futurs.

Certains Etats pourraient être tentés d’améliorer intellectuellement leur population afin de développer leur économie plus rapidement. A l’image de l’utilisation non généralisée des OGM dans l’agriculture mondiale, nous pouvons imaginer les conséquences sur les équilibres économiques internationaux de différentes législations nationales sur l’utilisation de ces nouvelles technologies. Les économies des pays qui adopteraient ces technologies pourraient développer des avantages compétitifs considérables grâce à une main-d’œuvre améliorée.
Dans de telles circonstances, certains chercheurs en bioéthique se posent déjà la question suivante: «Quelle attitude devront alors adopter les pays qui, sur la base de leurs valeurs fondamentales, jugent éthiquement problématiques de telles modifications? Devront-ils suivre le mouvement afin de rester compétitifs face aux pays constitués d’une population d’individus améliorés technologiquement?» (V. Menuz, J. Roduit, T. Hurlimann, Huffington Post, 13.03.2013)

Si les principes d’amélioration posent déjà d’énormes problèmes et désaccords vis-à-vis d’OGM, qu’en sera-t-il vis-à-vis de l’être humain? Certains commencent déjà à adopter des pratiques s’apparentant à celles des amish, communauté vivant à l’écart de la société moderne. Pour les amish, les technologies sont adoptées seulement si elles renforcent les relations entre les membres de leur groupe. Dans un futur proche, il se peut que certaines communautés refusent ces nouvelles technologies, leur vision d’une vie réussie et d’une société saine s’y opposant. Aux yeux d’autres sociétés, elles risqueraient alors de paraître «dépassées». Il sera donc crucial que les différentes collectivités et le droit des individus de ne pas «s’améliorer» puissent être respectés. Finalement, il faudra s’assurer que les différents individus au pouvoir ne puissent pas utiliser ces technologies pour contrôler leur population. Les effets sur les équilibres internationaux de ces projets d’amélioration de l’être humain devraient donc être pris au sérieux par les différents acteurs globaux.
LeTemps.Ch

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Emily bouée-robot

Voici un long article très intéressant sur ce sujet de L’introduction sociale des robots

A lire ici : http://shyrobotics.com/lintroduction-sociale-des-robots_20120918.html

Yves Herbo-SFH-05-2013