samedi 27 juillet 2013

Mouscron: un OVNI dans le ciel? (vidéo)

Mouscron: un OVNI dans le ciel? (vidéo)

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sont plusieurs Mouscronnois à se poser sérieusement la question : était-ce un ovni ce mercredi soir dans le ciel de Mouscron (Belgique) ? En tous les cas, certains ont tourné une vidéo et veulent y croire. L’objet s’est déplacé de façon horizontale vers la lune puis a pris une trajectoire verticale du haut vers le bas.

« Je ne sais pas ce que c'était. Ce point se déplaçait dans le ciel de manière horizontale", explique Vanessa Debay qui a filmé ce qu'il s'est passé. "Nous étions plusieurs dans la rue du Panorama à l'avoir vu. Nous avons vu ce phénomène trois fois de suite entre 21h30 et 23h."

Ce n’est évidemment pas la première fois qu’une vidéo du genre circule et donne lieu à tout une série de théories à moitié scientifique... Ou pas !



Yves Herbo-SFH-07-2013

Des filaments de provenance aérienne collectés en France

Des filaments de provenance aérienne collectés en France

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Un communiqué de presse émanant de l'acseipica (Association Citoyenne pour le Suivi, l'Étude et l'Information sur les Programmes d'Interventions Climatiques et Atmosphériques) nous délivre un rapport d'analyse sur des filaments de provenance aérienne collectés en france.

Des filaments atmosphériques aéroportés, collectés au sol aux quatre coins de la France en fin d'année 2012 par de simples citoyens, ont été confiés à AnAlytikA (Centre Indépendant d'Investigations et d'Expetises en Chimie Organique, situé à Cuers, Var, France).

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Le rapport analytique publié récemment par AnAlytikA apporte les preuves scientifiques de l'origine anthropique de ces filaments. Parmi les nombreux composants organiques détectés figurent plusieurs molécules connues pour entrer dans la composition des carburants et lubrifiants de réacteurs d'aviation, y compris plusieurs « phtalates » perturbateurs endocriniens.

Bernard Tailliez, Fondateur et Directeur Scientifique d'AnAlytikA, se déclare préoccupé car ses investigations révèlent l'existence d'une nouvelle forme de pollution atmosphérique, directement imputable au trafic aérien. La communauté scientifique et les autorités compétentes - maintenant alertées - doivent rapidement approfondir leur connaissance de l'origine et des conséquences, sanitaires et climatiques, de cette nouvelle forme de pollution atmosphérique, et publier leurs conclusions, puisque :

« L'obligation de subir donne le droit de savoir » (Jean Rostand).

AnAlytikA remercie l'association ACSEIPICA et les citoyennes ayant participé à la collecte des échantillons et au financement des investigations : sans un tel engagement citoyen la problématique en question n'aurait jamais éveillé l'attention des autorités.

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(*Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l'Information sur les Programmes d'Interventions Climatiques et Atmosphériques )

Atmospheric airborne filaments, collected on the ground from several places in France during the end of year 2012 by simple citizens, have been submitted to AnAlytikA (Independent Center for Investigations and Appraisals in Organic Chemistry, located in Cuers, Var, France).

The analytical report recently published by AnAlytikA gives the scientific evidences of the anthropic origin of these filaments.

Among many organic components detected, several molecules are known to be present in fuels and lubricants of aviation reactors, including several endocrin disrupting "phtalates".

Bernard Tailliez, Founder and Scientific Director of AnAlytikA is concerned that his investigations reveal a new form of atmospheric pollution, directly induced by air traffic.

The scientific community and relevant authorities -now alerted- must quickly improve their knowledge of the origin and consequences, on health and on climate, of this new form of atmospheric pollution.

And publish their findings, since : "The obligation to suffer gives us the right to know" (Jean Rostand).

AnAlytikA wish to thank ACSEIPICA and the citizens who participated in collecting samples and financing investigations : without such citizen engagement the issue in question would never have attracted the attention of the authorities.

acseipica.blogspot.fr

http://www.le-veilleur.com

via http://www.2012un-nouveau-paradigme.com

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Yves Herbo-SFH-07-2013

vendredi 26 juillet 2013

Cobayes humains : ne jamais oublier la réalité

Cobayes humains : ne jamais oublier la réalité

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Cet assez vieil article de Science et Vie par Alexandre Dorozynski et Petra Cambell, (Science & Vie n° 917, février 1994) est précieux pour la mémoire de l'humanité : nous sommes au 21ième siècle et les mensonges, censures et soi-disants "Secrets d'Etats pour le bien du peuple" de la plupart des grandes nations se réclamant "de la démocratie" se révèlent de plus en plus. Les plus intelligents se renseignent et s'aperçoivent qu'il n'y a jamais eu vraiment de démocratie dans ce monde  : c'est une utopie que même les anciens grecs n'ont pu mettre en oeuvre. Pourquoi ? Parce qu'une démocratie consiste à ce que les citoyens exercent réellement le pouvoir, en travaillant tous réellement pour leur nation (tous les citoyens sont fonctionnaires en quelque sorte et effectuent un travail pour le compte de la communauté, à TOUS les niveaux, plusieurs jours par mois) et surtout, il n'y a surtout pas de système électoral, mais un tirage au sort entre tous les citoyens en âge d'être président. Les citoyens apprennent a contrôler et faire tourner les rouages de la société et les postes sont échangés régulièrement pour éviter toute corruption ou prise de pouvoir par un ou plusieurs individus. Voilà ce qu'on nomme une vrai démocratie, telle que définie politiquement (avant le détournement de l'appellation par des... politiques) depuis les anciens grecs. Ce qui existe dans le monde depuis les révolutions républicaines européennes n'a jamais été des démocraties, mais des olligarchies, qui consistent à laisser une élite (aristocratique bien souvent et noble ou ayant ses propres régles (fonctionnaires actuels par exemple ou parti politique, ou secte)) se disputer le pouvoir et élire l'une de ces élites (qui n'a souvent pas conscience de la réalité des vies des "vrais" citoyens). Les révolutions ont été trahies dès le début et les citoyens n'ont jamais récupéré le pouvoir en réalité : il serait temps que le monde s'en rende compte...

Ces essais nucléaires sur leurs propres troupes par des sociétés dites "démocraties" ou "communistes" sont une preuve en soi de la réalité des mensonges perpétuels de la part de la classe dirigeante, car il s'agit bien d'une classe qui tient à son pouvoir (et qui a joué d'ailleurs elle-même avec les médias pour affirmer que "la lutte des classes est révolue et dépassée, il n'y a plus de classes..."), mais la réalité est bien là et elle éclate de plus en plus au visage de ces peuples nommés "mouton" par un grand défendeur de l'élitisme inégalitaire (et pour cause, un militaire !), le général De Gaulle... cet homme qui a trahi la confiance d'une partie de ses citoyens (les français habitant depuis les années 1880 en Algérie) contre des négociations secrètes pour le gaz algérien et des essais nucléaires dans le désert algérien (j'ai découvert dans l'archivage de vieilles affaires à l'époque que mon ancienne entreprise Sodeteg/Thales avait bien participé a ces essais dans les années 70 en Algérie), qui a accompagné (sans succès) la tentative de colonisation du Viet-Nam et qui a aussi tenté (aussi en vain) de lutter contre la main-mise des banquiers illuminatis sur le pouvoir économique mondial...

Le scandale des cobayes humains

Entre 1946 et 1991, les grandes puissances ont sciemment exposé des centaines de milliers d'humains aux retombées radioactives de plusieurs de leurs 2 000 essais nucléaires. Le voile vient seulement d'être levé sur ce chapitre atroce de la guerre froide.

En septembre 1954, l'armée soviétique exposa sciemment des civils et des militaires aux retombées d'une bombe atomique de 20 kilotonnes, explosée à 350 m au-dessus de la ville de Totskoye, dans l'Oural. Nous l'avons rapporté dans notre précédent numéro (p. 16). Depuis, de nouveaux chiffres ont été révélés: outre les 45 000 soldats qui furent exposés - quand les généraux décidèrent de leur imposer des exercices militaires sur les terrains encore brûlants de radioactivité -, il y avait aussi des civils: un million de personnes environ, réparties dans un rayon de 160 km autour du site de l'expérience. En effet, Kouibichtchev (aujourd'hui Samara), alors peuplée de 800 000 habitants, se trouve à 130 km à l'ouest du site et Orenbourg, 265 000 habitants, à 160 km à l'est.

Un film, tourné par les services de l'Armée rouge, témoigne de la véracité des faits. Tandis que les cameramen commencent à filmer, un commentateur explique que l'objectif de l'exercice est de savoir si les troupes seront capables de combattre dans une zone sous bombardement atomique. Les soldats, pour la plupart de jeunes recrues, des milliers de véhicules, des centaines de canons et de tanks, sont à proximité du point zéro. A une quinzaine de kilomètres de là, prudents, des généraux soviétiques, des membres du ministère de la Défense et quelques invités des pays de l'Est sont bien à l'abri dans un poste de commandement. Parmi eux, le maréchal Georgi Joukov, héros de la Seconde Guerre mondiale, qui dirige l'exercice.

Le champignon atomique se forma quasiment à la verticale des troupes. Après la dispersion des ondes de choc, les soldats sortirent de leurs abris ou tranchées et s'élancèrent dans la fournaise radioactive à l'assaut d'une cible imaginaire. Dans le film, on les voit courir entre les maisons en flammes, parmi des animaux brûlés par la chaleur et les radiations et le matériel militaire calciné.

Ce n'est pas le seul chapitre de l'expérimentation sur des êtres humains dans l'histoire du xxème siècle, ni même dans celle de la guerre froide: les dossiers du KGB, récemment entrouverts, montrent que dans l'ancienne URSS, des centaines de milliers d'individus ont été eux aussi exposés aux radiations, à leur insu mais en pleine connaissance de cause des responsables. Cela s'est produit surtout au Kazakhstan, comme on va le voir, mais aussi en Nouvelle-Zemble, en Sibérie, dans l'Oural... L'inventaire des victimes sera probablement impossible à dresser. Mais l'institut médical de Semipalatinsk, au Kazakhstan oriental, contient une collection de foetus et d'enfants nouveau-nés conservés dans des bocaux de verre. Ce véritable catalogue de malformations provient de la maternité de l'hôpital voisin, situé à 165 km de ce que l'on appelle "le polygone": 18 500 km2 de steppe où les explosions atomiques se sont succédé pendant plus de quarante ans.

La Kazakhstan tient donc la vedette dans la géographie de l'horreur. Des dizaines de milliers de vies y furent sacrifiées par les dirigeants soviétiques, pour préparer leur "grand coup" contre le capitalisme. C'est dans cette république que la première bombe soviétique explosa le 29 août 1949, donnant naissance à un nuage radioactif qui dériva vers l'est, jusqu'aux montagnes de l'Altaï. Depuis, ce pays devint la terre de prédilection des militaires soviétiques.

Aujourd'hui, le Kazakhstan est peuplé d'environ 17 millions d'habitants (40 % de Kazakhs, 40 % de Russes, et 20 % appartenant à 130 ethnies différentes). Avec 2,7 millions de kilomètres, sa surface équivaut à celle d'environ cinq France. Un quart du territoire kazakh est occupé par les terrains d'essais et des usines militaires. On y a fait exploser 466 bombes atomiques: 26 au sol, 90 en altitude et après la signature en 1963 du traité de limitation des essais nucléaires, 350 sous terre. Le tout dans des conditions qui ont conféré à ce pays le triste record mondial de contamination nucléaire. Ainsi, les explosions au sol ont dispersé des poussières radioactives sur 800 villages jusqu'à plus de 100 km du site - Semipalatinsk a reçu des retombées à 90 reprises, 11 des 90 explosions dans l'atmosphère ont projeté des nuages radioactifs à des milliers de kilomètres. Un tiers environ des explosions souterraines ont projeté débris et poussières radioactives dans l'atmosphère, et, à 30 reprises, la contamination atteignit des régions peuplées.

Les scientifiques parlent enfin librement. Et l'on commence à mesurer la catastrophe infligée à ce pays. Lors de ces essais, militaires et civils continuèrent à être exposés aux radiations. Le Dr Gusuv, qui dirige aujourd'hui l'institut de radiation et d'écologie du ministère de la Santé du Kazakhstan, se souvient de l'essai, en 1953, de la première bombe à hydrogène mise au point par le physicien Andreï Sakharov. 14 000 personnes, rapporte-t-il, furent exposées aux retombées. L'armée fit évacuer 191 habitants du village de Karaoul à 120 km de l'épicentre, mais y laissa 49 hommes adultes auxquels elle ordonna de rester dehors. On fit boire à la moitié d'entre eux de la vodka, dont on pensait qu'elle avait des vertus radioprotectrices. Par la suite, on fit des examens de sang et de tissus des victimes irradiées. Seuls trois hommes survécurent. Des survivants d'autres villages témoignent qu'on leur ordonnait de rester en dehors de leurs maisons pendant les essais atomiques, parfois sous le prétexte que les maisons risquaient de s'écrouler...

Le géologue Evgeni Alexandrovitch, employé pendant neuf ans au polygone, se trouvait dans la cabine d'un camion lorsqu'une explosion atomique se produisit à 70 km de là. " Nous voyions le champignon atomique, et le vent soufflait dans notre direction ", dit-il Protégé par la cabine, il fut le seul survivant. Par la suite, il dut creuser, sans même la protection d'un masque, sur le site d'une explosion souterraine pour y récupérer des roches contaminées. Il est aujourd'hui atteint d'un cancer.

Or, ce n'était pas la seule guerre froide qui motivait cette cruauté, mais aussi des projets "pacifiques" mégalomaniaques. En 1974, une bombe de 140 kt fut ainsi mise à feu à 100 m sous le lit de la rivière Tchagan, pour relier celle-ci à la rivière voisine d'Achys, afin d'améliorer l'irrigation de la région. Au lieu de creuser un cratère de retenue, où l'on pensait édifier un barrage, la bombe projeta dans l'air des tonnes de roches et de poussières radioactives dont les retombées furent équivalentes à celles d'un essai au sol, soit de 3 000 à 4000 fois supérieures à la norme internationale.

On n'en resta pas là : on fit exploser d'autres bombes atomiques sous terre pour creuser des cratères utilisés ensuite comme poubelles pour les déchets nucléaires. Trente-sept cratères ont été dénombrés, dont dix-sept non loin de la mer Caspienne. En 1989, les autorités militaires du polygone apprirent au gouvernement du Kazakhstan qu'un nuage radioactif de 10 km de diamètre avait été dégagé par un essai souterrain. Les Nations unies s'en inquiétèrent et demandèrent une enquête... qui fut menée par les autorités soviétiques. Conclusion : tout allait bien. Les maladies qui avaient été signalées étaient sans doute dues à la "radiophobie" - peur irraisonnée des radiations -, à l'alcoolisme, à une mauvaise alimentation et à une pollution chimique.

Quelles furent les réactions ? Nursultan Nazarbaïev, président du Kazakhstan, alors Premier ministre de la République soviétique du Kazakhstan, ne pouvait interdire les essais (dont Moscou n'ignorait pas les risques, puisqu'il avait offert une compensation de 500 millions de roubles.) Mais il encouragea la création d'un mouvement antinucléaire, nommé Nevada-Semipalatinsk, dont Oljas Suleimanov écrivain populaire et homme politique prit la direction. Nommé premier secrétaire du parti communiste du Kazakhstan en 1989, Nazarbaïev continua à s'opposer aux essais atomiques, au point d'être réprimandé par Gorbatchev lui-même pour avoir mis en cause un programme important. Ce ne fut qu'en 1991 que Nazarbaïev put signer le décret de fermeture du polygone, et il se plaît à souligner que son pays fut le premier, avant les Etats Unis, la Russie ou la France, à fermer définitivement un site d'essais nucléaires.

Les rapports sur la contamination nucléaire du Kazakhstan, même partiels et contradictoires, confirment qu'une vaste région de ce pays est contaminée. Elle a subi une irradiation d'un niveau comparable à celui de Tchernobyl pendant quarante ans.

Cela n'est certes pas "de la vieille histoire" : les conséquences sont présentes. Les reflets les plus sûrs de l'état de santé d'une population sont la mortalité infantile et l'espérance de vie. Or, selon le Dr Gusuv, le taux de mortalité infantile dans les environs de cette ville est dix fois plus élevé qu'avant les essais atmosphériques. Et, selon Rizatay Aytmagenbetov, radiologue en chef au ministère de la Santé, l'espérance de vie dans la région du polygone est abrégée de quinze ans par rapport au reste du pays. Le Dr Gusuv fait encore état d'une augmentation importante du nombre d'avortements spontanés, de cas d'anémie et d'anomalies chromosomiques. Pour le Pr Vyatcheslav Tcherenkov, directeur du service de cancérologie de l'institut médical de Semipalatinsk, le taux de cancers du colon et du rectum a triplé depuis dix ans, celui de cancers de l'ovaire a été multiplié par sept, celui de cancers du sein a doublé.

L'épisode de Totskoye reste certes le plus atrocement spectaculaire qu'on connaisse (à ce jour) de la guerre froide, où les grandes puissances poursuivaient leur course effrénée aux armements et où - on le reconnaît aujourd'hui - l'on foula aux pieds les considérations morales. Il suffirait à la condamnation sans recours d'un régime politique. Mais, stupeur, aux Etats-Unis, des enquêtes commencent à révéler des faits aussi choquants, enfouis dans quelque 32 millions de pages de documents encore classés secrets.

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MENSONGES sur LES ESSAIS

La fameuse guerre froide ne fut pas si froide : plus de 2 000 bombes y ont été mises à feu ! Près d'un millier de tirs américains, à peu près autant de tirs soviétiques, de 180 à 200 français, quelques dizaines d'essais britanniques (en Australie et au Nevada), à peu près autant en Chine (desquels on ne sait quasiment rien).

Les mensonges se dissipent lentement. Le secrétaire d'Etat à l'Energie américain, Hazel O'Leary, a révélé que son pays a fait, en quarante-cinq ans, 204 essais nucléaires secrets (le dernier en avril 1990) et mené des expériences sur quelque 700 "cobayes humains". Ces essais ont requis 98 tonnes de plutonium et ont laissé un héritage qui risque de coûter cher au Departement of Energy (DOE), successeur de l'Atomic Energy Commission: 33,5 t de plutonium, dispersées dans diverses "Poubelles" nucléaires dont certaines ne correspondent pas aux normes de sécurité. Au sommet de la liste des sites suspects se trouvent les sites d'essais d'armes nucléaires, qui couvrent quelque 10 000 Km2 dans treize Etats. A Hanford (Etat de Washington), on a jeté tellement de déchets nucléaires que personne ne sait exactement ce que contiennent les réservoirs.

Thomas Grumbly sous-secrétaire du DOE, responsable de la restauration de l'environnement et de la gestion des déchets, a déclaré à notre confrère Newsweek que le nettoyage de toutes ces poubelles coûterait plus de 300 milliards de dollars, mais qu'il faut néanmoins lever le sceau du secret et se mettre à la tâche, car les sous-produits de l'obsession nucléaire du temps de la guerre froide " représentent le plus grand risque pour l'environnement et la santé de la nation ".

Quant à la France, rappelons que, comme la Chine, elle n'a pas signé le traité de Moscou interdisant les tirs aériens. Ce n'est qu'en avril 1992 que Pierre Bérégovoy, alors Premier ministre, annonçait la suspension des essais nucléaires pour un an.

la France a officiellement effectué Près de 200 tirs.

Mais quels en sont les effets sur les Polynésiens ? Secret Défense.

Le secrétaire d'Etat à l'Energie, Hazel 0'Leary, a révélé en effet qu'en plus d'avoir dissimulé à l'opinion nationale et internationale 204 tirs nucléaires, les autorités américaines avaient mené des expériences sur quelque 700 "cobayes humains" et exposé des milliers de personnes à des retombées radioactives, quoique de moindre intensité que celles reçues par des milliers de Soviétiques.

Pour mémoire, le premier essai américain eut lieu au Nevada, à 100 km de Las Vegas, le 16 juillet 1945. Son succès mena à l'utilisation de deux bombes atomiques d'une puissance équivalente à 20 kt de TNT contre le Japon: Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki trois jours plus tard. A la fin de la guerre, deux des îles Marshall, placées sous tutelle américaine, furent choisies pour les essais américains: le fameux atoll de Bikini et Eniwetok. Les habitants furent évacués vers des îles voisines, et les essais commencèrent avec un tir de 20 Mt le 1er juillet 1946. Le 24 juillet suivant fut marqué par l'échec d'une conférence internationale sur le contrôle des armes nucléaires. Deux jours plus tard, à Bikini, une bombe de 50 Mt explosait sous l'eau, détruisant plusieurs navires vides. Un documentaire de Robert Stone, Operation Crossroads, montre les marins de l'US Navy montant à bord des navires qui n'ont pas coulé, dans le crépitement des compteurs Geiger. Le narrateur a survécu à l'opération, mais en bien piteux état: il a perdu ses deux jambes, amputées après qu'elles ont gonflé démesurément, et son bras gauche fut atteint de la même "mystérieuse" maladie, dont il est mort.

Les essais aux îles Marshall furent poursuivis jusqu'en 1958; ils furent suivis d'une décontamination partielle dans les années soixante. Mais, après un début de réoccupation de Bikini, la radiation resta trop forte pour y vivre en permanence, et l'île fut de nouveau évacuée à la fin des années soixante-dix.
Les effets de la nouvelle "arme absolue" étaient théoriquement mal connus: telle est aujourd'hui la grande excuse de ces expériences. Mais l'assertion laisse sceptique : si l'on ne connaissait pas ces effets aussi bien qu'aujourd'hui, on les savait nocifs. Ainsi, dès 1895, Becquerel avait noté que le radium provoquait une dermite. En 1928, déjà, les radiologues, alertés par le fait que tant des leurs mouraient des effets des radiations, avaient fondé la Commission internationale pour la protection contre les radiations ionisantes. Et plaider l'ignorance sied mal en tout cas aux autorités américaines: quand, en 1942, Fermi construisit à Chicago le premier réacteur nucléaire, celui dont sortit donc la bombe, on se soucia d'emblée de la protection des chercheurs; ce fut l'année où fut fondé le groupe de radioprotection Health Physics, qui essaima des équipes dans d'autres centres de recherche atomique. On s'équipa donc à Chicago, puis, en 1943, à Oakridge, de dosimètres et autres appareils de mesure, ainsi que d'écrans, Néanmoins, sur le reste du territoire, militaires et scientifiques américains se livrèrent à des expériences sur des cobayes humains.

Ainsi, dans les années quarante, on administra à plus de 700 femmes enceintes, venues dans un service de soins gratuits de l'université Vanderbilt (Tennessee), des pilules radioactives exposant les foetus à des radiations trente fois supérieures à la normale, ce qui n'était pas considéré comme dangereux à l'époque. Tous les enfants ne furent pas suivis après leur naissance, mais on sait que trois d'entre eux moururent de cancers, deux à l'âge de 11 ans et un à 5 ans. Dans le Massachusetts, on servit à des enfants handicapés mentaux de la nourriture contenant des éléments radioactifs.

Selon un autre rapport, une contamination radioactive de l'atmosphère fut délibérément provoquée lors d'essais secrets au Nouveau Mexique, au Tennessee et dans l'Utah, entre 1948 et 1952. Ces expériences faisaient partie des "recherches sur la radioprotection", car on craignait que les Soviétiques missent au point une arme spécifiquement radiologique. Dans certains cas, on libéra dans l'atmosphère des radionucléides (isotopes radioactifs produits par une explosion) déterminés, pour en suivre le cheminement. Ainsi, les chercheurs du centre nucléaire de Hanford, à Richland (Etat de Washington), lâchèrent un nuage d'iode-131 contenant plusieurs centaines de fois la radioactivité libérée, en 1979, lors de l'accident de la centrale de Three Mile Island en Pennsylvanie. L'iode radioactif peut s'accumuler dans la thyroïde et y provoquer un cancer (comme ce fut le cas chez de nombreux enfants à la suite de l'accident de Tchernobyl). Ce nuage-là se répandit jusqu'en Oregon et en Californie.

Et cela dura. En 1963 (là, on était pourtant édifié sur les effets de la radioactivité !), 131 détenus de prisons d'Etat de l'Oregon et de Washington se portèrent "volontaires", en échange d'un dédommagement de 200 dollars chacun, pour recevoir de fortes doses de rayons X (jusqu'à 600 röntgens) aux testicules. On put ainsi constater qu'une dose de 15 röntgens ou plus entraînait une stérilité transitoire, mais que la production de sperme reprenait après l'interruption de l'irradiation. Certains de ces détenus furent observés pendant plusieurs années, sans qu'on pût confirmer chez eux l'apparition de cancers résultant de l'irradiation. Après l'expérience, les détenus de l'Oregon furent vasectomisés pour éviter qu'ils n'engendrent des enfants atteints de mutations.

Une autre expérience a consisté à injecter à des patients hospitalisés de petites doses de plutonium afin d'en suivre le devenir dans l'organisme. Une grande partie de ces patients étaient gravement malades et on ne s'attendait pas à ce qu'ils vivent longtemps, mais certains survécurent pour raconter leur histoire. Ainsi, un ouvrier qui s'était blessé à la jambe y reçut une injection de plutonium 239. Trois jours plus tard, la jambe fut coupée et emportée par des chercheurs. L'homme survécut quarante-quatre ans.

Nous décernerons-nous, en France des satisfecit puisqu'il n'existe pas de témoignages comparables ? Ce serait peut-être hâtif. La France, troisième puissance nucléaire, a enregistré près de 200 tirs (officiels, car le nombre exact relève du secret Défense). Alors que les Etats-Unis reconnaissent la contamination des îles Marshall et lèvent le voile du secret sur les expériences biologiques, et que les Russes ouvrent les archives du KGB, en France on ne sait rien, même des effets sur les humains. Michel Daëron, journaliste et cinéaste, a réalisé pour La Sept-Arte-Point du Jour un documentaire intitulé Mururoa, le Grand Secret, où il tente d'évaluer les conséquences de trente-deux ans d'essais français dans le Pacifique. Manque de données, mutisme des militaires qui sont pratiquement la seule source d'informations "officielles", limites imposées aux missions scientifiques indépendantes, projettent une image trouble. Daëron a interrogé des sages femmes, qui évoquent " une flambée de malformations ". Son film montre deux abris atomiques; celui pour la population est une bâtisse en tôles, alors que celui pour les militaires est doté de murs épais d'un mètre...

Pourquoi, demande-t-il, les causes de mortalité à Tahiti disparaissent-elles, dès 1963, à la fois des tables de l'Organisation mondiale de la santé et aussi du Journal officiel où elles étaient régulièrement publiées ? Combien de cancers sont dûs aux expériences nucléaires ? Combien de malformations chez les nouveaux nés, d'accidents de contamination ? Il ne peut répondre à ces questions, et cela même justifie qu'elles soient sérieusement posées... 

Alexandre Dorozynski et Petra Cambell

Bon, n'oublions pas tout de même que la France a avoué avoir joué au "terroriste" elle-même en tentant de faire sauter un bateau de Greenpeace qui s'intéressait à ses essais nucléaires... quelle "démocratie", en effet... ah, et c'est aussi ce que les médias tentent de faire percevoir par les citoyens comme "théorie du complot"... sauf qu'il ne s'agit ici pas de théories ni de complots, mais bien de morts et de réalités...

Yves Herbo-SFH-07-2013

jeudi 25 juillet 2013

Des archéologues ont retrouvé le palais du roi David en Israël

Des archéologues ont retrouvé le palais du roi David en Israël


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Après plusieurs années de fouilles, des archéologues israéliens ont découvert les restes du palais du roi David, datant du Xe siècle avant J-C. Une trouvaille qui apporte de nombreuses réponses sur cette époque décrite dans la Bible. Les archéologues de l'université Hébraïque et de l'Autorité des Antiquités Israéliennes viennent d'excaver, après 7 ans de fouilles, les restes du palais du roi David dans la cité de Khirbet Qeiyafa, en Israël. Cette ville fortifiée a été identifiée comme la cité de Shaarayim décrite dans la Bible, au Xe siècle avant J-C, à l'époque du roi David, deuxième roi d'Israël.

Les fouilles ont mis en évidence deux bâtiments, l'un étant le palais royal, l'autre un entrepôt servant à stocker les produits des impôts royaux. Les professeurs Yossi Garfinkel et Sa'ar Ganor déclarent dans un communiqué que " Khirbet Qeiyafa est le meilleur exemple en date de l'existence de cités fortifiées sous le règne du roi David. "

Des centaines d'amphores portant le sceau du royaume

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Le palais devait mesurer près de 1.000 mètres carrés et était entouré d'un mur de 30 mètres de long. Situé au sommet d'une colline et entouré d'une ville où l'on a retrouvé des restes de poteries et d'industrie métallurgique, il offrait une vue idéale sur la Méditerranée à l'ouest et Jérusalem à l'est.  "Malheureusement, la majorité des fondations a été détruite 1.400 ans plus tard avec la construction d'une ferme fortifiée par dessus le site. " Le deuxième bâtiment révélé mesure 15 mètres de long pour 6 mètres de large, et servait d'entrepôt administratif. Y étaient stockés les impôts sous forme de produits agricoles, collectés dans les villages du royaume. Selon les chercheurs, " des centaines d'amphores portant le sceau officiel du royaume de Judas ont été trouvées ". 

Le roi David, personnage biblique célèbre pour son combat contre le géant Goliath, a vécu en Israël entre 1040 et 970 avant J-C. On lui attribue de nombreuses qualités : grand guerrier, musicien, poète, prophète. Son mythe et son histoire ont inspiré pendant des siècles de nombreux artistes et écrivains : on peut notamment citer la statue de David par Michel-Ange, chef d’œuvre de la Renaissance.

Une "preuve irréfutable de l'existence du royaume"

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Le règne du roi David a été marqué par une expansion économique importante, de nombreuses constructions et une centralisation administrative. " C'est une preuve irréfutable de l'existence du royaume ", soulignent les archéologues. " Khirbet Qeiyafa a probablement été détruite dans une des batailles contre les Philistins aux alentours de 980 avant J-C. Le palais et la cité qui l'entoure nous aideront à mieux comprendre les débuts du royaume de Judas. " La construction aux alentours de nouveaux quartiers a été annulée suite à la demande conjointe de l'Autorité des Antiquités Israéliennes et de l'Autorité de la Nature et des Parcs. Le site, une fois nettoyé et aménagé, devrait vite attirer de nombreux visiteurs intéressés par la culture et le fonctionnement de cette époque biblique. (crédits photo : Orientalizing - Flickr)

par Lionel Huot http://www.maxisciences.com/palais/des-archeologues-ont-retrouve-le-palais-du-roi-david-en-israel_art30265.html
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Avec cette découverte au potentiel retentissant, le scepticisme sera sans doute important, que ce soit pour des raisons politiques ou intellectuelles. Pourtant, il existe beaucoup de bonnes raisons d'identifier la découverte de Mazar, au moins provisoirement, comme étant le palais décrit dans le livre de Samuel. Ces raisons méritent d'être entendues.

Selon les preuves archéologiques, Jérusalem a été fondée durant deux millénaires, avant que David ne soit arrivé sur la scène, 1000 ans environ avant Jésus-Christ. En raison de sa topographie unique sur une haute colline nichée entre deux vallées profondes qui convergent en son point méridional, bénie par deux abondantes sources d’eau et exposée aux attaques le long d'une arête nord uniquement, l'endroit s’avérait idéal pour y établir la capitale d'un royaume.

Par conséquent, David n'a pas détruit la ville quand il l'a conquise en se battant contre les Jébusiens (NDT: une tribu cananéenne), mais l'a plutôt investie. L'apport le plus notable fut le palais construit par le roi de Phénicie, Hiram de Tyr, en guise de cadeau d’amitié.

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Se basant sur le compte rendu biblique, couplée aux indices textuels quant à la topographie et à des résultats précédemment édités par Kathleen Kenyon, Mazar a formulé son hypothèse sur l'emplacement du palais dans un article paru en 1997 dans la revue Biblical Archaeology Review.

« Si quelqu’un considère cette hypothèse comme trop spéculative, je me dois de la mettre en avant dans cet article », écrivait-elle. Sa réponse était la suivante : « Mettons-la à l'essai de la même manière que les archéologues vérifient leurs théories : par des fouilles ». Début 2005, avec l'appui du Centre Shalem, basé à Jérusamen, la Fondation de la Ville de David et l’Université hébraïque, Mazar a alors réalisé son but.

La preuve qu'elle a découverte est remarquable: une section d'un mur massif, qui court sur environ 30 mètres d'ouest en est avant de faire un angle droit vers le sud, implique l'existence d'un bâtiment de très grande dimension. D'autres résultats incluent des tessons de poterie, découverts dans le mastic des murs entre les pierres, qui ont été datés au 11ème siècle avant Jésus-Christ, date probablement la plus ancienne de la construction.

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De plus, le bâtiment est placé directement sur le lit de la roche, le long de la façade nord de la ville, sans aucune couche archéologique sous-terraine. Ceci implique que la structure, établie deux millénaires après la fondation de la ville, constituait une nouvelle expansion vers le nord des limites de la ville, ainsi que cela est décrit dans les textes bibliques. On le situe à ce qui était alors le sommet même de la montagne, un endroit raisonnable pour le palais duquel il est dit que David est descendu - 2 Samuel 5:17.

En outre, Mazar a découvert un remarquable bulla d'argile (NDT: ornement, servant ici également de sceau à cacheter), portant le nom de Yehuchal Ben Shelemiah, prince de Judée du temps du Roi Sédécias, mentionné dans Jeremie 37:3. Cette preuve suggère que quatre siècles après David, l'emplacement était toujours un siège important de la royauté de Judée. Ceci concorde avec la description biblique de l’utilisation en continu du palais, de sa construction jusqu'à la destruction de la Judée par les Babyloniens, en 586 avant Jésus-Christ.

Ces preuves semblent confirmer de manière étonnante la théorie de Mazar selon laquelle ce lieu pourrait être palais de David. L'endroit, la taille, le type et l'âge du bâtiment coïncident entièrement avec la description des textes bibliques. D'ailleurs, aucune autre découverte ne vient infirmer cette hypothèse, comme les statuettes idolâtres ou le crematorium rituel trouvés dans les fouilles contemporaines de l'époque phénicienne. De plus, le bâtiment s'inscrit dans une époque antique où de telles constructions étaient extrêmement rares, ce qui nécessitait d'importants travaux publics. " par David Hazony, rédacteur-en-chef du magazine Azure 

La découverte a été faite sur le site de l’ancienne ville de Khirbet Qeiyafa, qui est situé au sud-ouest de Jérusalem entre Bet Shemesh et la vallée d’Ellah. Cette ville a été créée il y a une trentaine de siècles. Khirbet Qeiyafa est situé sur un emplacement stratégique dans le royaume biblique de Judée car sur la route principale reliant la plaine côtière et Hévron.

Les archéologues ont mis a jour, à 200 mètres du mur de la ville, deux portes, un bâtiment orné de piliers et 10 maisons. Les archéologue pensent que cet endroit  est l’emplacement ou a eu lieu la bataille entre David et Goliath.

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professeur yosef garfinkel

Selon l’Autorité des Antiquités, les fouilles de Khirbet Qeiyafa ont permis de déterrer une ville de Judée bien planifiée et fortifiée, qui semble avoir été entouré de fortifications massives et de pierres mégalithiques. Garfinkel et Ganor ont declaré que Khirbet Qeiyafa représente  " le plus ancien exemple connu de planification urbaine dans le royaume de Judée " , cela ressemble au mode de construction trouvé dans les sites d’excavation de Beersheba, Tél Beit Mirsim, Tel en-Nasbeh et Tel Beit Shemesh. 

Les résultats ‘révolutionnaires’ de ces cinq années de travail sont présentés aujourd’hui dans un livre, ‘Footsteps of King David in the Valley of Elah ’, publié par le Yedioth Ahronoth.

Situé à environ 30 km au sud-ouest de Jérusalem, dans la vallée d’Elah, Khirbet Qeiyafa était une ville frontière du royaume de Juda en face de la ville philistine de Gath. La ville, datée par 10 mesures radiométriques (au Carbone14) faites à l’Université d’Oxford sur des noyaux d’olives brûlées, a existé pendant une courte période, approximativement entre 1020 et 980 avant notre ère, puis a été violemment détruite.

Dans la tradition biblique, le peuple d’Israël pratique un culte différent de toutes les autres nations du Proche-Orient Ancien : il est monothéiste et n’a pas d'idoles (interdisant la reproduction de figures humaines ou animales).Toutefois, on ne sait pas précisément si ces pratiques remontent au temps de la monarchie (10-6ème siècles avant JC), ou sont plus tardives (époques hellénistique ou persane).

L’absence d’objets cultuels représentant l’homme ou des animaux dans les trois sanctuaires fournit la preuve que les habitants du lieu, observant une interdiction sur les images, pratiquaient un culte différent de celui des Cananéens ou les Philistins.


Yves Herbo-SFH-07-2013

mercredi 24 juillet 2013

De plus en plus de preuves : le SIDA aurait été créé artificiellement

De plus en plus de preuves : le SIDA aurait été créé artificiellement

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La vérité n'est pas toujours agréable, mais dans chaque cas elle nous rend libres. Dans le cas, présent, la vérité nous libère de la peur. 

La fausse épidémie de SIDA dans les années 80 a déclenché une peur mondiale, la peur d'avoir tout contact physique avec des personnes inconnues, mais aussi avec les plus proches. Souvenez-vous de ce qu'on nous disait ? Quand tu fais l'amour, tu ne le fais pas seulement avec cette personne, mais avec toutes celles avec qui cette personne a eu des rapports physiques.

C'était le vrai but de cette « épidémie ». Le but était de nous faire vivre dans la peur. (En dehors de gagner de l'argent, conséquence secondaire de la peur).

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© US Defense Department
Document officiel des archives de la Librairie du Sénat des États-Unis.

Le document atteste que le virus du sida a été artificiellement créé par le Département de la Défense des États-Unis d'Amérique.

Traduction

Le programme Feasibility a été complété en 1974-1975 et le virus entre 1974 et 1979. L'AIDS-laced amallpox vaccine a commencée à être injecté chez plus de 100 millions d'africains en 1977. A plus de 2 000 homosexuels de race blanche (Operation Trojan Horse), il a été injecté avec le vaccin contre l'hépatite A « modifié » en 1978 au Centre de contrôle des maladies infectieuses et au centre de collecte de sang à New York.

Le développement du virus avait apparemment deux objectifs : (1) Arme politique/ethnique à utiliser contre les gens de couleur et (2) la réduction programmée de la population. 

Le 29 juillet 1969, quelques jours après que le Département de la Défense ait demandé au Congrès 10 millions de dollars de financement pour la recherche « d'un agent pathogène biologique synthétique, une substance qui n'existe pas dans la nature et contre laquelle il n'est pas possible de développer une immunité naturelle », le Président de la Task Force républicaine sur Earth Resources and Population (Population et ressources terrestres), l'honorable George H.W. Bush a souligné le besoin urgent d'actions destinées au contrôle de la population pour faire face à la « crise croissante dans le Tiers Monde ».

La programmation de l'épidémie de sida 

En 1972, sous les auspices de l'Organisation Mondiale de la Santé, un programme de vaccination de masse des populations africaines contre la variole fût porté en avant. Ce vaccin infecté avec le virus du sida a été administré à des millions de Noirs africains indigents et dont le nombre croissait rapidement, problème qui préoccupait GHW Bush, parmi les autres membres de l'élite, les Rockefeller, le Club de Rome et les membres du Bilderberg depuis 1969. 

Le virus du sida a été intentionnellement ajouté au vaccin contre l'hépatite-B

Les études sur le vaccin contre l'hépatite B sont désormais sous clé et sous la garde du Département de la Justice à Washington et personne ne peut y accéder. 

Le VIH a été créé en laboratoire

Avec une certitude bien-fondée, il y a quelques années, on risquait sa vie en racontant certains passages de la vérité... maintenant il se dit que cela peut se faire, et que c'est même nécessaire. Cela fait peut-être un peu mal, mais on pense que cela peut servir à concilier une prise de conscience plus douce. Tellement de choses se sont passées que maintenant cela ne ferait pas de mal d'être un peu humain.

Source


SFH-07-2013

Le dogme scientifique de 60 ans sur la discontinuité entre le monde viral et le monde cellulaire s'écroule

Le dogme scientifique de 60 ans sur la discontinuité entre le monde viral et le monde cellulaire s'écroule
pandoravirus-mini.jpgPandoravirus salinus observé par microscopie électronique.
© IGS CNRS-AMU
Des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Université Aix-Marseille), associés au laboratoire Biologie à Grande Échelle (CEA/Inserm/Université Grenoble Alpes), viennent de découvrir deux virus géants dont le nombre de gènes rivalise avec celui de certains microorganismes cellulaires eucaryotes (cellules à noyau). Ces deux virus d’un type totalement nouveau ont été baptisés « Pandoravirus », ce qui évoque à la fois leur forme en amphore et leur contenu génétique mystérieux. Ces résultats sont publiés en couverture du numéro du 19 juillet 2013 de la revue Science.

Après Mimivirus, découvert il y a 10 ans, et plus récemment Megavirus chilensis1, les chercheurs pensaient avoir touché la limite ultime du monde viral en termes de taille et de complexité génétique. Avec un diamètre proche du micron et un génome contenant plus de 1100 gènes, ces virus géants qui infectent des amibes du genre Acanthamoeba empiétaient déjà largement sur le territoire que l’on pensait être réservé aux bactéries. A titre indicatif, des virus courants, tels que le virus de la grippe ou celui du SIDA, ne renferment qu’une dizaine de gènes.

Dans l’étude publiée dans la revue Science, les chercheurs annoncent la découverte de deux nouveaux virus géants :

  • Pandoravirus salinus, sur les côtes chiliennes ;
  • Pandoravirus dulcis, dans une mare d’eau douce à Melbourne (Australie).

pandoravirussalinus.jpgPandoravirus salinus observé par microscopie électronique.
© IGS CNRS-AMU
L’analyse détaillée de ces deux premiers Pandoravirus révèle qu’ils n’ont quasiment aucun point commun avec les virus géants précédemment caractérisés. De plus, seul un infime pourcentage (6%) des protéines codées par les 2500 gènes de Pandoravirus salinus ressemble à des protéines déjà répertoriées dans les autres virus ou les organismes cellulaires. Avec un génome de cette taille, Pandoravirus salinus vient démontrer que la complexité des virus peut dépasser celle de certaines cellules eucaryotes2. Autre singularité : les Pandoravirus n’ont aucun gène qui leur permettrait de fabriquer une protéine ressemblant à la protéine de capside, la brique de base des virus traditionnels.

Malgré toutes leurs propriétés originales, les Pandoravirus conservent les caractéristiques essentielles du monde viral : absence de ribosome, de production d’énergie et de division.

Dans ce contexte de nouveauté absolue, l’analyse du protéome de Pandoravirus salinus a permis de montrer que les protéines qui le constituent sont bien celles prédites à partir de la séquence du génome du virus. Les Pandoravirus utilisent donc le code génétique universel, code commun à tous les organismes vivants sur notre planète.

Ce travail souligne à quel point notre connaissance de la biodiversité microscopique reste étonnamment partielle dès que l’on explore de nouveaux environnements. En effet, les Pandoravirus, jusqu’alors totalement inconnus, ne sont sans doute pas rares comme l’atteste la découverte simultanée de deux spécimens de cette nouvelle famille virale dans des sédiments localisés à 15000 km de distance.

La découverte qui a été réalisée comble définitivement une discontinuité entre le monde viral et le monde cellulaire, discontinuité qui a été érigée en dogme depuis les fondements de la virologie moderne dans les années 1950. Elle suggère également que l’émergence de la vie cellulaire a pu s’accompagner d’une diversité beaucoup plus foisonnante de formes pré-cellulaires que celles envisagées classiquement, ce nouveau type de virus géant étant quasiment sans homologie avec les trois domaines du vivant reconnus : eucaryotes, eubactéries et archébactéries.

Notes
1 Arslan D, Legendre M, Seltzer V, Abergel C, Claverie JM (2011) “Distant Mimivirus relative with a larger genome highlights the fundamental features of Megaviridae”. Proc Natl Acad Sci USA. 108: 17486-91.
2 Il s’agit notamment des microsporidies parasites du genre Encephalitozoon.
“Pandoraviruses: Amoeba viruses with genomes up to 2.5 Mb reaching that of parasitic eukaryotes”. Nadège Philippe, Matthieu Legendre, Gabriel Doutre, Yohann Couté, Olivier Poirot, Magali Lescot, Defne Arslan, Virginie Seltzer, Lionel Bertaux, Christophe Bruley, Jérome Garin, Jean-Michel Claverie, Chantal Abergel. Science. DOI : 10.1126/science.1239181
Source : http://www.science.gouv.fr/fr/actualites/bdd/res/4896/decouverte-d-un-chainon-manquant-entre-le-monde-viral-et-le-monde-cellulaire/
SFH-07-2013

mardi 23 juillet 2013

Lévitation et ondes acoustiques : gros progrès

Lévitation et ondes acoustiques : gros progrès

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Transporté par le son

Des chercheurs de l’EPFZ sont parvenus à déplacer des objets à travers les airs grâce à des ondes acoustiques. Le dispositif pourrait être utile pour manipuler des produits biologiques, chimiques ou radioactifs
Il n’y a pas que les saints, bonzes et super-héros américains païens qui s’y connaissent en lévitation. Les physiciens aussi font voler toutes sortes de choses: y compris des insectes, des poissons et des grenouilles. Des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) viennent de franchir une nouvelle étape. Grâce à des ondes sonores, ils arrivent à déplacer des objets à travers les airs. Des gouttelettes de liquide, mais aussi des ­particules solides, des petites boules d’acier et même un cure-dent. Leur dispositif permet de manipuler plusieurs éléments à la fois, voire de les mélanger, sans les toucher. Plusieurs applications sont déjà envisagées. Ces travaux ont été publiés cette semaine dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

La lévitation n’est pas une branche récente de la physique. Il y a plus d’un siècle, Lord Rayleigh posait les bases de la méthode acoustique. D’autres techniques, comme la lévitation magnétique ou optique, ont déjà fait leurs preuves. « Mais l’approche magnétique est limitée à des matériaux ayant des propri­étés particulières, commente Dimos Poulikakos, un des auteurs de l’étude parue dans PNAS. Quant à la méthode optique, elle ne fonctionne que pour des objets extrêmement petits. » En septembre ­dernier, des chercheurs de l’Argonne National Laboratory, près de Chicago, avaient fait sensation avec leur système acoustique permettant de faire léviter plusieurs gouttes de liquide.

Les ondes sonores sont des variations de pression. Elles exercent une force sur les surfaces qu’elles rencontrent. Si leur intensité est assez élevée, elles peuvent contrebalancer la gravité. Le dispositif classique comprend une plaque vibrante, à laquelle on oppose une autre plaque, qui fait office de réflecteur, ­explique Dimos Poulikakos. L’onde sonore émise par la partie vibrante et sa réflexion se superposent pour créer une onde stationnaire, c’est-à-dire une onde dont certains éléments – appelés nœuds – restent fixes dans le temps. « Sur ces nœuds, la force due à la pression acoustique compense la gravitation. De plus, la pression locale est nulle, alors que ça n’est pas le cas juste en dessous ou en dessus. » C’est ce qui stabilise le système : l’objet se trouvant à cet endroit est comme pris au piège.

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« Mais cela fait plus de cent ans qu’on en est à ce point, poursuit le chercheur. C’est impressionnant, un peu magique, mais pas très utile. Pour la première fois, nous sommes capables de manipuler de manière contrôlée des particules, et de les déplacer à l’intérieur d’un plan. » Au lieu d’une seule plaque vibrante, le système mis au point par les Zu­richois comprend un assemblage de petites plaques de la taille d’un timbre, disposées en damier. Chacune peut être activée et contrôlée séparément. En variant les paramètres de deux plaques voisines, on arrive à faire glisser horizontalement le «piège acoustique» de l’une à l’autre. Et ainsi déplacer l’objet en suspension.

Les chercheurs travaillent à environ 160 décibels – soit bien au-delà de ce qui est supportable par l’oreille humaine –, mais dans les ultrasons, à une fréquence inaudible pour nous. Grâce à leur dispositif, ils ont notamment mélangé «en apesanteur» de l’eau et du sodium, provoquant la brutale réaction qui libère de l’hydrogène. Ils ont aussi inséré de l’ADN dans des cellules. Ou encore préparé de minuscules portions de café instantané.

Dans le Washington Post, Rick ­Weber, de l’Argonne National Laboratory, qui avait fait léviter les gouttelettes, salue l’approche «hautement innovative» des chercheurs de l’EPFZ. Il ajoute que la méthode ouvre beaucoup de nouvelles perspectives pour la lévitation acoustique. Dimos Poulikakos est déjà en discussion avec l’industrie phar­maceutique suisse. Il souligne que le dispositif peut être utile pour la manipulation de toutes sortes d’échantillons, chimiques ou biologiques, en particulier. Notamment lorsque l’on souhaite éviter qu’ils ne soient contaminés par un récipient. Ou alors, pour manier des produits dangereux, chimiques ou radioactifs, par exemple.

« On pourrait penser que le problème majeur est le poids, relève Dimos Poulikakos, mais nous sommes parvenus à faire léviter des petites boules d’acier, qui sont dix fois plus denses que l’eau. Il est beaucoup plus difficile de manipuler des liquides. Si la pression acoustique est trop forte, ils s’évaporent. » Il ne faut pas que la pression dépasse la tension superficielle, cette tendance contractive due à la cohésion des molécules, qui fait que la surface d’un verre d’eau est bombée ou que des insectes peuvent courir sur une marre. Mais le réglage est subtil car, si la pression est trop faible, la goutte tombe.

Hormis le cure-dent, les éléments que les chercheurs zurichois ont déplacé en l’air mesuraient jusqu’à quelques millimètres. Peut-on imaginer passer à des objets plus grands ? Voire expérimenter nous-même un jour les joies de la lévitation acoustique ? « En théorie, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas aller plus loin, estime Dimos Poulikakos. Mais, dans la pratique, il risque d’y avoir des problèmes techniques.»

par Lucia Sillig http://www.letemps.ch/-22/7/13


Autre Source : http://www.businessinsider.com/sound-can-levitate-an-explosive-reaction-2013-7

SFH-07-2013

lundi 22 juillet 2013

Un dinosaure intelligent ?

Un dinosaure intelligent ?

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On l'a découvert dans les films "Jurassic Park" : le vélociraptor à l'époque était considéré comme le plus intelligent de tous les dinosaures ayant existé, et les films le montrent... tel qu'on l'imaginait à l'époque des films. La réalité a fait que les vélociraptors ne ressemblaient finalement pas du tout à ceux des films, puisqu'ils étaient entièrement recouverts de plumes et plus petits que ceux des films (bien que certaines variétés trouvé en Utah et Montana entre autres soient plus grandes que celle des films !), mais aussi qu'ils se sont à priori éteints avant la date estimée des dinosaures : les vélociraptors ont vécu de -80 à -70 millions d'années avant maintenant, alors que c'est cinq millions d'années plus tard environ que les gros dinosaures semblent avoir disparu. Ils sont à l'heure actuelle considérés comme faisant probablement partie des principaux ancêtres de nos oiseaux actuels. Ce sujet ne remet pas d'ailleurs la théorie de l'évolution de Darwin en cause fondamentalement mais font se poser plutôt des questions sur le terme "évolution" : une adaptation comme celle subie (à priori) par les dinosaures et les "mutant" en petits oiseaux semble plutôt être une régression pour certains plutôt qu'une évolution... sauf si on considère la perte de certains gros avantages de prédateur contre le fait de pouvoir voler par exemple soit considérable comme une "évolution positive" et non "négative"... c'est un peu comme l'être humain (ou l'Homo Sapiens qui semble bien être le tout dernier représentant d'une race plus diversifiée auparavant) en fait : peut-on vraiment considérer qu'il a évolué et évolue toujours, alors qu'il est prouvé que sa capacité cervicale, son cerveau, diminue de plus en plus au fur et à mesure du temps, et qu'il semble perdre de plus en plus sa protection naturelle contre les éléments (dont le Soleil) en perdant sa pilosité notamment ?
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Velociraptor mongoliensis

En fait, les films et les archéologues de l'époque ont un peu mélangé les genres et les âges : découvert dès 1854, l'un des premiers dinosaures à avoir été retrouvé en Amérique du Nord, le Troodon correspond beaucoup plus au petit prédateur intelligent des films de par son apparence... et intelligence. Et il aurait survécu, lui, au moins jusqu'à la fin des dates présumées d'extinction de dinosaures, entre -75 et -65 millions d'années avant maintenant.

Quelques faits sur les dinosaures Troodon, aussi appelés sténonychosaure pour leur dernière version trouvée au Canada :

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Les Troodon avaient un cerveau plus gros que la plupart des dinosaures

La caractéristique la plus notable du Troodon était son exceptionnellement grand cerveau, qui était beaucoup plus grand, proportionnellement, au reste de son corps, par rapport à la matière cérébrale de dinosaures de taille comparable. Selon une analyse, les Troodon avaient un «quotient d'encéphalisation" à plusieurs niveaux, donc qu’ils disposaient d’une capacité d’analyse de l’environnement exceptionnelle, surpassant celle de toutes les autres espèces de l’époque et leur permettant d’être dominants malgré leur taille réduite... et pourraient éventuellement avoir évolués au niveau humain de l'intelligence.

En 1982, le paléontologue canadien Dale Russell a spéculé ce qui serait arrivé si Troodon avait réussi à survivre à l'extinction K / T, il y a 65 millions d'années. Dans son histoire «contrefactuelle», le Troodon a évolué sur deux jambes, un reptile intelligent à grande cerveau avec de grands yeux, des pouces opposables partiellement et trois doigts à chaque main !

" Contrairement à la version de l’évolution selon laquelle le moteur serait le progrès continu et linéaire, comme l’ont fort bien expliqué Stephen Jay Gould et David Raup, entre autres, seule la malchance a éliminé les dinosaures et leurs semblables. Et pourtant, ils dominaient depuis plus de 100 MA le monde vivant. On a même postulé que le sténonychosaure, découvert au Canada en 1967, possédait des facultés étonnantes et que son cerveau était anormalement développé. D’autres petits dinosaures bipèdes carnivores évoluaient d’une manière très favorable vers l’intelligence.

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" B. Werber : « Parmi la foule des dinosaures divers qui peuplaient la Terre il y a soixante-cinq millions d’années, une espèce particulière marchait sur deux pattes, possédait notre taille et un cerveau occupant pratiquement autant de place que le nôtre : le sténonychosaure."

Alors que notre ancêtre (mammifère) ne ressemblait qu’à une musaraigne, les sténonychosaures étaient vraiment des animaux très évolués. Ces bipèdes aux allures de kangourou à peau de lézard avaient des yeux en forme de soucoupes capables de voir devant et derrière (avouons de ce gadget nous manque). Grâce à une sensibilité oculaire extraordinaire, ils pouvaient chasser même à la tombée de la nuit. Ils possédaient des griffes rétractables comme les chats, de longs doigts et de longs orteils aux capacités de préhension étonnantes. Ils pouvaient par exemple saisir un caillou et le jeter.
Les professeurs canadiens Dale Russel et R. Seguin (Ottawa), qui ont étudié les sténonychosaures, pensent qu’ils disposaient d’une capacité d’analyse de l’environnement exceptionnelle, surpassant celle de toutes les autres espèces de l’époque et leur permettant d’être dominants malgré leur taille réduite.

Un squelette de Sténonychosaure, trouvé dans l’Alberta (Canada) en 1967, confirme que ces reptiles avaient des zones d’activité cérébrale très différentes des autres dinosaures. Comme nous, ils avaient le cervelet et le bulbe rachidien anormalement développés. Ils pouvaient comprendre, réfléchir, mettre au point une stratégie de chasse, même en groupe.

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Bien sûr, par son allure générale, le sténonychosaure ressemblait davantage à un kangourou .. mais, selon Russel et Seguin, si les dinosaures n’avaient pas disparu, ce serait probablement cet animal qui aurait développé la vie sociale et la technologie…

A un petit accident écologique près, ce reptile aurait très bien pu conduire des voitures, bâtir des gratte-ciel et inventer la télévision. Et nous, malheureux primates retardataires, n’aurions plus eu de place que dans les zoos, les laboratoires et les cirques ».

C’est le dinosaure le plus « cérébralisé » de tous. Sa boîte crânienne, comparée à la taille de son corps, est la plus grande jamais découverte.

Son cerveau était plus grand que celui d’un émeu. Après avoir comparé la taille de son cerveau à celle d’un mammifère moderne, les scientifiques pensent que Stenonychosaurus était aussi intelligent qu’un opossum. Et il pouvait encore évoluer...

Le sténonychosaure (Stenonychosaurus) a été nommé par C.M. Sternberg en 1932 d’après un pied, un fragment de main et quelques vertèbres caudales du Crétacé supérieur d’Alberta. Un détail anatomique intéressant consiste en une énorme griffe sur le deuxième orteil, caractéristique des déinonychosaures. Sternberg classifia à l’origine le sténonychosaure parmi les coeluridés, une famille de théropodes. Plus tard (en 1951), il spécula que puisque le sténonychosaure avait un pied fortement  non usuel et que le Troödon avait des dents tout aussi inhabituelles, ils devaient être apparentés. À l’époque, aucun spécimen comparable n’était disponible pour tester la validité de l’idée.

Un squelette de sténonychosaure plus complet a été décrit par Dale Russell en 1969, squelette qui forma la fondation scientifique de sa célèbre sculpture grandeur nature de sténonychosaure et de son descendent humanoïde fictif, le "dinosoroïde". Le sténonychosaure devint un théropode bien connu dans les années 1980, quand les pieds et la boîte crânienne ont été décrits en détail - l’animal est même parfois considéré comme étant le "dinosaure le plus intelligent". P.J. Currie, dans sa révision des troodontidés connue en 1987, a reclassé Stenonychosaurus inequalis comme étant synonyme de Troodon formosus. Cette synonymie a largement été adoptée par les autres paléontologistes et c’est ainsi que tous les spécimens connus sous le nom de Stenonychosaurus sont maintenant désignés sous le nom de Troodon dans la littérature scientifique récente. Parmi les autres genres transférés dans le genre Troodon, on trouve Pectinodon, Polyodontosaurus. Avec Stenonychosaurus, tous ces noms peuvent fort bien désigner autant de genres valides que ne former qu’un seul et même animal. Des recherches plus approfondies pourront faire la lumière sur la question.

Ils ont des caractères crâniens très développés : de grandes orbites, permettant une vison diurne et nocturne, avec une vision dirigée presque à 360 ° au vu de la position de ces dernières. De plus, il dispose d’un rapport volume crânien sur volume total impressionnant, un des plus important parmi les dinosaures, ce qui en fait un dinosaure capable d’intelligence poussée. De plus, tout comme ce qui caractérise les Hommes des autre Hominidés, le Sténonichosaure possédait une organisation du cerveau différente, et que l’on pourrait justement comparer à celle de l’Homme par certains côtés.

En outre, la forme de sa caisse de résonance et des os de son cou laisse à penser que si l’évolution s’était poursuivie, il aurait été possible de voir émerger un proto-langage chez ces animaux, bien qu’on soit presque sûr qu’ils aient été capables de communiquer.

Ainsi, ces dinosaures seraient devenus l’espèce dominante si un banal accident astronomique n’était pas survenu il y 65 M d’années...

A lire : "L’encyclopédie du savoir relatif et absolu" de Bernard Weber

voir ici

Sources : http://www.matierevolution.org/spip.php?article2007

La théorie du "dinosauroïde" est une vraie théorie scientifique, qui possède bien sûr comme toute théorie ses défenseurs et ses détracteurs. Surtout sur la mention d'une convergeance d'une adaptation intelligente qui mènerait à ce que la majorité des genres tendent à l'anthropomorphisme, c'est à dire à posséder une tête, des bras et des jambes (ou une tête et 4 pattes au stade précédent). Cette théorie est pourtant démontrée en partie, et à plusieurs niveaux si on compare l'apparence très proche des requins et des raies par exemple, alors que ce sont deux genres totalement différents.

L'autre question qui me vient évidemment à l'esprit étant donné mes connaissances historiques est sur l'implication prouvée du genre reptilien dans la mythologie et histoire humaine. Pourrait-il y avoir un rapport entre ce possible dinosoroïde qui aurait évolué intelligemment s'il n'avait (toujours mystérieusement car même l'impact météorique et le volcanisme attesté n'expliquent pas la totale disparition de ces petits dinosaures par exemple, alors que leurs petites proies mammifères survivaient tout aussi mystérieusement...). Ah, il n'aurait finalement pas disparu, le dinosaure : il se serait rapidement adapté et muté en oiseaux de différentes tailles (thèse officielle)... mais et si les plus intelligents d'entre eux ne s'étaient pas transformés en oiseaux, justement ? Et si ils avaient finalement créé les bases d'une première civilisation (peut-être souterraine vu l'environnement de l'époque, avec les capacités d'adaptations de reptiles facilités) qui a fini par rejoindre la mémoire des premiers humains (je pourrai même ajouter directement ici que la théorie des Anunakis ayant créé la race humaine pour l'utiliser pourrait y avoir en fait cette origine bien "terrestre" !)... De Satan le serpent jusqu'au symbole médical (le caducée), notre symbolique est remplie de liens avec la race reptilienne, nous avons même dans notre propre cerveau une partie dénommée reptilienne, la "couche" la plus ancienne du cerveau humain. En fait, comme on sait maintenant que les oiseaux descendent très probablement des dinosaures reptiliens, c'est bien la grande majorité de la symbolique humaine (avec ses aigles et autres faucons) qui se rapporte bien au genre reptilien d'origine.

Allons plus loin, car si certains dinosaures auraient évolué en autre chose que des oiseaux (ce qui est parfaitement possible scientifiquement : il y a des divergences et des nouveaux "bourgeons"), en aurait-on retrouvé la trace sans vraiment l'identifier (et oui, il existe encore de nombreux fossiles non identifiés) ?

dinosauroide ou l'évolution des dinosaures

" Dinosauroide est le terme scientifique utilisé pour désigner l'objet d'une hypothèse proposée par plusieurs scientifiques, basée sur une évolution des dinosaures troodontidés qui ne se seraient pas éteints. Cette hypothèse correspond à l'adaptation progressive des dinosaures à une forme anthropomorphique, une forme de reptilien.

En 1982, les scientifiques Dale Russell et R. Séguin ont publié un article détaillant la reconstruction complète de Stenonychosaurus, (une espèce désormais assignée au genre Troodon), basée sur un squelette découvert en Alberta en 1967.

Avec l'étude du Troodon, les chercheurs ont entrepris la tâche d'imaginer une évolution possible de l'animal, si elle n'était pas éteinte. L'idée de base avait une entrée très intéressante, à savoir que le dinosaure Troodon est l'un des plus intelligents de son temps et qu'il avait un gros cerveau par rapport à la taille du corps.

Comme ces petits dinosaures étaient légers et d'actifs chasseurs de proies comme les lézards et les petits mammifères primitifs, avec une vue stéréoscopique, capable d'attaquer même avec un faible nombre d'heures de lumière, les caractéristiques du "dinosauroide" ont été posées en prenant le Troodon et son évolution à long terme. Ainsi, le "dinosauroide" serait un dinosaure à la capacité d'un grand intellectuel, qui lui permettrait de compenser sa faible vitesse avec de simples outils de décision et de développement qui lui permettrait des tactiques de fuites ou poursuites de leurs prédateurs et leurs proies d'une manière plus efficace.

Ceci n'est qu'une hypothèse, mais sommes nous sûrs qu'un dinosaure de type dinosauroide n'ait jamais existé ? Un tel squelette pourrait attendre quelque part ? Une hypothèse absurde ? "

http://paranormal-esotemyst.forumactif.com/t617-dinosoroide-ou-l-evolution-des-dinosaures

Même du côté des dinosaures : ont-ils vraiment tous disparus à la même époque ? Certains n'auraient-ils pas survécus jusqu'à ce que l'Homme s'en souvienne finalement dans ses légendes et histoires ? Cela semble être le cas si on se réfère au nombre de traces de plus en plus nombreuses de part le monde...

Voir ici : http://www.ldi5.com/paleo/dinos.php

Bon, c'est une très vieille idée un peu dépassé l'anthropomorphisme (plus limité éventuellement aux mammifères) et l'intelligence du poulpe par exemple démontre le peu de cas dont fait la nature des théories humaines sur l'évolution... il n'empêche que d'affirmer que tous les dinosaures survivants se sont obligatoirement transformés en oiseaux n'est pas très scientifique non plus, c'est pourtant ce qui est retenu officiellement aujourd'hui... 

Réflexion faite, si ce dinosauroïde a existé (et existe toujours, caché, selon certains - cherchez sur internet et vous verrez !), et qu'il a "récupéré" finalement un squelette relativement proche de l'être humain (ou il a fabriqué l'être humain toujours selon certaines théories), l'a-t-on trouvé finalement et assimilé à un ancêtre de l'être humain, ou fait-il partie des fossiles mal identifiés ou même rejetés par la science officielle ?

Et si on cherche, on trouve (entre autres nombreux sites) :

" Crânes peu ordinaires cherchent anthropologue non conformiste !!! "

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" PARTIE 1

Les théories officielles de l’évolution de l’homme sont remises en cause par de nombreuses découvertes. Ces nouveaux éléments mettent à terre tout l’édifice des théories paléontologiques. L’image d’Épinal donnée au public concernant la Préhistoire consiste à dire que l’homme descend du singe (fig 1). Pourtant quand on se penche un peu plus près sur la préhistoire, les choses ne sont pas aussi simples. Il est admis, par exemple, que l’homme de Néanderthal et l’homme de Cro-Magnon deux races intelligentes et génétiquement différentes vécurent à la même époque, il y a 30 à 70 000 ans. Le Néanderthal s’est éteint alors que le Cro-Magon a continué sa route et donné, par évolution, l’homme moderne que nous connaissons. Cette approche de la préhistoire est plus riche et plus pertinente que l’idée d’évolution uniforme. S’il y a eu à une certaine époque, deux races intelligentes sur la planète, pourquoi ne pas imaginer trois, quatre, cinq races terrestres intelligentes à une même époque ?

Etranges découvertes

Il y a beaucoup de découvertes de crânes très troublantes.

Dans le Bassin du Zambèze fut retrouvé un crâne moderne fossilisé qui aurait vraisemblablement plusieurs centaines de milliers d’années (fig. 2). Il s’agirait d’un crâne plus moderne que le Néanderthal mais antérieur au Néanderthal. Un fait qui bouscule toutes les chronologies établies.

Dans les années 30, proche de Chihuahua au Mexique, fut découvert dans une grotte un crâne très étrange (fig. 3). Le volume de ce crâne est de 1 400 cc pour un petit squelette, il fut nommé « StarChild » littéralement l’enfant des étoiles. Ce crâne a une symétrie parfaite et un volume harmonieux ce qui exclut d’emblée, l’idée de malformation issue d’une pathologie crânienne. La structure osseuse s’est avérée être deux fois plus résistante et deux fois plus légère qu’un crâne d’homo sapiens sapiens.

Une organisation sans but lucratif nommée « StarChild project » remit le crâne à un laboratoire britannique, où il subit une analyse détaillée de son ADN. Cette étude conclut qu’il s’agit d’un être humain sans autre commentaire. Seules 3 photos attestant de l’existence de ce crâne circulent aujourd’hui sur internet.

En 1880, plusieurs crânes humains avec des protubérances telles des cornes osseuses ont été découverts dans un monticule de Sayre, dans le comté de Bradford en Pennsylvanie. Excepté les excroissances osseuses situées sur le front, les hommes à qui ces squelettes ont appartenu étaient anatomiquement normaux. On a estimé que les corps avaient été enterrés sur ces lieux vers 1 200 avant J.-C. La découverte est due au Dr G.-P. Donehoo historien, deux professeurs de « The American Investigating Museum », et de W.-K. Morehead de l’Académie Phillips, Andover, Massachusetts. Les crânes de cette exceptionnelle découverte ont été envoyés à l’American Investigating Museum of Philadelphia. Ils auraient été volés dans le musée même, disparaissant à tout jamais comme la plupart des artefacts qui remettent en cause les théories officielles de l’anthropologie (fig. 4). "

Les crânes de Robert Connolly

Les crânes ont été photographiés par Robert Connolly au cours de son voyage autour du monde, alors qu’il recueillait des informations au sujet des civilisations anciennes. La découverte de ces crânes de formes inhabituelles fut pour ainsi dire un résultat inattendu de son travail. En 1995, Robert Connolly a publié ses photographies sur un CD-Rom intitulé The Search For Ancient Wisdom (À la recherche de la sagesse ancienne), Cambrix, 1-800-992-8781.

Étant donné le peu de renseignements au sujet de ces crânes, il est difficile de déterminer leur âge, leur rapport avec d’autres hominidés ainsi que leur emplacement d’origine dans une chronologie. Certains crânes sont si différents de ceux que nous connaissons qu’ils pourraient appartenir à une toute autre espèce qui présenterait une lointaine ressemblance avec le genre humain.
Connolly distingue quatre groupes de crânes en fonction de leur forme :
  • le type J « Jack-o-lantern » (nom donné à la citrouille utilisée pour les lanternes d’Halloween ;
  • le type M : nom donné à cause de la forme de ce crâne très particulier ;
  • le type pré-moderne crâne oblong considéré comme plus ancien par Connolly ;
  • le type C « tête en forme de cône ».

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LE TYPE J

Le type de crâne appelé « J », en forme de lanterne, pose plusieurs problèmes. C’est un équivalent du type moderne sous tous les rapports, avec plusieurs éléments hors de proportion. Le moins significatif est la taille des orbites qui sont environ 15 % plus grandes que chez les populations modernes. Le plus important est l’énormité de la voûte crânienne. La capacité de la boîte crânienne varie entre 2 600 cm3 et 3 200 cm3. L’âge de ce spécimen est inconnu et, jusqu’à présent, pas d’autre spécimen de ce genre n’a été retrouvé.

LE TYPE M

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Le crâne appelé « M » est encore plus bizarre que le précédent. Il est incomplet au niveau de la partie inférieure de la zone faciale. D’après les restes de la partie faciale, on constate que ses caractéristiques ne varient pas par rapport à un crâne humain classique. Cependant, il possède la voûte crânienne la plus grande de tous les spécimens connus de Connolly. Les deux « lobes » en saillie sont également anormaux. La capacité crânienne peut être estimée de façon quasi certaine à plus de 3 000 cm3.

Les types « J » et « M » sont proches de l’impossibilité biologique. Selon Connolly, la seule manière d’expliquer leur grosseur est d’émettre l’hypothèse que la néoténie (la capacité de l’espèce à prolonger la période de croissance avant d’arriver à maturité) des deux groupes s’est étendue au-delà de celle du type de l’homme moderne. Cela peut également signifier que la durée de vie moyenne de ces spécimens a été beaucoup plus longue. Les suppositions selon lesquelles il s’agirait de simples déformations ou de cas pathologiques peuvent difficilement se justifier. Parmi la population humaine actuelle, on rencontre de temps en temps des crânes présentant des anomalies de croissance où des formes anormales, mais ces malformations restent dans les valeurs de l’espèce de référence.

Selon les textes médicaux, le crâne le plus grand avait une capacité de 1 980 cm3, mais il était de forme normale. Il ne faut pas oublier que toute croissance pathologique du crâne (fig. 7) a presque toujours des conséquences fatales pour l’individu, et ce, au tout début de son développement. La nature est très impitoyable à cet égard. Tous les spécimens présentés ici étaient des individus d’âge mûr.

La capacité de la voûte crânienne (et par conséquent la masse du cerveau) n’est pas nécessairement liée à l’intelligence. L’individu avec le plus grand crâne humain connu, était un homme retardé.

Mystère des crânes pré-modernes et coniques

TYPE C

Quand les images de ces crânes furent présentées en 1996, la majorité des gens a supposé être en présence de cas de « têtes bandées », une mode connue pour être pratiquée dans l’ancienne Nubie, en Égypte et dans d’autres cultures. Le problème posé par cette théorie est que ces crânes, bien qu’allongés et pourvus d’un front aplati et incliné vers l’arrière, ont la même capacité qu’un crâne humain classique ; la seule différence étant la forme obtenue après déformation frontale et latérale. Par ailleurs, on ne rencontre pas de crânes en forme de cône parmi les crânes bandés courants.


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Robert Cornolly pense de manière assez catégorique qu’il n’est pas en présence de cas isolés de pathologies crâniennes (fig 7).

PARTIE 2

Connolly analyse ses découvertes en ces termes :

« La partie frontale des crânes pré-modernes (fig. 2) semble appartenir à un individu de la famille dite de pré-Néanderthal, mais la mâchoire inférieure, bien que plus robuste que le type dit de l’homme moderne, possède une forme et des caractéristiques modernes.

La forme de la boîte crânienne ne possède aucune similitude avec les types Erectus et Néanderthal ni avec le type de l’homme moderne. Certaines caractéristiques mineures du Néanderthal sont présentes telle que l’arête occipitale en bas, à l’arrière du crâne et le bas aplati de la boîte crânienne, d’autres caractéristiques font plus penser à l’Homo Erectus. Cependant, l’angle au bas de la boîte crânienne est peu commun. On doit exclure la possibilité d’un individu déformé. La solution semble être que le crâne appartient à un représentant d’un type pré-moderne humain inconnu ou à un type humanoïde. En le comparant à un crâne humain moderne, on voit bien que la capacité de la boîte crânienne est comprise dans les mêmes valeurs. Ceci n’est pas surprenant étant donné que les derniers hommes de Néanderthal et les premiers hommes modernes (Cro-Magnon) avaient une boîte crânienne plus grande (tous les deux en gros 1 600 cm3 à 1 750 cm3) que l’homme de l’époque moderne (environ 1 450 cm3).

La réduction de la capacité de la boîte crânienne (d’ailleurs soudaine, les boîtes crâniennes des spécimens datant d’environ 10 500 avant J.-C. sont plus petites) est une question mystérieuse. Autre mystère, on a également du mal à expliquer comment un représentant du type dit de l’homme pré-moderne se trouve sur le continent sud-américain. Selon l’anthropologie orthodoxe, ce crâne n’existe pas, purement et simplement, car cela ne se peut pas. Les textes établissent la plus vieille date d’apparition d’humains, en Amérique du Nord, à 35 000 avant J.-C. et à beaucoup plus tard pour l’Amérique du Sud, selon les hypothèses de la théorie de la diffusion. Les seuls types d’humains dont on admet la présence sur le continent ont une anatomie moderne. Il existe d’autres sources qui placent tous types de genres humains dans les deux Amériques à des dates beaucoup plus anciennes d’après de nombreuses découvertes, mais officiellement, on s’en tient à ces données. »

Trois spécimens de TYPE C

Robert Connolly a découvert trois crânes de type C (fig. 1) dans la région de Paracas au Pérou. Le type dit « en forme de cône » est très inhabituel quant à la forme de la boîte crânienne. Le fait d’en avoir trouvé trois exclut l’éventualité d’une déformation accidentelle. Il ne fait aucun doute qu’ils sont étroitement liés et il se peut qu’ils représentent une branche tout à fait distincte du genre humain, voire une espèce totalement différente.

Toutes les proportions générales des trois crânes sont harmonieuses. La grandeur de la voûte crânienne est manifeste, on peut estimer le volume entre 2 200 et 2 500 cm3.


Robert Connolly considère que les crânes de Type C et pré-modernes, sont de type humanoïde inconnu. Ce n’est pas tout à fait exact. En ce qui concerne ces deux types, une comparaison est possible avec des êtres en chair et en os qui vécurent sur notre planète (fig. 3). Le type C est comparable à une statue du Louvre représentant un « dieu ». Quant au type pré-moderne il s’apparente aux statues égyptiennes représentant Nefertiti, Akhenaton, leurs six filles, le roi Tut et d’autres statues encore (fig. 4). Il ne peut s’agir d’une déformation liée à une pathologie crânienne. Plusieurs générations présentent rigoure

usement les mêmes caractéristiques. Il ne s’agit pas non plus d’un effet de style de sculpture marquant la lignée de pharaon, les crânes en témoignent. D’autre part, les grandes coiffes de l’Égypte de la 18e dynastie couvrent bien de grands crânes qui ont peu de chose en commun avec le crâne dit de « l’homme moderne ».

Akhenaton un humain ?


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La statue d’Akhenaton au Musée du Caire (fig. 5) est très instructive. Elle révèle un crâne énorme sous la coiffe de pharaon. Akhenaton a un cou long et très fin ainsi que de grandes oreilles. Comparé au standard symbolisé par l’homme de Vitruve (intégré sur la photo en bas à droite), aucune proportion dite humaine ne correspond. La taille est très haute, le ventre est volumineux, les bras et jambes sont très minces, biceps, triceps, mollets sont maigres sans aucun rapport avec la musculature d’un homme ordinaire. La chose la plus frappante est la largeur des hanches, aussi larges que les épaules. Cette physionomie si particulière se retrouve pour Nerfertiti, ses filles, le roi Tut, il s’agit donc bien d’une race qui diffère génétiquement de l’homme moderne. On ne peut parler ici d’une simple malformation. Nous avons à faire à une répartition harmonieuse de proportions qui ne sont pas comparables au standard humain moderne. Nous affirmons donc que pendant la 18e Dynastie égyptienne, et très certainement à d’autres époques, une race différente de l’homme dirigeait l’Égypte. Parler de Pharaon comme d’un Dieu n’être pas pur hasard. Se retrouver face à un être de ce type devait être impressionnant, suscitant peur et respect.

Si, comme le dit Connolly des crânes qu’il nomme pré-moderne furent retrouvés au Pérou et au Tibet, c’est que la race d’Akhenaton fut dominante dans ces régions à la même époque ou en d’autres temps. Comme il s’agit d’une race dite divine par les hommes d’alors, ses facultés supérieures lui ont permis de dominer le monde des hommes sur tous les continents à une certaine époque. Les engins volants décrits dans les textes sacrés amérindiens, védiques, tibétains ou égyptiens ont très bien pu être le moyen dont cette race usa pour voyager et prendre en main la destinée de la race humaine.

Le mystère aujourd’hui est de savoir ce qu’il advint de cette race différente de l’humain ordinaire. Pourquoi n’est-elle pas toujours au pouvoir ? Pourquoi nous cache-t-on son existence ? Demeure-t-elle cachée, dirigeant en coulisses la géopolitique de notre monde contemporain ? Ce qui est certain c’est qu’une certaine élite mondiale nous cache sciemment des artefacts et antiquités essentiels pour connaître notre lointain passé. Pourquoi ? "

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(extrait) LIRE la suite ici : http://www.morpheus.fr/spip.php?article21

Frédéric Morin

CD-Rom intitulé The Search For Ancient Wisdom de Robert Connolly, www.world-mysteries.com, www.enigmas.org, www.subversiveelement.com, Mysteries of the Unexplained, p. 39, 1992, L’ancien Secret de la Fleur de Vie (tome 1, pp. 157-169). Éditions Ariane.

© Publié dans Morphéus n°19 - 2007
Alors, finalement, les "dinosauriens" seraient-ils le peuple "dégénéré" et "corrompu" (et même les "Atlantes" ou "Titans" ?) détruit finalement par le grand déluge décrit dans beaucoup de textes ? Et certains n'auraient-ils pas survécus finalement pour "accompagner" l'Humanité dans sa création ou réapparition (à leur avantage) ?

Même des scientifiques et des médias s'en mêlent et trouvent les "choses de la préhistoires" présentées officiellement comme "sûres" comme étant en fait très tronquées et visibles avec des œillères... :

" Préhistoire : Cro Magnon n'a jamais fait la révolution "

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homme de Salkhit

" Le débat sur l'évolution de l'homme rebondit avec des découvertes troublantes... et des scientifiques à l'esprit critique. Parmi les découvertes, un crâne d'allure très ancienne découvert en Mongolie (photo à gauche). Sa datation récente, au plus 30 000 ans, montre qu'il traverse les frontières mises depuis longtemps entre l'homme moderne - Cro Magnon ou vous même - et nos ancêtres.Autres découvertes : ces traces d'activités culturelles, ou de technologies très anciennes - des dizaines de milliers d'années, et pourtant d'allure "moderne" qui relativisent la réputation de "révolutionnaire" de Cro-Magnon.

J'ai publié vendredi dernier dans Libération un article fondé sur un reportage à Toulouse, le voici ci dessous, agrémenté de liens et d'images qui n'ont pu trouver place dans le journal vendu en kiosque.

Toulouse, envoyé spécial. « Regardez ce crâne, archaïque, non ? Un air de Néanderthal, voire d’Homo erectus, voyez ces arcades sourcilières proéminentes, ce front bas, rejeté en arrière…». José Braga arbore un sourire malicieux. Assis dans son bureau de l’Université Paul Sabatier, il tient en main un moulage de crâne, actuellement présenté au public (1). Un crâne très incomplet. Réduit à sa partie supérieure - comme si l’on avait sabré l’homme au niveau des yeux puis découpé à l’horizontale - et le montre en soulignant à plaisir son allure «archaïque» selon les critères habituels permettant de le séparer du «moderne», autrement dit Cro-Magnon ou votre voisin de palier.

NE Mongolie paysage steppe

Lorsque ce crâne est découvert, en 2006 dans une steppe glaciale et désolée du Nord-Est de la Mongolie (photos:Projet First Modern Humans in Mongolia) sur le site de Salkhit par des prospecteurs d’or clandestins, ces derniers se disent qu’ils ont trouvé un objet vraiment ancien, donc valant… de l’or pour des scientifiques. Ils le vendent illico à des paléoanthropologues mongols. Ces derniers contactent Yves Coppens, le célèbre co-découvreur de notre lointaine cousine l’australopithèque Lucy. Et personne ne douta alors que ce vestige fut très ancien.

Lorsque Braga (Cnrs, laboratoire Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse) fut alerté par Coppens, ce dernier lui confia l’objet en estimant qu’il s’agissait d’un représentant archaïque de l’humanité. Dans un article paru en février 2008 (2), Yves Coppens et ses cosignataires évoquent même, outre sapiens archaïque qui à la faveur du titre, Néanderthal et la filière Homo erectus chinoise pour qualifier ce fossile.

NE Mongolie fouille de g à d Braga, Teyssandier et Duranthon

Mais, avec la physique nucléaire, les datations directes viennent compléter les analyses morphologiques ou géologiques poursuivies par José Braga, Yves Coppens et d’autres spécialistes sur le site de Salkhit (photo, José Braga, Nicolas Teyssandier et Françis Duranthon fouillant à Salkhit). Un minuscule morceau de crâne, étudié au carbone-14 dans un laboratoire américain de Floride, a donné une date entre 21.860 et 22.150 ans. Une autre étude en cours, avec des moyens plus performants, pourrait le vieillir, «mais, au plus à 30.000 ans» affirme José Braga.

Conclusion ? « L’homme de Salkhit est donc un sapiens sapiens, comme nous. La variabilité morphologique de notre espèce est sous-estimée… ce qui veut dire aussi que la conception que l’on a de ses relations de parenté avec Néanderthal ou Homo Erectus pourrait être erronée, trop vue sous l’angle d’une violente coupure ».

Crane Salkhit global

L’anthropologue - il est professeur à l’Université de Toulouse - est un spécialiste es-morphologies humaines. As de l’imagerie médicale, c’est un virtuose de la reconstitution des anatomies en trois dimensions à l’aide de données numérisées d’ossements actuels et fossiles et d’informatique. Et c’est en biologiste, donc amoureux de Darwin, de l’évolution et de la variabilité, qu’il aborde son sujet favori, celles de l’Homme.

Une variabilité trop souvent occultée dans la pensée des anthropologues. Or, souligne t-il «la vraie dimension du volume du cerveau de sapiens sapiens, ce n’est pas les 1400 cm3 canoniques devant lesquels devrait s’incliner un erectus à 1000 cm3. Chez les buschmen d’Afrique australe, on trouve des individus très proches du fameux mais désormais désuet «rubicon cérébral», vers 800 cm3, censé nécessaire à la pensée complexe. C’est entre 800 et 2000 cm3 que se situent les crânes de sapiens sapiens. Et rien, là, de la distance entre un imbécile et un super-intelligent, puisque Anatole France affichait à peine plus de 1100 cm3.»

A cet exemple classique, l’anthropologue ajoute ses propres travaux sur le développement des dents. Une étude récente, menée à l’aide du synchrotron de Grenoble (ESRF) sur les dents de 10 jeunes néandertaliens et sapiens fossiles, veut démontrer que les premiers devenaient adultes plus vite ? Il rétorque que l’âge d’émergence des premières molaires permanentes varie de 4 à 7 ans dans les populations actuelles. Et lance: «je suis certain que dans les collections anatomiques des muséums, on trouverait des individus aux allures néandertaliennes, en tous cas très proches de certains fossiles qualifiés de néandertaliens».

Que cherche à faire José Braga, en effaçant ainsi, à petits coups ironiques, les frontières soigneusement posées entre espèces humaines par des décennies d’anthropologie ? Tout simplement à soutenir que «la messe n’est pas dite» quant aux relations de parentés entre formes humaines. Que la vulgate d’une population d’Homo sapiens surgisse brusquement en Afrique il y a environ 200.000 ans, et n’ayant connu aucune relation sexuelle reproductive avec d’autres groupes, n’est pas la fin de l’histoire de nos ancêtres. Que la découverte (Libération du 7 mai 2010) de faibles traces d’ADN spécifiquement néanderthaliens dans les populations modernes indique plutôt que les frontières entre ces groupes n’ont pas été totalement hermétiques (lire une note sur cette découverte).

C’est en préhistorien, spécialiste de «l’industrie lithique, la taille du silex, le principal témoin culturel de nos ancêtres» que Nicolas Teyssandier (laboratoire Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés à Toulouse-2 le Mirail) rejoint José Braga. Dans son bureau et dans son discours dissonant par rapport à la vulgate actuelle de l’histoire de l’homme.

La dissonance de Nicolas Teyssandier pourrait s’intituler ainsi : «Cro-Magnon n’a jamais fait la Révolution». Mine de rien, c’est un énorme couac dans le concert des discours sur la préhistoire.

Depuis l’Abbé Breuil, il y a un siècle, le paradigme préhistorique affirme qu’il y a environ 37.000 ans Cro-Magnon (ci dessous, le crâne princeps trouvé à Cro Magnon) est arrivé en Europe et s’y est conduit en révolutionnaire. Inventant moult techniques lithiques, en rupture avec celle en vigueur depuis des dizaines de milliers d’années, baptisée moustérien.


En créant ex nihilo la technologie de l’os. En gravant et peignant les parois des cavernes. Le tout interprété comme autant de signes et de composantes d’une révolution culturelle dite Aurignacienne, du nom de baptême de la technologie de taille du silex identifiée dans la grotte d’Aurignac, en Haute-Garonne.

Une révolution équivalente, écrit Henri Breuil, à l’invention de l’agriculture au néolithique, lorsque l’homme devint producteur et non seulement chasseur/cueilleur. (Lire une note sur la reconstitution en 3D du cerveau de Cro Magnon).

Tenant, croyaient les préhistoriens, une simultanéité entre l’émergence de l’homme moderne, Cro-Magnon - ou du moins son arrivée en Europe - et d’une révolution culturelle, rien de plus tentant pour eux que d’associer solidement les deux en un duo nécessaire et suffisant. L’idée que Cro-Magnon est arrivé armé d’une civilisation pleine et entière - art, langage, pensée religieuse, technologies, organisation sociale - perdure depuis. Elle s’est même renforcée au point d’imposer sa conséquence : Cro-Magnon a envahi l’espace européen, en a évincé Néanderthal, d’un seul et rapide mouvement. 


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Or, estime Nicolas Teyssandier, ce paradigme central de l’anthropologie depuis près d’un siècle doit être «renversé». C’est même l’objectif officiel, le programme scientifique de l’équipe qu’il anime au sein du laboratoire Traces (Université de Toulouse le Mirail et Cnrs).

Ce paradigme, explique t-il, a survécu «malgré les signes répétés que montraient les fouilles de ce que des innovations réputées «cro-magnon» ont des avatars bien plus anciens».

Les outils de Blombos

Des signes ? Le dernier est un article paru dans la revue Science (2) dont le premier auteur est Vincent Mourre (INRAP et Traces). Il relate une découverte surprenante : il y a 75.000 ans, des hommes vivant sur le site de Blombos  (Afrique du Sud) ont utilisé une technique lithique très sophistiquée. A l’aide de pressions exercées sur la pierre, préalablement chauffée, des instruments en os ou en bois de cervidés permettaient d’obtenir des bords ultra-tranchants, fins, aigus, en enlevant de tout petits morceaux. Or, seuls les artistes du Solutréen, en Europe il y a 20.000 ans, étaient censés connaître cette technologie. (Photo, outils de Blombos, Science)

D’autres archéologues ont découvert en Europe, mais aussi au Proche-Orient, en Afrique, des signes gravés, des ornements, des coquillages percés - autant de caractères attribués auparavant à la révolution aurignacienne - qui affichent pourtant des dates de allant de 90.000 à 45.000 ans. La période où, sur de vastes espaces européen et moyen-orientaux, Cro-Magnon et Néanderthal ont coexisté. Sans jamais se croiser ni s’influencer ? Difficile d’imaginer pire situation pour un scientifique : rien le ne prouve… et rien ne l’interdit.

Grotte Chauvet - Regardez bien, il y a plusieurs silhouettes d'hommes préhistoriques gravés sur cette image

Même la «révolution aurignacienne», affirme Teyssandier, ne résiste pas à la ré-analyse des documents archéologiques qui ont servi à l’inventer. Lorsque l’on reprend les stratigraphies - un travail de haute précision qui l’a occupé durant plusieurs années - c’est toute une évolution qui émerge, entre 37.000 et 30.000. Une évolution plurimillénaire donc complètement insensible à l’échelle d’une vie humaine, imperceptible pour les hommes, mais qui efface l’idée d’un Cro-Magnon arrivé tout armé de sa civilisation. (photo, grotte Chauvet, Ardèche, datée entre 32.000 et 26.000 ans environ)

L’unité de cette civilisation aurignacienne ne résisterait pas, elle non plus, à l’analyse plus précise des différences régionales, affirme Teyssandier.

Pire : les associations entre outillages et fossiles humains, censées trancher les querelles de spécialistes sur leur attribution à Cro-Magnon ou Néanderthal, sont très rares, et souvent contestées.

Nicolas Teysssandier va jusqu’à affirmer : « Il n’existe aucune certitude associant un contexte archéologique des premières cultures du paléolithique supérieur, entre 45 000 et 35 000 ans, avec des restes humains indubitablement modernes. L’être humain responsable de ces productions demeure donc mystérieux ». L’absence de documentation fossile claire brouille la vue des scientifiques. Du coup, là où le public reçoit de la part des écrivains ou des cinéastes (voir le film récent Ao de Jacques Malaterre) une histoire des relations entre ces deux humanités - qu’elle soit celle d’une rencontre amicale ou d’un conflit sanglant se terminant par l’extinction de Néanderthal - le préhistorien, après avoir été peut-être trop sûr de lui, hésite…

Les points de vue radicaux de José Braga et Nicolas Teyssandier, en rupture avec le discours tenus par d’autres préhistoriens comme Jean-Jacques Hublin (Max Planck Gesellschaft de Leipzig), sont-ils un retour en arrière ? Aux conceptions prévalant avant que la génétique moléculaire vienne mettre son grain de sel dans l’affaire ? Rudimentaire dans ses premières approches, elle a tout d’abord inventé la fameuse «Eve» africaine, puis un «Adam» tout aussi mythique. Elle a mis en scène une sortie d’Afrique d’un Homo sapiens sapiens effaçant, violemment ou non, toute autre population de nos origines. Pour enfin dénicher une part de Néanderthal en nous (la note sur cette découverte)… ce qui suppose de renverser la barrière mise auparavant entre l’homme moderne et cette autre humanité. A ce stade, il serait surtout «imprudent de conclure», s’amuse Teyssandier.

(1) «Préhistoire [s]. L’enquête.» jusqu’en juin 2011 au Muséum de Toulouse.
(2) Vincent Mourre et al. Science du 29 octobre 2010.

Par Sylvestre Huet, le 13 décembre 2010


Et comme le remarque un commentateur, il est difficile de faire accepter que quand on date un os au carbone 14, on ne date que l'os et pas forcement les outils qui l'accompagnent...

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A suivre

Yves Herbo-SFH-07-2013