samedi 2 novembre 2013

Série inédite Top Boy Saison 1

Série inédite Top Boy Saison1 - MAJ Ep. 4 - fin saison 1

topboy-mini.jpg

Dailymotion a accepté ce site comme partenaire pour diffusion de certaines vidéos protégées par droits d'auteurs ou distributeurs qui eux-mêmes sont partenaires et donc en toute légalité. Il n'y a aucune rémunération pour le site en dehors du choix des visiteurs de cliquer ou non sur d'éventuelles publicités selon leur libre arbitre, leur simple affichage ne rapportant évidemment rien (comme tout ce qui se trouve sur mes blogs). Attention, il ne s'agit que de syndication, c'est-à-dire que cela ne rapporte même pas le coût de l'électricité pendant que j'écrits ça... c'est bien sûr surtout pour le partage.

J'ai donc accès à toute une bibliothèque de divers documentaires, films, musiques et news en tout genre, mise à jour tous les jours avec de nouvelles vidéos sur tous les sujets... l'immense majorité est évidemment en VO mais il y a une bonne production française et cette catégorie Séries Télévisées va pouvoir s'étoffer de programmes pour tous (et élargir j'espère le public de ce site). Beaucoup de programmes éducatifs et pour jeunes aussi, et comme je sais pertinemment qu'il reste une part d'enfant au fond de tout le monde jusqu'à la fin de sa vie, voici :

topboy.jpg

Top Boy Saison 1 (4 épisodes VO sous-titrés FR)

« Top Boy », la série britannique diffusée sur Channel 4, écrite par Ronan Bennett (Public Ennemies), suit les aventures de jeunes dealers d’un quartier défavorisé de l'est londonien cherchant à étendre leur territoire. Entre barres d’immeubles, guerre de gangs, règlements de compte et la hantise de la police, la série montre la réalité telle qu'elle est perçue par les jeunes de ces quartiers. Souvent comparée à la série culte « The Wire », « Top Boy » a déjà remporté de nombreux prix et n’a encore jamais été diffusée en France. A voir absolument.

Acteurs : Ashley Walters, Kano, Sharon Duncan Brewster, Geoff Bell, Kane Robinson
Productions : Yann Demange (2011) et Jonathan van Tulleken (2013), Musique par Brian Eno
Saison 1 : 4 épisodes - Saison 2 : 4 épisodes - épisodes de 33 minutes en moyenne.
Les débuts : Dushane (Ashley Walters) et son pote Sully (Kane Robinson), petits trafiquants de la cité de Summerhouse, se retrouvent avec sur les bras le cadavre de Kamale, un rival qui avait piqué leur réserve de came...

Sciences, Fictions, Histoires diffusera 1 épisode tous les 2-3 jours

Le trailer :

 
Saison 1 Episode 1 :
 

 Saison 1 Episode 2 :


Saison 1 Episode 3 :


Saison 1 Episode 4 :


Yves Herbo-SFH-octobre 2013

OVNIS : le thème les extra-terrestres sont déjà là

OVNIS : le thème les extra-terrestres sont déjà là

brulures-colares.jpg 
Rencontre rapprochée avec brûlures - cas Colares

Voilà une série de vidéos sur le thème " les Extra-Terrestres sont parmi nous, avec beaucoup de témoignages, de vidéos d'OVNIs ou supposés tels (le 100% n'existe pas en la matière) et de documents très intéressants à découvrir ou redécouvrir. Je suis personnellement d'accord sur la réalité du questionnement sur de probables interventions intelligentes extérieures à l'être humain tant dans la préhistoire que dans l'Histoire de notre civilisation... mais la première question qui se pose est effectivement, quelle origine possible ? Manifestement et avec preuves, l'être humain a toujours rattaché ce type de phénomène à des Dieux, et je pense que même notre principales et différentes religions actuelles (et encore plus les "modernes" comme les raeliens !) tirent l'essentiel de leurs récits mythologiques (et de là historiques) de cette présence millénaire parmi nous... qui se manifeste parfois de façon très nette, pour ensuite manipuler le psychisme humain pour se faire oublier et le faire douter... une manipulation historiquement axée sur les religions et les mythologies - prouvés comme étant l'une des axes de manipulation (sectes) des esprits les plus efficace sur l'être humain, et l'économie humaine, pour manipuler la réalité de leurs ponctions des ressources terrestres...

Ovni : Ils sont toujours parmi nous


"depuis les année 50 on observe des ovnis" : Faux, des tableaux datant de la renaissance représentent des flottes de soucoupes volantes, et on a même des traces incroyablement suspectes depuis la préhistoire (mais dû à la qualité du dessin le doute persiste).

Les Extraterrestres sont déjà parmi nous


http://www.antollma.org/videos/Le Contact Extraterrestre Du 6 Juin 2010.htm

OVNI, Extraterrestres : Sont-ils vraiment parmi nous? 1/2



OVNI : Les Nouvelles Preuves ( "Ufo's On The Record" en Fr ) 2/2

La vague belge, le cas de Rendlesham, les lumières de Phoenix, le tout avec des nouvelles explications, témoignages et reconstitutions

Yves Herbo-SFH-31-10-2013

vendredi 1 novembre 2013

Les mystères du Sphinx de Gizeh

Les mystères du Sphinx de Gizeh

secret-sphinx-4.jpg 
Anubis Sphinx

De nouvelles données très intéressantes viennent d'être publiées par Antoine Gigal sur son site (voir en bas) et permettent une mise à jour sur les recherches des géologues et archéologues qui prouvent que, comme pour la plupart des données erronées issues du 19ème siècle (on le constate tous les jours), l'Histoire réelle n'est pas celle dont nous avons hérité... C'est une suite à cet article : 


Les derniers secrets du sphinx partie 1

Bien des personnes pensent tout savoir sur le sphinx du plateau de Giza et l’on ne peut imaginer les trois pyramides voisines de Chéops, Chéphren et Mykhérinos sans le sphinx tellement celui-ci est devenu indispensable à l’harmonie visuelle du plateau. Ceci n’est pas étonnant car le sphinx est placé exactement où il faut dans une conception basée sur des principes géométriques de la section d’or. Le nombre d’or est en relation avec une série de nombres: la suite de Fibonacci (0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,…) et l’archéologue égyptien et Professeur Emeritus : Alexander Badawy (1913-1986) à prouvé dans son étude de plus de 50 temples au bord du Nil que les anciens égyptiens avaient bien utilisé cette série de nombres à dessein démontrant une fois de plus leur grande connaissances et sophistication en matière architecturale. Or je vais vous démontrer dans cet article que le sphinx recèle bien des secrets encore méconnus pour la plupart et que notre vision actuelle est bien déformée par rapport à son aspect originel.

secret-sphinx-1.jpg

L’inscription méconnue de la patte gauche du sphinx

En 1817 Gianbattista Caviglia **(1770-1845) nettoie le devant du sphinx, chose qui n’avait pas été faite depuis la chute de l’Empire Romain. Il trouva en premier lieu un morceau de la barbe tombée du sphinx (aujourd’hui au British Museum !). Puis en désensablant un orteil de la patte gauche du sphinx, il trouve une inscription : un texte de 13 lignes en Grec, gravé bien visiblement avec une mention comme quoi il s’agit d’un texte officiel datant de 166 Après JC sous le règne de Marc-Aurèle pour commémorer la restauration des murs entourant le sphinx par les romains. Ce texte est passionnant et vous n’aurez pourtant aucune chance de l’aperçevoir aujourd’hui sur le sphinx tellement les restaurations successives et surtout les dernières, ont recouvert de couches incroyablement épaisses et souvent défigurantes les contours de notre sphinx comme sous les bandelettes étouffantes d’une momification.

Ecrite en Grec donc, et en lettres capitales, il n’y a je sache que trois traductions existantes en anglais et une en latin de ce texte. Une à partir de la copie faite par Henry Salt (1780-1827) consul général britannique au Caire en 1815, grand collectionneur d’Antiquités égyptiennes qui avait payé Caviglia en 1817 pour explorer le sphinx et qui fit publier sa retranscription dans la: « Quarterly Review » Vol 19) en 1818 traduite par le Dr Yong en anglais et latin lequel s’employa même à remplacer certains mots effacés à jamais, une autre du très grand archéologue égyptien Selim Hassan*(1893-1961) le premier égyptien à occuper une chaire d’égyptologie, et enfin :une par le Révérend Coleridge d’Eton publiée dans: « Opérations menées à la pyramide de Giza par le colonel Vyse » en 1842. Je vais vous livrer ici ma propre traduction de cette inscription: j’ai essayé d’être la plus fidèle possible à la grammaire du Grec ancien et de ne pas inventer les mots manquants :

secret-sphinx-2.jpg
 « Cette structure est l’œuvre des Dieux immortels.
Placée de façon à dominer le sol de cette Terre de récolte,
Erigée au centre d’une cavitée dont ils ont retiré le sable,
Comme une île de pierres au voisinage des pyramides,
Pour que nous puissions le voir,
Non pas comme le sphinx tué par Œdipe,
Mais comme un servant sacré de Leto,
Qui garde avec vigilance,
Le Guide Sacré de la Terre d’Egypte.»


La référence à Leto*** ici se comprend car à l’époque où les pharaons Ptolémés d’origine Grecque régnaient sur l’Egypte, Giza se trouvait dans un district administratif appellé : « Letopolitain ». Le texte est signé Arrianos, sans doute l’historien et philosophe romain d’origine Grec qui écrivit la vie d’Alexandre le Grand (« Anabase d’Alexandre »). Donc outre la référence aux Dieux Immortels comme créateurs de ce sphinx qui est intéressante, nous y reviendrons, nous voyons bien par ce texte lui-même que le sphinx était considéré comme une île. Ceci est tout nouveau pour certains d’entre-vous.

leto.jpg
Leto

Un lion qui était un chien et l’île du sphinx

Or le savant Robert Temple et sa femme Olivia viennent de publier un livre de 565 pages en anglais intitulé: « The sphinx Mystery, the forgotten origins of the sanctuary of Anubis »(« Le Mystère du sphinx, les origines oubliées du sanctuaire d’Anubis ») fort bien documenté avec bien des éléments exhumés de l’oubli ou de multiples collections dispersées innaccessibles au public, dans lequel il nous dit: « Les douves du sphinx dans l’Ancien Empire étaient connues dans les Textes des Pyramides comme le lac du chacal, le canal du Dieu, le canal d’Anubis, le Lac de Vie… » Or on trouve beaucoup de références à cela dans toute la littérature égyptienne Antique : par exemple sur les autels dans la tombe de Tutankhamon à propos de Rostau (Giza) on dit que sa topographie est celle d’une citée d’eau et on parle de: « La maison du lac » à propos de l’île du sphinx. Même Auguste Mariette qui creusa autour du sphinx en 1858 admet que l’enclos du sphinx avait dû contenir de l’eau du Nil dans l’Antiquité (voir références). Dans les Textes des Sarcophages on nous parle du bassin lustral, du lac du chacal.

Pourquoi ? Tout simplement parce que l’universitaire Temple avance l’assertion que le sphinx à l’origine aurait été fait à l’image d’Anubis (« chacal » est une mauvaise dénomination des traducteurs car il n’y a jamais eu de chacals en Basse Egypte mais bien plutôt des chiens sauvages) le gardien du site par excellence et il le prouve avec force analyses, photos et recherches. Le sphinx serait devenu léonin vers la IV ème dynastie où les lions étaient fort à la mode dans toutes les représentations, puis au Moyen Empire Amenemhat II lui aurait apposé son visage (et non pas Chéops). Mais je ne vais pas entrer trop dans les détails de l’œuvre de Temple ici, seulement en évoquer quelques points et d’autres d’ailleurs. Le fait qu’à l’origine le sphinx ait pu être la représentation d’Anubis est quelque chose que j’annonce depuis des années devant le sphinx lui-même aux personnes qui m’accompagnent dans mes voyages en montrant: « in situ » l’inclinaison du dos, la queue, les traces d’érosion par l’eau dans les douves. Il faut comprendre que depuis l’Antiquité le sphinx à subi de multiples restaurations qui surtout pendant les dernières consistaient en rajouts d’épaisses couches de briques de pierres aussi laides qu’inutiles ne faisant que rendre « pataudes » les lignes du sphinx qui sont en dessous d’une grande finesse. C’est très visible aujourd’hui pour les pattes qui ressemblent maintenant à d’immenses barres de carton-pâte. Nous avons des clichés du début du 19ème siècle et beaucoup de photos ensuite nous permettant après une analyse minutieuse de voir déjà de grosses différences pendant les restaurations « modernes » et les désensablements successifs. Dans le Texte des « Sarcophages » non seulement on parle du lac du « chacal » (Anubis) mais on dit: « Son nom est face de chien, sa taille est grande » (versets 1165-1185), deux fois dans le Texte des « Pyramides » on cite Anubis comme celui de « la Hauteur de l’Ouest » ( la seule hauteur centrale en Basse Egypte c’est le plateau de Giza ) et le lac du « chacal » est aussi cité dans le livre « des Cavernes ».
secret-sphinx-3.jpgsecret-sphinx-4.jpg

Le remarquable chercheur Terence Du Quesne à dénombré beaucoup de références à Anubis : « Seigneur de Rostau (Giza) » dans des inscriptions et sur des murs, il a listé notamment dix sources publiées de ce titre précis à ce jour. Ce n’est qu’après la cinquième dynastie que le titre: « Seigneur de Rostau » est donné à Osiris. Rapelons qu’Anubis en égyptien c’est: « Inpou », « celui qui a la forme du chien », il est aussi dénommé: « L’Ouvreur de chemin » et guide les âmes et il est représenté aussi sous le nom d’ « Upuaout, ouvreur de chemin », à Abydos dans le sud. Il est aussi: « Seigneur du Pays de l’aurore » et comme l’écrit l’excellent René Lachaud: « (…) Il fait surgir la lumière anubienne de l’initiation qui correspond à ce moment ambigu, «entre chien et loup» où jour et nuit s’interpénètrent ». Et dans : « Le Livre de la sortie au jour » (qui est le véritable titre du Livre dit « des morts ») : Oh ! Anubis qui est sur ses secrets. Seigneur des secrets de l’Occident. Seigneur de ce qui est caché. »

Eh oui qu’Anubis est présidé sur le plateau de Giza n’est guère étonnant car à Giza/Rostau nous sommes au carrefour des plus grands mystères. Vous allez vite comprendre pourquoi. On ne vous parle jamais du « Livre de la Construction » qui se trouve gravé dans l’enclos du temple d’Horus le faucon à Edfu dans le sud de l’Egypte. Or quand vous lisez sur place celui-ci, il y a dedans des références à d’autres textes perdus comme : « Les Livres Sacré des Temples » qui rassemblent une description de l’histoire des lieux de pèlerinage le long du Nil. Et que dit ce texte? Il dit que ces lieux furent établis par un groupe « d’entités créatrices » les « Shebtiw » associés à Thot. Il est dit que ceux-ci que l’on appelle aussi les « Ainés », les « Faucons », se sont installés dans un premier endroit sur Terre et que ce premier endroit est…Rostau ! C’est à dire Giza ! Toujours selon ce texte, les livres sacrés et objets de pouvoir furent scellés dans une place secrète sous terre par les « Shebtiw » et ils construisirent au dessus une immense enceinte et des pilliers pour le protéger. Ce lieu s’appelle : Bw-Hmr, la place du trône de l’âme. D’autre part toujours dans ce texte il nous est suggéré que le monde souterrain de Giza est un modèle microcosmique du passage du temps et du processus de la première création dans notre univers pysique… vous comprenez mieux maintenant sur quoi le sphinx veille, ce n’est pas rien ! Les anciens Egyptiens nommaient aussi Giza/Rostau dans leurs descriptions : La Splendide Place du Premier Temps » et : « La Place secrète » et il est vrai que tout le plateau de Giza que je parcours depuis 20 ans mètre par mètre est bien truffé de milliers d’entrées souterraines, de cheminées d’aération, de puits sans fond. Tout cela prouve la présence d’un réseau souterrain impressionnant dont j’aurai l’occasion dans d’autres articles de vous parler davantage.

secret-sphinx-5.jpg 
On voit ici le pataud des pattes trops restaurées (Photo Gigal)

En tout cas c’est seulement au Moyen Empire (époque où depuis un long moment déjà le sphinx n’avait plus sa tête d’Anubis selon Temple) qu’apparaît pour la première fois dans les hiéroglyphes le nom: « Sphinx »: « Sheshep » qui se traduit littéralement par « image » ou « statue ». Le nom entier du Sphinx alors est: « Sheshep-Ankh »: la « statue vivante ». Ce sphinx est un symbole vivant représentant bien des choses de l’invisible terrestre et céleste. Dans la langue copte, la plus ancienne langue de l’Egypte parlé encore actuellement, le sphinx se dit: « bel-hit »: « le Gardien ». Et juste après l’an mille on nomme le sphinx: « Twtw »: « Je suis image » que les Grecs retranscrivent en Tithoes et l’assimilent à Cronos le Dieu du temps. Et ce qui est intéressant aussi c’est que citant Manéthon, Pline prècise que Tithoes faisait partie des rois mytiques des toutes premières dynasties ou plutôt comme on dit maintenant de la fameuse dynastie zéro (car on a fait démarrer la première dynastie à Ménes (2920-2770 Avant J.C.) et cependant dans plusieurs documents sont cités des pharaons précédents mais leurs qualifications de dieux ou demie-dieux est dérangeante pour le conscensus universitaire) pourtant bien inscrite dans le papyrus de Turin (Le canon de Turin) et l’auteur latin précise bien que Tithoes succéda au dieu Amon et qu’il serait le tout premier constructeur du labyrinthe de Fayoum (à 120 km au sud du Caire au bord du lac Fayoum), le plus ancien labyrinthe de toute l’Antiquité que les gens venaient visiter alors du monde entier. Et qui est en ruines aujourd’hui au pied de la pyramide d’Hawara site que je fait visiter régulièrement...

Un sphinx bien plus ancien qu’on ne le pense.

secret-sphinx-6.jpg 
Le Sphinx en position sur le plateau avec au fond la pyramide de Chéops

En 1858 notre extraordinaire Auguste Mariette est chargé par le duc de Luynes de vérifier les propos de Pline l’Ancien selon lesquels le Sphinx serait construit et non monolithique. Il ouvre un chantier non loin de la pyramide attribuée à Chéops (qui régna de 2551-2528 av. J.C. 4ème dynastie). Dans un sanctuaire d’Isis tout proche il trouva la stèle dite de « l’Inventaire » dans laquelle on raconte ni plus ni moins que le sphinx et la grande pyramide existaient bien avant le règne des dirigeants de la 4ème dynastie donc bien avant 2575 av J.C.. Le texte précise que : « Durant le... règne de Chéops celui-ci ordonna la construction d’un monument le long du sphinx ». En toute logique cela implique que le sphinx était déjà là avant. Or s’il était déjà là du temps de Chéops, cela signifie que contrairement à ce que le « mainstream » affirme, à fortiori il n’a pas pu être construit sur ordre de Chéphren son successeur sur le trône ! Il faut dire que la théorie disant que le sphinx a été construit par Chéphren juste parce que la chaussée sur son côté sud mène aux pieds de la pyramide de Chéphren a été lancée sans aucune preuve ni connaissance par Caviglia qui n’était encore qu’un capitaine au long cours payé pour faire déblayer le sable du sphinx !! Aucune inscription ne confirme sa thèse lancée bien légèrement. Il existe aussi d’autres documents prouvant que le temple adjacent au Sphinx et qui possède exactement les mêmes marques d’érosion que celui-ci existait avant le règne de Chéops. Dans une inscription qui était conservée au musée de Boulak, le scribe royal du pharaon Chéops note une dédicace qu’il a a lui-même relevée sur un document antérieur. Cette dédicace prétend que le soleil en personne présida à la gigantesque construction, dont « l’origine se perdait dans la nuit des Temps ».

Or si l’on prend en compte ceci, c’est toute la datation chronologique actuelle en cours en égyptologie qu’il faudrait revoir ! Un peu trop pour certains… C’est pourquoi la majorité des égyptologues actuels se détourne de cette stèle dite de l’inventaire, car elle remet en question trop d’acquis pour eux. Certains préfèrent d’ailleurs affirmer que cette stèle faisant la liste de l’inventaire du temple d’Isis remonterait seulement à la 26 ème dynastie. Peut-être mais Auguste Mariette le découvreur, qui a passé plus de dix ans à fouiller le plateau de Giza a toujours affirmé lui, que la stèle fut érigée par Chéops lui-même.

Quant à la supposée ressemblance de la tête du sphinx avec Chéphren lui-même, cette théorie a été invalidée depuis 30 ans par le Directeur du service de médecine légale de la police de New-York expert en morphologie faciale Dr Franck Domingo. Après avoir photographié le sphinx sous plusieurs angles et lumières puis la statue de Chéphren au musée du Caire il compara avec sa méthode scientifique, il conclut sans appel qu’il s’agissait bien de deux personnes différentes...

Robert Temple lui, prouve d’ailleurs grâce à l’étude de la coiffe et de certains traits et aussi à cause de l’obsession du pharaon pour les sphinxs qu’il s’agit en fait d’Amenemhat II(1929-1892 Avant J.C.). En tout cas si à l’origine le sphinx avait bien une tête d’Anubis et que bien plus tard il comporta la tête de ce pharaon on pourrait penser également que d’autres avant Amenemhat II ont pu y apposer leur face également, la tête du sphinx comportant beaucoup de traces de multiples réfections et la tête actuelle étant fort disproportionnée par rapport au corps. On trouve également un texte du pharaon Amenhotep II (1448/1420 Avant J.C.) comportant une mention du sphinx en tant que : « plus ancien que les Pyramides ». Puis nous avons la fameuse stèle de Tutmosis IV qui a donné lieu à mes recherches sur le deuxième sphinx.

A la recherche du deuxième sphinx

Il était généralement admis pendant de longues périodes chez les Anciens Egyptiens que le Sphinx était recouvert par les sables, sauf la tête jusqu’à ce que le pharaon Tutmosis IV (18ème dynastie: 1420-1411 av. J.C.) ne le désensable. Et nous avons le merveilleux récit de Tutmosis IV gravé pour l’éternité sur une stèle de granit rose et érigée entre les pattes du Sphinx : c’est la stèle dite de Tutmosis IV. Ce pharaon qui n’était alors qu’un prince, n’appartenant même pas à la lignée principale de succession pharaonique, vint se reposer après une chasse à l’ombre de la tête seule apparente alors, et s’endormit. Là il rêva que le Sphinx lui parlait dans son sommeil, le suppliant de le débarasser de ses souffrances car il ne supportait plus les brûlures du sable du désert le recouvrant. En échange, il lui donnerait le pouvoir et la fortune. Tutmosis à son réveil décida de s’exécuter et devint en peu de temps pharaon ainsi que très fortuné.

Ce qui est particulièrement intéressant par rapport à cette stèle de Tutmosis IV c’est la représentation qui est faite du sphinx. Regardez bien, il y a deux sphinxs ! Et se tournant le dos ce qui ne veux pas dire d’aileurs, et pour des questions de règles anciennes de perspectives que dans une réalité, les deux sphinxs se tournent véritablement le dos. De plus ils sont allongés sur des structures avec portes indiquant par là que les sphinxs donnent accés à un ailleurs, un complexe souterrain. Mais où donc est passé le deuxième sphinx dessiné sur cette stèle ? Ce qui est bien curieux c’est que très peu de gens se sont mis à chercher les réponses...

secret-sphinx-7.jpg
Sphinx et sa Stèle de Tutmosis IV au double sphinx

Dans la fameuse stèle de l’inventaire conservée au musée du Caire, il est fait mention qu’un éclair aurait foudroyé la coiffe du deuxième sphinx entraînant sa destruction ainsi que celle d’un sycomore, arbre sacré à l’époque, qui fut brûlé aussi par la foudre. Pour l’archéologue Michael Poe qui se réfère à des fragments de papyrus du Moyen Empire ce deuxième sphinx aurait été détruit par une crue du Nil particulièrement violente environ 1000 ans après J.C. Les villageois auraient alors prélevé les pierres pour reconstruire leur village.

C’est alors que je me suis mise à chercher en Egypte et grâce à mes connaissances d’Arabe classique j’ai vite trouvé des textes confirmant l’existence de deux sphinxs. Ainsi dans ses deux encyclopédies géographiques (Kitab al Mamalik, al-Mamsalik et Kitab al Jujori le grand géographe et savant arabe Al-Idrisi (1099-1166), mentionne bien la présence de deux sphinxs à Giza, l’un est en très mauvais état, il est atteint par les eaux du Nil et de nombreuses pierres manquent.

D’autres auteurs mentionnent également l’existence de deux sphinxs : Ainsi l’historien célèbre Musabbihi écrit au sujet d’un : « sphinx plus petit que l’autre » de l’autre côté du Nil, en très mauvais état, composé de briques et de pierres (Annales de Rabi II,vers 1024). C’est pourquoi je recherche inlassablement depuis des années l’emplacement du second sphinx. La tâche est très difficile car toute la rive opposée du Nil est couverte des buildings de la mégalopole du Caire et de ses banlieues gigantesques. Comment trouver l’emplacement d’un sphinx disparu ? Et c’est là qu’intervint une de mes cartes, celle de l’analyse par satellite minutieuse dont je suis spécialiste, couplée à une étude sur le terrain du moindre des détails. J’ai, après avoir sillonné des milliers de ruelles, déterminé deux endroits possibles. C’est alors que le grand géologue et archéologue égyptien Dr Barakat m’a fait l’honneur de me contacter en me disant, après avoir lu un de mes articles sur ce sujet en anglais qu’il appréciait beaucoup mon travail et était arrivé aux mêmes conclusions que moi, ce qui me conforte comme vous pouvez l’imaginer dans la continuation de cette recherche. Je vais m’y consacrer cet été et rencontrer le géologue lors d’entretiens qui promettent beaucoup et dont je vous ferait part ultérieurement.

D’autre part à l’instar des historiens arabes qui l’ont vu à leur époque, nous avançons l’hypothèse que l’un des deux sphinxs devaient être féminin. Al Idrisi dit clairement que le second sphinx était féminin et situé sur la rive Est du Nil faisant face au sphinx mâle celui que nous connaissons tous. N’oublions pas également que le nom Grec : « Sphinx » du verbe « sphingô » veux dire étrangler. Les deux sphinxs face à face de chaque côté du Nil formaient comme un goulot d’étranglement, comme une surveillance sur les navires provenant de Haute Egypte ou descendant au Sud… L’emplacement du second sphinx pourrait receler de nombreux secrets des temps préhistoriques même, beaucoup de choses dans le sous-sol. Ce sera dans le futur sans nul doute un projet archéologique colossal... dans le futur comme le dit le Dr Barakat.

Je vous dirais aussi et je ne suis pas la seule, que les deux sphinxs sont similaires aux deux piliers d’Hercule, l’un indiquant le pouvoir matériel s’impliquant vers le haut dans le pouvoir spirituel (le sphinx féminin) et l’autre (l’actuel), le pouvoir spirituel s’impliquant dans le monde matériel souterrain mais c’est là le sujet d’un de mes livres en cours…En tout cas pour boucler la boucle momentanément et pour apporter ma pierre à l’œuvre de Temple même s’il ne parle pas du tout de deuxième sphinx, j’ai découvert récemment qu’il y avait bien dans le passé deux Upuaout (Anubis)/ Sur la stèle JE 47381 aux trois registres sont bien figurés un: « Upuaout de Haute Egypte, controlleur des deux Terres »(« Wp-wAwt smaw aba-Tawy ») et dans le registre du millieu on voit celui-ci accompagné de: « Wepwawet de Basse Egypte » (« Wp-wAwt mttyt »). Donc les deux sphinxs tout à fait à l’origine aurait bien pu représenter deux Anubis...

Dans un prochain article je vous parlerais de l’état actuel des découvertes par rapport aux cavités à l’intérieur et sous le sphinx de Giza… encore bien des choses que peu savent...


Notes :

*Selim Hassan (1887-1961) : Il est pour moi dans les trois plus grands egyptologistes et archéologues de tous les temps. Il excava sans relâche à Giza et Sakkara de 1929 à 1937 et découvrit beaucoup de structures que l’on redécouvre à peine aujourd’hui et écrivit une extraordinaire « Encyclopédie de l’Ancienne Egypte » en 16 volumes. Il publia en tout 170 livres sur l’archéologie en Egypte.
***Gianbattista Caviglia (1770-1845) : Capitaine au long cours Italien, il est embauché par Richard Vyse l’égyptologue Anglais qui remarqua en lui de très fortes capacités d’adaptation de débrouillardise c’est ainsi qu’il débuta des fouilles archéologiques avec lui sur la petite pyramide de Mykhérinos. Mais son attention fut vite attirée par des structures encore plus prometteuses comme le sphinx,la grande pyramide et d’autres.
****Leto : L’histoire de Leto telle qu’elle nous est raconté dans la mythologie greque peut fortement nous intéresser pour l’Egypte. Leto, fille des Titans (Anciens Dieux très puissants ayant régné pendant l’âge d’or sous la direction de l’un d’entre eux: Cronos (Saturne) après son père Uranus (Le ciel) pour les 21 premières générations de Titans.): Coeus régnant sur une zone céleste entre les deux pôles terrestre et Phoebe liée à la pleine Lune et à la purification lumineuse, tomba enceinte de Zeus. La femme de Zeus : Héra extrêmement jalouse fit en sorte que « toute terre ferme fuit Leto » de façon à ce que celle-ci ne trouve aucune terre ferme pour accoucher. Il est dit qu’alors Leto quitta l’Hyperborrée déguisée en louve pour la Lycie (pays des loups, peut-être une ancienne forme d’Anubis ?)) en Anatolie puis pour l’île de Délos. Il y a plusieurs destinations finales pour l’accouchement de Léto et les experts se battent pour savoir laquelle est la bonne. En tout cas elle accoucha dans une île non rattachée à la terre même sous la mer, une île flottante en quelque sorte ou une île « fabriquée ». On raconte en Egypte des histoires similaires pour Isis se réfugiant dans une île flottante du delta du Nile. Giza avec son île au sphinx était bien un endroit indiqué pour être lié à Leto. Celle-ci dû lutter contre beaucoup de monstres chtoniens et de Titans vivant sous terre et contre Python avant de pouvoir accoucher des jumeaux : Artémis et Apollon. Le grammairien Grec: Antoninus Liberalis cent ans après JC nous raconte tout cela avec force détails. Il est l’auteur de : « Les métamorphoses » un récit racontant 41 des transformations effectuées par des Dieux offensés). Notons qu’Hérodote nous raconte que Léto était adorée en Egypte sous la forme de Wadjet la déesse cobra protectrice de la Basse Egypte.

Références:
Auguste Mariette: « Lettre au Vicomte de Rougé concernant les excavations faites dans le voisinage du grand sphinx de Giza »,Bibliothèque Egyptologique, Vol 18,Paris, 1904.
Alexander Badawy: “Ancient Egyptian Architectural Design:A Study of the Harmonic System », Berkeley university, 1965. Et:” History of Egyptian Architecture”,Berkeley university, 1968.
Selim Hassan: “The Great sphinx and Its secrets: Historical studies in the Light of Recent Excavations” vol 8,Cairo Gov Press,1953.
Terence Du Quesne: “Anubis and the spirit of the West »,Darengo publications, 1990.

Yves Herbo relai-SFH-10 et 11-2013

Climat : actualité des modifications climatiques

Climat : actualité des modifications climatiques

inondationsuk.jpg

En Arctique, les 100 dernières années sont les plus chaudes depuis 44000 ans minimum

ilebaffin-arctic.png 
L'île de Baffin est dans l'est du Grand Nord canadien. On compte actuellement 11.000 habitants, pour une île qui fait plus de 500.000 km2 de surface. Si on ne compte pas l'Australie, l'île de Baffin est la cinquième plus grande au monde. © Ansgar Walk, Wikipédia, cc by sa 2.5

Le réchauffement que connaît actuellement l’Arctique n’a pas été égalé depuis au moins 44.000 ans. Pour la première fois, une équipe scientifique montre, preuves à l’appui, que le réchauffement actuel dans l’est du Grand Nord canadien défie la variabilité naturelle du climat.

Depuis les années 1970, la banquise arctique perd 12 % de sa surface totale par décennie. Le Giec rapporte par ailleurs que la fonte de la calotte polaire groenlandaise s’est accélérée, elle perdait 34 Gt d’eau par an entre 1992 et 2001, et six fois plus entre 2002 et 2011. Il n’y a pas de doute, le pôle Nord réagit au changement climatique, mais le débat sur le rôle de l’activité anthropique est toujours aussi vif. Pour une équipe de l’université du Colorado à Boulder, le constat est sans appel, le réchauffement actuel se détache de tout ce qui a pu être attribué à la variabilité naturelle du climat.

Preuves à l’appui, l’équipe montre que la température estivale dans l’est du Grand Nord canadien est plus haute ces 100 dernières années que durant n’importe quel siècle des dernières 44.000 années. Il est même probable qu’elle majore la température des siècles survenus jusqu’à voilà 120.000 ans. Leurs résultats, publiés dans les Geophysical Research Letters constituent la première preuve directe que le pic de température actuel dépasse celui du début de l’Holocène, où l’hémisphère nord recevait pourtant 9 % de rayonnement solaire supplémentaire.

L’équipe de l’université du Colorado, menée par le chercheur Gifford Miller, base ses résultats sur la datation au radiocarbone de plantes de la toundra, de plus en plus apparentes avec le recul des glaciers. Les scientifiques en ont daté plus de 145, découvertes en différents points géographiques de l’île de Baffin. C’est la plus grande île canadienne, et la sixième plus grande au monde. La majeure partie de l’île est située dans le cercle arctique, et le terrain y est si plat que le paysage emprisonné sous les glaces est resté quasiment intact au fil du temps. En quatre points différents de l’île, la datation au carbone indique que les plantes n’ont pas été exposées aux éléments depuis 44.000 à 51.000 ans.

deadveginlier-aug05-0.jpg
Le chercheur Gifford Miller est recueille des racines de plantes, qui jusqu'à il y a encore peu était emprisonnées dans la glace. © Gifford Miller, Université du Colorado

Depuis 20 ans, le recul des glaces sur l’île de Baffin est drastique

Comme la datation au carbone n’est fiable que pour une période de 50.000 ans, il est impossible d’utiliser la méthode pour déterminer si les plantes sont encore plus vielles que cela. Toutefois, les données d’archives géologiques de carottes indiquent qu’au-delà de 50.000 ans, la Terre était en période de glaciation. D’après ces données géologiques, il faudrait remonter au moins jusqu’à 120.000 ans de cela pour retrouver les même conditions de température qu’aujourd’hui.

La clé de l’étude est bien là. L’augmentation de température actuelle défie la variabilité climatique naturelle. « Bien que la température de l'air en Arctique augmente depuis 1900 environ, le réchauffement le plus important sur l’île de Baffin a vraiment commencé dans les années 1970, explique Gifford Miller dans un communiqué de l’université du Colorado. Au cours de ces 20 dernières années, le réchauffement de la région a été tout simplement sensationnel. Toute la glace de l'île de Baffin est en fusion, et nous nous attendons à ce que les calottes glaciaires disparaissent à terme, même s'il n'y a pas de réchauffement supplémentaire. »

Par Delphine Bossy, Futura-Sciences

L'eau de surface se raréfie dans le sud de la France

secheressefrance.jpg

Une étude réalisée par l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) et l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea) montre que sous l'impact du changement climatique, l'eau de surface se raréfie dans le sud de la France.

Ce qui est longtemps resté une hypothèse est à présent confirmé. Au-delà de la pression grandissante imputable à la démographie et à l'urbanisation, à l'agriculture et à l'énergie, l'augmentation des températures moyennes – qui a d'ailleurs un impact plus sensible que les modifications du régime des précipitations – suscite une aggravation des sécheresses.

L'étude de l'Onema s'appuie sur le patrimoine statistique exceptionnel de la France dans ce domaine. Les auteurs – Ignazio Giuntoli, Pascal Maugis, Bénédicte Augeard et Benjamin Renard – ont analysé les données collectées quotidiennement par 236 stations hydrométriques en métropole et 14 dans les départements d'Outre-mer depuis au moins quarante-cinq ans. Celles-ci mesurent l'importance des étiages (lorsque le niveau de la rivière est au plus bas), le débit annuel moyen, les hautes eaux.

SÉVÉRITÉ ET PRÉCOCITÉ DES PÉRIODES DE SÉCHERESSE

Les stations sélectionnées analysent des cours d'eau qui n'ont pas été bouleversés de façon conséquente soit par la construction d'un barrage hydroélectrique ou de tout autre aménagement, soit parce que ces rivières n'ont pas subi de prélèvements importants sur une longue période. Ces données journalières ont été passées au crible : la sévérité des étiages en particulier, c'est-à-dire l'importance du déficit en eau, la durée de la période de sécheresse et la précocité à laquelle celle-ci se produit dans la saison.

Une fois nourris de ce travail, les modèles mathématiques indiquent une incontestable aggravation du manque d'eau pour la période 1967-2007 dans plusieurs régions de la moitié sud de la France : dans les Pyrénées, le Massif central, le Jura, ainsi qu'en Aquitaine et sur le pourtour méditerranéen. Dans le sud-est du territoire et dans quelques cours d'eau de Bretagne, la saison des étiages a en outre tendance à commencer de plus en plus tôt.

Au chapitre des hautes eaux, qui peuvent se traduire par des inondations, les auteurs se montrent plus circonspects dans leurs conclusions. Ils notent cependant une tendance à l'augmentation du maximum annuel de débit dans le nord-est qui peut croître au rythme de 3 % à 5 % par décennie. Quel que soit l'indicateur retenu, les différentes cartes de cette étude laissent apparaître des signaux d'alarme nets pour les départements situés aux contreforts des Pyrénées où de vives tensions existent déjà en été pour l'accès à l'eau.

Prudemment, les auteurs ne prennent pas le risque de présenter ces tendances à la raréfaction de l'eau comme une preuve irréfutable du réchauffement de la planète, compte tenu du rôle possible des oscillations climatiques. Il n'empêche, écrivent-ils, ce panorama qui, contrairement à la précédente étude de 2006, est "statistiquement significatif", met en évidence "une situation de tension sur la ressource", confirmée par de nombreuses observations de terrain.

Source : ONEMA via CATnat

Notons aussi que d'après cette une étude de l'Institut de recherche sur l'impact climatique de Postdam (PIK) publiée dans Environmental Research Letters, le changement climatique va créer ou accroître la pénurie en eau pour environ 500 millions de Terriens, dans le scénario optimiste d'un réchauffement contenu à 2°C en 2100, notamment en Asie, en Afrique du Nord et dans la région méditerranéenne.

La fonte des glaces de l'Arctique pourrait augmenter les précipitations estivales en Europe du nord

inondationsuk.jpg

Une nouvelle recherche publiée dans ERL offre une explication pour la récurrence extraordinaire des étés humides rencontrées par la Grande-Bretagne et l'Europe du Nord-Ouest entre 2007 et 2012. L'étude, en utilisant un modèle informatique pour étudier comment le recul spectaculaire de la banquise arctique influence le climat, a constaté que la perte de la banquise arctique déplace le jet-stream plus au sud que la normale, entraînant une augmentation de la pluie durant l'été en Europe du nord.

jet-stream-modif.jpg 
Figure 3. (a) Observed 300 hPa zonal wind (m s−1) averaged over the 10% wettest summer months over northern Europe (15° W–20° E, 45–60° N; shown by dashed box). (b) As (a), but for the 10% driest summer months over northern Europe. ((c), (d)) As ((a), (b)), but for the simulations. ((e), (f)) Differences between (a) and (b), and between (c) and (d), respectively. Black contours show the p = 0.1 statistical significance level. - Figure 3. (a) Observé 300 hPa vent zonal (ms-1) en moyenne sur 10% des mois les plus pluvieux de l'été sur le nord de l'Europe (15 ° W-20 ° E, 45-60 ° N; délimité par des pointillés). (b) Comme (a), mais pour 10 % des mois les plus secs de l'été en Europe du Nord. ((c), (d)) As ((a), (b)), mais pour les simulations. ((e), (f)), les différences entre (a) et (b), et entre (c) et (d), respectivement. Les Contours noirs montrent le p = 0,1 seuil de signification statistique.

Yves Herbo-SFH-10-2013

jeudi 31 octobre 2013

Une météorite filmée en Colombie le 30 octobre 2013


Une météorite filmée en Colombie le 30 octobre 2013

pluiemeteorites.jpg

30 octobre 2013 -

Le département de la Défense Cicile du Meta a signalé la chute d'un autre objet non identifié qui pourrait être une boule de feu météorite. Le site de l'impact pourrait être près des villes de Puerto Lopez et Guadalupe.


Jorge Diaz, directeur de l'agence départementale, a déclaré que l'objet lumineux s'est dirigé vers Casanare et qu'après l'impact, un "petit tremblement de terre" a été signalé dans la région.

Mise à jour : " Apparemment, il s'agissait d'une météorite, selon les informations fournies par la population de Puerto Lopez et Guadalupe. "

Source : http://theviralpost.com/fireball-explodes-over-colombia-2/

Déjà, le 21 septembre 2013, un bolide a été filmé dans le ciel de l'Alberta au Canada (voir la vidéo sur le site) :


Yves Herbo-SFH-30-10-2013

Étranges traces circulaires cutanées

Étranges traces circulaires cutanées
signe-12.jpg
Je découvre cet article avec intérêt car ce type de marque ressemble assez aux marques que j'ai eues deux fois dans ma vie ! Je les ai prises et traitées comme des piqûres d'insectes, mais elles m'ont rendues assez malade les deux fois ! La première c'était à Lacanau (vers Bordeaux) en 2001 si je me souviens bien, où je me suis réveillé un matin avec ce qui m'a semblé être une grosse piqûre d'araignée ou de tique, avec un rond rouge au centre et un grand cercle tout autour (diamètre de 3 à 4 cm quand même) sur le flanc gauche qui ne démange que si on y touche. Je me souviens avoir été fiévreux et qu'un gros ganglion douloureux s'est développé sous mon aisselle droite, signe d'infection je pense. J'ai mis 3 semaines à m'en remettre après les vacances à l'époque.
Et tout récemment, en juin 2013 je pense, alors que je ne suis pas sorti depuis quelques jours, je me réveille aussi un matin avec la même marque rouge boursouflée et toute ronde, plus grande que la dernière fois, et à l'intérieur de ma cuisse droite... cette fois-ci, il n'y a aucun point à l'intérieur : juste un grand cercle qui brûle ou chauffe quelques jours... le traitement avec un désinfectant classique (diaseptil) calme bien et la marque s'estompe sans vraiment disparaître et ne gêne plus du tout, mais "je ne suis pas bien" non plus : fatigué, des douleurs dans le bras droit qui apparaissent sans raison, etc... jusqu'en août où une infection cutanée se déclenche à l'intérieur du cercle et m'oblige à aller voir un docteur, pour deux semaines d'anti-biotiques et une pommade locale, qui a fini par m'en débarrasser... mais je n'ai toujours pas l'impression, encore maintenant, d'être au mieux de ma forme !
Je pense que la première marque était bien due à une tique mais j'ai un gros doute sur la plus récente, d'autant plus que nous n'avons jamais trouvé (dans les deux cas) d'insecte et que je suis le seul à avoir eu ces traces ou piqûres... j'ai aussi un vague souvenir d'un même événement qui m'est arrivé tout petit (avec infection cutanée) mais c'est trop loin pour en jurer. Bon, peut-être aussi un hasard.
Source originale :  ufologie-paranormal.org/
Voici en partie une série de constatations, des marques cutanées qui à priori apparaissent comme ça, sans explications , mais surtout des gens à travers le monde qui se réveillent avec les mêmes signes sur la peau que d’autres personnes à des centaines de kilomètres et qui ne se connaissent pas…La suite sera à lire sur le forum de ufologie-paranormal.org/.
" Des personnes qui ne se connaissent pas, qui sont séparées parfois par des milliers de kilomètres, se retrouvent un jour avec une marque sur la peau. Aucune de ces personnes ne sait qui, ou quoi, est responsable de ce phénomène. Rien ne relie ces personnes entres-elles… De nombreux témoignages de bonne fois apparaissent, souvent anonymes. Il y a un point commun : Le symbole qui apparaît à comme base un cercle avec quelques variantes dans le motif et la taille. Parfois ce signe est incomplet. Il ressemble à une brûlure, il disparaît au bout de quelques jours.
signe-11-sam.jpg
Cas No 11
Nous sommes le soir du vendredi 30 Décembre 2011, il est 23h30. Un couple cinquantenaire s’apprête à se coucher, la femme regarde la télévision dans son lit, lorsqu'elle ressent une légère sensation de brûlure sur le côté gauche du cou. Elle minimise et n’y pense plus, ce n’est que le lendemain matin en se regardant dans un miroir, qu’elle remarque un symbole en forme de cercle sur sa peau. Le tracé ressemble à une brûlure et mesure 2 centimètres de diamètre. Cette marque est restée visible environ deux semaines, puis a disparu. Mais le teint de la peau est resté plus clair à cet emplacement. Le mari a pris des photos du symbole. Cette histoire ce passe en Pologne… Il n’y a pas d’information complémentaire.
signe-11a-sam1.jpgSource : Ufologie et Paranormal
Cas No 12
signe-12.jpg
Un autre témoignage, toujours en Pologne. Le mercredi 1er Août 2012, une femme qui sortait de sa douche, a remarqué une étrange marque sur son sein gauche. Elle ne sait pas quant exactement celui-ci est apparu, le mardi elle n’a rien remarqué de particulier, ni ressentit un effet physique. Elle était seule dans sa maison. Ce symbole de couleur rouge mesure environ 6 cm de diamètre, il est composé de deux cercles, le plus petit mesure 3 cm, divisé en 6. Il est remarquablement homogène et symétrique, autour de celui-ci, la couleur de la peau n’a pas changé. Cette personne est diabétique et a subit plusieurs infections. Il n’y a pas d’information complémentaire.
signe-12a.jpg
Plusieurs témoignages Français…
Ce phénomène semble être présent en France, après quelques recherches sur le web, on retrouve certains témoignages. La plupart de ces témoignages sont anonyme et le sont sous le couvert d’un pseudonyme, ce qui n’enlève rien à la sincérité de leurs récits… Bien sur ce qui manque, ce sont les infos complémentaires, comme l’age et la localisation par exemple. Les cas qui suivent ne sont pas classés par ordre chronologique, mais par date de leurs découvertes.
Cas No 4
Témoignage de Lesthicia, le 21 Novembre 2011 (1) :
« Bonsoir, nous avons découvert moi et moi conjoint ce site il y à très peu de temps. Voici mon histoire: Un soir en 1999, mon mari est rentré d’un chantier sur lequel il travaillait, la maison concernée s’appelle : « La maison rouge »Il était dans un état psychologique fragilisé, en pleure, il avait peur, bref méconnaissable… Il m’a expliqué que toutes les pièces de la maison étaient remplies de croix, de chapelets, bref tout ce qui peut toucher aux croyances. Chose pas très intelligente, lui et ses collègues se sont amusé avec ces objets à se faire peur. Selon ses dires, la maison était lugubre, bizarre, avec une drôle d’atmosphère. Je ne rentrerais pas dans les détails de cette journée, car c est un peu vieux et je voudrais en arrivé aux faits. Comme je vous l’ai dis mon mari est rentré complètement déstabiliser, ont en as parlé toute la soirée. Le lendemain matin je me suis réveillé, et la première chose que j’ai ressenti ce sont des picotements sur mon ventre ( j’étais enceinte de 7 mois ) j’ai alors regardé mon ventre et j’ai découvert ce symbole. Ce dessin était très net avec une apparence de griffure de chat, sauf que bien sur ça ne pouvais pas être le cas… qu’en pensez-vous ? Ce symbole à t’il une signification ? » Le symbole mesure 4 cm, le tracé est fin et précis et disparaît au bout d’une semaine.
Cas No 1
signe-01-lexx.png
Témoignage de Lexx a propos de sa tante, le 28 Octobre 2005 (1) :
« Bonjour, ma tante c’est réveillé ce matin avec un signe bizarre sur la poitrine. Le signe n’est pas douloureux. Elle a inspecté le lit, le matelas, ses vêtements, rien ne peut être la cause de ce signe. Quelqu’un a-t-il une idée de ce que ça pourrait être / Ou de ce que ça représente ? » Aucune réaction allergique n’a été détectée, la personne est âgée de 50 ans au moment des faits. Quelques jours après, la netteté de la marque c’est accentué ainsi que la couleur rouge. Cette personne n’a aucune expérience ésotérique.
Cas No 13
cas13.jpg
Témoignage de Aldo43 du 27 Août 2013 (1) :
« je voudrais témoigner d’un sujet pour lequel j’ai retrouvé un échange de 2005 sur ce site,,,
Je me suis réveillé ce matin avec une marque sur le sein droit qui représente deux cercles l’un dans l’autre avec 6 compartiments (comme des parts de camembert). Il ne s’agit évidement pas d’une marque laissée par un objet ou d’une allergie… je cherche à comprendre et serait heureuse de contacter la personne qui a vécu la même chose, j’ai vu la photo postée et c’est exactement le même symbole que le mien. Cette marque est apparue le 27/08/2013 au matin après une nuit de sommeil profond, je ne porte aucun bijoux et ne possède aucun objet ressemblant à cette marque, je l’ai montré à plusieurs thérapeutes et aucun n’a d’explications à me fournir, j’ai ressenti une grande énergie sur cette marque pendant 3/4 jours et ça s’est estompé, la marque est encore un peu visible ce jour. En ce qui concerne le dessin, il s’agit de 2 cercles séparés en six parts égales et le trait du centre déborde de chaque côté, la trace plus foncé que l’on voit sur la photo est un bouton et ne fait pas parti du symbole. Je n’ai subi aucun examen ni pris de médicament, rien d’anormal la veille ou les jours précédents… » La marque est restée présente 15 jours, cette personne qui habite en Haute Loire tenait un magasin d’ésotérisme plus jeune (elle à 54 ans aujourd’hui) la personne déclare auparavant sentit des picotements et un effet de chaleur.
Cas No 2
signe-02.png
Témoignage de Cécé à propos de sa tante du 29 Septembre 2013 (1)
« J’enquête sur une marque similaire qui est apparue sur quelqu’un que je connais et qui me semble être très sérieux. La marque est restée 1 semaine, aujourd’hui il ne reste que le cercle. Je vous poste la photo qu’elle m’a envoyée (c’est une tante qui vie sur Lyon et j’habite en région parisienne). La marque est sur le sein gauche. » Cette personne a consulté un médium pour une histoire concernant sa fille avant les faits. Elle est plutôt septique et ce signe la trouble terriblement.
Cas No 6
signe-06-scphy.png
Témoignage de Scphy le 25 Mai 2009 (2)
« Bonjour, un matin l’été dernier je me suis réveillée avec une marque étrange sur l’épaule. Elle est resté tout l’été et l’automne à disparu. Mais maintenant que les beaux jours sont la, le bronzage revient, et la marque aussi. » La trace est apparue en 2008, elle a la forme d’une cible, deux cercles divisés en 4 parties.
signe-06a-scphy.pngCas No 14
Témoignage de Viraqumalu à propos de sa fille le 2 Juin 2011 (2)
« Ma fille comme toi c est réveiller un matin d’avril avec une marque exactement la même que sur ta photo. aujourd’hui a nouveau la même marque mais sur l’épaule gauche ! » Ce témoignage fait suite à celui du cas No 6 sur le même fil de discutions.
Cas No 15
Témoignage de Ciblesurlapeau du 10 mars 2012 (2)
« Le 09/03/12 : Ce matin j’ai été très surprise de voir un étrange dessin sur ma nuque à gauche: 2 cercles concentriques barrés de 3 lignes se coupant en leur milieu, à la façon des rayons d’une roue de vélo. On dirait un tatouage mais la peau est rouge et comme irritée. C’est très net et très régulier, cela ressemble à une cible, bien que le dessin ne soit pas complet, comme tamponné au bord de la clavicule. En frottant cela brûle un peu, mais ne s’efface pas. Je me suis dit que j’avais du dormir sur quelque chose. Rien dans le lit ni dans l’oreiller. L’idée me vient de regarder sur internet, et là je suis plutôt abasourdie de voir pratiquement la même marque en photo, et de constater que c’est arrivé à d’autres. Serait-il possible d’avoir des témoignages, et/ou un (des) avis éclairé(s)? » cette personne est née le 2 Septembre 1960.

Sources : (photos : ufologie-paranormal.org/)
(1) Forum Paranormal Fr Network (http://www.paranormal-fr.net/)
(2) Forum Doctissimo (http://forum.doctissimo.fr)
(3) Les Sceptiques du Québec (http://www.sceptiques.qc.ca)
Relais : http://area51blog.wordpress.com/2013/10/27/etranges-traces-circulaires-cutanees/


Yves Herbo Relai-SFH-10-2013

mercredi 30 octobre 2013

Il y a 2,3 milliards d'années, une vie complexe a existé pendant 200 millions d'années

Il y a 2,3 milliards d'années, une vie complexe a existé pendant 200 millions d'années

faunegabon-2ga-fossile2.jpg 
Ce fossile d'un organisme pluricellulaire, ici reconstitué en 3D par microtomographie X, a été découvert au Gabon, dans des roches vieilles de deux milliards d'années ! © Kaksonen, photothèque CNRS

L'étude des plus vieux fossiles pluricellulaires connus et présentés au public en 2010 bouleverse une nouvelle fois les fausses réalités apprises consciemment ou non quant aux théories approuvées jusqu'à présent. Cette étude révèle non seulement de nouvelles données sur notre atmosphère passée et le taux de son oxygène, mais prouve que, pendant au moins 200 millions d'années, grâce au premier gros apport en oxygène sur la planète, une vie complexe et pluricellulaires s'est largement développée (avec des tailles de 1 centimètre à 25 centimètres) il y a 2,3 milliards d'années. Certes, les seuls fossiles jamais trouvés ne sont que ces masses pluricellulaires, ce qui ferait penser que la chute prouvée du taux d'oxygène 200 millions d'années après aurait empêché un développement complet et une évolution. Mais méfions-nous des pensées faciles si souvent détrompées en pensant au développement très rapide après l'autre grosse "invasion d'oxygène" dans l'atmosphère au Cambrien, il y a un peu plus de 500 millions d'années, et aussi au simple fait que notre propre civilisation et notre histoire complète sont assez petites en durée, même par rapport aux premiers 200 millions d'années...

Citation de Quentin Mauguit, Futura-Sciences : " Après sa formation, notre atmosphère comportait environ 100.000 fois moins de dioxygène (O2) qu’aujourd’hui, de quoi fortement limiter le développement de formes de vie complexes. Cependant, cela n’a pas empêché l’apparition de la photosynthèse il y a 3,8 milliards d’années, durant le Précambrien. Elle était alors pratiquée par des cyanobactéries qui libérèrent de grandes quantités d’oxygène dans les océans. Seulement voilà, il s’est d’abord lié avec des composés ferreux présents dans l’eau (précipitation d’hématite et de magnétite).

Ainsi, il a fallu attendre qu’une grande partie du fer marin soit consommé avant que de l’oxygène ne soit libéré en masse dans l’atmosphère, ce qui est arrivé voici 2,3 milliards d’années lors de la Grande Oxygénation. Ensuite, de nombreux ouvrages expliquent que sa concentration n’a fait qu’augmenter par plateau pour atteindre sa valeur actuelle : ils se trompent ! Le taux atmosphérique d’O2 n’a cessé de monter puis de redescendre durant l’histoire de notre planète. Une nouvelle étude publiée par Donald Canfield de l’université du Danemark du Sud dans la revue Pnas, dans le cadre d’un projet coordonné par Abderrazak El Albani, de l’université de Poitiers, vient de nous le rappeler.

Les fluctuations de la concentration en oxygène dans l’atmosphère ne sont pas sans conséquence sur l’environnement, notamment d’un point de vue géologique. Ainsi, en analysant des roches sédimentaires trouvées au Gabon, grâce à différents marqueurs (isotopes du molybdène et carbone 13, entre autres), les chercheurs sont parvenus à retracer l’évolution du taux d’O2 dans l’air durant une période qui s’étend de -2,150 à -2,080 milliards d’années, donc un peu plus de 200 millions d’années après la Grande Oxygénation. Voici deux milliards d'années, la concentration atmosphérique en oxygène aurait été au plus bas !

fossils-2mdans.png 
Ces fossiles sont ceux d'êtres pluricellulaires qui ont vécu voici deux milliards d'années. Plus de 500 individus ont été récoltés à ce jour. Certains ne font que 1 cm de long, tandis que d'autres atteignent 25 cm. © Abderrazak El Albani

Les sédiments marins montent, l’oxygène descend

En effet, les sédiments les plus anciens (-2,150 milliards d’années) étaient plus riches en carbone que les roches les plus jeunes (-2,080 milliards d’années). Mais comment l’expliquer ? Durant la Grande Oxygénation et les 200 millions d’années qui ont suivi, des organismes photosynthétiques ont produit de l’oxygène tout en intégrant du carbone. Une fois morts, ils ont précipité vers les fonds marins, provoquant ainsi un stockage du carbone dans les sédiments marins. Ayant moins de possibilités d’interagir, l’oxygène se serait alors accumulé dans l’atmosphère.

L’astuce, c’est qu’il réagissait également avec des roches terrestres, les érodant progressivement. Les précipitations ont alors emporté des nutriments (phosphore et fer, par exemple) vers les océans, où ils ont favorisé le développement des micro-organismes, et donc la capture d’encore plus de carbone. Ce cycle aurait pu se poursuivre sans fin mais… des sédiments marins ont fini par remonter en surface, probablement par le jeu de la tectonique des plaques (YH : notons ici tout de suite que le même phénomène peut aussi se produire à cause de la fonte du permafrost sibérien et canadien, et que la tectonique des plaques n'est peut-être pas la principale raison, mais plutôt les changements climatiques...). La matière organique accumulée au fil du temps se serait alors massivement oxydée, ce qui aurait consommé une grande fraction de l’oxygène présent dans l’atmosphère, en produisant du CO2 en retour.

Un essai évolutif abordé par la raréfaction de l’oxygène

Grâce à d’autres travaux réalisés par la même équipe, nous savons également que le taux d’oxygène a à nouveau augmenté voici 1,9 à 1,8 milliard d’années, avant de finalement baisser à un niveau qui a limité le développement de formes de vie complexes durant un milliard d’années. La suite… nous la connaissons. Il y a 542 millions d’années environ, l’oxygène a atteint une concentration qui a permis à la vie de se développer rapidement : il s'agit de l’explosion cambrienne.

Ce qui n’a pas encore été dit, c’est que ces analyses ont été réalisées sur des roches qui entourent des fossiles d’êtres pluricellulaires présentés en 2010. Or, plus aucun organisme complexe n’a été observé dans les roches du Paléoprotérozoïque après la chute drastique de la concentration en oxygène. Selon Abderrazak El Albani, nous pouvons dès lors imaginer la théorie suivante : des formes de vie complexes n’auraient-elles pas essayé de se développer voici deux milliards d’années, avant que les conditions environnementales ne mettent fin à cet essai évolutif ? ".

www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/geologie-precambrien-oxygene-atmospherique-eu-hauts-bas-49811/#xtor=RSS-8

Yves Herbo-SFH-10-2013