jeudi 21 août 2014

Spécial René Fouéré

Spécial René Fouéré
Rene fouere deconcertantes soucoupes volantes 1978 page 1 image 0001

Cela a commencé en fait comme l'histoire classique de beaucoup de créations de groupes d'ufologues actuels ou même de simples associations créées suivant une passion ou expérience commune. C'est à force de voir des choses qu'elles pensaient être des erreurs ou des faux que des personnes se sont regroupées et se regroupent encore pour tenter de comprendre ce qu'elles ont vu. C'est l'une des raisons pour lesquelles le G.E.P.A. (Groupement d’Études de Phénomènes Aériens) fut créé en novembre 1962, sur l'initiative d'un ingénieur de la société MATRA, René Hardy, avec le Général d'Armée Aérienne Lionel Max Chassin comme Président, de 1964 à 1970. Sa raison d'être était d'analyser et de relever toutes les observations fortes, suivant l'expression de René Fouéré, secrétaire général et directeur de la publication, afin qu'il y ait une prise de conscience de la réalité du phénomène. Si ce premier travail n'avait pas été fait, maints témoignages seraient tombés dans l'oubli.
" René Fouéré s'intéresse de très bonne heure aux questions spirituelles et, dès 1928, à l'enseignement de Krishnamurti. Par la suite il épouse celle qui va devenir Francine Fouéré. Il lui fait découvrir Krishnamurti et lui fait rencontrer aux conférences de Bruxelles organisées par Robert Linssen en 1956. Ils participèrent aux réunions de Saanen, en Suisse, de 1961 à 1985, et elle assista son mari dans son travail de traduction des conférences de Krishnamurti.
Grâce à l'opiniâtreté de son épouse, Fouéré voit ses recherches et réflexions publiées dès 1968. En 1985, une nouvelle édition de son livre La révolution du réel - Krishnamurti est offerte à celui-ci lors de sa dernière venue à Saanen.
Réné et Francine Fouéré furent les chevilles ouvrières du GEPA (1962-1977), dont ils ont géré avec soin le bulletin. Toute la vie du GEPA s'est organisée chez les Fouéré.
Le GEPA: Groupe d'Etude des Phénomène Aérien fut une association privée d'étude des ovnis et composée de scientifiques et militaires :
Le GEPA est l'une des premières associations ufologiques françaises, fondée en novembre 1962 par :
* le docteur René Hardy
* René Fouéré
* Francine Fouéré
* Achille Dufour
* Henri Chaloupek
* Louis Murco
* Philippe Hebbrecht
* Pierre Guérin
* Jean Collomby
* Bernard Siguret
* Claude Davignon
* Michel Petit
* Gérard Cordonnier
* Aimé Michel
* le professeur F. J. Ivanoff
* le général d'Armée de l'Air Lionel Chassin, président du groupe.

Toute la vie du GEPA s'organise chez les Fouéré. Un second appartement est loué sur le palier, où la documentation s'est longtemps accumulée, impressionnante.
Le GEPA change l'image peu reluisante des "soucoupistes" : la qualité de ses comptes-rendus d'enquête attire l'attention de scientifiques, dont certains mêlent leur signature aux correspondants de la revue. On trouve parmi eux Claude Poher, Jean-Pierre Petit, Jean Goupil ou Pierre Guérin. Dans les années 1970s, l'ufologie connaît un essor en France : l'Aéronautique Militaire arrive à la conclusion que les ovnis ne représentent pas un problème militaire mais scientifique, et transmet des copies de tous les témoignages recueillis par le GEPA.
Pendant 14 ans, le GEPA édite 51 numéros du bulletin Phénomènes Spatiaux et 2 Hors-Séries (dans le 1er le professeur James McDonald démontre, preuves à l'appui, la réalité du problème et s'étonne du silence des journaux). En 1977 le GEPA met fin à ses activités avec la création du groupe officiel d'étude des ovnis du CNES : le GEPAN. "
Source

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Les Fouéré
" La recherche qui se veut digne de ce nom doit être désintéressée. Elle doit tendre à la découverte de ce qui est et non à l’affirmation de ce qu’on voudrait qu’il fut.
Parce que nous gardons sans cesse présentes à l’esprit ces conditions ou dispositions préalables à toute recherche véridique et sérieuse, nous accueillerons avec beaucoup de réserve et de prudence les affirmations qui se font jour périodiquement dans la littérature spécialisée ou dans la presse, et qui se voudraient décisives quant aux caractères et à la nature du phénomène des soucoupes volantes; affirmations dont beaucoup, au fil du temps, ont sombré sous nos yeux, dans un grandissant oubli.
Si par exemple, on vient nous dire que des lumières qu’on a vues dans le ciel n’étaient rien d’autres que des soucoupes volantes qu’on avait délibérément évoquées, ardemment appelées, en se fondant sur des considérations passant pour parapsychologiques, nous sommes attentifs à nous garder de toute précipitation et nous nous mettons à réfléchir.
Il nous apparaît d’emblée qu’il n’y a, ni sur le plan de la recherche rationnelle ni même au regard du simple bon sens aucune mesure entre une observation faible portant sur de simples lueurs, identifiées d’enthousiasme aux soucoupes volantes qu’on prétendrait faire apparaître au nom de la parapsychologie, et la surprise totale, dans certains cas angoissée, de découvrir à quelques mètres du sol, posée au sol ou presque, une soucoupe volante qu’on attendait absolument pas, à laquelle on ne pensait même pas, à supposer qu’on eût jamais entendu parler d’objets de son espèce ! (NDLR c’est fort rare aujourd’hui)
D’autant moins de commune mesure que la soucoupe découverte au sol ou à très faible hauteur au-dessus du soi peut, non seulement revêtir des formes ou produire des phénomènes ne ressemblant à rien de ce que l’on aurait pu imaginer, mais encore se trouver entourée de personnages insolites et souvent minuscules. elle peut même aller jusqu’à laisser sur le terrain des traces matérielles ou jusqu’à provoquer dans certains cas, des modifications de terrain incompréhensibles qui n’ont pu, selon toute vraisemblance, être l’œuvre du ou des témoins de cet atterrissage ou quasi-atterrissage.
Nous ferons remarquer que dans la première éventualité, celle où l’on observe des lumières dans le ciel, fussent elles mobiles et inattendues, pour les soucoupes volantes qu’on s’entrainaient à convoquer, cette identification nous paraît plus imprudente que convaincante et cela pourrait friser l’auto-hallucination pure et simple.
Non seulement, en effet, il y eut toujours dans le ciel des phénomènes naturels susceptibles de présenter des aspects des plus déconcertants et des plus propres à abuser des témoins non-avertis, mais de surcroît, on peut voir aujourd’hui dans le ciel beaucoup de choses que l’homme y lance ou y fait voyager.
(…)
Le moins que l’on puisse dire des prétendues observations, faites dans des conditions artificielles et avec tant de préméditation, c’est qu’elles sont de nature à jeter le discrédit sur celles effectuées, imprévisiblement et honnêtement, par des témoins qui ne cherchaient absolument pas à voir ce qu’ils ont vu, à contraindre à se manifester devant eux des objets auxquels ils ne pensaient en aucune façon et dont ils pouvaient même ignorer l’existence. A telle enseigne que dans certains cas, la découverte soudaine ou l’apparition subite de ces objets les ont effrayés et mis en fuite.
En effet, les gens qui sont quelque peu psychologues se méfient à juste titre des rapports d’observations insolites venant de témoins qui avouent leur désir, leur passion de découvrir cette sorte d’engins. Nous disons bien à juste titre car notre longue expérience en la matière, nous a appris que c’est dans les rapports de passionnés de soucoupes volantes, de ceux qui veulent en voir à tout prix, qu’on trouve le plus de méprises et de confusions.
On peut donc dire au regard des gens réfléchis et, plus encore, des scientifiques qualifiés, qu’une observation faite par un prétendu témoin, qui reconnaît qu’il désirait intensément rencontrer une soucoupe volante, paraîtra toujours quelque peu suspecte.
Si l’on a quelque expérience de la vie et quelque mémoire de ce que l’on a fait soi-même, on sait très bien qu’un être humain qui a un vif désir de quelque chose est plus que tout autre enclin à prendre ce qu’il voit pour ce qu’il cherche – surtout quand une vérification directe et décisive est malaisée ! Il est tout prêt à s’abuser quant à la nature de ce qui se présente à lui, et dans sa satisfaction, son enthousiasme, il n’est guère exigeant en matière de preuves.
Qu’il s’agisse d’une recherche qui se flatte d’être parapsychologique ou d’une simple « marotte », on cherche quelque chose qu’on espère trouver et qu’on se réjouira de découvrir.
Désir ou espoir : on n’est pas dans l’état d’expectative désintéressée du chercheur authentique "
RENE FOUERE
http://skystars.unblog.fr/2009/08/15/dun-certain-usage-de-la-parapsychologie-en-ufologie-par-rene-fouere-1ere-partie/
Disciplines Ritualisme Et Spiritualite de René Fouéré ci-dessous :
Gepamag

Un Document intéressant à voir : Déconcertantes Soucoupes ou l'aérodynamique bafouée
" LE DÉSIR DE SÉCURITÉ, LA PENSÉE ET SES IMAGES par René Fouéré

(Extrait de La révolution du Réel, Krishnamurti. Chapitre Libération et Vérité – Temps et espace la pensée et ses images. Édition Le Courrier Du Livre 1985)
Dans le film projeté, après la réunion du Conseil d’Administration de l’Association Culturelle Krishnamurti, le samedi 29 novembre 1980, Krishnamurti dit, en substance, que si la pensée forme des images, c’est parce que ces images, possédant une stabilité dans le temps, satisfont chez l’individu humain un besoin de sécurité que les êtres ou objets réels, qui sont toujours instables, ne parviennent pas à satisfaire au même degré.
L’image, en somme, serait un masque rassurant, construit avec les éléments du passé, qui aurait pour objet de nous dissimuler les fluctuations réelles, souvent déconcertantes, sinon inquiétantes, des êtres et des choses présents.
Il est certainement vrai que les images jouent ce rôle et que, par leur intermédiaire, la pensée, créatrice et manipulatrice d’images, est mise par l’individu au service de sa recherche d’un sentiment de sécurité.
*

Mais je ne crois pas que cela ait pu être la fonction primordiale de la pensée, ni même son usage initial. Car, sans elle, l’homme n’aurait jamais pu être, sur sa planète natale, cet animal à nul autre pareil qu’Henri Bergson et Edouard Le Roy ont qualifié d’« animal technique »
Pour créer des outils, des machines, des engins, il faut pouvoir disposer d’une pensée « imageante » ou imaginatrice capable de se représenter des objets qui n’ont pas encore d’existence matérielle propre [1], capable également — ainsi que je l’avais déjà écrit [2] et comme l’a justement, mais incidemment, fait observer, pour son propre compte, M. Dewez — de réaliser des expériences imaginaires ou symboliques qui dispensent, précieusement, de monter des expériences matérielles.

Donc, la pensée, créatrice d’images, formulatrice de concepts qui sont des images intellectuelles, était techniquement indispensable. Sans elle, aucune invention technique n’eût été possible.
Toutefois, dès lors que cette faculté existait, elle pouvait sortir du domaine technique pour envahir indûment le domaine psychologique, le domaine des relations humaines, personnelles, existentielles. Il pouvait y avoir, selon mes propres termes, « contamination » de la conscience psychologique par l’intelligence technique.
La soif de sécurité pouvait s’emparer de cette faculté pour l’utiliser à ses propres fins, mais elle ne l’avait pas créée.
Comme je l’ai dit, ce ne fut pas, à mon sens, la fonction originelle, la fonction essentielle de la pensée d’être au service du désir de sécurité. Même si elle a pu être, pour l’espèce humaine, un élément très réel de sécurité biologique et d’épanouissement écologique.
C’est le désir qui en a fait, plus tard et à titre dérivé, un instrument pour se donner, par la confection d’images, d’écrans protecteurs entre la réalité et lui, une assurance illusoire, reposant sur une sorte de cécité psychologique.

*

A Londres, le 9 avril 1953, Krishnamurti, parlant de l’esprit, avait dit : « Un tel esprit est né de la technique » (« Such a mind is born of technique ») Cf. Krishnamurti Talks 1953, London, p. 35.
C’est ce que je dis moi-même et que j’avais déjà dit dans le volume « Intelligence technique et conscience personnelle » de mon ouvrage « DU TEMPOREL A L’INTEMPOREL », volume dont j’avais achevé la rédaction, après un long travail, le 26 décembre 1953, à un moment où les conférences de Londres de 1953 n’étaient pas encore parvenues à ma connaissance — d’autant qu’elles avaient été imprimées en Inde, à Madras.
Si, en dernière minute, j’ai mis ce texte de Krishnamurti en exergue de mon propre livre, juste avant son impression, ce n’est pas parce qu’il avait été à l’origine de mes propres recherches en la matière, mais simplement parce qu’il témoignait d’une convergence émouvante entre les conclusions auxquelles j’étais personnellement parvenu et cette déclaration plus récente de Krishnamurti.
*

En définitive, on voit qu’il n’y a pas vraiment désaccord entre les propos plus récents de Krishnamurti que j’ai entendus le 29 novembre 1980 et la position que je soutiens.
On pourrait dire que, dans tous les cas où elle s’exerce, la pensée fabrique des images visuelles ou verbales.C’est, dans l’ordre purement technique, sa fonction légitime, éminente et précieuse.
Mais, dans le domaine strictement psychologique, dans le domaine des relations personnelles entre les êtres humains, cette fonction est utilisée improprement et abusivement.

J’ai dit plus haut que la pensée avait pu « envahir » indûment le domaine psychologique. En fait, il semble bien qu’elle n’a pas eu l’initiative de cette invasion et que ce sont les passions ou la paresse des hommes qui, voulant se servir d’elle à leur propre compte, l’ont introduite, entraînée et retenue dans ce domaine qui n’est pas le sien.
C’est, par exemple, notre désir de sécurité, de tranquillité, qui demande à notre pensée de nous fournir des images qui seront pour nous rassurantes et reposantes. Car elles substitueront à l’observation directe, intense et attentive d’un être présent, vivant et changeant, en marche vers un avenir inconnu et peut-être inquiétant, une image, un portrait figé de ce qu’a été cet être dans le passé. Dans un passé qui nous est familier et bien connu, qui ne nous pose pas de problème, mais dont nous oublions bien facilement qu’il est défunt…
Une telle substitution de l’image à l’être vivant flatte aussi notre paresse. Car elle nous dispense de mettre en œuvre l’énergie qu’exigerait de nous une perception directe et totale de la réalité présente de l’être en question.
Cette extension abusive de l’usage de la pensée, son très regrettable emploi dans des domaines qui ne sont pas les siens, ne saurait aucunement exclure le fait qu’elle ait eu dès l’origine, et conserve dans le domaine technique, en ce qui concerne la création et la manipulation des images, des fonctions d’un intérêt primordial et auxquelles s’est trouvé lié le destin planétaire, sinon même cosmique, de l’humanité.
C’est un point que Krishnamurti ne conteste absolument pas, si l’on en juge par les propos qu’il a tenus à Londres en avril 1953 et que j’ai rapportés.
13.1.1983 - Retranscription modifiée d’une note lue à la réunion dominicale du 7.12.1980
[1] Voir les sections 1 à 8, pp. 17 à 28 du chapitre III et aussi les sections 2 à 6 du chapitre IV, pp. 45 à 52, dans le volume « Intelligence technique et conscience personnelle » (Le Cercle du Livre, Paris 1960) de mon ouvrage « DU TEMPOREL A L’INTEMPOREL ».

[2] Très précisément à la section 8 du chapitre III du volume précité. "
http://90plan.ovh.net/~revueemi/blog/le-dsir-de-scurit-la-pense-et-ses-images-par-ren-four/

Voici un entretien avec Francine Fouere à lire :

http://www.ovni.ch/guest/entretie.htm

Et à regarder avec une interview de notre partenaire d'ODHTV Gilles Thomas :

Invitée: Mme Fouéré part.1

Invitée: Mme Fouéré part.2

Invitée: Mme Fouéré part.3

Les invités sont Francine Fouéré du GEPA, Rémy Fauchereau de l'AEPA, Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU et Patrice Seray qui vous parlent de l'ufologie idéale ou utopique :

Interview de Francine Fouéré - OANI d'Hendaye à Messanges

« Notre cerveau, notre intelligence, ne sont peut-être pas structurés pour comprendre ce phénomène. » RENÉ FOUÉRÉ

Yves Herbo, Sciences, F, H, 21-08-2014

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