samedi 22 août 2015

Le mécanisme d'Anticythère refait parler de lui

Le mécanisme d'Anticythère refait parler de lui - MAJ 12-08-2015


m-canisme-d-anticyth-re-3.jpg

Les dernières avancées sur la modélisation 3D de cette fabuleuse machine datant d'environ 2100 ans permettent d'en reparler, et j'en profite donc pour ajouter cet artefact contesté par personne (exceptionnellement), qui prouve à lui seul l'avancée technique et scientifique atteint par des représentants de l'humanité (en principe !) bien longtemps avant leurs réinventions réclamées entre le 18 et 20ème siècle, et donc la mise entre parenthèse, pour une période assez longue pour une civilisation humaine, de son "évolution" pour des raisons déjà évoquées, entre autres l'appropriation du savoir et son verrouillage par le pouvoir religieux, en réaction précisément à la grande vague d'espoir (détournée malheureusement de son objectif) suscité par les messages de Jésus, remettant en cause complètement la façon "normale" et "habituelle" des humains à gérer leurs affaires (n'oublions pas que l'une des premières choses qu'à faite Jésus en arrivant au Temple, c'est d'en chasser les commerçants et de condamner la notion de profit pour privilégier l'entraide, l'amour et la notion de priorité envers l'être humain au lieu du matériel...

ancy-1.gif ancy-2.gif ancy-3.gif

Découverte en 1900 par des pêcheurs d'éponges, dans une épave près des côtes de l'île grecque d'Anticythère, et datée des alentours de 87 Avant J.C., cette machine de bronze, de forme circulaire, actuellement fragmentée en 3 parties, occupe le volume d'un petit boîtier haut de 21 cm, large de 16 et épais de 5. Elle est composée de 32 éléments dont une vingtaine de roues dentées.


Elle devait probablement être actionnée à la main ou par un système hydraulique. Son fonctionnement se base sur les mouvements différentiels des engrenages permettant de « calculer » la position des astres à un moment donné.

ancy-x1.gif

 Radiographie


Elle semble être la première machine capable de restituer des données transformées après entrée d'autres données. De ce point de vue, elle peut être considérée comme une véritable machine à calculer.

m-canisme-d-anticyth-re-1.jpg

Comme il était impossible de démonter le disque sans l’endommager gravement et que d’autre part les moyens classiques, tel que la radiographie s’avéraient inadaptés, pendant des décennies toute nouvelle étude du disque fut bloquée jusqu’à ce que, en 2000, l’astronome Mike Edmunds de l’Université de Cardiff, eut l’idée d’utiliser le scanner. Malheureusement aucun scanner ne se révéla adapté à cet usage ; si bien qu’en 2002, Edmunds se résolut à faire construire un appareil spécialement adapté: un scanner à rayons X (450 kilovolts) pesant plus de huit tonnes.

Cet appareil s’avère capable de reconstituer et produire des images tridimensionnelles avec une précision de 50 microns (Photos ci-dessous).



Modélisation 3D de la machine d'Anticythère

Les études vont confirmer que cet appareil servait bien à calculer la position de plusieurs planètes du système solaire; il reste donc une question essentielle : quel est l'auteur de cette machine complexe quand on sait que les grecs étaient peu portés sur les technologies ?

Les études, sont actuellement menées par:
Cardiff university: Mike Edmunds et Dr Tony Freeth
National archaeological Museum of Athens
Universités d'Athènes et de Thessalonique
The Antikythera mechanism research project

Sources:
http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2006/12/le-mcanisme-danticythre-rvle-certains.html
Eurekalert: "Mystery of ancient astronomical calculator unveiled"
Wikipedia (english): "Antikythera mechanism"
Wikipedia (français): "Machine d'Anticythère"
Cardiff university: "The 2000-year-old computer"
The Antikythera mechanism research project


Quelques nouvelles photos du mécanisme prises par le scanner (et au-dessus) :


m-canisme-d-anticyth-re-2.jpg   

m-canisme-d-anticyth-re.jpg 

On remarque des inscriptions, minuscules gravures sur ces scans : les études et comparaisons d'écritures sont en cours...

Yves Herbo 04-2012, up 08-2015


Des surprises dans l'épave où a été trouvée l'Anticythère

plongeegrece.jpg

Les archéologues marins disent qu'ils ont découvert de nouveaux secrets dans une ancienne épave romaine célèbre pour avoir détenu une calculatrice sophistiquée étonnamment astronomique (vieille de + de 2000 ans). Une équipe d'enquête internationale affirme que le navire est deux fois plus long qu'on ne que le pensait initialement et contient beaucoup plus d'objets calcifiés de la cargaison perdue au milieu du navire qui font apparaître de nouvelles découvertes.

À la réunion de l'Archaeological Institute of America de ce vendredi 4 janvier 2013 à Seattle, l'archéologue sous-marin Brendan Foley de la Woods Hole Oceanographic Institution (Massachusetts), a distribué un rapport sur la première enquête de la Grèce sur le célèbre naufrage de l'île Anticythère depuis 1976. L'ancienne épave romaine a sombré au large des côtes grecques autour de 67 avant J.-C., remplie de statues et de l'horloge astronomique célèbre.

" Le navire a été énorme pour l'antiquité," dit Foley. " Les plongeurs il y a un siècle ne pouvait pas mener ce genre d'enquête, mais nous avons été surpris quand nous avons réalisé à quel point elle était grande."

Achevée en Octobre par une petite équipe de plongeurs, l'enquête a traversé l'île et le site de l'épave, perché sur une pente raide sous-marine à quelques 150-230 mètres de profondeur dans la mer Méditerranée.

L'enquête d'octobre montre que le navire était de plus de 160 pieds de longueur (environ 50 mètres), deux fois plus long que prévu. Découvert par la marine grecque et ses plongeurs en 1901, son arrière était penché trop profondément pour que ses découvreurs originaux puisse le trouver.

antikythera.jpg

Le mécanisme de bronze d'Anticythère a utilisé 37 roues dentées, une technologie réinventée un millénaire plus tard, pour créer un calendrier lunaire et prédire le mouvement des planètes.

L'épave est surtout connue pour avoir contenu une calculatrice astronomique de bronze, le «mécanisme d'Anticythère», largement considéré comme le dispositif le plus complexe connu de l'antiquité, accompagné par des dizaines de statues en marbre et en bronze. Le mécanisme apparemment utilisait 37 roues dentées, une technologie réinventée un millénaire plus tard, pour créer un calendrier lunaire et prédire le mouvement des planètes, ce qui était une connaissance importante pour la publication d'horoscopes et la planification des festivals dans le monde antique superstitieux.

Une ancre de plomb récupérée dans une position escamotée dans le nouveau sondage montre que le navire a coulé sans doute de façon inattendue lors d' « une tempête, il a explosé contre une falaise sous-marine », explique l'archéologue marin Theotokis Theodoulou du Département des antiquités sous-marines de la Grèce (Ephorate). " Il semble avoir coulé par l'arrière avec sa poupe (arrière) au point le plus profond», dit-il.

Les chercheurs ont longtemps débattu pour savoir si le navire a contenu le butin d'un général romain de retour d'un pillage de la Grèce à l'époque où la république romaine a été obtenu les rênes du monde méditerranéen, ou simplement des produits de luxe destinés à des villas nouvellement construites de l'élite romaine sur l'île. La dernière enquête sur l'épave avait été dirigée par l'explorateur sous-marin Jacques Cousteau, dont le documentaire "Diving for Roman Plunder" chronique les efforts en 1976, qui semblait avoir fouillé la cuisine du navire.

L'équipe d'enquête en Octobre avait regardé le documentaire des années 1970 pour l'aider à s'orienter sur le site de l'épave. « Ils n'avaient pas la technologie sous-marine que nous avons maintenant pour faire une enquête très efficace ", dit Theodoulou.

" Avec ce qui ressemble à des vases, amphores, tessons de poteries et des tuiles, dit Foley, l'épave semble aussi avoir "des dizaines" d'objets ressemblant à des rochers calcinés compactés faits de sable durci qui reposent au sommet des amphores sur le fond marin. Les rochers ressemblent au mécanisme d'Anticythère avant sa récupération et sa restauration. En 2006, une équipe de tomographie à rayons X a signalé que le mécanisme contenait au moins 30 engrenages en bronze découpés à la main pour la recréation de cycles astronomiques utiles dans les horoscopes et le calendrier des Jeux Olympiques dans le monde antique, le dispositif le plus complexe mécanique connue depuis l'Antiquité jusqu'au Moyen-Age. " Les objets ne sont peut-être que des collections de clous en bronze, mais nous ne saurons pas jusqu'à ce que quelqu'un jette un regard sur eux ", dit Foley.

L'effort d'enquête, dirigée par Aggeliki Simossi de l'Ephorate des antiquités sous-marines, se poursuivra pendant les deux prochaines années. L'équipe d'enquête internationale regardera dans deux endroits différents pour des épaves antiques pendant ce temps, alors que les fonctionnaires grecs sur les antiquités méditent sur une exploration plus poussée. Une amphore récupérée de l'épave a également été testée au niveau de ses parois internes pour des traces d'ADN de la cargaison régulière, comme le vin, une fois transporté par le navire.

La récupération de tout ce fret qui reste dans l'épave, maintenant recouverte de sable, présente un défi technique difficile, mais pas impossible, pour les archéologues sous-marins.

« Évidemment, il y a beaucoup d'objets encore là-bas, mais il nous faudra être très prudent au sujet de nos prochaines étapes. Ce navire n'était pas normal, " dit Theodoulou.


 
On connaît encore mal la machine d'Anticythère, mais on connaît encore plus mal la richesse de la cargaison retrouvée par 100 m de fond au large d'Anticythère. C'était sans doute la plus fabuleuse cargaison artistique et commerciale de toute l'Antiquité -- ce qui prouve à quel point la machine était un "trésor" aux yeux de ses contemporains. On peut découvrir dans cette exposition au musée d'archéologie d'Athènes tous les objets retrouvés sur le site... 

Une nouvelle exposition du Musée archéologique national d’Athènes présente pour la première fois l’ensemble des trouvailles provenant de la célèbre épave antique d’Anticythère, ramenées à la surface en deux phases distinctes : en 1900-1901 par des pêcheurs d’éponges de Symi avec la collaboration de la flotte grecque, inaugurant ainsi l’archéologie sous-marine en Grèce, puis en 1976 par le Service archéologique avec la collaboration de la Calypso, le navire océanographique du commandant Cousteau.

378 pièces antiques (sculptures de marbre et de bronze, vases en céramique, verre et métal, bijoux et autres objets liés au fonctionnement du navire et à la vie de l’équipage, ainsi que des monnaies) constituent un éclatant témoignage de la richesse de cette cargaison et de la science de la construction navale et de la navigation dans l’Antiquité grecque.

Les 82 fragments de la Machine d’Anticythère, un mécanisme connu comme « le premier ordinateur de l’humanité » dont on n’a compris le fonctionnement que récemment, sont eux aussi exposés ensemble pour la première fois. Les recherches récentes, présentées au public par des moyens informatiques et des reconstitutions en 3 D, démontrent l’étendue des connaissances en mathématiques, astrophysique et mécanique que possédait la Grèce antique.



S,F,H, Yves Herbo traductions 01-2013, up 08-2015

MAJ 08-2015 :

La machine d'Anticythère plus ancienne encore qu'on ne le pensait !


Selon les dernières estimations, la machine d’Anticythère, permettant de prédire les grands événements astronomiques remonterait à 205 ans avant notre ère. Soit environ 100 ans plus tôt que d'après les premières estimations.


Ce sont deux historiens spécialistes du mécanisme d'Anticythère, l'Argentin Christian Carman, de l'Université de Quilmès, et l'Américain James Evan de l'Université Puget Sound qui ont réussi récemment à déterminer cet âge précis. En photographiant l'objet au radiocarbone et en analysant la forme des lettres grecques de l'inscription figurant au dos de l'instrument, ces experts sont parvenus dans un premier temps à estimer l'âge de ce dernier à une période entre 100 et 150 av. J.-C. Mais leur dernière étude, axée entièrement sur le calendrier prédictif de la machine, conclut quant à elle à une date d'origine minimum de 205 av. J.-C, soit 50 à 100 ans plus tôt par rapport à la dernière estimation. La calculatrice prédit en effet une éclipse survenue un 12 mai de cette année précise. Cette découverte a fait l'objet d'une publication parue dans la revue Archive for History of Exact Sciences. On note que les auteurs pensent que la machine a donc commencé a exister à cette période, mais il fallait bien qu'elle soit fabriquée avant cette éclipse pour pouvoir la prédire... la date de 205 avant JC est donc logiquement un minimum mais elle peut être encore un peu plus ancienne.

Nous ne savons toujours pas qui est l'auteur de ce mécanisme très complexe, ni le lieu de sa fabrication mais, compte tenu de la complexité de l'instrument, de nombreux scientifiques imminents de l'époque ont été supposés avoir participé à sa réalisation. Parmi ceux-ci, figure l'illustre mathématicien Archimède. Toutefois, ce dernier étant mort en 212 av. J.-C, soit sept ans avant l'origine de la machine, il est peu probable qu'il soit le constructeur de cette invention, au vu des nouvelles découvertes (mais il peut en être l'auteur à titre posthume, difficile à savoir en l'absence d'autres indices). Cependant, il n'est pas impossible que des données écrites ou même des plans plus anciens que cet âge défini de 205 Avant JC aient pu servir à la fabrication de la machine, il est difficile de figer l'Histoire à ce niveau car plusieurs possibilités demeurent...

En parallèle à ces études de la machine, les fouilles de la grande épave du bateau où elle a été retrouvée continuent toujours ! En effet, les dernières fouilles ont prouvé que le navire était bien plus grand qu'on ne l'avait imaginé au 20 ème siècle, car il devait faire au moins 50 mètres de longueur : un véritable paquebot pour son époque et l'un des plus grand naufrages de cette époque. Les sédiments recouvrent environ 300 mètres du fond marin de débris divers et les robots (car l'épave est à 55 mètres de profondeur et il est compliqué pour l'homme de plonger si bas sans appareillage spécial).

Epave anticythere

Selon leur communiqué, les membres de l'opération "Retour à Anticythère" ont déjà remonté de la vaisselle, des éléments du navire, et une lance en bronze géante. L'immense javelot mesure plus de 2 mètres de long. Trop volumineux et lourd pour avoir été une véritable arme, les chercheurs pensent qu'il pourrait avoir appartenu à une statue géante, " peut-être un guerrier ou la déesse Athéna ", d'après Brendan Foley. Les fouilles continuent donc, et pour plusieurs années car il n'est pas impossible que des statues, de l'art ou d'autres machines aient été éjectés du navire en perdition et enfouis quelque part sous le sable...


Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires, 12-08-2015

mardi 18 août 2015

La Civilisation de l'Indus encore plus étendue que supposée

La Civilisation de l'Indus encore plus étendue que supposée


Civ harappa courronne cuivre 2015 mini

La Civilisation de l'Indus, ou encore Civilisation Harappéenne (Harappa étant leur plus grande ville découverte à ce jour), est l'une des 4 plus anciennes civilisations sophistiquées découvertes à ce jour, avec celles de la Mésopotamie (Sumer), de l'Egypte des pharaons et de la Chine impériale, mais c'est aussi la moins bien connue des quatre, puisque leur écriture n'a toujours pas été déchiffrée. Et une dernière découverte, au nord de l'Inde, accentue encore le mystère lié à cette très ancienne civilisation raffinée, car l'endroit en question augmente encore la superficie du territoire sur lequel ce peuple s'était établi et avait construit des cités ayant un caractère très moderne. C'est la première fois que des traces bien identifiées de cette société sont découvertes aussi à l'Est et cette superficie d'occupation de territoires de la civilisation Harappéenne la situe maintenant du Pakistan et nord-ouest de l'Inde au nord de l'Inde, car des artefacts de la civilisation de la Vallée de l'Indus ont été trouvés sur une surface de 930.000 km², presque aussi grande que l'Europe de l'Ouest entière.

Mais quelle est cette nouvelle découverte au juste ? 

Civ harappa excavation site 2015

Excavation site from the late Indus Valley civilization period in a village called Chandayan, in the northern Indian state of Uttar Pradesh. (A.K. Pandey/Archaeological Survey of India)

C'est en labourant la terre pour l'extraction de l'argile que des ouvriers ont découvert un crane humain portant une couronne de cuivre très abîmée, dans le village de Chandayan, au nord de l'Inde, dans l'état d'Uttar Pradesh. L'Archaeological Survey of India (ASI) a été tenue au courant de cette découverte et s'est donc précipitée sur les lieux pour le sauvegarder et entreprendre des fouilles. Voilà ce qu'en dit le Dr Rakesh Tewari, directeur général de l'Archaeological Survey of India (ASI) : c'est seulement la deuxième couronne à être découverte ainsi sur un site de la Vallée de l'Indus, que ce soit en Inde ou au Pakistan car seule une couronne en argent avait été déterrée sur un autre site de la Vallée de l'Indus, dans l'état d'Haryana au nord-est de l'Inde. (YH : seulement deux couronnes et toutes deux retrouvées au nord-est de l'Inde, et datées de la fin de cette civilisation : c'est probablement un indice important sur l'Histoire de cette société humaine ancienne...)

" Notre objectif était de procéder à un opération de sauvetage, afin de voir ce qui pouvait être trouvé sur le site autour des restes du squelette " explique Tewari



" La personne portant la couronne a du être un personnage important dans la société " suppose le Dr A.K. Pandey, directeur des fouilles à Chandayan et archéologue principal de l'ASI, " mais on ne sait pas si à cette époque, les gens l'utilisaient comme une couronne ou comme une sorte de casque ", ajoute-t-il. (YH : la forme de cette couronne ou casque est en effet assez étrange, ou incomplète - on sait que le cuivre possède des propriétés magnétiques et /ou isolantes également...).

Civ harappa couronne cuivre 2015

La couronne en cuivre de 4.000 ans, décorée avec une perle de cornaline et une perle de faïence - The remnants of a 4,000-year-old copper crown found on a skull from the late Indus Valley civilization period found at village of Chandayan, in the northern Indian state of Uttar Pradesh. (A.K. Pandey/Archaeological Survey of India)

Pendant les fouilles, le Dr Pandey a aussi découvert des ossements d'animaux et des marmites de terre cuite, des pots en argile, à la même profondeur que le site funéraire situé à 20 mètres de là. Cela suggère qu'un animal a été sacrifié lors d'une cérémonie funéraire pour la personne dont on a trouvé les restes. " C'était une pratique de cette époque " affirme Pandey.



Une autre pièce métallique de cette même couronne, ainsi qu'un os pelvien et un fémur de la jambe gauche de la personne ont été déterrés, ainsi que 21 pots en terre cuite sur le site funéraire. Une habitation de la même période a été aussi trouvée, à 45 mètres du site funéraire, entourée par un sol compact, des murs de boue séchée et des trous pour des poteaux de clôture. La découverte est importante, car c'est la première fois que l'on trouve les traces d'une habitation de la fin de la Civilisation de l'Indus aussi loin à l'est, augmentant ainsi la superficie connue de cette civilisation.

Civ harappa pots terrecuite 2015

(A.K. Pandey/Archaeological Survey of India)


Wikipedia.fr

Yves Herbo : Avec cette deuxième couronne découverte et concernant la dernière période de l'existence de cette civilisation mystérieusement disparue et oubliée même très longtemps, de nouvelles interrogations se font jour dans les esprits des chercheurs. En effet, la civilisation harappéenne est justement considérée pour l'instant comme une civilisation extrêmement égalitaire, et jusque dans la planification de toutes ses villes : aucun temple ni château ou palais n'y a été découvert. Au contraire, toutes les cités sont construites sur le même modèle très sophistiqué pour l'époque : " la ville est composée de deux grands quartiers : un premier comportant une plate-forme de terre surélevée que les premiers archéologues nommeront la "citadelle" et un second, appelé "cité basse", composé de maisons et de magasins étroitement entremêlés, séparés par un réseau de rues et d'allées, bien définies, suivant un plan précis, de largeurs fixées et en usage dans la quasi-totalité des sites.

Les bâtiments principaux étaient construits en briques, cuites ou crues, d'une forme rigoureusement standardisée. Un système décimal de poids et mesures était utilisé sur toute la superficie de cette civilisation. Les villes les plus peuplées comptaient jusqu'à 30 000 habitants. (au minimum 5 millions d'habitants en tout).

À Harappa, Mohenjo-daro et sur le site de Rakhigarhi, les plus connues et probablement les plus peuplées des villes de cette civilisation, la planification urbaine incluait le premier système au monde de traitement des eaux usées. À l'intérieur des villes, l'eau était tirée de puits. Dans les maisons, une pièce était destinée aux ablutions, les eaux usées étaient dirigées vers des égouts couverts qui longeaient les rues principales. Les maisons ouvraient seulement vers des cours intérieures ou sur des ruelles, se tenant ainsi éloignées des éventuelles mauvaises odeurs et reflux.

Le rôle de la citadelle est encore sujet à débat. Contrairement aux civilisations contemporaines de la Mésopotamie et de l'Égypte, aucune structure de grande taille n'était ici construite, aucune ne semble avoir été un temple ou un palais donc pas de trace matérielle prouvant l'existence de roi, d'armées ou de prêtres. Certaines structures sont cependant identifiées comme des greniers qui signifierait l’existence de surplus agricoles, une raison de cette floraison urbaine.

À Mohenjo-Daro, on a découvert dans la citadelle le « grand bain », une piscine rectangulaire entourée de galeries qui pourrait avoir été un bain public. Deux escaliers symétriques donnent accès à un bassin dont l’étanchéité est assurée par des joints de bitume entre les briques. Bien que la citadelle ait été entourée de murs, il ne semble pas qu'elle ait eu un rôle défensif mais plutôt de protection contre les crues. La ville basse est formée de rues régulières orientées nord-sud et est-ouest. Les maisons sont d’une superficie de 50 à 120 m2. Elles possèdent un étage auquel on accède par un escalier intérieur. Certaines sont dotées d’un puits privé, les autres sont approvisionnées en eau par des puits publics. Les maisons sont équipées de salles de bain dont les eaux usées sont évacuées par une rigole en plan incliné qui conduit au caniveau de la rue.

Les différents quartiers de Mohenjo-Daro ont été reconstruit à plusieurs reprises suivant le même plan. À chaque fois, le système de canalisation et d’égout a été réaménagé, ce qui suppose l’existence d’une autorité publique. Pourtant, aucun des bâtiments de Mohenjo-Daro et de Harappa ne peut être considéré comme un temple ou un palais. Aucune trace n’indique avec certitude la prédominance d’une classe de rois ou de prêtres.

La plupart des habitants des villes semblent avoir été des commerçants ou des artisans, vivant ensemble dans des zones bien définies déterminées suivant leur activité. Des matériaux, provenant de régions lointaines, étaient utilisés dans la confection de sceaux, de perles et d'autres objets. Les sceaux comportent des représentations animales, divines et des inscriptions. Quelques-uns d'entre eux étaient utilisés pour faire des sceaux dans l'argile mais ils avaient probablement d'autres emplois. La découverte de sceaux jusqu’en Mésopotamie atteste de l'existence d'un commerce lointain.

Bien que certaines maisons soient plus grandes que d'autres, il ressort de l'observation de ces villes, une impression d'égalitarisme, de vaste société de classe moyenne, toutes les maisons ayant accès à l'eau et au traitement des eaux usées. "

La découverte de ces couronnes pourrait donc signifier que, peu de temps avant la disparition de cette culture (la population ayant probablement migré historiquement vers le Gange), ce peuple s'est doté de rois pour tenter de contrecarrer un bouleversement profond (probablement extérieur ou climatique selon les hypothèses), sans toutefois y réussir...




Yves Herbo Traductions, Sciences, Fictions, Histoires.com, 10-08, 18-08-2015

lundi 17 août 2015

Astronomie : un mystérieux Flux Noir attire l'univers vers lui...

Astronomie : un mystérieux Flux Noir attire l'univers de plus en plus vite vers lui... MAJ

rtemagicc-abell-171207b-naissance-amas-galaxies-jpg.jpg
L’Univers dessine une sorte de toile cosmique. Les astronomes pensent que les amas de galaxies se développent aux intersections. Crédits: Springel et al.,Virgo Consortium

Comme si les mystères de la matière noire et de l'énergie noire n'étaient pas assez frustrants, un autre puzzle cosmique déroutant a été découvert.

Des galaxies entières de matières dans l'univers semblent se déplacer à des vitesses très élevées et dans une direction uniforme qui ne peut être expliquée par aucune des forces gravitationnelles connues dans l'univers observable. Les astronomes appellent le phénomène "Flux Noir".

"La chose qui tire cette matière doit être en dehors de l'univers observable", concluent les chercheurs.

Lorsque les scientifiques parlent de l'univers observable, ils ne parle pas seulement d'aussi loin que l'œil peut voir, ou même le télescope le plus puissant. En fait, il y a une limite fondamentale qui fait que nous ne pourrons jamais observer une grande partie de l'univers, quelle que soit l'avancée de nos instruments visuels. L'univers est supposé s'être formé il y a environ 13,7 milliards d'années. Donc, même si la lumière a commencé à voyager vers nous immédiatement après le Big Bang, le plus éloigné que nous pourrons jamais obtenir est de 13,7 milliards d'années-lumière de distance. Il peut y avoir des parties de l'univers qui sont plus loin (nous ne pouvons pas connaître l'ampleur de tout l'univers), mais nous ne pouvons pas voir plus loin que la lumière pouvant se déplacer sur l'âge de l'univers entier...

rtemagicc-bulletcluster1-jpg.jpg

Images en fausses couleurs du "bullet cluster". En bleu la matière noire associée aux amas de galaxies, en rouge les gaz chauds émettant des rayons x (Crédit : NASA).

L'amas de galaxies 1E0657-56, dit encore le « bullet cluster », est en fait un groupe de deux amas de galaxies entrés en collision il y a 150 millions d’années. Le « bullet cluster », ou encore « amas du boulet » et même « amas de la boulette » pour certains astrophysiciens, est devenu célèbre en 2006. Des chercheurs comme Maxim Markevitch ont annoncé alors qu’il constituait une preuve extrêmement convaincante de l’existence de la matière noire et, au contraire, une objection redoutable contre la théorie MOND invoquée comme explication alternative à cette même matière noire pour les courbes de rotation des galaxies et la stabilité des amas de galaxies. (précisions complémentaires à l'article, Ndt)

Mouvements mystérieux

Les scientifiques ont découvert le Flux par l'étude de certaines des plus grandes structures du cosmos : les amas géants de galaxies. Ces grappes sont des conglomérats d'environ un millier de galaxies (1 galaxie comporte des millions de soleils), ainsi que du gaz très chaud qui émet des rayons X. En observant l'interaction des rayons X avec le fond diffus cosmologique (CMB), qui est un rayonnement fossile du Big Bang, les scientifiques peuvent étudier le mouvement des amas.

Les rayons X dispercent les photons dans le CMB, en modifiant leurs températures avec un effet connu sous le nom Kinématique Sunyaev-Zel'dovich (SZ). Cet effet n'a pas été observé dans le suivi des amas de galaxies auparavant, mais une équipe de chercheurs dirigée par Alexander Kashlinsky, un astrophysicien de la NASA Goddard Space Flight Center à Greenbelt, Maryland, l'a trouvé quand ils ont étudié un vaste catalogue de 700 amas, en cherchant jusqu'à 6 milliards d'années-lumière, soit la moitié de l'univers. Ils ont comparé ce catalogue à la carte de la CMB prise par la NASA Wilkinson Microwave Anisotropy Probe (WMAP) par satellite.

Ils ont découvert que les amas se sont déplacés de près de 2.000.000 mph (3,2 millions de kilomètres par heure !) vers une région dans le ciel entre les constellations de Centaurus et Vela. Ce mouvement est différent de l'expansion vers l'extérieur de l'univers (qui est accéléré par la force appelée énergie noire).

" Nous avons trouvé une vitesse très importante, et, en outre, cette vitesse ne diminue pas avec la distance, aussi loin que nous pouvons mesurer ", a dit Kashlinsky SPACE.com. " La matière dans l'univers observable ne peut pas produire le débit que nous mesurons."

nouvel-amas-2007.jpg
Image de la zone par le télescope Magellan de 6,5 mètres au Chili. L’énorme force de gravitation de l’amas récemment découvert forme un mirage cosmique, visible sous la forme d’un arc au centre de l’image. Crédits : Werner et al. 2007

Bulle inflationniste

Les scientifiques en ont déduit que tout ce qui dirige les mouvements des amas doit se situer au-delà de l'univers connu.

Une théorie appelée inflation pose que l'univers que nous voyons est juste une petite bulle d'espace-temps qui s'est rapidement étendue après le Big Bang. Il pourrait y avoir d'autres parties du cosmos au-delà de cette bulle que nous ne pouvons pas voir.

Dans ces régions, l'espace-temps peut être très différent, et probablement ne contient ni étoiles et ni galaxies (qui ne se forment qu'en raison du modèle de densité de masse dans notre bulle). Il pourrait s'agir de géants, de structures massives beaucoup plus grandes que quelque chose comme notre propre univers observable. Ces structures sont ce que les chercheurs soupçonnent d'exister en attirant sur eux les amas de galaxies, ce qui provoque le Flux Noir.

« Les structures responsables de cette situation ont été poussés si loin par l'inflation, je pourrai estimer qu'elles peuvent être à des centaines de milliards d'années-lumière de distance, que nous ne pouvons pas voir, même avec les plus puissants télescopes, car la lumière émise ne nous aurait pas (encore) atteint avec l'âge de l'univers, " dit Kashlinsky dans une entrevue téléphonique. « Plus probablement, pour créer un tel flux cohérent il doit y avoir des structures très étranges, peut-être un peu d'espace-temps déformé. Mais ce n'est que pure spéculation."

080923-galaxy-cluster-02.jpg
L'amas galactique 1E 0657-56 (connu sous Bullet Cluster) situé à 3.8 milliards d'années lumière. C'est un des centaines d'amas qui apparaissent comme attirés au loin par un mystérieux flux cosmique.
CREDIT: NASA/STScI/Magellan/U.Arizona/D.Clowe et al.

Etonnante découverte

Bien que la théorie de l'inflation prévoit de nombreuses diverses facettes de l'univers lointain, peu de scientifiques ont prédit le Flux Noir.

" C'était vraiment surprenant pour nous, et je soupçonne pour tout le monde," a déclaré Kashlinsky. " Pour certains modèles particuliers de la théorie de l'inflation nous pouvons nous attendre à ces types de structures, et il y avait quelques suggestions dans la littérature qui n'ont pas été prises au sérieux, je pense jusqu'à présent."

"Cette découverte pourrait aider les scientifiques à savoir ce qu'il s'est passé dans l'univers avant l'inflation, et ce qui se passe dans ces domaines inaccessibles, que nous ne pouvons pas voir ".

Source : http://www.space.com/5878-mysterious-dark-flow-discovered-space.html
Via : http://www.7jeudis.com/flux-noir,

MAJ 09-08-2015 : Nouvelle publication sur ce sujet en novembre 2014 : http://arxiv.org/pdf/1411.4180.pdf​
Conclusions
We have computed the dipole at the cluster locations using the same techniques for WMAP and Planck. We find a “dark flow” signal which correlates with X-ray properties, and is therefore likely related to cluster gas, and not to the primary CMB, foregrounds or noise. The results are in excellent agreement with our earlier findings and are consistent both in WMAP 9 yr and in Planck 1 yr. Those instruments used different scanning strategies, which resulted in different systematics and, while small differences remain, the close agreement is reassuring of the real nature of the dipole signal. Specifically we found that:
• The dipole at the zero monopole aperture remains at cluster positions at the same level as in KAEEK.
• The dipole at cluster positions correlates with the TSZ monopole, a proxy for X-ray luminosity.
• The signal is consistent among the different multi-year WMAP integration filters and with all Planck frequencies, except for a small, typically ∼ 1σ, offset at 30 GHz.
• The noise of the measurement in our filtered maps is in good agreement with the analytical and numerical theory developed in AKEKE and summarized here.
• The overall statistical significance of the dipole signal in WMAP is similar to that found in KAEEK, and is larger for Planck than for WMAP.
• Within the uncertainties the signal points in the direction of the all-sky CMB dipole.
• If one accepts the KSZ interpretation of the detected statistically significant signal the equivalent velocity is ∼ 600 − 1, 000km/s, within the systematic and statistical calibration uncertainties discussed by Kashlinsky et al. (2009), KAEEK and Atrio-Barandela et al. (2012). 

" Nous avons calculé le dipôle aux endroits du cluster (concentration, densité, conglomérat, grappe) en utilisant les mêmes techniques de WMAP et Planck. Nous trouvons un signal "flux noir" qui est en corrélation avec les propriétés des rayons X, et est donc probablement lié au cluster (concentration) de gaz, et non au CMB primaire, aux avant-plans ou au bruit. Les résultats sont en excellent accord avec nos résultats antérieurs et sont compatibles à la fois sur les 9 ans de WMAP et à Planck sur 1 an. Ces instruments ont utilisé différentes stratégies de numérisation, qui ont abouti à différentes systématiques et, tandis que les petites différences demeurent, l'accord proche est rassurant sur la nature réelle du signal du dipôle. (leurs estimations semblent vérifiées pour l'instant...). "

Traduction : Yves Herbo - S,F,H, 08-2012, MAJ 17-08-2015

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 12-08-2015

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 12-08-2015

Gillest

Matin OVNI dans le monde du 12-08-2015 d'ODH TV est réalisée et vous est présentée par Gilles Thomas.


Au programme de cette nouvelle édition :

Actualité Ovni dans le monde récente et interview de Thierry Rocher du SCEAU.


odhtv.jpg

L'émission est en collaboration avec :





http://reub.e-monsite.com/







La page Facebook ODH Tv à liker et partager:

http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...



Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 13-08,17-08-2015

dimanche 16 août 2015

La Basilique du martyr Saint Neophitos découverte sous l'eau

La Basilique du martyr chrétien Saint Neophitos découverte sous l'eau
Ruines basilique lac iznik turquie mini
Début 2014, les fondations d'une ancienne basilique avaient été découvertes sous l'eau, à environ 20 mètres de la rive du lac Iznik à Bursa (Prusias dans l'antiquité), en Turquie, selon les archéologues locaux.

Nous avons trouvé les ruines d'une église. Elle a un plan de basilique et possède trois nefs ", avait annoncé Mustafa Sahin, un professeur d'archéologie à l'Université de Bursa Uludag.
Les fondations de l'église sont visibles sous l'eau, à environ 1,5 à deux mètres de profondeur et étaient passées inaperçues complètement jusqu'à présent.

Les ruines de cette église sont similaires à celles d'Hagia Sophia à Iznik. C'est pourquoi nous avons estimé qu'elle avait été probablement construite au cinquième siècle de notre ère " avait expliqué Şahin. Il avait informé que la structure avait été découverte en photographiant la ville depuis les airs afin de faire un inventaire des objets historiques et culturels, promouvoir le tourisme local.

Suite à cette découverte, l'université avait informé la direction du musée d'Iznik et le Ministère de la Culture et du Tourisme, demandant à ce que le site archéologique soit protégé.

Il y a beaucoup de pierres brutes sur le site: " cela prouve que la structure s'est effondrée. Iznik a connu de nombreux tremblements de terre qui ont détruit ses bâtiments. Le plus connu et destructeur est celui qui s'est produit en 740 après JC. Les premières observations montrent que la structure s'est effondrée au cours de ce tremblement de terre et que la côté a été submergée. L'église n'a pas été reconstruite par la suite." 
Ruines basilique lac iznik turquie
AA photo
Un an après, début 2015, les archéologues turcs ont trouvé quelques réponses au mystère de l'ancienne basilique byzantine trouvée au fond du lac Iznik, l'ancienne Nicéeprès de la côte de la mer de Marmara. La silhouette de l'ancien bâtiment avait été détectée sous l'eau et une équipe d'archéologues de l'Université d'Uludag Bursa, dirigée par Mustafa Sahin avait commencé à enquêter.
Le travail d'excavation a découvert les restes d'une basilique probablement construite autour du IV° siècle après JC (et non pas au V° siècle comme supposé auparavant). La structure est néanmoins très similaire à la basilique Sainte-Sophie à Nicée récemment transformée en une mosquée, construite durant la même période byzantine.
La ville de Nicée a été l'un des bastions de l'Est de la nouvelle religion chrétienneEn 325, peu après l'édit de Milan, qui avait accordé la liberté religieuse aux citoyens de l'empire romain, terminant les persécutions, elle a accueilli le premier concile œcuménique du monde chrétien.
Ruines basilique lac iznik turquie 2
On note qu'il y a beaucoup de ruines et structures englouties ici autour de l'église.
Selon les archéologues turcs, la basilique sous-marine a été construite dans la première moitié du IV° siècle, peu de temps après le conseil, et dédiée à Saint Neofitos, un martyr chrétien torturé et tué en 313 sur ordre du gouverneur Decio.
Ce bâtiment de Nicée, en Bithynie, a été pendant longtemps un lieu de pèlerinage. Les conclusions sont que la basilique a fini au fond du lac, probablement en raison du grand tremblement de terre de 740. Selon le professeur Sahin, la basilique avait été construite sur les rives du lac où Neofitos avait été tué.
Ruines basilique lac iznik turquie 3
Le bâtiment était resté invisible depuis 1500 ans car recouvert de végétation lacustre comme il en reste à droite de cette photo, c'est un coup de chance extraordinaire que les photographies aériennes du 21 janvier 2014 aient pu le découvrir...
L'archéologue turque dit qu'il a trouvé sur les restes de la structure, l'écriture «Saint Neofitos» en grec. Sahin a également souligné une coïncidence incroyable : le bâtiment a été découvert le 21 Janvier 2014, le jour même où le saint aurait été tué, le 21 janvier 313, selon la tradition chrétienne.

Yves Herbo Traductions, Sciences, Fictions, Histoires.com, 08-08, 16-08-2015