jeudi 8 décembre 2016

Visibles que du ciel - 3

Visibles que du ciel - 3

Adams ohio greatserpent mini








Voici le troisième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites). Je vais donc parler de, et montrer ces gigantesques énigmatiques oeuvres d'art pour certains, cultes aux anciens dieux venus du ciel pour d'autres, témoignages de connaissances ancestrales liées aux astres célestes et à l'agriculture pour encore d'autres... et, comme ma qualité et imagination d'écrivain d'anticipation passionné d'Histoire ancienne me le permet, au contrario d'une science frileuse qui vit de ses théories mal remises en question, je me permettrai donc quelques hypothèses, englobant, vous vous en doutez, la possibilité et même probabilité (la mémoire étant une denrée non périssable pouvant faire abstraction du temps comme de l'espace matériel) d'une grande civilisation mondiale perdue physiquement mais non spirituellement... (je rappelle que, contrairement à ce qu'affirment certains scientifiques, l'écriture n'est pas absolument nécessaire pour que certains faits soient transmis à travers les générations : les mythes et légendes transmises oralement, par dessins et signes en sont des exemples évidents, sans compter la probabilité de l'existence d'une mémoire ancestrale (via l'ADN ?) quand on met en relation (par exemple) la notion de "licorne" en liaison avec la découverte récente d'un animal préhistorique y ressemblant, contemporain de l'homme préhistorique bien avant l'invention de l'écriture...

Ce troisième volet vous parle toujours de structures à priori créées par l'être humain, mais un peu plus spécifiquement en relation avec un rite ou culte pratiqué par de nombreuses civilisations du passé. On peut même dire que ces rites remontent probablement aux origines de l'Humanité tant les sources sont reliées aux plus anciennes civilisations connues et visibles dans le monde entier (sous formes de gravures, statues, pétroglyphes, écrits, ...). Il s'agit du culte du Dieu-Serpent (bien réel sans être relié obligatoirement à la théorie des "reptiliens", qui reste une théorie !) et, bien sûr, des quelques glyphes ou structures visibles du ciel (ou qui l'étaient avant leur destruction, effacement...). Un culte qui n'est pas uniquement réservé en Amérique du Sud ou Centrale au Dieu Quetzalcoatl (le Dieu Serpent à plumes) ou autre, mais dont on trouve les traces en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, Moyen-Orient et Croissant fertile, Afrique, Australie...Ce culte ou rites particuliers (remontant au chamanisme et aux chasseurs-cueilleurs)  pourrait faire l'objet (et a dû déjà le faire d'ailleurs !) de toute une série d'articles tant la matière est importante au niveau mondial...



C'est à nouveau dans le sud de la Grande-Bretagne et sur ses grandes collines de craie que nous revenons en premier car, au milieu des glyphes de Chevaux Blancs (dont le fameux Cheval Blanc de Ufington daté de l'âge du Bronze (3000 ans avant maintenant) minimum) et des nombreux tumulus remontant à l'époque néolithique et jusqu'à l'âge du fer, se trouve le site d'Avebury, également dans le Wiltshire. A cet endroit on trouve encore les restes de l'immense Temple du Serpent. Il s'agit du site de l'ancien temple païen le plus important de Grande Bretagne, des spécialistes disent en effet par exemple que comparer Stonehenge (qui se trouve à 25 km seulement) à Avebury revient à vouloir comparer une petite église à une cathédrale !



Avebury stukeley1

Entre 1720 et 1723, Stukeley étudie et dessine l'intégralité de ce qu'il nomme "Temple du Serpent" juste après sa destruction... de nombreuses gravures montrent le paysage et un grand nombre de structures et pierres disparues (réutilisées) ou enterrées depuis...





Heureusement, l'Histoire, via l'archéologue William Stukeley, archéologue-antiquaire du 18ème siècle britannique, a permi de conserver de bonnes données sur l'apparence du Temple avant sa destruction. En effet, cet archéologue a étudié le site au moment où il a été rasé par les villageois, soutenus par l'église locale... Il en fit plusieurs gravures pour conserver une trace de la disposition originale du complexe avant sa presque totale destruction. Stukeley a décrit le site comme un Temple dédié au Serpent. Le corps du serpent était formé par deux avenues de pierres qui passaient exactement au centre du " henge " (le cercle de pierres levées). Cette notion a été confirmée par Hamish Miller au 20ème siècle, radiesthésiste qui s'est servi des plans de Stukeley pour repérer les énergies du serpent dans le site d'Avebury... Beaucoup plus grand que Stonehenge, ce cercle de pierres levées et ces avenues en faisait un Temple du Serpent bien visible du ciel... On note aussi que Stukeley (dès 1720 donc !) avait surnommé les deux plus petits cercles comme étant des Temples "solaires " et " lunaires "...



Avebury stukeley2

étonnant paysage que celui dessiné en 1723 par Stukeley, avec une sorte de pyramide ronde à gauche "Old Bury", la colline de Silbury Hill au fond, sorte de pyramide tronquée au sommet plat, et les enceintes rectangulaires datées de l'âge du fer !

Voici comment il est décrit de nos jours : " Le monument est composé de plusieurs cercles de pierres (cromlechs/henges). Le cercle extérieur a un diamètre de 335 m (ou 421 m, talus et fossé compris). Il était composé à l'origine de 98 pierres, dont certaines pèsent plus de 40 tonnes. La hauteur de ces pierres varie entre 3,6 et 4,2 mètres. La datation au carbone 14 les place entre les années 2800 et 2400 av. J.-C. Le grand cercle est entouré d'un immense fossé, large de 21 m et profond de 11 m, et d'un talus haut de 9 m. Contrairement au grand cercle de Stonehenge I, le talus est ici à l'extérieur du fossé, ce qui exclut tout rôle défensif à cet ensemble. Le cercle a quatre entrées diamétralement opposées par paires : l'une N-N-O/S-S-E, l'autre E-N-E/O-S-O. Au centre du cercle extérieur sont disposés deux autres cromlechs. Le cercle du nord mesure 98 mètres de diamètre, bien que seules en subsistent quelques pierres. Le cercle du sud, mieux conservé, a un diamètre de 108 mètres. Certaines sections de ce cercle se trouvent à présent disséminées entre les maisons de ce pittoresque village. Une large « avenue » constituée de deux rangées de pierres dressées par paires (menhirs) part de l'entrée sud-est du grand cercle ; les traces d'une autre avenue partant de l'ouest ont été reconnues. Le tout fait donc 14 hectares et on trouve juste à l'extérieur du site le plus grand tumulus artificiel d'Europe, Silbury Hill, qui remonte selon les datations au carbone 14 à 2750 Avant J.C. Si la plus grande partie du Temple n'avait pas été détruit entre les 14e et 19e siècles (avec une forte attaque de l'Eglise puritaine au 18e), le site serait probablement plus connu et visité que Stonehenge... Notons pour finir que le site a finalement été très peu fouillé, et pas du tout dans les temps modernes...



Wiltshire avebury old depiction of the great stone circle

Le temple avait été reconstitué en partie au 19ème siècle par J. Britton, avec certaines pierres en béton... qui ont aussi disparu depuis.



Avebury templeserpent uk



Le site d'Avebury de nos jours... ainsi qu'en-dessous, envahi par le village...

Avebury1



Great Serpent Mound, Ohio, USA



Nous traversons maintenant l'océan Atlantique et une bonne partie des USA pour nous pencher sur une découverte faite tardivement, dans l'Ohio, et plus précisément dans le comté d'Adams. On sait que les indiens d'Amérique du Nord ont construit un nombre considérable de tumulus, sur tout le continent, y compris d'ailleurs dans toutes les Amériques. Par exemple, dans l'Ohio et états proches, les indiens Adena (parmis d'autres tribus, dont les Hopewell qui assimileront les Adena vers 100 Avant J.C.) en ont construit des milliers d'après les datations, entre 3000 et 1300 ans avant maintenant (les Hopewell disparaissant vers 700 après J.C), des monticules liés aux rites des morts car on y a trouvé de nombreux squelettes entiers, mais aussi des corps incinérés, accompagnés d'objets divers destinés à aider le défunt dans son voyage vers l'autre monde. L'une des choses les plus impressionnantes dans les monticules des Adena, c'est qu'un certain nombre d'entre eux ont une configuration géométrique, alors que d'autres ressemblent à des animaux vivants : des ours, des bisons, des boeufs, des renards, des aigles et même des êtres humains.


Mais le plus impressionnant de tous n'est pas un monticule comme les autres : il n'a pas contenu le moindre corps ni le moindre objet ! Et il est en forme de gigantesque serpent, dont on ne peut voir la forme que vu du ciel, bien sûr ! Gigantesque car le monticule fait 419 mètres de longueur et entre 30 centimètres et 1 mètre de hauteur...



Adams ohio greatserpent



C'est sans doute la raison pour laquelle il n'a été fouillé que vers 1846 par Ephraim Squire et Edwin Davis, qui en parlent dans leur ouvrage historique "Ancient Monuments of the Mississippi Valley", publié en 1848 par le tout juste fondé Smithsonian Museum, et ensuite par Frederic Ward Putnam, archéologue de Harvard University, qui le fouille entre 1890-1895, mais ne trouve aucun artefact pouvant le relier à une culture indienne connue. Mais, en se basant sur au moins deux monticules proches de ce site, des monticules de la civilisation Adena, les archéologues l'attribuent aussi à cette culture. Il faut savoir que ce tumuli " Great Serpent Mound " est construit proche de deux monticules Adena, mais qu'un troisième a été trouvé, et que ce dernier est plus récent que ceux des Adena, car daté de la culture " Fort Ancien " (entre 1000 et 1500 après J.C). Il n'en faudra pas plus pour semer le doute et que de nouvelles datations soient faites en 1991... qui trouveront une correspondance à 900 après J.C., ce qui sèmera le trouble et penser que le " Grand Serpent " date de la culture du Fort Ancien. Mais les nouvelles calibrations du carbone 14 (2004) et de nouveaux tests en 2014 vont finalement tout annuler, car les dates plus précises de 300 Avant J.C. réattribueront définitivement ce monticule aux Adena, les Fort Anciens l'ayant possiblement restauré plus tard... Car en fait, la culture de Fort Ancien a été nommée ainsi parce qu'elle a habité à Warren County Ohio, et que ces gens ont été censés avoir créé les remparts des grands terrassements entaillés connus comme Fort Ancient. Mais après plus de recherches, il a été découvert qu'ils ont tout simplement hérité Fort Ancient de la culture Hopewell qui date d'au moins 1000 ans avant la culture Fort Ancient... il est donc très probable que la "culture Fort Ancien" n'ait en fait rien construit du tout mais juste récupéré et restauré de plus vieilles structures...


Néanmoins, d'autres travaux et fouilles sont envisagés pour mieux définir la culture et le but de cette structure (même si l'on pense qu'elle était destinée à 100% à des rites culturels, des travaux de chercheurs semblent avoir apportés des concordances astronomiques entre six des coudes du corps du serpent et des levés de Lune... (sources : https://www.ohiohistory.org/visit/museum-and-site-locator/serpent-mound + Wikipedia.en).



Serpent mound 4



Au 19ème siècle, les gens ont pensé qu'il s'agissait d'un serpent tenant un oeuf dans sa bouche (en relation peut-être avec un culte de la fertilité). Mais les scientifiques du 20ème siècle ont abandonné cette idée en disant qu'il s'agissait plutôt d'un serpent ayant la gueule ouverte, et que le triangle au-dessus était en fait un cou gonflé, comme le font certains serpents en colère ou pour effrayer sa proie... Francis Parry aura sa théorie selon laquelle "l'oeuf" serait en réalité le Soleil (comme certaines représentations d'Amérique Latine le montrent), la spirale à la queue du signe étant le signe du vent et le corps ondulé au milieu étant comme la forme autochtone d'un nuage. Et une autre interprétation du Serpent Mound récente, par un fondamentaliste chrétien, le révérend Landon, à l'ouest de Pleasant Hill, a suggéré que le monticule représentait la chute de l'homme de la grâce par laquelle Satan a séduit et a tenté Eve de goûter le fruit défendu. Clairement, pensait Landon, cela a été créé par la main de Dieu directement ou, du moins, par l'un de ses tenanciers !



Serpentmound

les données astronomiques solaires liées au Serpent Mound

Serpentmoundalignments

Les données lunaires associées au site



Autre chose de très intéressant, c'est que, incidemment, le Serpent Mound est situé sur une crête qui est sur le bord d'un cratère massif, probablement créé il y a environ 300 millions d'années, quand un petit astéroïde a touché la région. Il est très douteux que les Amérindiens qui ont construit le monticule aient eu une idée de cela, mais il est intéressant de savoir que la tête et la queue sont tous deux situés près du haut des falaises de la crête (il y a une vue sur chaque extrémité)Bien que probablement complètement inconscients de l'impact d'un astéroïde, les constructeurs du monticule peuvent avoir, en effet, été au courant d'autres détails d'une signification astronomique, à savoir les solstices d'été et d'hiver. Cela est compatible avec le niveau de connaissances et de technologies des autres cultures qui ont construits des monticules dans le monde, qui suggère la nécessité d'avoir une méthode précise de suivi et de célébrer les saisons à des fins agricoles. Les interprétations qui incluaient un œuf consommé ou éjecté par le serpent, puisque la plupart des sociétés considèrent à juste titre l'œuf comme un symbole de fertilité et que la fertilité est nécessaire pour les sociétés agricoles étaient finalement plus abouties que les interprétations actuelles...



Serpent mound crater

Le cratère et l'endroit du Serpent Mound indiqué





Encore plus étonnant est, justement, une autre référence au Serpent Mound qui infirme le fait que les lieux étaient vides, dans un vieil article du New York Times, daté du 5 mars 1894, c'est à dire au moment où le père de l'archéologie américaine, Frederic Ward Putnam, fouille le site et qui reprend un article du Indianapolis Journal :


'Giants of Other Days: Recent Discoveries near Serpent Mound, Ohio'  From the Indianapolis Journal.


" Farmer Warren Cowen of Hilsborough, Ohio, while fox hunting recently discovered several ancient graves. They were situated upon a high point of land in Highland County, Ohio, about a mile from the famous Serpent Mound, where Prof. Putnam of Harvard made interesting discoveries. As soon as the weather permitted, Cowen excavated several of these graves. The graves were made of large limestone slabs, two and a half to three feet in length and a foot wide. These were set on edge about a foot apart. Similar slabs covered the graves. A single one somewhat larger was at the head and another at the foot. The top of the grave was two feet below the present surface.


Upon opening one of the graves a skeleton of upwards of six feet was brought to light. There were a number of stone hatchets, beads, and ornaments of peculiar workmanship near the right arm. Several large flint spear and arrow heads among the ribs gave evidence that the warrior had died in battle.


In another grave was the skeleton of a man equally large... Several pipes and pendants were near the shoulders. In other graves, Cowen made equally interesting finds. It seems that the region was populated by a fairly intelligent people, and that the serpent mound was an object of worship. Near the graves is a large field in which broken implements, fragments of pottery, and burned stones give evidence of a prehistoric village ".

Serpent skeleton

L'image accompagnant l'article de 1894. Le Smithsonian Museum ayant probablement récupéré la majorité des artefacts de cette époque, il est difficile de faire la vérité à ce sujet évidemment très discutable. Mais l'info existe. Il faut bien noter que les indiens, tout comme les gens de l'époque, n'étaient pas très grands, avec une moyenne de 1m50-1m60 et que découvrir des ancêtres indiens de 1m90 les faisaient invariablement renommer des "géants"...


«Les géants d'autrefois: découvertes récentes près de Serpent Mound, Ohio» du Indianapolis Journal.

L'agriculteur Warren Cowen, de Hilsborough, dans l'Ohio, a récemment découvert plusieurs tombes anciennes, situées sur un point haut du comté de Highland, dans l'Ohio, à environ un mille du célèbre Serpent Mound (1,6 km), où le professeur Putnam de Harvard a fait des découvertes intéressantes. Cowen a fouillé plusieurs de ces tombes, dont les fosses étaient constituées de grandes dalles de calcaire de deux pieds et demi à trois pieds de longueur et d'un pied de largeur. Des dalles recouvraient les tombes, une seule plus grande était à la tête et une autre au pied, le sommet de la tombe était à deux pieds au-dessous de la surface actuelle.

En ouvrant l'une des tombes, un squelette de plus de six pieds (1m90) fut mis au jour. Il y avait un certain nombre de haches de pierre, des perles et des ornements artistiques particuliers près du bras droit. Plusieurs grandes lances de silex et des têtes de flèches parmi les côtes firent comprendre que le guerrier était mort au combat. Dans une autre tombe se trouvait le squelette d'un homme aussi grand... Plusieurs pipes et pendentifs étaient près des épaules. Dans d'autres tombes, Cowen fit des découvertes tout aussi intéressantes. Il semble que la région était peuplée par un peuple assez intelligent, et que le monticule de serpent était un objet de culte. Près des tombes se trouve un grand champ dans lequel des outils brisés, des fragments de poterie et des pierres brûlées témoignent d'un village préhistorique ".

Serpenttunnels

Il n'en est fait mention nulle part sauf sur quelques sites de chercheurs, mais il existe au moins deux entrées de tunnels sous le Serpent Mound, peut-être creusés par des fouilles anciennes ou par les indiens...



D'autres recherches nous apprennent que les indiens Cherokee ont la légende de l'Uktena, un grand serpent avec un aspect et une puissance surnaturelle. Une divinité-serpent semblable existe dans les mythologies aborigènes africaines et australiennes anciennes. Voici plusieurs noms de divinités du Serpent parmis les tribus nord-américaines : Misi-kinepikw ("grand serpent") - Cris, Msi-kinepikwa ("grand serpent") - Shawnee, Misi-ginebig ("grand serpent") - Oji-Cree, Mishi-ginebig ("grand serpent") - Ojibwe, Pita-skog ("grand serpent") - Abenaki, Sinti lapitta-Choctaw, Unktehi ou Unktehila-Dakota, Olobit-Natchez, Uktena-aniyunwiya...


On ignore si ce site a été inspiré par les mêmes origines, mais la plus ancienne forme connue de culte du serpent remonte à 70 000 av. J.C, le Peuple San (Bushmen) d'Afrique du sud...


Il existe au moins quatre autres endroits dans le monde où l'on peut voir un grand serpent dessiné :



Otonabee Serpent Mound en Ontario, Canada



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Otonabeeserpentmoundcanada



Au Canada, Keene, Ontario. Les Serpent Mounds ont été un grand parc protégé, établi en 1955 avec l'autorisation des indiens de Hiawatha First Nation et montrant ce grand monticule assez proche de celui de l'Ohio, avec un grand ovale devant le serpent, fermé depuis 2009 (territoire rendu aux indiens). Ce dessin remonte à la fin du 19ème siècle (1897 par David Boyle en haut et E. O. Randall en 1905 en-dessous) mais des fouilles ont établi que ces monticules remontaient à environ 2000 ans et probablement établis par la culture Hopewell... ci-dessous une photo (2008) de près du monticule, le glyphe n'étant pleinement visible que du ciel... on sait que le site est composé de plusieurs monticules, dont le plus grand fait 60 mètres de diamètre. Des photos de la figure complète sont introuvables... le lieu est considéré comme un cimetière par les indiens et est donc inaccessible.




Boyle1897

Une photo des monticules, avec le monticule de l’œuf à gauche et le serpent à droite. Une recherche récente du monticule ci-dessous en lien... avec un possible recoupement avec les Mayas !





Rotherwas Serpent Mound dans le Herefordshire (Angleterre) et le Loch Nell Serpent Mound (ou Loch-a-Neala) en Ecosse (petit retour en Grande-Bretagne !)


Rotherwas 1

Rotherwas Serpent Mound dans le Herefordshire (Angleterre) (Pic Credit: AP/Hereford Council)



L'archéologie officielle préfère (c'est en tout cas le cas au Royaume-Uni et dans les pays sous influence religieuse, même si les politiques parlent de pays laïcs (sic)) ne pas parler de culte au Dieu-Serpent ou de monuments, même préhistoriques y incitant, donc cet découverte récente a été appelée "The Rotherwas Ribbon", le Ruban de Rotherwas.


Citons le site internet de l'archéologie gouvernementale : " The Rotherwas Ribbon is an unusual and enigmatic Neolithic or Early Bronze Age linear structure consisting of a 6 to 8 metre wide burnt stone surface located within a hollow/cut. A 67m length of the Ribbon was identified, uncovered and partly excavated in 2007 during a PPG16 supported archaeological recording exercise in advance of the construction of the Rotherwas Access Road, Herefordshire. The structure was associated with a significant bone, pottery and flint artefact assemblage, and also appeared to be spatially and chronologically linked with a group of eight pits (six of which were filled with burnt stone) which were located immediately adjacent to the Ribbon. The Ribbon was also cut by two later (Iron Age/Roman?) ditches on broadly the same alignment, and itself cut an earlier linear feature. A group of six radiocarbon dates (obtained from carbonised hazel samples from two of the pits and a charcoal spread on the Ribbon surface) lie within a late 3rd/early 2nd millennium BC date range, and suggest that the last use of the feature was during this period ".


Traduction française : " Le ruban de Rotherwas est une structure linéaire inhabituelle et énigmatique du néolithique ou du début de l'âge du bronze, constituée d'une surface en pierre brûlée de 6 à 8 mètres de large située dans un creux / découpe. Une longueur de 67 mètres du ruban a été identifiée, découverte et partiellement fouillée en 2007 au cours d'un test de préservation archéologique appuyé par le PPG16 avant la construction d'une route d'accès à Rotherwas, dans le Herefordshire, Angleterre. La structure était associée à un assemblage important d'os, de poterie et d'artefacts de silex, et semblait également être liée spatialement et chronologiquement à un groupe de huit fosses ou puits (dont six étaient remplies de pierres brûlées) qui étaient situés immédiatement à côté du ruban. Le ruban a également été coupé par deux fossés plus tard (Âge de fer / romain ?) sur le même alignement, lui-même coupé par une figure linéaire plus tôt. Un groupe de six datations au radiocarbone (obtenues à partir d'échantillons de noisetiers carbonisés provenant de deux des fosses et de charbon de bois répandu sur la surface du ruban) le relie à une date de la fin du 3e ou début du 2e millénaire avant JC et suggère que la dernière utilisation de la figure était pendant cette période ".


Juste ce petit résumé dans le grand site officiel... et la route a bien été construite par-dessus, malgré l'énigme et le probable grand intérêt de cette très ancienne structure ! Mais pourquoi la science officielle se poserait-elle des questions au risque de remettre des "constatations logiques" en cause, n'est-ce pas ?...


Heureusement, bien qu'il soit horrifié que cette structure énigmatique ait été honteusement cachée, le chercheur Andrew Collins en a entendu parler à l'époque et a fait un rapport le 07 juillet 2007. La photo en haut provient de ce rapport, dont voici la traduction en français :


" LONDRES: Un monticule du Serpent - considéré comme unique en Europe (mais il y en a eu au moins un autre, voir en-dessous) - a été découvert par les archéologues sur le site d'une nouvelle autoroute. Les fouilles à Rotherwas dans le Herefordshire ont révélé un monticule serpentin tridimensionnel de 60 mètres (65-yard), fait à partir de tas de pierres fissurées par le feu. Ceci forme une série de courbes contraires liées, créant un chemin de mosaïque en zigzag qui porte des similitudes frappantes avec une structure de monticule similaire dans l'Ohio, Etats-Unis (Le Great Serpent Mound décrit plus haut).


Le «ruban de Rotherwa», comme les archéologues l'ont baptisé humblement - est orienté sensiblement nord-sud, à angle droit par rapport à la nouvelle route, et a «comme une queue dans ses caractéristiques» à une extrémité. L'archéologue du comté de Herefordshire, Keith Ray, qui dirige les fouilles, propose que la structure serpentine était un centre rituel pour les peuples de l'âge du bronze qui ont habité la région il y a quelque 4 000 ans.


« C'est la seule structure que nous ayons de la préhistoire en Grande-Bretagne ou en Europe, autant que nous pouvons le dire, c'est en fait une construction délibérée qui utilise des pierres brûlées », a déclaré Ray. " Cela va... nous faire repenser des parties entières de ce que nous pensions avoir compris à propos de cette période ".


Les archéologues croient que les pierres fissurées utilisées dans la construction du monticule ont été créées lorsque les roches d'une crête à un demi-mille de distance ont été chauffées dans un foyer et ensuite jetées dans l'eau pour les fissurer et refroidir.


On pense que l'utilisation de pierres fissurées à Rotherwas est délibérée et peut donc avoir une signification rituelle. Ceci est soutenu par la découverte à côté de restes humains incinérés et de bois brûlés, une indication claire de la présence puissante du monument dans le paysage. Henry Chapman, de l'Université de Birmingham, qui travaille avec le Dr Ray pour essayer de comprendre le but du monticule du serpent, ajoute que l'utilisation de pierres fissurées aurait pu facilement résulter du désir de relier des aspects de la vie quotidienne aux pratiques rituelles.


« L'utilisation de déchets ménagers dans les fournitures funéraires est très importante en termes de lien entre la vie et la mort », a déclaré Chapman. " C'est une expression vraiment soignée de la psychologie de l'époque ". 


Le Rotherwas Serpent Mound est l'une des découvertes les plus importantes de l'archéologie britannique depuis très longtemps. Afin de la préserver pour les générations futures, des plans détaillés sont élaborés pour encadrer le site dans une structure de protection sous la nouvelle route ". (On note ainsi que l'Etat britannique repousse pratiquement toute fouille de son territoire... pour les générations futures, considérant peut-être que la population actuelle n'est pas assez "mure" pour accepter certaines réalités et remettre ainsi en question l'éducation reçue... par le même Etat. La même chose se produit d'ailleurs un peu partout dans le monde...).

Ribbonrotherwas 2007



Suite de l'article : " LE ROTHERWAS SERPENT MOUND - LES PLUS GRANDES INCIDENCES


En lisant cette histoire le 4 juillet 2007, publiée par le Conseil du Herefordshire avec des images, j'ai été frappé par la tranquillité avec laquelle des rapports semblent traiter avec le fait que l'un des monuments préhistoriques les plus uniques jamais trouvé en Grande-Bretagne est condamné sans pitié à une existence concrète sous une nouvelle route d'accès. Le terme «préserver pour les générations futures» est exactement ce que le Patrimoine anglais et le National Trust disent sur les nombreux mégalithes connus pour être enterrés sous le monument d'Aveburyhenge. Ce que cela signifie en fait, c'est que personne ne peut jamais les toucher, ni maintenant ou dans l'avenir.


Ainsi, pour mettre le terme «préserver pour les générations futures» en termes plus clairs, cela signifie que le Rotherwas Serpent Mound sera enfermé dans le béton et l'asphalte et tranquillement oublié par tous, sauf par les amateurs de mystères de la terre les plus dévoués. C'est une horrible honte, car son existence, sans parler du site qu'il occupe, offre une occasion unique d'étudier les croyances religieuses et les pratiques de l'âge du Bronze, les mentalités d'il y a quelque 4000 ans. Rappelez-vous, Rotherwas est à seulement 85 miles (136 km) d'Avebury, où vers 2000/2500 Avant J.C, des avenues serpentines de pierres levées étaient alors en construction.


Le fait que le public n'ait pas été informé de la découverte du Monticule du Serpent de Rotherwas jusqu'à présent, est également lié au fait que le site est tenu sous les coups apeurés des manifestants routiers et des éco-guerriers qui occupent le site et d'un débat public sur la validité ou non de la route d'accès de Rotherwas. C'est une honte terrible... "  - http://www.andrewcollins.com/page/news/Rotherwas.htm


Et en cherchant, vous découvrez dans un article de 2011 que la route a bien été finalement construire par-dessus (et qu'il n'existe aucune mention de cette structure enfouie à l'endroit en question !). Et que cette route est pratiquement vide, peu utilisée en fait, jugée inutile dès le début par la population d'ailleurs...https://heritageaction.wordpress.com/2011/03/22/remember-the-rotherwas-ribbon/



le Loch Nell Serpent Mound (ou Loch-a-Neala) en Ecosse (UK)



Serpent mound scotland 2

le Loch Nell Serpent Mound (ou Loch-a-Neala) en Ecosse dessiné par Constance Gordon Cumming (1883)


Le Serpent Mound de Rotherwas a été considéré comme unique en Europe, mais il est probable que ce ne soit pas le cas car un monticule serpentaire d'âge et d'apparence très semblables existait autrefois près des rives du Loch-a-Neala, qui signifie le « Lac des Cygnes », 3 miles (4 kms) au sud d'Oban sur la côte ouest de l'Ecosse. Il a été exploré en 1871 par Mr. J.S. Phene, qui a déterminé par des fouilles qu'à son extrémité occidentale, identifiée comme la «tête» du serpent, existait un cairn de pierres sous lesquelles se trouvaient «trois grandes pierres formant une chambre mégalithique, des ossements, du charbon de bois et des noisettes brûlées, ainsi qu'un instrument en silex».





Lochnell 1875

Un dessin du site daté de 1875 ('Plan of the Serpent Mound, Loch Nell 5.7.1875'. By either Elizabeth Josephine, Alexandrina or Anna Jane Peckove)


Juste un an plus tard, l'auteur exploratrice et peintre Constance Gordon Cumming, l'a raconté dans une œuvre intitulée Good Words, publiée en 1872 et encore dans son livre In the Hebrides publié en 1883. Décrivant le monument comme «énorme monticule en forme de serpent», ainsi que " un objet très remarquable, et d'autre part, qui s'élève visiblement de la plaine herbeuse, qui s'étend à quelque distance de chaque côté, avec une discrète ondulation, montrant deux monticules circulaires artificiels, sur l'un desquels se trouvent plusieurs grosses pierres, formant un cromlech. Ces cercles sont situés à une courte distance au sud, à droite du Reptile ".


Cumming a déclaré que la structure était totalement artificielle, et a estimé sa taille à environ 17 à 20 pieds (5 à 6 mètres) de hauteur et environ 300 pieds (90 mètres) de longueur. Selon l'auteure, elle était «parfaite dans le contour anatomique», tandis que sur sa tête se trouvait un «cercle de pierres, censé être emblématique du disque solaire».


Avant la visite de M. Phene en 1871, Cumming a noté qu'au centre du cercle de pierre se trouvaient «quelques traces d'un autel», bien que cela avait disparu à cause de la présence de bétail et de troupeaux. Phène, cité par Cumming, fit le récit suivant de la colonne vertébrale du serpent: " En supprimant les tourbières et la bruyère de la crête du dos du serpent, on a constaté que toute la longueur de la colonne était soigneusement construite, avec des pierres régulièrement et symétriquement placées, à un angle prévu pour rejeter la pluie ".


Cumming elle-même décrit la colonne vertébrale comme «une longue chaussée étroite, faite de grosses pierres, comme les vertèbres d'un animal énorme». Ce qui a certainement quelque ressemblance avec le Serpent Mound de Rotherwas, avec sa propre voie mosaïque. Elle poursuit: " Elles [les vertèbres] forment une crête, inclinée de chaque côté, qui se poursuit vers le bas avec un arrangement de plus petites pierres suggérant des côtes ".


Le monticule a été construit de telle manière que le fidèle, debout à l'autel " regarderait naturellement vers l'est, directement sur toute la longueur du Grand Reptile, et à travers le lac sombre, vers les trois pics de Ben Cruachan. Cette position doit avoir été soigneusement choisie, puisqu'à aucun autre point les trois pics ne sont visibles ".



Snake stone scottland

Une pierre levée en Ecosse montrant un serpent gravé



Les Ben Cruachan sont des montagnes sacrées associées à la légende de Cailleach Bheur, la vieille hag (fée, sorcière) des montagnes, tandis que le monticule serpent lui-même était autrefois la sépulture du héros populaire écossais Ossian, fils de Fingal.


La Cailleach Bheur est considérée comme la moitié sombre de la déesse irlandaise et britannique Brigid, dont les principaux symboles zoomorphes sont le serpent et le cygne, reflétant la racine du nom de Loch Nell et la présence sur ses rives du monticule de serpent.


Le loch Nell Serpent Mound, avec son cairn, son cist de pierres alignées et ses restes incinérés, semblent remonter à un âge semblable au Rotherwas Serpent Mound, c'est à dire à l'âge du Bronze ancien, vers 2500 à 2000 Avant J.C.. Ainsi, une relation pourrait exister entre les deux cultures responsables de ces monuments préhistoriques à des centaines de milles de distance. Une ancienne tribu celtique de la région de Strathclyde, les Damnonii, étaient connus pour leur culte du serpent et du soleil, et le culte du serpent était également commun à Argyll...

Serpent mount from road

Les lieux de nos jours, vu de la route...


Aujourd'hui, le monticule de serpent Loch Nell est en ruine et délaissé, bien que le cairn à sa tête, ainsi que les nervures ondulantes des pierres empilées, soient encore partiellement visibles, recouvert par la végétation et des troupeaux, son apparence n'a plus grand chose à voir avec la description de Cumming, son granit rouge est encore visible néanmoins... Certains chercheurs affirment aussi que ce monticule de serpent est semblable à d'autres monticules de serpent trouvés près de Greenock ou de Skelmorlie (mais l'endroit est en fait le même, situé près du Loch Nell) et aussi en Irlande. Il existe des écrits historiques sur ces monticules en forme de serpent, mais il n'y a pas d'images facilement trouvable sur internet actuellement...




Le serpent mound filmé à Argyll, Ecosse


Il y a aussi éventuellement un lien, une correspondance particulière au niveau des Amériques, avec de nombreuses légendes des différentes civilisations amérindiennes, y compris celle des Hopis, peuplade indienne nomade qui est arrivée et s'est installée tardivement en Arizona (en provenance de Nazca ?), qui mentionne également le peuple-fourmi en lien avec leur propre Dieu-Serpent... et dont j'ai parlé récemment, curieusement situé dans le désert au sud du Pérou, le désert des Nazcas, justement ! (il y a d'ailleurs un lien étonnant avec les reliques découverte par des pilleurs de tombes (janvier 2016) et récemment montrées par la télévision péruvienne et l'un des glyphes attribués aux nazcas ou aux Paracas (datés donc de 2000 ans au minimum, voir plus anciens) : le glyphe nommé "les mains"... qui nous montre des mains équipées... de 3 doigts, comme ces reliques étranges !!) :



Reliqueperou maincoupee3doigts


Nazca lesmains

Ce glyphe célèbre du désert de Nazca nous montre un être ayant une grosse tête ovale, et muni de mains à 3 doigts également... un attribut surprenant qui semble avoir marqué ceux qui ont fait ces dessins énormes visibles du ciel (et de quelques miradors et collines)... cliquer pour agrandir (https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9oglyphes_de_Nazca)



Les glyphes de Nazca sont mondialement connus, et je parlerais des multiples théories émises à leur sujet au fil des décennies, tout en parlant d'autres glyphes semblables, beaucoup moins connus et découverts par les satellites dans d'autres pays, dans le 4ème volet des articles consacrés aux oeuvres visibles du ciel.


A Nazca, l'un des glyphes les plus connus est celui nommé " Le Serpent à plumes ", dont vous trouvez la photo ci-dessous (Un Dieu-Serpent (Quetzalcoatl ou un autre ?) muni d'ailleurs de pattes à 3 doigts ! :

 80 serpent a plumes

C'était à priori le seul glyphe montrant un serpent à Nazca, mais, en 2014, une forte tempête de sable dégage de grandes portions de sables et, parmi les nouveaux glyphes découverts (dont ce qui ressemble à un chameau !) à cette occasion est apparu un Serpent, dont voici une photo prise d'avion ! :



Serpentnazca





Sources, références :

http://www.avebury-web.co.uk/AburyWS/AburyWS.html

http://ahotcupofjoe.net/2008/06/the-serpent-mound/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Avebury

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tumulus_du_Grand_serpent

https://www.ohiohistory.org/visit/museum-and-site-locator/serpent-mound

http://greatserpentmound.org/

https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Serpent_Mound&oldid=751807043

The Mystery of the Serpent Mound: In Search of the Alphabet of the Gods Ross Hamilton 2001 ISBN-10: 1583940030 ISBN-13: 978-1583940037

http://www.andrewcollins.com/page/news/Rotherwas.htm

http://htt.herefordshire.gov.uk/events-projects-publications/projects/

http://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=19474

https://fr.scribd.com/doc/1289541/Skelmorlie-Original-Walter-Smart-History-1968

http://www2.uned.es/geo-1-historia-antigua-universal/SERPIENTES/serpiente_dinedor_england.htm

http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/08/12/03002-20140812ARTFIG00009-perou-de-nouvelles-lignes-de-nazca.php


Youtube





lundi 5 décembre 2016

Les reliques étranges du Pérou

Les reliques étranges du Pérou

Momie perou14 mini



Suite du premier article : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/des-momies-etranges-decouvertes-au-perou.html, parlant de cette découverte qui, si elle est bien confirmée par les tests ADN en cours (premiers résultats espérés d'ici la fin de l'année), pourrait littéralement changer la perception que l'Humanité a de son passé, mais aussi de sa réalité actuelle. En fait, les implications sont énormes. Et c'est également bien sûr la raison pour laquelle, comme je l'ai dit dans le premier article, la plus grande prudence est de mise, y compris même si on a du mal à imaginer la possibilité d'un énorme canular devant l'accumulation actuelle de faits et de traces matérielles...


Vous trouverez ci-dessous une interview exclusive de Thierry Jamin, l'historien-géographe, archéologue et explorateur d'expérience, qui s'est retrouvé bien malgré lui mêlé à cette extraordinaire affaire. L'interview a duré presque une heure, je n'ai procédé qu'à quelques coupures en début et fin d'interview car ni Thierry ni moi n'avons rien à cacher et l'entrevue a été très sincère et cordiale. Je m'excuse auprès des lecteurs et visionneurs de cette vidéo pour sa très mauvaise qualité, mais il faut bien comprendre qu'une capture en directe de Cuzco au Pérou avec Skype ne peut donner un meilleur résultat, l'essentiel étant surtout qu'on entende bien Mr. Jamin et les nouvelles informations qu'il nous apporte.


Thierry Jamin a également de son côté parlé du sujet dans une nouvelle vidéo, avec quelques précisions : " Voici les dernières nouvelles concernant cette incroyable affaire de « créatures momifiées », découvertes dans le désert péruvien en janvier 2016. C’est aussi la dernière fois que nous publierons des informations concernant cette histoire, jusqu’à l’obtention des analyses ADN et C14. S’il s’agit d’une imposture, nous la dénoncerons avec la plus grande vigueur. Cependant, en l’état actuel de ce que nous savons, rien ne nous permet d’affirmer qu’il s’agisse d’un « fake ».

Comme nous le précisons à la fin de cette vidéo, nous avons pris la décision de ne plus communiquer sur cette histoire à l’avenir, pour éviter toute confusion sur mes activités de recherches et celles de mon groupe. L’Institut Inkari-Cusco est une Organisation Non Gouvernementale consacrée à la recherche archéologique, et rien que cela
". Voici le lien de cette vidéo facebook (dans laquelle on voit des archéologues et des médecins examiner les reliques) :




Confirmations dans cette petite vidéo : les deux reliques (la momie entière de 21 cm et la tête coupée presque aussi grande) ne sont qu'une toute petite partie de ce qui a été trouvé dans le sud du désert péruvien (ce désert péruvien est aussi présent bien sûr dans tout la région "Nazca" et ses lignes et glyphes, allant par exemple jusqu'à l'océan du côté de Ica, et il est continué après la frontière chilienne par le désert d'Atacama). Les reliques sont bien réelles et les premiers examens par des archéologues spécialistes des reliques funèbres et des médecins confirment qu'il s'agit de restes momifiés (non fossilisés) d'êtres ne faisant pas partie de la race humaine (ni d'un hominidé connu). Une main coupée comportant trois doigts à sept phalanges (le doigt humain ne comportant que 3 phalanges) a été examinée par un docteur et des archéologues...



Reliqueperou maincoupee3doigts

La main coupée, grande de 36 cm, avec trois doigts de sept phalanges, examinée par un docteur (capture vidéo)



- Les nouvelles infos données par Thierry Jamin lors de cette interview :


- La découverte a été faite par des pilleurs de reliques pré-colombiennes, par hasard et en plein désert du sud péruvien. Un petit monticule à peine visible sous le sable et les pierres a révélé une porte en pierre, qui a été forcée par les pilleurs. Un escalier menant à une grande salle contenant un sarcophage contenant lui-même des artefacts de pierre et de métal, puis à un cerveau d'apparence humaine, parfaitement conservé dans du coton. Cette première salle est grande comme un salon et est comme une grotte, mais comporte des pierres taillées et des murs. En continuant leur fouille, les pilleurs ont trouvé des galeries sur plusieurs étages, puis une autre salle avec un grand sarcophage, qui contenait des petites momies (une vingtaine) comme celles montrées, de différentes tailles, des têtes coupées, le tout dans une sorte de poudre ou plâtre. Nous avons affaire à un véritable temple enfoui. Ce qui est aussi extraordinaire, c'est que ces salles contiennent des reliques protégées et enveloppées par du coton, mais aussi, dans les sarcophages, par une sorte de poudre, mais aussi que des animaux momifiés font partie des reliques. Des animaux inconnus mais de petit taille et faisant plutôt partie de nos légendes, anciens textes religieux et mythes ancestraux : des animaux avec deux bras et deux jambes mais aussi des ailes (anges, démons, tayir,...), mais aussi avec une unique corne frontale (licornes, démons,...) par exemple... Parmi les artefacts trouvés : des organes connus (cerveaux, cœurs) ou inconnus, protégés par du coton ou de la poudre et encore souples au toucher, des têtes coupées (comme celle photographiée ci-dessus) et des mains à trois doigts coupées, le tout également protégées du temps. Il est à noter que cette sorte de coton est aussi apparente dans les momies, et que des traces de sang ont également été relevées sur ce coton (analysable donc). Il y aurait aussi des artefacts "techniques", comme des implants et des plaques de métal (celui-ci étant décrit comme un alliage argenté), avec notamment des mains comportant des sortes de bagues-implants entourant un os ou un tendon et aussi des plaques métalliques sur les paumes ou au dos des mains, comme un appareillage mystérieux... Des objets métalliques à mémoire de forme ont également été trouvés ! (voir l'interview). Seul 10% de cet endroit a été fouillé par les pilleurs à priori. On note aussi que plusieurs reliques ont déjà été vendues, (cerveaux, cœurs, artefacts métalliques) mais que le nom de ces acheteurs est maintenant connu et que les artefacts sont récupérables. L'endroit se trouve à quelques kilomètres d'un lieu très connu pour ses reliques anciennes (Paracas, Nazca...) et significatives. Thierry Jamin, étant donné la zone, pense qu'une datation de 2000 ans (Nazca), voir plus ancien, est possible. Les précautions de protections trouvées, et la pratique des têtes coupées, font penser à un leg global pour la postérité et les civilisations futures de la part des Nazcans... Pour en finir avec le lieu des découvertes, les pilleurs ont recouvert l'entrée d'une bâche puis enterré le tout, aplani les lieux : l'endroit est introuvable et invisible sauf par quelqu'un qui sait...


- Comme le dit Thierry Jamin dans l'interview, il n'a été mis au courant de cette affaire que récemment, en novembre (alors que la découverte date de janvier 2016), tout à fait par hasard et via un ami journaliste qui lui a présenté le propriétaire de quelques artefacts (les 3 montrés dans ces photos avec la main coupée). Cette découverte est bien sûr en train d'être découverte au Pérou (les télévisions commencent à s'y intéresser fortement) et dans le monde entier. Une équipe de télévision française était à Cuzco pour un autre sujet, mais elle s'y est bien sûr intéressée... et elle est repartie du Pérou avec des images et des échantillons à faire analyser : un grand laboratoire parisien est en train d'analyser ces échantillons donc, avec des premiers résultats attendus sous trois semaines... En attendant, les preuves sont tout de même très solides avec ces 3 différentes reliques examinées par des spécialistes (avec leurs connaissances des momies...), mais pour l'histoire en elle-même et le lieu, tout repose sur les pilleurs de tombes et le propriétaire de quelques reliques (qui est un connaisseur en matière d'OVNI et de théories extra-terrestres ou de mondes parallèles...). Brien Foester a été appelé car il a une expérience de biologiste et il était sur place en temps que directeur du musée d'Histoire de Paracas...



Momie perou8


- La petite momie trouvée n'est pas une fabrication artificielle (style poupée faite d'os, de peau et de tissus), mais bien un être vivant à l'origine, momifié en apparence naturellement (desséché) mais ayant tout de même subi une intervention car du coton a été trouvé au niveau des membres inférieurs (style de momification inconnu). L'être semble avoir des petits organes sexuels, peut-être même un nombril et un anus, ne mesure pas plus de 21 centimètres mais ne ressemble pas à un fœtus ou même bébé (une technique de réduction comme celle employée par les Jivaros (Shuars) pour les têtes coupées est-elle envisageable ?). On peut envisager aussi une autre hypothèse (déjà amenée dans le monde de la science-fiction via les voyages spatiaux de longue durée) : le nanisme dû à l'environnement (un peu comme les éléphants-nains découverts sur des îles) : des êtres obligés de vivre pendant plusieurs générations dans des vaisseaux spatiaux (environnement très limité donc) lors de voyages durant des millénaires (théorie connue des vaisseaux-mondes), ne seraient-ils pas atteints de nanisme avec le temps ... ? Une autre constatation concernant ces petits êtres aux grands crânes, avec une toute petite bouche et avec des yeux "d'amphibiens, de reptiles ou même d'insectes" et de leur peau grise, en dehors de leur correspondance avec les, ou certains, "modernes petits gris" cités lors d'enlèvements par des OVNIs, est aussi une grande similitude avec au moins deux très anciennes légendes de l'Humanité : celle connue en Amérique Latine des "hommes-fourmis" et celle, mondiale, des "reptiliens" et du culte des hommes-serpents, voir de tout ce qui rattache (en "bon et en mal" en lien avec le serpent dans la mythologie...).


Les Hopis sont une tribu amérindienne. Depuis le 8e siècle, ils sont installés dans l’actuel Arizona. Leurs légendes racontent qu’un jour, un « peuple fourmi » a protégé leurs ancêtres de la destruction du « premier monde » par le Dieu Sóyuknang.

« Les premiers hommes se sont multipliés sur la surface de la terre et ils étaient heureux. Bien qu’ils soient de différentes couleurs et parlaient différents langages, ils se sentaient ne faire qu'un et ils se comprenaient les uns les autres sans même parler. La même chose valait pour les oiseaux et les animaux. Ils tétèrent tous à la mamelle de leur mère terre qui leur a donné ses grains et ses fruits. Et ils se sentaient tous ne faire qu'un. Mais petit à petit, certains ont oublié les commandements de Sóyuknang ordonnant de respecter leur créateur. Ensuite est venu Lavahóya, celui qui parle. Il est venu sous la forme d’un oiseau appelé Mochni. Plus il parlait, plus il les convainquait de leurs différences, de la différence entre les hommes et les animaux, et de la différence entre les hommes à raison de la couleur de leur peau, de leur langage et de leurs croyances dans le plan du créateur. Les animaux se sont ensuite séparés des hommes. De la même façon, les hommes ont commencé à se diviser et se sont séparés les uns des autres : ceux des différentes races et langages, ensuite ceux qui se souvenaient du plan de la création et ceux qui ne s’en souvenaient pas.

Ensuite Káto'ya est venu sous la forme d’un serpent à large tête. Il a mené les hommes toujours plus loin les uns des autres et de leur sagesse  immaculée. Ils sont devenus suspicieux les uns des autres, se sont accusés jusqu’à devenir féroces et belliqueux, et ils ont commencé à se battre.

Tout le temps, Mochni ne s’arrêta pas de parler (un vrai "vaisseau de propagande") et Káto'ya devint plus envoutant (le "serpent hypnotiseur"). Il n’y avait plus de repos, plus de paix.

Mais parmi les hommes, il y en avait toujours qui vivaient selon les lois de la création. Sóyuknang leur est venu. Il est venu dans un son de vent puissant et soudainement il est apparu devant eux. Il dit : « J’ai observé cet état des chose. Ce n’est pas bon. C'est tellement mauvais que j’en ai parlé à Taiowa. Nous avons décidé que ce monde doit être détruit et un autre créé, pour que vous puissiez tout recommencer. Vous êtes ceux que nous avons choisi. »

Sóyuknang les guida pendant de nombreux jours et de nombreuses nuits jusqu’à un certain endroit. Quand les derniers hommes furent arrivés, Sóyuknang est apparu. « Bien vous êtes tous là, vous que j’ai choisi de sauver de la destruction du monde. Venez avec moi ». Il les mena à une grande colline  dans laquelle vivait le peuple fourmi. Il tamponna sur le toit et commanda aux êtres fourmis d’ouvrir leur demeure. Quand une ouverture apparut, Sóyuknang dit aux hommes : « Maintenant vous aller y entrer pour être en sécurité quand je détruirai le monde. Quand vous serez là, je veux que vous appreniez une leçon de ce peuple fourmi. Ils sont industrieux. L’été, ils rassemblent de la nourriture pour l’hiver. Ils se tiennent au frais quand il fait chaud et au chaud quand il fait froid. Ils vivent en paix les uns avec les autres et ils obéissent au plan de la création ».

Les hommes sont donc descendus pour vivre avec le peuple fourmi. Quand ils étaient tous en sécurité, Taiowa ordonna à Sóyuknang de détruire le monde. Sóyuknang le détruisit par le feu. Il fit pleuvoir du feu dessus (astéroïdes, comètes ?). L’eau, l’air, tout ne formaient qu’un seul élément : le feu. Après cela, il ne restait plus rien sauf les hommes en sécurité dans les entrailles de la terre.

Ainsi fut détruit Tokpela, le premier monde. Les hommes vécurent heureux sous terre avec le peuple fourmi. Sóyuknang n’a pas pris longtemps à détruire le monde. Il ne lui prendra pas non plus beaucoup de temps pour en créer un autre. Mais il a fallu beaucoup de temps au premier monde pour se refroidir avant qu’un deuxième puisse être créé. Finalement, ce qui était le premier monde se mit à refroidir. Sóyuknang le purifia. Ensuite, il commença à créer le deuxième monde. Il changea complètement sa forme mettant de la terre là où il y avait de l’eau et de l’eau là où il y avait de la terre. Quand tout fut prêt, il vint sur le toit de la colonie du peuple fourmi, tamponna dessus et donna son signal. Immédiatement le chef du peuple fourmi vint jusqu’à l’ouverture. Sóyuknang parla d’abord au peuple fourmi : « Je vous remercie d’avoir accompli votre rôle pour sauver ces hommes. Cela ne sera pas oublié. Le temps viendra quand un autre monde sera détruit et quand les hommes devenus mauvais sauront que leur fin est proche, ils supplieront le peuple fourmi de les sauver. »

Ensuite Sóyuknang dit aux hommes : " Prenez votre place dans le deuxième monde que j’ai crée. Multipliez vous et soyez heureux. Mais souvenez vous de votre créateur et des lois qu’il vous a donné ".

C’était une grande terre et les hommes se multiplièrent rapidement, se propageant dans toutes les directions, même à l’autre bout du monde. Ils étaient tellement proches en esprit qu’ils pouvaient se voir et se parler.  Ils se sentaient proches de Sóyuknang et ils chantèrent de joyeuses prières à leur créateur Taiowa. Ils construisirent des maisons et des villages, il confectionnèrent des objets de leurs mains  et stockèrent de la nourriture comme le peuple fourmi. Ils commencèrent à commercer et troquer les uns avec les autres... (se séparant à nouveau à cause de l'avidité...).

Le peuple fourmi étaient-ils de simples fourmis qui ont été personnifiées dans un mythe ? Ou alors étaient-ils ces fameux petits "extraterrestres" gris possédant une grosse tête, un nez et une bouche quasi inexistants et de grands yeux noirs semblables à ceux d’insectes ? Si l’on regarde ici l'apparence avec ces reliques, leurs têtes disproportionnellement grosses par apport au reste d’un corps frêle n’est pas sans rappeler la morphologie des fourmis. D’ailleurs certaines victimes d'enlèvements extraterrestres affirment que ces "petit gris" leur ont montré des images apocalyptiques, comme par exemple des images de la terre en feu...

Les Hopis prédisent que le quatrième monde dans lequel nous vivons actuellement va bientôt être détruit et que les survivants grimperont vers un cinquième monde. Selon les Hopis, le peuple fourmi est toujours présent...


Et on ne peut également ignorer toutes les références, mythes et cultes au dieu-serpent de part le monde, des temples dédiés au dieu-serpent (celui d'Avebury en Angleterre en est un exemple, mais le grand géoglyphe-tumulus en forme de serpent présent dans l'Ohio, par exemple, en est un autre)... sans compter les sculptures sumériennes ou égyptiennes à son sujet, et sa présence dans la majorité des textes sacrés et religieux...


Momie perou2


- Le propriétaire de ces artefacts est très ouvert et n'empêche aucune analyse de ces derniers, ce qui est plutôt de bon augure, et le nombre de ces artefacts (sans compter tout le contexte derrière et ce qu'il reste à découvrir) rend très peu probable la possibilité d'une mystification, d'un fake (ou alors ce serait digne d'Hollywood et ces pilleurs seraient tellement riches pour de tels trucages sophistiqués... qu'ils n'auraient pas besoin de piller, ni de truquer d'ailleurs !)... mais il faut tout de même rappeler que une bonne partie de tout cela dépend de ce que raconte ces pilleurs, justement, et qu'il faut encore que des scientifiques reconnus aillent sur les lieux pour consolider le tout... Maintenant, il est tout aussi probable qu'il est peut-être préférable (même si c'est discutable) que ce soit des pilleurs qui aient découvert ce site, car une découverte par un officiel de l'Etat péruvien aurait très probablement amené à une mise au secret total (et à une probable passation à l'armée vu le contexte possiblement "alien") et à une censure possiblement définitive envers le public...


- D'après les dires du propriétaire, le site possède apparemment un puissant champ magnétique, les communications de passent pas, les boussoles sont perdues, les détecteurs de métaux sont inefficaces...


Vous remarquerez que j'ai également profité de cette interview et du sujet assez extraordinaire, pour poser des question sur l'observation d'un OVNI faite par Thierry Jamin et son équipe (et des indiens) lors de deux de ses expéditions dans la forêt amazonienne (2009 et 2013). Il décrit une observation assez proche (500 mètres) d'une sphère orange en 2013 (alors que beaucoup de telles sphères étaient observées dans le monde, y compris en France en même temps) ayant probablement atterri dans une clairière du plateau proche du site de Pusharo...


Voici donc l'interview en exclusivité de Thierry Jamin sur cette étonnante découverte, la qualité étant limitée, il est préférable de la regarder en demi-écran ou format original plutôt qu'en plein écran, aussi bien sur Youtube que sur Dailymotion... :








Je vous tiendrais bien sûr informé des développements de cette extraordinaire découverte et des résultats des analyses, en considérant aussi que le propriétaire et les découvreurs comptent probablement sur les médias (et des contrats d'exclusivités, des aides via les médias) pour financer le prix des analyses ADN et datations (5000 à 7000 € l'analyse !) dans des laboratoires spécialisés (il en faut au moins 3 différents pour une reconnaissance officielle) et qu'une prise en main par les autorités officielles mènerait probablement au secret sur cette découverte sur plusieurs années, voir définitivement. Et je répète que, même si la possibilité d'un énorme canular semble peu probable de l'avis des gens ayant eu en main ces reliques, le fait est qu'ils en ont examiné 3 (un petit corps complet, une tête coupée et une main coupée, ce qui est déjà énorme certes) et que tout le reste repose sur des photos et un témoignage. Une visite des lieux par des archéologues lèverait bien sûr toute ambiguité. A suivre donc avec grand intérêt !



Une prochaine interview de Thierry Jamin ne concernera que sa priorité depuis de nombreuses années : la recherche de la cité perdue de Païtiti et sa possible prochaine découverte car l'accumulation des données, les témoignages et légendes des locaux font qu'il pense être très proche d'avoir identifié le site de la cité, sur cette mystérieuse montagne carrée (et de ses lacs ou lagunes parfois lumineux) au nord du département de Cuzco...



A suivre donc pour un autre article sur le même sujet, et avec d'autres infos, dès qu'elles seront disponibles...

Et encore une 3ème suite avec de nouvelles vidéos et artefacts ! : http://herboyves.blogspot.fr/2016/12/reliques-etranges-du-perou-3.html



Yves Herbo et traductions, Sciences et Fictions et Histoireshttp://herboyves.blogspot.com/, 04-12-2016