vendredi 7 septembre 2018

Pérou : Des robots et des nouveaux souterrains Chavin

Pérou : Des robots et des nouveaux souterrains Chavin


Chavin3

Credit: Juan Ponce/El Comercio

Une nouvelle fois, l'utilisation de petits robots en archéologie apporte la très grande utilité de la robotique en matière de découvertes dans le monde souterrain des anciens. Cela avait déjà été le cas au Mexique pour l'exploration de nouveaux souterrains sous la fameuse pyramide du Serpent à plume à Teotihuacan, de celle de Palenque, ou encore lors de leur utilisation dès 1993 dans la Grande pyramide de Gizeh en Egypte par exemples (et qui ont exploré les mystérieux conduits partant des chambres supposées funéraires). Ce sont trois nouveaux souterrains qui ont été découverts cet été au nord du Pérou et explorés grâce à de petits robots conçus spécialement pour ce genre de travail.

A chavin rover

Voici l'un des petits robots explorant les nouvelles galeries de la civilisation Chavin au nord du Pérou, en passant par les petits canaux qui y mènent. Ces véhicules robotisés possèdent quatre roues motrices, guidés par télécommande et équipés de caméras et de systèmes d’éclairage... (photo: Andina)

Robotpourpalenque mexique

Le petit robot qui a exploré le souterrain sous la pyramide Maya de Palenque au Mexique

robot Tlaloc2 Teotihuacan

Le robot tlaloc 2 explorant le souterrain de la Pyramide du Serpent à plumes de Teotihuacan, Mexique (INAH)

Gizeh robotupuaut2 1993

Le robot Upuaut2 ayant exploré en 1993 les petits conduits dans la Grande Pyramide de Gizeh en Egypte

Mais revenons à cette découverte très intéressante de ce qui ressemble à une gigantesque nécropole souterraine pour l'instant :

jeudi 6 septembre 2018

Découverte de la fille d'une Néandertalienne et d'un Dénisovien

Découverte de la fille d'une Néandertalienne et d'un Dénisovien


Os denisoneanderiens

C'est une découverte extraordinaire qui vient d'être annoncée et publiée dans l'une des éditions référencées à comité de lecteurs préférées des scientifiques, Nature, par les auteurs Viviane Slon, Fabrizio Mafessoni et Benjamin Vernot du Département de génétique évolutive, Institut Max Planck d'anthropologie évolutive, Leipzig, Allemagne. Le type de découvertes rêvées par tous les archéologues, anthropologues et généticiens biologistes, celles qui confirment par des faits des analyses génétiques amenant jusqu'à présent de bonnes suppositions.

Voici le résumé de la publication : " Les Néandertaliens et les Dénisoviens sont des groupes éteints d'hominidés qui se sont séparés (d'après la génétique) il y a plus de 390 000 ans. Nous présentons ici le génome de 'Dénisova 11', un fragment d'os de la Grotte Dénisova (Russie) et montre qu'il provient d'un individu qui avait une mère néandertalienne et un père Dénisovien. Le père, dont le génome porte des traces d'ascendance néandertalienne, était issu d'une population apparentée à un Dénisovien retrouvé dans la grotte. La mère venait d'une population plus proche des Néandertaliens qui vivaient plus tard en Europe que d'un ancien Néandertalien trouvé dans la grotte Dénisova, suggérant que les migrations de Néandertaliens entre l'Est et l'Ouest de l'Eurasie se sont produites il y a 120 000 ans.

La découverte d'une progéniture de Néandertal-Dénisovan de première génération parmi le petit nombre de spécimens archaïques séquencés à ce jour suggère que le mélange entre des groupes d'hominidés du Pléistocène tardif était courant lorsqu'ils se sont rencontrés ".


Os denisova11

Fragment d'os de « Denisova 11 », découvert en 2012, par des archéologues Russes dans les montagnes de l'Altaï en Sibérie (grotte Dénisova). © Ian Cartwright - University of Oxford/Max Planck Institute/AFP

Quelques détails sur la découverte et la publication :