mardi 31 décembre 2013

Articles, Podcasts et News SerieViewer du 14-12 au 27-12-2013

Articles, Podcasts et News SerieViewer semaines du 14-12 au 27-12-2013


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Vous trouverez ici les liens de toutes les News, Articles et Podcasts du Site de l'Association à but non lucratif (pas de transmissions de données personnelles ou non à des entreprises commerciales) SerieViewer, dont je suis membre-fondateur actif. Ces liens seront diffusés par semaine ou par pair de semaines et nous aideront, ainsi que les visiteurs ou chercheurs d'infos à retrouver une news ou autre, sur ce blog, qui vous amènera directement dans le bon article sur le site de l'association. Un petit ajout à la fonction Recherche du site SerieViewer (et de son Forum) qui fonctionne très bien de part ailleurs..

SerieViewer organise régulièrement des Jeux Concours gratuits pour permettre de gagner des coffrets DVD de séries TV. Pareillement, l'Association ne revend pas de liens à l'extérieur et n'enregistre pas vos adresses ou Emails et aucune inscription au site ou forum n'est obligatoire (mais je vous y incite : en plus la partie Fiches Séries a été ajoutée avec plein de données). Tous les Tests DVD se trouvent LA.
Note : Les liens sont classés par les plus récents en haut, par rubrique. Les liens menant à des articles mis à jour depuis ces dates ne sont plus valables (aller voir la mise à jour sur le site ci-dessus).

NEWS :

http://www.serieviewer.com/news/renouvellements-et-annulations/last-tango-in-halifax-the-thundermans-et-cut-renouvelees-4126 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/news-diffusion/nikita-tire-sa-reverence-ce-soir-aux-usa-4125 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-francaises-de-la-semaine-du-14-au-20-decembre-2013-4123 par Sandra Bellisardi

http://www.serieviewer.com/news/festivals-et-conventions/pas-de-comic-con-paris-en-2014-4119 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/news-diffusion/calendrier-des-dates-de-la-mi-saison-americaine-et-anglaise-2014-4067 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/video-et-dvd/videos-sherlock-penny-dreadful-salem-justified-dr-who-mr-selfridge-kaboul-kitchen-clem--4115 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/news-diffusion/calendrier-des-dates-de-la-mi-saison-francaise-2014-4087 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/video-et-dvd/sorties-dvd-du-23-au-29-decembre-2013-luther-4112 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/news-diffusion/diffusions-et-rediffs-francaises-du-21-au-27/12/13-don-t-trust-the-b--arrow-the-newsroom--4111 par greadyfrog

http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-usa-hawaii-5-0-et-nikita-sont-stables-4110 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-usa-ncis-et-ncis-l-a-stables-pour-leur-final-de-mi-saison-4100 par Delphine Herbo-Godron

 
http://www.serieviewer.com/news/sondages/resultats-du-sondage-serieviewer-de-novembre-2013-4095 par Sandra Bellisardi

http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-usa-hostages-remonte-2-broke-girls-chute-4097 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-francaises-de-la-semaine-du-30-novembre-au-6-decembre-2013-4096 par Sandra Bellisardi

http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-usa-once-upon-a-time-chute-revenge-est-stable-4093 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/video-et-dvd/sorties-dvd-du-16-au-22-decembre-2013-tunnel-mentalist-the-borgias-ncis-spartacus-4089 par M@tt

http://www.serieviewer.com/news/video-et-dvd/videos-chicago-pd-dr-who-house-of-cards-us-line-of-duty-metal-hurlant-suburgatory-teen-wolf-4088 par Yves Herbo

http://www.serieviewer.com/news/news-diffusion/diffusions-et-rediffs-francaises-du-14-au-20/12/13-breaking-bad-luther-nos-chers-voisins-continuum--4086 par greadyfrog

http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-usa-grimm-au-plus-bas-pour-son-final-de-mi-saison-4085 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/news/renouvellements-et-annulations/renouvellements-et-annulations-2013-2014-3839 par Delphine Herbo-Godron

ARTICLES : (voir les commentaires sur le site pour les MAJ des Projets Nouveaux)


http://www.serieviewer.com/articles/projets/projets-nouveaux-2014-2015-pour-les-sans-chaines-3868 par Yves Herbo

http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-candice-renoir-saison-1-4118 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-ncis-saison-10-4113 par Yves Herbo

http://www.serieviewer.com/articles/tops-de-la-redaction/top-10-les-meilleurs-avocats-4109 par Coco

http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-vampire-diaries-saison-4-4103 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-hunted-integrale-saison-1-4102 par Yves Herbo

http://www.serieviewer.com/articles/projets/projets-nouveaux-2014-2015-pour-les-chaines-premium-3854 par Yves Herbo

http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-des-mysteres-de-l-amour-saison-4-4099 par Delphine Herbo-Godron

http://www.serieviewer.com/articles/projets/projets-nouveaux-2014-2015-pour-les-chaines-francaise-3850 par Yves Herbo

http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-la-famille-katz-saison-1-4094 par Yves Herbo

http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-invasion-planete-terre-integrale-saison-1-4092 par Yves Herbo

http://www.serieviewer.com/articles/duel-awards/sv-duel-awards-nomination-des-meilleurs-dramas-d-action-d-espionnage-et-historiques-4091 par greadyfrog

http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-meurtres-au-paradis-saison-2-4083 par Delphine Herbo-Godron


http://www.serieviewer.com/podcast/les-minipods/minipod-revolution-saison-2-partie-1-4116 avec Nico, Delphine et Maxx

http://www.serieviewer.com/podcast/les-minipods/minipod-hart-of-dixie-saison-3-partie-1-4108 avec Nico et Delphine

http://www.serieviewer.com/podcast/les-minipods/minipod-arrow-saison-2-partie-1-4107 avec Nico, Céline, Delphine, Maxx et Yann
 
http://www.serieviewer.com/podcast/les-minipods/minipod-the-walking-dead-saison-4-partie-1-4106 avec Nico et Delphine

http://www.serieviewer.com/podcast/les-minipods/minipod-boardwalk-empire-saison-4-4105 avec Delphine, Maxx et Yann

http://www.serieviewer.com/podcast/les-seriespods/seriespod-4-13-123-des-jeux-yeuses-fetes-4104 avec Nico, Céline, Delphine, Maxx et Yann

Yves Herbo-SFH-SerieViewer-12-2013

lundi 30 décembre 2013

OVNIs : les images 2013 - décembre

OVNIs : les images 2013 - décembre


Suite des articles suivants pour 2013 : Page 1  -  Page 2 Page 3Page 4Page 5Page 6Page 7Page 8 - Page 9Page 10

Compilation vidéo décembre 2013 (007ovni) :


Ovni a Astracan, Russie 2013 :


Le 18-12-2013, un mystérieux cigare manoeuvre au-dessus du Brésil. Aucune nacelle ou ouverture ne dénonce un zeppelin ou ballon sur ces vidéos assez précises. Un "édredon" gonflé à l'air chaud est improbable : ce "ballon" éventuel doit bien mesurer la taille d'un 747 minimum étant donné la distance et hauteur (il passe derrière des nuages)... un ballon météo de cette taille sans attaches et laissé libre me semble assez improbable aussi... :


“A black cylinder shaped UFO was recorded in two videos over Brazil last week. The craft seems to moves silently and slowly but rolls end over end at times. The second video seems to have higher detail of a craft without seems or openings,” reports Scott Waring author of UFO Sightings Daily. - " Un cylindre noir en forme d'OVNI a été enregistré dans deux vidéos au Brésil la semaine dernière. L'engin semble se déplacer silencieusement et lentement mais roule sur lui-même à la fois. La deuxième vidéo semble avoir plus de détails d'un engin sans hublots ou ouvertures », rapporte Scott Waring auteur du UFO Sightings quotidien.

UFO Russie 2013 :


Bon, je profite de cette nouvelle apparition d'un "cigare" géant (décrit depuis des dizaines d'années !) pour vous proposer ce petit complément d'information :


Yves Herbo-SFH-12-2013

Les mystères du Mont Sainte-Odile en Alsace

Les mystères du Mont Sainte-Odile en Alsace


Le Mont Sainte-Odile est incontestablement la montagne la plus célèbre de l'Alsace, non par son altitude qui ne dépasse guère 800 mètres, mais par la magnificence de son décor naturel, sa richesse exceptionnelle en monuments archéologiques, et enfin par la légende touchante qui s'y rattache. Celte hauteur, chère à nos populations rurales, abrite le tombeau de la patronne de l'Alsace, parce qu'elle est non seulement un sanctuaire religieux, mais aussi le sanctuaire historique de tout le pays, car c'est sur ce sommet que commence l'histoire de l'Alsace.

L'immense massif que forme le Mont Saint-Odile se détache de loin dans la ligne bleue des Vosges centrales. Cette masse rocheuse, qui domine majestueusement la plaine, tombe à pic sur trois côtés et seul le prolongement Sud-Ouest du plateau supérieur la relie à la chaîne vosgienne. La base de la montagne est formée par le grès rouge des Vosges, recouvert d'une couche épaisse de sable quartzeux provenant de la décomposition de cette roche si friable. La nature de celle-ci explique la forme bizarre, mais naturelle, des nombreux rochers aux dimensions souvent gigantesques, qui se dressent aussi bien sur les hauteurs que sur les versants du massif couverts de riches forêts de sapins, tandis qu'au pied du mont, dans une contrée des plus fertiles de l'Alsace, s'étalent des jardins, des prés, des champs, des vignobles, parsemés, çà et là, de quelques petites villes et de nombreux villages.

Bien des chemins conduisent au Sainte-Odile, mais, que l'on vienne de Barr, d'Ottrott, d'Obernai, de Klingenthal ou d'ailleurs, il faut toujours franchir l'enceinte du « mur païen » qui couronne le sommet de la montagne. Cette vaste muraille englobe le promontoire portant le couvent, ainsi que les deux plateaux contigus : la « Bloss » au Sud et Г « Elzberg » au Nord. Elle est, en son genre, une curiosité archéologique des plus intéressantes, non seulement de l'Alsace, mais de l'Europe entière»
 
L'enceinte, aux proportions formidables, encercle tout le sommet, . son mur suit les contours accidentés du terrain, en s'appuyant sur d'énormes rochers placés sur son chemin et qui rendent tout abord impossible. Cet ensemble, d'une forme très irrégulière, est relié, à l'intérieur et aux endroits les plus rapprochés, par trois murs transversaux qui séparent les différents plateaux pour former trois camps retranchés (cf. plan).

Le mur païen, d'une épaisseur moyenne de lm50 à 2 mètres, offre un développement d'environ 10.500 mètres. La plus grande longueur, en ligne droite, est de 3.070 mètres environ, et la superficie qu'elle circonscrit est supérieure à 100 hectares. L'état de conservation du mur varie beaucoup et il est difficile de préciser aujourd'hui quelle était sa hauteur primitive. Il offre encore à certains endroits de très belles parties qui accusent une hauteur de 2 à 3m50 (cf. / planche). Abstraction faite des éboulements dus aux agents naturels et des dégradations causées par les déboisements successifs, — sans oublier le vandalisme de certains « touristes », — l'enceinte subit de nombreuses destructions durant le Moyen Age . alors que son mur livrait des blocs tout préparés pour la construction des châteaux féodaux des environs.

Le mur, véritable construction cyclopéenne, est formé d'énormes blocs, plus ou moins équarris, provenant de la montagne même et taillés sur place. Juxtaposés et entassés à sec, sans la moindre trace- de maçonnerie, ils sont fixés, les uns aux autres, par des tenons en bois de chêne, en double « queue d'aronde », formant crampons et posés dans des mortaises taillées dans la pierre (cf. planche) (1). Quelques rares exemplaires de ces pattes se sont conservés et plusieurs Musées du pays (Sainte- Odile, Strasbourg, Colmar et Mulhouse) en possèdent dans leurs collections.
Cette construction, renforcée par ce procédé de liaison intérieure et consolidée par le poids énorme des assises supérieures, formait une ligne défensive qui résistait, par sa stabilité, tant à la sape qu'au bélier. En tenant compte de l'étendue du mur et du mode si compliqué de sa construction, on peut conclure que son élévation nécessitait une main-d'œuvre très importante, le concours de toute une population.

Outre le mur païen, du type à « queue d'aronde », du Mont Sainte- Odile, nous ne connaissons, en Alsace, qu'un second monument présentant absolument le même mode de construction : l'enceinte qui contourne la cime du Frankenbourg. près de La Vancelle (Bas-Rhin). Le périmètre de cette enceinte, de forme circulaire, n'est toutefois que de 500 à 600 mètres environ.

Différentes voies de date très ancienne et probablement d'origine pré-romaine sillonnaient les versants de la montagne et reliaient ses hauteurs à la plaine. Celle qui vient d'Ottrott et qui est connue, dans la- région, sous la dénomination de « voie romaine » ou « chemin des païens » est la plus remarquable, car elle offre de distance en distance des voies de garage, construites dans le but de faciliter la circulation. Aussi a-t-elle conservé, non loin de son débouché, l'ancien dallage, muni d'ornières parallèles et profondes, baptisé par le peuple « pavé du diable »

Même quelques unes des portes d'entrée, par lesquelles les routes  antiques pénétraient dans l'intérieur de l'enceinte, se sont conservées : on en connaît trois, dont l'une est appelée « porte romaine ». A côté du mur païen, les rochers gigantesques, aux configurations plus ou moins fantastiques, qui lui servent d'appui méritent une mention particulière : Le « Wachtstein » relié à l'enceinte principale par un pan de mur érigé à cet effet; le « Maennelstein » qui se dresse un peu plus loin ; la roche ď « Oberkirch » qui surplombe un abîme ; le « Stollhafenfels » qui rappelle par sa forme une marmite; le « Schatstein »; et d'autres qui représentent des curiosités naturelles. Mais ce sont surtout les rochers sans nombre portant des cuvettes, des bassins, des entailles, des croix et d'autres signes du même genre qui ont retenu l'attention des archéologues. Parmi les blocs épars qui couvrent le plateau supérieur ou qui se trouvent de part et d'autre de l'enceinte, on a cru reconnaître des  " dolmens ", des « menhirs », des « monuments mégalithiques », "celtiques " ou « druidiques », etc., quoique le Mont Sainte-Odile ne possède, malgré les formes frappantes de ses rochers, aucun monument de ce genre dû à l'intervention de l'homme ou érigé par ses mains. (YH : on a vu que ce genre d'à-priori impossible à vérifier sans une haute technologie a faussé beaucoup de découvertes...)

Tous ces blocs doivent leurs formes fantastiques et les marques et signes qui les caractérisent, uniquement à des causes naturelles, à des influences atmosphériques, au travail des eaux, ou à l'homme protohistorique qui attaquait ces rochers sans aucun respect pour y tailler les blocs nécessaires à la construction du mur païen qui se trouve toujours dans leur voisinage, d'où il résulte nettement qu'ils ne présentèrent pour lui aucun caractère sacré.

Après cette description sommaire du mur païen de Sainte-Odile une question s'impose : quelles ont été les origines et surtout quelle était la destination primitive de ce monument aux dimensions aussi formidables ? On a formulé les hypothèses les plus diverses quant à l'attribution de cet ouvrage à une époque déterminée. Mais, tandis que les uns plaidaient pour une enceinte purement cultuelle, d'autres, lui attribuant un caractère défensif, y virent un camp retranché, érigé tantôt par les Gaulois, tantôt par les Romains, même par les Alamans. Le mode de construction du mur n'offre pourtant aucun indice distinctif, car l'emploi des tenons en bois, dits « queues d'aronde » , était déjà en usage bien avant les Romains.

L'opinion dominante aujourd'hui est que le rempart du Sainte-Odile a une origine gauloise. On s'accorde, en effet, pour y reconnaître l'enceinte d'un de ces « oppida » dont parle Jules César dans ses « Commentaires », destiné à recueillir et à protéger lors d'un danger une population gauloise et ce qu'elle avait de plus précieux : ses troupeaux. Dans cet ordre d'idées on a cru pouvoir attribuer la construction de ce rempart aux Médiomatriques qui occupaient, à cette époque, le département actuel du Bas Rhin. L'érection du mur serait, par conséquent, à fixer entre le 4e et le 11e siècle avant notre ère. Mais cette attribution, bien que vraisemblable, ne repose, en attendant, que sur des conjectures fort ingénieuses et non sur des données certaines, confirmées par des trouvailles d'objets antiques faites au Sainte-Odile.

Ces dernières sont, en effet, pour un terrain aussi étendu que celui qui est délimité par le mur païen et malgré les fouilles entreprises à différentes époques, très clairsemées. Elles ne se composent, presque exclusivement, que de pièces trouvées isolément. On connaît entre autres plusieurs haches en pierre polie, des pointes de flèches et une lame de poignard en silex de l'époque néolithique ; quelques haches en bronze de l'Age du Bronze ; un bracelet (?), une fibule et des tessons de poterie de l'époque gauloise (ou de La Tène). L'époque romaine est représentée dans cet ensemble par un nombre assez élevé de monnaies, parmi lesquelles celles du Bas-Empire abondent, ainsi que par quelques rares fragments de céramique. Seule l'ère franque-mérovingienne a fourni, outre les objets recueillis isolément, quelques tombes avec mobilier funéraire assez riche.

La plupart de ces trouvailles sont rassemblées et exposées dans le Musée du Couvent.

Les environs de Sainte-Odile sont restés tout aussi pauvres au point de vue des découvertes archéologiques que la montagne elle-même. Abstraction faite de quelques rares instruments en pierre polie conservés dans divers Musées du pays, où se trouvent d'ailleurs aussi d'autres objets provenant de cette montagne, on connaît, provenant de Barr, au pied du Mont Sainte-Odile, un marteau perforé en serpentine tachetée et une hache polie en pierre; le « Welschbruch », dans le fond de la vallée, a livré, en 1860, une hache en bronze à douille et oreillette ; une autre pareille a été trouvée au Kienberg, au Sud- Ouest du Mont Sainte-Odile.

Une place particulière revient à ce curieux « temple païen » qui a existé, dans le temps, sur le promontoire supérieur de Sainte-Odile. Il fut démoli en 1734 et d'après la description et un petit croquis qu'en donnent certains auteurs, qui l'ont encore vu, il se composait d'un soubassement circulaire entouré de six colonnes en pierre.

Comme tous les renseignements complémentaires font défaut, il est difficile d'assigner à cet édifice une date précise. Très probablement on y vénérait une divinité gallo-romaine, et les chroniqueurs affirment que ce sanctuaire fut christianisé et transformé en chapelle par l'évêque Saint-Léger du temps d'Etichon, le père légendaire de Sainte Odile.

Ces antiquités, qui appartiennent à différentes époques, attestent néanmoins une continuité d'habitation du Mont Sainte-Odile depuis la plus haute antiquité jusqu'aux époques historiques. Mais le nombre restreint des découvertes faites sur le sommet de cette montagne ne parle qu'en faveur d'une habitation temporaire par l'une ou l'autre famille ou par un petit clan de la région. Il est d'ailleurs surprenant de constater que l'époque gauloise, durant laquelle, selon une assertion des plus fondées; le mur païen aurait été érigé, n'est représentée dans les trouvailles que par quelques pièces insignifiantes. Est-il possible d'en conclure que l'oppidum de Sainte-Odile, construit par une peuplade prévoyante pour les jours du plus grand danger, n'a jamais été occupé, ni habité dans toute son étendue ?

Le Mont Sainte-Odile (Alsace) pré et protohistorique - A. Ruhlmann Bulletin de la Société préhistorique de France Année 1933 Volume 30 Numéro 3 pp. 191-198
Persée © 2005-2013 | Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche


 
" A l'heure actuelle, ni sa fonction ni son origine ne sont connues. Même si bon nombre de fouilles ont été effectuées, elles n'ont pas permis de dévoiler son mystère.


Actuellement deux thèses se confrontent : le mur en tant qu'enceinte défensive et le mur en tant qu'enceinte cultuelle. Pour ma part, je privilégierais plutôt la deuxième théorie car elle serait plus en phase avec ce que l'on peut ressentir en étant sur place. Mais je ne veux en aucun cas, en tant que non spécialiste, imposer cette manière de voir. A chacun de se faire une idée sur la chose. Voici ma théorie : La plupart des lieux de culte chrétien actuels ont été édifiés à l'endroit même où, avant, il existait déjà un temple où un lieu sacré vénéré et fréquenté par les peuplades animistes ou païennes.


Pour mieux faire accepter le christianisme, ces lieux ont été christianisés. Les saints de tout acabit ne sont-il pas les remplaçants chrétiens des anciens dieux ?

Il en a été de même pour les jours de fête : Noël - ancienne fête celtique du solstice d'hiver, la Toussaint - fête celtique des morts etc. En fin de compte il y a eu une continuité entre la vénération païenne et la chrétienne. La transition s'est faite en douceur. Ici au Mt Ste Odile on peut retrouver cette continuité. En effet, certains (cf. le cercle mégalithique retrouvé sur le site de la Grossmatt par R. Fohrer au début du XXème siècle) ont affirmé qu'à cet endroit se trouvait un temple solaire, culte lié au soleil, à la lumière. Sainte Odile n'apporte-t-elle pas la lumière aux aveugles ? On peut facilement y voir un rapprochement entre une ancienne déesse solaire et Sainte Odile. Si c'est le cas, pourquoi le mur païen ne serait-il pas l'enceinte qui protégeait la montagne sacrée, vouée à l'adoration du soleil ou des astres ? Comment vraiment vérifier ? "


La pierre "Polaris" - Mont Sainte-Odile-

" Le massif du Mont Sainte Odile, comme le témoigne les découvertes de plusieurs fouilles, a été occupé depuis le Néolithique. Des silex et haches en pierre polie ont permis de dater une lointaine occupation des lieux vers 4000 ans av. JC.

Un mobilier abondant datant de l'âge du bronze a également été exhumé et atteste d'une occupation assez importante à cette période, entre 1500 et 800 av. JC.

Par contre des objets de l'âge du fer (750 à 50 av. JC) sont beaucoup plus rares et semblent montrer qu'à cette époque le massif à été moins habité.

Une importante quantité de pièces romaines atteste par contre d'une intense activité sur le sommet. Il est à noter, selon certains archéologues, que les portes dites à couloir du mur (portes de Barr et de l'Elsberg) ont vraisemblablement été érigées durant l'époque romaine ainsi que certaines réfections de l'enceinte elle même (analyse de tenons de bois au carbone 14 et par dendrochronologie). "


Très intéressant site et sources : http://www.mur-paien.fr/ensemble%20cadre%20nouveau.htm

Complément sur les énergies ressenties sur le Mont Sacré :


Yves Herbo-SFH-12-2013

dimanche 29 décembre 2013

Tsunamis en Europe, des études alarmantes

Tsunamis en Europe, des études alarmantes


Les scientifiques de l'Université de Genève ont révélé que les banques suisses du lac Léman, où au moins un million de personnes vivent, sont exposées à des tsunamis destructeurs, comparables à celui qui s'est produit dans la région au sixième siècle.

Ces tsunamis sont généralement causés par les chutes de pierres, les tremblements de terre ou des grandes tempêtes, et la ville de Genève est vulnérable à ces risques de par son altitude relativement basse et son emplacement dans l'extrémité étroite du lac.

Des chercheurs suisses l'ont reconstruit en utilisant un modèle informatique semblable à celui qui a causé de nombreux décès au sixième siècle et la destruction. d'après la recherche, la catastrophe a commencé avec un éboulement de la montagne, qui a provoqué une énorme avalanche de boue, suivie par un déplacement de l'eau et des vagues de tsunami de 13 mètres de hauteur.

Environ 70 minutes plus tard, une vague de huit mètres de haut a éclaté contre les villes de Genève et Lausanne et d'autres villes, dont certaines ont été détruites. Les scientifiques croient que le risque d'une catastrophe similaire puisse se reproduise à Genève est sous-estimé et devrait être pris plus au sérieux.

Peut-être que la plupart ne le savent pas, mais la péninsule ibérique est considérée par les experts comme une zone à haut risque de tsunamis. Nos villes, en fait, ont déjà subi plusieurs fois l'impact destructeur de ces grandes vagues, en particulier dans le golfe de Cadix et la côte méditerranéenne. Les vagues ont aussi causé des milliers de morts en Espagne. Cependant, en Espagne, il n'existe pas de protocole et aucun avertissement de tsunami d'urgence ou de plans qui peuvent en atténuer les effets ou d'une certaine manière préparer la population dans les zones les plus à risques.

Plus tard, lors de la réunion internationale de l'UNESCO sur les tsunamis, en présence de 80 représentants de plus de 40 pays à l'Institut hydraulique environnementale de l'Université de Cantabrie à Santander, des géologues, des physiciens, des sismologues, des spécialistes et des gestionnaires des communications ont présenté un programme de protection civile et jeté les bases pour la création de systèmes d'alerte précoce (semblables à ceux qui existent déjà dans le Pacifique), également dans l'océan Indien, l'Atlantique Nord et de la Méditerranée et de la mer des Caraïbes. C'était la première fois que la réunion annuelle des experts de l'UNESCO avait lieu en Espagne.

Pendant cette période, un rapport complet de l'Institut de l'Hydraulique, de l'Université de Cantabrie est sorti, dans lequel, entre autres choses, révèle en sorte que si le tremblement de terre de Cádiz de 1755 (son intensité était de 9 et a déclenché un tsunami qui a tué 15.000 personnes) venait à se produire aujourd'hui, le nombre de décès serait similaire au tristement célèbre tsunami de l'Indonésie en 2004.

Il convient de rappeler que le tsunami a tué près de 300.000 personnes et a laissé un autre million et demi de sans-abri. Mauricio Gonzalez, un chercheur à l'Université de Cantabrie et coordinateur de l'un des groupes de travail, souligne le " risque élevé pour l'Espagne dans le cas où un événement de cette nature se produit, de ne pas avoir un système d'alerte ou de tout protocole agissant sur place. "

Il a fallu la catastrophe de 2004 en Indonésie se produise pour que le monde ait soudainement réalisé qu'il n'était pas préparé à ce genre de catastrophe. En fait, seul l'océan Pacifique a ensuite eu un système d'alerte aux tsunamis. A partir de ce moment, l'UNESCO a lancé et mis en place une série de groupes de travail intergouvernementaux afin de créer des systèmes similaires dans d'autres mers du monde, y compris la Méditerranée.

Les côtes européennes ont subi l'impact de grands tsunamis à de nombreuses reprises. Historiquement, les régions les plus touchées pour l'Espagne sont le bassin sud-ouest de l'Atlantique (en particulier dans le golfe de Cadix), et la côte méditerranéenne. Plusieurs études sur le sujet ont été publiées dans diverses publications scientifiques spécialisées, de catastrophes naturelles et des sciences des systèmes terrestres.

Comme les scientifiques le savent très bien, les tsunamis sont étroitement liés aux tremblements de terre. Et bien que tous les tremblements de terre ne génèrent pas de grandes vagues, certains d'entre eux, lorsque certaines conditions sont remplies, le peuvent très bien. Les zones sismiques à " tsunamis "  (où les tsunamis sont générés) qui peuvent affecter la côte espagnole sont juste à la limite entre les plaques tectoniques africaine et eurasienne. C'est dans cette bande étroite où tous les tremblements de terre qui ont déclenché des tsunamis en Espagne sont concentrés.

Selon le catalogue européen des tsunamis, entre 300 avant JC et 1900, 18 tsunamis ont été générés uniquement dans la zone du golfe de Cadix. Parmi eux, deux ont été particulièrement catastrophiques : un en 1531 et  l'autre déjà cité de 1755, qui a laissé plus de 15.000 morts. L'étude des sédiments anciens a également permis d'identifier les pistes d'un grand nombre de tsunamis dans cette région, d'où les experts la considèrent comme « à haut risque ».

Comme pour la Méditerranée occidentale (Malaga, Grenade, Almeria, Murcie et les Baléares), les principales sources de production de tsunami sont dans le nord de l'Algérie et, plus loin, dans la mer Egée. Si il y a un tsunami contre l'Algérie, en moins de 30 minutes plus tard, la Costa del Sol serait touchée par les vagues. Et bien que les tsunamis de la Méditerranée ne sont pas aussi désastreux que ceux générés dans le bassin Atlantique, ils sont parfaitement capables d'inonder les basses terres côtières. Des études récentes montrent que Almería, Murcie et de nombreuses localités des Baléares seraient inondées avec un tsunami de 3 mètres seulement.

La plupart des pays exposés aux tsunamis dans le bassin méditerranéen ont déjà pris des mesures de prévention et ont commencé à établir des systèmes d'alerte locaux. La France, par exemple, a récemment approuvé un budget de 12,6 millions d'euros pour établir son propre système d'alerte. Pas en Espagne, où aucune initiative ne provient du gouvernement central ou par les gouvernements régionaux. En outre, en Espagne, il n'existe aucun un cadre juridique personnalisé qui définit qu'une institution aurait pour mandat la responsabilité de la surveillance du risque de tsunamis, ou l'installation et la maintenance d'un système d'alerte aux tsunamis.

Donc, si un autre tsunami dangereux frappait, l'Espagne ne pourrait être prévenu de leurs arrivée que grâce au système français ou au système régional de l'Atlantique Nord et de la Méditerranée établi par l'UNESCO (NEAMTWS). Cependant, les zones d'impact et l'ampleur du tsunami dans chaque zone spécifique, ou l'heure exacte d'arrivée ne serait pas connue, ni la population touchée ne saurait comment agir. Autrement dit, l'alerte serait inutile parce qu'ils ne sauront pas quoi faire avec elle.

Les systèmes régionaux ou mondiaux d'alerte sont limités à l'envoi des avis à un certain nombre de systèmes nationaux quand un événement qui pourrait affecter les côtes se produit. Mais à partir de ce moment-là, la responsabilité incombe à chaque pays...


Tsunamis en Méditerranée

Diego Arcas a quitté sa Aguilas natale, et Carthagène, la ville où il a grandi, pour les États-Unis en 1993, afin de compléter ses études en génie aérospatial à l'Université de Californie du Sud. Plus de 15 ans plus tard, il est enquêteur en chef dans le Centre de surveillance des tsunamis de l'Agence Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA, son sigle en anglais), situé à Seattle, ce qui en fait l'une des voix plus fiable du monde dans ce domaine. Malgré qu'il soit à des milliers de miles de Lorca, il a suivi le tremblement de terre à partir du moment où c'est arrivé.

- Comment avez-vous vécu de si loin la catastrophe de Lorca ?

« J'ai été appelé dans une salle où il y a un système de surveillance expérimental des tsunamis, qui est relié au réseau Geological Survey (USGS) et met en garde contre tout tremblement de terre partout dans le monde, d'une magnitude égale ou supérieure à 5. L'ordinateur émet un signal sonore et active l'application Google Earth qui traite de l'épicentre. J'ai été surpris quand j'ai vu que ça se tenait à Murcia. Quelques secondes plus tard, j'ai reçu un message texto de ma sœur me disant qu'ils avaient ressenti un tremblement de terre. Ce que je ne savais pas, c'était sa superficialité, donc je ne pensais pas que cela aurait causé tant de dommages.

- Sur quels projets travaillez-vous actuellement avec le groupe de recherche ?

- Notre projet principal est de développer de nouveaux outils pour la prévision des tsunamis qui facilitent le travail des Centres d'alerte NOAA, situés à Hawaï et en Alaska. En particulier, nous travaillons sur le développement de logiciels pour la prédiction des tsunamis à court terme, connu par son acronyme en anglais EIPD. En combinant les mesures prises du tsunami par les instruments sur un réseau ouvert appelé DART, la simulation numérique en temps réel peut faire une prédiction sur l'heure d'arrivée, la hauteur des vagues, les zones inondables potentielles et même l'intensité des courants océaniques.

- Quelles mesures peut-on prendre ?

- Il y a beaucoup qui peut être fait pour atténuer les dommages dans les zones côtières à risque de tsunamis. De la modélisation informatique des événements probables dans une communauté particulière, la délimitation des zones inondables, la création de refuges verticaux d'évacuation, une réglementation urbaine de l'utilisation des terres et, surtout, la mise en place de plans d'urgence et de l'éducation de population. Aux États-Unis, il est coordonné par l'Agence pour les océans et l'atmosphère, la « TsunamiReady », qui donne aux villes une note (Prêt-au-tsunami) si elles répondent à une série de programme de sécurité.

- Emmurer les villes pourrait être une solution ?

- Il s'agit d'une pratique traditionnelle au Japon, mais plus controversée dans les pays occidentaux. Un problème est qu'il devront augmenter progressivement la taille des murs, parce qu'ils ont sous-estimé la hauteur maximale d'un éventuel tsunami sur la côte japonaise. La récente catastrophe de Fukushima est un exemple clair.

- Quelle est votre évaluation du dernier tsunami au Japon ?

- Une des leçons que nous avons apprises, c'est qu'il y a encore un long chemin à parcourir en géophysique pour réduire la marge d'erreur. Bien que la plaque de la zone de subduction ait été étudiée à fond, on a pensé qu'un tremblement de terre de cette ampleur ne pourrait pas se produire dans cette partie de la faille. Ceci est similaire à ce qui s'est passé en 2004 à Sumatra.

- Quel en est l'impact ?

- Une des choses qui m'a surprise, c'est que lorsque nous avons reçu la première notification du tremblement de terre, l'estimation initiale de l'intensité était de 7,9. Quelques minutes plus tard, nous avons reçu les données de la sonde DART la plus proche de l'épicentre. Dans le cadre de la prédiction de l'impact du tsunami,il a recalculé la magnitude du séisme  en fonction de la taille du tsunami, et l'intensité que nous avons obtenu était de 8.9, soit dix fois la formation initiale et pratiquement la même que confirmé plus tard à l'aide des enregistrements sismiques. Autrement dit, la méthode de prédiction du calcul de l'intensité du tremblement de terre à tsunami a permis d'avoir des données plus rapidement et plus précises que dans les enregistrements sismiques. En outre, la hauteur du tsunami qu'a enregistré le capteur était presque trois fois plus élevée que ce que nous avons dans la base de données.

- Est-il possible de détecter un tsunami dans les temps ?

- Il peut être détecté près de la région de production, de sorte que vous pouvez estimer leur impact sur ​​les zones côtières plus loin. Notre réseau de plus de 50 capteurs peut détecter les tsunamis en eau profonde et envoyer l'information en temps réel pour avertir les centres satellites, où elle est traitée et une prédiction est faite en temps réel. Le problème est de faire une prédiction pour les zones côtières près de l'épicentre, pour qui le temps est très limité.

- Cela pourrait provoquer un tsunami en Méditerranée ?

- Pour les tsunamis de la Méditerranée occidentale, ils ont eu lieu dans le passé et continueront à être enregistrés dans l'avenir. Dans l'Est, il n'en existe aucune preuve. Si bien que le risque d'un tsunami de l'ampleur de ce que nous avons vu au cours des dernières années en Indonésie, au Chili et au Japon est minime.

- Quelles sont les zones les plus à risque dans le monde ?

- Les rives de l'océan Pacifique, suivies par les Indes. En Espagne, le plus grand danger est concentré dans le golfe de Cadix, qui a subi un tsunami dévastateur en 1755 à la suite du tremblement de terre de Lisbonne. Récemment, la possibilité d'un tsunami généré par l'effondrement de la caldeira du volcan Cumbre Vieja dans les îles Canaries a suscité l'intérêt des États-Unis, mais la probabilité d'occurrence est encore inconnue.

- Est-il préoccupant que des tsunamis aient eu lieu sur une grande échelle à un interval si court en temps ?

- Il est vrai que dans les sept dernières années, nous avons vécu trois des cinq plus grands tsunamis des cinquante dernières années. Il y a une théorie géophysique qui attribue certaines relations entre les tremblements de terre qui sont générés en association à la libération de la pression dans les assises, mais la vérité est que rien de tout cela n'est prouvé et il n'y a rien pour nous faire croire que cela va se produire plus fréquemment dans le futur.

Un Scientifique met en garde : " Si un séisme de magnitude 6 à 8 se produit, on aura un grand tsunami à travers l'Atlantique "

Indonésie 2004

Le Dr Simon Atkins de la Advanced Forecasting Corporation a déclaré dans une interview à Fox News (en juin 2013), que jamais dans l'histoire il n'y a eu quatre éruptions solaires de classe X si rapidement. À la suite de ces éruptions solaires, il y a un "trop plein énergétique", qui contient des éléments tels que du rayonnement et du plasma, provoquant des changements dans les plaques tectoniques de la Terre et de grands événements comme des tsunamis. L'équipe Atkins a été en mesure de cerner le point le plus à risques de tsunami, ce lieu est dans l'océan Atlantique Nord.

Le Dr Simon Atkins déclare que ses prédictions ne sont pas simples, elles sont un ensemble de données par une équipe de gestion des risques. Son équipe prédit les changements de temps , le climat, le mouvement de la Terre par rapport à des événements tels que les volcans, les tremblements de terre, les inondations, les éruptions solaires, les rayons cosmiques, etc... Son équipe de recherche génère l'information à travers une série de méthodes scientifiques.
Un exemple serait les algorithmes génétiques qui apprennent de leurs erreurs, en particulier les informations saisies par l'homme. Les informations sont enregistrées avec les données, telles que l'information électromagnétique du soleil, les éruptions solaires, les températures stratosphériques et d'autres paramètres qui contribuent à expliquer les mécanismes et les conditions météorologiques à venir.

Selon le scientifique, un événement catastrophique pourrait se produire dans les prochaines semaines. La zone sismique à risque de l'Atlantique est dans un triangle compris entre l'Islande, les îles Canaries et la côte est des Etats-Unis. Si il y avait un tremblement de terre de magnitude 6,8 ou plus, cette zone serait affectée par un effet domino et la création d'un grand tsunami, incluant des tremblements de terre qui pourraient avoir lieu même à l'intérieur des États-Unis.

La Royal Academy of Engineering du Royaume-Uni a prédit qu'il y avait une probabilité de 100% qu'il existe une forte bouffée de rayonnement solaire vers la Terre, connue sous le nom de l'événement Carrington. Compte tenu de cette information, le Royaume-Uni a créé un « Comité sur la météorologie spatiale ", qui a écrit un rapport avertissant que les futures éruptions solaires pourraient être une menace majeure pour la stabilité du pays.

Depuis l'année dernière, l'Atlantique Nord a augmenté sa "pulsation" électromagnétique, alors Atkins a commencé à mettre en garde contre le risque que nous avions. Il affirme qu'il y a 100% de chance que le tsunami frappe les côtes de la Grande-Bretagne et d'autres régions de l'Atlantique. Le scénario de cet événement qui se déroulerait dans l'Atlantique Nord produirait un séisme de magnitude 6-8 sur l'échelle de Richter, provoquant un tsunami à travers l'Atlantique.

Le Dr Atkins affirme que si le soleil libère une autre éruption solaire de classe X, c'est l'indicateur ultime pour les phénomènes décrits ci-dessus. Mais même si un grand tremblement de terre se produit partout dans le monde, d'une magnitude de 7,5 ou 8, cela augmentera la probabilité d'un tsunami dans l'Atlantique Nord.

Enfin, le Dr Atkins met en garde contre un comportement anormal des personnes, principalement parce que nos cerveaux utilisent l'énergie, et que si la fréquence magnétique de la terre est déplacée par une forte éruption solaire, alors cela peut affecter la conscience des masses. En d'autres termes, les gens pourraient prendre des décisions qu'ils ne prendraient pas normalement en raison de l'influence des énergies de l'espace et de l'état de l'énergie magnétique de la Terre. C'est pourquoi nous devons être attentifs aux personnes, car ils peuvent faire des choix inhabituels.

http://agenciaeternity.wordpress.com/2013/06/20/cientifico-advierte-si-se-produce-un-terremoto-de-magnitud-6-a-8-habra-un-gran-tsunami-a-traves-del-atlantico/

Une tempête solaire pourrait déclencher un tsunami dans l'Atlantique Nord ?


" Plusieurs séismes ressentis par les espagnols et portugais en 2013. Il s'avère que la côte atlantique de l'Espagne et le Portugal continue à enregistrer des tremblements de terre, qui pourraient toujours mener à un raz de marée (ou tsunami) ravageant les pays qui ont des côtes dans cet océan.

Même plus, une équipe de scientifiques dirigée par un Portugais, dit avoir découvert la raison pour laquelle il y a eu le séisme de 1755 à Lisbonne, qui peut également aboutir à la disparition de l'océan Atlantique.

João Duarte, un géologue portugais appartenant à l'Université Monash en Australie, et son équipe ont estimé ce qu'ils appellent comme une " zone de subduction " au large des côtes du Portugal, c'est à dire une sorte de fracture quand une plaque tectonique glisse sous une autre.

Dans un rapport sur le résultat de huit ans de cartographie du fond des océans " portugais " appelé " des zones de subduction sont en train d'envahir l'Atlantique : la preuve de la marge de Iberia sud-ouest " , publié dans la revue Geology, les scientifiques expliquent que la fracture est encore détectée dans sa formation initiale.

Il se réfère également que cet embryon de zone de subduction peut avoir été la source du séisme de 1755 qui a dévasté Lisbonne, et qu'il pourrait provoquer la disparition de l'océan Atlantique.

Cela risque de créer un nouveau supercontinent, comme un résultat de l'union entre l'Europe et l'Amérique, mais dans le long terme. Selon les conclusions de la thèse de doctorat de Juan Duarte, la zone de subduction doit être active dans seulement 20 millions d'années, et l'océan Atlantique sera au moins 10 fois plus petit.

Études en Galice

Des études sur d'éventuels mouvements tectoniques sur l'Atlantique, ce qui pourrait déclencher des tsunamis inattendus, sont également faites dans la côte nord espagnole, où la mission "sismique 3D Galicia" progresse.

Promu par les institutions scientifiques aux Etats-Unis, du Royaume-Uni et en Allemagne, a commencé le 1er Juin 2013, avec la sortie de Vigo des deux participants, le navire allemand Poseidon et l'Américain Marcus G. Langseth - un objectif que n'importe quel amateur de science-fiction pourrait envisager : l'imagerie en trois dimensions de la limite entre la croûte et l'océan, au point où les géologues placent la rupture continentale qui a séparé l'Espagne du Canada il y a des millions d'années.

Pour vérifier et améliorer une architecture technique complexe capable de délivrer des ondes sonores plus profondes que le Titanic et pénétrer les fonds marins sur 15 km le long du manteau supérieur de la Terre. Le responsable britannique de cette exploration sismique sur 250 kilomètres de Cies, Tim Minshull, explique les détails d'un projet «unique» dont la phase finale est maintenant continuée seule par l'équipe américaine à bord de la Marcus.

" Ce que nous étudions est la frontière entre le continent et l'océan pour comprendre comment est apparue la dérive des continents de l'Atlantique. Le lieu de travail, une zone rectangulaire de 80 km par 25 km, à environ 300 kilomètres à l'ouest de Vigo et à cinq kilomètres au fond, est un exemple d'un processus qui se produit dans d'autres parties du monde. En fait, il se passe de nos jours dans une partie de l'Afrique, au Kenya et en Tanzanie. là-bas, le continent se sépare en deux morceaux, et il y a des tremblements de terre et des volcans " , explique le scientifique.

" Donc, il y a un intérêt public à connaître le processus, à la fois de la communauté scientifique ainsi que l'industrie du pétrole. Dans la région où nous travaillons en Galice, nous ne voyons pas de pétrole, mais les processus sont très semblables à ceux de l'Afrique, où il existe. Dans tous les cas, nos objectifs sont purement scientifiques avec un objectif très clair : à savoir comment fonctionne la séparation des continents, et comprendre comment les séismes et les volcans se forment, comment l'ensemble du système fonctionne ".

sources : http://urgente24.com/areax/2013/06/una-tormenta-solar-podria-desatar-tsunamis-en-el-oceano-atlantico/


Yves Herbo : Vous allez finir par croire que la majorité des scientifiques sont en train de chercher  à se faire peur, chacun dans leurs spécialités, et à prévoir de futures catastrophes. Mais toutes ces études (pas seulement sur les tsunamis ou plaques tectoniques) correspondent bien aux commandes de beaucoup de gouvernements (et compagnies d'assurance également, banques) qui semblent seulement s'apercevoir que toutes ces choses se produisent régulièrement, et s'ajoutaient déjà aux problèmes engendrés par les Hommes avec la pollution atmosphérique et des sols, nappes phréatiques de beaucoup de régions et lacs. On note curieusement, à la fois des découvertes comme cet embryon de subduction au large du Portugal et le plus grand volcan du monde sous l'eau pas trop loin du Japon, que des îles qui apparaissent soudainement dans la Mer d'Arabie, dans la Mer Rouge et vers le Japon... triplé d'endroits éloignés cette année 2013 pour un événement très rare (ou considéré comme tel jusqu'à présent) que l'apparition d'une nouvelle île qui dure plus de quelques jours (ce qui est en principe le cas quand il s'agit d'iles de boues ou de sables gonflés par un séisme ou une éjection massive de gaz, une éruption sous-marine). La petite nouvelle île, à 1000 kilomètres du Japon, au milieu du petit archipel d'Ogasawara, est en train de fusionner avec une autre, et s’agrandit à vue d’œil, avec deux cratères très actifs qui crachent du magma toutes les 30 secondes à 1 minute... une île qui a de bonne chance de perdurer dans le temps maintenant d'après les spécialistes. Selon certains, L'année 2013 semble bien détenir le record d'éruptions volcaniques jamais recensé à ce jour...


Décembre 2013 : La nouvelle île est en train de fusionner et de recouvrir l'ancienne île de Nishinoshima

Yves Herbo Traductions-SFH-12-2013

samedi 28 décembre 2013

Anomalie dans la Baltique : une Base militaire ou une mine préhistorique ?

Anomalie dans la Baltique : une Base militaire ou une mine préhistorique ?


Hier, je suis retombé sur le répertoire de mes captures du documentaire  de Titan TV sur les expéditions de l'équipe Ocean X dans le Golfe de Botnie, et les images multifaisceaux du fond m'ont à nouveau attiré l'oeil, au point d'en examiner les détails. On reconnaît par endroits la ligne de paysage que nous avions réussi à tracer, Marc-Philippe Evrard et moi-même (voir ici), mais il y a tout de même beaucoup de formes et choses visibles sur ce fond marin, entre 85 mètres de profondeur pour le plus élevé à plus de 100 mètres pour le bleu.

Voyons d'abord l'image normale capturée : tout est déjà bien visible :



Je pense que ceux qui ont l'habitude de chercher des ruines englouties ou des traces de naufrages ont déjà repéré les nombreuses anomalies constituées par ce paysage sous-marin. Pour aider, j'ai tracé ce que j'y vois, beaucoup de symétries de choses semblables à des ruines de bâtiments, de bunkers ou hangars. J'y ai ajouté pour le fun une théorie faisant passer un appareillage (par accident - catastrophe - bombardement ?) dans le cañion et s'enfonçant dans le trou pour ressortir plus loin (on dirait presque un train !) et éventuellement une grande antenne écroulée pour l'anomalie 2... mais ces deux points sont très imaginatifs bien sûr, disons juste que ça "colle" à l'ensemble perçu... et vous, tout ceci ne vous interpelle pas ? :



Voici peut-être une très bonne raison pour laquelle la Marine suédoise s'intéresse finalement aux anomalies... à la vue détaillée de ces scans multifaisceaux, nulle doute pour ma part qu'il s'agisse maintenant de constructions. Il y a d'ailleurs toutes les traces d'un effondrement de l'ensemble du paysage en haut de l'image. Mais la profondeur rendait très improbable ce type de constructions, et les estimations faisant de cet endroit éventuellement un endroit sec ou à l'air libre remontent à 14.000 ans minimum, mais plus probablement 120 à 140.000 ans... Alors ? peut-on imaginer ici les traces de l'apogée d'une civilisation engloutie lors de l'avant-dernière glaciation ? Ou encore, plus proches, une mine-forteresse érigée par les premiers sapiens ou même des hominidés, rasée et engloutie lors de la dernière glaciation ? Des scandinaves ou autres ont-ils tenté de créer une mine sur la Baltique, lors de la Petite Période Glaciaire au Moyen-Age, qui semblait vouloir durer éternellement à l'époque ? Le tout se serait effondré sous l'eau lors du réchauffement, quelques dizaines d'années plus tard ? Peut-être plus récemment encore... on sait que les Russes ou les nazis ont construit des bases dans la région, celle des nazis a été rasée, mais peut-être que des éléments sous-terrains se sont retrouvés tout en bas ? Une exploitation minière ou pétrolière secrète qui a mal tourné ?... les hypothèses sont tout aussi multiples pour l'instant... et je signale que je n'ai pas cité les aliens, mais ils restent aussi une possibilité !

Prenez votre temps et zoomez pour bien voir... Je n'ai pas touché du tout à l'original à part mes petits traits de crayons rapides... Votre avis ?

Pour suivre toute l'histoire, c'est ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/actualite/sortie-complete-des-3-volumes-anomalies-dans-la-baltique.html ou ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

Pourquoi une mine préhistorique ? Et bien, pourquoi pas, en effet, même si c'est peu probable, on sait au moins que cela existe (quelques exemples)... :

http://traces.univ-tlse2.fr/accueil-traces/equipes-et-poles-de-recherche/equipe-prbm-prehistoire-recente-du-bassin-mediterraneen/mines-et-metallurgie-prehistoriques-du-midi-de-la-france-55385.kjsp?RH=neolithique_traces

" Au cours de nos campagnes de prospection, nous avons recensé une vingtaine de vestiges d'ouvrages tous liés à l'extraction préhistorique de minerai de cuivre constitué en général de malachite, azurite et surtout de tétraédrite. L'exploration souterraine de la mine de Bouco-Payrol a été poursuivie et une chronologie précise a pu être établie. En particulier, des traces de travaux préhistoriques ont été repérées à une profondeur de 90m grâce à la présence de plusieurs marteaux en pierre. Dans un rayon de 200m autour du sommet de la montagne d'Ouyre (communes de Camarès et de Brusque), une douzaine de vestiges, tranchées et haldes, a été découverte (B.Léchelon, 1993). Chaque chantier est marqué au sol par une forte densité d'outils en pierre dont la présence confirme l'exploitation ancienne du gisement. "



Yves Herbo-SFH-12-2013