vendredi 22 août 2014

Un polluant interdit depuis 1987 détruit toujours la couche d'ozone

Un polluant interdit depuis 1987 détruit toujours la couche d'ozone

Coucheozone avril13gauche sept2006droite noaa knmi esa

Le tétrachlorure de carbone est un produit chimique qui était largement utilisé notamment dans tous les extincteurs et dans tous les pressings pour le nettoyage à sec.

En 1987, la signature de Protocole de Montréal interdisait l'utilisation de la substance chimique (CCI4) pour une disparition totale à l'horizon 2000. En fait, aucune émission de ce polluant chimique n'a été signalée (officiellement) depuis 2007 (20 ans donc pour un retrait total... non total à priori). A priori car la NASA relève actuellement, en 2014, que les émissions mondiales de ce polluant sont en moyenne de 39.000 tonnes par an, soit encore 30% du volume maximum du polluant enregistré peu avant son interdiction à partir de 1987.

" Il est clair que nous sommes en présence soit de fuites industrielles non identifiées, soit d'émissions importantes de sites contaminés ou de sources inconnues de CCl4. Existe-t-il un mécanisme de perte de CCl4 que nous ne comprenons pas ou y aurait-il des sources d'émission non signalées ou non identifiées ? " s'interroge Qing Liang, un scientifique de la Nasa à l'origine de cette recherche.



Le CCI4 représentait en 2008 11% du chlore contribuant à la diminution de la couche d'ozone.

" Les simulations de la chimie de l'atmosphère mondiale et des pertes de CCl4 dues aux interactions avec le sol et les océans ont indiqué une source de courant continu non identifiée de CCl4 ". Ces résultats constituent la première estimation quantitative des émissions de CCl4 sur une moyenne globale 2000-2012.

En plus des sources inexpliquées de CCl4, les résultats du modèle ont montré que la substance chimique séjournait dans l'atmosphère 40 pour cent plus longtemps qu'on ne le pensait auparavant. La recherche a été publiée en ligne dans le Août numéro 18 d'Août de la Geophysical Research Letters.
" Les gens croient que les émissions de substances appauvrissant l'ozone ont cessé en raison du Protocole de Montréal ", a déclaré Paul Newman, scientifique en chef pour les atmosphères au Goddard Space Flight Center de la NASA, et un co-auteur de l'étude. " Malheureusement, il y a encore une source importante de CCl4 dans le monde. "







Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 21-08-2014

OVNI : Sacramento, nuage réfléchissant ou ovni ?

OVNI : Sacramento, nuage réfléchissant ou ovni ?

Ufo sacramento 09 08 14 mini
(Photo crédit : KXTV/News10)

Une résidente de Sacramento, USA, voudrait savoir ce qu'elle a capturé à l'aide de son IPhone. Il y a 10 jours, vers le 09-08-2014, Sunda Barker dit qu'elle a vu un objet lumineux dans le ciel.

ufo-sacramento-08-2014
ufo-sacramento-08-2014 - Photo crédit : KXTV/News10

Il y a dix jours, Sunda Barker affirme avoir vu un objet lumineux dans le ciel pendant qu'elle rentrait de déjeuner avec son fils.

" Il était beau, il était rayonnant ", a déclaré la jeune femme. Sunda Barker a ajouté avoir vu l'objet à nouveau deux jours plus tard et avoir pensé que cela pourrait être un ovni.

" Je me suis assise là et j'ai pris photo sur photo ", a déclaré Barker.

Sa demande et son affichage des photos ont fait qu'une réponse a été aussitôt tentée par les médias télévisés entre autres :



Selon la météorologue Monica Woods ce qu'a vu le témoin Barker a été dénommé un " Sun Dog ", un halo créé lorsque les lumières solaires interagissent avec des cristaux de glace dans l'atmosphère. Est-ce une explication satisfaisante ou un peu simpliste si on tient compte des déplacements apparents du phénomène constaté et de son retour au même endroit deux jours plus tard ? A chacun son opinion.

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 22-08-2014

jeudi 21 août 2014

Spécial René Fouéré

Spécial René Fouéré
Rene fouere deconcertantes soucoupes volantes 1978 page 1 image 0001

Cela a commencé en fait comme l'histoire classique de beaucoup de créations de groupes d'ufologues actuels ou même de simples associations créées suivant une passion ou expérience commune. C'est à force de voir des choses qu'elles pensaient être des erreurs ou des faux que des personnes se sont regroupées et se regroupent encore pour tenter de comprendre ce qu'elles ont vu. C'est l'une des raisons pour lesquelles le G.E.P.A. (Groupement d’Études de Phénomènes Aériens) fut créé en novembre 1962, sur l'initiative d'un ingénieur de la société MATRA, René Hardy, avec le Général d'Armée Aérienne Lionel Max Chassin comme Président, de 1964 à 1970. Sa raison d'être était d'analyser et de relever toutes les observations fortes, suivant l'expression de René Fouéré, secrétaire général et directeur de la publication, afin qu'il y ait une prise de conscience de la réalité du phénomène. Si ce premier travail n'avait pas été fait, maints témoignages seraient tombés dans l'oubli.
" René Fouéré s'intéresse de très bonne heure aux questions spirituelles et, dès 1928, à l'enseignement de Krishnamurti. Par la suite il épouse celle qui va devenir Francine Fouéré. Il lui fait découvrir Krishnamurti et lui fait rencontrer aux conférences de Bruxelles organisées par Robert Linssen en 1956. Ils participèrent aux réunions de Saanen, en Suisse, de 1961 à 1985, et elle assista son mari dans son travail de traduction des conférences de Krishnamurti.
Grâce à l'opiniâtreté de son épouse, Fouéré voit ses recherches et réflexions publiées dès 1968. En 1985, une nouvelle édition de son livre La révolution du réel - Krishnamurti est offerte à celui-ci lors de sa dernière venue à Saanen.
Réné et Francine Fouéré furent les chevilles ouvrières du GEPA (1962-1977), dont ils ont géré avec soin le bulletin. Toute la vie du GEPA s'est organisée chez les Fouéré.
Le GEPA: Groupe d'Etude des Phénomène Aérien fut une association privée d'étude des ovnis et composée de scientifiques et militaires :
Le GEPA est l'une des premières associations ufologiques françaises, fondée en novembre 1962 par :
* le docteur René Hardy
* René Fouéré
* Francine Fouéré
* Achille Dufour
* Henri Chaloupek
* Louis Murco
* Philippe Hebbrecht
* Pierre Guérin
* Jean Collomby
* Bernard Siguret
* Claude Davignon
* Michel Petit
* Gérard Cordonnier
* Aimé Michel
* le professeur F. J. Ivanoff
* le général d'Armée de l'Air Lionel Chassin, président du groupe.

Toute la vie du GEPA s'organise chez les Fouéré. Un second appartement est loué sur le palier, où la documentation s'est longtemps accumulée, impressionnante.
Le GEPA change l'image peu reluisante des "soucoupistes" : la qualité de ses comptes-rendus d'enquête attire l'attention de scientifiques, dont certains mêlent leur signature aux correspondants de la revue. On trouve parmi eux Claude Poher, Jean-Pierre Petit, Jean Goupil ou Pierre Guérin. Dans les années 1970s, l'ufologie connaît un essor en France : l'Aéronautique Militaire arrive à la conclusion que les ovnis ne représentent pas un problème militaire mais scientifique, et transmet des copies de tous les témoignages recueillis par le GEPA.
Pendant 14 ans, le GEPA édite 51 numéros du bulletin Phénomènes Spatiaux et 2 Hors-Séries (dans le 1er le professeur James McDonald démontre, preuves à l'appui, la réalité du problème et s'étonne du silence des journaux). En 1977 le GEPA met fin à ses activités avec la création du groupe officiel d'étude des ovnis du CNES : le GEPAN. "
Source

Foueres2
Les Fouéré
" La recherche qui se veut digne de ce nom doit être désintéressée. Elle doit tendre à la découverte de ce qui est et non à l’affirmation de ce qu’on voudrait qu’il fut.
Parce que nous gardons sans cesse présentes à l’esprit ces conditions ou dispositions préalables à toute recherche véridique et sérieuse, nous accueillerons avec beaucoup de réserve et de prudence les affirmations qui se font jour périodiquement dans la littérature spécialisée ou dans la presse, et qui se voudraient décisives quant aux caractères et à la nature du phénomène des soucoupes volantes; affirmations dont beaucoup, au fil du temps, ont sombré sous nos yeux, dans un grandissant oubli.
Si par exemple, on vient nous dire que des lumières qu’on a vues dans le ciel n’étaient rien d’autres que des soucoupes volantes qu’on avait délibérément évoquées, ardemment appelées, en se fondant sur des considérations passant pour parapsychologiques, nous sommes attentifs à nous garder de toute précipitation et nous nous mettons à réfléchir.
Il nous apparaît d’emblée qu’il n’y a, ni sur le plan de la recherche rationnelle ni même au regard du simple bon sens aucune mesure entre une observation faible portant sur de simples lueurs, identifiées d’enthousiasme aux soucoupes volantes qu’on prétendrait faire apparaître au nom de la parapsychologie, et la surprise totale, dans certains cas angoissée, de découvrir à quelques mètres du sol, posée au sol ou presque, une soucoupe volante qu’on attendait absolument pas, à laquelle on ne pensait même pas, à supposer qu’on eût jamais entendu parler d’objets de son espèce ! (NDLR c’est fort rare aujourd’hui)
D’autant moins de commune mesure que la soucoupe découverte au sol ou à très faible hauteur au-dessus du soi peut, non seulement revêtir des formes ou produire des phénomènes ne ressemblant à rien de ce que l’on aurait pu imaginer, mais encore se trouver entourée de personnages insolites et souvent minuscules. elle peut même aller jusqu’à laisser sur le terrain des traces matérielles ou jusqu’à provoquer dans certains cas, des modifications de terrain incompréhensibles qui n’ont pu, selon toute vraisemblance, être l’œuvre du ou des témoins de cet atterrissage ou quasi-atterrissage.
Nous ferons remarquer que dans la première éventualité, celle où l’on observe des lumières dans le ciel, fussent elles mobiles et inattendues, pour les soucoupes volantes qu’on s’entrainaient à convoquer, cette identification nous paraît plus imprudente que convaincante et cela pourrait friser l’auto-hallucination pure et simple.
Non seulement, en effet, il y eut toujours dans le ciel des phénomènes naturels susceptibles de présenter des aspects des plus déconcertants et des plus propres à abuser des témoins non-avertis, mais de surcroît, on peut voir aujourd’hui dans le ciel beaucoup de choses que l’homme y lance ou y fait voyager.
(…)
Le moins que l’on puisse dire des prétendues observations, faites dans des conditions artificielles et avec tant de préméditation, c’est qu’elles sont de nature à jeter le discrédit sur celles effectuées, imprévisiblement et honnêtement, par des témoins qui ne cherchaient absolument pas à voir ce qu’ils ont vu, à contraindre à se manifester devant eux des objets auxquels ils ne pensaient en aucune façon et dont ils pouvaient même ignorer l’existence. A telle enseigne que dans certains cas, la découverte soudaine ou l’apparition subite de ces objets les ont effrayés et mis en fuite.
En effet, les gens qui sont quelque peu psychologues se méfient à juste titre des rapports d’observations insolites venant de témoins qui avouent leur désir, leur passion de découvrir cette sorte d’engins. Nous disons bien à juste titre car notre longue expérience en la matière, nous a appris que c’est dans les rapports de passionnés de soucoupes volantes, de ceux qui veulent en voir à tout prix, qu’on trouve le plus de méprises et de confusions.
On peut donc dire au regard des gens réfléchis et, plus encore, des scientifiques qualifiés, qu’une observation faite par un prétendu témoin, qui reconnaît qu’il désirait intensément rencontrer une soucoupe volante, paraîtra toujours quelque peu suspecte.
Si l’on a quelque expérience de la vie et quelque mémoire de ce que l’on a fait soi-même, on sait très bien qu’un être humain qui a un vif désir de quelque chose est plus que tout autre enclin à prendre ce qu’il voit pour ce qu’il cherche – surtout quand une vérification directe et décisive est malaisée ! Il est tout prêt à s’abuser quant à la nature de ce qui se présente à lui, et dans sa satisfaction, son enthousiasme, il n’est guère exigeant en matière de preuves.
Qu’il s’agisse d’une recherche qui se flatte d’être parapsychologique ou d’une simple « marotte », on cherche quelque chose qu’on espère trouver et qu’on se réjouira de découvrir.
Désir ou espoir : on n’est pas dans l’état d’expectative désintéressée du chercheur authentique "
RENE FOUERE
http://skystars.unblog.fr/2009/08/15/dun-certain-usage-de-la-parapsychologie-en-ufologie-par-rene-fouere-1ere-partie/
Disciplines Ritualisme Et Spiritualite de René Fouéré ci-dessous :
Gepamag

Un Document intéressant à voir : Déconcertantes Soucoupes ou l'aérodynamique bafouée
" LE DÉSIR DE SÉCURITÉ, LA PENSÉE ET SES IMAGES par René Fouéré

(Extrait de La révolution du Réel, Krishnamurti. Chapitre Libération et Vérité – Temps et espace la pensée et ses images. Édition Le Courrier Du Livre 1985)
Dans le film projeté, après la réunion du Conseil d’Administration de l’Association Culturelle Krishnamurti, le samedi 29 novembre 1980, Krishnamurti dit, en substance, que si la pensée forme des images, c’est parce que ces images, possédant une stabilité dans le temps, satisfont chez l’individu humain un besoin de sécurité que les êtres ou objets réels, qui sont toujours instables, ne parviennent pas à satisfaire au même degré.
L’image, en somme, serait un masque rassurant, construit avec les éléments du passé, qui aurait pour objet de nous dissimuler les fluctuations réelles, souvent déconcertantes, sinon inquiétantes, des êtres et des choses présents.
Il est certainement vrai que les images jouent ce rôle et que, par leur intermédiaire, la pensée, créatrice et manipulatrice d’images, est mise par l’individu au service de sa recherche d’un sentiment de sécurité.
*

Mais je ne crois pas que cela ait pu être la fonction primordiale de la pensée, ni même son usage initial. Car, sans elle, l’homme n’aurait jamais pu être, sur sa planète natale, cet animal à nul autre pareil qu’Henri Bergson et Edouard Le Roy ont qualifié d’« animal technique »
Pour créer des outils, des machines, des engins, il faut pouvoir disposer d’une pensée « imageante » ou imaginatrice capable de se représenter des objets qui n’ont pas encore d’existence matérielle propre [1], capable également — ainsi que je l’avais déjà écrit [2] et comme l’a justement, mais incidemment, fait observer, pour son propre compte, M. Dewez — de réaliser des expériences imaginaires ou symboliques qui dispensent, précieusement, de monter des expériences matérielles.

Donc, la pensée, créatrice d’images, formulatrice de concepts qui sont des images intellectuelles, était techniquement indispensable. Sans elle, aucune invention technique n’eût été possible.
Toutefois, dès lors que cette faculté existait, elle pouvait sortir du domaine technique pour envahir indûment le domaine psychologique, le domaine des relations humaines, personnelles, existentielles. Il pouvait y avoir, selon mes propres termes, « contamination » de la conscience psychologique par l’intelligence technique.
La soif de sécurité pouvait s’emparer de cette faculté pour l’utiliser à ses propres fins, mais elle ne l’avait pas créée.
Comme je l’ai dit, ce ne fut pas, à mon sens, la fonction originelle, la fonction essentielle de la pensée d’être au service du désir de sécurité. Même si elle a pu être, pour l’espèce humaine, un élément très réel de sécurité biologique et d’épanouissement écologique.
C’est le désir qui en a fait, plus tard et à titre dérivé, un instrument pour se donner, par la confection d’images, d’écrans protecteurs entre la réalité et lui, une assurance illusoire, reposant sur une sorte de cécité psychologique.

*

A Londres, le 9 avril 1953, Krishnamurti, parlant de l’esprit, avait dit : « Un tel esprit est né de la technique » (« Such a mind is born of technique ») Cf. Krishnamurti Talks 1953, London, p. 35.
C’est ce que je dis moi-même et que j’avais déjà dit dans le volume « Intelligence technique et conscience personnelle » de mon ouvrage « DU TEMPOREL A L’INTEMPOREL », volume dont j’avais achevé la rédaction, après un long travail, le 26 décembre 1953, à un moment où les conférences de Londres de 1953 n’étaient pas encore parvenues à ma connaissance — d’autant qu’elles avaient été imprimées en Inde, à Madras.
Si, en dernière minute, j’ai mis ce texte de Krishnamurti en exergue de mon propre livre, juste avant son impression, ce n’est pas parce qu’il avait été à l’origine de mes propres recherches en la matière, mais simplement parce qu’il témoignait d’une convergence émouvante entre les conclusions auxquelles j’étais personnellement parvenu et cette déclaration plus récente de Krishnamurti.
*

En définitive, on voit qu’il n’y a pas vraiment désaccord entre les propos plus récents de Krishnamurti que j’ai entendus le 29 novembre 1980 et la position que je soutiens.
On pourrait dire que, dans tous les cas où elle s’exerce, la pensée fabrique des images visuelles ou verbales.C’est, dans l’ordre purement technique, sa fonction légitime, éminente et précieuse.
Mais, dans le domaine strictement psychologique, dans le domaine des relations personnelles entre les êtres humains, cette fonction est utilisée improprement et abusivement.

J’ai dit plus haut que la pensée avait pu « envahir » indûment le domaine psychologique. En fait, il semble bien qu’elle n’a pas eu l’initiative de cette invasion et que ce sont les passions ou la paresse des hommes qui, voulant se servir d’elle à leur propre compte, l’ont introduite, entraînée et retenue dans ce domaine qui n’est pas le sien.
C’est, par exemple, notre désir de sécurité, de tranquillité, qui demande à notre pensée de nous fournir des images qui seront pour nous rassurantes et reposantes. Car elles substitueront à l’observation directe, intense et attentive d’un être présent, vivant et changeant, en marche vers un avenir inconnu et peut-être inquiétant, une image, un portrait figé de ce qu’a été cet être dans le passé. Dans un passé qui nous est familier et bien connu, qui ne nous pose pas de problème, mais dont nous oublions bien facilement qu’il est défunt…
Une telle substitution de l’image à l’être vivant flatte aussi notre paresse. Car elle nous dispense de mettre en œuvre l’énergie qu’exigerait de nous une perception directe et totale de la réalité présente de l’être en question.
Cette extension abusive de l’usage de la pensée, son très regrettable emploi dans des domaines qui ne sont pas les siens, ne saurait aucunement exclure le fait qu’elle ait eu dès l’origine, et conserve dans le domaine technique, en ce qui concerne la création et la manipulation des images, des fonctions d’un intérêt primordial et auxquelles s’est trouvé lié le destin planétaire, sinon même cosmique, de l’humanité.
C’est un point que Krishnamurti ne conteste absolument pas, si l’on en juge par les propos qu’il a tenus à Londres en avril 1953 et que j’ai rapportés.
13.1.1983 - Retranscription modifiée d’une note lue à la réunion dominicale du 7.12.1980
[1] Voir les sections 1 à 8, pp. 17 à 28 du chapitre III et aussi les sections 2 à 6 du chapitre IV, pp. 45 à 52, dans le volume « Intelligence technique et conscience personnelle » (Le Cercle du Livre, Paris 1960) de mon ouvrage « DU TEMPOREL A L’INTEMPOREL ».

[2] Très précisément à la section 8 du chapitre III du volume précité. "
http://90plan.ovh.net/~revueemi/blog/le-dsir-de-scurit-la-pense-et-ses-images-par-ren-four/

Voici un entretien avec Francine Fouere à lire :

http://www.ovni.ch/guest/entretie.htm

Et à regarder avec une interview de notre partenaire d'ODHTV Gilles Thomas :

Invitée: Mme Fouéré part.1

Invitée: Mme Fouéré part.2

Invitée: Mme Fouéré part.3

Les invités sont Francine Fouéré du GEPA, Rémy Fauchereau de l'AEPA, Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU et Patrice Seray qui vous parlent de l'ufologie idéale ou utopique :

Interview de Francine Fouéré - OANI d'Hendaye à Messanges

« Notre cerveau, notre intelligence, ne sont peut-être pas structurés pour comprendre ce phénomène. » RENÉ FOUÉRÉ

Yves Herbo, Sciences, F, H, 21-08-2014

mercredi 20 août 2014

Découverte de deux cités perdues Mayas au Mexique

Découverte de deux cités perdues Mayas au Mexique

Stone structure tamchen mini

Dans une nouvelle découverte étonnante dans les jungles du Mexique, les archéologues ont mis au jour deux anciennes cités mayas, y compris des temples en ruines d'une pyramide, des restes de palais, un tunnel en forme de bouche de monstre, un terrain de jeu de balles, des autels et d'autres monuments de pierre, selon une nouvelle édition de Discovery News. En fait, l'une des villes avait été trouvée il y a des décennies, mais toutes les tentatives de dégagement avaient échoué. L'autre ville était auparavant inconnue et est une découverte nouvelle, un éclairage nouveau sur l'ancienne civilisation Maya.

Rio bec campeche mexico
One of the cities featured an extraordinary facade with an entrance representing the open jaws of an earth monster. Credit: Ivan Sprajc / Discovery News

Le Chef d'expédition Ivan Sprajc, du Centre de recherche de l'Académie slovène des Sciences et des Arts (ZRC SAZU), a expliqué que la découverte a été facilitée par des photographies aériennes de la forêt tropicale du Yucatan central dans l'État de Campeche, au Mexique. Certaines anomalies ont été constatées dans la végétation épaisse de la forêt et une équipe a été envoyée pour enquêter sur place.

Les archéologues ont été stupéfaits de découvrir une ville entière dans une zone située entre les régions de Rio Bec et Chenes s'étendant sur plus de 1800 miles (et où aucune structure n'avait été trouvée jusqu'à présent !), qui se caractérisent par leur architecture classique datant d'environ 600 à 1000 de notre ère.

Bien qu'une ville avait d'abord été trouvée par l'archéologue américain Eric Von Euw dans les années 1970, qui a produit des documents et des dessins de ruines mayas, l'emplacement a été perdu et toutes les tentatives de relocalisation de la ville, qu'il appela Lagunita, avaient échoué jusqu'à maintenant.

Estelas mayas 2
Šprajc encontró el año pasado estelas en la zona de Chactún. Foto: Especial

L'une des caractéristiques les plus impressionnantes de la cité maya est l'énorme porte d'entrée monstre-bouche (représentée dans l'image sélectionnée), qui représente une divinité de la terre maya de la fertilité. " Ces portes symbolisent l'entrée d'une grotte et, en général, à l'aquatique souterrain, lieu d'origine mythologique du maïs et demeure des ancêtres ", a déclaré Sprajc à Discovery News.

Au-delà de la porte d'entrée, Sprajc et son équipe ont rencontré un grand temple pyramidal mesurant 65 pieds (20 mètres) de hauteur, ainsi que les ruines d'un complexe de palais organisé autour de quatre grandes places. À proximité, ils ont trouvé de nombreuses sculptures en pierre et plusieurs autels, tous gravés avec des reliefs et des inscriptions bien conservées.

Temple pyramid mayan city lagunita
The remains of a temple pyramid in the ancient Mayan city of Lagunita. Credit: Ivan Sprajc / Discovery News

L'une des inscriptions a été analysée par épigraphiste Octavio Esparza Olguin de l'Université nationale autonome du Mexique, qui a révélé que les hiéroglyphes notent la date du 29 Novembre de l'an 711 et se réfèrent à un "seigneur de 4 k'atuns" (un k 'atun est une période de 20 ans, 80 ans donc). Toutefois, malheureusement, la section de texte qui aurait noté le nom du règnant n'est pas suffisamment claire pour être lue.

Hieroglyphic inscription
The hieroglyphic inscription dated to 29th November, 711 AD. Credit : Ivan Sprajc / Discovery News

4 maya cities stela
Les archéologues ont également trouvé 10 stèles (grands Arbres de pierre sculptés) et trois autels (moyennes pierres circulaires) qui présentaient des reliefs bien conservés et des inscriptions hiéroglyphiques. Une tablette maya découverte raconte une lutte de pouvoir. - Credit: Ivan Sprajc / Discovery News

Credit: Ivan Sprajc / Discovery News
Credit: Ivan Sprajc / Discovery News
Encore plus étonnante que la redécouverte de Lagunita, il y a aussi le fait que Sprajc et son équipe sont également tombés sur un autre ensemble de ruines antiques à proximité, qui était jusque-là inconnu, y compris un temple pyramidal, un autel, et de grandes acropoles entourées de trois temples. Ces structures ressemblent à une autre ville maya, qu'ils ont maintenant nommé Tamchenpuits profond»), après avoir trouvé plus de trente chultans, des chambres souterraines profondes utilisées pour recueillir l'eau de pluie.

Maya cities chultun
Plus de 30 chultuns ont été trouvés sur le site. Ce sont des chambres souterraines en forme de bouteille, en grande partie destinés à la collecte des eaux pluviales. " Plusieurs chultuns étaient exceptionnellement profonds, allant aussi loin que 13 mètres (43 pieds) ", a déclaré Sprajc. Credit: Ivan Sprajc / Discovery News

Stone structure unknown city tamchen
Stone structure from the previously unknown city, which has since been named ‘Tamchen. Credit: Ivan Sprajc / Discovery News

Bien qu'il semble que les deux villes aient existé en même temps pendant au moins une partie de leur existence, il est évident que Tamchen pourrait avoir été créée avant Laguinita, avec des structures liées à une période pré-classique tardive (300 avant JC - 250 après JC).

Sprajc a expliqué que les deux villes " ouvrent de nouvelles questions sur la diversité de la culture maya, le rôle de ce domaine étant largement inexploré dans l'histoire profonde des Mayas, et ses relations avec les autres entités politiques.".




By April Holloway" Selon l'archéologue Octavio Esparza, plusieurs de ces monuments ont été réutilisés dans les derniers temps, peut-être entre la fin de l'époque classique jusqu'à la fin ou au début de la postclassique.
« Ces gens ne savaient pas la signification de ces monuments, puisque certaines des stèles ont été trouvées à l'envers ; cependant, ils savaient qu'ils étaient importants et les adoraient ", a déclaré l'expert.

Avec Chactún, Lagunita et Tamchén détiennent plusieurs éléments inhabituels, ce qui représente un défi pour la recherche future dans le domaine archéologique inconnu du Campeche oriental.

Source : http://eleconomista.com.mx/entretenimiento/2014/08/17/lagunita-nueva-ciudad-maya

Trouvé sur Youtube en lien :


Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 18-08-2014

mardi 19 août 2014

Des mystérieux courants inverses dans les océans

Des mystérieux courants inverses dans les océans

Courantsrapidites mini

Une autre façon de voir les océans. " Mon Dieu, nous n'avons jamais vu ça avant " ont dit les scientifiques. SAN DIEGO, Californie - Il est étonnant que personne ne l'ait repéré avant. Superposé sur tous les océans de la planète, il existe un motif en grille des courants. Pourtant, ce qui les provoque est un mystère.

Ocean velocity map 
Global east-west ocean velocities (cm/s) Image: Maximenko et. al

Entre 1992 et 2003, Peter Niiler de la Scripps Institution of Oceanography à San Diego, en Californie, et ses collègues ont recueilli des données provenant de plus de 10 000 bouées dérivantes dans l'océan, où elles ont été suivies par satellites. Comme prévu, les mouvements des bouées ont été influencés par les courants mondiaux connus, qui sont entraînés par le vent et par les différences de température et de salinité de l'eau de mer.

Mais quand l'équipe a analysé les données, il est apparu que quelque chose avait influencé subtilement les chemins des bouées. Il s'est avéré qu'il y avait des bandes alternées d'eaux courantes vers l'Est ou l'Ouest, un peu comme des tapis roulants parallèles. Niiler rappelle sa réaction: " Mon Dieu, nous n'avons jamais vu ceci avant."

Les mesures par satellite ont montré que les interfaces entre les courants adjacents ont tour à tour entraîné de faibles pics et des creux du niveau de la mer. Lorsque l'équipe s'est penchée sur cette variation à l'échelle mondiale, ils ont constaté que des bandes de 150 kilomètres de large couvraient à peu près tous les océans.

Pour confirmer que ces courants étaient réels, l'équipe a entrepris de les mesurer directement dans deux régions de l'est du Pacifique. « Leur existence est si surprenante que nous avons dû prouver d'abord qu'ils ne sont pas un artefact de données satellitaires », explique Nikolai Maximenko de l'Université de Hawaii. Effectivement, ils ont enregistré les courants circulant dans des directions opposées à environ 40 mètres par heure (Geophysical Research Letters, DOI: 10.1029 / 2008GL033267). C'est plus lent que les courants océaniques les plus connus auparavant, ce qui peut expliquer pourquoi les flux en rayures sont restés inconnus jusqu'à présent. " Seul un canoéiste très paresseux remarquerait l'effet », dit Maximenko.

Les flux s'étendent jusque dans le fond de l'océan, et les frontières entre les courants sont alternativement associés avec des pics et des creux de température ainsi qu'au niveau de la mer. Cela donne à penser que leur influence se situe sur des processus tels que le flux des nutriments et de l'énergie autour des océans, mais cela n'a pas encore été prouvé, dit Niiler.

Quelles sont les causes des flux rayés (striped flows) restent une énigme. « Ils sont un nouvel aspect fascinant de la circulation de l'océan, mais la recherche est encore sur les mécanismes conduisant à leur formation», explique Geoff Vallis du Geophysical Fluid Dynamics Laboratory à l'Université de Princeton.
Il souligne que des tendances analogues existent dans les flux atmosphériques sur d'autres planètes, par exemple, Jupiter. Savoir si des effets similaires sont en jeu ici n'est pas clair, dit-il.


Courantsrapidites

" Chaque bande est d'environ 200 km de large et elles sont orientées à peu près est-ouest (en moyenne). Dans l'hémisphère nord, elles semblent être orientées plus du sud-ouest-nord-est à un angle de 13 degrés, tandis que dans l'hémisphère sud, elles sont plus proches du nord-ouest-sud-est à un angle de 9 degrés.

La découverte de ces bandes était difficile parce qu'elles ont des caractéristiques très subtiles qui se superposent sur ​​beaucoup de courants océaniques, la topographie et les champs de température. Les bandes ont des vitesses d'autour de 1-1.5 cm / seconde, tandis que les principaux courants océaniques se déplacent souvent à 40-50 cm / seconde. Le changement de hauteur de la surface de la mer d'une bande à l'autre est d'environ quatre centimètres-monde, la hauteur moyenne de la surface de la mer varie de un à deux mètres. De même, la température à une profondeur de 100 mètres variaient de 12 degrés Celsius dans un domaine d'étude, tandis que les écarts entre les bandes sont d'environ un degré celcius.

Alors, comment ont-ils trouvé ces bandes ? Essentiellement, ils ont juste filtré des caractéristiques plus importantes à l'échelle du territoire. La plupart des changements de hauteur de mer, de la vitesse et de a température se produisent sur ​​des milliers de kilomètres. En utilisant deux passes de puissants filtres consécutivement, l'équipe a été en mesure d'éliminer les grandes caractéristiques de l'échelle.

Ces bandes sont intéressantes pour un certain nombre d'autres raisons. Pour une part, elles persistent sur au moins 700 mètres de profondeur sur la base des données de profil de température. Dans une autre tournure intéressante, la vitesse dans les bandes ne suit pas toujours l'orientation des rayures.

Enfin, alors que la cause exacte de ces caractéristiques est inconnue à l'heure actuelle, elles sont présentes dans le modèle de circulation générale de l'océan fonctionnant sur le supercalculateur Earth Simulator au Japon. En exécutant le même passage de puissant filtre sur ​​la sortie du modèle, ils ont réussi à isoler les mêmes caractéristiques qu'ils ont vu dans les données sur l'océan.

Uvg maximenko psud

Il y avait quelques différences avec les observations, comme les données du modèle dans l'hémisphère nord, qui ont un espacement plus large (450 km de largeur vs 400 km), et les bandes du modèle ont été seulement inclinées de cinq degrés. Dans l'hémisphère sud, le modèle a montré une meilleure adéquation aux données avec une largeur de 375 km modélisée et une inclinaison de sept degrés (par rapport à 400 kilomètres et neuf degrés dans les données). Enfin, alors que nous n'avons pas mesuré suffisamment profondément pour vérifier ces données, le modèle suggère que ces caractéristiques sont cohérentes à tous les niveaux des océans.

La cause précise de ces bandes reste un mystère, bien que les auteurs ont quelques idées sur la question. Ils suggèrent que les bandes peuvent être causées par une forme d'ondes d'inertie connues comme les ondes de Rossby qui sont entraînées par la force de Coriolis. Elles peuvent être un phénomène plus général, aussi, comme d'autres ont comparé ces bandes aux bandes de nuages ​​qui sont observées dans l'atmosphère de Jupiter.

Géophysiques Research Letters, 2008 DOI: 10.1029 / 2008GL033267


Notons que cette équipe est aussi l'une des premières à signaler des îlots et des "continents" de débris de plastiques et autres dans les océans, en liaison avec les courants :


http://www.nature.com/nature/journal/v473/n7348/full/nature10013.html

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 19-08-2014

Mystérieux sursauts radios intergalactiques observés à Parkes

Mystérieux sursauts radios intergalactiques observés à Parkes - MAJ 19-08-2014

observatoire-de-parkes.jpg

Des astronomes ont fait une étrange découverte dans les archives du radiotélescope de l’Observatoire de Parkes, en Australie. Comme l’explique Discovery News, ils ont d’abord repéré un signal radio très puissant de quelques millisecondes, puis trois autres signaux d’une puissance similaires. Contrairement à la plupart des signaux radio cosmiques provenant de la Voie lactée observés jusqu’à présent, ces quatre-là semblent venir de l’extérieur de notre galaxie, à plusieurs millions d’années-lumières de distance.

En une poignée de millisecondes à peine, chacun de ces signaux libère l’équivalent de l’énergie émise par le Soleil en 300.000 ans. Les explications avancées sont nombreuses, incluant notamment la collision d’étoiles à neutrons dotées de champs magnétiques super puissants; l’évaporation de trous noirs; des sursauts de rayons gammas associés à des supernovas.

Néanmoins, aucun rayon gamma lié à ces signaux n’ayant été détecté, les astronomes ont exclu ces explications les unes après les autres. Il s’agirait donc, comme le suggère l’astronome James Cordes dans son article publié dans le magazine Science, d’un phénomène astrophysique à haute énergie totalement inédit.

Pourtant, un signal comparable avait déjà été observé en 2007 par l’équipe de Duncan Lorimer. A l’époque, il avait semblé tellement puissant que le logiciel avait exclu qu’il puisse être d’origine astrophysique et l’avait partiellement supprimé de la base de données. Certains sursauts radios de 1989 ont également été évoqués comme potentiellement similaires. On n’avait alors pas été capable d’identifier ces phénomènes. Aujourd’hui, on les observe de nouveau, mais ils restent tout aussi mystérieux.

The Register associe cet événement à l’annonce de l’université de Nouvelle-Galles du Sud selon laquelle un récent travail sur une naine blanche pourrait permettre de démontrer que les différentes régions de l’univers présentent des lois physiques différentes. Une grosse semaine pour l’astronomie donc, selon le site britannique.

Par Margaux Leridon http://www.slate.fr/life/74949/mysterieux-sursauts-radios-intergalactiques-observes-parkes

MAJ du 07-05-2014 : Cette fois-ci, c'est du sérieux et les sceptiques sont muets : un autre signal a été reçu le 02 novembre 2012 et cette fois-ci par la très officielle antenne d’Arecibo à Porto Rico et les analyses viennent seulement d'être révélées :
Arecibo durham university
Après l’Australie, c’est au tour de Porto Rico de repérer un sursaut Lorimer, ou fast radio burst en anglais, grâce à l’antenne d’Arecibo, à l’image. © Université de Durham
Comme vu ci-dessus, des sursauts radio ultrarapides ont été détectés depuis 2007 par l’Observatoire de Parkes en Australie. Un événement identique s'est produit le 02 novembre 2012, mais a cette fois-ci été detecté par l’antenne d’Arecibo à Porto Rico. Alors qu'il est encore pour l'instant compliqué de déterminer la nature exacte et la distance de leur source, ces multiples confirmations pourraient indiquer une découverte majeure dans le domaine de l'astrophysique, de même nature que les sursaut gammas ou les pulsars. C'est en tout cas ce qu'affirme Shrinivas Kulkarni, chercheur à Caltech« si la découverte de sursauts radio rapides […] est confirmée par d’autres observatoires, elle serait monumentale, comparable à celle des sursauts gamma, voire des pulsars ».
Le plus récent de ces sursauts radio de 2012 a été nommé FRB 121 102 et est parfaitement comparable aux 6 précédents, tous repérés sur des relevés astronomiques avec le radiotélescope de 64 mètres de diamètre de Parkes, c'est-à dire très rapide, très puissant et unique, sans écho ou répétition.
" Pour tenter de déterminer la distance du phénomène, les astrophysiciens ont cherché à mesurer sa dispersion, c’est-à-dire le délai d’arrivée des émissions radio, lesquelles sont ralenties par des interférences dans le milieu interstellaire comme les vastes nuages de gaz ionisés. Le plus souvent retardées, les plus grandes longueurs d’onde suivent ainsi les autres plus courtes d’une infime fraction de seconde… Aussi, si les interprétations sont justes, il apparaît que l’événement est extérieur à notre Galaxie et distant de plusieurs milliards d’années-lumière. « Mon intuition a toujours été qu’ils sont extragalactiques, témoigne l’auteur de leur découverte. Mais à ce stade, ce n’est rien de plus qu’une hypothèse. » En effet, les chercheurs ne peuvent pas exclure que les nébuleuses de la Voie lactée, dont les électrons font obstacle, soient sous-estimées et que des cas particuliers d’étoiles à neutrons — par exemple les radio rotating transients ou RRT découverts en 2006 — en soient à l’origine.
Plus de théories que de sursauts observés !
Pour l’instant, faute de données, le mystère reste entier. Pour l’éclaircir, les astronomes attendent de surprendre l’un de ces rayonnements fulgurants en direct. Dans l’espoir, entre autres, d’identifier une éventuelle galaxie hôte et pourquoi pas sa source. En attendant, les propositions fusent. « Il y a plus de théories que de sursauts », s’amuse le professeur Lorimer dans son article publié le 10 avril 2014 dernier sur arxiv. Les scientifiques ont donc le choix entre les magnétars, les collisions entre étoiles à neutrons, l’évaporation de trous noirs primordiaux ou encore les blitzars. Ce dernier cas encore jamais observé signerait la formation d’un trou noir par effondrement d’une étoile à neutrons suffisamment massive dont la rotation est relativement lente… Un très bon candidat pour expliquer ces méconnus sursauts radio ultrarapides. "
Extraits de http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/univers-arecibo-detecte-mysterieux-sursaut-radio-rapide-venu-espace-53599/#xtor=RSS-8
Yves Herbo : il y a aussi une possibilité que ces signaux, ou des similaires, aient déjà été repérés dans les années 1970 et en 2003... :
" Un signal radio extraterrestre a-t-il été capté en 1977 ?
Wow signalLes données du signal «Wow» Wikimedia Commons

Depuis des décennies, la recherche d'une intelligence extraterrestre via l'interception d'ondes électromagnétiques non naturelles, le fameux programme américain SETI, a donné lieu à de nombreuses fausses alertes. Mais certains astrophysiciens sont aujourd'hui convaincus que nous avons déjà trouvés ce que nous cherchons sous la forme du fameux signal «Wow!» capté le 15 août 1977 par le grand radio télescope de l'Université de l'Ohio. Il était trente fois plus fort que le bruit électromagnétique environnant, a duré 72 secondes, et n'a jamais été à nouveau entendu en dépit de tentatives répétées.
Quand le signal a été vu pour la première fois sous la forme de données imprimées, il était si fort que le scientifique Jerry Ehman l'a entouré sur la feuille imprimée et a écrit à l'encre rouge «Wow!» juste à côté. Cette onde semble remplir tous les critères d'une émission radio d'origine extraterrestre, mais comme elle n'a pas pu être entendu à nouveau, les études menées n'ont pas pu confirmer ou infirmer son caractère non naturel.
Comme aucune identification n'a pu être trouvée à cette onde radio, la seule conclusion scientifique solide est que si ce signal provient bien de l'espace profond, ce qui semble être le cas, alors soit il s'agit d'un phénomène astrophysique inconnu, soit d'une émission extraterrestre.
Mais pourquoi ce signal est-il si unique?
D'abord parce qu'il semble artificiel plutôt qu'une émission radio naturelle dans l'espace émise par un pulsar ou un quasar. Le télescope baptisé Grandes Oreilles (Big Ear) de l'Université de l'Ohio travaille simultanément sur 50 gammes d'ondes et le signal n'était que sur une seule fréquence précise avec aucun bruit sur aucune autre gamme d'ondes. Une émission naturelle fait du «bruit» sur plusieurs fréquences.
Le signal «Wow!» était aussi modulé, augmentant et diminuant en intensité pendant les 72 secondes où il a été capté comme on peut l'attendre d'une onde venant de l'espace. Quand le radio télescope est pointé vers le ciel, un tel signal doit gagner en intensité quand il touche plus précisément les paraboles et ensuite baisser quand il s'éloigne. Cela rend l'explication d'un bug informatique moins vraisemblable même si cela ne l'élimine pas totalement.
Et pourquoi pas un satellite? C'est une explication possible, mais elle aurait du se répéter. En outre, l'onde «Wow!» a une fréquence proche de 1420 MHz qui est interdite à toutes les émissions terrestres et réservée aux observations radio astronomiques, c'est d'ailleurs la raison sans doute pour laquelle l'émission a été entendue aussi clairement. Car la bande 1420 MHz a ceci de particulier qu'elle est la fréquence émise par les atomes d'hydrogène dans l'espace. Elle est utilisée par exemple pour faire une carte des galaxies. L'hydrogène étant l'élément le plus simple et le plus abondant dans l'univers, toute civilisation intelligente doit logiquement connaître sa fréquence radio.
Maintenant, le signal «Wow!» pose plus de questions qu'il apporte de réponses. A commencer par savoir d'où il vient. Le radio télescope de l'Université de l'Ohio a déterminé qu'il venait d'une région de l'espace dans la constellation du Sagittaire. Il y a une poignée d'étoiles dans cette région de l'espace mais le radio télescope ne permet pas d'être plus précis. Et cela tant que nous n'entendrons pas une autre émission provenant de cette région de l'espace.
Il n'y aucun moyen aujourd'hui de connaître l'origine du signal «Wow!». Comme l'explique l'astronome Robert Gray : «il s'agit d'un tiraillement sur notre ligne de pêche cosmique. Cela ne prouve pas que vous avez un poisson au bout de la ligne, mais cela suggère que vous laissiez votre ligne dans l'eau et à cet endroit».
Source : http://www.slate.fr/lien/73001/extraterrestre-signal-radio-capte-1977
" Le premier signal radio provenant des extraterrestres ?
En février 2003, les astronomes du programme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) ont pointé le radio télescope d'Arecibo situé sur l'île de Puerto Rico vers 200 régions du ciel où ils avaient précédemment détecté des signaux radio inexpliqués. Après analyse des résultats de la nouvelle étude, tous les signaux anormaux ont disparu sauf un, qui est devenu encore plus puissant.
Le 17/09/2004 à 15:34 - Par le bureau du CNES de l'Ambassade de France aux Etats-Unis
Ce signal radio qui a désormais été observé à trois reprises est une énigme. Il pourrait avoir été généré par un phénomène astronomique inconnu ou par un artefact du télescope lui-même. Mais c'est aussi le meilleur candidat pour un premier contact avec des extraterrestres, 6 ans après le début du projet SETI@home qui utilise la puissance de calcul d'ordinateurs situés dans le monde entier pour analyser les signaux reçus de l'espace.
Nommé SHGb02+14a, le signal a une fréquence de 1420 MHz, soit l'une des fréquences où l'hydrogène, l'élément le plus répandu dans l'univers, absorbe et émet de l'énergie. Certains astronomes avaient affirmé que ce serait la fréquence que des extraterrestres utiliseraient s'ils voulaient nous contacter. Le signal très faible provient d'un point situé entre les constellations du Poisson et du Bélier où il n'existe aucune étoile à moins de 1000 années lumières.
Wow signal location

Le signal Wow se situe dans la constellation du Sagittaire, près du Groupe de Chi Sagittarii. En raison de la conception de l'expérience, l'emplacement du signal peut se trouver dans l'une des deux bandes rouges, et il y a aussi une grande incertitude dans la déclinaison (axe vertical). Pour plus de clarté, les largeurs des bandes rouges ne sont pas tracées à l'échelle. Elles devraient en fait être plus étroites.
" Nous recherchons un signal qui ressemble à un signal artificiel, et celui là pourrait en être un " a déclaré Eric Korpela, un chercheur de l'université de Berkeley. En 1967, Bell Burnell avait découvert un signal radio pulsé qui laissait penser à une émission extraterrestre. Ce fut en fait la découverte du premier pulsar. David Anderson, directeur de SETI@home pense que le signal ne provient probablement pas d'extraterrestres mais que ça valait le coup d'essayer de le réécouter. "
Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/univers-premier-signal-radio-provenant-extraterrestres-4349/

MAJ 17-08-2014 : Nouvelle MAJ de la publication d'avril 2014 de l'équipe d'Arecibo en juillet 2014 (mais peu de nouveau depuis 2012 !) :

" Des travaux récents ont exploité les données issues de la recherche sur les pulsars pour identifier les sursauts radio d'une durée de milliseconde temporellement isolés, avec de grandes mesures de dispersion (DMS). Ces sursauts ont été interprétés comme résultant d'une population de sources extragalactiques, dans ce cas, ils offriraient des possibilités sans précédent pour sonder le milieu intergalactique; ils peuvent également être liés à de nouvelles classes de base. Jusqu'à présent, cependant, tous les sursauts radio dits rapides (FRB) ont été détectés avec le radiotélescope de Parkes et son récepteur à 13-faisceaux, jetant une certaine inquiétude quant à la nature astrophysique de ces signaux. Nous présentons ici FRB 121102, la première découverte FRB à partir d'un autre emplacement géographique que Parkes. FRB 121102 a été trouvé dans la région de l'anti-centre galactique dans la recherche à 1.4 GHz Pulsar Arecibo L-band RSS Array (ALFA) avec l'Observatoire Arecibo avec un DM = 557,4 ± 2,0 pc cm-3, une largeur d'impulsion de 3,0 ± 0,5 ms, et aucune preuve de diffusion interstellaire. Le délai observé de l'instant d'arrivée du signal de fréquence s'accorde précisément avec l'attente de la dispersion à travers un milieu ionisé. Malgré sa faible latitude galactique (b = -0fdg2), la rafale fait trois fois la DM Galactique maximale prévue le long de cette ligne particulière de signaux, ce qui suggère une origine extragalactique. Un aspect particulier du signal est un spectre inversé; nous interprétons cela comme une conséquence d'avoir été détecté dans un lobe latéral du récepteur ALFA. La luminosité de FRB 121102, la durée et le taux d'événements inférés sont tous compatibles avec les propriétés des sursauts de Parkes précédemment détectés. "

" Bien que les sursauts radio rapides durent seulement quelques millièmes de seconde et ont rarement été détectés, le nouveau résultat confirme des estimations précédentes disant que ces rafales cosmiques étranges se produisent environ 10 000 fois par jour sur l'ensemble du ciel. Cette étonnamment grand nombre est déduit en calculant combien de portions du ciel ont été observées, et pendant combien de temps, afin d'obtenir les détections qui ont jusqu'à présent été signalées. (assez aléatoire donc comme déduction, qui demande a être affinée).

Les rafales semblent provenir d'au-delà de la Voie Lactée en se basant sur des mesures d'un effet connu sous le nom "dispersion du plasma". Les impulsions qui voyagent à travers le cosmos sont distinguées des interférences par l'homme par l'effet des électrons interstellaires, qui provoquent que des ondes radio voyagent plus lentement à des fréquences radio inférieures. Les sursauts détectés par le télescope d'Arecibo ont trois fois la mesure de la dispersion maximale que l'on attendrait d'une source au sein de la galaxie, rapportent les scientifiques.


Les astronomes ont bien un mystère de plus entre leurs mains. Deux grands radiotélescopes, sur des côtés opposés de la planète (Australie et Porte Rico), ont détecté de très brefs sursauts de très puissantes ondes radio. À l'heure actuelle, les astronomes n'ont aucune idée de ce qui cause ces sursauts ou d'où ils viennent. Et rien n'a été écarté pour le moment - pas même le genre de déclarations scandaleuses que vous vous attendez à voir dans les titres à sensation.

A Porto Rico, des rapports récents renouvèlent les spéculations

Il y a un rapport d'une salve de sursauts détectée au radiotélescope d'Arecibo à Porto Rico. Lorimer dit que plusieurs autres rapports de détections feront bientôt leur apparition dans la littérature scientifique.

Comme vous pouvez l'imaginer, il y a eu beaucoup de spéculations sur ce qui se cache derrière ces mystérieux sursauts. Certains astronomes pensent qu'ils sont causés par des blitzars, des impulsions d'énergie d'une étoile supermassive qui tombe dans un trou noir. D'autres pensent qu'ils peuvent être provoqués par des éruptions solaires provenant d'étoiles plus proches.

Et Lorimer dit qu'il doit mentionner qu': "Il y a même eu des discussions dans la littérature sur des signaux de civilisations extraterrestres."

C'est juste un article théorique suggérant que les sursauts pourraient être générés par des êtres intelligents transmettant intentionnellement un signal radio directement vers la Terre.

James Cordes, un astronome de l'Université Cornell, qui est également à la recherche d'une explication de ces sursauts radio, dit-il qu'il aurait parié contre la possibilité d'une implication extraterrestre.

Cordes dit que les astronomes devront trouver d'autres exemples de ces salves avant qu'ils soient en mesure de dire avec certitude ce qui les provoque.

Mais les exemples à trouver prendra du temps. Les types de radiotélescopes capables de détecter ces rafales possèdent ce que Cordes appelle une vision de tunnel : « Nous ne voyons pas l'ensemble du ciel - nous venons de voir un extrait très étroit de celui-ci."

Alors attraper un sursaut dans un enregistrement nécessite un peu de chance. C'est frustrant pour les astronomes, mais ayant seulement un tout petit peu de données concrètes a leur tête : les théoriciens peuvent se lancer sur toutes sortes d'idées intéressantes.

" Les bonnes choses à ce sujet dans l'état actuel, c'est que nous ne savons pas vraiment par quoi  ces sursauts sont causés," dit Cordes. " Et aussi le ciel a une limite à certains égards."


Notez que ces sursauts se produisent par salves rapides (4 ici) et sont rares de part le manque de détections malgré un calibrage amélioré des appareils grâce au nombre qui s'accroît tout de même. On nous parle de 10.000 salves par jour sur l'ensemble du ciel observable... Combien de millions d'émission d'ondes radios sont émises par l'humanité depuis l'invention du système ? Sous quelle forme des aliens recevraient notre "bulle" d'ondes-radios émise par la Terre en permanence depuis des dizaines d'années, et qui va donc en s'élargissant au fur et à mesure du temps et du déplacement du système solaire dans l'espace ? Question : nous connaissons des fréquences liées aux ondes cérébrales... ne serait-il pas logique que des extra-terrestres évolués les utilisent pour communiquer, même à distance, plutôt que d'antiques ondes radios ? Existe-t-il de tels systèmes de détection d'ondes (le spectre des ondes est tellement grand...) ?

Rappel d'une publication de février 2014 updatée cet été sur d'autres détections de signaux à Parkes :  
Yves Herbo Traductions-S,F,H-07-2013, 07-05-2014, 18-08-2014