samedi 1 novembre 2014

OVNIs : ODHTV - JT Ovni France du 28-10-2014

OVNIs : ODHTV - JT Ovni France du 28-10-2014

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L'émission JT Ovni en France édition du 28 octobre 2014 vous est présentée par Gilles Thomas.
Dans cette nouvelle édition, nous vous partageons l'actualité ovni en France de Janvier à Mars 2014 et des témoignages d'observations d'ovni en Corrèze et dans l'Yonne.

Dans la page départementale de l'édition, je vous fais découvrir les observations d'Ovni dans le département de l'Ariège.

La prochaine édition sera disponible dans un mois.


Précédent JT OVNI France publié ici :


Yves Herbo Relai-Sciences-F, H, 29-10-2014

vendredi 31 octobre 2014

OVNIs : Archives 1971 sur le rapport Condon

OVNIs : Archives 1971 sur le rapport Condon

Drcondon
Pr Condon

Comme l'a si bien dit et prévu l'astrome J. Allen Hynek dans ses écrits de 1967, le rapport Condon était avant tout fait pour rassurer tout le monde, à commencer par les généraux de l'US Army en premier... et cela a marché, au-delà de toute espérance même, avec, surtout, des économies pour le budget des armées, et un apaisement général du public, y compris à l'étranger. On ne peut s'empêcher de constater  le peu de consistence, de réalisme et d'objectivité de, non seulement Edward Condon, mais aussi des journalistes qui répètent sans trop réfléchir les absurdités transmisent par le rapport Condon... et jusque dans cet article même ! En effet, rien que sur la dernière page, on y affirme à la fois que des pilotes militaires (et des radars !) ont bien affaire à une intelligence manifeste - étudié par Projet Colorado - (un objet qui s'amuse à se mettre devant puis derrière un jet a plusieurs reprises ne peut pas être "naturel" !), qu'il y a bien des "phénomènes" inexpliqués (dixit le Professeur Condon !)... mais, surtout, ce ne sont pas des "soucoupes volantes", c'est plutôt "nos connaissances incomplètes en optique et électricité... "... Voici ci-dessous un exemple de cette "tromperie" de l'US Army reprise par la presse française, peu de temps après :

Paru dans "Lectures pour tous" d'octobre 1971 qui reprenait en fait un article du magazine américain "Constellation"... cliquez pour agrandir les photos et lire :

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Yves Herbo Archives OVNI - 1971

Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement. 



Drcondonhumour

Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 31-10-2014

mardi 28 octobre 2014

OVNIs : L'astronome J. Allen Hynek : écrits de 1967

OVNIs : L'astronome J. Allen Hynek : écrits de 1967
Hynek allen miniL'astronome J. Allen Hynek
Voilà encore une visite dans mes archives, et également au passage une petite claque envers certains nouveaux "conférenciers" qui gagnent apparemment de l'argent auprès de certaines universités et du public en racontant beaucoup de contre-vérités... des astronomes et des scientifiques ont bien vus ou/et pris le phénomène OVNI très au sérieuxJ. Allen Hynek n'en est pas le moindre, certes... mais les vrais connaisseurs et chercheurs savent de quoi je parle, et même les annales de l'Observatoire de Meudon en banlieue parisienne par exemple ne peuvent dire le contraire...
Ces documents scannés sont extraits de la célèbre revue de condensation de textes Selection du Reader's Digest de Mai 1967, et cette revue l'avait elle-même extraite du magazine américain The Saturday Evening Post de la même année...
Ces savants prennent les soucoupes au sérieux
" II est trop facile de prétendre qu'il s'agit de supercheries ou d'hallucinations. " Par J. Allen Hynek - Mai 1967
Le Dr J. Allen HYNEK est président du département d'astronomie et directeur du nouveau Centre de recherches astronomiques Lindheimer à la Northwestem University d'Evanston (Illinois).
LE 25 août 1966, un officier de l'armée de l'Air, commandant une équipe de lancement de missiles sur une base du Dakota du Nord, s'aperçut soudain que ses émissions de radio étaient perturbées par des parasites. Tandis qu'il s'efforçait de remédier à cette situation, d'autres militaires signalaient la présence d'un « objet volant non identifié » brillant d'une lueur rouge vif et paraissant alternativement monter et descendre. Au même moment, l'équipe de radar au sol repéra l'objet à 30 000 mètres.
Le commandant des opérations de la base rapporta les faits en ces termes :
— Quand il monta, les parasites disparurent. Puis l'objet volant commença à piquer, plongea et sembla atterrir à 25 kilomètres au sud. Le service de protection du site de missiles envoya une patrouille d'intervention bien armée. Lorsque la patrouille se trouva à 15 kilomètres du lieu de l'atterrissage présumé, le contact radio avec la base fut interrompu par des parasitesCinq à huit minutes plus tard, l'objet décolla. On vit alors paraître un autre objet volant, dont la présence fut confirmée par le radarLe premier passa sous le second ; là encore, le radar en témoigna. Le premier prit de l'altitude en direction du nord et le second sembla disparaître dans une lueur rouge.
Voilà un exemple type des cas fort embarrassants que j'ai eus à étudier depuis dix-huit ans, en qualité de conseiller scientifique, au cours de l'enquête que mène l'armée de l'Air américaine sur les « objets volants non identifiés ». Ce qui fait l'intérêt tout particulier du rapport qu'on vient de lire, c'est qu'un autre incident s'était produit aux environs de la base quelques jours plus tôtUn policier avait aperçu en plein jour " un objet vertical qui planait en oscillant le long du flanc d'une colline, à environ 3 mètres du sol. Quand la chose arriva dans la vallée, elle s'éleva jusqu'à une trentaine de mètres et se dirigea vers un réservoir. "
L'objet, qui avait à peu près 9 mètres de diamètre (YH : donc environ 27 m de circonférence)sembla alors s'aplatir, et un dôme de petites dimensions devint visible à sa partie supérieure. Il resta en suspens au-dessus de l'eau pendant une minute, puis alla survoler un champ au-dessus duquel il s'immobilisa également, à environ 3 mètres du sol. (Cela se passait à quelque 75 mètres du témoin.) Après quoi, il se cabra et disparut rapidement dans les nuages. Ce récit a l'air fantastique ; pourtant, j'ai moi-même questionné le policier et je suis convaincu de sa bonne foi.
Depuis que j'exerce mes fonctions de conseiller, l'armée de l'Air des Etats-Unis a toujours soutenu que tous ces rapports résultaient de mystifications, d'hallucinations ou de fausses interprétations de phénomènes naturels. Dans l'ensemble, je partage cet avis. En tant qu'astronome de profession, je n'ai jamais eu aucune difficulté à expliquer la grande majorité des apparitions signalées.
Toutefois, je ne puis les expliquer toutesSur les 15.000 cas (en 1967) dont j'ai eu connaissance, plusieurs centaines me laissent encore perplexe et, parmi ceux-ci, certains même — disons 1 sur 25 environ — sont franchement ahurissantsIls ont été rapportés par des gens honorables, intelligents, ayant souvent une formation scientifique : astronomes, contrôleurs aériens d'aérodromes, médecins, météorologistes, pilotes, professeurs d'université. Par crainte du ridicule, ils répugnaient souvent à faire part de ce qu'ils avaient vu et ne s'y résolvaient que poussés par le sens du devoir et le désir pressant de voir expliquer ces phénomènes irrationnelsC'est pourquoi, tout en restant loyal à l'égard de l'armée de l'Air, je me sens moralement obligé d'aborder ouvertement le mystère des " soucoupes volantes ".
Opération Livre bleu. En 1948, lorsque j'entendis pour la première fois parler de ces objets, j'estimais qu'il s'agissait de pures fariboles. A l'époque, j'étais directeur de l'observatoire astronomique de l'université de l'Ohio. Un jour, j'eus la visite de plusieurs représentants du centre technique d'une base aérienne voisine. Visiblement embarrassés, ils abordèrent la question des " soucoupes " et me demandèrent de leur servir de conseiller.
II ne me semblait pas que d'examiner les phénomènes qu'ils me soumettraient dût me prendre beaucoup de temps et j'acceptai. Bien sûr, je supposais alors qu'il y avait, à tous ces cas, une explication naturelle. Pourtant, au cours des années suivantes, on m'en soumit quelques-uns qui ne laissèrent pas de m'intriguer.
En réalité, l'armée de l'Air américaine n'a jamais consacré assez de temps ou d'argent à ce sujet pour pouvoir aller au fond des choses. La mise en œuvre du programme d'étude des objets volants non identifiés, connu sous le nom d'opération Livre bleuest confiée normalement à deux officiers et à un sergent qui disposent d'une pièce dans une base aérienne de l'Ohio. A partir de témoignages vagues et incomplets, ils doivent s'efforcer de découvrir des explications plausibles. De 1947 à 1965, 10.147 cas ont été examinés ; 9 501 ont pu être expliqués selon les critères de l'armée de l'Air, ce qui en laisse plus de 600 classés comme non identifiés ».
« Nous sommes fermement convaincus. » Dans une note rédigée en 1952j'exprimai l'opinion que la question méritait une étude approfondie. De fait, l'année suivante, l'armée de l'Air réunit une commission, formée de savants américains éminents, qui travailla quatre jours durant, mais ne put se pencher que sur 15 rapports. (Soit dit en passant, ils relataient des cas bien moins étonnants que certains qui se sont produits depuis.)
La commission conclut alors que " les témoignages n'indiquaient nullement que l'on pût considérer ces phénomènes comme une menace directe contre la sécurité du territoire américain ", et elle ajoutait : « Nous sommes fermement convaincus qu'il n'y a rien là qui puisse être attribué à des engins étrangers capables d'actes hostiles ni rien qui donne à croire qu'il faille réviser nos concepts scientifiques actuels. » Ce rapport est devenu le principal argument de l'armée de l'Air pour justifier sa position, qui tient en une phrase : il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
C'est en 1953 que s'est produit l'un des cas les plus mystérieux qu'il m'ait été donné d'étudier. Dans la nuit du 5 août, plusieurs personnes de Black Hawk, dans le Dakota du Sud, signalèrent qu'elles avaient aperçu plusieurs objets étranges dans le ciel. Des échos non identifiés apparurent sur l'écran de radar d'une base aérienne voisine. Un chasseur à réaction F-84, guidé par radio, s'envola dans leur direction, et bientôt son pilote signala qu'il en voyait un « plus brillant que la plus brillante des étoiles et qui allait deux fois plus vite que son avion ». Lorsqu'il le prit en chasse, la lueur « disparut purement et simplement ». Au sol, cinq civils avaient assisté à la poursuite et confirmèrent les dires du pilote.
Un peu plus tard, on envoya un deuxième F-84 vers l'objet, qui continuait d'apparaître sur le radar au sol. Cette fois, le pilote vit une forme qui émettait une luminosité d'intensité variable, et, quand il fonça dans sa direction, le voyant de son viseur s'éclaira : le radar de bord avait repéré un objectif ; mais aussitôt la chose prit de l'altitude et fila vers le nord.
La base aérienne avertit le centre d'observation de Bismarck, dans le Dakota du Nord, à 350 kilomètres de làUn sergent monta sur le toit, aperçut l'objet, qui bientôt disparut. Je me suis occupé moi-même de cette affaire sans pouvoir trouver d'explication.
Selon le même modèle ? Au début, j'avais supposé que les apparitions se bornaient au ciel américain, mais, à mesure que les années passaient, des rapports arrivaient de toutes les parties du monde. Dans les derniers temps, il y avait 70 pays sur la liste.
Nous ne possédions aucune preuve scientifique irréfutable — films ou photos dûment authentifiés, spectrogrammies des lueurs observées — sur quoi fonder une opinion. Se pouvait-il, cependant, que tous les témoins sans exception eussent été victimes d'hallucinations ?
De 1958 à 1963les observations commencèrent à diminuer tant en qualité qu'en nombre, puis, à partir de 1964, elles reprirent de plus belle. Il semble que les apparitions les plus remarquables se produisent toujours selon le même modèle : les objets émettent une lueur rouge vif, ils restent stationnaires à quelques mètres du sol et produisent une sorte de bourdonnement suraigu, enfin, ils s'évanouissent en quelques secondes. A noter que les animaux sont terrifiés et, souvent, bien avant que l'homme ait encore rien vu.
Quatre explications. A mon avis, il y a quatre explications possibles :
1. Ce sont des fariboles, issues de supercheries ou d'hallucinations. Telle est l'opinion d'un certain nombre de mes collègues. Mais alors, étant donné le nombre des témoignages, j'estime que c'est à eux qu'il incombe d'en faire la preuveSi l'on parle d'hallucinations, encore faut-il nous dire comment tant d'hommes, pendant tant d'années et à de telles distances les uns des autres, ont pu être pareillement abusés.
2. Ce sont des armes spéciales que l'on essaye dans le plus grand secret. Voilà qui est facile à réfuter. Les engins secrets sont habituellement expérimentés sur des emplacements géographiques bien délimités ; pourquoi aller le faire sur des territoires étrangers ?
3. Ce sont des engins qui viennent d'autres planètes. Je suis d'accord avec l'armée de l'Air : il n'existe aucune preuve irréfutable de l'existence de ces visiteurs. Cependant, il serait insensé d'en exclure la possibilité.
Pour le plaisir de discuter, j'aimerais vous présenter la chose sous son tour le plus favorable. Alors que le total des étoiles peut se chiffrer, disons, par un 1 suivi de 20 zéros, pourquoi notre soleil serait-il le seul de l'univers à avoir fait naître des formes intelligentes de vie ? On pense à présent que la formation de systèmes planétaires fait partie d'un processus général d'évolution des étoiles ; à supposer qu'une étoile sur dix ait engendré un groupe de planètes abritant la vie, leur nombre s'exprimerait alors par un 1 suivi de 19 zéros.
Certaines étoiles ont plusieurs millions d'années de plus que notre soleil ; autrement dit, la vie, ailleurs, a pu évoluer avec des millions d'années d'avance sur nousPourquoi d'autres êtres n'auraient-ils pu résoudre le problème du vieillissement, auquel nous commençons à nous attaquer. Si leur durée de vie était, disons, de 10.000 ans, un voyage spatial de 200 ou 300 ans serait pour eux relativement court. Or c'est le temps qu'il faut pour venir d'un système planétaire éloigné jusque dans le nôtre. Une civilisation très avancée, comme celle que j'imagine ici, tiendrait naturellement à surveiller l'évolution de la vie dans l'ensemble de sa galaxie.
Bien sûr, ce n'est encore que du roman d'anticipation, mais allons encore un peu plus loin. Les sceptiques demandent souvent pourquoi les « soucoupes volantes » n'essaient pas d'entrer en communication avec nous. On pourrait leur rétorquer : pour quoi faire ? Je ne nous vois pas, nous hommes, nous efforçant de communiquer avec une nouvelle espèce de kangourou que l'on aurait découverte en Australie. Nous nous contenterions d'observer le comportement de cet animal. (Yves Herbo : notez que nous commençons seulement, au 21ème siècle, à étudier et décrypter le réel langage employé par les dauphins pour communiquer entre eux...
4. Nous sommes en présence d'un phénomène naturel qui échappe tout à fait à notre entendementSongez qu'en 1867 nous ne connaissions rien de l'énergie nucléaireQui peut dire les choses étonnantes que nous apprendrons sur notre univers au cours des cent prochaines années ?
Une recherche sérieuse. Toutes ces explications méritent d'être prises très sérieusement en considération. L'armée de l'Air des Etats-Unis a annoncé au mois d'octobre dernier qu'une enquête poussée sur les objets volants non identifiés allait être entreprise à l'université du Colorado par une équipe de savants éminents, sous la direction du Dr Edward Condon, qui était auparavant directeur du Bureau national américain des normes. Pour ma part, j'aimerais faire deux suggestions :
— Primo, que l'on traite au moyen d'ordinateurs toutes les données intéressantes que nous avons glanées dans les rapports en provenance du monde entier, de façon à pouvoir rapidement comparer les nouvelles apparitions avec les anciennes et déceler ainsi les types de comportement des objets volants,
— Secundo, que l'on tâche d'obtenir de bonnes photographies. Bien que l'armée de l'Air des Etats-Unis ait probablement consacré jusqu'ici moins de crédits aux objets non identifiés qu'à l'achat de corbeilles à papier, je conçois qu'il serait peu raisonnable d'espérer qu'elle établisse à grands frais un système de surveillance des « soucoupes volantes ». Quand l'une d'elles apparaît, le témoin, affolé, saute, en général, sur le téléphone et appelle la police qui, à tout coup, laisse passer l'occasion de fixer le phénomène sur la pellicule. Je propose que chaque chef de police s'assure qu'au moins une de ses voitures de patrouille soit équipée d'un appareil en état de prendre des photos en couleurs.
Je travaille depuis des années avec l'armée de l'Air, et rien, à ma connaissance, ne justifie qu'on l'accuse de dissimuler quoi que ce soit sur ce chapitre pour prévenir une panique possible dans le publicEn réalité, le ministère américain de la Défense n'a jamais cru, et ne croit du reste toujours pas, que les objets volants aient un caractère fantastique. Il n'en reste pas moins que maintenant — et il n'aura pas fallu moins de dix-neuf ans — les aviateurs comme les savants sont enfin décidés à faire le point sur les " soucoupes volantes " (mai 1967 !).
Un bel hommage envers ce rare scientifique, qui n'a pas hésité à se remettre en question, ainsi que la chape de fausses certitudes du monde scientifique actuel, bien plus proche des inquisiteurs de Galilée qu'on ne le pense généralement... : http://rip-paranormal.com/themes/ufologie/allan-hynek-hommage 

Les documents scannés de l'époque :
Hynek67a
Hynek67b

Hynek67cHynek67dHynek67eHynek67fYves Herbo Archives 1967, Sciences, Fictions, Histoires
Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement. 
Yves Herbo Archives, Sciences, F, Histoires, 28-10-2014

lundi 27 octobre 2014

Dépêche AFP du 11-11-1967 : "Un Voyage en Soucoupe Volante jusqu'à Jupiter"

Dépêche AFP du 11-11-1967 : "Un Voyage en Soucoupe Volante jusqu'à Jupiter"

Yo viaje en un pv careo 1969 mini
Etant donné la date de cet article, peu de gens s'en souviennent de nos jours. Il fait pourtant partie de mes archives retrouvées et j'ai décidé de le remettre en mémoire des anciens et de le faire découvrir aux plus jeunes, avec bien sûr le recul, la retenue et même un certain humour que tout chercheur honnête peut se permettre à la relecture de ces deux pages extraites d'un magazine sérieux, vitrine d'un organisme reconnu à l'époque, le GEPA. Voici donc, extrait du magazine Phénomènes Spatiaux N°14 du GEPA (Groupe d'Etude des Phénomènes Aériens) de décembre 1967, " Un Voyage en Soucoupe Volante jusqu'à Jupiter ". Vous trouverez les scans de l'article original en-dessous, notez que c'est la seule version française sauvegardée (et maintenant trouvable) sur internet :

" C'est le titre de  la dépêche AFP N°022, datée du 11-11-1967, à 9H22, dont  M. Roland Dupire a obligeamment recopié le texte à notre attention. M. José Fostier, de la RTB, avait également pris la peine de l'enregistrer sur bande pour nous, et elle avait été reçue à Bruxelles à 4H09, sous le N°44.

Sous des titres approchants, le contenu de cette dépêche a été publié dans Divers journaux — dont « Le Progrès-Dimanche » et « Sud-Ouest-Dimanche », du 11.11.67; « Le Maine-Libre » du 13.11. 67 et « Le Figaro » du 15.11.67 — et il a suscité parmi nos membres une émotion compréhensible.

Nous le reproduisons ci-dessous :

« Un jeune immigrant polonais vivant en Argentine est monté à bord d'une soucoupe volante qui l'a conduit à Ganymède, le plus gros des satellites de Jupiter. Il a séjourné quelque temps sur cet astre lointain où il a appris le langage « spatial ». Il a même traduit dans cette langue le poème national argentin « Martin Fierro ». Ces révélations, faites par le R.P. Salvador Reyna (S.J.), sont reproduites par le quotidien « La Capital », de Mar del Plata, dont plusieurs collaborateurs ont pu prendre connaissance du texte du « Martin Fierro » en langue spatiale.

« L'ecclésiastique a ajouté que le jeune Polonais, qu'il connaît, se rendra prochainement au Costa Rica, afin de retrouver, grâce aux indications fournies par les habitants de Ganymède, les restes de l'avion argentin TC-48, qui a disparu dans ce pays il y a deux années. »

Qu'un homme tel que le R.P. Reyna — sur le sérieux duquel nous n'avons cessé d’insister — fût le propagateur de cette histoire, ganymédienne et fantastique, ne pouvait manquer de surprendre et de troubler nos membres, de leur inspirer même un commencement de doute sur la sincérité ou, tout au moins, le sens critique de notre dévoué ami argentin.

Il nous faut, certes, nous attendre à nous trouver un jour en face d'événements ou de récits qui, tout en présentant un caractère aussi fantastique, ou même davantage, que la dépêche reproduite, seront néanmoins rigoureusement vrais. Car, si nous avons affaire à des êtres ayant des millénaires d’avance intellectuelle ou technologique sur nous, le plus surprenant — comme nous l’avons depuis longtemps dit et écrit serait que nous ne fussions pas surpris, et même stupéfiés, ahuris, par les exploits dont, en bonne logique, de tels êtres devraient être capables.

Mais, surpris nous-même par les révélations du journal de Mar del Plata, et désireux d'apporter à ceux de nos membres que ces révélations avaient troublés d'éventuels apaisements, nous avons, sans délai, écrit au R.P. Reyna une lettre où, après avoir fait état de l'information perturbatrice, nous lui disions :

« Evidemment, « Salvador » n'est pas, autant que je sache, un de vos prénoms usuels, mais ceux de nos adhérents qui ont lu cette dépêche ne doutent pas que c'est vous-même qui êtes visé par cette information « et, comme l'histoire leur paraît peu croyable, et qu'ils vous tiennent, d'après ce que nous avons dit de vous, pour un savant et un homme très sérieux, ils ne comprennent pas bien que vous soyez à l'origine de sa propagation. Un des plus compréhensifs de mes correspondants (1) m'écrit :

«« ... c'est étrange ! car le Père Reyna est un scientifique estimé dans le monde entier (vous en avez parlé dans votre revue)... Je ne vous aurais jamais mentionné cela s'il n'y avait le nom du R.P. Reyna... mais je reste très sceptique par prudence — mais, après tout, rien n'est impossible... dans ce monde où nous découvrons chaque jour de quoi nous émerveiller et nous surprendre. »

« Mon propre sentiment est assez voisin de celui de ce correspondant, et je ne songe pas un instant à mettre en cause votre honnêteté, car j'ai appris à me méfier de certains journalistes. Si donc vous pouviez me donner quelques précisions sur cette affaire, je vous en serais profondément reconnaissant. »

Notre lettre était datée du 15 novembre. Dès le 23 novembre, le R.P. Reyna, que nous remercions de son amical empressement, nous adressait une lettre dont Mme Maria Vaskio, à laquelle nous disons notre gratitude, nous a donné la traduction. Nous en extrayons, à l'intention de nos lecteurs, les passages suivants :
« Vous me dites que dans « Le Progrès-Dimanche > ont paru quelques affirmations de moi qui vous laissent perplexe. Je vais vous faire la synthèse des événements :

« Dans la nuit du 3.11, dans la ville de Mar del Plata, j'ai fait une grande conférence, sur la chaîne 8 de la T.V., pendant deux heures sans interruption ! J'ai commencé à 22 h 30 et deux heures après se manifestèrent des questions, non transmises par la T.V. puisque donnant des informations sur des thèmes qui, parfois, étaient en marge du sujet traité. Le studio d'émission était plein... Des milliers de personnes m'ont vu et entendu sur la chaîne.

« Un journaliste de « La Capital » a publié trois jours plus tard un grand article sur la conférence, mais il a inventé des choses auxquelles je n'avais pas pensé et que, à fortiori, je n'ai pas dites. Je n'ai jamais mentionné Ganymède, qu'il nomme plusieurs fois. Il a supposé que j'avais dit que la plus proche étoile est Bételgeuse... Qu'un jeune Polonais, qui écrit en idiome varkulets. est allé à Costa Rica pour y rechercher l'avion TC-48, tombé là-bas avec 69 cadets à bord. Et d'autres inventions encore ont été faites par ce journaliste qui s'est révélé être un menteur ou un audacieux imbécile.

« En sorte que vous pouvez dire que ce reportage, tel qu'il est parvenu à l'étranger, est faux et n'est qu'une exagération, à des fins de sensation et non de vérité.

« Ce qui est vrai, c'est ceci : j'ai montré un exemplaire du poème « Martin Fierro » écrit en idiome varkulets (vous connaissiez déjà cet idiome) et en strophes équivalentes à l'original argentin. En tant qu'exercice de traduction, et pour l'exactitude de la versification, c'est un magnifique document. Son auteur l'a fait par amitié pour moi. Mais cet auteur, un Polonais, est presque un vieillard et un vétéran de la guerre qui a pris fin en 1945.

« Un jeune homme, qui affirme communiquer mentalement avec les êtres extra-terrestres, est, celui-là, parti pour Costa Rica afin de retrouver l'avion tombé et, d'après lui, plusieurs cadets, il le sait, seraient encore vivants...

« Vous voyez donc, mon cher ami, que toujours il y a des farceurs" et des retardés mentaux. Cela nuit beaucoup aux chercheurs sincères qui s'intéressent à ce sujet si important.

« Dans mes diverses conférences, j'ai dit aux organisateurs: je viendrai, pourvu qu'il n'y ait pas de journalistes car, par ignorance peut-être, ils déforment la vérité. »

Nous disons au R.P. Reyna notre cordiale gratitude pour sa lettre qui nous permet de donner à nos lecteurs ces précieuses rectifications d'un texte imprudemment écrit et imprudemment diffusé.

On le voit, le journtaliste de « La Capital » a fait, dans son article, les pires confusions, prêtant au Révérend Père des propos tenus en fait par le jeune homme parti pour Costa Rica, et attribuant à notre ami astronome une extravagante sottise que nombre de profanes ne commettraient pas : l'affirmation que Bételgeuse (Alpha Orion) est l'étoile la plus proche de nous !

Le R.P. Reyna se défend d'avoir parlé de Ganymède — nous sommes convaincus de sa vérifiable sincérité — , et ce n'est pas le visiteur présumé de ce satellite jovien qui a traduit le poème argentin « Martin Fierro » en langage « spatial ». C'est un Polonais, certes, mais indûment qualifié de jeune, puisqu'il s'agit d'un vétéran de la dernière guerre mondiale. Quant au langage «spatial» en question, ce n'est rien d'autre que ce «varkulets» dont nos lecteurs avaient déjà pu trouver un échantillon graphique dans le N°12 de « Phénomènes Spatiaux », page 30. L'auteur de ces caractères, M. Eustaquio Zagorski, dit effectivement être en rapport avec des extra-terrestres. Nous ne sommes pas forcés de le croire, même s'il est sincère, car il peut y avoir un abîme entre sincérité et vérité. Mais ce qui paraît bien certain, c'est que l'homme qui trace ces signes, d'une main gravement blessée par la guerre, avec une sûreté et une élégance calligraphique que le R.P. Reyna qualifie de stupéfiantes, constitue une sorte de phénomène humain. Il a été inlassablement interviewé et examiné par des journalistes, des médecins, des militaires et des psychiatres qui, jusqu'à présent, ne sont pas parvenus à trouver une faille dans son attitude.

D'autre part, nous n'avons aucune raison de douter des talents de traducteur et de versificateur que lui accorde le Révérend Père, puisque ce dernier n'est pas seulement docteur es sciences, mais encore docteur es lettres, et même poète.

En recourant une fois encore à l'obligeance dévouée du R.P. Reyna, nous allons nous efforcer d'obtenir de nouvelles précisions sur cet homme surprenant qui ne manie pas seulement la plume mais aussi le pinceau, et dont on envisage d'exposer les toiles à Buenos Aires ! "

Gepan14 ps 12 1967a
Gepan14 ps 12 1967b

Yves Herbo archives

Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement. 

1 varkulets 
Le varkulets

Yves Herbo : Notez bien que nous sommes ici, déjà ou encore selon les versions dans l'affaire Ummo, qui a démarré dès 1961 à priori : " - Le romancier sévillan Manuel SALADO disait lors de son entrevue en décembre 1971 avec Enrique Campos et Danuiel Guerrero Bonet, qu’en 1961 il avait reçu des rapports d’Ummo : il considère que c’est une société secrète terrestre qui travaille dans un certain but. Ces rapports furent apportés à son domicile par des ummites en chair et en os. Un médecin et un écrivain de Séville en recevaient aussi. (D1654)

- Premières missives sans queue ni tête reçues par SESMA de SALIANO (D1866)

On parle aussi de M. Eustaquio Zagorski, cité dans cet article, au sujet d'Ummo : " - Eustaquio Zagorski (Argentine, Avellaneda) reçoit depuis 1968 la visite des Ummites dont l’un s’appelle Tom BUCHTER, d’après ce que ce contacté à pu déduire des conversations, ceux d’Ummo avaient un laboratoire à Albacete (lettre de Zagorski à Darnaude, de juillet 1978) Il est aussi l’auteur d’un article de 8 pages paru à Lima (Pérou) « Yo viajé en un platillo volador » (D1318) Sa correspondance avec Darnaude se poursuit et il raconte son voyage à Ganymèdes, son mariage avec une dame d’un satellite de Jupiter, le langage cosmique « Varkulets » qui lui a été enseigné, les hommes d’Ummo qui le visitèrent et parlèrent avec lui le 11 mars 1973 et qui lui ont remis plus de 200 photographies etc.. (D1319)

Yo viaje en un pv careo 1969

Les Dossiers Des o.v.n.i. , Henry Durrant.html

http://ufologie.patrickgross.org/ce3/1973-03-11-argentina-avellanedacityf.htm

Yves Herbo Archives 1967, Sciences, F, Histoires, 26-10-2014

dimanche 26 octobre 2014

9ème Rencontres de l'Espace d'Auriol 2014

9ème Rencontres de l'Espace d'Auriol 2014

Odhtv 1

Orbital News édition du 20 septembre 2014 vous est présentée par Eclipse (Astronome amateur et webmaster des sites Astropléïades et Rallumons le ciel) et Gilles Thomas.

Une édition sur le compte-rendu des Rencontres de l'Espace d'Auriol de septembre 2014.

Nous remercions la mairie d'Auriol et la cité de la jeunesse.

Liens:

http://www.mairie-auriol.fr/
http://www.lespetitsdebrouillardspaca...
http://www.lespetitsdebrouillardspaca...
http://www.astropleiades.fr/


https://www.youtube.com/user/ODHTv/about

Yves Herbo Relai, Sciences, F, Histoires, 25-10-2014