Une réalité comploteuse de l'Histoire humaine
Comme
beaucoup le disent et que je ne cesserai de répéter moi-même,
l'Histoire Humaine et donc les réalités du fonctionnement de notre
civilisation ont été et sont toujours soumises aux volontés des
vainqueurs et des différents dirigeants (les réels étant souvent obscurs
dans l'Histoire et souvent financiers ou religieux (ou les deux comme
un Richelieu par exemple). Ces derniers ont toujours eu les pouvoirs
nécessaires à l'effacement des parties historiques gênantes ou faisant
même tout simplement de l'ombre sur un pouvoir (pourtant temporaire)
vainqueur et ayant la volonté d’apposer son empreinte dans l'histoire
humaine... tous les moyens sont bons pour que tous les faits faisant
douter le peuple naïf disparaissent brutalement ou irrémédiablement
selon l'importance du fait historique gênant... les exemples sont
foison, y compris de nos jours, sur la façon dont les médias évitent de
parler de certains sujets jugés "politiquement incorrects" ou "malvenus
dans les relations diplomatiques"... tout en ne parlant pas du fait que
la disparition volontaire de réels événements historiques dans la
connaissance et accessibilité du peuple s'apparente à de la tyrannie et
un mensonge impardonnable devant l'Humanité entière. Et même les
informations officiellement diffusées s’avérant bien gênante pour les
pouvoirs qui existent bien (comme l'existence des
camps de concentration britanniques en Afrique du Sud où des milliers de Boers ont été assassinés par exemple, ou les
essais d'armes au LSD
en France par nos alliés américains, sur une population innocente
avouée, que la France a échappé à la classification "Etat terroriste"
malgré avoir été
condamnée
pour avoir tenter de faire sauter un navire pacifiste de Greenpeace,
autres exemples... ces informations sont rarement répétées dans les
médias et elles disparaissent complètement de la réalité des gens...
Cet
article et document sont considérés à ce titre ici : il s'agit là d'un
vieux document considéré comme un faux par une majorité de scientifiques
ou d'historiens politiques (mais on peut aussi se dire que tous ces
scientifiques occidentaux ont été ou sont encore sous des influences
franc-maçonnes incontestables (l'influence forte des franc-maçons dans
la science et l'éducation-recherche est prouvée)) mais ce texte a
énormément influencé toute l'histoire politique du début du 20ième
siècle... dont toute notre histoire actuelle provient. Et l'on ne peut
s'empêcher de constater, en comparant ce vieux texte avec l'Histoire du
20ième siècle jusqu'à nos jours, que si c'est un faux politique pour
orienter mal certaines choses... il semble bien que la fiction soit
devenue réalité de nos jours, et avec l'aide du monde occidental des
banquiers... détenus par les initiateurs de la... "fiction"... :
Protocoles des Sages de Sion
Protocoles des sages de Sion : adaptation russe d'un pamphlet français de Maurice Joly (1829-1878), le Dialogue aux enfers entre Montesquieu et Machiavel (Bruxelles, 1864). Publié en 1905 à Moscou par Serge Nilus, comme le révéla Philip Graves (dans le Times, en août 1921) averti par Michel Rasslovleff (+1987). Traduit
en allemand (1919), polonais, anglais et français (1920). Présenté
comme les conclusions secrètes du 1er congrès sioniste de Bâle. Le livre, dénoncé comme un faux, inspirera néanmoins. Hitler (Mein Kampf) et deviendra un manuel officiel de l'antisémitisme en Allemagne nazie après 1929. Quid? 1997 / Dominique et Michèle Frémy. -Laffont, 1996. -p. 631 plus loin, même page La Ligue Arabe, créée en 1945,
utilise pour la propagande de nombreux arguments antisémites de type
hitlérien ou maurassien. Elle a fait rééditer à des millions
d'exemplaires Les Protocoles des sages de Sion. Un peu plus loin...
Antisémitisme américain : Apparut entre les 2 guerres mondiales
(principal leader : Henry Ford qui diffusa les Protocoles des sages de
Sion).
PREMIER PROTOCOLE
Laissant
de coté toute phraséologie. Nous parlerons bien franchement et
discuterons le sens de chaque réflexion, faisant ressortir, par des
comparaisons et des déductions, des explications complètes. Nous
exposerons, par ce moyen, la conception de notre politique, ainsi que
celle des Goïm*. Il faut remarquer que le nombre des hommes aux
instincts corrompus est plus grand que celui des gens aux instincts
nobles. C'est pourquoi les meilleurs résultats s'obtiennent, dans le
gouvernement du monde, en employant la violence et l'intimidation plutôt
que les discussions académiques. Tout homme a soif du pouvoir: chacun
aimerait à être un dictateur si seulement il le pouvait, et bien rares
sont ceux qui ne consentiraient pas à sacrifier le bien-être d'autrui
pour atteindre leurs buts personnels.
Le droit réside dans la force
Qu'est-ce
qui a contenu les sauvages bêtes de proie, que nous appelons hommes ?
Par quoi ont-ils été gouvernés jusqu'à ce jour ? Aux premières époques
de la vie sociale, ils étaient soumis à la force brutale et aveugle,
puis il se soumirent à la loi, qui n'est, en réalité, que la même force
masquée. Cette constatation me mène à déduire que, de par la loi
naturelle, le droit réside dans la force.
Ce qui tue la vraie liberté
La
liberté politique n'est pas un fait, mais une idée. Cette idée, il faut
savoir comment l'appliquer quand il est nécessaire, afin de la faire
servir d'appât pour attirer les forces de la foule à son parti, si ce
parti a décidé d'usurper celles d'un rival. Le problème est simplifié si
ledit rival s'infecte d'idées de liberté, de prétendu libéralisme et
si, pour l'amour de telles idées, il cède une partie de son pouvoir.
Notre
idée va triompher de façon évidente en ceci : les rênes du Gouvernement
étant abandonnées, il s'ensuivra, de la loi de la vie, qu'elles seront
immédiatement saisies par une nouvelle main, parce que la force aveugle
de la foule ne peut exister un seul jour sans chef. Le nouveau
Gouvernement ne fait que remplir la place de l'ancien que son
libéralisme a affaibli.
L'or a détruit la religion
L'anarchie nous livre les peuples
De
nos jours, la puissance de l'or a supprimé celle des autorités
libérales. Il fut un temps où la religion gouvernait. L'idée de liberté
est irréalisable, parce que personne ne sait en user avec discrétion.
Il
suffit de donner un instant à la foule le pouvoir de se gouverner
elle-même pour qu'elle devienne, aussitôt, une cohue désorganisée. Dès
ce moment naissent des dissensions quine tardent pas à devenir des
conflits sociaux ; les États sont mis en flammes et toute leur
importance disparaît. Q'un État soit épuisé par ses propres convulsions
intérieures, ou qu'il soit livré, par les guerres civiles, à un ennemi
étranger, il peut, dans l'un et l'autre cas, être considéré comme
définitivement détruit, -il est en notre pouvoir.
L'or est entre nos mains
Le
despotisme du capital, qui est entièrement entre nos mains, tendra à
cet État un brin de paille auquel il sera inévitablement forcé de
s'accrocher sous peine de tomber dans l'abîme.
Pas de moralité dans la lutte
Si,
pour des motifs de libéralisme, quelqu'un était tenté de me faire
remarquer que de semblables discussions sont immorales, je poserais
cette question : -Pourquoi n'est-il pas immoral qu'un État qui a deux
ennemis, l'un au dehors, l'autre au dedans, emploie, pour les combattre,
des moyens différents : plans secrets de défense, attaques nocturnes ou
avec des forces supérieures ? Pourquoi, en effet, serait-il immoral que
l'État employât de tels moyens contre celui qui ruine ses fondements et
sa prospérité ?
Il faut semer l'anarchie dans les masses
Un
esprit logique et sensé peut-il espérer réussir à gouverner les foules
par des arguments et des raisonnements, alors qu'il est possible que ces
arguments et ces raisonnements soient contredits par d'autres arguments
? Si ridicules qu'ils puissent être, ils sont faits pour séduire cette
partie du peuple qui ne peut pas penser très profondément, étant
entièrement guidée par des raisons mesquines, des habitudes, des
conventions et des théories sentimentales. La population ignorante et
non initiée, ainsi que tous ceux qui se sont élevés de son sein,
s'embarrasse dans les dissensions de partis qui entravent toute
possibilité d'entente, même sur une base d'arguments solides. Toute
décision des masses dépend d'une majorité de hasard, préparée d'avance,
qui, dans son ignorance des secrets de la politique, prend des décisions
absurdes, semant ainsi dans le Gouvernement les germes de l'anarchie.
Pas de morale en politique
La
politique n'a rien de commun avec la morale. Un souverain gouverné par
la morale n'est pas un habile politique ; il n'est donc pas d'aplomb sur
un trône. Celui qui veut gouverner doit recourir à la ruse et à
l'hypocrisie. En politique, les grandes qualités humaines d'honnêteté et
de sincérité deviennent des vices et détrônent un souverain plus
immanquablement que son plus cruel ennemi. Ces qualités doivent être les
attributs des pays non juifs, mais nous ne sommes aucunement obligés
d'en faire nos guides.
Le droit et la force
Notre droit réside
dans la force. Le mot « droit » est une idée abstraite qui ne repose sur
rien. Il ne signifie pas autre chose que ceci : « Donnez-moi ce dont
j'ai besoin pour prouver que je suis plus fort que vous ».
Où
commence le « droit » ? Où finit-il ? Dans un État où le pouvoir est mal
organisé, où les lois et la personne du souverain sont annihilées dans
un continuel empiétement du libéralisme, j'adopte un nouveau système
d'attaque, me servant du droit de la force pour détruire les ordonnances
et règlements existants, me saisir des lois, réorganiser les
institutions et devenir ainsi le dictateur de ceux qui, de leur propre
volonté, ont libéralement renoncé à leur puissance et nous l'ont
conférée.
L'invincibilité de la judéo-maçonnerie
Notre
force, étant donné la situation branlante des pouvoirs, sera plus
grande qu'aucune autre, parce qu'elle sera invisible jusqu'au jour où
elle sera telle qu'aucune ruse ne la saurait miner.
Libéralisme destructeur
Du
mal temporaire, auquel nous sommes actuellement obligés d'avoir
recours, sortira le bienfait d'un gouvernement inébranlable qui
rétablira le cours du mécanisme de l'existence normale détruit par le
libéralisme. La fin justifie les moyens. Il faut, en dressant nos plans,
que nous fassions plus attention à ce qui est nécessaire et profitable
qu'à ce qui est bon et moral.
Nous avons devant nous un plan sur
lequel est tirée une ligne stratégique dont nous ne pouvons nous écarter
sans détruire l'œuvre de siècles entiers.
La foule est aveugle
Pour
élaborer un plan d'action convenable, il faut se mettre en l'esprit la
veulerie, l'instabilité et le manque de pondération de la foule
incapable de comprendre et de respecter les conditions de sa propre
existence et de son bien-être. Il faut se rendre compte que la force de
la foule est aveugle, dépourvue de raison dans le discernement et
qu'elle prête l'oreille tantôt à la droite, tantôt à la gauche. Si un
aveugle conduit un autre aveugle, ils tombent tous deux dans le fossé.
En conséquence, les parvenus, sortis des rangs du peuple, fussent-ils
des génies, ne peuvent pas se poser en chefs des masses sans ruiner la
nation.
L'impuissance des partis
Seul un
personnage élevé pour exercer la souveraineté autocratique peut lire les
mots formés par les lettres de l'alphabet politique. Le peuple livré à
lui-même, c'est-à-dire à des chefs sortis des rangs, est ruiné par les
querelles de partis qui naissent de la soif du pouvoir et des honneurs
et qui créent les troubles et le désordre.
Est-il possible à la masse
de juger avec calme et d'administrer sans jalousie les affaires de
l'État qu'il ne lui faudra pas confondre avec ses propres intérêts ?
Peut-elle servir de défense contre un ennemi étranger ? C'est
impossible, car un plan, divisé en autant de parties qu'il y a de
cerveaux dans la masse, perd sa valeur et devient inintelligible et
inexécutable.
Seul gouvernement possible : l'autocratie
Seul
un autocrate peut concevoir de vastes projets et assigner à toute chose
son rôle particulier dans le mécanisme de la machine gouvernementale.
C'est pourquoi nous concluons qu'il est utile au bien-être du pays que
son gouvernement soit entre les mains d'une seule personne responsable.
Sans le despotisme absolu, pas de civilisation possible, car la
civilisation ne peut avancer que sous la protection d'un chef, quel
qu'il soit, pourvu qu'il ne soit pas entre les mains de la masse.
La foule est barbare et le prouve en toute occasion.
Dès
que le peuple s'est assuré la liberté, il se hâte de la transformer en
anarchie qui, par elle-même, est le comble de la barbarie.
Alcoolisme et corruption
Considérez
ces brutes alcoolisées stupéfiées par la boisson, dont la liberté
tolère un usage illimité ! Allons-nous nous permettre et permettre à nos
semblables de les imiter ? Chez les chrétiens, le peuple est abruti par
l'alcool, la jeunesse est détraquée par les classiques et la débauche
prématurée à laquelle l'ont incitée nos agents : précepteurs,
domestiques, institutrices dans les maisons riches, employés, etc., nos
femmes dans les lieux de plaisir ; j'ajoute à ces dernières les
soi-disant « femmes du monde », -leurs imitatrices volontaires en
matière de luxe et de corruption.
La force et l'hypocrisie
Notre devise doit être : « Tous les moyens de la force et de l'hypocrisie ».
Seule
la force pure est victorieuse et politique, surtout quand elle se cache
dans le talent indispensable aux hommes d'État. La violence doit être
le principe, la ruse et l'hypocrisie la règle de ces gouvernements qui
ne veulent pas déposer leur couronne aux pieds des agents d'un nouveau
pouvoir quelconque. Ce mal est le seul moyen d'arriver au bien. Ne nous
laissons donc pas arrêter par l'achat des consciences, l'imposture et la
trahison, si par eux nous servons notre cause.
En politique, n'hésitons pas à confisquer la propriété, si nous pouvons ainsi acquérir soumission et pouvoir.
La terreur
Notre
État, suivant la voie des conquêtes pacifiques, a le droit de
substituer aux horreurs de la guerre des exécutions moins apparentes et
plus expéditives qui sont nécessaires pour maintenir la terreur et
produire une soumission aveugle. Une sévérité juste et implacable est le
principal facteur de la puissance d'un État. Ce n'est pas simplement
pour l'avantage qu'on peut en tirer, mais encore par l'amour du devoir
et de la victoire que nous devons nous en tenir au programme de violence
et d'hypocrisie. Nos principes sont aussi puissants que les moyens que
nous employons pour les mettre à exécution. C'est pourquoi nous
triompherons certainement, non seulement par ces moyens mêmes, mais par
la sévérité de nos doctrines, et nous rendrons tous les Gouvernements
esclaves de notre Super gouvernement. Il suffira que l'on sache que nous
sommes implacables quand il s'agit de briser la résistance.
« Liberté-Égalité-Fraternité »
Nous
fûmes les premiers, jadis, à crier au peuple : « Liberté, Égalité,
Fraternité », ces mots si souvent répétés, depuis lors, par d'ignorants
perroquets, venus en foule de tous les points du globe autour de cette
enseigne. A force de les répéter, ils ont privé le monde de sa
prospérité et les individus de leur vraie liberté personnelle si bien
protégée naguère contre la populace qui voulait l'étouffer.
Les
Gentils, soi-disant sages et intelligents, ne discernèrent pas combien
étaient abstraits ces mots qu'ils prononçaient et ne remarquèrent point
combien ils s'accordaient peu les uns avec les autres et même se
contredisaient.
Ils ne virent pas qu'il n'est aucune égalité dans la
Nature qui créa elle-même des types divers et inégaux d'intelligence, de
caractère et de capacité. De même en est-il pour la soumission aux lois
de la Nature. Ces prétendus sages n'ont pas deviné que la foule est une
puissance aveugle et que les parvenus sortis de son sein pour gouverner
sont également aveugles en politique ; ils n'ont pas compris davantage
qu'un homme destiné à régner, fût-il un imbécile, peut gouverner, tandis
qu'un autre qui n'a pas reçu l'éducation voulue, fût-il un génie,
n'entendra rien à la politique.
Tout ceci a échappé aux Gentils.
Contre les régimes dynastiques
Ce
fut sur cette base, cependant, que fut fondé le régime dynastique. Le
père enseignait au fils le sens et le cours des évolutions politiques de
telle manière que, sauf les seuls membres de la dynastie, personne n'en
eût connaissance et n'en pût dévoiler les secrets au peuple gouverné.
Avec le temps, le sens des vrais enseignements, tels qu'ils avaient été
transmis dans les dynasties, de génération en génération, se perdit, et
cette perte contribua au succès de notre cause.
L'abolition des privilèges
Notre
appel « Liberté, Égalité, Fraternité » amena dans nos rangs, des quatre
coins du monde, grâce à nos agents inconscients, des légions entières
qui portèrent nos bannières avec extase. Pendant ce temps, ces mots,
tels autant de vers rongeurs, dévoraient la prospérité des chrétiens,
détruisaient leur paix, leur fermeté et leur union, ruinant ainsi les
fondements des États. Comme nous le verrons plus loin, ce fut cette
action qui amena notre triomphe. Elle nous donna, entre autres choses,
la possibilité de jouer notre as d'atout : l'abolition des privilèges,
en d'autres termes, l'existence de l'aristocratie des Gentils, seule
protection qu'avaient contre nous les nations et les pays.
L'aristocratie ploutocratique
Sur
les ruines de l'aristocratie naturelle et héréditaire, nous élevâmes,
en lui donnant des bases ploutocratiques, une aristocratie à nous. Nous
l'établîmes sur la richesse tenue sous notre contrôle et sur la science
promue par nos savants.
Flatter les faiblesses et les passions
Notre
triomphe fut facilité par le fait que, grâce à nos relations avec des
gens qui nous étaient indispensables, nous avons toujours appuyé sur les
cordes les plus sensibles de l'esprit humain, exploitant le faible de
nos victimes pour les bénéfices, leurs convoitises, leur insatiabilité,
les besoins matériels de l'homme. Chacune de ces faiblesses, prise à
part, est capable de détruire toute initiative ; en les flattant, nous
mettons la force de volonté du peuple à la merci de ceux qui voulaient
le priver de cette initiative.
La liberté nous livre le pouvoir
Le
caractère abstrait du mot « Liberté » a permis de convaincre la
populace que le Gouvernement n'est qu'un gérant représentant le
propriétaire, c'est-à-dire la nation, et qu'on peut s'en débarrasser
comme d'une paire de gants usés.
Le seul fait que les représentants
de la nation peuvent être déposés les livra à notre pouvoir et mit
pratiquement leur choix entre nos mains.
DEUXIÈME PROTOCOLE
Nécessité des guerres économiques
Il
est indispensable à nos desseins que les guerres n'amènent aucune
altération territoriale. Dans ces conditions, toute guerre serait
transférée sur le terrain économique. Alors les nations reconnaîtront
notre supériorité en voyant les services que nous rendons ; cet état de
choses mettra les deux adversaires, tout spécialement formés dès la plus
tendre enfance pour disposer de ressources absolument illimitées. Alors
nos droits internationaux balayeront les lois du monde entier et
gouverneront les pays comme les gouvernements individuels leurs sujets.
Fonctionnaires serviles
Nous
choisirons parmi le public des administrateurs aux tendances serviles.
Ils seront inexpérimentés dans l'art de gouverner. Nous les
transformerons facilement en pions sur notre échiquier où ils seront mus
par nos savants et sages conseillers, tout spécialement formés dès la
plus tendre enfance pour le gouvernement du monde. Ainsi que vous le
savez déjà, ces hommes ont étudié cette science de gouverner d'après nos
plans politiques, l'expérience de l'Histoire et l'observation des
événements actuels. Les Gentils ne profitent pas des observations
continuellement fournies par l'Histoire, mais ils s'en tiennent à une
routine de théorie, sans se préoccuper des résultats qu'elle ne peut
donner. Nous n'accorderons donc aucune importance aux Gentils. Qu'ils
s'amusent jusqu'à ce que les temps soient accomplis ; qu'ils vivent dans
l'espérance de nouveaux plaisirs, ou dans le souvenir des joies
passées. Qu'ils croient que ces lois théoriques que nous leur avons
inspirées sont d'une suprême importance. Avec cette idée en perspective
et le concours
de notre presse, nous augmenterons sans cesse leur
confiance aveugle en ces lois. L'élite intellectuelle des Gentils
s'enorgueillira de sa science et, sans la vérifier, la mettra en
pratique telle que la lui auront présentée nos agents, pour former leurs
esprits dans le sens voulu par nous.
Darwin, Marx, Nietzsche exploités par les Juifs
Ne
croyez pas que nos assertions sont des mots en l'air. Considérez le
succès de Darwin, Marx et Nietzsche, préparé par nous. L'effet
démoralisant des tendances de ces doctrines sur l'esprit des Gentils ne
devrait certes pas nous échapper.
Pouvoir d'adaptation
Pour
ne pas risquer de commettre des fautes dans notre politique ou dans
notre administration, il nous est essentiel d'étudier et d'avoir bien
présents à l'esprit le courant actuel de la pensée, le caractère et les
tendances des nations.
Le triomphe de notre théorie est son
adaptabilité au tempérament des nations avec lesquelles nous prenons
contact. Elle ne peut réussir que si son application pratique repose sur
l'expérience du passé, jointe à l'observation du présent.
La presse
La
presse est, entre les mains des Gouvernements existants, une grande
puissance par laquelle ils dominent l'esprit public. La presse révèle
les réclamations vitales de la populace, informe de ses sujets de
plainte, et, parfois, crée le mécontentement. La libre parole est née de
la presse. Mais les Gouvernements n'ont pas su tirer parti de cette
force et elle tomba entre nos mains. Par la presse, nous acquîmes
l'influence, tout en restant dans la coulisse.
L'or et notre sang
Grâce
à la presse, nous accumulâmes l'or, bien qu'il nous en coûtât des flots
de sang ; il nous en coûta le sacrifice de bien des nôtres, mais chacun
de nos sacrifices vaut, devant Dieu, des milliers de Gentils.
Le cercle du Serpent symbolique
Aujourd'hui,
je puis vous assurer que nous ne sommes plus qu'à quelques pas de notre
but. Encore une courte distance à franchir, et le cercle du Serpent
symbolique -le signe de notre peuple -sera complet. Quand ce cercle sera
fermé, il entourera tous les États de l'Europe comme de chaînes
indestructibles.
Pour atteindre les chefs d'État
Bientôt
s'écrouleront les échafaudages qui existent actuellement, parce que
nous leur faisons continuellement perdre l'équilibre pour les user plus
rapidement et les mettre hors de service. Les Gentils s'imaginaient
qu'ils étaient suffisamment solides et que leur équilibre serait
durable. Mais les supports des échafaudages -c'est-à-dire les chefs
d'État -sont gênés par leurs serviteurs inutiles, entraînés qu'ils sont
par cette force illimitée de l'intrigue qui leur est propre et grâce à
la terreur qui règne dans les palais.
N'ayant aucun moyen d'accès au
cour de son peuple, le souverain ne peut se défendre des intrigants
avides de pouvoir. Comme le pouvoir vigilant a été séparé par nous de la
force aveugle de la populace, tous deux ont perdu leur signification,
parce qu'une fois séparés ils sont aussi impuissants qu'un aveugle sans
son bâton.
Opposer les partis
Afin d'inciter les
amateurs de pouvoir à faire mauvais usage de leurs droits, nous avons
dressé tous les pouvoirs les uns contre les autres en encourageant leurs
tendances libérales vers l'indépendance. Nous avons favorisé toute
entreprise dans ce sens ; nous avons mis des armes formidables aux mains
de tous les partis et nous avons fait du pouvoir le but de toute notre
ambition. Nous avons transformé les Gouvernements en arènes pour les
guerres de partis.
Pour ruiner le pouvoir
Bientôt
le désordre flagrant et la banqueroute apparaîtront partout.
D'incorrigibles bavards ont converti en parlottes les assemblées
parlementaires et administratives. D'audacieux journalistes et des
pamphlétaires impudents attaquent continuellement les pouvoirs
administratifs. Les abus de pouvoir prépareront définitivement
l'effondrement de toutes les institutions, et tout tombera en ruines
sous les coups de la populace en fureur.
Des droits fictifs pour les masses
Les
gens sont asservis, à la sueur de leur front, dans la pauvreté, d'une
manière plus formidable qu'au temps des lois du servage. De celui-ci,
ils pouvaient se libérer d'une manière ou de l'autre, tandis que rien ne
les affranchira de la tyrannie du besoin absolu. Nous avons eu soin
d'insérer, dans les Constitutions, des droits qui sont pour la masse
purement fictifs. Tous les soi-disant « droits du peuple » ne peuvent
exister que sous forme d'idées inapplicables en pratique.
Le pouvoir contre le peuple
Qu'importe
à un ouvrier prolétaire, courbé en deux par un dur labeur et opprimé
par son sort, qu'un bavard obtienne le droit de parler, ou un
journaliste celui de publier une sottise quelconque ? A quoi sert une
Constitution au prolétariat s'il n'en retire d'autre avantage que les
miettes que nous lui jetons de notre table, en échange de ses votes pour
l'élection de nos agents ? Les droits républicains sont une ironie pour
le pauvre, car la nécessité du travail quotidien l'empêche d'en retirer
aucun avantage, et ils ne font que lui enlever la garantie de salaire
fixe et assuré, le rendant dépendant des grèves des patrons et des
camarades.
Noblesse et profiteurs
Sous nos
auspices, la populace extermina l'aristocratie qui, dans son intérêt
propre, avait pourvu aux besoins du peuple et l'avait défendu, car son
intérêt est inséparable du bien-être de la populace. De nos jours, ayant
détruit les privilèges de la noblesse, le peuple tombe sous le joug de
profiteurs rusés et de parvenus.
Protection aux communistes
Nous
tenons à passer pour les libérateurs du travailleur, venus pour le
délivrer de cette oppression en lui suggérant d'entrer dans les rangs de
nos armées de socialistes, d'anarchistes et de communistes. Nous
protégerons toujours ces derniers, feignant de les aider par principe de
fraternité et d'intérêt général pour l'humanité, évoqué par notre
Maçonnerie socialiste. La noblesse qui, de droit, partageait le travail
des classes laborieuses, avait tout intérêt à ce qu'elles fussent bien
nourries, saines et fortes.
Brimer le travailleur
Notre
intérêt veut, au contraire, la dégénérescence des Gentils. Notre force
consiste à maintenir le travailleur dans un état constant de besoin et
d'impuissance, parce qu'ainsi nous l'assujettissons à notre volonté ; et
dans son entourage, il ne trouvera jamais ni pouvoir ni énergie pour se
dresser contre nous.
Le droit de l'or
La faim
conférera au Capital des droits plus puissants sur le travailleur que
jamais le pouvoir légal du souverain n'en conféra à l'aristocratie.
Nous
gouvernerons les masses en tirant parti des sentiments de jalousie et
de haine allumés par l'oppression et le besoin. Et, au moyen de ces
sentiments, nous nous débarrassons de ceux qui entravent notre marche.
Détruire les obstacles
Quand
viendra pour nous le moment de couronner notre « Maître du Monde »,
nous veillerons à ce que, par les mêmes moyens -c'est-à-dire en nous
servant de la populace ¬nous détruisions tout ce qui serait un obstacle
sur notre route.
L'enseignement. La science de la vie
Les
Gentils ne sont plus longtemps capables de penser sans notre aide en
matière de science. C'est pourquoi ils ne se rendent pas compte de la
nécessité vitale de certaines choses que nous aurons soin de réserver
pour le moment où notre heure sera venue, à savoir que, dans les écoles,
doit être enseignée la seule vraie et la plus importante de toutes les
sciences : la science de la vie de l'homme et celle des conditions
sociales ; toutes deux exigent une division du travail et, par suite, la
classification des gens en castes et en classes. Il est indispensable
que chacun sache que la véritable égalité ne peut exister, étant donné
la différence de nature des diverses sortes de travail, et que ceux qui
agissent au détriment de toute une caste, ont, devant la loi, une autre
responsabilité que ceux qui commettent un crime ne compromettant que
leur honneur personnel.
L'organisation secrète
La
vraie science des conditions sociales, aux secrets de laquelle nous
n'admettons pas les Gentils, convaincrait le monde que les métiers et le
travail devraient être réservés à des castes spéciales, afin de ne pas
causer la souffrance humaine provenant d'une éducation qui ne correspond
pas au travail que les individus sont appelés à accomplir. S'il
étudiait cette science, le peuple, de sa propre et libre volonté, se
soumettrait aux pouvoirs régnants et aux classes gouvernementales
classées par eux. Étant donné les conditions présentes de la science et
la ligne que nous lui avons permis de suivre, la populace, dans son
ignorance, croit aveuglément tout ce qui est imprimé et les fallacieuses
illusions dûment inspirées par nous, et elle est hostile à toutes les
classes qu'elle croit au-dessus d'elle, car elle ne comprend pas
l'importance de chaque caste.
Les crises économiques
Cette
haine sera encore accrue par l'effet que produiront les crises
économiques qui arrêteront les marchés et la production. Nous créerons
une crise économique universelle par tous les moyens détournés possibles
et à l'aide de l'or qui est entièrement entre nos mains. Simultanément,
nous jetterons à la rue, dans toute l'Europe, des foules énormes
d'ouvriers. Ces masses seront alors heureuses de se précipiter sur ceux
que, dans leur ignorance, elles ont jalousés dès l'enfance : elles
répandront leur sang et pourront ensuite s'emparer de leurs biens.
Protéger les Juifs
On
ne nous fera pas de mal, parce que le moment de l'attaque nous sera
connu et que nous prendrons des mesures pour protéger nos intérêts.
Le libéralisme doit disparaître
Nous
avons persuadé les Gentils que le libéralisme les conduirait au règne
de la raison. Notre despotisme sera de cette nature, car il sera en
situation d'abattre toute rébellion et de supprimer, par une juste
rigueur, toute idée libérale dans toutes les Institutions.
La « grande » révolution
Quand
la populace s'aperçut qu'au nom de la liberté on lui accordait toute
espèce de droits, elle s'imagina être la maîtresse et essaya de
s'emparer du pouvoir. Naturellement, comme tout autre aveugle, la masse
se heurta à d'innombrables obstacles. Alors, ne voulant pas retourner à
l'ancien régime, elle déposa sa puissance à nos pieds. Souvenez-vous de
la Révolution française, que nous appelons « la Grande » ; les secrets
de sa préparation, étant l'œuvre de nos mains, nous sont bien connus.
Le Roi despote
A
partir de ce moment, nous avons conduit les nations de déception en
déception, de sorte qu'elles en viennent à nous désavouer en faveur du
Roi despote issu du sang de Sion que nous préparons au monde.
Force internationale de la Juiverie
Actuellement,
en tant que force internationale, nous sommes invulnérables, parce que
si un gouvernement des Gentils nous attaque, d'autres nous soutiennent.
L'intense abjection des peuples chrétiens favorise notre indépendance
-soit qu'à genoux ils rampent devant le pouvoir, ou qu'ils soient sans
pitié pour le faible, sans miséricorde pour les fautes et cléments pour
les crimes ; soit qu'ils refusent de reconnaître les contradictions de
la liberté ; soit enfin qu'ils se montrent patients jusqu'au martyre
dans leur indulgence pour la violence d'un audacieux despotisme.
De
la part de leurs dictateurs actuels, Présidents du Conseil et Ministres,
ils supportent des abus pour le moindre desquels ils auraient assassiné
vingt Rois.
Éducation faussée du peuple
Comment
expliquer un tel état de choses ? Pourquoi les masses sont-elles si
logiques dans leur conception des événements ? Parce que les despotes
persuadent le peuple, par l'intermédiaire de leurs agents, que, même
s'ils faisaient un mauvais usage du pouvoir et portaient préjudice à
l'État, ce serait dans un but élevé, c'est-à-dire en vue de la
prospérité du peuple pour la cause de la fraternité, de l'union et de
l'égalité internationales.
Certes, ils ne leur disent pas qu'une
telle unification ne peut être obtenue que sous notre domination. Aussi,
voyons-nous la populace condamner l'innocent et acquitter le coupable,
convaincue qu'elle peut toujours faire ce qui lui plaît. En raison de
cet état d'esprit, la foule détruit tout équilibre et crée partout le
désordre.
La « liberté »
Le mot « liberté » met
la société en conflit avec toutes les puissances, même avec celle de la
Nature et avec celle de Dieu. C'est pourquoi, lorsque nous arriverons au
pouvoir, ils nous faudra effacer le mot « liberté » du dictionnaire
humain, comme étant le symbole du pouvoir bestial qui transforme les
hommes en animaux sanguinaires. Mais rappelons-nous que ces animaux
s'endorment dès qu'ils sont rassasiés de sang et qu'il est facile alors
de les charmer et de les asservir. Si on ne leur donne pas de sang, ils
ne dormiront pas et se battront entre eux.
QUATRIÈME PROTOCOLE
L'évolution de la république
Toute
république passe par diverses phases. La première ressemble aux
premiers jours de fureur d'un homme frappé de cécité, qui balaye et
détruit tout à droite et à gauche. La seconde, c'est le règne du
démagogue faisant naître l'anarchie pour lui substituer le despotisme.
Ce despotisme n'est pas officiellement légal et, partant, irresponsable ;
il est caché et invisible, tout en se laissant sentir ! Il est
généralement sous le contrôle de quelque organisation secrète, qui agit
derrière un gent, ce qui la rend d'autant plus audacieuse et sans
scrupule. Ce pouvoir secret n'hésitera pas à changer ses agents qui le
masquent. Ces changements seront profitables à l'organisation qui pourra
ainsi se débarrasser de vieux serviteurs auxquels il aurait fallu
donner de plus importantes gratifications pour leur long service.
L'action occulte des Loges
Par
qui ou par quoi pourrait être détrôné un pouvoir invisible ? Or, c'est
là justement ce qu'est notre Gouvernement. La Loge maçonnique joue,
inconsciemment, dans le monde entier, le rôle d'un masque qui cache
notre but. Mais l'usage que nous allons faire de ce pouvoir dans notre
plan d'action, et jusque dans nos quartiers généraux, reste à jamais
ignoré du monde en général.
Détruire la foi en Dieu
La
liberté pourrait être inoffensive et exister dans les gouvernements et
les pays sans être préjudiciable à la prospérité du peuple, si elle
reposait sur la religion et sur la crainte de Dieu, sur la fraternité
humaine, exempte d'idées d'égalité qui sont en opposition directe aux
lois de la création lesquelles ont prescrit la soumission.
Gouverné
par une telle foi, le peuple serait sous la tutelle des paroisses et
vivrait paisiblement et humblement sous la direction des pasteurs
spirituels et soumis à la Providence divine sur cette terre. C'est
pourquoi nous devons arracher de l'esprit des chrétiens jusqu'à la
conception même de Dieu et la remplacer par des calculs arithmétiques et
des besoins matériels.
Pour ruiner les Gentils -La spéculation
Pour
détourner l'attention des Chrétiens de notre politique, il est
essentiel que nous l’arrisions du côté du commerce et de l'industrie ;
en sorte que toutes les nations luttant pour leurs intérêts propres ne
s'occuperont pas, dans cette agitation universelle, de leur commun
ennemi. Mais, pour que la liberté puisse disloquer et ruiner la vie
sociale des Gentils, il faut que nous établissions le commerce sur une
base spéculative, ce qui aura pour résultat d'empêcher les Gentils de
retenir entre leurs mains les richesses tirées de la production du sol ;
par la spéculation, elles passeront dans nos coffres.
La soif de l'or
La
lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le
monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœur.
Cette société deviendra complètement indifférente à la religion et à la
politique dont elle aura même le dégoût. La passion de l'or sera son
seul guide et elle fera tous ses efforts pour se procurer cet or qui,
seul, peut lui assurer les plaisirs matériels dont elle a fait son
véritable culte. Alors les
classes inférieures se joindront à nous
contre nos compétiteurs -les Gentils privilégiés ¬sans alléguer aucun
but élevé, ou même l'amour des richesses, mais par pure haine des
classes supérieures.
CINQUIÈME PROTOCOLE
Gouvernement despotique
Quelle
sorte de gouvernement peut-on donner à des sociétés où la concussion et
la corruption ont pénétré partout, où les richesses ne peuvent
s'acquérir que par d'astucieuses surprises ou par des moyens frauduleux,
où les querelles dominent continuellement, où la morale doit être
soutenue par le châtiment et par de sévères lois et non par des
principes volontairement acceptés ; où les sentiments patriotiques et
religieux se noient dans des convictions cosmopolites ?
Quelle autre forme de gouvernement peut-on donner à ces sociétés, si ce n'est la forme despotique que je vais vous décrire ?
Nous
voulons organiser un gouvernement central et fort, de façon à obtenir
pour nous-mêmes les pouvoirs sociaux. Par de nouvelles lois, nous
réglerons la vie politique de nos sujets, comme s'ils étaient autant de
rouages d'une machine. De telles lois restreindront graduellement la
liberté et tous les privilèges accordés par les Gentils. Notre règne se
développera ainsi en un despotisme si puissant qu'il pourra à tout
moment et en tout lieu écraser les Gentils mécontents ou récalcitrants.
On
nous dira que la sorte de despotisme que je suggère ne s'accordera pas
avec le progrès actuel de la civilisation, mais je vais vous prouver le
contraire.
Le pouvoir basé sur la ruine de la religion
Au
temps où le peuple croyait au droit divin de ses souverains, il se
soumettait paisiblement au despotisme de ses monarques. Mais, du jour où
nous inspirâmes à la populace la notion de ses propres droits, elle
regarda les rois comme de simples mortels ; l'onction sacrée disparut à
ses yeux, et lorsque nous lui eûmes enlevé sa religion, le pouvoir fut
jeté dans les rues comme propriété publique, et nous nous en emparâmes.
De plus, parmi nos talents administratifs, nous comptons également celui
de régir les masses et les individus au moyen d'une phraséologie et de
théories habilement construites, de règles de vie et de toutes sortes de
stratagèmes. Toutes ces théories, auxquelles les Gentils ne comprennent
rien, sont fondées sur l'analyse et sur l'observation, combinées avec
un raisonnement si habile qu'il ne peut être égalé par nos rivaux, pas
plus que ceux-ci ne peuvent entrer en compétition avec nous dans la
construction de plans d'action politique et de solidarité. A notre
connaissance, la seule société capable de lutter avec nous dans cette
science serait celle des Jésuites. Mais nous sommes parvenus à la
discréditer aux yeux de la foule stupide, comme étant une organisation
apparente, tandis que nous sommes restés dans la coulisse, tenant
occulte notre organisation.
En outre, qu'est-ce que cela pourra bien
faire au monde que celui qui doit devenir son maître soit le chef de
l'Église catholique ou un despote du sang de Sion ? Mais à nous, le «
peuple choisi », la chose ne peut être indifférente.
Désunion des peuples chrétiens
Pendant
un certain temps, les Gentils pourraient peut-être bien composer avec
nous. Mais, sur ce point, nous ne courons aucun danger, étant
sauvegardés par les profondes racines de leur haine mutuelle qui ne
peuvent être extirpées. Nous avons mis en désaccord les uns avec les
autres tous les intérêts personnels et nationaux des Gentils pendant
près de vingt siècles, en y mêlant des préjugés de religion et de tribu.
De tout cela, il résulte que pas un seul gouvernement ne trouvera
d'appui chez ses voisins lorsqu'il fera contre nous appel à leur aide,
parce que chacun d'eux pensera qu'une action intentée contre nous
pourrait être désastreuse pour son existence individuelle. Nous sommes
trop puissants -le monde doit compter avec nous. Les gouvernements ne
peuvent même pas faire un traité de peu d'importance sans que nous y
soyons secrètement impliqués.
Le « génie » du peuple élu
« Per me reges regunt » (Que les rois règnent par moi).
Nous
lisons, dans la « Loi des Prophètes », que nous avons été choisis pour
gouverner la terre. Dieu nous donna le génie pour que nous puissions
accomplir cette oeuvre. S'il se trouvait un génie dans le camp ennemi,
il pourrait, cependant, nous combattre, mais un nouveau venu ne pourrait
se mesurer à de vieux lutteurs de notre espèce, et le combat serait
entre nous d'une nature si désespérée que le monde n'en a encore jamais
vu de semblable. Il est déjà trop tard pour leur génie.
L'or, seule puissance gouvernementale
Tous les rouages du mécanisme de l'État sont mus par une force qui est entre nos mains, à savoir : l'or.
La
science de l'économie politique, élaborée par nos savants, a déjà
prouvé que la puissance du capital surpasse le prestige de la couronne.
Le monopole des affaires
Le
capital, pour avoir le champ libre, doit obtenir le monopole de
l'industrie et du commerce. Ceci est en voie d'être réalisé, dans toutes
les parties du monde, par une main invisible. Un tel privilège donnera
un pouvoir politique aux industriels qui, s'enrichissant de profits
excessifs, opprimeront le peuple.
De nos jours, il est plus important
de désarmer le peuple que de le mener à la guerre. Il est plus
important d'utiliser pour notre cause les passions brûlantes que de les
éteindre, d'encourager les idées des nôtres et de s'en servir pour nos
desseins que de les écarter.
Le rôle de notre presse
Le
problème essentiel de notre gouvernement est celui-ci : comment
affaiblir la pensée publique par la critique, comment lui faire perdre
sa puissance de raisonnement, celle qui engendre l'opposition, et
comment distraire l'esprit public par une phraséologie dépourvue de sens
?
« Discours éloquents »
De tout temps, les
nations, comme les individus, ont pris les mots pour des actes.
Satisfaits de ce qu'ils entendent, ils remarquent rarement si la
promesse a vraiment été tenue. C'est pourquoi, dans le seul but de
parader, nous organiserons des institutions dont les membres, par des
discours éloquents, prouveront et glorifieront leur contribution au «
progrès ».
Nous nous donnerons une attitude libérale vis-à-vis de
tous les partis et de toutes les tendances, et nous la communiquerons à
tous nos orateurs. Ces orateurs seront si loquaces qu'ils fatigueront le
peuple de leurs discours, à ce point qu'ils lui rendront tout genre
d'éloquence insupportable.
et corruption de l'opinion publique
Pour
s'assurer l'opinion publique, il faut, tout d'abord, l'embrouiller
complètement en lui faisant entendre de tous côtés et de toutes manières
des opinions contradictoires, jusqu'à ce que les Gentils soient perdus
dans leur labyrinthe. Ils comprendront alors que le meilleur parti à
prendre est de n'avoir aucune opinion en matière politique ; matière qui
n'a pas été comprise du public, mais qui doit être exclusivement
réservée à ceux qui dirigent les affaires. Ceci est le premier secret.
Le
second secret, nécessaire au succès de notre gouvernement, consiste à
multiplier à un tel degré les fautes, les habitudes, les passions et les
lois conventionnelles du pays que personne ne soit plus capable de
penser clairement dans ce chaos ; les hommes cesseront ainsi de se
comprendre les uns les autres.
Cette politique nous aidera également à
semer des dissensions parmi tous les partis, à dissoudre toutes les
puissantes collectivités et à décourager toute initiative individuelle
pouvant gêner nos projets.
Contre toute initiative personnelle
Il
n'est rien de plus dangereux que l'initiative personnelle : s'il y
avait un cerveau par derrière, elle pourrait nous faire plus de mal que
les millions d'individus que nous avons mis aux prises.
Il nous faut
diriger l'éducation des sociétés chrétiennes, de telle façon que, chaque
fois que l'initiative est requise pour une entreprise, elles s'avouent
désespérément vaincues. La tension produite par la liberté d'action perd
de sa force dès qu'elle se heurte à la liberté d'autrui ; de là, les
chocs moraux, les déceptions et les échecs.
Le Super gouvernement juif
Par
tous ces moyens nous opprimerons tant les Chrétiens qu'ils seront
contraints de nous demander de les gouverner internationalement. Dès que
nous aurons atteint une telle position, nous pourrons aussitôt absorber
toutes les puissances gouvernementales du monde entier et former un
super gouvernement universel. Nous remplacerons les gouvernements
existants par un monstre que nous appellerons l'Administration du Super
gouvernement. Ses mains s'étendront au loin comme de longues tenailles
et il aura à sa disposition une organisation telle qu'il ne pourra
manquer de soumettre toutes les nations.
SIXIÈME PROTOCOLE
L'absorption des fortunes
Bientôt
nous nous mettrons à organiser de grands monopoles -réservoirs de
richesses colossales dans lesquels entreront précisément les grosses
fortunes des Gentils, en sorte qu'elles sombreront ensemble, avec le
crédit de leur gouvernement, le lendemain de la crise politique.
Que les économistes présents parmi vous aujourd'hui mesurent seulement l'importance de ce dessein !
Nous
devons employer toute espèce de moyens possibles pour développer la
popularité de notre Super gouvernement, le présentant comme le
protecteur et le rémunérateur de tous ceux qui, volontairement, se
soumettent à nous.
Ruiner l'aristocratie par les impôts
L'aristocratie
des Gentils, comme puissance politique, n'est plus. Il est donc inutile
de nous en occuper désormais à ce point de vue ; mais, comme
propriétaires fonciers, les aristocrates sont encore dangereux pour
nous, parce que leur indépendance est assurée par leurs ressources. Il
nous est donc indispensable de dépouiller à tout prix l'aristocratie de
ses terres. Pour arriver à ce but, la meilleure méthode est d'élever les
impôts et les taxes. Cette méthode maintiendra les revenus des biens
fonciers au minimum. Les aristocrates Gentils qui, par les goûts dont
ils ont hérité, sont incapables de se contenter de peu, seront bientôt
ruinés.
Pour drainer toutes les richesses
Il faut
qu'en même temps nous protégions le plus possible le commerce et
l'industrie, et tout particulièrement la spéculation, dont le principal
rôle est de servir de contrepoids à l'industrie.
Sans la spéculation,
l'industrie accroîtrait les capitaux privés et tendrait à relever
l'agriculture en affranchissant la terre de dettes et d'hypothèques
avancées par les banques agricoles. Il est essentiel que l'industrie
draine toutes les richesses de la terre et que la spéculation verse
entre nos mains ces mêmes richesses ainsi captées. Par ce moyen, tous
les Gentils seront jetés dans les rangs du prolétariat. Alors, les
Gentils se courberont devant nous pour obtenir le droit d'exister.
Encourager le luxe
Afin
de ruiner l'industrie des Gentils et d'activer la spéculation, nous
encouragerons l'amour du luxe effréné que nous avons déjà développé.
Salaires et « vie chère »
Nous
augmenterons les salaires, ce qui ne soulagera pas les ouvriers, car,
en même temps, nous élèverons le prix des objets de première nécessité,
sous prétexte de mauvaises récoltes.
L'alcoolisme
Nous
voulons aussi miner la production dans sa base en semant des germes
d'anarchie parmi les ouvriers et en flattant leur goût pour l'alcool.
Nous emploierons, en même temps, tous les moyens possibles pour chasser
de la terre toute l'intelligence des Gentils.
Fausses doctrines économiques
Pour
que les Gentils ne se rendent pas prématurément compte de la véritable
situation des affaires, nous la dissimulerons sous un désir apparent
d'aider les classes ouvrières dans la solution des grands problèmes
économiques, dont nos théories économiques facilitent la propagande de
toutes les manières possibles.
SEPTIÈME PROTOCOLE
Les armements
L'intensification
du service militaire et l'augmentation des forces de police sont
essentielles à la réalisation des plans ci-dessus mentionnés. Il faut
que nous arrangions les choses de façon qu'en dehors de nous il n'y ait
dans tous les pays qu'un immense prolétariat dont tous les individus
seront autant de soldats et d'agents de police dévoués à notre cause.
Fomenter la lutte entre Nations
Dans
toute l'Europe, et avec l'aide de l'Europe, sur les autres continents,
nous devons exciter la sédition, les dissensions et l'hostilité
mutuelle. Il y a à cela double avantage : d'abord nous commandons par
ces moyens le respect de tous les pays qui savent bien que nous avons le
pouvoir de créer les soulèvements à volonté ou de restaurer l'ordre.
Tous les pays sont accoutumés à recourir à nous quand la répression
devient nécessaire. En second lieu, nous embrouillerons, par des
intrigues, tous les fils ourdis par nous dans les ministères de tous les
gouvernements, non seulement au moyen de notre politique, mais par des
conventions commerciales et des obligations financières.
Pour
atteindre ces fins, il nous faudra recourir à beaucoup de ruse et
d'artifice pendant les négociations et les débats ; mais dans ce qui
s'appelle le « langage officiel », nous semblerons adopter la tactique
opposée et paraîtrons honnêtes et conciliants. Ainsi, les gouvernements
des Gentils, à qui nous avons appris à ne regarder que le côté brillant
des affaires, telles que nous les leur présentons, nous considéreront
même comme les bienfaiteurs et les sauveurs de l'humanité.
Buts des guerres
Nous
devons être à même de répondre à toute opposition par une déclaration
de guerre du pays voisin de l'État qui ose se mettre en travers de notre
route ; mais si ces voisins, à leur tour, devaient se décider à s'unir
contre nous, il faudrait leur répondre en déchaînant une guerre
mondiale.
L'art politique
En politique, le succès
capital consiste dans le degré de secret qu'on a su garder pour y
atteindre. Les actes d'un diplomate ne doivent pas correspondre à ses
paroles.
L'opinion publique
Pour favoriser notre
plan mondial, qui est près d'aboutir à ses fins désirées, il nous faut
influencer les gouvernements des Gentils par ce que l'on nomme l'opinion
publique, prédisposée par nous au moyen de la plus grande de toutes les
puissances : la presse, qui, à part quelques insignifiantes exceptions,
auxquelles il ne vaut pas la peine de s'arrêter, est tout entière entre
nos mains.
Bref, afin de démontrer que tous les gouvernements des
Gentils d'Europe nous sont asservis, nous manifesterons notre pouvoir à
l'un d'eux, au moyen de crimes, de violences, c'est-à-dire par un règne
de terreur, et, au cas où ils se révolteraient tous contre nous, nous
répondrions avec les fusils américains, chinois ou japonais.
HUITIÈME PROTOCOLE
Une fausse justice
Nous
devons nous assurer tous les moyens dont nos ennemis pourraient se
servir contre nous. Nous aurons recours aux expressions les plus
obscures et les plus compliquées du dictionnaire de la loi, afin de nous
justifier dans le cas où nous serions obligés de prendre des décisions
qui pourraient sembler trop hardies ou injustes. Car il sera important
d'exprimer de telles décisions d'une manière si énergique, qu'aux yeux
du peuple elles puissent paraître de nature excessivement morale,
équitable et juste.
Les auxiliaires du Juif
Notre
gouvernement devra s'entourer de toutes les puissances de la
civilisation au sein de laquelle il aura à agir. Il attirera à lui les
publicistes, les avocats, les praticiens, les administrateurs, les
diplomates, et, enfin, tous ceux que nous aurons formés dans nos écoles
spéciales modernistes.
But des écoles spéciales
Ces
gens connaîtront les secrets de la vie sociale, ils seront maîtres de
toutes les langues rassemblées dans le vocabulaire politique ; ils
connaîtront à fond le côté intérieur de la nature humaine avec toutes
ses cordes les plus sensibles, sur lesquelles ils auront à jouer. Ces
cordes constituent le cerveau des Gentils, leurs bonnes et leurs
mauvaises qualités, leurs tendances et leurs vices, les particularités
des castes et des classes. Il va sans dire que ces sages conseillers de
notre puissance auxquels je fais allusion ne seront pas choisis parmi
les Gentils, qui ont coutume de poursuivre leur travail administratif
sans garder en vue les résultats qu'ils doivent obtenir et sans savoir
pour quelle fin ces résultats sont requis. Les administrateurs des
Gentils signent des papiers qu'ils ne lisent pas et servent pour l'amour
de l'argent ou par ambition.
Professeurs d'économie
Nous
entourerons notre gouvernement de toute une armée d'économistes. C'est
la raison pour laquelle la science de l'économie est le principal sujet
enseigné aux Juifs. Nous aurons autour de nous des milliers de
banquiers, de négociants et, ce qui est plus important encore, de
millionnaires, parce qu'en réalité l'argent décidera de tout.
Exploitation des gens tarés
Cependant,
tant qu'il ne sera pas sûr de remplir les postes de gouvernement par
nos frères juifs, nous confierons ces postes importants à des gens dont
les antécédents et la réputation sont si mauvais, qu'ils forment un
abîme entre eux et la nation, et à des hommes tels, qu'au cas où ils
enfreindraient nos ordres, ils pourraient s'attendre à être jugés et
emprisonnés. Et tout ceci dans le but de les obliger à défendre nos
intérêts jusqu'à leur dernier souffle.
NEUVIÈME PROTOCOLE
Pour la rééducation des peuples
En
appliquant nos principes, faites surtout attention au caractère de la
nation particulière au sein de laquelle vous vivez et devez travailler.
Il ne faut pas vous attendre à réussir en appliquant partout nos
doctrines, jusqu'à ce que la nation en question ait été rééduquée par
nos principes ; mais, en procédant avec précaution dans leur
application, vous découvrirez qu'avant dix ans le caractère le plus
obstiné aura changé, et nous aurons ajouté une nation de plus à celles
qui nous ont déjà fait leur soumission.
Destruction des pouvoirs
A
la formule libérale de notre devise maçonnique : « Liberté. Égalité.
Fraternité » nous substituerons non pas les mots de notre devise, mais
des mots exprimant simplement une idée, et nous dirons : « le droit de
la Liberté, le devoir de l'Égalité et l'idée de Fraternité », tenant
ainsi le taureau par les cornes. En fait, nous avons déjà détruit tous
les pouvoirs régnants, excepté le nôtre ; mais, en théorie, ils existent
encore.
L'antisémitisme de certains nous favorise
Actuellement,
si quelques gouvernements se rendent répréhensibles à notre égard, ce
n'est que pure formalité, et tout se passe avec notre connaissance et
notre plein consentement, car nous avons besoin de leurs débordements
antisémites pour maintenir dans l'ordre nos frères inférieurs. Je ne
m'étendrai pas sur ce point qui a déjà fait le sujet de nombreuses
discussions.
La dictature juive
Somme toute, nous
ne rencontrerons aucune opposition. Notre gouvernement est dans une
situation si extraordinairement forte devant la loi que nous pouvons
presque le définir par l'énergique expression de dictature. Je peux
honnêtement dire que, pour le temps présent, nous sommes des
législateurs ; nous tenons des assises et infligeons des peines : nous
mettons à mort ou faisons grâce ; nous sommes, pour ainsi dire, le
commandant en chef chevauchant à la tête de toutes les armées. Nous
gouvernerons par la force puissante parce que les restes d'un parti,
puissant jadis, sont entre nos mains ; ce parti nous est aujourd'hui
assujetti. Nous avons des ambitions illimitées, une convoitise
dévorante, une vengeance impitoyable et une haine intense.
La source de la terreur
Nous sommes la source d'une terreur s'étendant au loin.
Nos serviteurs
Nous
avons à notre service des gens de toute opinion et de tous les partis :
des hommes désireux de rétablir les monarchies, des socialistes, des
communistes et des partisans de toutes sortes d'utopies. Nous les avons
tous mis sous le harnais ; chacun, à sa manière, mine le reste du
pouvoir et essaye de détruire les lois existantes. Par ce procédé, tous
les gouvernements sont torturés ; ils hurlent pour réclamer le repos ;
et, pour l'amour de la paix, ils sont prêts à tous les sacrifices. Mais
nous ne leur laisserons aucune paix jusqu'à ce qu'ils aient reconnu
notre Super gouvernement international.
Le peuple
réclama, en gémissant, la solution indispensable des problèmes sociaux
par des moyens internationaux. Les dissensions de partis mirent ceux-ci
entre nos mains, parce que, pour conduire l'opposition, il faut de
l'argent, et l'argent est sous notre contrôle.
Conflit entre le pouvoir et le peuple
Nous
avons redouté l'alliance de la puissance souveraine et expérimentée du
Gentil avec la puissance aveugle de la foule, mais nous avons pris
toutes les mesures nécessaires pour supprimer la possibilité d'une telle
éventualité. Entre ces deux puissances nous avons élevé un mur, sous la
forme de la terreur qu'elles éprouvent l'une pour l'autre. Ainsi
la puissance aveugle de la populace reste pour nous un appui. Nous seuls serons ses chefs et la guiderons vers notre but.
Le contact avec les masses
Afin
que la main de l'aveugle ne puisse se libérer de notre étreinte, nous
devons être en contact permanent avec les masses, sinon personnellement,
du moins par l'intermédiaire de nos frères les plus fidèles. Lorsque
nous serons devenus un pouvoir reconnu, nous nous adresserons
personnellement au peuple, sur les places publiques, et nous ferons son
éducation politique dans le sens qui nous conviendra.
Comment
pourrons-nous contrôler ce qui est enseigné au peuple dans les écoles de
campagne ? En tout cas, il est certain que ce qui est dit par le
délégué du gouvernement ou par le souverain lui-même ne peut manquer
d'être connu de toute la nation, la voix du peuple le répandant
aussitôt.
L'organisme libéral est entre nos mains
Afin
de ne pas détruire prématurément les institutions des Gentils, nous les
avons touchées de notre main expérimentée et nous avons saisi
l'extrémité des ressorts de leur mécanisme. Ceux-ci fonctionnaient
autrefois suivant un ordre sévère, mais juste ; nous y avons substitué
un organisme libéral déréglé. Nous avons mis la main sur la juridiction,
sur les manœuvres électorales, sur la direction de la presse, sur le
développement de la liberté individuelle, et, ce qui est plus important
encore, sur l'éducation, principal appui de l'existence libre.
Corrompre les Goïm et contourner leurs lois
Nous
avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils en lui
enseignant des principes et des théories que nous savions entièrement
faux mais que nous lui avons nous-mêmes inculqués. Sans amender, en
réalité, les lois déjà en vigueur, mais simplement en les contournant et
en les interprétant ainsi que ne l'avaient pas prévu ceux qui les ont
conçues, nous avons obtenu un résultat extraordinairement utile.
Savoir interpréter les lois
On
put, tout d'abord, constater les résultats dans le fait que notre
interprétation cacha le sens réel des lois, et les rendit, par suite, si
inintelligibles qu'il fut impossible au gouvernement de démêler un Code
aussi confus.
De là est sortie la théorie de ne pas s'attacher à la lettre de la loi, mais de juger d'après sa conscience.
De l'utilité des voies souterraines
On
nous objectera que les nations pourraient prendre les armes contre nous
si nos plans étaient prématurément découverts ; mais, en vue de cette
possibilité, nous pouvons nous reposer sur la mise en action d'une force
si formidable qu'elle ferait frémir les hommes les plus braves. D'ici
là, des chemins de fer métropolitains et des passages souterrains seront
construits dans toutes les villes. De ces lieux souterrains, nous
ferons sauter toutes les cités du monde, avec leurs institutions et
leurs documents.
Nécessité du camouflage
Aujourd'hui,
je commencerai par répéter ce qui a été dit précédemment, et je vous
prie tous de vous souvenir qu'en politique les gouvernements et les
nations sont satisfaits par le côté apparent de toute chose. Et comment
auraient-ils le temps d'en examiner le côté intérieur, alors que leurs
représentants ne songent qu'aux plaisirs ?
Il est de la plus haute
importance pour notre politique de ne pas perdre de vue le détail
ci-dessus mentionné qui nous sera d'un grand secours lorsque nous
discuterons des questions telles que la répartition des pouvoirs, la
liberté de la parole, la liberté de la presse et de la religion, le
droit d'association, l'égalité devant la loi, l'inviolabilité de la
propriété et du domicile, la question de l'impôt (l'idée d'un impôt
secret) et la force rétroactive des lois. Toutes les questions analogues
sont d'une nature telle qu'il ne serait pas prudent de les discuter
ouvertement devant le peuple ; cependant, au cas où il deviendrait
nécessaire d'en parler à la foule, il ne faut pas les énumérer, mais
faire, sans entrer dans le détail, des exposés concernant les principes
de droit moderne, comme étant reconnus par nous.
L'importance des
réticences réside dans le fait qu'un principe non ouvertement proclamé
nous laisse la liberté d'action, tandis que ce même principe, une fois
déclaré, peut être considéré comme établi.
La fortune sourit aux audacieux
La
nation tient en grand respect la puissance d'un génie politique ; elle
supporte ses actes les plus hardis et les commente ainsi : « Quelle
escroquerie, mais qu'elle a été bien faite, et avec quel courage ! »
Nous
comptons, en attirant toutes les nations, travailler à construire les
fondations d'un nouvel édifice dont nous avons fait les plans. Pour
cela, il nous faut acquérir le concours d'agents hardis et audacieux,
capables de surmonter tous les obstacles qui entraveraient notre marche.
Importance du mensonge et du vote
Quand
nous ferons notre « coup d'État », nous dirons au peuple : « tout a
très mal marché jusqu'ici, vous avez tous souffert ; nous détruisons,
maintenant, la cause de vos souffrances, à savoir : les patries, les
frontières et les valeurs financières nationales. Certes, vous serez
libres de nous condamner, mais votre jugement sera-t-il juste, si vous
le prononcez sans avoir expérimenté ce que nous pouvons faire pour votre
bien ? »
Alors, dans un élan d'espoir et d'exultation, ils nous
porteront en triomphe sur leurs épaules. La puissance du vote -dont nous
avons investi les membres les plus insignifiants de l'humanité en
organisant des réunions et des conventions réglées d'avance -jouera
alors son dernier rôle ; cette puissance, au moyen de laquelle « nous
sommes montés sur le trône », s'acquittera de sa dernière dette envers
nous en témoignant de son anxiété de voir le résultat de notre
proposition avant de prononcer son jugement.
Le suffrage universel, arme de choc
Pour
obtenir la majorité absolue, il faudra que nous amenions tout le monde à
voter, sans distinction de classes. On n'obtiendrait pas cette majorité
par les seules classes instruites ou par une société divisée en castes.
La famille doit disparaître
Après
avoir ainsi rempli l'esprit de l'homme de sa propre importance, nous
détruirons la vie de famille des Gentils et son influence éducatrice ;
nous empêcherons les hommes de
valeur de percer, et, sous notre
direction, la populace les tiendra sous le joug et ne leur permettra pas
même d'exposer leurs plans.
La foule a l'habitude de nous écouter,
nous qui payons son attention et son obéissance. Nous créerons, par ces
moyens, une force si aveugle qu'elle ne sera jamais capable de prendre
aucune décision sans l'avis de nos agents, placés par nous pour la
guider.
La foule se soumettra donc à ce système, parce qu'elle saura
que ses gages, ses gains et tous autres bénéfices lui viendront par ces
guides.
L'unité de commandement est nécessaire
Le
système de gouvernement doit être l'œuvre d'une seule tête, parce qu'il
serait impossible de le consolider s'il était l'œuvre combinée de
nombreuses intelligences. C'est pourquoi il ne nous est permis de
connaître que le plan d'action, mais nous ne devons, en aucune façon, le
discuter, sous peine d'en détruire l'efficacité, les fonctions de ses
différentes parties et le sens pratique de chacun de ses points. Si de
tels plans étaient mis en discussion et altérés par des passages répétés
au scrutin de vote, ils seraient déformés par suite des conceptions
erronées des électeurs qui n'auraient pas approfondi leur signification.
Il est donc nécessaire que nos plans soient décisifs et logiquement
conçus. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas lancer à la foule,
ni même à une petite coterie, pour qu'elle soit mise en pièces, la
grande œuvre de notre chef. Ces plans ne bouleverseront pas pour
l'instant les institutions existantes. Ils ne changeront que leur
théorie économique, et, partant, toute la marche de leurs procédures qui
suivront alors inévitablement le chemin prescrit par nos plans.
Saper les institutions de l'État
Les
mêmes institutions existent dans tous les pays ; leurs noms seuls
diffèrent : les Chambres, les Ministères, le Sénat, un Conseil privé,
des Départements législatif et administratif.
Je n'ai pas à vous
expliquer le mécanisme qui relie ces diverses institutions, il vous est
déjà bien connu. Retenez seulement que chacune des institutions
susnommées correspond à quelque fonction importante du gouvernement.
(J'applique le mot « importante » non pas aux institutions, mais à leurs
fonctions.)
Toutes ces institutions se sont partagé toutes les
fonctions du gouvernement, c'est-à-dire le pouvoir administratif, le
pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Et leurs fonctions sont
devenues semblables à celles des différents organes du corps humain.
Si
nous portons atteinte à quelque partie que ce soit de la machine
gouvernementale,l'État tombera malade, comme le ferait un corps humain,
et il mourra.
Le libéralisme, ce poison mortel
Lorsque
nous eûmes injecté le poison du libéralisme dans l'organisation de
l'État, sa complexion politique changea ; les États furent infectés
d'une maladie mortelle : la décomposition du sang. Il ne reste plus qu'à
attendre la fin de leur agonie.
Les tares des états constitutionnels
Le
libéralisme donna naissance aux gouvernements constitutionnels qui
prirent la place de l'autocrate -la seule forme de gouvernement saine
pour les Gentils. Toute constitution, comme vous le savez par
vous-mêmes, n'est autre chose qu'une école de dissensions, de mauvaise
entente, de querelles et d'agitations inutiles de partis ; en résumé,
c'est l'école de tout ce qui affaiblit la force du gouvernement. La
tribune comme la presse tendirent à rendre les gouvernants inactifs et
faibles, et, par conséquent, inutiles et superflus ; c'est pourquoi ils
furent déposés dans bien des pays.
L'institution d'une ère
républicaine devint alors possible, et nous remplaçâmes le souverain par
sa caricature en la personne d'un président tiré par nous de la foule
et choisi parmi nos créatures et nos esclaves.
C'est de cette manière que nous avons posé la mine sous les Gentils, ou, mieux, sous les nations des Gentils.
Des présidents responsables
Dans un avenir prochain, nous rendrons le président responsable.
Nous
appliquerons hardiment alors, et sans scrupule, les plans dont notre «
dummy » (celui qui fait « le mort » au whist) sera responsable. Que nous
importe si les rangs des coureurs de places s'éclaircissent, s'il
s'élève des troubles parce qu'on ne peut trouver de président -troubles
qui finiront par désorganiser le pays ?
Réduits au rôle de pantins
Pour
arriver à de tels résultats, nous prendrons nos mesures, afin qu'on
nomme des présidents ayant à leur passif un scandale comme le «
Panama< », ou quelque autre affaire louche du même genre. Un
président de cet acabit sera le fidèle exécuteur de nos plans, parce
qu'il craindra d'être découvert, et sera dominé par cette peur qui
s'empare toujours d'un homme parvenu au pouvoir et qui désire vivement
conserver les privilèges et les honneurs que lui confère sa haute
charge. La Maison des Représentants élira, protégera et masquera le
président ; mais nous retirerons à cette chambre son pouvoir
d'introduire et de modifier les lois.
Nous donnerons ce pouvoir au
président responsable, qui sera comme une marionnette entre nos mains.
Le pouvoir du président deviendra, en pareil cas, une cible exposée à
toutes sortes d'attaques, mais nous lui donnerons un moyen de défense
dans son droit d'appel au peuple par-dessus la tête des députés de la
nation, c'est-à-dire qu'il en appellera directement au peuple composé de
nos esclaves aveugles -la majorité de la populace.
De plus, nous
conférerons au président le pouvoir de proclamer la loi martiale. Nous
expliquerons cette prérogative par le fait que le président, étant le
chef de l'armée, doit la tenir sous son autorité pour protéger la
nouvelle Constitution républicaine ; il doit sa protection à cette
Constitution dont il est le représentant responsable.
Contrôle de la législation
Il
est clair que, dans de telles conditions, la clef de la situation
intérieure sera entre nos mains, et nul autre que nous ne contrôlera la
législation.
Pour une nouvelle Constitution démocratique
De
plus, quand nous instaurerons la nouvelle Constitution républicaine,
sous prétexte de secret d'État, nous priverons la Chambre de son droit
de discuter l'opportunité des mesures prises par le gouvernement. Par
cette nouvelle Constitution, nous réduirons également au minimum le
nombre des représentants de la nation, diminuant ainsi du même coup,
d'un nombre équivalent, les passions politiques, et la passion de la
politique. Si, en dépit de tout, ils se montraient récalcitrants, nous
supprimerions les derniers représentants en faisant appel à la nation.
Le président aura la prérogative de nommer le président et le
vice-président de la Chambre des députés et du Sénat. Nous substituerons
aux sessions permanentes des Parlements des sessions de quelques mois
seulement. En outre, le président, comme chef du pouvoir exécutif, aura
le droit de convoquer et de dissoudre le Parlement, et, en cas de
dissolution, de différer la convocation d'un nouveau Parlement. Mais,
afin que le président ne soit pas tenu pour responsable des conséquences
de ces actes, à proprement parler illégaux, avant que nos plans soient
parvenus
à maturité, nous convaincrons les ministres et les autres hauts
personnages officiels qui entourent le président, de dénaturer ses
ordres en lançant des instructions à leur guise, ce qui les obligera à
assumer une responsabilité qui incombait au président. Nous
recommanderions, tout particulièrement, de confier cette fonction au
Sénat, au Conseil d'État ou au Conseil des Ministres, mais non à des
individus. Sous notre direction, le président interprétera les lois qui
pourraient être comprises de plusieurs manières.
De plus, il annulera
les lois au cas où cela nous paraîtrait opportun. Il aura également le
droit de proposer de nouvelles lois temporaires et même des
modifications dans l'œuvre constitutionnelle du gouvernement, invoquant
pour cela les exigences de la prospérité du pays.
L'autocratie juive
De
telles mesures nous permettront de retirer graduellement tous les
droits et toutes les concessions que nous aurions pu être tout d'abord
contraints d'accorder en nous arrogeant le pouvoir. Nous aurons été
obligés de les introduire dans la Constitution des gouvernements pour
dissimuler l'abolition progressive de tous les droits constitutionnels,
lorsque l'heure viendra de substituer notre autocratie à tous les
gouvernements existants.
Vers le règne d'un souverain juif
Il
est possible que notre autocrate soit reconnu avant l'abolition de
Constitutions, autrement dit, la reconnaissance de notre gouvernement
partira du moment où le peuple, déchiré par les discordes et souffrant
de la faillite de ses dirigeants (faillite préparée par nous),
vociférera : « Déposez-les, et donnez-nous un chef mondial qui puisse
nous unir et détruire toutes les causes de dissensions, c'est-à-dire les
frontières, les nationalités, les religions, les dettes d'État, etc.,
un chef qui puisse nous donner la paix et le repos que nous ne pouvons
trouver sous le gouvernement de nos souverains et de nos représentants
».
Les Loges, instrument de contagion
Mais vous
le savez parfaitement bien vous-mêmes, pour que la multitude en arrive à
hurler cette requête, il faut que dans tous les pays on trouble
continuellement les relations qui existent entre le peuple et les
gouvernements, -les hostilités, les guerres, les haines, et même le
martyre de la faim et du besoin, des maladies inoculées, et cela à un
tel degré que les Gentils ne voient d'autre issue à leurs malheurs qu'un
appel à notre argent et à notre complète souveraineté.
Mais si nous donnons à la nation le temps de se ressaisir, il est peu probable que pareille opportunité se représente.
ONZIÈME PROTOCOLE
Fondements de la nouvelle Constitution
Le
Conseil d'État sanctionnera la puissance du souverain. En tant que
corps législatif officiel, il sera, pour ainsi dire, un Comité destiné à
lancer les ordres des gouvernants.
Voici donc un programme de la
Constitution nouvelle que nous préparons au monde. Nous ferons les lois,
définirons les droits constitutionnels et administratifs : 1° au
moyen d'édits de la Chambre législative, proposés par le président ; 2°
au moyen d'ordres généraux et d'ordres du Sénat et du Conseil d'État, et
au moyen des décisions du Cabinet,et, 3°lorsque le moment opportun se
présentera, au moyen d'un coup d'État.
Notre révolution
Ayant
ainsi déterminé les grands traits de notre plan d'action, nous allons
discuter les détails qui peuvent nous être nécessaires pour accomplir la
révolution dans tous les rouages de la machine de l'État, suivant le
sens que j'ai déjà indiqué. Par ces détails, j'entends la liberté de
religion, l'élection des représentants du peuple, et bien d'autres
droits qui auront à disparaître de la vie courante des hommes. S'ils ne
disparaissent pas tous entièrement, ils devront être radicalement
transformés dès le lendemain du jour où sera proclamée la Constitution
nouvelle. Ce serait seulement à ce moment précis qu'il n'y aurait plus
aucun danger pour nous à faire connaître toutes les innovations, et cela
pour la raison suivante : tout changement apparent, en un autre temps,
pourrait être dangereux, parce que s'il était introduit par la force, et
mis en vigueur strictement et sans discernement, il tendrait à
exaspérer le peuple qui redouterait de nouveaux changements dans des
conditions semblables. D'autre part, si ces changements devaient nous
obliger à accorder plus de concessions encore, le peuple dirait que nous
reconnaissons nos erreurs, et cela pourrait ternir la gloire de
l'infaillibilité du nouveau pouvoir. Il pourrait également dire que nous
avons été effrayés et contraints de céder. Et si tel était le cas, le
monde ne nous remercierait jamais, parce qu'il considère comme son droit
d'obtenir toujours des concessions. Si l'une ou l'autre de ces
impressions agissait sur l'esprit du public, ce serait un immense danger
pour le prestige de la Constitution nouvelle.
Il est essentiel pour
nous que, dès cette proclamation, tant que le peuple souffrira encore du
brusque changement et sera dans un état de terreur et d'indécision, il
se rende compte que nous sommes si puissants, si invulnérables, si
pleins de force, qu'en aucun cas nous ne prendrons ses intérêts en
considération. Nous tiendrons à ce qu'il soit convaincu que non
seulement nous ignorons ses opinions et ses désirs, mais que nous serons
prêts à tout moment et en tous lieux à réprimer énergiquement toute
manifestation ou toute velléité d'opposition. Nous ferons entendre au
peuple que nous avons pris tout ce que nous désirions et que nous ne lui
permettrons jamais de partager le pouvoir avec nous. Alors, la crainte
lui fermera les yeux, et il attendra patiemment la suite des événements.
Loups et moutons
Les
Gentils sont comme un troupeau de moutons -nous sommes les loups. Et
savez-vous ce que font les moutons lorsque les loups pénètrent dans la
bergerie ? Ils ferment les yeux. Nous les amènerons à faire de même, car
nous leur promettrons de leur rendre toutes leurs libertés après avoir
asservi tous les ennemis du monde et obtenu la soumission de tous les
partis. J'ai à peine besoin de vous dire combien de temps ils auront à
attendre le retour de leurs libertés.
Ce que cachent les Loges
Pour
quelle raison avons-nous été conduits à imaginer notre politique et à
l'implanter chez les Gentils ? Nous la leur avons inculquée sans leur en
laisser comprendre le sens intime. Qu'est-ce qui nous a poussés à
adopter une telle ligne de conduite, sinon ce fait que, race disséminée,
nous ne pouvions atteindre notre objet par des moyens directs, mais
seulement par des moyens détournés ? Telle fut la cause réelle de notre
organisation de la Maçonnerie, dont ces pourceaux de Gentils n'ont pas
approfondi le sens, ni même soupçonné le but. Ils sont attirés par nous
dans la multitude de nos Loges, qui paraissent être uniquement
maçonniques pour jeter de la poudre aux yeux de leurs camarades.
Par
la miséricorde de Dieu, son peuple élu fut dispersé, et cette
dispersion, qui parut au monde comme notre faiblesse, a constitué toute
notre puissance, laquelle nous a conduits au seuil de la souveraineté
universelle.
Il nous reste peu de chose à ajouter à ces fondations pour atteindre notre but.
DOUZIÈME PROTOCOLE
La liberté
Le
mot « liberté », qui peut être interprété de diverses manières, nous le
définirons ainsi : « La liberté est le droit de faire ce qui est permis
par la loi ». Une telle définition nous sera utile en ce sens qu'elle
nous réserve de déterminer où il y a et où il n'y aura pas de liberté,
pour la simple raison que la loi permettra seulement ce qui peut
satisfaire nos désirs.
La presse
Envers la
presse, nous nous conduirons de la manière suivante : -Quel est
actuellement le rôle joué par la presse ? Elle sert à déchaîner sur les
peuples les plus violentes passions, ou, quelquefois, des luttes
égoïstes de partis qui peuvent être nécessaires à nos desseins. Elle est
souvent creuse, injuste, fausse, et la plupart ne comprennent en rien
ses intentions véritables. Nous la mettrons sous le joug et la
conduirons avec des rênes solides ; nous devrons également nous assurer
le contrôle de toutes les formes de publications. Il ne serait d'aucune
utilité pour nous de contrôler les journaux, si nous restions exposés
aux attaques des brochures et des livres. Nous ferons du produit de la
publicité, actuellement si coûteuse, une ressource avantageuse pour
notre gouvernement, en introduisant un droit de timbre spécial et en
contraignant les éditeurs et les imprimeurs à nous verser une caution
afin de garantir notre gouvernement contre toutes espèces d'attaques de
la part de la presse. En cas d'attaque, nous répondrions de tous côtés
par des amendes. Ces mesures, timbres, cautions, amendes, seront une
importante source de revenus pour le gouvernement. Certainement, des
organes de partis ne regarderont pas à payer de fortes amendes, mais,
après une seconde attaque sérieuse contre nous, nous les supprimerons
totalement. Nul ne pourra impunément toucher au prestige de notre
infaillibilité politique. Pour interdire une publication, nous
trouverons le prétexte suivant : -la publication qui vient d'être
supprimée excitait, dirons-nous, l'opinion publique, sans aucune raison
ou aucun fondement. Je vous prie de bien remarquer que, parmi les
publications agressives, se trouveront celles qui auront été créées par
nous dans ce dessein ; mais ces dernières n'attaqueront notre politique
que sur les points où nous nous serons proposé un changement.
La censure
Aucune
information n'atteindra la société sans passer par notre contrôle. Ceci
est déjà pour nous un point acquis par le fait que toutes les nouvelles
sont reçues de toutes les parties du monde par un petit nombre
d'agences qui les centralisent. Lorsque nous serons arrivés au pouvoir,
ces agences nous appartiendront entièrement et ne publieront que les
nouvelles qu'il nous plaira de laisser paraître.
Si, dans les
conditions actuelles, nous avons réussi à obtenir, sur la société des
Gentils, un contrôle tel qu'elle n'entrevoie les affaires du monde qu'à
travers des lunettes colorées
que nous lui avons mises devant les
yeux ; si, dès maintenant, aucune barrière ne peut nous empêcher de
pénétrer les secrets d'État, ainsi que les nomme la stupidité des
Gentils, quelle ne sera pas notre situation, lorsque nous serons
officiellement reconnus comme les dirigeants du monde, dans la personne
de notre Empereur mondial ?
Revenons à l'avenir de la presse. Celui
qui voudra devenir éditeur, libraire ou imprimeur, devra obtenir un
certificat et une licence qui, en cas de désobéissance, lui seraient
retirés. Les canaux par lesquels la pensée humaine trouve son expression
seront mis entre les mains de notre gouvernement, qui les utilisera
comme organe éducateur et qui empêchera ainsi le public d'être dérouté
par le « progrès » idéalisateur et par le libéralisme.
Le progrès
Qui
d'entre nous ne sait que cet insigne bienfait mène tout droit à
l'utopie d'où naquirent l'anarchie et la haine de l'autorité ? Et cela
pour la simple raison que le « progrès », ou plutôt l'idée d'un progrès
libéral, donne aux hommes des pensées différentes d'émancipation, sans
leur assigner aucune limite. Tous les soi-disant libéraux sont des
anarchistes, sinon dans leurs actes, du moins dans leurs idées. Chacun
d'eux court après le fantôme de la liberté, pensant qu'il peut faire
tout ce qui lui plaît, c'est-à-dire tombant dans un état d'anarchie pour
autant qu'il fait de l'opposition par pur amour de l'opposition.
Littérature et journalisme
Discutons
maintenant sur la publication des livres. Nous les taxerons de la même
manière que les quotidiens -autrement dit par le moyen de timbres de
régie et de cautions. Mais, sur les livres de moins de 300 pages, nous
doublerons l'impôt. Nous rangerons cette sorte de livre parmi les
brochures, de manière à restreindre la publication des périodiques qui
constituent la forme la plus virulente du poison imprimé. Ces mesures
obligeront également les écrivains à publier de si longs ouvrages qu'ils
seront peu lus du public, surtout en raison de leur prix élevé.
Nous-mêmes publierons des livres bon marché, afin d'instruire et de
fixer l'esprit public dans le sens qui nous convient. L'impôt réduira la
production de la littérature sans sujet spécial, purement récréative ;
et le fait qu'ils seront responsables devant la loi mettra les auteurs
entre nos mains. Celui qui voudrait nous attaquer avec sa plume ne
trouverait pas d'éditeur.
Avant d'imprimer un ouvrage quelconque,
l'éditeur ou l'imprimeur devra obtenir des autorités un permis de
publier ledit ouvrage. Ainsi nous connaîtrons d'avance toute
conspiration contre nous, et nous pourrons la frapper à la tête en
prévenant le complot et en publiant une explication.
La littérature
et le journalisme sont les deux puissances d'éducation les plus
importantes ; pour cette raison, notre gouvernement achètera le plus
grand nombre de périodiques. Nous neutraliserons ainsi la mauvaise
influence de la presse indépendante, et nous acquerrons un empire énorme
sur l'esprit humain. Si nous permettons dix périodiques privés, nous en
lancerons trente nous-mêmes, et ainsi de suite.
Mais le public ne
doit pas avoir de ces mesures le plus léger soupçon ; aussi, les
périodiques par nous publiés devront paraître de vues et d'opinions
contradictoires, inspirant ainsi confiance et présentant une forme
attrayante à nos ennemis sans défiance, qui tomberont de la sorte dans
notre piège et seront désarmés.
Au premier rang, nous placerons la
presse officielle. Elle veillera constamment à la défense de nos
intérêts, et, par suite, son influence sur le public sera relativement
insignifiante. Au second rang, nous placerons la presse semi-officielle,
dont le devoir sera d'attirer les tièdes et les indifférents. Au
troisième rang, nous placerons la presse qui se donnera l'air de nous
faire opposition et qui, dans l'une de ses publications, semblera notre
adversaire. Nos véritables ennemis croiront à la sincérité de cette
opposition et nous laisseront voir leurs cartes.
Tous les journaux
défendront des partis différents -aristocratique, républicain,
révolutionnaire et même anarchiste -mais, bien entendu, aussi longtemps
seulement que dureront les Constitutions. Ces journaux, comme le dieu
indien Vichnou, auront des centaines de mains dont chacune tâtera le
pouls de la changeante opinion publique.
Quand le pouls s'accélérera,
ces mains inclineront l'opinion publique vers notre cause, car un sujet
nerveux est facilement conduit et subit aisément toutes sortes
d'influences.
Si quelques bavards s'imaginent qu'ils répètent
l'opinion de l'organe de leur parti, ils ne répètent, en réalité, que
notre propre opinion ou celle que nous désirons. En pensant qu'ils
suivent leur journal, ils suivront, en réalité, le drapeau que nous
ferons flotter devant eux. Pour que notre armée de journaux puisse
exécuter ce programme dans son esprit, à savoir soutenir les différents
partis, il nous faudra organiser notre presse avec grand soin.
Sous
le nom de « Commission centrale de la Presse », nous organiserons des
meetings littéraires où nos agents, inaperçus, donneront le mot d'ordre
et le mot de passe. En discutant et en contredisant notre politique,
toujours superficiellement, bien entendu, sans toucher effectivement à
aucune de ses parties essentielles, nos organes mèneront des débats
simulés avec les journaux officiels, afin de nous donner un motif de
définir nos plans avec plus d'exactitude que nous ne le pouvions faire
dans nos programmes préliminaires. Mais ceci uniquement lorsqu'il y aura
profit pour nous. Cette opposition de la presse nous servira également à
faire croire au peuple que la liberté de la parole existe encore. A nos
agents, elle donnera l'opportunité de montrer que nos adversaires
portent contre nous des accusations dénuées de sens, puisqu'ils seront
incapables de découvrir une base réelle pour réfuter notre politique.
De
telles mesures, échappant à l'attention publique, seront les plus sûrs
moyens de guider l'esprit du peuple et d'inspirer confiance en notre
gouvernement.
Grâce à ces mesures, nous pourrons exciter ou calmer
l'esprit public sur les questions politiques, lorsque cela nous
deviendra nécessaire ; nous pourrons le persuader ou le dérouter en
imprimant de vraies ou de fausses nouvelles, des événements exacts ou
contradictoires, suivant la convenance de nos desseins. Les informations
que nous publierons dépendront de la disposition actuelle du peuple à
accepter telle sorte de nouvelles, et nous examinerons toujours
soigneusement le terrain avant d'y mettre le pied.
Les restrictions
que nous imposerons -comme je l'ai dit -aux publications privées nous
permettront de rendre certaine la défaite de nos ennemis, parce qu'ils
n'auront aucun organe de presse à leur disposition au moyen duquel ils
pourraient donner libre cours à leurs opinions. Nous n'aurons même pas à
faire une réfutation totale de leurs affirmations.
Les ballons
d'essai que nous lancerons dans le troisième rang de notre presse
seront, s'il est nécessaire, réfutés par nous d'une manière
semi-officielle.
La franc-maçonnerie et la presse
Déjà
il existe dans le journalisme français un système d'entente maçonnique
pour donner les mots d'ordre. Tous les organes de la presse sont liés
par des secrets professionnels mutuels, à la manière des anciens
augures. Aucun de ses membres ne dévoilera sa connaissance du secret, si
l'ordre n'a pas été donné de le rendre public. Pas un seul éditeur
n'aura le courage de trahir le secret qui lui a été confié, car nul
n'est admis dans le monde littéraire s'il ne porte la marque de quelque
acte ténébreux dans son passé. Au moindre signe d'insoumission, la tache
serait aussitôt révélée. Tant que ces marques restent connues du petit
nombre seulement, le prestige du journaliste attire l'opinion publique à
travers le pays tout entier. Le peuple le suit et l'admire.
Les provinces
Nos
plans doivent principalement s'étendre à la province. Il nous est
indispensable d'y créer des idées et des opinions telles qu'à un moment
donné nous les puissions lancer contre la capitale, en les présentant
comme les vues neutres des provinces.
Évidemment, la source et l'origine de ces idées ne seraient pas changées -elles seraient nôtres.
Il
est pour nous de toute nécessité qu'avant notre prise de possession du
pouvoir les grandes villes soient, pendant quelque temps, sous
l'influence de l'opinion des provinces, c'est-à-dire qu'elles
connaissent l'opinion de la majorité, opinion par nous préparée. Il nous
est nécessaire que les capitales, au moment critique et psychologique,
n'aient pas le temps de discuter un fait accompli, mais qu'elles
l'acceptent simplement parce qu'il a été approuvé par une majorité dans
les provinces.
Un régime infaillible
Lorsque nous
arriverons à la période du nouveau régime -c'est-à-dire pendant la
période transitoire qui précédera notre souveraineté -, nous ne
permettrons à la presse de publier aucun compte rendu d'affaires
criminelles ; il faut que le peuple pense que le nouveau régime est si
satisfaisant que le crime même n'existe plus.
Là où le crime sera
commis, il ne devra être connu que de la victime et de ceux qui, par
hasard, en auront été les témoins, mais de ceux-là seuls.
TREIZIÈME PROTOCOLE
Nos serviteurs
Le
besoin du pain quotidien obligera les Gentils à tenir leurs langues et à
rester nos humbles serviteurs. Ceux des Gentils que nous pourrions
occuper dans notre presse discuteront, sous nos ordres, les faits que
nous ne jugerions pas à propos de discuter dans notre gazette
officielle. Et, tandis que tous les genres de discussion et de débats
auront lieu de la sorte, nous ferons passer les lois dont nous aurons
besoin, puis nous les présenterons au public comme un fait accompli.
Nul
n'osera demander que ce qui a été décidé soit abrogé, tout spécialement
parce que nous aurons tout coloré de notre intention d'aider au
progrès. Alors, la presse détournera l'attention du public par de
nouvelles propositions. Vous savez vous-mêmes que nous avons toujours
appris au peuple à rechercher de nouvelles émotions.
L'opinion publique
Des
aventuriers politiques, sans cervelle, précipiteront la discussion de
nouveaux problèmes, semblables à ceux qui, même de nos jours, ignorent
ce dont ils parlent. Les problèmes politiques ne sont pas destinés à
être connus du commun des mortels ; ils ne peuvent être compris, comme
je l'ai dit plus haut, que des gouvernements qui ont, depuis des
siècles, dirigé les affaires. De tout ceci, vous pouvez conclure que
nous n'en déférerons à l'opinion publique que pour faciliter le travail
de notre machinerie. Vous pouvez également remarquer que nous cherchons
l'approbation sur les diverses questions non par des actes, mais par des
paroles. Nous affirmons continuellement que, dans toute
la mesure possible, nous sommes guidés par l'espoir et la certitude de servir le bien public.
Commerce et industrie
Afin
de détourner les gens agités des questions politiques, nous leur
fournirons de nouveaux problèmes, concernant le commerce et l'industrie,
par exemple. Qu'ils s'excitent sur ces questions tant qu'ils voudront.
Les masses ne consentent à s'abstenir et à se détacher de ce qu'elles
croient être l'action politique que si nous leur procurons de nouveaux
amusements : le commerce, par exemple, que nous essayons de leur faire
passer comme question politique. Nous-mêmes avons amené les masses à
prendre part à la politique pour nous assurer leur appui dans notre
campagne contre les gouvernements des Gentils.
Distraire pour mieux tromper
Pour
les empêcher de se découvrir une nouvelle ligne de conduite en
politique, nous les distrairons également par toutes sortes de
divertissements : jeux, passe-temps, passions, maisons publiques.
Nous
allons bientôt lancer des annonces dans les journaux, invitant le
peuple à prendre part à des concours de tout genre : artistiques,
sportifs, etc. Ces nouveaux divertissements distrairont définitivement
l'esprit public des questions qui pourraient nous mettre en conflit avec
la populace. Comme le peuple perdra graduellement le don de penser par
lui-même, il hurlera avec nous, pour cette raison bien simple que nous
serons les seuls membres de la société à même d'avancer des idées
nouvelles ; ces voies inconnues seront ouvertes à la pensée par des
intermédiaires qu'on ne pourra soupçonner être des nôtres.
Crédulité des Goïm
Le
rôle des idéalistes libéraux sera définitivement terminé quand notre
gouvernement sera reconnu. Jusque-là, ils nous rendront grand service,
et c'est pourquoi nous essayerons d'incliner l'esprit public vers toutes
sortes de théories fantastiques qui pourraient être avancées ou
libérales. C'est nous qui avons, avec un succès complet, tourné les
têtes sans cervelle des Gentils vers le socialisme, par nos théories
progressistes ; on ne trouverait pas parmi les Gentils un seul homme
capable de s'apercevoir que, hors les cas où il s'agit de découvertes
matérielles ou scientifiques, il y a toujours derrière le mot « progrès »
un leurre quelconque. Car il n'existe qu'un seul enseignement vrai dans
lequel le « progrès » n'a point de place. Le progrès, comme toute idée
fausse, sert à cacher la vérité pour que personne ne la sache que nous,
le Peuple élu de Dieu, pour en être le gardien.
Le monde aux mains des Juifs
Lorsque
nous aurons le pouvoir, nos orateurs discuteront les grands problèmes
qui ont bouleversé l'humanité que nous amènerons, enfin, sous notre joug
béni.
Qui se doutera alors que tous ces problèmes furent lancés à
notre instigation, pour servir un plan politique que nul n'aura saisi
durant tant de siècles ?
QUATORZIÈME PROTOCOLE
La religion juive seule tolérée
Quand
nous serons les maîtres de la terre, nous ne tolérerons aucune religion
que la nôtre, c'est-à-dire une religion n'admettant qu'un seul Dieu à
qui notre destin est lié par l'élection qu'il fit de nous, et par qui
est également déterminé le destin du monde.
Il faut, pour cette
raison, que nous abolissions toutes les professions de foi. Si,
momentanément, le résultat obtenu est de faire des athées, notre but
n'en sera pas contrarié, mais cela servira d'exemple aux générations
futures qui écouteront notre enseignement sur la religion de Moïse,
religion dont la doctrine ferme et bien réfléchie nous imposa le devoir
de mettre toutes les nations sous nos pieds.
En agissant ainsi, nous
insisterons également sur les vérités mystiques de l'enseignement
mosaïque, desquelles dépend, dirons-nous, toute valeur éducative.
La paix dans l'esclavage
Puis,
nous publierons, en toute occasion, des articles dans lesquels nous
comparerons notre avantageuse autorité à celle du passé. L'état de
bénédiction et de paix qui existera alors, bien qu'il sera le fruit de
longs siècles de perturbation, mettra encore en relief le bienfait de
notre nouveau gouvernement. Nous exposerons, sous les couleurs les plus
vives, les erreurs commises par les Gentils dans leur administration.
Nous soulèverons un tel dégoût pour l'ancien régime que les nations
préféreront la paix dans l'esclavage aux droits que lui donnerait la
liberté si haut exaltée, mais qui les a si cruellement torturés, qui a
épuisé les sources de l'existence humaine et vers lesquels poussait
seule, à vrai dire, une troupe d'aventuriers qui ne savaient pas ce
qu'ils faisaient.
Les inutiles changements de gouvernement auxquels
nous aurons poussé les Gentils, pour ruiner leur édifice gouvernemental,
auront tellement fatigué les peuples, qu'ils préféreront tout endurer
de nous dans la crainte d'avoir à souffrir, de nouveau, les tourments et
les malheurs qu'ils auront subis. Nous attirerons une attention
spéciale sur les erreurs historiques des gouvernements des Gentils,
erreurs qui les conduisirent à martyriser l'humanité durant tant de
siècles, parce qu'ils n'entendaient rien à ce qui concerne le vrai
bonheur de la vie humaine, étant constamment à la recherche de plans
fantastiques de bien-être social. Car les Gentils ne se sont pas aperçus
que leurs plans, au lieu d'améliorer les rapports des hommes entre eux,
n'ont servi qu'à les rendre de plus en plus mauvais. Cependant, ces
rapports mutuels sont la base même de l'existence humaine. Toute la
force de nos principes et des mesures que nous prendrons pour les
appliquer consistera en ce que nous les interpréterons en les mettant en
contraste lumineux avec le régime tombé des anciennes conditions
sociales.
Notre religion et ses mystères
Nos
philosophes exposeront tous les désavantages des religions des Gentils,
mais personne ne jugera jamais notre religion de son vrai point de vue,
parce que personne n'en aura jamais une connaissance complète, à part
les nôtres, qui ne se hasarderont, dans aucun cas, à en dévoiler les
mystères.
Littérature malsaine et littérature de l'avenir
Dans
les pays soi-disant dirigeants, nous avons fait circuler une
littérature malsaine, ordurière et dégoûtante. Nous continuerons à
laisser prévaloir cette littérature pendant un court espace de temps,
après l'établissement de notre gouvernement, afin qu'elle fasse
ressortir d'une manière plus frappante le contraste des enseignements
que nous donnerons du pinacle où nous serons élevés. Nos savants,
instruits tout exprès pour diriger les Gentils, feront des discours,
tireront des plans, ébaucheront des mots et écriront
des articles au moyen desquels nous influencerons les esprits, les inclinant vers la science et les idées qui nous conviendront.
QUINZIÈME PROTOCOLE
Organiser la révolution mondiale
Quand
nous aurons obtenu le pouvoir, par des coups d'État préparés par nous,
de façon à ce qu'ils se produisent simultanément dans tous les pays, et
aussitôt après que les gouvernements respectifs de ces derniers auront
été officiellement proclamés incapables de gouverner le peuple -il
pourra s'écouler un temps considérable, tout un siècle peut-être -nous
ferons tous nos efforts pour empêcher les conspirations de se tramer
contre nous.
La terreur n'épargnera pas les sociétés secrètes
Pour
atteindre ce but, nous emploierons l'impitoyable moyen des exécutions
contre tous ceux qui pourraient prendre les armes contre l'établissement
de notre pouvoir.
L'institution d'une nouvelle société secrète
quelconque tombera aussi sous le coup de la peine de mort ; quant aux
sociétés secrètes qui existent actuellement et qui nous sont connues,
celles qui servent et ont servi notre cause, nous les dissoudrons et
enverrons leurs membres en exil au bout du monde.
Ce qui attend les francs-maçons non juifs
C'est
de cette manière que nous agirons avec les francs-maçons Gentils qui
pourraient en savoir plus long qu'il ne nous convient. Nous tiendrons
dans une perpétuelle crainte de l'exil tels francs-maçons auxquels, pour
une raison quelconque, nous ferions miséricorde. Nous ferons passer une
loi qui condamnera tous les anciens membres des sociétés secrètes à
être exilés d'Europe, où sera le centre de notre gouvernement.
Les décisions de notre gouvernement seront irrévocables et nul n'aura le droit d'en appeler.
Terreur et autocratie
Pour
mettre sous la botte la société des Gentils, dans laquelle nous avons
si profondément enraciné la discorde et les dogmes de la religion
protestante, des mesures impitoyables devront être introduites. De
telles mesures montreront aux nations que notre puissance ne peut être
bravée. Nous ne devons tenir aucun compte des nombreuses victimes qui
devront être sacrifiées afin d'obtenir la prospérité future.
Obtenir
la prospérité, même au moyen de nombreux sacrifices, est le devoir d'un
gouvernement qui comprend que les conditions de son existence ne
consistent pas seulement dans les privilèges dont il jouit, mais aussi
dans la pratique de son devoir.
Fortifier le prestige de son pouvoir
est la condition principale de sa stabilité, et ce prestige ne peut
s'obtenir que par une puissance majestueuse et inébranlable qui se
montrerait inviolable et entourée d'un pouvoir mystique, par exemple, le
pouvoir décrété par Dieu.
Telle fut, jusqu'à nos jours, l'autocratie
russe, notre seule ennemie dangereuse, si nous ne comptons pas le
Saint-Siège. Rappelez-vous le temps où l'Italie était inondée de sang ;
elle ne toucha pas un cheveu de la tête de Sylla, bien que ce fût lui
qui fit couler son sang.
Grâce à sa force de caractère, Sylla devint
un dieu aux yeux du peuple, et son audacieux retour en Italie le rendit
inviolable. La populace ne touchera pas celui qui l'hypnotise par son
courage et sa force d'âme.
De l'utilisé des Loges
Tant
que nous n'aurons pas atteint le pouvoir, nous tâcherons de créer et de
multiplier les Loges de francs-maçons dans toutes les parties du monde.
Nous attirerons dans ces Loges tous ceux qui peuvent revêtir la
mentalité publique ou qui en sont déjà revêtus, car ces Loges seront les
principaux lieux où nous recueillerons nos renseignements en même temps
qu'elles seront des centres de propagande.
La direction des Loges aux mains des Juifs
Nous
centraliserons toutes ces Loges sous une direction unique, connue de
nous seuls et constituée par nos Sages. Ces Loges auront également leurs
propres représentants, afin de masquer les véritables dirigeants. Et
ces dirigeants auront seuls le droit de désigner les orateurs et de
tracer l'ordre du jour. Dans ces Loges, nous resserrerons les liens de
toutes les classes socialistes et révolutionnaires de la société. Les
plans politiques les plus secrets nous seront connus, et, dès qu'ils
seront formés, nous en dirigerons l'exécution.
L'espionnage, arme juive
Presque tous les agents de la police internationale et secrète seront des membres de nos Loges.
Les
services de la police sont d'une extrême importance pour nous, car ils
peuvent masquer nos entreprises, inventer des explications plausibles du
mécontentement des masses, aussi bien que punir ceux qui refusent de se
soumettre.
Les Juifs, seuls maîtres des sociétés secrètes
La
plupart de ceux qui entrent dans les sociétés secrètes sont des
aventuriers qui, pour une raison ou pour une autre, veulent se frayer un
chemin dans la vie et qui ne sont point d'esprit sérieux.
Avec de tels hommes, il nous sera facile de poursuivre notre but et nous leur ferons mettre notre machine en mouvement.
Si
le monde entier en est bouleversé, c'est qu'il nous était nécessaire de
le bouleverser ainsi, afin de détruire sa trop grande solidité. Si, au
milieu de ce bouleversement, éclatent des conspirations, cela voudra
dire que l'un de nos plus fidèles agents est à la tête desdites
conspirations. Il est bien naturel que nous soyons le seul peuple à
diriger les entreprises maçonniques. Nous sommes le seul peuple qui
sache les conduire. Nous connaissons le but final de toute action,
tandis que les Gentils ignorent la plupart des choses concernant la
maçonnerie et ne peuvent même pas voir les résultats immédiats de ce
qu'ils font. Généralement, ils ne pensent qu'aux avantages immédiats du
moment et sont contents si leur orgueil est satisfait par
l'accomplissement de leurs intentions, et ils ne perçoivent pas que
l'idée originale ne leur revient pas, mais fut inspirée par nous.
L'arrivisme des Goïm
Les
Gentils fréquentent les Loges maçonniques par pure curiosité, ou dans
l'espoir de recevoir leur part des avantages qu'elles procurent ; et
quelques-uns d'entre eux, afin de pouvoir discuter leurs idées idiotes
devant un auditoire. Les Gentils sont à l'affût des émotions que donnent
le succès et les applaudissements ; nous les leur distribuons sans
compter. C'est pourquoi nous les laissons remporter leurs succès et
tournons à notre avantage les hommes possédés par la vanité et qui
s'assimilent inconsciemment nos idées, convaincus de leur propre
infaillibilité et persuadés qu'eux seuls ont des idées et ne sont pas
soumis à l'influence d'autrui.
Vous ne vous doutez pas combien il est
facile d'amener le plus intelligent des Gentils à un degré ridicule de
naïveté, en flattant sa vanité, et, d'autre part, combien il est facile
de le décourager par le plus petit échec, ou simplement en cessant de
l'applaudir ; on le réduit ainsi à un état de sujétion servile par la
perspective de quelque nouveau succès. Autant les nôtres méprisent le
succès et sont seulement anxieux de voir leurs plans réussir, autant les
Gentils aiment le succès et, pour son amour, sont prêts à lui sacrifier
la réussite de tous leurs plans. Ce trait caractéristique des Gentils
nous permet de faire aisément d'eux ce que nous voulons. Ceux qui
paraissent être des tigres sont aussi stupides que des moutons et leurs
têtes sont pleines de vide.
Nous les laisserons donc chevaucher, dans
leurs rêves, sur le coursier des vains espoirs de détruire
l'individualité humaine par des idées symboliques de collectivisme.
Ineptie du collectivisme
Ils
n'ont pas encore compris et ne comprendront jamais que ce rêve fou est
contraire à la loi fondamentale de la nature, qui, depuis le
commencement du monde, créa les êtres différents les uns des autres,
afin de donner à chacun son individualité.
Le fait que nous avons été
capables d'amener les Gentils à une idée aussi erronée ne prouve-t-il
pas, avec une clarté frappante, quelle conception étroite, en
comparaison de la nôtre, ils se font de la vie humaine ? Là réside notre
plus grand espoir de succès.
Massacres pour la cause
Combien
clairvoyants étaient nos anciens Sages lorsqu'ils nous disaient que,
pour atteindre un but réellement grand, nous ne devions pas nous arrêter
devant les moyens, ni compter le nombre des victimes devant être
sacrifiées à la réalisation de la cause ! Nous n'avons jamais compté les
victimes de la race de ces brutes de Gentils, et, bien que nous ayons
dû sacrifier un assez grand nombre des nôtres, nous avons déjà donné à
notre peuple une situation dans le monde telle qu'il ne l'eût jamais
rêvée. Un nombre relativement restreint de victimes de notre côté a
sauvé notre nation de la destruction.
Les francs-maçons doivent payer
Tout
homme doit inévitablement finir par la mort. Il vaut mieux hâter cette
fin pour ceux qui entravent le progrès de notre cause, plutôt que pour
ceux qui la font avancer. Nous mettons à mort les francs-maçons de telle
manière que nul, en dehors de la Fraternité, n'en peut avoir le moindre
soupçon. Les victimes elles-mêmes ne peuvent s'en douter à l'avance.
Toutes meurent, quand il est nécessaire, d'une mort apparemment
naturelle. Connaissant ces faits, la Fraternité n'ose protester contre
ces exécutions.
Par ces moyens, nous avons coupé à sa racine même
toute protestation contre nos ordres pour autant que les francs-maçons
eux-mêmes sont en jeu. Nous prêchons le libéralisme aux Gentils, mais,
d'autre part, nous tenons notre propre nation dans une entière sujétion.
La vérité sur les lois et la puissance des Gentils
Sous
notre influence, les lois des Gentils furent obéies aussi peu que
possible. Le prestige de leurs lois a été miné par nos idées libérales
que nous avons introduites parmi eux. Les questions les plus
importantes, aussi bien politiques que morales, sont résolues, par les
Cours de Justice, de la manière que nous leur prescrivons.
L'administrateur de la Justice des Gentils envisage ces questions à la
lumière qu'il nous plaît de les lui présenter. Nous y parviendrons grâce
à nos agents et à des hommes avec lesquels nous paraissons n'avoir
aucune relation : opinions de la presse et autres moyens ; même des
sénateurs, et d'autres personnages officiels, suivent aveuglément nos
avis.
Le cerveau du Gentil, étant d'un caractère purement bestial,
est incapable d'analyser et d'observer quoi que ce soit, et, plus
encore, de prévoir les conséquences que peut avoir un cas présenté sous
un certain jour.
Notre mission
C'est,
précisément, dans cette différence de mentalité entre les Gentils et
nous-mêmes que nous pouvons aisément voir le signe de notre élection par
Dieu et de notre nature surhumaine ; il nous suffit de la comparer au
cerveau instinctivement bestial des Gentils. Ils ne font que voir les
faits, mais ne les prévoient pas, et sont incapables d'inventer quoi que
ce soit, à l'exception, peut-être, de choses matérielles. De tout cela,
il ressort clairement que la nature elle-même nous a destinés à
conduire et à gouverner le monde.
Nos lois seront courtes et claires
Quand
l'heure viendra pour nous de gouverner ouvertement, le moment sera venu
aussi de montrer la douceur de notre régime et d'amender toutes les
lois. Nos lois seront brèves et concises, ne demandant aucune
interprétation ; tout le monde pourra les connaître dans leurs moindres
détails.
Obéissance absolue
Leur trait essentiel
sera d'exiger l'obéissance absolue à l'autorité, et ce respect de
l'autorité sera porté à ses limites extrêmes. Alors cessera tout abus de
pouvoir.
Châtiments impitoyables contre les abus de pouvoir
Chacun sera responsable devant l'unique pouvoir suprême, nommément celui du souverain.
L'abus
de pouvoir, de la part de qui que ce soit, exception faite pour le
souverain, sera si sévèrement puni qu'on perdra l'envie d'essayer sa
force à cet égard.
Nous surveillerons attentivement chacune des
décisions prises par notre Corps administratif, d'où dépendra le travail
de la machine départementale, parce que si l'administration se relâche
le désordre surgira partout. Pas un seul acte illégal, pas un seul abus
de pouvoir ne restera impuni.
Tous les actes de dissimulation ou de
négligence volontaire de la part des agents de l'administration
disparaîtront dès qu'on aura vu les premiers exemples de châtiment.
Le
prestige de notre puissance exigera que des châtiments convenables
soient infligés, c'est-à-dire qu'ils soient durs, même dans le cas de la
plus insignifiante atteinte portée à ce prestige, en vue d'un gain
personnel. L'homme qui, par une peine même trop sévère, expie son crime
sera comme le soldat mourant sur le champ de bataille de
l'administration pour la cause de l'autorité, des principes et de la loi
; cause qui n'admet aucune déviation de la voie commune en faveur
d'intérêts personnels, même pour ceux qui conduisent lechar de l'État.
Ainsi, nos juges sauront que, en essayant de montrer leur indulgence,
ils violent la loi de la justice faite pour imposer un châtiment
exemplaire, en raison des fautes commises, et non pour permettre au juge
de montrer sa clémence. Cette heureuse qualité ne devra s'exercer que
dans la vie privée et non dans l'exercice officiel des fonctions de
juge, sans quoi la portée éducatrice de la vie politique perd toute son
efficacité.
S'assurer la docilité des juges
Les magistrats, à cinquante-cinq ans, cesseront toutes fonctions pour les raisons suivantes :
1°Parce
que des hommes âgés s'attachent plus fortement à des idées préconçues
et sont moins capables d'obéir à des ordres nouveaux ;
2° Parce
qu'une telle mesure nous permettra d'opérer de fréquents changements
dans la magistrature qui, ainsi, sera docilement soumise à toute
pression de notre part. Tout homme désirant conserver son poste devra,
pour se l'assurer, nous obéir aveuglément.
Pas de juges et de fonctionnaires libéraux
En
général, nos juges seront choisis parmi ceux qui comprennent que leur
devoir est de punir et d'appliquer les lois et non de s'attarder à des
rêves de libéralisme qui pourraient porter atteinte à notre plan
d'éducation, comme c'est le cas pour les juges Gentils actuels. Notre
système de renouveler les magistrats nous aidera, en outre, à détruire
toutes les combinaisons qu'ils pourraient former entre eux ; aussi
travailleront-ils uniquement dans l'intérêt du gouvernement dont leur
sort dépendra. La génération future des juges sera formée de manière à
empêcher, instinctivement, toute action qui pourrait entamer les
relations existantes de nos sujets entre eux.
Actuellement, les juges
des Gentils sont indulgents pour tous les genres de crimes, car ils ne
se font pas une idée exacte de leur devoir, pour cette simple raison que
les gouvernants, lorsqu'ils nomment les juges, ne leur inculquent pas
cette idée.
Les gouvernants des Gentils, lorsqu'ils nomment leurs
sujets à des postes élevés, ne se soucient pas de leur en expliquer
l'importance et de leur faire comprendre dans quel but les postes en
question ont été créés ; ils agissent comme les animaux lorsque ceux-ci
envoient leurs petits à la recherche d'une proie. Ainsi les
gouvernements des Gentils sont ruinés par leurs propres serviteurs. Nous
tirerons une morale de plus des résultats du système adopté par les
Gentils ; elle nous servira à édifier notre gouvernement.
Nous
déracinerons toute tendance libérale de chacune des institutions de
propagande importantes dans notre gouvernement, institutions dont peut
dépendre la formation de tous ceux qui seront nos sujets. Ces postes
importants seront exclusivement réservés à ceux qui furent spécialement
formés par nous pour l'administration.
Tout l'or du monde entre nos mains
Observera-t-on
que de retraiter prématurément nos fonctionnaires serait trop
dispendieux pour notre gouvernement, je répondrai alors que, tout
d'abord, nous essayerons de découvrir pour de tels fonctionnaires une
occupation privée propre à compenser pour eux la perte de leur emploi,
ou que, d'ailleurs, notre gouvernement étant alors en possession de tout
l'argent du monde, les dépenses ne seront pas à considérer.
Notre
autocratie sera logique dans tous ses actes ; aussi toute décision prise
par le bon plaisir de notre gouvernement sera toujours traitée avec
respect et obéie sans condition.
Despotisme absolu
Nous ne
tiendrons aucun compte des murmures et des mécontentements, et nous
punirons tout indice de mauvaise humeur si sévèrement, que chacun tirera
de là un exemple applicable à soi-même.
Suppression du droit d'appel
Nous
supprimerons le droit d'appel et le réserverons à notre seul usage,
parce que nous ne devons pas laisser se développer parmi le peuple
l'idée que nos juges sont capables de se tromper dans leurs décisions.
Au
cas où un jugement exigerait la révision, nous déposerions
immédiatement le juge en question, et le châtierions publiquement, afin
qu'une telle erreur ne se reproduisît pas.
Je répète ce que j'ai déjà
dit : l'un de nos principes les plus importants sera de surveiller nos
fonctionnaires administratifs, et ceci dans le but exprès de satisfaire
la nation, parce qu'elle peut, de plein droit, exiger qu'un gouvernement
ait de bons fonctionnaires.
Sous des apparences patriarcales
Notre
gouvernement aura l'apparence d'une mission patriarcale dévolue à la
personne de notre souverain. Notre nation et nos sujets le regarderont
comme un père qui prend soin de satisfaire tous leurs besoins, de
surveiller tous leurs actes et de régler les relations de ses sujets les
uns avec les autres, aussi bien que leurs relations avec le
gouvernement.
Le roi juif du monde
Ainsi le
sentiment de respect envers le souverain pénétrera si profondément dans
la nation qu'elle ne pourra plus se passer de sa sollicitude et de sa
direction. Elle ne pourra vivre en paix sans lui et, finalement, le
reconnaître comme son maître absolu.
Le peuple aura pour lui un
sentiment de respect si profond qu'il sera proche de l'adoration,
spécialement lorsqu'il se convaincra que ses fonctionnaires exécutent
aveuglément ses ordres et que, seul, il règne sur eux. Ils se réjouiront
de nous voir organiser leurs vies comme si nous étions des parents
désireux d'inculquer à leurs enfants un vif sentiment du devoir et de
l'obéissance.
Sacrifier les individus
En ce qui
concerne notre politique secrète, toutes les nations sont des enfants
comme le sont leurs gouvernements. Ainsi que vous pouvez le voir
vous-mêmes, je fonde notre despotisme sur le Droit et le Devoir. Le
droit du gouvernement d'exiger que le peuple remplisse son devoir est,
en lui-même, une obligation du souverain qui est le père de ses sujets.
Le droit de la force lui est accordé, afin qu'il conduise l'humanité
dans la direction voulue par les lois de la nature, c'est-à-dire vers
l'obéissance.
Toute créature en ce monde est en sujétion, soumise
tantôt à un homme, tantôt aux circonstances, tantôt à sa propre nature,
en tous les cas à quelque chose de plus puissant qu'elle-même. Soyons
donc les plus puissants dans l'intérêt de la cause commune.
Nous
devons, sans hésitation, sacrifier les individus qui auraient violé
l'ordre existant, parce qu'un châtiment exemplaire est la solution du
grand problème de l'éducation.
Notre roi, patriarche du monde
Le
jour où le roi d'Israël posera sur sa tête sacrée la couronne que lui
offrira l'Europe entière, il deviendra le Patriarche du monde.
Le
nombre des victimes qui devront être sacrifiées par notre roi n'excédera
jamais le nombre de celles qui ont été immolées par les souverains
Gentils dans leur poursuite de la grandeur et dans leurs rivalités.
Notre
souverain sera en communication constante avec le peuple ; il lui
adressera, du haut des tribunes, des discours qui seront immédiatement
transmis au monde entier.
SEIZIÈME PROTOCOLE
L'enseignement
En
vue de détruire toute espèce d'entreprise collective autre que la
nôtre, nous annihilerons toute œuvre collective dès sa naissance ; en
d'autres termes, nous transformerons les universités et les
reconstruirons sur de nouveaux plans.
Les chefs et les professeurs
des universités seront spécialement préparés au moyen de programmes
d'action perfectionnés et secrets, dont ils seront instruits et ne
pourront s'écarter sans châtiment. Ils seront désignés avec soin et
dépendront entièrement du gouvernement. De notre programme, nous
exclurons tout l'enseignement de la loi civile, comme celui de tout
autre sujet politique. A un petit nombre d'hommes, choisis parmi les
initiés pour leurs capacités évidentes, seront dévoilées ces sciences.
Les universités n'auront pas le droit de lancer dans le monde des
blancs-becs regardant les nouvelles réformes constitutionnelles comme si
elles étaient des comédies ou des tragédies, ou se préoccupant de la
question politique que leurs pères eux-mêmes ne comprennent pas.
Une
mauvaise connaissance de la politique pour une foule de gens est la
source d'idées utopiques, et en fait de mauvais citoyens. Vous pouvez
vous en rendre compte vous-mêmes d'après le système d'éducation des
Gentils. Nous y avions introduit tous ces principes afin de pouvoir,
avec succès, détruire leur structure sociale, ainsi que nous y sommes
parvenus. Lorsque nous serons au pouvoir, nous supprimerons des
programmes d'éducation tous les sujets qui pourraient troubler le
cerveau de la jeunesse ; nous en ferons des enfants désobéissants,
aimant leur maître et reconnaissant dans sa personne le pilier principal
de la paix et du bien public.
Aux classiques et à l'étude de
l'histoire ancienne, qui contiennent plus de mauvais exemples que de
bons, nous substituerons l'étude des problèmes de l'avenir. Nous
effacerons de la mémoire humaine le passé qui pourrait nous être
défavorable, ne laissant subsister que les faits où s'affirment
indubitablement les erreurs des gouvernements Gentils. Les sujets
traitant des questions de la vie pratique, de l'organisation sociale et
des relations des hommes entre eux, comme aussi des conférences contre
les exemples mauvais et égoïstes, qui sont corrupteurs et font du mal,
et d'autres questions semblables où le raisonnement n'intervient pas,
seront au premier plan de notre système d'éducation. Ces programmes
seront spécialement tracés pour les classes et les castes différentes,
dont l'éducation sera tenue strictement séparée.
Il est de la plus haute importance d'insister sur ce système spécial.
Des écoles pour chaque caste
Chaque
classe ou caste sera instruite séparément, suivant sa situation
particulière et son travail. Un génie a toujours su et saura toujours
comment pénétrer dans une caste plus élevée, mais à part ce cas tout à
fait exceptionnel, il n'est pas utile de mélanger l'éducation des
différentes castes et d'admettre à des rangs supérieurs des hommes qui
prendraient la place de ceux qui sont nés pour les occuper. Vous savez
vous-mêmes combien il fut désastreux pour les Gentils d'émettre l'idée
absolument idiote que nulle différence ne doit être faite envers les
classes sociales.
L'école au service de notre souverain
Afin
que le souverain s'assure une place solide dans le cœur de ses sujets,
il est nécessaire que, durant son règne, on enseigne à la nation, aussi
bien dans les écoles que dans les lieux publics, l'importance de son
activité et les bonnes intentions de ses entreprises.
Plus de liberté d'enseignement
Nous
abolirons toute espèce d'éducation privée. Les jours de congé, les
étudiants et leurs parents auront le droit de se réunir dans leurs
collèges, comme si ceux-ci étaient des clubs. A ces réunions, les
professeurs prononceront des discours, qui passeront pour des
conférences
libres, sur des sujets tels que les rapports des hommes entre eux, les
lois et les malentendus qui sont généralement le résultat d'une fausse
conception de la situation sociale des hommes, et, finalement, ils
exposeront les nouvelles théories philosophiques qui n'ont pas encore
été révélées au monde.
Nos théories seront des dogmes de foi
De ces théories, nous ferons des dogmes de foi, nous en servant comme d'un marchepied pour notre foi.
Quand
j'aurai fini de vous exposer tout mon programme et quand nous aurons
discuté tous nos plans pour le présent et pour l'avenir, je vous lirai
le plan de cette nouvelle doctrine philosophique.
Liberté de pensée
Nous
savons, par l'expérience de plusieurs siècles, que les hommes vivent et
sont guidés par des idées, et qu'ils sont influencés par ces idées
grâce à l'éducation ; celle-ci peut leur être donnée à tout âge avec le
même résultat, mais naturellement, par des moyens différents.
Par une
éducation systématique, nous nous chargerons de faire disparaître tout
ce qui pourrait rester de cette indépendance de la pensée, dont nous
nous sommes si largement servis, depuis un certain temps, pour aboutir à
nos fins.
L'enseignement intuitif
Nous avons
déjà établi un plan pour subjuguer les esprits, au moyen de
l'enseignement intuitif (l'enseignement par les yeux), auquel on
attribue la propriété de rendre les Gentils incapables de penser par
eux-mêmes ; en sorte que, tels des animaux obéissants, ils attendent la
démonstration d'une idée avant de chercher à la saisir. L'un de nos
meilleurs agents, en France, est Bouroy [Les traductions allemande,
américaine et polonaise donnent : Bourgeois.] ; il a déjà introduit dans
ce pays le nouveau système de l'éducation intuitive.
DIX-SEPTIÈME PROTOCOLE
Enchaîner les avocats
La
profession de légiste rend ceux qui l'exercent froids, cruels et
obstinés ; elle leur enlève tout principe et les oblige à voir la vie
sous un aspect inhumain, mais purement légal. Ils ont pris l'habitude de
considérer les événements au seul point de vue de savoir ce qu'il y a à
gagner en les défendant, au lieu de considérer quel serait l'effet de
cette défense sur le bien-être général.
Un praticien ne refuse jamais
de défendre un cas, quel qu'il soit. Il s'efforcera d'obtenir
l'acquittement, à n'importe quel prix, en s'attachant à de petits
détours de la jurisprudence, pour démoraliser la Cour.
Nous
limiterons donc le champ d'action de cette profession en mettant les
avocats sur le même pied que les magistrats chargés de faire exécuter la
loi. Les avocats, comme les juges, n'auront pas le droit d'interviewer
leurs clients et ne recevront leurs dossiers que lorsque lesdits clients
leur auront été assignés par le tribunal ; ils n'étudieront ces
dossiers que sur des rapports et des documents, et ils ne défendront
leurs clients qu'après qu'ils auront été examinés par le tribunal,
appuyant leur défense sur ce premier examen. Leurs honoraires seront
fixes, sans égard au succès ou à l'insuccès de leur défense. Ils
deviendront ainsi de simples rapporteurs au service de la défense,
faisant contrepoids au plaignant qui sera un rapporteur pour le compte
de l'accusation.
La procédure légale se trouvera ainsi
considérablement abrégée. Par ce moyen nous obtiendrons aussi une
défense honnête et impartiale, que ne guideront pas les intérêts
matériels, mais l'intime conviction de l'avocat. Ceci aura encore
l'avantage d'empêcher tout pot-de-vin ou corruption qui peuvent
actuellement se glisser dans les tribunaux de quelques pays.
Le clergé non juif
Nous
avons pris grand soin de discréditer le clergé des Gentils aux yeux du
peuple, et nous avons ainsi réussi à nuire à sa mission qui aurait pu
contrarier gravement nos desseins. L'influence du clergé sur le peuple
diminue chaque jour.
La liberté de conscience
Aujourd'hui,
la liberté religieuse est reconnue partout, et nous ne sommes éloignés
que de quelques années du temps où le christianisme s'effondrera de
toutes pièces. Il sera plus facile encore d'en finir avec les autres
religions, mais il est trop tôt pour discuter sur ce point.
Nous
réduirons le clergé et ses enseignements à un rôle si infime, et nous
rendrons son influence si antipathique au peuple, que ses enseignements
auront un effet contraire à celui qu'ils avaient jadis.
Contre le Vatican
Quand
le moment sera venu pour nous de détruire complètement la Cour
pontificale, une main inconnue indiquant le Vatican donnera le signal de
l'assaut.
Lorsque, dans sa fureur, le peuple se jettera sur le
Vatican, nous apparaîtrons comme des protecteurs pour arrêter l'effusion
du sang. Par cet acte, nous pénétrerons jusqu'au coeur même de cette
Cour pontificale, d'où rien au monde ne pourra nous chasser, jusqu'à ce
que nous ayons détruit la puissance du Pape.
Le roi des Juifs, pape de l'Église universelle
Le roi d'Israël deviendra le vrai Pape de l'univers, le Patriarche de l'Église internationale.
Mais,
jusqu'à ce que nous ayons réussi à faire la rééducation de la jeunesse,
au moyen de nouvelles religions transitoires, pour aboutir à la nôtre
propre, nous n'attaquerons pas ouvertement les églises existantes, mais
nous les combattrons par la critique qui a déjà répandu des dissensions
parmi elles et qui continuera à le faire.
Les buts de la presse juive
D'une
manière générale, notre presse dénoncera les gouvernements, les
institutions des Gentils, religieuses ou autres, par toutes sortes
d'articles peu scrupuleux, écrits dans l'intention de les discréditer à
un point tel que, seule, notre sage nation est capable d'atteindre.
La police
Notre
gouvernement ressemblera au dieu hindou Vichnou. Chacune de nos cent
mains détiendra un ressort du mécanisme social de l'État.
Nous
saurons tout sans avoir recours à l'aide de la police officielle, que
nous avons tellement corrompue pour nuire aux Gentils, qu'elle ne sert
qu'à empêcher le gouvernement de voir les faits clairement. D'après
notre programme, un tiers de la population sera amené à surveiller le
reste, par pur sentiment du devoir, et pour obéir au principe du service
volontaire rendu au gouvernement.
Il n'y aura rien de déshonorant
alors d'être un espion ; au contraire, ce sera regardé comme honorable.
D'autre part, les porteurs de fausses nouvelles seront sévèrement punis,
pour empêcher l'abus du privilège de l'espionnage.
Nous choisirons
nos agents dans les hautes et dans les basses classes de la société ;
nous en prendrons parmi les administrations, les éditeurs, les
imprimeurs, les libraires, les employés, les ouvriers, les cochers, les
valets de pied, etc. Cette force policière n'aura aucune puissance
d'action indépendante et n'aura le droit de prendre aucune mesure de son
propre chef ; par conséquent, le devoir de cette impuissante police
consistera uniquement à servir de témoin et à faire des rapports. La
vérification de ces rapports et de ces arrestations éventuelles sera
l'affaire d'un groupe d'inspecteurs de police responsables ; les
arrestations seront effectuées par des gendarmes et par la police
municipale. Si un délit ou un crime politique ne sont pas rapportés,
celui qui aurait dû les signaler sera puni pour avoir volontairement
caché ce crime ou ce délit, si l'on peut prouver la dissimulation.
Le Kahal
Nos
frères sont tenus d'agir de la même manière, c'est-à-dire devront, de
leur propre initiative, dénoncer à l'autorité compétente tous les
apostats et tous les faits qui seraient contraires à notre loi. Dans
notre gouvernement universel, ce sera donc un devoir, pour tous les
sujets, de servir leur souverain en agissant comme je viens de le dire.
Pour corrompre les institutions des Gentils
Une
organisation comme la nôtre déracinera tous les abus de pouvoir et tous
les genres si variés de vénalité et de corruption ; elle détruira, en
réalité, toutes les idées dont nous avons contaminé la vie des Gentils
par nos théories sur les droits surhumains.
Comment pourrions-nous
atteindre notre but de créer le désordre dans les institutions
administratives des Gentils sinon par de tels moyens ?
Parmi les plus
importants de ces moyens de corrompre leurs institutions, il faut
compter l'emploi des agents qui sont susceptibles, étant donné leur
activité destructive, de contaminer les autres en leur révélant et leur
développant leurs tendances corrompues, comme l'abus de pouvoir ou
l'achat sans pudeur des consciences.
Mise en vigueur du système soviétique
Quand
viendra pour nous le moment de prendre des mesures spéciales en mettant
en vigueur le système russe actuel de l' « Okhrana » (le poison le plus
dangereux qui puisse attaquer le prestige de l'État), nous soulèverons,
grâce au concours de bons orateurs, des désordres fictifs parmi le
peuple, ou nous l'exciterons à manifester un mécontentement
prolongé.
Ces orateurs rencontreront beaucoup de sympathies, et, grâce à eux
encore, on nous excusera de perquisitionner chez les gens et de les
soumettre à certaines restrictions, employant pour cela les serviteurs
que nous avons dans la police des Gentils.
Mesures à prendre contre les conspirateurs
Comme
la plupart des conspirateurs le sont par amour de l'art, ou par celui
de bavarder, nous n'y toucherons pas, jusqu'au moment où nous verrons
qu'ils sont prêts d'agir, et nous nous bornerons à introduire parmi eux
ce que nous appellerons un élément de délation. Il faut se rappeler
qu'une puissance perd de son prestige chaque fois qu'elle découvre une
conspiration publique dirigée contre elle-même. Il y a dans une telle
révélation un aveu de faiblesse, et, ce qui est plus dangereux encore,
l'aveu de ses propres erreurs. Il faut qu'on sache que nous avons
détruit le prestige des Gentils régnants au moyen d'un nombre
considérable de meurtres secrets préparés par nos agents, moutons
aveugles de notre bergerie, qu'on persuade facilement de commettre un
crime, si ce crime revêt un caractère politique.
Nous obligerons les
gouvernements à convenir de leurs propres faiblesses en employant
ouvertement des mesures de police spéciales, comme l' « Okhrana », et
nous ébranlerons ainsi le prestige de leur puissance.
Surveillance du roi des Juifs
Notre
souverain sera protégé par des gardes absolument secrètes, car jamais
nous ne permettrons qu'on puisse penser qu'il est incapable de détruire à
lui tout seul une conspiration quelconque ourdie contre lui et qui
l'oblige à se cacher. Si nous laissions prévaloir une telle idée, comme
elle prévaut parmi les Gentils, nous signerions, par le fait même,
l'arrêt de mort de notre souverain, ou du moins celui de sa dynastie.
A
s'en tenir aux seules apparences, notre chef n'emploiera sa puissance
que dans l'intérêt de ses sujets et jamais pour son propre bien ou celui
de sa dynastie.
En adoptant scrupuleusement cette mise en scène, ses
sujets eux-mêmes honoreront et protégeront son pouvoir qu'ils
vénéreront, sachant que le salut de l'État est attaché à l'existence
d'un tel pouvoir dont dépendra l'ordre public.
Garder le roi ouvertement serait admettre la faiblesse de son pouvoir.
Notre
chef sera toujours au milieu de son peuple ; on le verra entouré d'une
foule curieuse d'hommes et de femmes qui occuperont toujours, comme par
hasard, les rangs les plus rapprochés de lui et qui tiendront à distance
la populace sans autre but apparent que celui de maintenir l'ordre pour
l'amour de l'ordre. Cette attitude apprendra aux autres à savoir se
posséder. Lorsqu'un pétitionnaire essayera de se frayer un passage à
travers la foule pour présenter sa demande, les gens des premiers rangs
prendront la pétition et la remettront au souverain, en présence du
pétitionnaire. Chacun saura ainsi que toutes les pétitions lui
parviennent et qu'il s'occupe lui-même de toutes les affaires.
Un
pouvoir n'a de prestige que si les sujets peuvent se dire entre eux : «
Si seulement le roi savait cela ! » ou : « Quand le roi le saura ».
Le
mystère qui entoure la personne du souverain s'évanouit aussitôt qu'on
voit une garde de police autour de lui. Devant une telle garde, un
assassin n'a besoin que d'un peu d'audace pour se croire plus fort
qu'elle ; il prend ainsi conscience de sa force et n'a plus qu'à guetter
le moment favorable pour se lancer contre le roi.
Nous ne prêchons
pas cette doctrine aux Gentils, et vous pouvez voir vous-mêmes les
résultats qu'ils ont obtenus avec les gardes officielles.
Un simple soupçon doit suffire
Notre
gouvernement arrêtera ceux qu'à tort ou à raison il soupçonnera
coupables de crimes politiques. Il serait regrettable que, dans la
crainte de commettre une erreur judiciaire, on donnât à de tels
criminels l'occasion d'échapper. Nous ne leur témoignerons, certes,
aucune pitié. Il sera peut-être possible, dans certains cas
exceptionnels, d'admettre des circonstances atténuantes, lorsqu'il
s'agira de crimes de droit commun ; mais il n'y aura pas d'excuse pour
le crime politique, c'est-à-dire pour des gens mêlés à la politique que,
seuls, les gouvernants ont le droit de comprendre. Et, à dire vrai,
tous les souverains ne sont pas aptes à comprendre la vraie politique.
DIX-NEUVIÈME PROTOCOLE
Pétitions et propositions
Nous
interdirons aux individus de se mêler de politique ; mais, d'autre
part, nous encouragerons toute espèce de rapport ou de pétition
concernant l'amélioration de la vie sociale et nationale, soumis à
l'approbation du gouvernement. Car, par ce moyen nous serions tenus au
courant des erreurs de notre gouvernement, d'une part, et des idéals de
nos sujets, de l'autre. Aux demandes qui seraient ainsi présentées, nous
répondrions, soit en les acceptant, soit en faisant valoir contre elles
un argument frappant, pour bien prouver que leur réalisation est
impossible, parce qu'elles reposent sur une mesquine conception des
affaires.
Répression des troubles et des émeutes
On
pourrait comparer les effets de la sédition à ceux que produisent, sur
l'éléphant, les aboiements d'un roquet. Si le gouvernement est bien
organisé, non pas au point de vue de sa police, mais à un point de vue
social, le chien aboie sans se rendre compte de la force de l'éléphant ;
mais que celui-ci montre une bonne fois sa force, et le chien se taira
sur l'heure et il agitera sa queue dès qu'il apercevra l'éléphant.
Déshonorer les criminels politiques
Pour
enlever au crime politique son auréole de bravoure nous placerons ceux
qui l'auront commis au rang des autres criminels ; ils iront de pair
avec les voleurs, les assassins et autres malfaiteurs du même genre
odieux. L'opinion publique ne fera plus alors de différence entre les
crimes politiques et les crimes vulgaires et les chargera d'égal
opprobre.
Nous avons fait tous nos efforts pour empêcher les Gentils
d'adopter cette méthode particulière de traiter les crimes politiques.
Nous avons employé pour cela la presse, le public, la parole et des
manuels classiques d'histoire habilement conçus. Nous avons inspiré
l'idée qu'un condamné pour crime politique était un martyr, puisqu'il
mourait pour l'idée du bien commun. Une telle réclame a multiplié le
nombre des libéraux et grossi les rangs de nos agents de milliers de
Gentils.
VINGTIÈME PROTOCOLE
La science financière et les impôts
Je
vais traiter aujourd'hui de notre programme financier que j'ai gardé
pour la fin de mon rapport parce que c'est la question la plus
difficile, celle qui sera la dernière clause de nos plans. Avant de
discuter ce point, je veux vous rappeler ce que j'ai déjà dit plus haut,
à savoir que toute notre politique repose sur ces chiffres.
Quand
nous arriverons au pouvoir, notre gouvernement autocratique évitera,
dans son propre intérêt, de faire peser de trop lourds impôts sur le
peuple et ne perdra jamais de vue le rôle qu'il doit jouer : celui de
père protecteur.
L'impôt sur les fortunes
Mais,
comme l'organisation du gouvernement absorbera des sommes d'argent
considérables, il est de toute nécessité de se procurer les fonds
indispensables pour y subvenir. Il nous faudra donc employer de grandes
précautions en élaborant cette question et voir que la charge des impôts
soit justement répartie.
Notre souverain sera, grâce à une fiction
légale, propriétaire de tous les biens, ce qui est facilement
réalisable. Il pourra lever les sommes nécessaires pour régulariser la
circulation de l'argent dans le pays.
Dès lors, le meilleur moyen de
faire face aux dépenses du gouvernement sera l'établissement d'un impôt
progressif sur la propriété. Ainsi les impôts seront couverts sans
opprimer ni ruiner le peuple, et la charge qui incombera à chacun sera
proportionnée à ce qu'il possédera.
Il faudra que les riches
comprennent qu'il est de leur devoir de céder au gouvernement une part
du surplus de leurs richesses, puisque le gouvernement leur garantit la
possession paisible du reste de leurs biens et leur donne le droit de
s'enrichir par des moyens honnêtes. Je dis « honnêtes » parce que le
contrôle de la propriété rendra le vol impossible au point de vue légal.
Comme
cette réforme sociale est la principale garantie de la paix et qu'elle
ne souffre aucun délai, nous devons la mettre au premier plan de notre
programme.
Chaque fois que les impôts ont pesé sur les pauvres, la
révolution s'en est suivie, au grand préjudice du gouvernement qui, en
essayant de tirer de l'argent des pauvres, risque fort de n'en pas
obtenir des riches.
L'impôt sur le capital diminuera l'accroissement
de la fortune privée à laquelle, jusqu'ici, nous avons, à dessein,
permis d'augmenter, pour qu'elle soit un contrepoids au gouvernement des
Gentils et à leurs finances.
Un impôt progressif, réparti suivant la
fortune de chacun, produira un revenu beaucoup plus important que ne le
fait le système actuel de répartition égale pour tous. Ce système nous
est, en ce moment, des plus favorables ; il engendre le mécontentement
parmi les Gentils (Remarquer que cette conférence eut lieu en 1901.)
(Note du texte.)
La puissance de notre souverain reposera
principalement sur ce fait qu'il sera la garantie de l'équilibre du
pouvoir et de la paix perpétuelle du monde. Pour obtenir une telle paix,
il est naturel que les capitalistes cèdent une partie de leurs revenus
pour sauvegarder le gouvernement dans son action.
Les dépenses du
gouvernement doivent être fournies par ceux qui peuvent le mieux les
supporter et dont on peut tirer de l'argent.
Cette mesure éteindra la
haine des pauvres pour les riches en qui ils reconnaîtront les
auxiliaires financiers indispensables de l'État et les soutiens de la
paix et du bien public ; car les classes pauvres comprendront que les
riches fournissent les moyens de leur procurer les avantages sociaux.
Pour
que les classes intelligentes qui, seules, payeront l'impôt, n'aient
pas lieu de se plaindre outre mesure du nouveau système de répartition,
nous leur soumettrons des comptes détaillés, dans lesquels nous
indiquerons de quelle manière on emploie leur argent, sans qu'il soit
fait mention, cela va sans dire, de ce qui sera attribué aux besoins
particuliers du souverain et aux nécessités de l'administration.
Le
souverain n'aura aucune propriété personnelle, puisque tout lui
appartiendra dans l'État, car si l'on admettait que le souverain pût
posséder une propriété privée, il semblerait que tout dans l'État ne fût
pas sa propriété.
Les parents du souverain -sauf son héritier qui
sera entretenu par l'État -devront servir l'État, soit comme
fonctionnaires, soit dans un emploi quelconque, afin de conserver le
droit de posséder ; le privilège d'être de sang royal ne leur vaudrait
pas celui de vivre aux frais de l'État.
Principe de l'impôt progressif du timbre
Il
y aura un droit de timbre progressif sur toutes les ventes, les achats
et les successions. Toute transaction qui ne porterait pas le timbre
requis sera considérée comme illégale, et le premier propriétaire aura à
payer à l'État un pourcentage sur ledit droit à compter du jour de la
vente.
Toutes les reconnaissances de transactions devront être
remises, chaque semaine, au contrôleur local des contributions, avec les
noms et prénoms du nouveau et de l'ancien propriétaires, ainsi que
leurs adresses permanentes.
Il sera nécessaire d'employer la même
méthode pour toute transaction dépassant un certain chiffre,
c'est-à-dire dépassant le chiffre moyen des dépenses quotidiennes. La
vente des objets de première nécessité ne sera timbrée qu'avec un timbre
ordinaire de valeur fixe.
Comptez seulement combien de fois le montant de cette taxe dépassera le revenu des gouvernements des Gentils.
L'argent doit circuler
L'État
devra avoir en réserve un capital donné et, au cas où le produit des
impôts excéderait cette somme, le surplus des rentrées serait mis en
circulation. Ce reliquat sera employé à toutes sortes de travaux
publics.
La direction de tels travaux serait confiée à un ministre
d'État : les intérêts des classes ouvrières seraient ainsi intimement
liés à ceux de l'État et du souverain. Une partie du reliquat servirait
encore à distribuer des primes aux inventeurs et aux producteurs.
Il
est absolument essentiel de ne pas laisser dormir l'argent dans les
banques de l'État, du moins au-delà de la somme nécessaire pour faire
face à une dépense spéciale. L'argent est fait pour circuler, et toute
congestion monétaire est fatale à la marche des affaires
publiques ;
l'argent est, en effet, comme l'huile, dans les rouages de l'État ; si
l'huile devient trop épaisse, le mécanisme s'encrasse et la machine
s'arrête.
Le fait d'avoir substitué, pour une large part, le papier à
la monnaie courante vient de créer le malaise dont nous parlons et dont
il est facile de saisir les conséquences.
Rôle de la Cour des Comptes
Nous
instituerons aussi une Cour des Comptes qui permettra au souverain de
connaître exactement les dépenses et les revenus du gouvernement. Toute
la comptabilité sera scrupuleusement tenue à jour -excepté pour le mois
courant et celui qui précède.
La seule personne qui ne saurait avoir
d'intérêt à voler l'État est le souverain, puisqu'il en est le
propriétaire. C'est pourquoi son contrôle coupera court à toute
possibilité de coulage et de gaspillage.
Suppression des réceptions protocolaires
Toutes
réceptions purement protocolaires, qui sont pour le souverain une telle
perte de temps si précieux, seront supprimées, afin de lui laisser
davantage de loisirs pour s'occuper des affaires de l'État. Dans notre
gouvernement, le souverain ne sera pas entouré de courtisans, qui, en
général, font la cour au monarque par amour du faste, mais qui n'ont, au
fond du cœur, que leur intérêt propre et non le désir du bien public.
L'origine des crises économiques
Nous
n'avons réussi à faire éclore toutes les crises économiques, si
habilement préparées par nous dans les pays des Gentils, qu'en retirant
l'argent de la circulation. L'État se trouve obligé, pour ses emprunts,
de faire appel aux grosses fortunes, qui sont congestionnées par le fait
que l'argent a été retiré au gouvernement. Ces emprunts constituent une
lourde charge pour les États qui sont obligés de payer des intérêts et
qui se trouvent ainsi obérés.
La concentration de la production par
le capitalisme a sucé jusqu'à la dernière goutte toute la force
productrice, et, avec elle, toute la richesse de l'État.
La circulation de l'argent, problème vital
L'argent
ne peut, actuellement, satisfaire tous les besoins des classes
ouvrières, parce qu'il n'y en a pas assez pour circuler partout.
Il
faut que l'émission de la monnaie courante corresponde à l'importance de
la population : et, du premier jour de leur naissance, les enfants
doivent être comptés comme des unités de plus à satisfaire. La révision
de la quantité de monnaie mise en circulation doit être faite de temps à
autre : c'est une question vitale pour le monde entier.
Condamnation de l'étalon-or
Vous
savez, je pense, que l'étalon-or a été la perte de tous les États qui
l'ont adopté, parce qu'il ne peut satisfaire tous les besoins des
populations, d'autant plus que nous avons fait tous nos efforts pour
obtenir son accaparement et le faire retirer de la circulation.
La monnaie future
Notre
gouvernement mettra en circulation la quantité de monnaie en proportion
avec la force ouvrière du pays, et cette monnaie sera en papier ou même
en bois.
Nous émettrons une quantité de monnaie suffisante pour que
chacun de nos sujets puisse en avoir suffisamment, ajoutant à chaque
naissance et diminuant à chaque décès la somme correspondante.
Les comptes du gouvernement seront tenus par des gouvernements locaux séparés et par des bureaux provinciaux.
Faites ce que je dis
Pour
qu'il ne puisse y avoir de retards dans le paiement des dépenses de
l'État, le souverain lui-même donnera des ordres fixant les dates des
paiements. Ainsi disparaîtra le favoritisme qui existe, dans certains
ministères des finances, à l'égard d'autres ministères.
Les comptes des revenus et des dépenses seront tenus ensemble pour qu'ils puissent toujours être comparés.
Les
plans que nous ferons pour réformer les institutions financières des
Gentils seront présentés de telle manière qu'ils n'attireront jamais
leur attention. Nous indiquerons la nécessité de réformes comme
provenant de l'état de désordre auquel ont atteint les finances des
Gentils. Nous montrerons que la première raison de ce mauvais état des
finances provient de ce qu'au début de l'année financière on commence
par faire une évaluation approximative du budget dont l'importance
augmente chaque année, parce que, tel qu'il est, il suffit à peine pour
aller jusqu'à la fin du premier semestre ; on propose une révision, on
œuvre de nouveaux crédits, qui, généralement, sont absorbés au bout de
trois mois ; on vote alors un budget supplémentaire, et, pour boucler le
budget, il faut encore voter des crédits pour sa liquidation. Le budget
de l'année est basé sur le chiffre des dépenses de l'année précédente ;
or, il y a, chaque année, un écart de 50 % entre la somme nominale et
la somme perçue, ce qui fait qu'au bout de dix ans le budget annuel a
triplé. C'est à cette façon de procéder, tolérée par les gouvernements
insouciants des Gentils, que leurs réserves ont été taries. Aussi,
lorsque sont venus les emprunts, leurs caisses se sont vidées et ils ont
été sur le point de faire banqueroute.
Vous comprendrez aisément que
nous n'adopterons pas cette manière de conduire les affaires
financières que nous avons conseillée aux Gentils.
Les emprunts, faiblesse de l'État
Chaque
emprunt prouve la faiblesse du gouvernement et son incapacité de
comprendre ses propres droits. Tout emprunt, comme l'épée de Damoclès,
est suspendu sur la tête des gouvernants, qui, au lieu de lever
directement l'argent dont ils ont besoin en établissant des impôts
spéciaux, s'en vont, chapeau bas, chez nos banquiers.
Les emprunts
étrangers sont comme des sangsues : on ne peut les détacher du corps de
l'État, il faut qu'elles tombent d'elles-mêmes, ou bien que le
gouvernement réussisse à s'en débarrasser. Mais les gouvernements des
Gentils n'ont aucun désir de secouer ces sangsues ; bien au contraire,
ils en accroissent le nombre, se condamnant ainsi à mort par la perte de
sang qu'ils s'infligent. A tout prendre, un emprunt étranger est-il
autre chose qu'une sangsue ? Un emprunt est une émission de valeurs
d'État qui comporte l'obligation de payer les intérêts de la somme
empruntée suivant un taux donné. Si l'emprunt est émis à 5 %, au bout de
vingt ans l'État aura déboursé, sans aucune nécessité, une somme égale
au montant de l'emprunt, et cela pour le simple paiement des intérêts.
Au bout de quarante ans, cette somme aura été déboursée deux fois, et
trois fois au bout de soixante ans, l'emprunt lui-même demeurant impayé.
D'après
ce calcul, il est évident que de tels emprunts, sous le régime actuel
des impôts (1901), arrache ses derniers centimes au pauvre contribuable,
et cela pour payer les intérêts aux capitalistes étrangers, auxquels
l'État emprunte l'argent. L'État ferait bien mieux de recueillir les
sommes nécessaires en levant un impôt qui ne le grèverait pas d'intérêt à
payer.
Tant que les emprunts furent nationaux, les Gentils faisaient
tout simplement passer l'argent des pauvres dans la poche des riches ;
mais, lorsque, à force de corruption, nous eûmes acheté les agents
nécessaires, les emprunts étrangers furent substitués aux emprunts
nationaux, et toute la richesse des États se rua dans nos coffres, si
bien que les Gentils en vinrent à nous payer une sorte de tribut.
Par
leur négligence dans la conduite des affaires de l'État, ou par la
vénalité de leurs ministres, ou par leur ignorance des choses
financières, les souverains des Gentils ont rendu leurs pays à tel point
débiteurs de nos banques qu'ils ne pourront jamais payer leurs dettes.
Vous devez comprendre quelles peines nous a coûté l'établissement d'un
tel état de choses.
Les futurs emprunts d'État
Dans
notre gouvernement, nous aurons grand soin qu'il ne puisse se produire
d'arrêt dans la circulation de l'argent ; nous n'aurons donc pas de ces
emprunts d'État, sauf un seul consistant en bons du Trésor, émis à 1 % ;
ce faible pourcentage n'exposant pas l'État à être saigné par les
sangsues.
Le droit d'émettre des valeurs appartiendra exclusivement
aux sociétés commerciales. Celles-ci n'auront aucune difficulté à payer
les intérêts sur leurs bénéfices parce qu'elles empruntent de l'argent
pour leurs entreprises commerciales, tandis que l'État ne peut tirer
aucun bénéfice de ses emprunts, puisqu'il ne les fait que pour dépenser
l'argent qu'il en reçoit.
L'État deviendra créancier
L'État
achètera, lui aussi, des valeurs commerciales ; il deviendra, à son
tour, un créancier au lieu d'être débiteur et de payer tribut comme il
le fait de nos jours. Ceci mettra fin à l'indolence et à la paresse qui
nous rendaient service tant que les Gentils étaient indépendants, mais
qui seraient honnies dans notre gouvernement.
La faillite, seule issue pour les non-juifs
Le
vide qui existe dans le cerveau purement bestial des Gentils est
suffisamment prouvé par le fait qu'ils ne comprennent pas qu'en nous
empruntant de l'argent ils auront, un jour ou l'autre, à soustraire des
ressources du pays le capital emprunté avec ses intérêts. Il aurait été
plus simple de prendre, tout de suite, l'argent des leurs, auxquels ils
n'auraient pas eu à payer d'intérêts. Voilà qui prouve notre génie et le
fait que notre peuple a été choisi par Dieu. Nous avons si bien
présenté les choses que les Gentils ont cru qu'il y avait pour eux un
bénéfice à tirer des emprunts.
Nos calculs, que nous exposerons en
temps voulu et qui ont été élaborés au cours des siècles, tandis que les
Gentils gouvernaient, différeront des leurs par leur extrême clarté et
convaincront le monde des avantages de nos plans nouveaux. Ces plans
mettront fin aux abus qui nous ont permis de nous rendre maîtres des
Gentils et que nous ne tolérerons pas sous notre règne. Notre budget
sera compris de telle façon qu'il sera impossible au souverain, comme au
plus petit employé, de distraire la moindre somme d'argent sans être
vu, ou de lui donner un tout autre emploi que celui qui a été prévu.
Il
est impossible de gouverner avec succès si l'on n'a pas un plan fixe
bien défini. Les chevaliers et les héros eux-mêmes périssent s'ils
s'aventurent dans un chemin sans savoir où il conduit et s'ils partent
en voyage sans s'être convenablement approvisionnés.
Les souverains
des Gentils, encouragés par nous à abandonner leurs devoirs, pour ne
penser qu'à paraître, à recevoir fastueusement et à se divertir de toute
manière, nous ont servi d'écran pour dissimuler nos intrigues.
Les
rapports de leurs partisans, envoyés pour représenter le souverain en
public, étaient faits, en réalité, par nos agents. Ces rapports étaient
toujours rédigés de façon à plaire aux souverains à l'esprit borné.
On
ne manquait pas de les assaisonner de projets variés d'économie future.
Ils auraient pu demander : « Comment pourrait-on économiser ? Serait-ce
par de nouveaux impôts ? » Mais ils ne posaient aucune question
semblable aux lecteurs de nos rapports.
Vous savez vous-mêmes à quel
chaos financier ils ont abouti, par leur propre négligence ; ils ont
fait banqueroute, en dépit de tous les durs efforts de leurs sujets.
Mécanisme des emprunts nationaux
Je
veux maintenant reprendre le sujet de notre dernier entretien et vous
donner une explication détaillée sur les emprunts nationaux. Je ne
parlerai plus des emprunts étrangers, parce qu'ils ont rempli nos
coffres de l'argent des Gentils, et encore parce que notre gouvernement
universel n'aura pas de voisins à qui emprunter d'argent.
Nous avons
employé la corruption des hauts fonctionnaires et la négligence des
souverains des Gentils pour faire verser à l'État deux et trois fois
l'argent par nous avancé, et dont, en réalité, il n'avait pas besoin.
Qui pourrait en faire autant à notre égard ? Je passe donc aux détails
sur les emprunts nationaux.
En annonçant l'émission d'un emprunt
national, le gouvernement œuvre une souscription. Pour que les valeurs
émises soient à la portée de tous, elles sont à très bas prix. Les
premiers souscripteurs peuvent acheter au-dessous du pair. Le second
jour, le prix augmente, pour donner l'impression que tout le monde se
les arrache.
Quelques jours plus tard, les coffres du Trésor sont
pleins de l'argent souscrit surabondamment. (Pourquoi continue-t-on de
prendre l'argent lorsque l'emprunt est couvert et au-delà ?) La
souscription est, évidemment, bien supérieure à la somme inscrite pour
l'emprunt ; c'est là qu'est tout le succès : le public a toute confiance
dans le gouvernement !
Les dettes d'État et les impôts
Mais,
quand la farce est jouée, il ne reste plus que le fait d'une énorme
dette à payer. Et, pour en servir les intérêts, il faut que le
gouvernement ait recours à un nouvel emprunt qui n'annule pas la dette
de l'État mais qui l'augmente, tout au contraire. Lorsqu'il ne lui est
plus possible d'emprunter, l'État lève de nouveaux impôts pour arriver à
payer les intérêts de ses emprunts. Ces impôts ne sont pas autre chose
que des dettes qui couvrent d'autres dettes.
Les conversions d'emprunts
Nous
arrivons alors aux conversions d'emprunts, mais ces conversions ne font
que diminuer la somme d'intérêts à payer, sans éteindre la dette. De
plus, on ne peut les faire qu'avec le consentement des créanciers.
Lorsqu'on annonce ces conversions, on laisse le droit aux créanciers de
les accepter ou non, et, dans ce dernier cas, ils peuvent retirer leur
argent. Si tout le monde retirait son argent, l'État se trouverait pris
dans ses propres filets
et ne pourrait satisfaire toutes les
demandes. Par bonheur pour les gouvernements, les Gentils n'entendent
pas grand chose aux questions financières, et ils ont toujours préféré
consentir à une diminution de leurs valeurs et à une réduction des
intérêts, plutôt que de risquer de nouveaux placements : c'est ainsi
qu'ils ont souvent aidé l'État à se libérer de ses dettes s'élevant,
dans certains cas, à plusieurs millions.
Les Gentils n'oseraient pas
opérer de même pour les emprunts étrangers, sachant très bien que nous
exigerions alors tous nos capitaux.
Ne pas éveiller la méfiance du peuple
En
agissant de la sorte, le gouvernement admettrait ouvertement son
insolvabilité, ce qui montrerait au peuple que ses intérêts n'ont rien
de commun avec ceux de l'État. J'attire tout particulièrement votre
attention sur ce point, comme sur le suivant.
La consolidation des emprunts nationaux
Tous
les emprunts nationaux sont, actuellement, consolidés par ce qu'on
appelle des emprunts provisoires, dont l'échéance est de courte durée.
Ces emprunts sont couverts au moyen de dépôts dans les banques d'État ou
à la Caisse d'épargne. Cet argent étant à la disposition de l'État
pendant un temps considérable, il est employé à payer les intérêts des
emprunts étrangers, et le gouvernement remplace l'argent qu'il prend
dans ces banques par des valeurs d'État. Ce sont ces valeurs qui
couvrent tous les déficits dans les coffres des gouvernements des
Gentils.
Détruire le marché des valeurs
Toutes
ces opérations frauduleuses disparaîtront lorsque notre souverain
montera sur le trône universel. Nous détruirons également le marché des
valeurs, parce que nous ne permettrons pas que notre prestige puisse
être ébranlé par la hausse ou la baisse de nos fonds, dont la valeur
nominale sera fixée par la loi, sans possibilité de fluctuation. La
hausse est la cause de la baisse, et c'est par les hausses que nous
sommes arrivés à discréditer les fonds publics des Gentils.
Monopoliser les affaires commerciales
Nous
substituerons aux marchés des valeurs d'énormes administrations d'État,
dont le service consistera à taxer, suivant les ordres reçus, les
entreprises commerciales. Ces administrations seront à même de lancer
sur le marché des millions d'actions commerciales ou de les acheter en
un seul jour. Toutes les affaires commerciales seront ainsi entre nos
mains.
Vous pouvez imaginer quelle force sera la nôtre !
VINGT-DEUXIÈME PROTOCOLE
Nos plans secrets
Dans
tout ce que je vous ai dit jusqu'ici, j'ai cherché à vous faire un
tableau exact du mystère des événements actuels et de ceux du passé ;
tous voguent au gré des flots du Destin, et nous en verrons le résultat
dans un avenir prochain. Je vous ai montré nos
plans secrets mis à
exécution dans nos rapports avec les Gentils, puis notre politique
financière. Je n'ai plus que quelques mots à ajouter.
L'or est entre nos mains
La
plus grande force des temps présents est concentrée entre nos mains :
c'est l'or. En deux jours, nous pouvons en faire sortir de nos trésors
secrets n'importe quelle somme.
Est-il nécessaire, après cela, de
prouver que notre gouvernement est voulu par Dieu ? Est-il admissible
qu'avec d'aussi vastes richesses nous ne soyons pas capables de prouver
que tout l'or accumulé pendant tant de siècles ne nous soit une aide
pour faire triompher notre vraie cause pour le bien, c'est-à-dire pour
la restauration de l'ordre sous notre gouvernement ?
Peut-être
faudra-t-il employer la violence, mais cet ordre sera définitivement
établi. Nous prouverons que nous sommes les bienfaiteurs qui avons rendu
au monde torturé la paix et la liberté perdues. Nous donnerons au monde
l'occasion de ressaisir cette paix et cette liberté, mais à une
condition expresse : celle d'adhérer strictement à nos lois. De plus,
nous rendrons évident à tous que la liberté ne consiste pas dans la
dissolution, ni dans le droit de faire tout ce qui plaît ; que la
position de la puissance d'un homme ne lui confère pas le droit de
proclamer des principes destructeurs comme la liberté de religion,
l'égalité ou autres idées analogues. Nous démontrerons clairement que la
liberté individuelle ne donne pas le droit de s'agiter ou d'exciter les
autres par des discours ridicules adressés aux masses en délire. Nous
enseignerons au monde que la vraie liberté consiste seulement dans
l'inviolabilité de la personne et de la propriété de ceux qui adhèrent à
toutes les lois de la vie sociale, que la position d'un homme dépendra
de sa conception des droits d'autrui et que sa dignité lui défend
d'avoir sur lui-même des idées fantastiques.
Ne céder devant aucun droit
Notre
domination sera glorieuse parce qu'elle sera forte et qu'elle
gouvernera et guidera, sans se mettre à la remorque des chefs de la
populace ou d'orateurs, quels qu'ils soient, clamant des paroles
insensées qu'ils appellent de grands principes et qui ne sont, en
réalité, que des utopies. Notre puissance sera l'organisatrice de
l'ordre, principe du bonheur public. Le prestige de cette puissance lui
attirera une adoration mystique, en même temps que l'assujettissement de
toutes les nations. Une vraie puissance ne doit céder devant aucun
droit, pas même devant celui de Dieu. Personne n'osera s'en approcher
avec l'intention de la diminuer, ne fût-ce que d'un fil.
VINGT-TROISIÈME PROTOCOLE
Combattre le luxe
Pour
que les hommes s'habituent à nous obéir, il faut qu'ils soient élevés
dans la simplicité ; c'est pourquoi nous réduirons la production des
objets de luxe. De cette façon, nous imposerons aussi les bonnes murs
que viennent corrompre les rivalités engendrées par le luxe.
Encourager le travail
Nous encouragerons le travail manuel pour faire du tort aux manufactures privées.
La
nécessité de telles réformes se manifeste dans ce fait que les grands
usiniers incitent souvent leurs ouvriers contre le gouvernement,
peut-être même sans s'en douter.
Le problème du chômage
Le
peuple employé dans les industries locales ne sait pas ce que c'est que
le « chômage » ; c'est ce qui l'attache à l'ordre existant et lui fait
soutenir le gouvernement ; mais il n'y a pas de plus grand danger pour
le gouvernement que le chômage.
Pour nous, le chômage aura terminé son œuvre lorsque, par lui, nous aurons obtenu le pouvoir.
L'ivrognerie
sera également prohibée comme un crime de lèse humanité et punie comme
tel, car l'alcool ravale l'homme au niveau de la bête.
Les nations ne
se soumettent aveuglément qu'à un pouvoir fort, absolument indépendant,
ayant en main une épée pour se défendre contre toute insurrection
sociale. Pourquoi exigeraient-elles que leur souverain soit un ange ? Il
faut qu'il soit la personnification de la force et de la puissance.
Le monde actuel sombrera dans l'anarchie
Un
chef doit surgir : il supprimera les gouvernements existants que
faisait vivre une foule dont nous avons amené la démoralisation en la
jetant dans les flammes de l'anarchie. Le chef en question commencera
par éteindre ces flammes qui jaillissent sans cesse de tous côtés.
Pour
obtenir un tel résultat, il devra détruire toutes les sociétés capables
d'allumer l'incendie, même s'il doit pour cela répandre son propre
sang. Il devra former une armée bien organisée qui combattra, sans
trêve, l'infection de l'anarchie, véritable poison pour un gouvernement.
Notre roi sera l'élu de Dieu
Notre
souverain sera l'élu de Dieu, avec la mission de détruire toutes les
idées provenant de l'instinct et non de la raison, de la brutalité et
non de l'humanité. Ces idées sont à l'ordre du jour, couvrant de la
bannière du droit et de la liberté leurs rapines et leurs violences.
De telles idées ont détruit toutes les organisations sociales, préparant ainsi le règne du roi d'Israël.
Mais
leur rôle sera fini lorsque commencera le règne de notre souverain.
C'est alors qu'il faudra les balayer pour purifier de toute souillure le
chemin de notre roi.
Nous pourrons alors dire aux nations : « Priez
Dieu et courbez-vous devant Celui qui est marqué du sceau des
prédestinés et dont Dieu Lui-même guide l'étoile, afin que nul autre que
Lui ne puisse libérer l'humanité de tout péché. »
VINGT-QUATRIÈME PROTOCOLE
Comment affermir la domination de la dynastie de David
Nous
allons parler, maintenant, de la manière dont nous affermirons la
dynastie de David pour qu'elle puisse durer jusqu'à la fin des temps.
Notre
procédé consistera particulièrement dans les mêmes principes qui
valurent à nos Sages le gouvernement des affaires du monde, c'est-à-dire
la direction de l'éducation de toute la race humaine.
Plusieurs
membres de la famille de David prépareront des rois et leurs
successeurs, qui seront élus non par droit d'hérédité, mais d'après leur
valeur. Ces successeurs seront initiés à nos mystères politiques
secrets et à nos plans de gouvernement, en prenant toute précaution pour
que nul autre ne puisse les connaître.
De telles mesures seront
nécessaires, afin que tout le monde sache que seuls sont capables de
gouverner ceux qui ont été initiés aux mystère de l'art politique. Ce
n'est qu'à ces hommes seuls qu'on apprendra comment il faut appliquer
nos plans dans la pratique, en se servant de l'expérience des siècles
passés. On les initiera aux conclusions à déduire de toutes les
observations qu'ils pourront faire sur notre système politique et
économique et à toutes les sciences sociales. En un mot, on leur dira le
véritable esprit des lois qui ont été établies par la nature elle-même
pour gouverner l'humanité.
Plus d'hérédité naturelle
Les
successeurs directs du souverain sont écartés si, pendant leur
éducation, on s'aperçoit qu'ils sont frivoles ou trop sensibles, ou
s'ils montrent quelque autre tendance susceptible de nuire à leur
puissance ou de les rendre incapables de gouverner et d'être même un
danger pour le prestige de la couronne.
Nos Sages ne confieront les
rênes du gouvernement qu'à des hommes capables de régner avec fermeté,
au risque peut-être d'être cruels.
En cas de maladie ou de perte
d'énergie, notre souverain sera obligé de passer les rênes du
gouvernement à tel membre de sa famille qui se serait montré plus
capable que lui.
Les plans du roi pour le présent et, plus encore,
pour l'avenir ne seront même pas connus de ceux que l'on appellera ses
conseillers les plus intimes.
Notre roi et ses trois conseillers
Seul notre souverain et ses trois initiateurs connaîtront l'avenir.
Notre roi, incarnation du Destin
Le
peuple croira reconnaître le Destin lui-même et toutes ses voies
humaines dans la personne du souverain qui gouvernera avec une fermeté
inébranlable, exerçant son contrôle sur lui-même et sur l'humanité.
Personne ne connaîtra les intentions du souverain quand il donnera ses
ordres ; nul n'osera donc entraver sa course mystérieuse.
Il faut,
naturellement, que notre souverain ait un cerveau capable d'exécuter nos
plans. Il ne montera donc sur le trône que lorsque ses facultés
intellectuelles auront été vérifiées par nos Sages.
Pour s'assurer
l'amour et la vénération de tous ses sujets, notre souverain devra
souvent leur adresser la parole en public. Les deux puissances, celle du
peuple et celle du souverain, s'harmoniseront au contact, au lieu de
rester séparées, comme chez les Gentils, où l'une regardait l'autre avec
terreur.
Il nous fallait maintenir ainsi ces deux puissances dans
cet état de terreur mutuelle, pour qu'une fois séparées elles tombassent
dans nos mains.
Notre souverain doit être irréprochable
Le
roi d'Israël ne devra pas être dominé par ses passions,
particulièrement par la sensualité. Il ne laissera pas dominer les
instincts animaux qui affaibliraient ses facultés mentales. La
sensualité, plus que toute autre passion, détruit, fatalement, toutes
les facultés de l'intelligence et de la prévoyance ; elle dirige la
pensée des hommes vers le plus mauvais côté de la nature humaine.
La
Colonne de l'Univers, en la personne du Gouverneur du Monde, issu de la
Sainte Race de David, doit renoncer à toutes passions pour le bien de
son peuple.
Notre souverain doit être irréprochable.
FIN
Ma
position par rapport à ce document déclaré faux est que, de toute
façon, son influence a été (et est encore) tellement grande que l'on ne
peut s'empêcher de suivre la chronologie des événements de notre
histoire contemporaine, et de constater que tout y semble bien trop y
ressembler. Attention, je suis et ait toujours été internationaliste
dans le sens Planète Terre et j'estime être contraint d'office dans un
monde peu évolué de nations-tribus avec presque ses bornes en pierre
pour définir ses frontières... je me suis adapté comme tout le monde
mais je ne dis pas amen à ce genre de chose... mais j'estime aussi qu'un
peuple déraciné (je pense tant aux amérindiens d'Amazonie du Brésil
qu'aux palestiniens ou kurdes, ou autres peuples déracinés de leurs
origines dans le monde) peut avoir le droit de vouloir se regrouper en
un même lieu pour former une nation (en attendant une évolution de
civilisation). Mais il y a tout de même des limites, ne serait-ce que
pour la sécurité des peuples et environnements concernés, quant au lieu
de regroupement de ces peuples (par exemple, il est toujours probable
qu'un jour, un grand chef kurde retente de créer une nation kurde,
etc...). Dans le cas d'Israël, comment ne pas voir dans la soudaine
décision des britanniques en 1947 de la création du nouveau Israël en
Palestine un respect presque à la ligne de la volonté des
protocoles de sion et du
Prieuré de Sion.
Avec surtout l'évidence de souffrances pour tous les peuples des
régions environnantes... mais ce n'est bien sûr pas considéré comme
criminel en soit de la part des autorités britanniques de l'époque... il
s'agissait juste de géopolitique dans ce cas du côté des médias
(l'inverse, provenant d'une autre propagande, serait évidemment
considéré comme du terrorisme et une invasion, ou du complotisme).
Pourtant, les plus raisonnables parmi le peuple juif, pour qui
l'essentiel était un regroupement, avaient appuyé l'idée d'une Israël en
Patagonie (
Theodor Herzl, théoricien du sionisme qui, au début du siècle dernier, rêvait d'y créer l'Etat d'Israël, avant que la Palestine ne soit élue), où des
territoires ont été achetés d'ailleurs étrangement...
Comment
ne pas voir tous ces enchaînements historiques (y compris les accords
de Yalta entre les 3 puissants d'après-guerre et conséquences - une
répartition organisée des ressources de la planète pour les plus fortes
incluant la féodalisation de l'Europe - ce que nous voyons aujourd'hui)
une réelle organisation et réaménagement forcés de toute une
civilisation ?...
Et
question religion, je précise aussi que je ne crois qu'en ce que je
ressens moi-même, c'est à dire en cette entité et présence qui m'a
prouvé son existence, quel que soit son nom qui importe peu, et qui
semble la plupart du temps décider des événements clés de ma vie, quoi
que je fasse...
Le
monde humain a un besoin urgent de se réveiller s'il ne veut pas vivre
les erreurs d'un monde regardant le passé et la puissance individuelle
de façon de plus en plus catastrophique pour son existence même : une
telle volonté de "croissance" infinie réservée à quelques individus
héritiers de méthodes et concepts aristocrates de la part des
"démocraties" devient criminelle dans la réalité, non seulement pour les
populations, mais pour notre planètes et ressources.
Yves Herbo-Sciences-F-Histoires, 04-2014