samedi 15 août 2015

La Lune en transit devant la Terre, vu de l'espace

La Lune en transit devant la Terre, vu de l'espace

Transit lune terre dscovr aout2015 mini

© Nasa, NOAA

La Lune en transit devant la Terre, prise du vaisseau spatial DSCOVR en orbite autour du Soleil sur l'un des points de Lagrange entre l'orbite terrestre, à 1,6 million de km de notre planète et donc de notre propre étoile, située ici à près de 148 millions de km. La Terre est bien plus brillante que la Lune dans le ciel étoilé et on voit ici l'intégralité de la face cachée de la Lune...


© Nasa, NOAA


Transit lune terre dscovr aout2015 facecachee

Face cachée de la Lune  © Nasa, NOAA



Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 07-08, 15-08-2015

OVNIs : JT Ovni en France du 07-08-2015

OVNIs : JT Ovni en France du 07-08-2015

odhtv.jpg



JT Ovni en France du 07-08-2015 d'ODH TV vous est présentée par Gilles Thomas.

Dans cette nouvelle édition, nous faisons un retour sur l'actualité ovni en France de juillet à décembre 2014, un 2ème compte-rendu du Workshop CAIPAN 2014 et l'annonce d'Axel qui cherche des archives ufologiques.

La prochaine édition sera disponible dans un mois.



L'émission est en collaboration avec:

http://www.sciences-fictions-histoire...

http://area51blog.wordpress.com/

http://ufoetscience.wordpress.com/

http://ovnilanguedoc.canalblog.com/








La page Facebook ODH Tv à liker et partager:

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Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 07-08, 15-08-2015

vendredi 14 août 2015

Étrange paysage visible du ciel en Chine

Étrange paysage visible du ciel en Chine
Mysterious pattern forest china mini01
Il y a dix ans, un photographe local, Gao Shuxian de Chengdu, province du Sichuan, en Chine, a grimpé sur la tour d'un émetteur-relayeur nouvellement construite sur le sommet d'une montagne, dans le village Matou. Il a remarqué une vue étrange vers le nord de la forêt, mais ne pouvait pas comprendre ce que c'était.
Mysterious pattern forest china 01Unusual patterns in the forest were seen on the mountain, which are obviously Chinese characters. (Image: Tencent.com)
Dix ans après, il a enfin pu regarder l'endroit sur son ordinateur en se servant des images satellites enfin disponibles, et a aussi repéré les mystérieuses formes vues auparavant.
" Quand je me tenais sur la tour de relai il y a 10 ans, j'avais vu que quelques cèdres dans les bois étaient un peu différents des autres arbres. Ils étaient trop alignés en lignes droites précises. Je pensais que c'était incroyable, mais je ne pouvais pas obtenir une image entière parce que la tour de relai où je me tenais n'était pas assez élevée ", a déclaré à un journaliste Gao, selon Tencent News.
Mysterious pattern forest china 02(Image: Tencent.com)
Plus tôt en Juillet, Gao a réalisé qu'il pourrait probablement voir les alignements en utilisant des cartes satellites en ligne. Il y avait trois modèles géants formés par les arbres qui ressemblaient au caractère "犇," chinois, qui est le caractère pour "courir vite". Il est formé par trois caractères "taureau" "牛" côte à côte. Mais il y a plus, et quelque chose qui ressemble à des gens ayant main dans la main !
Les motifs mystérieux se propagent d'ouest vers le sud sur la montagne, couvrant plus de 1200 acres (4 856 227,71 m²) !
Mysterious pattern forest china 3Bird’s-eye view of the tree patterns that possibly form the Chinese character for “run fast, go fast.” (Image: Tencent.com)
Les arbres, dans le modèle, ressortent clairement des arbres environnants, avec une couleur distincte. L'ensemble de la structure est d'environ 0,6 miles de long (966 m) et 0,3 miles de large (483 m).
La partie centrale est la plus grande et la plus compliquée. Elle est formée par plusieurs croisements. La partie sud-est est la plus petite, d'environ 300 pieds de long et de large (92 m).
On ne sait pas ce que ces caractères sont à l'heure actuelle, car il y a d'autres lignes visibles qui ne sont pas inclues dans le caractère "courir vite". Personne n'a été plus en avant pour expliquer non plus. Il ne sait pas si l'énorme motif est une formation naturelle, ou que l'homme a planté, ou liée à l'antiquité..., (YH : peut-être des ruines mises en relief par la végétation, comme c'est souvent le cas dans les jungles...).
Mysterious pattern forest china 4No one has stepped forward to explain the shapes. (Image: Tencent.com)
Gao a également constaté que le modèle mystérieux se trouve pile sur la latitude de 30 degrés, la fameuse parallèle 30, où de nombreux mystères non résolus de la nature semblent se produire...
Sources : http://www.visiontimes.com/2015/07/25/mysterious-patterns-discovered-on-mountains-in-china.html + Tencent News.

Yves Herbo Traductions, Sciences, Fictions, Histoires, 06-08-2015

jeudi 13 août 2015

Un squelette au crane allongé découvert en Russie

Un squelette au crane allongé découvert en Russie
Squelette arkaim2 mini
Un squelette possédant un crâne de forme inhabituelle a été mis au jour sur un site connu comme le Stonehenge de la Russie. 
Lorsque les images de la dépouille ont été publiés, les amateurs d'ovnis russes se sont précipités pour prétendre qu'elles étaient la preuve que des aliens avaient visité la Terre il y a longtemps. Mais les archéologues ont révélé que les os appartenaient à une femme qui a vécu il y a plus de 2000 ans et avait probablement eu un crâne allongé parce que c'était lié à la tradition tribale (on retrouve toujours et partout la même "excuse" classique des archéologues sur ces tribus qui allongeaient artificiellement les crânes de leurs bébés, sans que ces mêmes archéologues ne découvrent d'ailleurs une réelle explication censée et prouvée à ces déformations parfois mortelles et en tout cas peu esthétiques...).
Carte arkaim
Les restes ont été trouvés dans Arkaim, près de Chelyabinsk, en Russie centrale (Oural) - un site bien connu datant de plus de 4.000 ans. On croit que la femme appartenait à une tribu qui existait dans ce qui est maintenant l'Ukraine de nos jours.
La chercheuse Maria Makurova a confirmé à l'Agence russe d'informations TASS: « Nous avons trouvé un squelette bien conservé. Je ne voudrais pas exclure la possibilité que le squelette appartienne à une femme de la tribu Sarmati qui vivait dans les territoires de ce qui est maintenant de nos jours modernes l'Ukraine, le Kazakhstan et le sud de la Russie. Son crâne a été allongé parce que la tribu l'a fait en attachant les têtes de leurs enfants avec de la corde. C'était clairement une tradition dans la tribu » (toujours inexpliquée, mais certains pensent à l'imitation physique d'une plus ancienne race humaine de dirigeants qui a disparu et qui possédait peut-être cette caractéristique physique naturellement).
Squelette arkaim4
Elle a refusé de commenter sur la spéculation disant qu'il avait appartenu à des visiteurs aliens, en disant que pour le moment, ils travaillaient encore sur des théories pour expliquer pourquoi la tribu avait cette tradition, mais qu'il n'y avait encore rien de figé comme explication.
Squelette arkaim3
Le squelette est considéré à ce jour comme datant du deuxième ou troisième siècle de notre èrece qui le rend beaucoup plus jeune que le site. C'est juste un autre des mystères découverts sur le site spectaculaire de Arkaim, connu sous le nom du Stonehenge de la Russie, et qui est censé avoir été construit au 17ème siècle avant JC. Il est considéré par certains, comme son homologue anglais de 5000 ans, avoir été utilisé pour étudier des étoiles. Mais Arkaim est supposé avoir été plus avancé.
Squelette arkaim1
Stonehenge permet des observations de 10 phénomènes astronomiques, en utilisant 22 éléments, alors que Arkaim permet des observations de phénomènes astronomiques à l'aide de 18 à 30 éléments. Cela signifie que les peuples anciens ont pu observer et suivre certains événements dans le ciel en utilisant le site de certaines façons et avec des positions particulières, et que Arkaim a offert plus d'événements observables que Stonehenge.
L'archéologue russe K.K. Bystrushkin, qui a fait la comparaison entre les deux sites en 2003, dit que Stonehenge offre une précision d'observation de 10 minutes d'arc à un degré, alors que Arkaim offre une précision d'une minute d'arc. Cette précision était inconnue au moment où le monument est supposé avoir été construit.
Arkaim1 1
Le site archéologique Arkaim a été découvert en 1987 et depuis lors, il a donné des découvertes spectaculaires, y compris certains objets de l'âge du bronze.
En plus d'être un observatoire astronomique primitif, il était aussi un village qui a été fortifié par deux parois circulaires de grandes pierres. Le site couvre une superficie de quelques 220 000 pieds carrés (20 439 mètres carrés) et se compose de deux cercles d'habitations séparés par une rue, avec un carré central communautaire au centre (une place centrale).

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 05-08,13-08-2015

mercredi 12 août 2015

Un énorme monolithe taillé découvert au large de la Sicile

Un énorme monolithe taillé découvert au large de la Sicile
Monolith sicile
Des archéologues marins viennent d'annoncer la découverte d'un énorme monolithe préhistorique au large des côtes de la Sicile. Le monument est abattu maintenant, mais il aurait été d'environ 12 m de hauteur. Il est situé à environ 60 km au sud de la Sicile sous moins de 40 mètres de mer, près du Canal de Sicile. Ce qui est intéressant est l'âge même de l'objet, car la plupart des indicateurs pointent vers le fait qu'il est vieux d'environ 10.000 ans. C'est antérieur à l'agriculture, l'écriture et la civilisation telle que nous la connaissons.
Carte sicilea) Morpho-bathymetric map of the Sicilian Channel and surrounding regions. Bathymetric data are taken from the International Bathymetric Chart of the Mediterranean (http://www.ngdc.noaa.gov/mgg/ibcm/ibcm.html), and from the CIESM/IFREMER map of the Mediterranean sea-floor (http://www.ciesm.org/marine/morphomap.htm), integrated with data taken from Civile et al. (2010), whereas topographic elevations are taken from the Shuttle Radar Topography Mission (http://www2.jpl.nasa.gov/srtm). Box in the upper left corner locates the study area (SC: Sicilian Channel). AP: Adventure Plateau; MVC: Mazara del Vallo Channel; (b) Reconstruction of the Sicilian and Tunisian palaeo-shorelines at two different stages: (1) when sea level was ~ 120 m lower than the present-day (brown contour), corresponding to the Last Glacial Maximum, the Adventure Plateau was connected to Sicily, forming a broad peninsula; (2) when sea level was ~ 50 m lower than the present-day (dark grey contour), the formerly emerged islands (indicated in the map as small black areas) constituted a wide archipelago between Sicily and the Pantelleria Island (~ 10,500 year B.P.). (c) 3-D shaded-relief map of the Pantelleria Vecchia Bank obtained from high-resolution swath bathymetric soundings performed by the R/V OGS-Explora.
A cette époque, cette région de la mer aurait été ... eh bien, pas en mer, mais au sec. Ce qui explique comment les gens de l'époque ont pu faire leur monolithe préhistorique. Le monolithe préhistorique semble avoir été taillé d'une seule pièce dans le roc à proximité et traîné à son emplacement actuel. Et comment savons-nous qu'il a été traîné et n'est pas simplement une formation naturelle ? Les découvreurs pointent sur la régularité de sa formeavec des trous réguliers creusés dans la roche à intervalles réguliers. La régularité est la marque de l'homme. Nous aimons les choses fignolées.
Monolith map profondeur3-D perspective view of the high-resolution bathymetric map where the monolith has been discovered. No vertical exaggeration. Numbers indicate the locations of the corresponding rock samples.
Mais comment savons-nous que ce monolithe préhistorique est vraiment vieux de 10.000 années ? Malheureusement, aucun artefact n'a été trouvé près de la roche et qui pourrait être daté (ce qui est logique avec les courants dus à la submersion). Au lieu de cela, les découvreurs ont dû compter sur l'estimation géologique pour savoir lorsque les niveaux de la mer auraient submergé le site. Cela devrait être au moins aussi ancienOu cela pourrait être beaucoup plus âgé. Ou nos données sur les niveaux de la mer pourraient être imparfaites. A ce niveau, nous devons probablement prendre la datation avec pas mal de recul, mais les études parlent d'au moins 10.500 ans avant maintenant...
Monolith sur carte
Pourtant, même si nous pensons que c'était vraiment vieux, pourquoi est-ce important ? Eh bien, ça l'est, car une population assez nombreuse serait probablement nécessaire pour déplacer un tel morceau de roche. Les grandes populations sont plutôt difficiles à maintenir sous un mode de vie de chasseurs-cueilleurs pendant des périodes prolongées. Avec l'agriculture et les villes et tout ce qu'il y a avec, aucun problème, mais si vous essayez de vivre de la terre, cela peut être un peu délicat.
Monolith trous
Underwater composite photographs taken from divers, showing the discovered monolith and some details.
Donc, le fait qu'ils étaient en mesure d'avoir tous ces gens qui vivent ensembles depuis aussi longtemps qu'il était nécessaire, pourrait suggérer qu'ils étaient déjà en voie de se diriger vers notre mode de vie moderne. Et ce n'est pas le seul cas de chasseurs-cueilleurs à effectuer cette transition. Göbekli Tepe en est un autre, une civilisation de pré-monuments préhistoriques qui a été créée par des personnes pendant cette période "transitoire" (avec ses propres monolithes préhistoriques), et vers 12.000 ans avant maintenant...
Sauf que Göbekli Tepe est située dans le Moyen-Orient (Turquie), où l'agriculture et son environnement se sont finalement développés. Il est donc logique que les proto-agriculteurs pourraient avoir vécu dans cette région à ce moment. Pour autant que nous le sachions, personne n'a inventé l'agriculture en Sicile. En fait, aussi loin de ce que nous pouvons dire, c'est que si l'agriculture est-il arrivée en Europe continentale, elle l'a fait parce qu'elle a été importée par des personnes vivant à proximité de Göbekli Tepe...
Alors, ce qui est réellement intéressant dans cette découverte, c'est l'implication que de nombreux groupes différents étaient en route vers le développement de notre mode de vie moderne. Qu'est-ce qui a été le moteur de tant de gens, si loin les uns des autres, mais dans la même direction de la civilisation ?
Carte geologique du lieu
Geological map of part of the PVB, produced on the basis of petrographic analyses of rock samples, divers inspections and detailed morphological mapping.
références : Lodolo, E., & Ben-Avraham, Z. (2015). A submerged prehistoric monolith in the Sicilian Channel (central Mediterranean Sea): Evidence for Mesolithic human activity. Journal of Archaeological Science: Reports, 3, 398-407. étude complète : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352409X15300535​

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 04-08-2015

mardi 11 août 2015

Vie Extraterrestre : plusieurs scientifiques renommés en parlent

Vie Extraterrestre : plusieurs scientifiques renommés en parlent

Systemesolaire mini

Michio Kaku, astrophysicien, professeur de physique à la cité universitaire de New York.


Sources : FREDO1605 - http://quidpostmortem.blogspot.com/


qactu-flash-fr.jpg

Docteur en astrophysique, Bruno Guiderdoni aborde la question de la reconnaissance scientifique de formes de vie extraterrestre possibles. Que disent les religions?


Sources : http://www.omegatv.tv - http://quidpostmortem.blogspot.com/




Les soucoupes volantes, les objets volants non identifiés, donc les OVNIs font l’objet depuis longtemps d’une joute féroce entre leurs fervents défenseurs et leurs solides détracteurs. Mais qu’en est-il aux yeux de la science et peut-on concevoir l’existence d’une vie extraterrestre qui nous observerait ? Tels sont les thèmes de cette édition de Space…





Yves Herbo Relai, Sciences, Fictions, Histoires, 04-2012, up 08-2015

lundi 10 août 2015

Découverte de Super-Terres vers Cassiopée, à 21 Années-lumières

Découverte de Super-Terres vers Cassiopée, à 21 Années-lumières seulement

Nearestrockyplanetart mini

Un dessin artistique de la planète rocheuse en transit, non ressemblant

Seulement quelques jours après que la NASA ait officiellement annoncé la découverte d'une planète très semblable à la Terre et orbitant autour d'un soleil comparable au nôtre, mais très loin, une nouvelle annonce révèle la proximité d'un système stellaire comportant 3 Super-Terres rocheuses comparable à notre système solaire, à seulement 21 années-lumières de notre Soleil...

Hd219134incassiopeia

La Constellation de Cassiopée et l'étoile HD219134 encerclée

Et de plus, ce qui va ravir un certain nombre d'ufologues et de personnalités (comme l'ancien ministre des armées canadiennes, Mr Paul Hellyer) l'ayant déjà affirmé (mais aussi une probable secte malheureusement), ce nouveau système stellaire proche du notre est directement au niveau de la Constellation de Cassiopée...

Ce sont des astronomes de l'Université de Genève (UNIGE) et des membres du PRN PlanetS qui ont découvert un nouveau système stellaire composé donc de plusieurs planètes, situé à peine à 21 années lumière de notre système solaire. C'est l'étoile HD219134 qui abrite trois super terres, dont une qui a pu être observée directement car en transit actuellement, ainsi qu'une planète géante au minimum. La planète en transit est de densité comparable à la Terre et elle est de loin la plus proche physiquement connue à ce jour. Ce système planétaire est considéré comme étant dans notre voisinage et les astronomes rêvent déjà de pouvoir le photographier un jour d'après leurs écrits qui seront publiés entièrement dans la prochaine édition de la revue Astronomy & Astrophysics. Ces premiers résultats ont été annoncés par la NASA, qui a collaboré aux recherches via son télescope spatial Spitzer.

Nearestrockyplanetart sm

Dessin artistique de la planète rocheuse en transit

" Lorsque les premières mesures indiquèrent que HD219134 abritait une planète qui tournait sur son orbite en trois jours, nous avons immédiatement demandé à la NASA du temps d'observation avec le télescope spatial américain Spitzer, ceci afin de vérifier si cette planète ne passait pas, à tout hasard, devant son étoile, occasionnant le phénomène dit de transit, une mini-éclipse. " a expliqué l'astronome Ati Motalebi, principale rédactrice de l'article. Et c'est bien le cas, puisque la planète HD219134b passait effectivement devant son étoile.

Hd219134 light curve sm

C'est en tout cas la planète en transit la plus proche de nous jamais observée à ce jour et, statistiquement, l'une des plus proches qui puisse exister parmi nos étoiles voisines. Le phénomène du transit est une aubaine pour les chercheurs, puisqu'il permet d'estimer le rayon de la planète, puis sa masse grâce à l'instrument HARPS-N et donc sa densité moyenne. Tous ces calculs font qu'HD219134b est une planète 4,5 fois plus massive que la Terre, avec un diamètre 1,6 plus grand. Elle relève, en somme, de ce que les astronomes reconnaissent comme une Super Terre, avec une densité proche de celle de notre Terre.

Hd219134 transit smImage du transit de la planète

Mais mieux encore, les astronomes ont également détecté deux autres Super Terres autour de HD219134, l'une de 2,7 masses terrestres orbitant en 6,7 jours et une troisième de 8,7 masses terrestres orbitant en 46,8 jours.  Les scientifiques espèrent que, comme notre propre système, ces planètes se trouvent sur un même plan que la première, leurs transits pourraient alors également se produire et être observés. " Le satellite de l'ESA, CHEOPS, développé sous la houlette helvétique avec une forte implication de l'UNIGE et de l'Université de Berne, fournira l'outil rêvé pour ce type de mesures ", annonce le professeur Stéphane Udry. Et il continue en disant que " pouvoir définir la composition de trois super terres dans un même système proche et brillant fournirait une source d'information hors du commun sur la formation des systèmes planétaires et la composition de leurs membres, en particulier des super terres."

Hd219134 transit full sm

Image du transit de la planète assez semblable à la Terre passant devant un soleil assez semblable au nôtre, bien qu'un peu plus froid (plus ancien probablement).



Et en plus de ces trois super terres, HARPS-N a également permis de trouver une planète géante (de type "petit Saturne") à deux unités astronomiques, des trois rocheuses probables, et qui tourne en un peu plus de trois ans autour de son étoile centrale. Trois planètes rocheuses proches de leur étoile et une planète géante qui en est éloignée... Il y a évidemment une forte ressemblance avec notre système solaire et de plus, son étoile centrale est très brillante (5e magnitude). On peut du reste la voir à l’œil nu, à côté du grand "W" que la constellation de Cassiopée trace dans le ciel. Les chercheurs parlent déjà d'étudier les atmosphères de ces planètes par spectroscopie de transmission; lors d'un transit, la lumière de l'étoile traverse l'atmosphère de la planète et l'observateur peut ainsi analyser les signatures de la composition chimique de cette atmosphère. Ils espèrent même pouvoir bientôt prendre des images de la planète géante externe, qui devrait être accessible à la nouvelle génération de télescopes géants au sol, les Extremely Large Telescopes, qui sont développés actuellement pour le début de la prochaine décennie...


Voilà ce que les astronomes ont pu observer... (NASA/Spitzer)

Sources : NASA, http://www.technoscience.net/onglet=news&news=14210, 

https://caltech.app.box.com/s/hgmcb06qxkc5thdc3b3281zwwrpos0kw



Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 03-08-2015

dimanche 9 août 2015

Apollo : une autre photo de la NASA montre un OVNI

Apollo : une autre photo de la NASA montre un OVNI

apollo-mission-moon-ufo.jpg

En examinant à la loupe les milliers de photos mises en ligne publique par la NASA des missions Apollo, un internaute chevronné (StreetCap1) trouve une photo ordinaire qui pourrait avoir échappée à la censure. L'image révèle, uniquement au zoom, un massif objet non identifié, qui n'est pas identifiable au Lunar Orbiter Apollo et qui plane dans l'espace éloigné, juste au-dessus de l'horizon lunaire.

La photo a été prise par l'un des astronautes des missions Apollo qui ont alunis, de la surface, dans le but de capturer la stérile beauté de la surface lunaire désolée. C'est un hasard si cette photo, parmi des milliers, ait pu être repérée, mais c'est aussi dû à l’intérêt grandissant envers ce que certains astronomes amateurs disent avoir vu, et des photos de la NASA étrangement mal "faussées"...

Cette photo date des années 1970 et ne montre aucun appareil spatial existant à l'époque du côté américain ou russe, y inclus le Lunar Orbiter  récupérant les astronautes pour leur retour... vous pouvez trouver vous-même cette photo chez la NASA ici : http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/images/print/AS12/52/7743.jpg


7743 nasa lune apollo fleches

L'engin est à droite de la photo, mais si vous examinez attentivement cette dernière, vous devinez à gauche, un peu avant l'horizon, une sorte de tour ou de grosse antenne de couleur claire qui semble sortir d'une sorte de dôme ou construction... bon, je sais que ces photos sont âgées mais ce n'est vraiment pas la première fois que l'on parle d'une tour (ou d'un pic en forme de tour) sur la Lune, puisque les Russes l'ont signalé les premiers... les endroits sont indiqués par des flèches rouges, cliquez sur la photo pour l'agrandir à la taille originale et mieux voir, zoomez même si vous pouvez... la tour se trouve un peu plus bas que l'horizon, suivez la flèche pour la trouver mais elle est bien visible et ce n'est pas un bug de l'image apparemment ni un fake ou un trucage... 

Apollo mission moon ufo zoom

La video :




Voici une autre vieille vidéo sauvegardée sur cassette VHS qui parle des rencontres étranges des missions Apollo sur la Lune : il y est question de plusieurs missions et pas seulement de Apollo 11 (pour les images)... :





Yves Herbo relai, Sciences, F, Histoires, 03-2012, up 08-015

Toutes les comètes ne sont pas des boules de neige sales

Toutes les comètes ne sont pas des boules de neige sales
Comet 67p tchouri mini
Il y a encore à peine quelques jours, la grande majorité des spécialistes et astronomes assuraient d'un air entendu que toutes les comètes n'étaient que "des boules de neige sales" lancées dans l'espace depuis l'origine du système solaire... et, encore une fois, les spécialistes ont eu tord d'affirmer des choses rien qu'en faisant confiance en leurs instruments et aux seules données connues de la physique actuelle. C'est entièrement comme ceux qui affirment toujours que les distances entre les astres sont tellement énormes que l'Homme ne pourra jamais les atteindre... jusqu'à ce que notre physique et nos connaissances évolues et nous disent le contraire...
Comet 67p tchouriNoyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko ou "Tchouri". Il mesure 5 km de diamètre. © ESA
La surprise provient de la première comète sur laquelle l'Homme a réussi à poser un robot, c'est tout dire... car les données transmises par le robot de 100 kilos Philae sont sans équivoques : la comète "Tchouri" (pour 67P/Tchourioumov-Guérassimenko) est loin de n'être qu'une "boule de neige sale".
En effet, les premiers résultats issus des données recueillies par l'atterrisseur Philae, qui s'est finalement immobilisé dans un trou à sa dimension au sommet du plus petit des deux lobes du noyau de la comète, nous révèlent qu'il y existe des molécules organiques inédites pour une comète, mais aussi une structure assez variée en surface mais plutôt homogène en profondeur et des composés organiques formant des amas (des structures regroupées) et non dispersés dans la glace...
C'est déjà un grand succès, pour une fois détenu non pas par la NASA et les américains, mais bel et bien par la mission européenne Rosetta de l'ESA, avec des travaux orchestrés par des chercheurs du CNRS, d'Aix-Marseille Université, de l'Université Joseph Fourier, de l'Université Nice Sophia Antipolis, de l'UPEC, de l'UPMC, de l'Université Paris-Sud, de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier et de l'UVSQ, avec le soutien du CNES. Ces premiers résultats ont été publiés en huit articles le 31 juillet 2015, dans la revue Science. Ces résultats issus de données prises sur place, et non pas à distance comme auparavant sont très riches en informations inédites et mettent en évidence beaucoup de différences comparées aux observations antérieures de comètes et aux modèles en vigueur actuellement...
Les dix instruments de l'atterrisseur Philae ont complété les observations effectuées par l'orbiteur Rosetta1, toujours en orbite autour du noyau de la comète, et on peut même dire que l’atterrissage très mouvementé du module Philae a été une bonne source de données supplémentaires et non prévues à l'origine : les poussières dégagées par les rebondissements du robot, et qui se sont un peu infiltrées dans les instruments de ce dernier ont pu être analysées rapidement.
Robotphilae esaLe robot Philae tel qu'il aurait du être lors de son atterrissage... mais il est actuellement couché sur le coté avec une "jambe" en l'air sur les trois... mais fonctionne bien... (ESA (c))
Ainsi, seulement 25 minutes après le contact, les labos intégrés révélaient de ces particules, que seize composés avaient pu être identifiés, répartis en six classes de molécules organiques (alcools, amides, amines, carbonyles, isocyanates et nitriles). Parmi ces composés, quatre sont détectés pour la première fois sur une comète (l'acétamide, l'acétone, l'isocyanate de méthyle et le propionaldéhyde).

Ces molécules sont toutes des précurseurs de molécules essentielles pour la vie (sucres, acides aminés, bases de l'ADN...). Mais la présence éventuelle de ces composés plus complexes n'a pas pu être identifiée sans ambiguïté dans cette première analyse, d'autres vont suivre. Par ailleurs, quasiment toutes les molécules détectées sont des précurseurs potentiels, produits, assemblages, ou sous-produits les uns des autres, ce qui donne un aperçu des processus chimiques à l'oeuvre dans un noyau cométaire et même dans le nuage protosolaire en effondrement, lors de la création du système solaire.
Les caméras de l'expérience CIVA (Comet infrared and visible analyser) utilisant l'infrarouge et le visible, ont révélé que les terrains proches du site d'atterrissage final (visible sur la photo jointe) sont nombreux en agglomérats sombres, qui sont vraisemblablement de gros grains de molécules organiques. Les matériaux des comètes ayant été très peu modifiés depuis leurs origines (à priori peu de collisions avec d'autres corps pollueurs), cela signifie qu'au tout début du système solaire, les composés organiques étaient déjà agglomérés sous forme de grains, et pas uniquement sous forme de petites molécules piégées dans la glace comme on le pensait jusqu'à présentCe sont de tels grains chimiquement déjà complexes qui, introduits dans des océans planétaires, auraient pu y favoriser l'émergence de la vie.
Philae s landing site agilkiaAgilkia, le premier site de contact de l'atterrisseur Philae avec le sol cométaire (mais il a rebondi ailleurs ensuite). © ESA
Le laboratoire COSAC a identifié un grand nombre de composés azotés, mais aucun composé soufré là où il se trouve, contrairement à ce qu'avait observé l'instrument ROSINA, à bord de Rosetta en orbite. Cela pourrait indiquer que la composition chimique de l'astre diffère selon l'endroit échantillonné.

De plus, l'atterrisseur a d'abord touché la surface à un endroit baptisé Agilkia, et a ensuite rebondi plusieurs fois avant d'atteindre le site nommé Abydos. La trajectoire de Philae et les données enregistrées par ses instruments montrent qu'Agilkia est composé de matériaux granuleux sur une vingtaine de centimètres d'épaisseur, tandis qu'Abydos a une surface dure.
A l'inverse de ces différences à l'extérieur, l'intérieur de la comète parait plus homogène que prévu par les modèles. L'expérience radar CONSERT (Comet nucleus sounding experiment by radio transmission) donne, pour la première fois dans l'Histoire, accès à la structure interne d'un noyau cométaire (peut-être atypique ?). Le temps de propagation et l'amplitude des signaux ayant traversé la partie supérieure de la "tête" (surnommé ainsi car c'est le plus petit des deux lobes de Tchouri) montrent que cette portion du noyau est globalement homogène (même matière), à l'échelle de dizaines de mètres. Ces données confirment aussi que la porosité est forte (75 à 85%), et indiquent que les propriétés électriques des poussières sont analogues à celles de chondrites carbonées (astéroïdes communs).
L'expérience CIVA-P (P pour panorama), composée de sept microcaméras, a pris une image panoramique (360°) du site d'atterrissage final de Philae, et informe que les fractures déjà repérées aux grandes échelles par Rosetta, à distance et sur des mètres, se retrouvent aussi jusqu'à l'échelle millimétrique. Ces fractures sont formées par chocs thermiques, en raison des grands écarts de température que connait la comète lors de sa course autour du soleil.
D'ailleurs, la comète est de plus en plus active avec son approche du Soleil, puisque son périhélie sera dans la nuit du 12 au 13 août prochain et on espère que Philae pourra transmettre des données le plus longtemps possible, et même survivre au passage rapproché autour du Soleil (à 100 millions de km tout de même !) et continuer à transmettre jusqu'en octobre 2015... Mais que disaient les ingénieurs de l'ESA en juin 2015 ? :
" Philippe Gaudon : Ce que nous avons reçu, ce sont des données de base qui indiquent que tout se passe bien à bord, que tous les sous-systèmes qui constituent la plateforme de l’atterrisseur (c’est-à-dire Philae lui-même, NDLR) sont toujours en état. Tout ce qui est lié à l’énergie, comme ses panneaux solaires, fonctionne bien. Il reçoit, au cours de la journée, du soleil sur tous ses panneaux. Même sa batterie secondaire se recharge partiellement. Les températures à bord sont supérieures à ce que l’on attendait, avec - 35 °C dans le compartiment principal et aux alentours de 0 °C dans le compartiment de la batterie. Ses moyens de communication, ses antennes, fonctionnent aussi parfaitement. Disons que toute la base de Philae est opérationnelle. Vu la quantité d’énergie qui arrive sur lui actuellement, loin du maximum, il devrait être capable de survivre au passage au périhélie (point le plus proche du Soleil). Ainsi devrait-il, à mon avis, pouvoir continuer de travailler jusqu’en octobre prochain." (ESA/CNES).
Souhaitons donc bonne chance au robot Philae dans sa collecte d'énergie et recueil de données très intéressantes pour l'Humanité...
Sources : ESA, CNES, Science, http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=14207

Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 1er août 2015