samedi 16 février 2013

Nouvelles Spatiales : Curiosités sur Mars, astéroïdes et comètes

Nouvelles Spatiales : Curiosités sur Mars, astéroïdes et comètes

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Retour sur des images prises par Mars Reconnaissance Orbiter et par le rover Opportunity mises sur le site de la NASA :

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http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/press/opportunity/20040524a/site_B115_navcam_180_cyl_L-B118R1.jpg
Navigation Camera :: Sol 115 (27 images) - Text Only version
http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/all/opportunity_n115.html
http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/all/1/n/115/1N138388241EFF2700P1994R0M1.HTML
http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/all/1/n/115/1N138388278EFF2700P1994L0M1.HTML

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It can be seen in Navigation Photo Sol 118
http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/all/1/n/119/1N138745027EFF2809P1987R0M1.HTML

Certains articles sont apparus mentionnant une forte apparence de bois pour ces blocs rectangulaires. Mais si on regarde toutes les images d'Opportunity se référant au secteur, on constate à proximité les bords d'un vaste cratère semblant présenter des structures similaires en nombre entourant son pourtour : il s'agit très probablement d'une roche très friable et d'origine volcanique ou météorique. Par contre il y a sur l'une des images d'Opportunity des empreintes qui ressemblent étrangement à des pas d'astronautes, or à priori l'homme n'est pas encore allé sur Mars ! Bon, on va mettre ça sur le hasard et une érosion spéciale de ces roches ou l'empreinte des roues du robot, et il serait passé par-dessus ce bloc de pierre car les empreintes sont visibles de l'autre côté, mais j'ai tout de même un petit doute car ces empreintes de pas ressemblent fichtrement aux mêmes sur la Lune laissées par les missions Apollo ! Agrandissez les images en cliquant dessus :

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Autre source : http://www.monstrous.com/Space/NASA_Mars_photo_reveals_strange_object.html
Cette photo a été prise par Mars Reconnaissance Orbiter il y a déjà un bon moment (avec d'autres), près du pôle sud de la planète. S'agit-il d'arbres martiens comme le suggèrent certains ? Alors finalement, cette ancienne rivière asséchée ci-dessus a-t-elle charrié du bois ou des pierres style pierres ponces flottant à sa surface ? Dommage qu'Opportunity n'ait pas les mêmes instruments d'analyses chimiques que Curiosity pour vraiment étudier cette rivière d'eau ou de lave...

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Sinon, nous avons eu droit aussi à l'annonce du premier perçage au foret d'une roche martienne par Curiosity, et cette photo d'un objet curieux et peut-être métallique, en cours d' analyse, a été postée :

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Au moins une planète exactement jumelle à la Terre à 13 année-lumières de celle-ci

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Vue d'artiste d'une exoplanète en orbite autour d'une naine rouge.
Image D. Aguilar/Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics.

Des astronomes de l’université d’Harvard ont dévoilé ce mercredi une étude bientôt publiée dans la revue The Astrophysical Journal, dévoilant 95 nouvelles planètes dont trois potentiellement habitables situées dans notre galaxie, comme le rapporte le site Science Daily..

Elles gravitent autour de 64 «naines rouges», des étoiles plus petites, moins lumineuses et moins chaudes que le Soleil, très fréquentes dans notre galaxie.

Parmi ces exo-planètes, trois seraient de la même taille et de climat comparable à la Terre, autrement dit potentiellement habitables.

A seulement 13 années-lumière.

Mieux, la plus proche se trouverait à «seulement» 13 années-lumière de notre planète, soit quelque 9.460 milliards de kilomètres tout de même.

Si une planète-jumelle était découverte, il n’est pas exclu que, malgré ses différences, la vie puisse y exister, avec une atmosphère et des océans qui distribueraient la chaleur à sa surface.

En outre, comme les naines rouges ont une existence plus longue que celles d'étoiles comme le Soleil, les planètes qui les entourent sont beaucoup plus vieilles, et la vie pourrait y être plus ancienne.

C'est en utilisant les données du télescope spatial Kepler que les astronomes ont découvert que pas moins de 6% des naines rouges abriteraient, dans leur zone d'habitabilité, des exoplanètes d'une taille similaire à celle de la Terre. Les naines rouges sont un type d'étoiles très fréquentes dans notre Voie Lactée, plus petites et plus froides que notre Soleil. La quantité de naines rouges présentes dans notre galaxie laisse présager que des planètes jumelles de la Terre existent probablement, et vraisemblablement proches de nous.

Au total, 95 planètes extrasolaires potentiellement habitables, gravitant autour de 64 étoiles naines rouges, ont été identifiées. Parmi ces planètes, 3 auraient une taille et une température proches de celles de la Terre. Mieux encore, les astronomes ont détectés des exoplanètes à proximité du Système solaire. La plus proche serait située à 13 années-lumière de notre planète, autant dire le voisinage stellaire immédiat.

Selon l'astronome Courtney Dressing, "Nous pensions devoir explorer de grandes distances pour débusquer une planète similaire à la Terre, mais maintenant nous savons qu'une autre planète comme la notre existe sûrement dans notre voisinage stellaire, attendant d'être découverte".

Sources : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11351 + 20minutes.fr + OVNI-Direct

Rappel, la sonde humaine la plus lointaine encore en activité est Voyager 1 dont voici les données récentes et distance :
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En juin 2011, la sonde envoie des données indicatives sur la nature du bouclier magnétique du Soleil, aux limites de l'héliosphère, indiquant qu'à 17,4 milliard de kilomètres celui-ci est une « sorte de bulle hétérogène de grande dimension » d'environ une unité astronomique.

En décembre 2011, la NASA annonce que la sonde est désormais proche de l'héliopause. En utilisant au printemps et au cours de l'été 2011 les instruments qui fonctionnent encore, la sonde a mesuré la vitesse du vent solaire, le flux des particules énergétiques ainsi que le champ magnétique générés par notre Soleil. D'après ces mesures Voyager 1 est entré dans une zone dite de stagnation dans laquelle l'influence du Soleil est contrebalancée par celle de l'espace interstellaire : le champ magnétique du Soleil se renforce car les lignes du champ se resserrent sous la pression extérieure, le vent solaire est quasi nul tandis que les particules énergétiques émises par le Soleil se raréfient et celles issues du milieu interstellaire augmentent.

Voyager 1 s'éloigne du Système solaire à une vitesse de 3,5 Unité Astronomique par an. Sa trajectoire fait un angle de 35° par rapport au plan de l'écliptique, au nord de celui-ci. Il se dirige vers l'Apex solaire c'est-à-dire le groupe d'étoiles vers lequel se dirige le Système solaire lui-même. Dans 309'000 ans, la sonde doit passer à 1,7 année-lumière d'une étoile mineure, portant l'appellation « AC+79 3888 », de la constellation de la girafe.

Un sursaut d'intensité du flux de particules cosmiques mesuré par la sonde Voyager 1 puis une stabilisation début juillet 2012 ont été observés, évènement que l'astronome française, Rosine Lallement, pense être le signal correspondant au franchissement de la frontière entre notre système solaire et le milieu interstellaire, l'héliopause. Ce serait le premier objet d'origine humaine à franchir cette limite qui serait située à 120 ua du Soleil et qui aurait environ une épaisseur d'une demi-unité astronomique (1 ua = distance moyenne Terre-Soleil = environ 150 millions de kilomètres, donc 120 ua représentent une distance que la lumière, émise par le Soleil, met plus de 16 heures à parcourir). La vitesse de croisière de Voyager 1 est de plus de 60 000 km/hGérard Belmont, chercheur au laboratoire de physique des plasmas de l'École polytechnique, confirme cette observation.

Au 10 août 2012, Voyager 1 était à 18 177 745 000 km ou 121,5107 ua  ou 0,001 921 a.lumière du Soleil et il se déplaçait à 17,057 km/s ou 3,599 ua/an ou 0 000 056 93 a.l./an par rapport au Soleil.
Quant au Soleil, rappelons qu'il s'agit d'une étoile naine jaune assez banale (100 millions d'exemplaires dans notre seule Voie Lactée) bien que très brillante (plus brillant que 85 % des étoiles de la Galaxie, qui sont en majorité des naines rouges comme plus haut).

Le Soleil gravite autour du centre de la Voie lactée dont il est distant d’environ 25 000 à 28 000 années-lumière. Sa période de révolution galactique (son année galactique) est d’environ 220 millions d’années, et sa vitesse de 217 km/s-1, équivalente à une année-lumière tous les 1 400 ans (environ), et une unité astronomique tous les 8 jours.

Dans cette révolution galactique, le Soleil, comme les autres étoiles du disque, a un mouvement oscillant autour du plan galactique : l’orbite galactique solaire présente des ondulations sinusoïdales perpendiculaires à son plan de révolution. Le Soleil traverserait ce plan tous les 30 millions d’années environ, d’un côté puis de l’autre — sens Nord-Sud galactique, puis inversement — et s’en éloignerait au maximum de 230 années-lumière environ, tout en restant dans le disque galactique. La masse du disque galactique attire les étoiles qui auraient un plan de révolution différent de celui du disque galactique.

Actuellement, le Système solaire se situerait à 48 années-lumière au-dessus (au nord) du plan galactique et en phase ascendante à la vitesse de 7 km/s. Il a donc traversé ce plan galactique il y a précisément 67.200 ans... (1400 ans X 48 AL) date d'une catastrophe ou déluge éventuel ?

Le Soleil tourne également sur lui-même, avec une période de 27 jours terrestres environ. En réalité, n’étant pas un objet solide, il subit une rotation différentielle : il tourne plus rapidement à l’équateur (25 jours) qu’aux pôles (35 jours). Le Soleil est également en rotation autour du barycentre du Système solaire, ce dernier pouvant se situer à un peu plus d’un rayon solaire du centre de l’étoile (hors de sa surface), en raison de la masse de Jupiter (environ un millième de la masse solaire).

L'astéroïde géocroiseur 2012 DA14 passera très près de nous le 15 février 2013

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Trajectoire de l'astéroïde géocroiseur 2012 DA14. Image NASA.

Cette fois-ci, on peut employer le terme frôler. L'astéroïde géocroiseur 2012 DA14, c'est son nom, passera très près de nous, à peine à 27 000 km de la surface de notre planète le 15 février prochain entre 20 h 30 et 21 heures. Après l'astéroïde Apophis, qui est passé près de notre Terre le mois dernier, il s'agit du deuxième corps spatial notable à passer dans notre voisinage depuis le début de l'année.

L'astéroïde 2012 DA14 passera si près qu'il sera possible, sous certaines conditions, de l'observer avec de simples jumelles. Et pour cause : il passera à l'intérieur de l'orbite des satellites géostationnaires, ou encore à seulement 0,07 fois la distance Terre-Lune.

La taille de 2012 DA14 est d'environ 45 mètres, soit environ celle d'un terrain de football, et sa masse d'environ 130 000 tonnes. C'est ce qui en fait sa particularité, selon Don Yeomans, directeur du programme de suivi des astéroïdes: " depuis que nous avons commencé la surveillance régulière du ciel dans les années 1990, nous n'avons jamais vu un objet si gros passer si près ". D'autres astéroïdes ont été observés passant plus près de la Terre par le passé, mais ils ne dépassaient pas quelques mètres de diamètre, comme 2011 MD (12 000 km de la Terre), 2008 TS26 (7 100 km) ou encore 2011 CQ1 (5 500 km).

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cratère d'impact 'Meteor Crater' causé par un astéroïde de taille similaire à 2012 DA14 il y a 50 000 ans
Un tel astéroïde pourrait causer, en cas de collision avec la Terre, un cratère de 1,5 kilomètre de diamètre et 190 mètres de profondeur. C'est ce qui s'est passé dans le désert de l'Arizona il y a 50 000 ans, créant le célèbre 'Meteor Crater'.

L'astéroïde 2012 DA14 a été découvert le 23 février 2012 à l'Observatoire Astronomique de Majorque (OAM) La Sagra à Puebla de Don Fadrique, en Espagne. Cet astéroïde n'a en réalité été identifié qu'après avoir dépassé notre planète, alors qu'il se trouvait à une distance d'environ sept fois la Terre à la Lune (soit au total plus de 2,5 millions de km).

Selon les calculs de l'ESA et de la Nasa, l'astéroïde possède une orbite très similaire à celle de la Terre, avec une période de 366,24 jours, soit seulement un jour de plus que notre planète. 2012 DA14 devrait donc nous rendre une nouvelle visite l'an prochain et tous les ans... Il passera à 27.000 km de notre planète cette année, plus près que de nombreux satellites géostationnaires (35.800 km) mais pas suffisamment pour provoquer une collision potentiellement dévastatrice.

"Il s'agit d'une distance de sécurité, mais c'est suffisamment près pour permettre de voir l'astéroïde avec des jumelles classiques", estime Detlef Koschny, chargé du suivi des "objets proches" de la Terre au sein de l'ESA. Les astronomes profiteront du passage de 2012 DA14 pour l'étudier plus en détails et notamment évaluer l'influence de la gravitation de la Terre et du Soleil sur sa trajectoire.

"Nous accorderons une attention toute particulière à l'orbite qu'adoptera l'astéroïde après son prochain passage pour calculer le risque d'impact futur", souligne Detlef Koschny. Selon les premières observations de la Nasa, cet astéroïde ne présente toutefois aucun risque de collision avec notre planète pour les trente ans à venir.

Avec un poids estimé à 135.000 tonnes et une vitesse de plusieurs kilomètres par seconde (entre 10 et 20) à son entrée dans l'atmosphère, 2012 DA14 pourrait rayer de la carte n'importe quelle grande agglomération sur Terre s'il tombait dessus.

"Un objet d'une taille équivalente à cet astéroïde était tombé en Sibérie en 1908 près de la rivière Toungouska. Chauffé à blanc par la friction de l'atmosphère, il s'était abattu dans la taïga avec la puissance d'un millier de bombes atomiques, rasant 80 millions d'arbres sur une surface de plus de 2.000 km2."

Pour éviter une telle catastrophe, l'Agence spatiale européenne "est en train de développer un réseau de télescopes optiques automatiques capables de détecter des astéroïdes comme celui-ci, dans le but de pouvoir les repérer au moins trois semaines avant leur approche au plus près de la Terre", explique Detlef Koschny.

Sources : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11328 + http://www.huffingtonpost.fr/2012/03/16/asteroide-2012-da14-terre-2013_n_1353436.html

MAJ : D'après des spécialistes : Le passage de 2013 à sa distance la plus proche va réduire la période orbitale de 2012 DA de 368 jours à 317 jours. Les perturbations lors de ce passage rapproché fera passer l’astéroïde de la classe Apollon à la classe Aten. Le prochain passage notable aura lieu le 16 février 2046 lorsque l’astéroïde sera au plus près à 0,01 UA du centre de notre planète. Le passage de 2013 sera le plus rapproché des trois prochaines décennies.

L’astéroïde du Yucatan, le coup de grâce pour les dinosaures

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La crise du Crétacé-Tertiaire a été datée grâce à des cendres volcaniques prélevées dans une couche géologique renfermant les derniers fossiles de dinosaures. L’échantillonnage a été réalisé, ici par Paul Renne, au sein de la formation géologique de Hell Creek. © Courtney Sprain

L’astéroïde tombé au Yucatan a-t-il joué un rôle dans la disparition des dinosaures ? Oui, nous dit une nouvelle étude qui a daté ces deux événements avec une précision inégalée à ce jour. Toutefois, à elle seule, la chute de l’astre n’expliquerait pas la crise du Crétacé-Tertiaire.

La fin du Crétacé fut marquée par une crise biologique qui vit notamment disparaître les dinosaures. La chute d’un astéroïde de 10 km de diamètre sur l’actuelle péninsule du Yucatan (Mexique) aurait eu, pour beaucoup, une grande responsabilité dans cet évènement majeur. Des traces de cette catastrophe sont toujours visibles de nos jours, notamment grâce à l’existence du cratère de Chicxulub, d'environ 180 km de diamètre.

Cette hypothèse émise dans les années 1980 n’est pas acceptée par tous car une grande imprécision persiste sur l’âge précis de la collision. L’une des dernières études publiées à ce sujet la datait par exemple de 300.000 ans avant la survenue de la crise, excluant ainsi toute relation avec la disparition des dinosaures.

Paul Renne du Centre de géochronologie de Berkeley (BGC, États-Unis) vient, en compagnie de plusieurs collaborateurs, d’apporter un éclairage nouveau sur ces évènements. Il a pour cela redaté précisément la disparition des dinosaures et la chute de l’astéroïde grâce à une technique de datation à l'argon (consistant à mesurer le rapport 39Ar/40Ar), préalablement recalibrée et améliorée. Cette méthode exploite la décroissance radioactive naturelle du potassium (40K). Ses résultats viennent d’être publiés dans la revue Science. L’impact et l’extinction massive des espèces coïncideraient dans le temps : ils seraient au maximum éloignés de 32.000 ans (l'un de l'autre). La chute de l’astéroïde aurait donc sa part de responsabilité dans la disparition des dinosaures.

Il faut dater les trapps du Deccan !

Attention, la relation serait bien, d’après les auteurs, partielle. Les espèces vivantes du Crétacé étaient pour la plupart adaptés à un climat chaud. Ainsi, un refroidissement brutal survenu à la fin de cette ère géologique pourrait les avoir mené au bord de l’extinction avant même l’arrivée de l’astéroïde. L’impact leur aurait en quelque sorte « donné le coup de grâce » selon Paul Renne. Les écosystèmes auraient probablement pu survivre sans cette fragilisation, le cycle du carbone ayant dû se remettre en place en 5.000 ans. Le changement climatique incriminé aurait été causé par des éruptions volcaniques majeures, comme celles survenues en Inde qui donnèrent naissance aux trapps du Deccan.

L’âge de la crise du Crétacé-Tertiaire, soit 66,043 ± 0,043 millions d’années, a été estimé en pratiquant des datations sur des cendres volcaniques prélevées dans la formation géologique de Hell Creek (Montana, États-Unis). L’astéroïde serait quant à lui tombé, selon les analyses pratiquées sur des tectites échantillonnées à Haïti, voilà 66,038 ± 0,049 millions d’années. La différence entre ces deux valeurs peut être considérée comme insignifiante étant donné les échelles de temps mises en jeu.

Cette étude ne clôt cependant pas le débat sur la disparition des dinosaures. Le rôle des trapps du Deccan doit encore être validé. De nouvelles datations vont ainsi être réalisées pour déterminer précisément quand les volcans incriminés sont entrés en éruption et combien de temps les épisodes volcaniques ont duré.

 trapps du Deccan

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Les coulées basaltiques du Deccan en Inde. Le volume de laves refroidies permettrait de recouvrir la surface de la France sous une épaisseur bien supérieure à quelques dizaines de mètres. © Wikipédia, Kppethe

Empilement de coulées de lave formant des falaises en escaliers. Exemple : les trapps du Deccan en Inde, ou ceux de Sibérie. Les extinctions Crétacé-Tertiaire et Permien-Trias coïncident avec des trapps. Certains, comme le géophysicien Vincent Courtillot, y voient une connexion. Les basaltes du Deccan se sont en effet formés lors d'une éruption volcanique massive, qui eut lieu vers la fin du Crétacé, voilà 65 à 67 millions d'années. On suppose que le point chaud qui a produit les trapps du Deccan se situe actuellement sous l'île de la Réunion, dans l'océan Indien.

Comète Ison : le spectacle a commencé... très loin du Soleil

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L'image semble quelconque, mais son intérêt est grand. Le 17 janvier 2013, Deep Impact photographiait C/2012 S1 à plus de 700 millions de km et y décelait une queue de plus de 60.000 km de long. Après Tempel 1, Harthley 2 et Garradd, Ison devient la quatrième comète étudiée par la sonde américaine. © Nasa

Elle est encore à plus de 700 millions de km de notre étoile, et pourtant la comète Ison est déjà en train de dégazer sous le regard de la sonde américaine Deep Impact. Ison est annoncée comme l'une des comètes les plus belles jamais observées.

Depuis que deux astronomes russes, Vitali Nevski et Artyom Novichonok, ont découvert la comète C/2012 S1 le 21 septembre 2012  avec un télescope automatique de 40 cm de diamètre du réseau Ison (International Scientific Optical Network), on ne parle plus que de cet astre chevelu. Il faut dire que la lointaine voyageuse a de quoi faire tourner la tête des astronomes les plus sceptiques : le 28 novembre prochain, la comète Ison passera à moins de deux millions de km de l’astre solaire, et tout laisse à penser qu'il s'agit d'une comète toute neuve qui va copieusement dégazer, offrant un spectacle magnifique. Du coup, les estimations les plus folles circulent depuis sa découverte, allant jusqu'à lui donner un éclat comparable à celui de la Pleine Lune et une queue qui pourrait atteindre 90 degrés apparents sur la voûte céleste ! Du jamais vu depuis 1680.

Cette année-là, l'astronome Gottfried Kirch fut le premier à découvrir une nouvelle comète avec un télescope. Cet astre chevelu s'approcha à 900.000 kilomètres du Soleil, devenant visible en plein jour et déployant une queue apparente de 70 degrés. Très étrangement, l'orbite de la comète Ison ressemble beaucoup à celle découverte par Gottfried Kirch (qui entra dans l'histoire sous le nom de Grande Comète de 1680), ce qui fait dire à certains astronomes que les comètes Ison et Kirch sont des fragments d'un même corps. Bien qu'elle soit encore à plus de 5 UA du Soleil, la comète C/2012 S1 a déjà commencé à dégazer, comme le révèlent les images obtenues par quelques télescopes terrestres ainsi que par la sonde Deep Impact.

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Photographiée le 3 février 2012 par un télescope automatique installé au Nouveau-Mexique, la comète Ison, alors de magnitude 16, montrait déjà les signes d'un dégazage surprenant à une telle distance du Soleil (plus de 5 UA). © Rolando Ligustri, ITelescope.net, Cara

Ison, une comète déjà très active

C'est en janvier 2005 que la sonde Deep Impact a décollé de la base de Cap Canaveral pour aller survoler la comète Tempel 1 au mois de juillet de la même année et y projeter un impacteur. Objectif : creuser un cratère dans le noyau pour analyser les matériaux éjectés et le sous-sol de la comète. La mission, rebaptisée Epoxi (Extrasolar Planet Observation and Deep Impact Extended Investigation), a ensuite été consacrée à l'observation des transits de planètes extrasolaires avant d'étudier deux autres comètes, Hartley 2 en octobre 2010 et Garradd fin 2011.

Le 17 janvier dernier, Deep Impact a réalisé une vidéo du déplacement de la comète Ison devant les étoiles. Bien qu'elle se situait à ce moment au-delà de l'orbite de Jupiter, C/2012 S1 présentait déjà une queue de 64.000 km en raison d'un dégazage qui surprend les astronomes. Les chercheurs de la mission Deep Impact espèrent pouvoir réaliser dans les jours qui viennent les premiers spectres de la comète de façon à déterminer si c'est bien le CO2 qui est responsable de ce dégazage. En analysant les très faibles variations de luminosité du noyau de la comète, ils devraient également être en mesure d'estimer sa période de rotation.

La Nasa compte bien mobiliser d'autres instruments pour étudier C/2012 S1, comme le rover Curiosity, lorsque la comète sera en vue de la planète Mars. Puis ce sera au tour des télescopes du monde entier de se tourner vers cet astre, en attendant que son éclat permette à tous les Terriens de l'admirer...

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/comate-ison-le-spectacle-a-commencac-tras-loin-du-soleil_44573/

Yves Herbo SFH 02-2013

vendredi 15 février 2013

L'Archipel du Cap Vert : une ancienne colonie Atlante ?

L'Archipel du Cap Vert : une ancienne colonie Atlante ?

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Si ce chapelet d'îles perdues au large de l'Afrique de l'Ouest est si discret dans l'Histoire humaine, ce n'est pas pour rien à priori. En effet, ces îles étaient complètement inhabitées lorsque des marins portugais y débarquèrent pour la première fois, entre 1456 et 1460. A priori, à cause de l’éloignement du continent, le pays a connu une histoire radicalement différente du reste de l’Afrique. 

La date exacte à laquelle accosta le premier bateau portugais n’est pas connue. Ils décrivirent alors l’archipel comme étant inhabité. Cependant, vu le régime des vents et courants dominants de la région, il n’est pas exclu que des pêcheurs maureswolofssérères ou encore lébous y aient débarqué. Selon certains récits, des Arabes ou des Phéniciens auraient visité l’archipel plusieurs siècles avant les Européens. L’historien portugais Jaime Cortesão rapporte une légende selon laquelle les Arabes auraient visité une île, qu’ils nommaient « Aulil » ou « Ulil », où ils récoltèrent du sel dans des marais salants naturels. Selon lui, il pourrait s’agir de l’île de Sal.

Selon une étude récente de Gavin Menzies, une des flottes de l’explorateur chinois Zheng He aurait atteint le Cap-Vert en 1421. Ces flottes avaient été envoyées par l'empereur Zhu Di afin 'd'explorer le monde'.

En 1456, l’explorateur portugais Alvise Cadamosto découvrit quelques îles du Cap-Vert, puis Diogo Dias et Antonio Noli, capitaines au service d’Henri le Navigateur, découvrirent le reste de l’archipel les années suivantes. Ribeira Grande, première ville européenne permanente sous les tropiques, qui porte actuellement le nom de Cidade Velha, fut fondée en 1462. Les îles – du moins les îles montagneuses – étaient alors couvertes de végétation.


Insulae Capitis viridis (1598)

Les Portugais importèrent rapidement des esclaves depuis la côte ouest du continent. Situé sur les grandes voies commerciales entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques, l’archipel s’enrichit grâce au commerce triangulaire au cours du xvie siècle. Cette prospérité attira les convoitises de nombreux pirates, dont Francis Drake qui saccagea Ribeira Grande en 1582 et 1585. La ville déclina après une attaque française en 1712 et Praia devint la nouvelle capitale.

Extraits : Wikipedia.fr

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Mais ce n'est pas l'histoire récente de cet archipel mais éventuellement des traces d'occupations plus lointaines, qui seraient en soi extraordinaire vu l'isolement de cet archipel (isolement peut-être apparent car les Caraïbes se trouvent précisément en face, de l'autre côté de l'Atlantique) qui est tout de même sous un courant marin provenant nettement de l'ouest : de la végétation et même des troncs d'arbres provenant des Amériques s'échouent sur les plages ouest des îles. Des traces ont été effectivement relevées finalement : 

Pendant ses 25 ans de recherche botanique au Cap Vert, Chevalier (1935 : 752-754) releva 5 sites d'art rupestre (fig . 1 et 2). " remarqua de possibles "dolmens" sur Santiago, Fogo, et Sant'Antao ainsi que des enclos de pierre et des huttes abandonnées sur plusieurs îles et des habitations troglodytiques modernisées sur Santiago et Fogo (op. cit. : 754-55).

A l'embouchure de la Ribeira de D. Joao, sur Maio, il signala une croix chrétienne peinte (site 4) et nota l'existence supposée d'une inscription sur le flanc de la montagne escarpée de Rochintha, sur Boa Vista (3). Ni lui, ni le géologue Kreijei-Graf, ne furent capables de localiser précisément les inscriptions de Rochinha. Un site sur Sant'Antao, dans le bassin d'Altomira, n'a pas non plus été localisé, tout comme la Rocha Escrita, près de l'embouchure du Prata, sur Sao Nicolau (5).

Seul le site 1, près de l'embouchure du Penedo, à Janela, sur Sant'Antao, a été localisé et publié (op. cit.). Wolfel (1958) a fait la relation entre les gravures de Janela et celles des Guanches préhispaniques des Canaries et il prétend que les gravures du Cap Vert prouvent le diffusionisme des "Vikings de l'âge de la pierre" et l'existence d'une "Hochkultur" mégalithique.

Les lectures de Wolfel

Wolfel identifia la Ligne 1 (fig. 3) comme le nom portugais "Mateo" mais il n'attribua que cela et la Croix de la Passion à la période coloniale. " fit la relation entre la Ligne 7 (le relevé original interprété par Wolfel comme un "R" ou "RR" est présenté Ligne 8, fig . 3) à une écriture Linéaire Crétoise non spécialisée, tandis que les Lignes 5 et 6 furent identifiées comme étant des écritures Libyco-Berbères des îles Canaries et de l'Afrique du Nord ou comme étant une écriture intermédiaire Libyco-Berbère/Crétoise. Il prétendit aussi qu'un bateau était représenté sur le site de Janela - il s'agit peut-être de la Ligne 3 (op. cit.).

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Technique

Chevalier (1935 : 753) suggéra que la croix avait été rajoutée récemment, mais Krejei-Graf pensait plutôt que le degré d'altération était semblable à celui des gravures adjacentes (1958 : 230). Les photographies de Krejei-Graf montrent que les Lignes 1 et 2 à l'intérieur de leurs limites respectent la croix. Les Lignes 5 et 6 sont délimitées par un encadrement similaire. La Ligne 3 a peut être aussi été délimitée par une extension de la lettre finale. Ni Krejei-Graf, ni Chevalier ne remarquèrent la façon dont les lettres furent gravées, mais d'après l'échelle humaine des photographies de Krejei-Graf (1958, fig. 1), les incisions mesurent de 1 à 2 cm de large. Leurs largeurs et leurs profondeurs uniformes suggèrent l'utilisation d'un outil en fer.

Admirons maintenant comment l'archéologie officielle s'est débarrassée de ces éventuels cas gênant les théories reconnues (seules valables bien sûr), sans même aller sur place chercher les autres sites peut-être plus intéressants que cette croix évidemment récente... et sur photos essentiellement... :

Nouvelle interprétation

L'inscription de Janela est différente des gravures des Canaries dans la forme et dans l'exécution (cf. Beltran, 1971 (lié à la Franc-Maçonnerie), pour le site du Barranco de Balos à la Grande Canarie, et de Balbin Behrmann (1987 : 36-7, 46) pour les écritures pseudo-latines et Libyco-Berbères sur Lanzarote).

" Rien n'apparaît dans les photographies de Krejei-Graf qui suggère que la croix repose sur une inscription plus ancienne, et le fait que les Lignes 1 et 2 soient délimitées par un encadrement relié à la dernière lettre de la ligne 2, suggère que les Lignes 1 et 2 sont en relation. Si l'on considère que la Ligne 2 se déchiffre "Mateo", la Ligne 1 peut être lue "anto", qui représente l'essentiel du mot portugais archaïque "santo", ou "ante" (en la présence de...). La Ligne 3 se déchiffre "afc3", le symbole 3 y représente peut-être une limite vu qu'il continue sous le mot. Dans le mot "Mateo", le "e" est représenté par un "c". Considérant sa proximité avec la croix et la dédicace attribuée à St Mathieu, cette Ligne peut être lue comme "a fé" (en vérité, avec foi). De l'autre côté de la croix, la Ligne 7 peut être lue comme "of(inversé)c" ("0 fé, (la foi)). Les Lignes 3 et 7 sont dans des positions semblables de chaque côté du complexe formé par la croix et les Lignes 1 et 2. Les Lignes 5 et 6 sont encadrées par une limite. Sur la Ligne 5 semble apparaître le mot "joros" avec le "s" inversé. La lettre initiale peut par contre être un "f" incomplet, formant le mot "foros" (nous étions ici). La Ligne 6 n'est pas claire, mais nous pouvons éventuellement lire "Diogo/Paco". Le trait vertical peut être une ligne de division ou un "i", qui signifie leV (en Portugais moderne "e" et en Espagnol moderne "y"). L'élément "Paco" est moins évident. La Ligne 4 n'est pas visible, bien que les premières lettres de la séquence suggèrent "fco" (abréviation pour Francisco). C'est probablement la Ligne 4 que Marcy a considérée être Berbère sans pour autant être ancienne. "

Conclusion (!)

L'attribution par Wolfel du site de Janela aux bâtisseurs de mégalithes et aux "Vikings" de l'âge de pierre peut être remplacée par une attribution qui reflète l'histoire connue du Cap Vert. Pendant la période coloniale la pierre a été dédiée à St-Mathieu en y gravant une croix avec le nom du Saint. La croix et le nom ont été encadrés par les mots "0 fe" ou "a fe" (la foi, dans la foi). la pierre christianisée porte le(s) nom(s) gravé(s) d'un ou deux personnages portugais ou crioulos, peut-être le(s) sculpteur(s) de la croix, et la pierre porte aussi une autre inscription, aujourd'hui illisible. Un écrit portugais ou crioulo situe les gravures après 1460 de notre ère (date de la première description écrite des îles). Pourtant, même à la fin du XVIe siècle, l'occupation était encore un peu dense, excepté sur Santiago et Fogo (Davidson, 1989: 25), et Sao Vicente ne fut pas occupé avant 1727 (Anon, 1966: 25). A Sant'Antao, un contexte historique n'est possible qu'aux XVIIe et XVIIIe siècles, quand les anciens esclaves se dispersèrent progressivement dans les régions éloignées.

Remerciements

L'auteur est reconnaissant au défunt Dr Miguel Ramos de L'instituto de Investigaçao Cientifica Tropical à lisbonne; au Dr Mark Milburn ; au Dr Basil Davidson; à M. Campbell Livingstone, Vice-Consul du Royaume-Uni à la Grande canarie ; aux personnels du Consulat du Portugal et du Jardin Canario à la Grande Canarie ; et au Professeur Jeremy Lawrence et à ses collègues du Département d'Espagnol et de Portugais de l'Université de Manchester.

By Michael R. EDDY
(Dept of Archaeology, University of Manchester, UK)

ANAN, 1966. - Cabo Verde: Pequena Monografia, 2nd ed., Agência Gerai do Ultramar, Lisbon.
BELTRAN MARTINEZ A, 1971. - Los Grabados dei Barranco de Balos, Gran Canaria, Museo Canario, Las Palmas de
Gran Canaria.
CHEVALIER A., 1935. - Les Iles du Cap Vert: Flore de l'Archipel, Revue Botanique Appliquée, 15,733-1090.
DAVIDSON B., 1989. - The Fortunate Isles: A Study in African Transformation, London.
DE BALBIN BEHRMANN R., FERNANDEZ-MIRANDA M. and TEJERA GASPAR A., 1987. - Lanzarote prehispanico.
Notas para su estudio, XVIII Congreso Nacional de Arqueologia, Zaragoza.
KREJEI-GRAF K., 1958. - Eine Neuentdeckung auf den Capverden, Umschau, 8, 229-231.
WOLFEL D.-J., 1958. - Zeugnisse der Steinzeit-Wikinger ?, Umschau, 9, 273-274.


Pas d'informations sur des recherches locales ou autres pour retrouver ces éventuelles traces des Guanches, mais il faut tout de même noter que des outils du paléolithique supérieur ont été trouvé juste en face sur la presqu'île du Cap Vert attachée à l'Afrique : 60.000 ans d'âge.

cape-verde-location-map-topographic.png
L'archipel des îles du Cap Vert : notez les hauts-fonds constitués de plateaux reliant les îles : toutes les surfaces plus claires ont été hors de l'eau un jour, d'autres se sont éboulées sous l'eau...

Pour l'instant et en attendant d'autres données apparemment rares sur cet archipel, un tour du côté des satellites et des images récentes bouleverse un peu plus mon opinion sur ces îles dont le seul intérêt étaient les marais salants nombreux et une étape vers les Amériques ou le long de l'Afrique. En fait, en examinant de prêt l'espace entre deux de ces îles apparaît une évidence : un énorme effondrement du plateau qui les reliait qui a dû d'ailleurs provoquer à son époque un énorme tsunami... et de vraiment très curieuses structures englouties précisément entre les deux îles. Notons que ces îles volcaniques ont vraiment l'air d'avoir été balayées et nettoyées en surface par quelque chose de puissant. Pareil, l'espace entre les deux îles (qui sont sur un ancien plateau possiblement hors de l'eau dans le passé quand l'océan était plus bas) a été laminé et érodé par de puissantes vagues (mais il s'agit là de roches volcaniques friables à priori : cette érosion n'est peut-être pas si lointaine que ça). Mon impression générale est qu'il y a trop de coïncidences (ponts entre les îles) et de structures avec angles droits à cet endroit englouti de façon catastrophique, qu'en pensez-vous ? Une meilleure définition des images satellites seraient bien sûr le bienvenu. On remarque certains détails différents entre des images de 2005 et les plus récentes, que j'ai signalé en rouge. J'ai marqué en rouge certains endroits qui me paraissent intéressants mais il y en a d'autres à priori, et il y a deux gros glyphes (dont une girafe ?) de visibles au sommet de la petite île. J'ai aussi cherché à savoir si un assez gros port (qui aurait disparu sous l'eau depuis) avait été construit par les esclavagistes, mais cela ne semble pas être le cas vu la pauvreté des îles, mais pourtant, je vois bien les traces d'un antique port englouti là personnellement. N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour agrandir.

capvert-salrei.jpgcapvert-salrei-0.jpgcapvert-salrei-1.jpgcapvert-salrei-2-2005-1.jpgcapvert-salrei-2-2011.jpgcapvert-salrei-3-2011.jpgcapvert-salrei-4-2011.jpgcapvert-salrei-4-2011-a.jpgcapvert-salrei-4-2011-ancienport.jpgcapvert-salrei-4-2011-ancienport1.jpgcapvert-5-2011.jpg

Peut-être à suivre si d'autres données sont trouvées sur cet archipel particulier qui commence lentement à attirer le touriste et aussi avec d'autres images satellites.

Yves Herbo SFH 02-2013

jeudi 14 février 2013

L'ile de Brasil découverte ?

L'ile de Brasil découverte ?

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Historiquement, l'île de Brasil, ou Hy-Brasil est une île fantôme qui est apparue sur la carte marine d'Angelino Dulcert de Gênes datant de 1325-1339 serait la première carte indiquant l'île de Brasil ainsi que les îles de Saint-Brendan et d'Antilia (cliquez sur la carte pour l'aggrandir, l'île de Brasil est montrée en haut à gauche en face de l'Irlande) :

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  • la carte de Pizzigano datant de 1367 indique les îles de Brasil, d'Antilia et de Saint Brandan ;
  • la carte de Abraham Cresques réalisée en 1375 indique également une île de Brasil située au sud-ouest de l'Irlande ;
  • la carte du Vinland (1434) indique l'"île de Branzilæ", situé juste au sud d'une autre île nommée Antilia ;
  • la carte d'Andrea Bianco (1436) indique une île du nom d'"Isola de Bersil".
  • la carte de Diego Gutiérrez (1562) indique l'île Brasil au cœur de l'océan Atlantique.
  • la carte de Abraham Ortelius (1572) indique une île Brasil à l'Ouest de l'Irlande.
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La carte de Vinland, conservée à la Bibliothèque Beinecke de Yale, daterait du xve siècle et serait la copie d'un original du xiiie siècle. Son importance résiderait dans le fait que, outre la présence de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, elle montre une portion de terre au-delà de l'Atlantique Nord, appelé Vinland, qui confirmerait le fait que les Européens auraient eu connaissance des voyages des Vikings au xie siècle, anticipant de quatre siècles la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb (1492).

La carte indique un certain nombre d'îles fantômes, notamment une île nommée Beati Brandani (la légendaire île de Saint-Brendan) et une île nommée Branziliae rappelant étrangement le mot Brésil, mais déjà représentée sur d'autres cartes marines sous le nom d'Île de Brasil.

Une île située à l'ouest, dénommée Vinlanda Insula, représente à la fois les contours d'un large estuaire qui rappelle celui du golfe du Saint-Laurent et au nord, une grand lac accessible par une voie d'eau qui donne une représentation approximative de la baie d'Hudson et du détroit d'Hudson.

Mais cette île (ainsi que les autres citées ici) n'a jamais été vraiment découverte et personne n'a jamais pu mettre son "drapeau" dessus... pourtant, outre les cartes ci-dessus, plusieurs éléments penchent en la faveur de son existence. 

Alexandre de Humboldt rappelle, dans son livre Examen critique de l'Histoire et Géographie du nouveau continent aux xve etxvie siècles, que de nombreuses cartes marines, portulans et mappemondes représentent depuis le xive siècle, une île plus ou moins étendue et située le plus souvent au sud-ouest de l'Océan Atlantique, sous des appellations différentes mais relativement proches : BrasileBracieBresilyBersilBrazilæBresiljiBraxilisBranzilæO'BrasilO'Brassil.

Dans la mythologie irlandaise, un île dénommée Hi-Brasil Hy-BreasalHy-BrazilHy-Breasil ou Brazir est évoquée et localisée au large de l'Irlande ou dans les parages de l'archipel des Açores. Cette île aurait été habitée par des moines irlandais.

La source de ce nom est inconnue, mais il peut venir des mots celtiques «Breas» et «ail» qui signifiraient "plantes" et "teinture rouge". Le terme est lié à la couleur rougeâtre. Le bois du Brésil a la particularité d'avoir une couleur de braise (du celtique (gaélique) "brath", de la langue germanique, bras : feu, brasen : brûler, en vieux norrois brasa : feu vif).

Selon le scientifique américain Edward Bancroft (xviiie siècle), dès le xiie siècle, les termes "Brasile" et "Braxilis", indiquant un bois rouge, viendrait du mot italien bragio : braise.

À partir de 1480, plusieurs expéditions partirent du port de Bristol à la recherche de cette île. Christophe Colomb lui-même, avant sa première traversée, navigua jusqu'à Bristol pour prendre des renseignements sur cette île. C’était aussi un des objectifs de Cabot en 1497.

On lui accorde généralement une forme circulaire divisée en deux par un large fleuve, ce qui n'est pas très éloigné de la description de la capitale atlante faite par Platon.

Une confirmation surprenante en 2004 : 

Une carte de l'Atlantide découverte en Irlande

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Le bassin en pierre de Knowth, avec la carte superposée de Platon

Un bassin en pierre de granit de quatre-pieds dans le coté oriental de Knowth (Irlande) a peut étre été gravé une carte de la ville d'Atlantis, comme Platon l'avait décrite. Les trois cercles concentriques sont assortis par trois lacs intérieurs d'Atlantis. Une copie de la pierre est montrée aux visiteurs au centre de la vallée de Boyne (voir la photo ci-dessus). Une similitude a été notée par le Dr. Ulf Erlingsson, qui a visité Knowth le mois dernier. Son livre sur Atlantis de la perspective d'un Géographe : La carte a été montrée en septembre. Platon a décrit 5 stades intérieurs, entouré par un stade circulaire séparé par un lac. A l'extérieur, il y avait une île circulaire et un lac différent... de ce bassin, une légende revient...

Enfin il y avait une île et un lac différent, puis 3 stades au loin. Un stade égale 100 brasses, ou 200 yards. Dr Erlingsson suggère dans son livre que le yard megalithic devait étre employé, qui traduit à  un stade de 166 m.

Le Dr. Erlingsson dit : "la similitude est presque parfaite, mais seulement de près : Une des 6 lignes ne s'assortit pas vers le haut de la carte et le bassin en pierre. Je voudrais certainement examiner l'original".
Le bassin original en pierre est inaccessible pour les visiteurs, à l'intérieur du monticule gravé où il y est depuis plus de cinq mille ans.

Méme si cela n'était pas une carte de l'Atlantide, ces cercles sont insolites, ce lieu reste mythique. La ville de Tara est associée dans le mythe avec un hippodrome, et Platon a décrit l'Altantide avec un hippodrome. Mais il n'y a pas d'eau à Tara, comment expliquer tout cela ? On peut speculer ? dit le Dr. Erlingsson. Quand Tara, aussi, a une carte, une copie, d'un autre endroit, indique-t-il, créé par le mythique Thuata De Danaan ?

Dans le mythe, Thuata de Danaan est venu en Irlande avec quatre trésors, parmi eux la pierre du destin qui s'élève toujours chez Tara. Un autre trésor était le chaudron de Dagda.

Qu'elle belle idée si c'était le bassin en pierre de Knowth qui était le chaudron de Dagda ? La science ne pourra jamais avérer ou réfuter cette découverte, mais nous ne devons pas étre envahie par notre imagination.

Mais alors qui était Thuata de Danaan ? Une féte a été créée pour honorer son arrivée :

Le 1er mai chez les celtes : Les Feux de Beltane - BELTAINE : qui signifie le " feu de BEL ", ou BELEN, le soleil. C'est le début de l'été, le mois de MAI. Féte sacerdotale qui serait censée marquer l'arrivée en Irlande des Thuata DE Danaan ( c'est à dire : les Dieux) fondateurs de la CELTIE. C'est une féte particulière. On dit que ce sont les richesse de BELTAINE qui font tourner la téte ! Bière, choux, lait doux et lait caillé sont des dons pour les Dieux. Cette 3ème féte Celtique est associée à BELENOS, appelé aussi GRANOS ou MAPONOS, (qui représente la lumière solaire) donc en MAI puisque c'est le solstice d'été, le jour où le soleil est le plus haut dans le ciel ! C'est le complément de LUG. Le 1er mai a toujours été vénéré, car ce fut en ce jour que les THUATA DE DANAAN (souvenez-vous du nom, il dirige toute la mythologie Celte ;-) prirent pied sur le sol d'Irlande et qu'ils brûlèrent leurs vaisseaux afin de ne pas avoir la tentation de repartir ! Les 2 symboles de cette féte sont le FEU et le CHAINE. Les Druides affirmaient que le feu du ciel et de la terre ne font qu'un. Dans une société pastorale, c'est le moment où les troupeaux sortent des abris et vont paître dans les campagnes. Afin de purifier le bétail, les fermiers faisaient passer les animaux entre 2 grands feux. Le peuple se joignait aux festivités pour danser autour du brasier, reproduisant ainsi la " course du soleil dans l'univers ". La " danse de l'arbre de mai " dérive de cette course solaire et du Chéne qui célèbre la résurgence de l'énergie primordiale.

La Mythologie :

Les Tuatha de Danann

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Goïbniu, le dieu forgeron irlandais était un artisan et un armurier exceptionnel. Il répara, sur les champs de bataille, les armures des Thuatha De Danaan à  une vitesse miraculeuse (illustration anonyme)

Après leur défaite contre les Milésiens, une partie des Tuatha de Danaan décida de rester en Irlande. Ils s'installèrent dans les collines creuses, les Raths, et on les appela les Daoine Sidhe.
A l'origine les Tuatha De Danann étaient des géants. Les siècles et surtout l'implantation du Christianisme affaiblirent leur puissance en méme temps que se réduisait leur taille.

L'Ecriture, qui n'était pas la panache des celtes, est largement découverte avant eux. Leurs dieux n'étaient ils pas des hommes dont le savoir ne pouvait que surprendre. Mais la légende n'explique pas d'où venaient Tuatha De Danaan. Ainsi le chaudron de Dagda semble bien étre un des trésors apporté par Tuatha de Danan, qui pourrait avoir une seule origine : celle de l'Atlantide.   sources : para-normal.com / Photos par www.mythicalireland.com

source : http://www.toutelaverite.org/page/une-carte-de-latlantide-decouverte-en-irlande/

belgicamounddataspour-corail1.jpg

Voici une vidéo basée sur l'étude de ces cartes et les publications scientifiques concernant les preuves de l'existence d'un écosystème de corail d'eaux froides dans toute la bordure continentale à l'ouest et au nord de la Grande-Bretagne, confirmant leur naissance il y a des milliers d'années à une très faible profondeur de la surface, d'autant plus que de nombreuses hautes collines montrent également des traces de passages de glaciers, et étaient donc en surface à une période.

Under the Atlantic Ocean, off the southwest coast of Ireland there's something unusual. Something that echoes ancient maps that show the legendary Isle of Hy Brasil. The location, size and structure are similar. The mystery of how the ancients could have known of this, remains.
Could this be the source of Hy Brasil in Irish mythologies. Land under Waves. Perhaps even a source for Atlantis.
It's just a photostory, but see what you think.
Some folk may find the first 2:08 a little hard to read. Apologies, it seemed fine to me but I should have done it differently . If it is a problem skip to 2:08. It's clearer from that point. What will be missed is a number of medieval maps and zooms on Hy Brasil, but these zooms are shown as part of the pin the tail on the donkey section.
If you noticed a gold spot, it's the Gold of the Gods.
http://www.danosongs.com

map-comparaison-fondmer.jpg

Mais les toutes dernières recherches faites avec l'imagerie satellite pourrait enfin éclaircir ces histoires d'îles fantômes dans l'Atlantique : leur simple engloutissement par la montée des eaux incessante :

mapatlanticnord.jpg
mapatlanticnord1.jpg
mapatlanticnord1a.jpg

Comme nous pouvons le constater, le plateau continental forme un ancien estuaire en face de l'Irlande, là où sortaient une partie de la Manche et des rivières britanniques, ainsi en fait que le Rhin qui venait jusque là avant la création de la Manche. Le plateau continental forme donc une excroissante haute en forme de croissant juste en face de l'Irlande, et bien dans les emplacements envisagés pour l'île de Brasil notamment : une partie de ce plateau a très probablement été à la surface dans le passé, puis s'est transformé en archipel avant de disparaître complètement. Le processus a pu durer plusieurs millénaires, mais des tempêtes/tsunami ou le volcanisme ont pu accélérer les choses par périodes brutalement. Nous avons des lignes de fractures apparemment atypiques dans le paysage sous-marin (avec une haute élévation à sa gauche - volcan ?) mais je pense en zoomant que c'est créé par des bugs (lignes de bateaux) et aussi en partie créé par les rivières jaillissant du plateau juste en face qui ont érodé et effondré la surface. Tout à gauche j'ai mentionné éventuellement un effondrement très important d'une énorme roche (l'équivalent d'une grosse île) tombée du point indiqué au nord plus haut : imaginez une île dont le sous-sol est disposé en équilibre au bord d'un abyme et qui est littéralement "poussée" par un tsunami (ou tout simplement les glaces ?) pour la faire glisser. En tout cas cela semble reposer sur le fond et provenir de plus haut... et cela fait des dizaines de km de long. Mais les images et perspectives de Google Earth sur les fonds marins n'étant pas encore très fiables pour des données utiles, il va probablement falloir attendre et chercher des images satellites mieux définies pour vérifier ce qui n'est peut-être qu'une intuition...

En tout cas, c'est un beau volcan en activité :

volcanatlanticnord.jpg

Bon, il y a tout de même du progrès car nous commençons à voir enfin apparaître la réalité du fond océanique a de meilleures résolutions :

fondsmarins.jpg

Pour finir, voici un endroit intéressant que j'ai trouvé par hasard. Intéressant géologiquement car je pensais que ces lignes verticales sombres étaient des failles classiques mais non, il s'agit bien d'élévations de roches formant de véritables murs longs de plusieurs kilomètres et hauts de plusieurs dizaines, l'un des plus spectaculaires au milieu semble habriter une ville titanesque. Un spectacle que l'on ne peut voir que par satellite, il s'agit de plis de l'écorce terrestre où le magma sous pression jaillit à la verticale, prit comme entre deux doigts, et se fige très rapidement, créant des murs de lave refroidie :

fondsmarins2.jpg

Un endroit chaotique qu'il serait magnifique de voir à l'air libre à mon avis, et qui permet de voir les formes diverses créées par Dame Nature. Une configuration amusante, on a même l'impression de voir des sortes de barrages en haut permettant l'écoulement controlé de fluides dans des bassins plus bas en terrasses. Une configuration et érosion comparable a une érosion en surface, c'est ce qui m'étonne en fait. Une différenciation entre érosions doit exister, voici encore d'autres recherches intéressantes proposées !

fondsmarins3.jpg

Pour finir avec le sujet, voici une communication trouvée sur internet, et vérifiée ! :

Exploration {of} humanity
52 09' 42.532”N
13 13'12.69”W
conti[nuous]
for planetary advan[ce]


The above numbers are the coordinates on Earth, The place? well, what do you know. The coordinates happen to go to a mythical island called "Hy brasil". Hy brasil is said to be the second Atlantis, an ancient civilization with great technological abilities. Also, if you look this up on google earth, the exact coordinates lead up to 2011-2100 feet under water (makes since for a "lost" city, right) ?

Anyways, that what just a summary. for more information on the episode and matter, go here:

Ancient Aliens: Binary Code Message Provides Ultimate Proof of Alien Life | Scienceray

This was on Ancient Aliens tonight - United Starseeds

Anyways, that's not exactly what I wanted to talk about, I went back and took a screen shot of the mans first page of binary codes as you can see below.

0100010101011000
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11101001000010101
010100110101000001
0100111001001001
0101010001011001


I then translated the message with a online binary code translator and got this message :

EXPLORATIONOGHUMANITY 

so, safe to assume the binary code isn't a bunch of bs but that doesn't leave out the fact it could all be one big hoax. I can also come up with binary codes to say anything I want and make a episode out of it. Lets hope this stuff is real and wasn't planned ahead. The story seems legit imo. Also wanted to note if your thinking why is there a random G in there? well, you gotta give the guy credit for trying to remember 6 pages of binary codes from thought..lol

So after watching this episode again. I came to a thought, could mathematics be the official language of the universe? Mathematics isn't just a bunch of numbers. You can see a bunch of cool mathematics art in museums, and such stuff looks like crop circles. Binary code was never invented, it was figured out by a German mathematician by the name of, Gottfried Leibniz. Binary code was always there and is a universal way for any intelligent life to figure out eventually. another hot theory is that the "Binary code" was brought down from ancient ancestors." Hence, "Ancient". (hy brasil)

so all of that all comes to a simple thought..

Binary code, the language of the Aliens!!

Source : http://www.alien-ufos.com/ufo-alien-discussions/36692-language-universe-ulimate-proof-alien-life-look-back.html

Yves Herbo SFH 02-2013