samedi 13 avril 2013

Il y a 4900 ans, le Sahara s'est formé brutalement


Il y a 4900 ans, le Sahara s'est formé brutalement 
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Le Sahara était couvert de prairies voilà plus de 4.900 ans, durant la période humide africaine. Des poussières emportées par des vents, et déposées dans l’Atlantique, viennent de préciser l’histoire de cet épisode marqué par d’abrupts changements climatiques.
Le nord de l’Afrique émet chaque année plus d’un million de tonnes de poussières dans l’atmosphère, mais il n’en a pas toujours été de même. Nombre de ces particules minérales sont emportées vers l’Ouest, et voyagent alors au-dessus de l’Atlantique. Avec le temps, elles se déposent progressivement à la surface de cet océan, avant de couler. En d’autres termes, les sédiments marins renferment, au large de l’Afrique du Nord, de précieuses informations sur les flux de poussières sahariennes de ces derniers milliers d’années.
Or, l’importance de ces flux est directement proportionnelle à l’aridité de la région source, et donc à son climat. Un sol sec libère en effet plus de poussières qu’un sol humide. Ainsi, les conditions climatiques ayant affecté un territoire par le passé, comme la Mauritanie ou le Sénégal, peuvent être étudiées en quantifiant le nombre de particules minérales d’origine terrestre présentes dans des sédiments marins.
Grâce à cela, David McGee du Massachusetts Institute of Technology (États-Unis) vient de préciser l’histoire de la dernière période humide africaine de l'Holocène. Il y a plus de 5.000 ans, le Sahara était recouvert de prairies qui s’étaient étendues depuis le Sahel, et non de savanes ou de déserts comme aujourd’hui.
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Une tempête de sable issue du Sahara transporte avec elle de la poussière vers les îles Canaries. Sous certaines conditions, les poussières emportées peuvent atteindre les États-Unis.
© Nasa
Des changements climatiques abrupts et simultanés
La période humide africaine doit son existence à la survenue de deux changements climatiques brutaux. Le premier lui a donné naissance, tandis que le deuxième y a mis fin. Les informations actuelles ne permettent pas de savoir si ces changements ont affecté l’ensemble de l’Afrique du Nord simultanément et avec la même importance. Pour combler ces lacunes, David McGee et ses collaborateurs ont analysé les quantités de poussières présentes dans cinq carottes de sédiments, prélevées sur la pente océanique située au nord-ouest de l'Afrique et ce, entre le 31e et le 19edegré de latitude Nord. Ils ont en plus, pour compléter leurs informations, daté des minéraux par la méthode uranium-thorium. L’analyse des sédiments prélevés a ainsi révélée que ces derniers se sont agglutinés durant ces 20.000 dernières années.
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La nature brutale des changements climatiques survenus dans le nord de l’Afrique a été confirmée. Toutes les régions composant cette zone géographique ont été touchées simultanément et avec la même importance, ce qui a permis une datation précise de la période humide africaine (à 200 ans près). Elle aurait ainsi débutée voilà 11.800 ans (9800 ans avant JC), et se serait terminée il y a 4.900 ans, en donnant naissance au Sahara tel que nous le connaissons. Par comparaison, les flux de poussières étaient 5 fois plus faibles voilà 6.000 à 8.000 ans, par rapport au flux moyen de ces 2.000 dernières années. Ce chiffre, qui est nettement inférieur aux précédentes estimations, sera bientôt présenté dans la revue Earth and Planetary Science Letters (EPSL).
Cette étude est importante pour plusieurs raisons. Elle permet notamment de mieux comprendre les relations unissant la présence de poussières dans des sédiments et le climat de la région dont elles sont issues. Par ailleurs, elle fournit de précieuses références historiques auxquelles pourront être confrontés les résultats de divers modèles climatiques. Ce détail n’est pas négligeable, puisque la plupart d’entre eux n’arrivent pas à reproduire de manière satisfaisante l’évolution du climat au Sahara. Quoi qu’il en soit, et selon certains experts, cette région aurait connu, il y a 4.900 ans, l’un des plus abrupts changements climatiques de l’histoire.
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Algérie et Hoggart, les habitants du Sahara préhistorique
Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/voila-4900-ans-le-sahara-est-abruptement-passe-du-vert-au-jaune_45757/#xtor=RSS-8
Yves Herbo-SFH-04-2013

L'identification d'un utilisateur par son téléphone mobile


L'identification d'un utilisateur par son téléphone mobile
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Désormais, il est possible d'identifier un individu parmi des millions grâce à son téléphone portable. Ce sont des scientifiques de l'Université catholique de Louvain en Belgique et du MIT de Cambridge aux Etats-Unis qui ont mis au point un algorithme permettant d'identifier une personne via son mobile, et plus précisément la localisation de ce dernier.

Il suffit pour cela de connaître quatre points spatio-temporels de l'utilisateur. C'est à dire les endroits géographiques distincts dans lesquels se trouve l'utilisateur à quatre moments différents. L'identification de l'utilisateur devient possible en mettant ces informations en relation avec celles connues et publiques de personnes depuis différentes sources : des lieux affichés sur les pages Twitter ou Facebook, le lieu de travail ou encore l'adresse du domicile sur un annuaire.
Les antennes relais permettent de localiser les téléphones mobiles qui se situent dans leur zone de couverture, à un moment précis. Il suffit donc que l'utilisateur change 4 fois d'antenne relais lors de ses déplacements pour déterminer quatre points spatio-temporels qui lui sont associés. Les chercheurs ont ainsi prouvé que 95% des utilisateurs de portables peuvent être identifiés.
L'étude a duré près d'un an et demi et a employé les données de 1,5 million d'utilisateurs. Les chercheurs sont arrivés à enregistrer en moyenne plus de 110 interactions par personne et par mois pour 6500 antennes possédant une couverture géographique comprise entre 0,15 et 15 kilomètres. Le système est d'autant plus efficace que le nombre d'antennes augmente.
Références : "Unique in the Crowd: The privacy bounds of human mobility" ; Yves-Alexandre de Montjoye, César A. Hidalgo, Michel Verleysen et Vincent D. Blondel ; Scientific Reports 3, 25 mars 2013. Voir l'étude (en anglais): http://www.nature.com/srep/2013/130325/ ... 01376.html + http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11563
Yves Herbo : Qui doit être le plus inquiet sur cette énorme possibilité ? Les peuples du monde au sujet de leur liberté ou les crapules, voleurs, mafieux en tout genre ? A méditer profondément et d'urgence : si cela a été annoncé officiellement, c'est que cela existe probablement depuis un moment et que l'utilisation va être disponible sous peu ou l'est déjà peut-être pour les gouvernements (quel que soit le régime politique d'ailleurs)...
Yves Herbo Sciences, Fictions, Histoires-04-2013

vendredi 12 avril 2013

Très étrange artefact en Indonésie

Très étrange artefact en Indonésie

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De nouvelles photos sont apparues, qui semblent montrer des objets exotiques. Les photos publiées montrent deux rochers étranges fusionnés qui contiennent d'étranges symboles et des sculptures.

Ce qui est plus extraordinaire, c'est que les rochers sont gravés avec une carte des étoiles, très similaire à la plaque qui a été conçue par Carl Sagan et Frank Drake, et qui a été placée à bord de la sonde Pioneer 10, lancée en 1972. Les rochers possèdent aussi un champ magnétique, ce qui semble émaner des roches quand ils sont à proximité d'un appareil électrique ou électronique.

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L'artefact est une pierre, qui possède d'étranges sculptures sur sa surface. Les photographies de l'artefact que vous voyez ici appartiennent à un géologue nommé Castillo qui avait vécu à Kupang et mourut de maladie en 1994. Il avait été explorer une grotte aux Devil Hills une nuit en 1992, et était tombé sur un tas de roches étranges, où il a trouvé la pierre.

Elle est apparue comme deux morceaux de roche liées entre elles, mais sa caractéristique la plus curieuse étaient les dessins à sa surface : des étoiles, le Soleil, et des flèches pointant vers eux.

Vous pouvez également voir des figures humanoïdes, mises en évidence dans l'image ci-dessous, qui compare les gravures sur la roche avec les plaques de Pioneer . Ce sont des plaques envoyées dans l'espace à bord de Pioneer 10 et Pioneer 11 en 1972 et 1973, respectivement, pour but de donner à une vie intelligente dans l'univers des informations sur les origines de ces sondes.

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Sur la pierre étrange, les images (si elles sont similaires) s'affichent à l'envers, à l'inverse des plaques des Pionner !

L'artefact a également eu d'autres qualités (traduit de l'original) :

"Selon Willy [Soeharly] qui est maintenant coordonnateur de l'équipe champ d'investigation BETA-UFO à Kupang et les régions avoisinantes, la roche contient un aimant et est censé contenir des éléments radioactifs."

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La pierre est aujourd'hui conservée par la famille du géologue.

Dans le domaine des Devil Hills, il y a eu aussi des rapports d'ovnis, y compris ceux de "trois points noirs" qui avaient formé un triangle, ce qui, selon certains, avaient été les marques d'un atterrissage d'OVNI. Ces marques ont finalement disparu à cause de l'érosion. Des Lumières fluorescentes ont également été signalées descendant vers les collines.

Est-ce un artefact naturel ? Il est possible que ce pourrait effectivement être une concrétion septarianne, une sorte de formation rocheuse où des fissures ou des divisions se produisent et se remplissent avec des minéraux. Les sculptures pourrait très bien être de l'homme. Mais laissez votre esprit vagabonder ...

Que pourrait signifier ces sculptures ? Pourquoi sont-elles là-bas ?



Sources : http://beforeitsnews.com/alternative/2013/04/alien-star-map-found-in-kupang-indonesia-video-2611930.html

http://www.strangerdimensions.com/2013/02/13/mysterious-stone-found ...
http://www.facebook.com/pages/Alien-Disclosure-Group/189249627773146


Yves Herbo : des hypothèses rapides au hasard : les anciens étaient vraiment très doués psychiquement et ont prédit l'avenir en dessinant ce qu'ils ont vu : un message de l'humanité partir vers les étoiles... ou encore des aliens ont bien reçu le message mais ont envoyé une réponse trop tôt dans le temps et elle est ar rivée bien avant le départ de l'original, ou encore cela confirme l'hypothèse d'un (ou plusieurs) monde (et d'endroits spéciaux) parallèle où les époques/perceptions s'entrechoquent parfois et laissent des traces physiques résiduelles... mais de nombreuses autres possibilités encore existent, dont même celle d'une carte antique (la division en quatre d'un cercle a d'autres références d' ailleurs)... y compris celles d'erreurs d'interprétations d'ailleurs ! Peut-être des développements à venir et une suite.

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Traductions par Yves Herbo SFH-04-2013

L'imagerie par satellites découvre un ancien complexe sumérien


L'imagerie par satellites découvre un ancien complexe sumérien
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Un groupe d'archéologues britanniques effectue des fouilles près du village de Tel Khyber (sud de l'Irak), situé à côté des ruines de l'ancienne cité d'Ur, qui, selon la Bible, était le berceau du patriarche Abraham. Ils ont trouvé un vaste complexe de bâtiments qui datent de l'époque de la chute de la troisième dynastie sumérienne (environ deux mille ans avant JC).
L'endroit actuellement en cours de fouille a environ la taille d'un terrain de football. La possibilité de réaliser cette étude n'a pas souvent été accessible en raison des conflits militaires, dit le site InfoCatólica. Pour la recherche, les archéologues de l'Université de Manchester a commencé après qu'une structure inhabituelle ait été détecté par les satellites.
Ancien complexe est un rectangle avec des côtés de 50 m et 80 m Sa grande cour, le site de ce qui est aujourd'hui un désert.
Le professeur Stuart Campbell, de l'Université de Manchester croit que l'ancien complexe pourrait avoir eu une vocation administrative et commerciale pour la ville d'Ur et faire partie d'une série de structures de ce type, qui étaient contrôlées par Ur. La structure de la disposition des bâtiments autour d'une grande cour, selon les archéologues, se retrouve également à Ur, qui est à 20 km du complexe.
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Le site des fouilles
Les archéologues ont déjà réussi à trouver quelques articles intéressants. L'un d'eux - une tablette de pierre de 9 centimètres avec une figurine humaine dans une longue robe. Les scientifiques suggèrent que cela pourrait être une image du prêtre. En dehors des objets qui s'y trouvent, le site est censé mettre en lumière les conditions économiques et environnementales de la région a cette époque, et contenir des restes de plantes et d'animaux.
L'une des anciennes cités-États sumériennes du sud de la Mésopotamie - Ur a été érigée entre 5000 et 4000 ans avant JC. Dans le sud de Babylone, dans le sud de la moderne Tell el-Mukayyar en Irak, sur la rive ouest du cours inférieur de la rivière Euphrate. Ur a atteint son apogée environ 3000 ans avant JC. C'était une ville peuplée de riches temples, palais, places et bâtiments publics. Les femmes et les hommes aimaient à se parer de bijoux. Le plus ancien instrument de musique à corde découvert à ce jour a été trouvé ici. 
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tablette de pierre de 9 centimètres avec une figurine humaine dans une longue robe
" C'est une découverte qui coupe le souffle", a déclaré le responsable de l'équipe de fouilles, Stuart Campbell de l'université de Manchester, qui a explique que la taille de la construction est exceptionnelle - environ 80 mètres de chaque coté. Il a déclaré que des batiments aussi anciens et de cette taille sont rares. Le batiment, qui est compose de plusieurs pièces construites autour d'une cour centrale, se trouve a cote de Ziggurat, temple consacre au dieu de la Lune Nanna (ou Sin), qui a été partiellement restauré.
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Ziggurat, temple consacre au dieu de la Lune Nanna (ou Sin)
" Il semblerait que c'était une sorte de batiment public, il est possible que c'était une administration ou qu'il avait un rapport avec la religion ou les marchandises qui arrivaient a Our", a déclaré Campbell. L'enceinte a été découverte à environ 20 kilomètres d'Our, la dernière capitale des dynasties sumeriennes...
Les fouilles ont commencé le mois dernier. L'équipe, composée de six britanniques, a travaillé avec quatre archéologues irakiens à Tel Khyber, à environ 320 kilomètres au sud de Bagdad. 
  
Des décennies de combats et de violences ont éloigné d'Irak les expéditions d'archéologies internationales, et d'importants sites attendent les fouilles et les recherches. 12,000 sites archéologiques d'Irak ne sont pas conservés comme ils le devraient. 
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Site de fouille
L'équipe de Campbell est la première équipe britannique a réaliser des fouilles dans le sud de l'Irak depuis les années 80. " Cela a été une opportunité de revenir dans une région chère a nos coeurs depuis longtemps ", a déclaré Campbell. Le projet actuel montre que des efforts en commun peuvent nous permettre de réussir a faire notre travail dans les régions d'Irak qui sont relativement stables ".
Sources : http://www.bogoslov.ru/text/3219760/index.html + http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-4364276,00.html
Traductions Yves Herbo pour Sciences, Fictions, Histoires-04-2013

jeudi 11 avril 2013

Rencontres OVNI Paris du 07-05-2013


Rencontres OVNI Paris du 07-05-2013
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AUX RENCONTRES D’OVNI PARIS À LA DEFENSE, LE 7 MAI 2013, GILLES THOMAS, VIENDRA PARLER DES MEMOIRES DE L’UFOLOGIE FRANCAISE QU’IL TOURNE ACTUELLEMENT
Depuis 2006, Gilles Thomas réalise des émissions TV amateur sur Internet sur le thème des OVNIs. Il viendra à Paris-La Défense, aux rencontres d’OVNI Paris, parler de sa chaîne de TV « ODH TV », des mémoires de l’ufologie qu’il réalise actuellement et de certains tournages sur les lieux mêmes d’observations intéressantes.
Gilles Thomas viendra à Paris La Défense, chez OVNI PARIS le mardi 7 mai 2013 à partir de 18 h 30. Il donnera à cette occasion une conférence au cours de laquelle il parlera de sa Web TV ufologique « ODH TV », des « mémoires de l’ufologie Française » qu’il a entrepris de mettre en images et évoquera certaines observations d’ovnis insolites sur les lieux desquelles il a eu l’occasion de se rendre pour réaliser et filmer ses documentaires. Mais le plus passionnant, ce dont il nous parlera, c’est un sujet qui lui tiens en ce moment à cœur « Les ufologues invisibles de France » Ces « Invisibles » ce sont les associations et les groupes de veilleurs dont on n’entend jamais parler. Inconnus, dans l’ombre, ils font pourtant un travail formidable, bien que jamais cités sur le net ou au cours d’articles ou d’émissions à la radio ou à la télévision. Ces « Invisibles », il les a rencontré à l’occasion de ses centaines de déplacement à travers la France. Inlassablement, au cours de ses voyages, il tourne des images de ce qui se passe sur le terrain pour informer le grand public, mais aussi pour conserver pour le futur une image de notre ufologie des années 2000. Une soirée illustrée d’images, qui promet d’être très intéressante.
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Discret, modeste, réservé, modéré mais très actif, on ne connaît que peu de chose sur Gilles Thomas. Il est loin de se montrer dans les médias, bien au contraire il a décidé dans être l’un des acteurs. Il est originaire de la Catalogne et plus précisément de la Ville de Perpignan en région Languedoc Roussillon ou il est né le 16 février 1985. Il a donc aujourd’hui 28 ans. Il a une formation en Informatique (Bac Informatique – Gestion) et il a obtenu une licence de Géographie. Toutefois aujourd’hui, sa passion c’est le dossier des ovnis, plus précisément sa web TV « ODH TV » ainsi que le reportage filmé de tout ce qui concerne les phénomènes aériens non identifiés et les hommes qui s’y intéressent. Ainsi il a enquêté à travers la France sur les observations célèbres qui se sont déroulées à Valensole, puis il s’est rendu au Col de Vence pour constater lui-même ce qui s’y passe et pour y rencontrer tous les acteurs locaux qui font de ce site un secteur ou les phénomènes ovnis et insolites sont fréquent. Il a enquêté sur les cas qui se sont déroulés dans la rade de Brest, sur les Mont d’Arrée, dans le triangle de la Burle, le Vercors, le Parmelan ou encore dans les Gorges du Verdon. Il a tourné sur les lieux mêmes des atterrissages de Cussac, Landevennec ou Trans en Provence. Mais la liste est longue, c’est un fin connaisseur du phénomène ovni n’en doutons pas et lors de sa venue à la conférence – dîner donnée par OVNI Paris, il nous racontera de nombreuses anecdotes qui feront de cette manifestation une soirée non seulement passionnante mais aussi captivante.
Gilles Thomas c’est aussi un inconditionnel des nuits d’observation du ciel afin de tenter d’y observer des phénomènes insolites. Il a participé entre autre, à toutes les « Opérations Suricates » qui ont été organisées depuis la création de cette association dont l’objectif est de tenter d’observer des phénomènes rares dans le ciel. Il a fait également parti de l’association Race Ovni et il participe dans son département à Ovni66, un réseau de veilleurs (observateurs du ciel) qui observent à partir de leur domicile ou en se rendant sur des lieux précis. Ces « veilleurs » en contact permanent entre eux, espérant eux aussi voir un jour un phénomène aérien insolite lors des nombreuses veillées qu’ils effectuent dans les lieux sensibles en France. Il construit une base de données vidéo des objets volants et aquatiques identifiés, dans le but d’aider les observateurs du ciel à éviter de faire des méprises.
Mais d’où vient cet intérêt pour le dossier ovni ? Tout d’abord, ce sont des membres de sa famille qui ont été témoins de phénomènes insolites dans le ciel breton. Puis ensuite, lorsqu’il avait environ 6 ans, au début des années 90, TF1 diffuse une émission sur le paranormal et les sujets connexes : « Mystères ». Ses parents la regardent avec passion, il la suit également. Tous ces faits mystérieux revenaient sans cesse dans sa mémoire. Puis, au fil des années, il a lu des magazines spécialisés comme « Le Monde de l’Inconnu », « Facteur X » etc… D’année en année, il a acquit la connaissance de tout ce qui se disait dans ces domaines. Inévitablement le fait d’avoir beaucoup lu, écouté, analysé, cela à débouché sur le désir de faire des enquêtes directement sur place, puis de prendre une part active dans la diffusion de tous ces faits. Il s’est spécialisé sur le dossier des ovnis à partir de 1999, époque où il fait sa première enquête, très élémentaire il faut le signaler sur le cas de Valensole. Il s’est alors rendu sur les lieux de l’atterrissage et il a rencontré un agriculteur qui lui a confirmé que la zone ou l’objet s’est posé est restée vierge de toute végétation durant de nombreuses années. Il est retourné avec un ami, sur ce lieu en 2000 et il a réussi à cette occasion à rencontrer Maurice Masse, le témoin. Il garde un excellent souvenir de cette entrevue qui a encore contribué au développement chez lui de sa passion pour ce phénomène. Dans les années qui ont suivies, il a échangé avec des ufologues actifs et enfin, en 2005, il a fait le déplacement aux Premières Rencontres Ufologiques Européennes qu’organisait Gérard Lebat à Châlons-en-Champagne. Ce rendez vous de la grande majorité des Ufologues de France et de nombreux autres venus de quelques 18 pays, lui a permis de constater que ce phénomène était bel et bien pris en considération par des milliers de personnes ( plus de 10 000 visiteurs lors de cette manifestation !). Il n’avait donc pas tort, ce dossier méritait véritablement d’être étudié. C’est à ce quoi il se consacrera dans les années qui vont suivre.
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En 2006, il fait la constatation suivante : la presse ne parle pas, ou peu, des ovnis ! Il veut combler cette lacune et envisage de lancer une chaîne de TV amateur à sa portée. C’est en octobre 2006, qu’il lance ODH TV, un projet novateur pour l’époque, une web Tv sur laquelle il compte diffuser des informations ufologiques via des vidéos sur Internet. Le but de cette chaîne est d’organiser des soirées en direct, de faire partager à un large public par le biais d’émissions, d’informations, de reportages, etc.…. l’intégralité de l’information ufologique disponible dans notre pays et dans le monde. En quelques mots, il défini ainsi son projet : Partager, Informer, Etudier, Faire participer le grand public et mettre en place un système d’entraide entre les personnes intéressées par ce dossier. Au début les émissions ne sont pas terribles, peu professionnelles, réalisées il faut le souligner avec une simple webcam, un logiciel élémentaire de montage vidéo et pour les reconstitutions le petit logiciel « Paint ». Au fil des années, Gilles Thomas se perfectionne, il se professionnalise et il acquiert du bon matériel. La 3D fait son entrée dans les reconstitutions, la qualité des images est au top et les sujets deviennent de plus en plus approfondis. En décembre 2011, il se lance même dans un projet grandiose : « La mémoire de l’ufologie Française ». Il s’agit d’un projet qui regroupe des interviews de tous les ufologues connus en France qui ont quelque chose à dire et à léguer aux futurs habitants de notre planète…… Ce projet est déjà bien avancé et un catalogue important d’interviews sont déjà en « mémoire » et en images, certaines accessibles sur Internet.
Gilles Thomas s’intéresse aux ovnis non seulement parce qu’il a beaucoup lu, écouté sur ce sujet, mais aussi parce qu’il lui est arrivé un soir, de faire une observation d’un objet insolite qu’il n’est toujours pas parvenu à identifier. Ca se passait le 21 janvier 2010, il était 18 h 55 et je venais de sortir sur le balcon afin de fumer une cigarette. Ce soir là, je faisais un direct à 20 h 00 sur ODH TV et tout mon matériel était en place. Soudainement vers l’Est, je vois une lumière ronde qui se divise en plusieurs lumières. J’appelle alors ma mère afin qu’elle observe également. Je m’absente 3 secondes et lorsque je reviens, les boules de lumière étaient au nombre de 6  et en ligne dans l’espace. L’intervalle qui sépare les lumières est identique. Puis ensuite, ces lumières se sont rassemblées en 2 groupes de 3 lumières. Le groupe de droite a commencé à descendre à la verticale. Je décide d’aller chercher mon APN, durant ce temps ma mère observe. Elle crie après quelques secondes: « les lumières disparaissent ! ». J’arrive alors en courant et les lumières ne forment plus qu’un seul point rouge dans le ciel. Elles s’estompent ensuite. A 19 h 15 le phénomène réapparaît alors sous la forme de 4 boules de lumière qui s’allument soudainement.  J’estime qu’elles étaient alors à une hauteur plus élevée que précédemment car la luminosité n’était pas très importante par rapport à la première observation. Elles se dirigeaient vers la droite, très lentement sans qu’aucune ne dépasse l’autre. Je pars à nouveau chercher mon APN, mais lorsque je suis revenu, le phénomène avait disparu. Dés le lendemain j’ai appris que plusieurs observateurs de mon réseau avaient vu le phénomène. Des appels à témoin dans la presse ont permis de localiser plus de 50 personnes qui dans les départements de l’Hérault, l’Aude et des Pyrénées ont été témoins de ce phénomène. Ce soir là il y avait une tramontane de 50km/h et les boules apparaissaient à contre sens du vent. (Donc exclusion des lanternes Thaïlandaises).  A ce jour il n’a pas trouvé d’explication à cette observation.
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L’histoire de Gilles Thomas, son implication dans le dossier ufologique, ses connaissances de l’actualité relative aux ovnis nous permettent de penser que vous passerez une excellente soirée riche en découvertes.
Nous vous donnons rendez-vous aux Rencontres Ufologiques d’OVNI PARIS, une conférence à ne pas   rater,  qui se déroulent dans une salle réservée de la Cafétéria Casino dans le Centre Commercial des 4 Temps de Paris La Défense (niveau 2 – Zone Kiwi – a côté de Castorama – accès facile de Paris et de la région Parisienne) le Mardi 7 mai 2013 à partir de 18 h 30. La soirée, qui se terminera vers 21 h 30, se déroule autour d’une bonne table et elle est gratuite, pas d’entrée à payer, pas de cotisation et vous n’avez  à régler auprès de la cafétéria que vos consommations, à un prix compétitif dans cet établissement.
Informations :
OVNI PARIS, lire sa page spécifique sur le site du Mufon France : http://www.mufon-france.fr
ODH TV – 180 vidéo sur youtube : http://www.youtube.com/ODHTv, 1291 vidéos sur dailymotion : http://www.dailymotion.com/Odh_Tv et plus de 700 vidéos d’ODH TV sur ce site : http://www.wat.tv/Gilles-T_ob
Informations envoyées par Gérard Lebat

Relayé par Yves Herbo SFH/04-2013

Le Brésil avait aussi son Cro-Magnon

Le Brésil avait aussi son Cro-Magnon

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Ses découvertes de peintures rupestres au Brésil, en 1964, ont bouleversé l'histoire du peuplement humain. A 78 ans, l'archéologue Niède Guidon, petite bonne femme à la hargne légendaire, ne cesse de se battre pour protéger la Roche Percée, site unique en Amérique.

Bien sûr, il nie. Bêche à la main et machette à la ceinture, Silvio di Brito Marques, petit homme au corps robuste et tanné par le soleil, jure ne jamais avoir chassé là où c'est interdit. Il habite Nova Jerusalém, à la frontière du parc national de la Serra da Capivara, un alignement de vingt-cinq maisons blanches, toutes identiques, occupées par des « sans-terre » à qui l'Incra, l'institut brésilien chargé de la réforme agraire, a offert ce lieu où poussent (mal...) riz, haricot et noix de cajou. Pour lui, comme pour les errants qui peuplent le Piauí, l'Etat le plus pauvre du pays, au coeur de ce sertão synonyme de misère, se retrouver ici, c'est un repos, presque un ancrage.

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Mais cela ne fait pas l'affaire de Niède Guidon, archéologue légendaire au Brésil, elle qui a consacré sa vie à la Serra da Capivara : 130 000 hectares d'une étendue verte surplombée de somptueuses falaises rouges, symbolisés par une fenêtre qui ouvre sur le ciel, la Pedra furada, « la roche percée ». Là, dans l'entrelacs de buissons et de forêts, se cache un des plus grands trésors de la préhistoire : des centaines d'abris peints, qui ont révolutionné ce qu'on croyait savoir de ces temps lointains. Aujourd'hui, ce trésor est menacé. Par les chasseurs, les braconniers, et ces « sans-terre » qui s'installent à ses frontières. Jose Ivonete Paes de Oliveira junior, chef des gardes, trente-quatre au total, qui opposent à ces invasions une riposte insuffisante, ne peut que le constater : « L'agriculture traditionnelle veut qu'on coupe les arbres et qu'on mette ensuite le feu aux broussailles. Quand il y a du vent, les paysans perdent souvent le contrôle des flammes. » Plusieurs sites ont déjà été irrémédiablement abîmés à cause de ces feux. Plus grave : toute la région vit sous la menace de la culture intensive de canne à sucre et de ricin, à usage de biocarburants. Le gouverneur du Piauí a promis cette manne à sa région. Et ils sont nombreux, malgré la médiocre qualité du sol, à guigner les immenses étendues du parc...

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Cocktails Molotov

Alors, il arrive encore à Niède Guidon de débarquer dans un village, et d'y prendre à partie les habitants. Ou de crever d'un coup de couteau les pneus d'un pick-up de chasseurs garé dans le parc. A 78 ans, cette petite bonne femme à l'énergie indomptable n'a rien perdu de sa hargne. Dans la région, on la sait prompte à s'enflammer. Menacée de mort dans les années 1990 par un grand propriétaire terrien, elle va le voir, lui montre qu'elle a ouvert un compte à New York et lui explique qu'elle ne partira pas seule : s'il lui arrive quelque chose, cet argent servira à payer un tueur à gages qui le traquera à son tour... En 2003, des paysans s'installent sur des sites du parc. Ils y chassent, y font du feu, construisent. Une vingtaine de sites sont abîmés, leurs peintures endommagées à jamais. Niède Guidon fait évacuer les squatters par la police. La petite ville voisine de São Raimundo Nonato se met à gronder. Des manifestations sont organisées, qui convergent vers les bureaux de Niède. Elle équipe ses troupes de cocktails Molotov et affiche sa volonté de se défendre. La foule repart.

« Elle séduit les gens, et les repousse en même temps », raconte Elizabeth Drévillon, qui vient de lui consacrer un livre, Le Secret de la roche percée. « Ils sont subjugués par sa dureté, sa force et en même temps la tendresse dont elle est capable. » La création du parc, en 1991, a entraîné l'essor de la région. Niède Guidon a d'emblée voulu que les habitants en profitent. Les emplois de guides ont été pour eux. Elle a souvent financé de ses deniers les salaires qui n'étaient pas payés. Cinq écoles ont été mises en place et ont fonctionné de 1989 à 2000, accueillant sept cents enfants. Des entreprises ont été créées. « Sans elle, cette usine n'existerait pas », affirme Girleide Oliveira, directrice d'une fabrique d'objets en céramique. Arrosées par des brumisateurs, quarante-trois personnes y travaillent dans un très vaste hangar ; six mille pièces y sont cuites par mois. L'entreprise marche, mais ne peut s'étendre faute de clients. Comme beaucoup, elle attend que le tourisme décolle enfin et donne un début de prospérité à la région. Le parc a même acheté des terrains susceptibles d'accueillir des hôtels. Mais la corruption et l'affairisme ont repoussé ce rêve. Aujourd'hui, il n'y a toujours que des squelettes de bâtiments et une piste gardée par un gardien somnolent avec qui il ne faut pas discuter très longtemps pour se voir autorisé à y faire un tour en 4x4.

Dans sa maison, dont une citation de Dante interdit l'entrée (« Laissez toute espérance, vous qui entrez ici »), elle revit l'épopée du parc. C'était en 1964. Née au Brésil, partie à Paris faire des études d'archéologie, Niède Guidon, dont le père était à moitié français, a 31 ans lorsqu'elle revient dans son pays pour travailler à São Paulo. Un homme vient la voir : Luiz Augusto Fernandez, qui arrive de Petrolina, lui montre une photo de peintures « faites par les Indiens ». Sur la carte, il désigne une de ces zones du pays qui sont presque terra incognita. Subjuguée, Niède veut tout de suite y aller. Mais les pluies l'empêchent d'approcher. La dictature du général Humberto Castelo Branco, qui vient de prendre le pouvoir, la contraint à la fuite. On la prétend communiste... Elle s'envole vers la France pour entrer au CNRS. Elle y restera trente-quatre ans.

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L'aventure

Mais elle n'oublie pas les photos de Luiz Augusto. En 1970, enfin, elle réussit à revenir très discrètement au Brésil. On lui montre cinq sites, qu'il faut atteindre en grimpant d'abrupts raidillons. Le premier, c'est Toca do Paraguaio, un feu d'artifice de peintures rouges, inconnues au Brésil jusque-là, allant de formes reconnaissables à de mystérieuses suites de bâtonnets. La maîtrise artistique est moindre qu'à Lascaux, mais les figures humaines y sont plus nombreuses, à travers des scènes de chasse, de fête, des représentations sexuelles très précises... Une richesse immense. Comment l'exploiter ?

Niède Guidon obtient de revenir, à partir de 1973, par périodes de trois mois, pour des missions financées par la France. A l'époque, la fouille est une aventure. L'archéologue part avec ses équipes pour quinze jours, se frayant son chemin dans la végétation difficile à abattre. On travaille sous une chaleur infernale, on dort quand les températures tombent à 10 °C. Se laver est impossible. Il n'y a pas d'eau vive, et il faut boire à même le sol, dans les mêmes trous que les animaux. On se nourrit de rapadura, sucre de canne complet, ou chez les habitants. Mais leur misère est telle...

En 1978, l'équipe découvre le site de la roche percée, recopie les dessins, photographie, fouille le sol. Des bouts de charbon sont trouvés. Niède les envoie en France pour analyse et datation. Quand les résultats reviennent, ils sont ahurissants : vingt-cinq mille ans ! C'est tellement invraisemblable qu'elle n'y croit pas. Elle rappelle, signale l'erreur. « Non, lui dit-on, ce sont bien vos chiffres. »

C'est une révolution. Ces chiffres prouvent que l'Amérique du Sud a été peuplée avant l'Amérique du Nord, que la théorie jusque-là avancée de l'arrivée première des hommes depuis l'Asie il y a douze mille ans par un détroit de Béring solidifié doit être abandonnée. La polémique éclate. Les chercheurs nord-américains s'insurgent. Et accusent : les charbons seraient venus de feux naturels, les roches taillées seraient le fruit de chutes de pierres... On crie au mensonge, à l'imposture. « Tout ça a été terriblement passionnel », se souvient Niède Guidon. Les attaques sont pourtant réfutées les unes après les autres. De nouvelles analyses par thermoluminescence confirment les dates ; seize mille éclats de pierre sont authentifiés par des experts, dont Eric Boëda, spécialiste de l'industrie lithique au CNRS. Yves Coppens, grand manitou de la spécialité, juge crédibles les découvertes de Niède Guidon. « Il y a cent mille ans, le premier Homo sapiens est arrivé dans le Nordeste, au Brésil. Sans doute est-il venu d'Afrique, sur des radeaux, et à la dérive, s'arrêtant d'île en île... »

Comment protéger le lieu, le faire reconnaître ? En 1979, Niède Guidon obtient qu'il soit transformé en parc national. En 1986, pour le gérer, elle crée la Fumdham, la fondation-musée de l'Homme américain. En 1991, le parc est reconnu comme patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. En 2009, enfin, un musée et un centre culturel, le centre Sérgio Mota, s'ouvrent à São Raimundo Nonato. Des chercheurs y viennent régulièrement. Le responsable du laboratoire de paléontologie veille à l'exploitation des vestiges. De grands sacs en plastique noir, qui paraissent autant de cercueils, abritent les blocs de terre d'où, pinceau à la main, des étudiants dégagent les morceaux qui permettent de reconstituer des squelettes d'animaux énormes.

Niède Guidon (née en 1933) ne va plus beaucoup sur le terrain, une allergie au soleil et des problèmes de santé lui rendant chaque séjour plus difficile, mais continue de tenir de ses mains l'édifice qu'elle a bâti. Après elle ? La question trouble, comme si la poser était impudent. « On ne sait pas trop », dit Gisèle Daltrine Felice, une archéologue avec qui elle travaille. « Le parc, c'est elle », affirme Maria Fatima Da Luz, une autre de ses chercheuses. Et elle ? « J'aimerais bien aller mourir au pied du mont Blanc. »

Source : http://www.telerama.fr/monde/le-bresil-avait-aussi-son-cro-magnon,67745.php

A lire : Le Secret de la roche percée, d'Elizabeth Drévillon, éd. Fayard, 252 p., 17 €.
Le Pays des grottes sacrées, de Jean M. Auel, éd. Presses de la Cité, 682 p., 23 €, le sixième tome de la saga préhistorique Les Enfants de la Terre.


Des images brésiliennes intéressantes et montrant différents sites trouvés dans ces montagnes :
Homenagem à Pedra furada (monumento à beleza), formação rochosa localizada na cidade de Venturosa(PE). Lugar mágico, místico e exótico, cuja essência, moveu-me a conceber o poema que 
deu origem a esse vídeo. Des images brésiliennes très intéressantes.



Les découvertes de sites très très anciens se multiplient au Brésil, mais on en parle assez peu...

SFH-04-2013

mercredi 10 avril 2013

Des araignées géantes et inconnues sèment la panique en Inde + MAJ

Des araignées géantes et inconnues sèment la panique en Inde + MAJ 06-04-13
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Voici l'une des araignées en question... araignées mutantes (nouvelle espèce), introduite (a identifier) ou sortant des profondeurs de la Terre ?

Selon les médias locaux, un village indien proche de Sadiya dans l'Etat de Assam serait en proie depuis plus de deux semaines à une invasion d'araignées géantes et qui appartiendraient à une espèce non répertoriée. Les arachnides auraient déjà fait deux victimes.

Le scénario est digne d'un film d'épouvante et pourtant c'est bien la réalité. C'est le 8 mai que tout a commencé dans le village de Chaulkhowa Nagaon, à côté de Sadiya dans le nord-est de l'Inde. Alors que les habitants célèbraient une fête hindoue, une nuée d'araignées ressemblant à des tarentules a soudainement fait irruption venant de nulle part. Envahissant le village, elles ont commencé à mordre les gens et se sont infiltrées partout.

Selon le bilan provisoire, deux personnes seraient mortes après avoir été mordues. Mais depuis deux semaines, les personnes mordues par les araignées affluent par dizaines à l'hôpital de Sadiya. Certains ont même pris l'initiative d'amener les coupables avec eux. Une idée judicieuse puisque selon les observations, les arachnides n'appartiendraient à aucune espèce répertoriée jusqu'ici. "On a d'abord pensé à une farce mais il y a eu ensuite un grand nombre d'habitants piqués par cette espèce particulière", a témoigné un vieux sage du village de Sadiya. Aujourd'hui, toute la région est sous alerte et une équipe de scientifiques a donc été déployée sur les lieux dirigée par L.R. Saikia, un scientifique du département de Sciences de la vie à l'université Dibrugarh.

"Nous avons inspecté les lieux et trouvé qu'elle (l'araignée) était semblable à une mygale mais nous ne sommes toujours pas certains de l'espèce", a déclaré ce scientifique cité par le quotidien Times of India. Mais "il s’agit d’une araignée très agressive, qui saute sur quiconque s’approche. Certaines victimes ont déclaré que les araignées étaient restées accrochées à eux après la morsure. Si c’est le cas, il va falloir y aller avec prudence. Les chélicères et les crochets de cette créature sont très puissants, mais il est trop tôt pour la déclarer ‘araignée tueuse’. Nous analysons son venin pour évaluer sa toxicité".


Une espèce importée par accident ?

En effet, les deux personnes décédées ayant été rapidement incinérées, les scientifiques ignorent si elles ont été victimes du venin ou d'une réaction allergique. Pour combattre ces arachnides, plusieurs mesures ont été envisagées et notamment l'injection d'insecticide DDT. Néanmoins, l'espèce restant non identifiée, pour l'heure, les autorités se sont contentées de conseiller aux habitants de rester cloitrés chez eux en particulier la nuit.

Des spécimens de ces araignées ont été envoyés à des spécialistes de la Indian Society of Arachnology, dans l’Etat du Maharashtra afin de tenter de les identifier. Selon les scientifiques, il pourrait soit s'agir d'une nouvelle espèce, soit d'une espèce importée par accident. "Leur agressivité montre qu’elles ne sont pas habituées à l’Homme. On peut alors penser qu’elles ont été introduites accidentellement ou intentionnellement dans notre écosystème", souligne un expert sur place cité par 20minutes.

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Les araignées ressemblent beaucoup a des mygales (ici en photo credits george chernilevsky wikipedia 48852 w460.jpg)
http://www.maxisciences.com/

MAJ : Des tentatives de minimisation ont eu rapidement lieu pour éviter des malentendus avec les espèces bénéfiques habituelles (les araignées sont les meilleures amies de l'homme contre les insectes et le paludisme entre autres maladies) et éviter leur destruction. Des témoignages par twitter affirment de par ailleurs une plus grosse taille des araignées adultes, allez savoir... les deux personnes décédées ont bien été incinérées et les témoignages sont contradictoires à leur sujet. Toujours pas d'identification des araignées ni du venin... et de plus, quand on parle de la taille des araignées, les scientifiques ne parlent en principe que du corps (SANS les pattes), 3.5 cm en corps, c'est assez gros (bien plus que toutes nos araignées européennes) et peut donner des pattes de 10 à 15 cm... ce qui change le visuel... mais de là à parler d'araignées géantes, il y a effectivement un pas de trop... :




MAJ 06-04-2013 : hasard ou pas, c'est au Sri Lanka, île placée juste au sud-est de l'Inde, que vient d'être identifiée une nouvelle espèce d'araignée géante :
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On confond souvent la tarentule et la mygale. La tarentule est une araignée de la province de Tarente, en Italie. La mygale se caractérise par une articulation crochets-partie supérieure des chélicères qui se fait dans l'axe longitudinal du corps. (Comme chacun sait, cette paire d'appendices est caractéristique des chélicérates, un groupe dont font aussi partie les scorpions et les inoffensives limules.) Voici Poecilotheria Rajaei, la 16eespèce de mygale du genre Poecilotheria. Elle a été découverte au Sri Lanka. © Ranil Nanayakkara
Poecilotheria Rajaei est une mygale sri lankaise. Tout juste identifiée comme une nouvelle espèce, cette araignée mesure plus de 20 cm. À titre indicatif, c’est la taille d’un visage humain… Rapide, vénéneuse, la voici en image.
Contrairement aux idées reçues, toutes les morsures de mygale ne sont pas dangereuses pour l’Homme. Par leur taille et leurs pattes velues, elles en effraient pourtant plus d’un. Ces araignées vivent principalement dans les régions tropicales et se cachent dans les forêts denses et humides. Elles sont donc difficiles à observer, si bien qu’il existe sûrement nombre d’espèces qui n’ont jamais été recensées. Au Sri Lanka par exemple, une mygale du genre Poecilotheria vient d’être identifiée comme une nouvelle espèce.
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On distingue Poecilotheria Rajaei des autres du genre par ses marques jaunes sur les pattes et une bande rosée sur son abdomen. © Ranil Nanayakkara
L’araignée a la taille d’un visage humain. Avec ses longues pattes, elle mesure en effet un peu plus de 20 cm ! Arboricoles et tigrées, les araignées du genre Poecilotheria sont connues en Inde et au Sri Lanka. Elles sont réputées pour être rapides et vénéneuses. La géante découverte au Sri Lanka, Poecilotheria Rajaei, se distingue des autres espèces par les marques de couleur qu’elle affiche sous les pattes. Elle dispose en outre d’une bande rose clair sous l’abdomen.
L’araignée squatte les hôpitaux désaffectés
La détermination d’une nouvelle espèce est basée sur des différences morphologiques. D’après les scientifiques, dont les résultats sont publiés dans la revue British Tarantula Society, elle comporte suffisamment de différences pour être considérée comme une espèce distincte. La détermination taxonomique basée sur l’aspect physique est toutefois contestable. Ces mêmes scientifiques espèrent pouvoir comparer l’ADN des différentes espèces du genre.
Cette araignée géante vit dans les arbres, mais a également investi un hôpital désaffecté de Mankulam, une ville du nord du pays ! La première découverte connue de l’araignée a été rapportée par un villageois. Il avait trouvé par hasard un spécimen mâle mort, et l’a présenté à Ranil Nanayakkara, de la Sri Lanka’s Biodiversity Education and Research. Les scientifiques se sont alors mis en quête d’autres individus afin d’en faire une étude plus complète.
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Poecilotheria Rajaei affectionne particulièrement les arbres des forêts denses, mais cette espèce a aussi été retrouvée dans un hôpital abandonné dans le nord du Sri Lanka. © Ranil Nanayakkara
Ils ont trouvé femelles et juvéniles en forêt, mais également dans un hôpital désaffecté. Si l’on en croit l’équipe, ces araignées préfèrent les arbres, mais en raison de la déforestation, elles sont contraintes de migrer pour trouver un nouvel habitat. Quoi qu’il en soit, jusqu’à preuve du contraire, Poecilotheria Rajaei est la 16e espèce du genre.
Yves Herbo SFH 06-2012/04-2013