samedi 6 avril 2013

Retour sur le Mythe des Géants

Retour sur le Mythe des Géants

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Théories sur l'existence historique de géants

Les théories sur l'existence historique de géants sont popularisées par des auteurs de pseudo-science, de pseudohistoire, des théoriciens du complot ou des ufologues. Leur véracité n'est pas démontrée par la science ou l'histoire, mais le thème est évoqué dans la Bible. La théorie de l'évolution ne laisse aucune place à d'éventuels géants humains. Des auteurs affirment toutefois que, loin d'être des créatures légendaires ou mythiques, les géants humains ont bien existé. Des découvertes d'ossements de géants sont périodiquement publiées, apportant de la matière aux tenants de ces thèses, dénoncées comme d'autant de canulars par d'autres.

Les géants dans la Bible

La Bible mentionne l'existence de géants à différentes reprises. Dans la Genèse, il est dit « Et il y avait des géants sur la Terre en ces temps-là (…) ». Le roi David combat également le géant Goliath. La taille présumée du Goliath biblique est d'environ 2,80 m, tandis que Robert Wadlow qui détient le record de l'homme le plus grand ayant existé dans l'histoire moderne mesurait 2,72 m à l'âge de 22 ans.

Dans le Livre des Nombres, il est fait référence aux géants : « nous vîmes des géants, les fils d’Anak… et à nos yeux nous étions devant eux comme des sauterelles ».

Dans le Deutéronome, il est fait référence à l'Og géant, le roi de Basan : « (…) et nous prîmes toutes leurs villes, car Og seul restait, des fils des géants, et voyez, son lit était un lit de fer, et n'est-il pas à Rabbath, chez les enfants d'Ammon, et il était de neuf coudées de long et de quatre de large, des coudées d'homme (…) ». Une coudée était d'environ 45 ou 50 cm. Par conséquent, le lit du roi Og était de 4,5 mètres de long et environ 2 mètres de large

Dans le Livre de Josué, il est fait référence à la « terres des géants ».


Une légende parmi beaucoup d'autres :

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Empreintes et ossements fossiles de géants

xixe siècle


En 1877,
on aurait découvert, à Spring Valley (Nevada) près de la localité d'Eureka, en partie scellés dans du quartzite, les ossements d'une jambe humaine mesurant un mètre du genou à l'extrémité des orteils.

En 1879,
un squelette de 2,95 mètres de haut a été extrait d’un tertre funéraire, à Brewersville (Indiana).
Il avait un collier de mica autour du cou et, à ses pieds, une figurine humaine incrustée de silex.

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En 1890,
L'anthropologue Georges Vacher de Lapouge a déterré le bras et os de la jambe d'un homme de 3,5 mètres de hauteur à Castelnau-le-Lez, France. Les os ont été étudiés à l'Université de Montpellier et a confirmé leur appartenance à l'être humain et de doubler sa taille normale. Ses conclusions ont été publiées dans la revue "La Nature" Vol. 18, Numéro 888. pages 11 et 12.

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En 1894,
Comptes rendus de presse américains parlent de la découverte de gigantesques ossements humains trouvés à Montpellier, France par des ouvriers travaillant sur un réservoir d'eau. Des crânes humains de 71, 79 et 81 centimètres de circonférence ont été signalés parmi des ossements humains qui ont indiqué une race d'hommes de 3 et 4 mètres de haut. Les os auraient été envoyés à l'Académie de Paris.

En 1895,
un géant fossilisé de plus de 3,70 m aurait été découvert par un orpailleur dans le Comté d'Antrim (Irlande). Il est exposé et photographié dans le dépôt de marchandises de la London and North-Western Railway Company's Broad Street, puis à Liverpool et à Manchester. Une photo a été prise lors de l'événement.

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xxe siècle

En 1912,
dans la région du Transvaal de l'est (actuellement Mpumalanga) en Afrique du Sud, une empreinte géante de pied humain pétrifiée aurait été trouvée par le chasseur Stoffel Coetzee, le site est popularisé par le musicien sud-africain et essayiste Michael Tellinger.

En 1925,
de gigantesques empreintes de mains de l'homme ont été trouvés à Glozel, en France. Ces empreintes de mains de 25 cm à 35 cm de long et indiquer les personnes de plus de 3 - 4 mètres de haut. Le musée de Glozel a certaines de ces empreintes de mains.

En 1935,
le géologue Clifford Burdick aurait relevé sur les bords de la Paluxy River (Glen Rose, Texas) des empreintes de géants jouxtant celles de dinosaures.

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En 1936,
l'anthropologue Ludwig Kohl-Larsen aurait découvert, sur la rive du Lac Eyasi (Tanzanie) des ossements humains géants. Il est connu pour la découverte de la grotte Mumba (Mumba cave). En 1956, il fit paraître un livre sur les mythes Hadzabe, dont certains à propos de géants.

En 1937,
deux paléontologues allemands, Gustav Heinrich Ralph von Koenigswald et Franz Weidenreich, auraient trouvé en Chine plusieurs ossements humains d’une taille étonnante. Weidenreich est l'auteur d'un livre sur le sujet faisant référence au Gigantopithèque, qui est un singe et non un humain. En 1944, Weidenreich fait un exposé sur ces restes de géants à l'American Ethnological Society.

D'après Louis Burkhalter, des outils préhistoriques géants ont été exhumés à Safita en Syrie et dans le sud du Maroc, par le capitaine R. Lafanechere. Les outils syriens pèseraient de 2,5 à 3,5 kg et ceux du Maroc de 4 à plus de 8 kg, ce qui validerait selon lui la théorie de l'existence historique de géants humains. La découverte d'autres outils géants a été mentionnée.

En 1964,
dans une grotte d'Alguetca située près de Manglisi (province de Kvemo Kartli, Géorgie), des archéologues auraient mis au jour des squelettes d’hommes mesurant près de 3 mètres. En 2002, la ville de Dmanisi dans la même province a vu la découverte de vestiges attribués à Homo georgicus, qui n'est pas un géant.

En 1976
Le squelette d'un être humain géant a été découvert près du château "Trezzo d'adda" province de Milan, en Italie. Le squelette a été identifié comme "Rodchis" le fils du roi de Lombardie Poto au viiie siècle. Son squelette était trop grand pour le tombeau de 2 mètres de long, et ses genoux et la tête ont été pliés pour aménager sa taille énorme qui était d'environ 2,5 mètres de haut.

Rex Gilroy, auteur australien, aurait découvert à Mont Victoria, des empreintes fossiles de pieds de géants.

En 2004,
l'équipe de prospection Aramco Exploration team aurait découvert en Arabie Saoudite un squelette humain de proportions extraordinaires qui pourrait se rattacher au peuple Ad cité par le Coran.

Selon le professeur Lee R. Berger de l'Université de Witwatersrand, de nombreux os fossiles montrent que certaines populations de Homo heidelbergensis étaient des "géants" régulièrement de 2,13 m (7 pi) de hauteur et durée de vie en Afrique du Sud entre 0,5 millions et 300.000 ans. Il le confirme dans une interview en 2007.

En 2008,
les os d'un être humain géant auraient été retrouvés dans les gorges de Borjomi, en Géorgie (Caucase). La nouvelle a été rapportée par 1TV, la première chaîne de télévision en Russie. Le géant a été estimé à 2,5 ou 3 mètres de haut. Ses os ont été étudiés par le Dr. Abesalom Vekua, du Musée national Géorgien.
Source : http://projet-civex.com/Articles_projet_civex/Le%20mythe%20des%20geants.php

Document sur découvertes en Géorgie

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En avril 2010,
Des chercheurs allemands ont découvert de vieilles lance en bois anciennes de 400.000 années sur ce qui semble être un ancien rivage d'un lac. Magnifique terrain de chasse avec des preuves que les ancêtres de l'homme ont systématiquement chassé le gros gibier beaucoup plus tôt qu'on ne le croiyait. Les trois lances, chacun creusé dans le tronc d'un sapin, sont de 6 pieds à plus de 7 pieds de long (2mètres13). Ils ont été retrouvés avec plus de 10.000 ossements d'animaux, principalement des chevaux, dont un grand nombre évidemment massacrés. Qui indique les anciens chasseurs étaient suffisamment organisés pour les chevaux pièges et assez forts pour les tuer en jetant des lances, peut-être en embuscade troupeaux qui se sont présentés pour l'eau. Les analyses et datations ont bien confirmés des dates de 380000 à 400000 ans d'ancienneté pour ces 3 puissantes lances. Il ne s'agit pas de fins javelots mais bien de solides lances dont l'une dépasse les 7.5 pieds (2m30) et ces outils d'hommes très puissants, voir des géants, sont attribués à Homo heidelbergensis par défaut...

" Ce que cela nous dit, c'est que ces gens étaient très sophistiqués, les chasseurs compétents», a déclaré Robin Dennell, professeur de préhistoire à l'université de Sheffield en Angleterre. " Ils étaient parfaitement capables de planification à long terme et de prévoyance." Et " ils doivent avoir été terriblement forts, beaucoup plus forts que moi. Ces lances sont plus longues que je ne le suis. "

Une autre découverte en angleterre fait mention de la découverte d'un rinocéros préhistorique tué par un projectile il y a 500 000 ans ! " The Clacton lance tip suggested that people may have been hunting; the three spears from Schöningen now make it fairly certain that they were not merely scavenger-gatherers. That early man hunted big game is supported by the recent discovery of a fossilized rhinoceros shoulder blade with a projectile wound at Boxgrove, England, dated to 500,000 years ago. "

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Ce squelette est celui d'un enfant mesurant 1m93, daté de plusieurs milliers d'années par les chinois


Yves Herbo - attention de possibles photos truquées bien sûr, principalement vers le bas - 04-2013

L'expérience AMS mesure un excès d'antimatière dans l'espace


L'expérience AMS mesure un excès d'antimatière dans l'espace
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La Station spatiale internationale. Le détecteur AMS est positionné sur l'un des bras de la station, comme indiqué par la flèche
La collaboration internationale du spectromètre magnétique Alpha AMS, qui implique le CNRS pour la partie française, publie ses tout premiers résultats dans sa quête d'antimatière et de matière noire dans l'espace. Les premières observations, basées sur l'analyse de 25 milliards de particules détectées durant les 18 premiers mois de fonctionnement, révèlent l'existence d'un excès d'antimatière d'origine inconnue dans le flux des rayons cosmiques. Ces résultats pourraient être la manifestation de l'annihilation de particules de matière noire telle qu'elle est décrite par certaines théories de supersymétrie, même si des analyses complémentaires seront nécessaires pour vérifier une telle origine révolutionnaire.
Située à bord de la Station Spatiale Internationale, l'expérience AMS est un détecteur de particules dont le but est l'étude des rayons cosmiques. Les rayons cosmiques sont des particules chargées telles que des protons ou des électrons, qui bombardent en permanence notre planète. Les positons, quant à eux, sont des particules d'antimatière qui ressemblent de très près à des électrons, mais qui s'annihilent avec eux et sont de charge opposée. Les premiers résultats de l'expérience AMS indiquent ainsi avec une précision sans précédent la présence d'un excès de positons dans le flux des rayons cosmiques. Il apparaît que la fraction de positons augmente de façon continue de 10 GeV à 250 GeV. Cette variation ne peut pas être expliquée par la seule production de positons secondaires, c'est-à-dire par ceux résultant uniquement des collisions des noyaux d'hydrogène avec le milieu interstellaire. D'autre part, les données ne montrent pas de variation significative temporelle ou d'inhomogénéité spatiale. Ces résultats ont été obtenus à partir d'un an et demi de données qui ont permis l'enregistrement de 25 milliards de particules incluant 400,000 positons dans des énergies de 0.5 GeV à 350 GeV.
ams-trajectographe.jpgLe trajectographe d'AMS dans la salle propre avec ses plans de capteurs en silicium
et ses modules d'électronique associés
Un tel excès d'antimatière avait déjà été observé par le satellite PAMELA en 2008, puis par le satellite Fermi, à des énergies inférieures. Les données d'AMS dépassent le domaine en énergie précédemment sondé et viennent confirmer avec une précision et une quantité de données sans précédent qui ne laissent plus place au doute quant à l'existence de cet excès de positonsL'origine de ce signal, en revanche, reste inexpliqué. Il pourrait être le fait de pulsars proches de notre galaxie ou être la signature de l'existence de particules de matière noire. Les théories de supersymétrie prédisent en effet l'observation d'un tel excès de positons qui résulterait de l'annihilation de particules de matière noire. De tels modèles prévoient également une "coupure" aux énergies élevées. Plus de données seront nécessaires pour déterminer avec précision la proportion de positons au-dessus de 250 GeV.
La présence de matière noire dans notre univers n'est jusqu'à présent détectée que de manière indirecte au travers de ses effets gravitationnels. Cependant, la nature de cette matière noire reste l'un des plus importants mystères de la physique moderne alors qu'elle compterait pour près d'un quart de l'ensemble de la balance masse-énergie de l'Univers, contre seulement 4 à 5 % pour la matière ordinaire visible. L'une des hypothèses favorites des physiciens est que cette matière noire serait constituée de particules interagissant très peu avec la matière.
ams-aimant.jpgL'aimant supracoducteur d'AMS qui entoure le trajectographe
Les premiers résultats d'AMS sont publiés dans la revue Physical Review Letters. AMS est le fruit d'une large collaboration internationale réunissant près de 600 chercheurs, avec une très importante participation européenne. Le détecteur a été assemblé sur le site français du CERN, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire. C'est également là que se trouvera le centre scientifique de traitement des données d'AMS.
SFH 04-2013

vendredi 5 avril 2013

Articles, Podcasts et News SerieViewer du 23-03 au 29-03-2013

Articles, Podcasts et News SerieViewer semaines du 23-03 au 29-03-2013
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(c) SerieViewer

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Yves Herbo SFH 04-2013

Le voyage vers les étoiles pourrait devenir une réalité


Le voyage vers les étoiles pourrait devenir une réalité
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Photo : EPA
Peut-on accéder aux systèmes non-solaires avec une vitesse plus rapide que celle de la lumière ? Harold White affirme que c’est possible. Avec son équipe à la NASA, il développe un moteur supraluminique (capable de développer une vitesse plus rapide que celle de la lumière) pour des voyages interstellaires. Il faudra seulement deux semaines à un navire de ce type pour arriver au système Alpha du Centaure, qui se trouve à quatre années lumière du Soleil.
Les recherches de White sont une tentative de moderniser le concept développé par le physicien mexicain Miguel Alcubierre en 1994. Le chercheur a proposé de comprimer l'espace devant le vaisseau spatial et de le dilater derrière lui. Pour ce faire, il a proposé de placer le navire dans une « bulle » fabriquée de l’espace courbé. L’engin reste immobile à l’intérieur et c’est l’espace qui défile autour de lui, ce qui permet au vaisseau spatial de se déplacer. L’espace se dilate et se contracte avec une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière. Même si cette proposition a suscité une polémique dans le monde scientifique, elle ne contredit pas la théorie de la relativité d'Einstein, car aucun élément de la « bulle » ne se déplace réellement avec une vitesse plus rapide que celle de la lumière.
Pour créer cette « bulle », il faut trouver une substance avec une masse négative, qui, lors de sa désintégration pourrait émettre l’énergie « noire ». Dans les calculs des partisans de la théorie d’ Alcubierre, des valeurs différentes de cette théorie étaient données : l’équivalent de trois masses solaires, ou la masse de Jupiter. Dans ses calculs, Harold White l’a réduite jusqu'à 700 kilogrammes, à condition que la bulle ait une forme non pas de sphère, mais de tore (comme un donut). Le chercheur trouve les premiers résultats encourageants. Son équipe construit avec des lasers un modèle miniature du moteur Alcubierreoù l'espace est déformé avec une proportion d’un dix-millionième.
L’intérêt de la NASA pour cette idée n'a rien d'étrange. L’agence américaine de la défense DARPA finance également des recherches « non-traditionnelles », explique le recteur de l’Académie russe de l’astronautique Andreï Ionine.
« Un des principes de la DARPA, c’est que cette agence privilégie les projets perpendiculaires aux idées scientifiques répandues. Celui qui va à l'encontre des règles actuelles a plus de chances de trouver une solution originale à un problème. Ces recherches qui semblent relever de l’irréel devraient être soutenues et cela est tout à fait logique. L’Etat doit s’en occuper, car les entreprises privées ne sont pas intéressées par ce type de projets généralement ».
Le chef du département de l’institut de Physique Lebedev Oleg Dalkarov suppose que le financement de ces idées ne profite qu'à leurs auteurs et est un gaspillage de fonds.
« Des structures différentes, chez nous aussi, débloquent des fonds pour financer ce type de projets. D’abord, parce que le groupe d’experts qui décide du financement est souvent incompétent en la matière. Ensuite, parce que cela est bénéfique à certaines sociétés d’obtenir un financement public. Au bout d’un certain temps le délai pour lequel le crédit a été donné expirera et le groupe sera dissous. Et plus personne ne reviendra à cette idée ».
Y a-t-il un espoir que le vaisseau soit construit un jour ? Il faut d’abord trouver un moyen d’apprivoiser la masse négative qui est liée à l’éloignement des galaxies et la dilatation de l’Univers. Pour l’instant, les mathématiciens sont prêts à discuter du modèle mathématique et des expériences en laboratoire.
SFH 04-2013

jeudi 4 avril 2013

La cellule vivante et la résonance


La cellule vivante et la résonance
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Dans la continuité parfaite des précédents articles sur les rapports entre la physique quantique, les perceptions et réalités du cerveau vivant (je parle non seulement du cerveau humain mais bel et bien du cerveau du Vivant (animal, végétal, bactérial...) auquel il appartient), voici un documentaire très intéressant montrant la cellule vivante sous un nouvel éclairage. Capable de capter et d'émettre des ondes électromagnétiques artificielles et naturelles, elle se comporte comme un véritable circuit électronique. Dans un monde où les ondes sont omniprésentes, ce film va à la rencontre d'experts et de chercheurs qui nous présentent leurs travaux et nous offrent des clefs de compréhension inédites sur les effets des ondes sur le vivant. Tout ceci concourt encore et toujours à ma propre perception d'une autre réalité plus immense dans laquelle cette petite vie en fait très courte et prévisible n'est qu'un tout petit pion d'un puzzle englobant plus de réalités et de significations... :


Yves Herbo SFH-04-2013

mercredi 3 avril 2013

Physique quantique, coma et expériences de mort imminente

Physique quantique, coma et expériences de mort imminente
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(Cerveau-Reuters)
On la croyait dans le coma, elle était consciente
Transportées aux urgences pour un malaise, Angèle Lieby commence à avoir des difficultés à s’exprimer, puis perd connaissance. On la plonge dans un coma artificiel pour l’intuber. Le quatrième jour, elle ne se réveille pas. Mais Angèle est consciente et souffre sans pouvoir réagir. Extraits de "Une larme m'a sauvée" (1/2).
Le noir. Encore. Toujours. Ce noir total, auquel je m’habitue, car on s’habitue à tout. Ce noir absolu auquel mes pensées donnent des formes, apportent des nuances, imposent des dégradés.
Les jours ont passé. Je me suis réveillée, mais la nuit ne m’a pas quittée. Le savent-ils, les médecins, Ray, Cathy, que je suis de retour ? Tout est calme. J’entends cette respiration et ces bruits de machines en permanence, j’entends des voix régulièrement, mais elles ne me parlent jamais. J’ai l’impression que l’on m’ignore. D’être là sans l’être vraiment. Ou plutôt d’être présente sans que les autres le sachent, comme un fantôme…
Voici Ray ! Je l’ai reconnu. Il a parlé à quelqu’un, là, à l’instant, il a échangé quelques mots avec une femme, et il est à présent à côté de moi, je le sais. Je le sens. Il est là, mon mari, évidemment, il sera toujours près de moi, surtout dans les moments difficiles. Je frémis, j’en tremble. Je lui parle, mais ne résonne que le vacarme de mes pensées. Il ne répond pas, il ne dit rien. Ray, mon amour, est-ce que tu m’entends ? Est-ce que tu me vois trembler ? Est-ce que tu sens combien notre présence est forte, maintenant, l’un à l’autre ?
Dans ma nuit ne parviennent que des sanglots étouffés.
Ray est reparti, et je suis totalement perdue. Je comprends que ce que je ressens ne correspond pas à ce que je laisse paraître. J’ai l’impression d’être normale ; or, rien ne fonctionne. Je crois hurler, mais ce hurlement n’est qu’intérieur. Je crois bouger, mais je suis totalement inerte. Comment prévenir que je vais bien ? Comment leur dire de ne pas s’inquiéter ?
Où est la porte de sortie ? J’explore ce noir immobile dans lequel j’évolue comme une âme en peine, un être immatériel.
Je me compare à un arbre : ça ne bouge pas, un arbre, c’est inerte, ça ne dit rien, ça ne crie même pas quand on le coupe ; et pourtant, ça vit. Si l’on décidait de me débiter en tranches, là, maintenant, moi non plus, je ne pourrais pas protester.
Mais quitte à être un arbre, je voudrais être un tronc qui flotte sur la rivière. Car j’ai très chaud. Je me sens déshydratée, desséchée. Je rêve d’eau. Je rêve du bruit d’une fontaine, d’un robinet qui coule. L’eau, pour moi, à cet instant, est la plus grande richesse. Un bain, c’est l’image du bonheur absolu. Je pense à la source miraculeuse du mont Sainte-Odile, le pèlerinage à la patronne de l’Alsace, près de Strasbourg : il fait si frais là-haut, c’est si réconfortant et l’on s’y sent si bien…
J’ai l’impression d’être un arbre, d’être couverte d’une écorce épaisse, parce que je comprends bien, à présent, que je suis enfermée. Je suis comme dans un cercueil qui serait mon propre corps. Emmurée en moi-même. Je toque sur la paroi intérieure de ma peau, mais personne ne m’entend.
Je dois absolument leur envoyer un signe. Mais je ne peux ni crier ni bouger. Je peux seulement écouter et penser. Et pour penser, je pense… Je repense au tronc d’arbre qui glisse sur l’eau. Ce tronc se transforme : des yeux apparaissent sur le devant, ainsi que deux sortes de narines, il se rétrécit sur l’arrière pour former une queue… L’arbre est devenu un crocodile, qui ouvre sa gueule subitement, dans un grand claquement d’eau ! Lui au moins, il pourra se défendre si on entreprend de lui faire mal. Lui au moins, il mordra si on le touche. Ah, si j’étais un crocodile ! Je suis sans doute en train de rêver…
Je me réveille, soudain. Une lueur m’éblouit. Je ne vois rien qu’un grand soleil. Mais c’est une excellente nouvelle : le soleil existe encore ! Le noir n’est plus mon seul horizon. Cette lumière-là n’a pas de prix. C’est un espoir, l’espoir que ce tunnel dans lequel je suis engagée n’est pas sans fin : il y a un bout, puisqu’il y a une lueur. Il y a de la vie, puisqu’il y a du jour.
Mais le rideau de mes paupières se referme brutalement. Je retombe dans le noir... (extrait 1)
C’est l’anniversaire de mariage ! Qu’est-ce qu’ils racontent ? Aujourd’hui ? Mince alors ! Je suis à l’hôpital depuis aussi longtemps !
Réfléchissons… Je suis arrivée aux urgences le 13 au soir. Et nous serions donc aujourd’hui le 24 ou le 25 juillet. Il y a deux dates, car Ray et moi nous sommes mariés le 24 à la mairie, et le 25 à l’église. (...) Que pense Ray aujourd’hui ? Quel est son état d’esprit ? Comment vit-il ? C’est le plus triste de tous nos anniversaires… Comme j’aimerais l’embrasser ! Ou simplement lui sourire. Simplement le faire sourire…
Où serons-nous pour nos quarante ans de mariage ? Y aura-t-il seulement une quarantième édition ? Une fête à la mesure de cet amour, de ce couple que nous avons si solidement construit ? Je pleure de nouveau, dans ma prison intérieure. Si seulement je pouvais leur dire ! Je sanglote une fois de plus, alors que je devrais me réjouir. Cathy me parle très tendrement.
– Ne t’en fais pas ma petite maman, je prends soin de papa, tout va bien…
Mon cœur est submergé par une vague d’émotion. Un mélange d’amour, de tristesse et de peur. Je ne suis que larmes au-dedans.
Elle poursuit :
– Tu ne dois pas nous quitter… Tu sais, je ne te l’ai pas encore dit, mais j’aimerais avoir un troisième enfant… Et cet enfant, tu dois absolument le connaître ! Et lui, il doit absolument connaître sa mamie…
Mon mari, ma fille, mes petits-enfants… Ma vie. Cette vie si intime, dont on me prive si curieusement… J’ai l’impression de suffoquer.
– Maman ?
Je sens Cathy se lever soudainement.
– Papa !
– Oui ?
– Papa, regarde !
– Qu’y a-t-il ?
Ils sont proches de moi comme jamais. Je perçois leur souffle, leur agitation.
– Mais regarde donc ! Maman pleure !
– Qu’est-ce que tu racontes ?
– La larme, là !… J’ai déjà eu cette impression qu’elle pleurait quand je lui parlais… Mais là, il n’y a pas de doute : regarde, c’est bien une larme qui coule, non ?
C’est au tour de Ray de se lever.
– Je vais chercher quelqu’un !
– Maman, maman…
La voix de ma fille semble hésiter entre la détresse et le bonheur. Ainsi, parfois, les rires ressemblent aux pleurs, et les pleurs au rire. Un brouhaha. Du monde entre dans la pièce. Cathy parle avec fougue :
– Maman a réagi ! Elle a pleuré ! Une larme vient de couler, sur sa joue !
Un silence.
Puis la sentence :
– C’est le gel.
– Pardon ?
– Ce doit être le gel. Vous savez, le gel, sur les paupières… Il ne faut pas se réjouir trop vite.
Mais si, Cathy veut se réjouir ! Maintenant, tout de suite ! Les bonnes nouvelles sont si rares, on ne peut pas les snober.
– Je sais qu’on lui met du gel ! Mais c’était bien une larme !
La personne est repartie. Depuis ma nuit noire, je crois l’avoir vue hausser les épaules… L’excitation de Cathy n’a pas cessé. Et avec moi, au moins, cette excitation est contagieuse. Je me sens vibrer. Je suis tout à son écoute. Elle me parle avec une ferveur, une conviction nouvelles.
– Maman, tu m’entends ? Est-ce que tu m’entends ? Si tu m’entends, dis-le-moi. Montre-le-moi ! Pleure ! Bouge quelque chose !
J’ai perçu comme une grande surprise. Suivie d’une phrase un peu hébétée, qui a provoqué un séisme dans tous les cœurs présents à ce moment-là :
– Elle a bougé un doigt !
Cette fois, c’est Ray qui a parlé.
– C’était très léger, mais elle a bougé le doigt ! Tu as vu ?
– Tu es sûr ?
– Angèle, ma chérie, c’est formidable ! Tu as bougé !
Alors, c’est comme si une lueur perçait enfin cette immense nuit… Comme si le carcan qui me tenait complètement immobile depuis un peu plus de dix jours commençait à se fissurer. J’ai tellement voulu que mon bras réussisse à s’écarter de mon corps pour les alerter, les accrocher, leur signifier ma présence ! J’ai tellement voulu que les larmes qui m’inondent intérieurement jaillissent à l’extérieur ! J’ai tellement essayé, tellement désiré, tellement prié… C’est comme si la prison de mon corps s’était entrouverte enfin sous les coups de boutoir de mon esprit. Je reviens vers mes amours. Je suis de retour dans la vraie vie. Je pleure de joie.
C’est le plus beau de tous nos anniversaires de mariage ! (extrait 2)
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Extraits de Une larme m'a sauvée, ARENES EDITIONS (22 mars 2012)
Le Psi existe-t-il ? Expériences reproductibles indiquant des processus anormaux de transfert d’information
par Daryl J. Bem et Charles Honorton
"Does psi exist ?" fut publié dans le Psychological Bulletin en 1994. Il a été co-écrit par Charles Honorton, l’un des pionniers de la recherche en parapsychologie, et Daryl J. Bem, professeur de psychologie à l’Université de Cornell. Ces deux chercheurs y exposent les résultats obtenus avec le protocole le plus utilisé en parapsychologie jusqu’en 1994 : le Ganzfeld. Depuis, le nombre d’expériences de Ganzfeld effectuées a encore augmenté (plus d’une centaine ont été réalisées). Vous trouverez à la suite de cet article quelques liens vers d’autres publications sur le sujet.
Résumé
La plupart des psychologues ne reconnaissent pas encore la réalité du "psi", c’est à dire les transfert d’informations ou d’énergie (comme la télépathie ou d’autres formes de perceptions extra-sensorielles) qui ne sont pas expliqués actuellement par des lois physiques ou par des processus biologiques connus. Nous pensons que les résultats et les effets mesurés lors d’un protocole expérimental spécifique, le "ganzfeld", sont à présent suffisamment convaincants pour être portés à l’attention de l’ensemble de la communauté psychologique. Des méta-analyses des résultats du ganzfeld ont été effectuées, l’une par Ray Hyman (1985), observateur sceptique à propos des recherches sur les phénomènes psi et l’autre par Charles Honorton (1985), parapsychologue ayant contribué de façon majeure aux expériences de ganzfeld. Puis, nous proposons dans cet article un résumé des résultats de 11 nouvelles recherches ganzfeld qui se conforment aux indications rédigées conjointement par R.Hyman et C.Honorton (1986). Enfin, nous aborderons le problème de la reproductibilité et des explications théoriques de ces phénomènes.
La suite (assez long et complet) ici : http://www.metapsychique.org/Le-Psi-existe-t-il-Preuve.html
Notre Réalité n'est qu'une Illusion ? (vidéo sous-titrée approximativement par lespacearcenciel sur YouTube ) :

L'Univers Quantique Pour Les Nuls (hum, au cas où ! :) ) :

SFH 04-2013