samedi 28 décembre 2013

Anomalie dans la Baltique : une Base militaire ou une mine préhistorique ?

Anomalie dans la Baltique : une Base militaire ou une mine préhistorique ?


Hier, je suis retombé sur le répertoire de mes captures du documentaire  de Titan TV sur les expéditions de l'équipe Ocean X dans le Golfe de Botnie, et les images multifaisceaux du fond m'ont à nouveau attiré l'oeil, au point d'en examiner les détails. On reconnaît par endroits la ligne de paysage que nous avions réussi à tracer, Marc-Philippe Evrard et moi-même (voir ici), mais il y a tout de même beaucoup de formes et choses visibles sur ce fond marin, entre 85 mètres de profondeur pour le plus élevé à plus de 100 mètres pour le bleu.

Voyons d'abord l'image normale capturée : tout est déjà bien visible :



Je pense que ceux qui ont l'habitude de chercher des ruines englouties ou des traces de naufrages ont déjà repéré les nombreuses anomalies constituées par ce paysage sous-marin. Pour aider, j'ai tracé ce que j'y vois, beaucoup de symétries de choses semblables à des ruines de bâtiments, de bunkers ou hangars. J'y ai ajouté pour le fun une théorie faisant passer un appareillage (par accident - catastrophe - bombardement ?) dans le cañion et s'enfonçant dans le trou pour ressortir plus loin (on dirait presque un train !) et éventuellement une grande antenne écroulée pour l'anomalie 2... mais ces deux points sont très imaginatifs bien sûr, disons juste que ça "colle" à l'ensemble perçu... et vous, tout ceci ne vous interpelle pas ? :



Voici peut-être une très bonne raison pour laquelle la Marine suédoise s'intéresse finalement aux anomalies... à la vue détaillée de ces scans multifaisceaux, nulle doute pour ma part qu'il s'agisse maintenant de constructions. Il y a d'ailleurs toutes les traces d'un effondrement de l'ensemble du paysage en haut de l'image. Mais la profondeur rendait très improbable ce type de constructions, et les estimations faisant de cet endroit éventuellement un endroit sec ou à l'air libre remontent à 14.000 ans minimum, mais plus probablement 120 à 140.000 ans... Alors ? peut-on imaginer ici les traces de l'apogée d'une civilisation engloutie lors de l'avant-dernière glaciation ? Ou encore, plus proches, une mine-forteresse érigée par les premiers sapiens ou même des hominidés, rasée et engloutie lors de la dernière glaciation ? Des scandinaves ou autres ont-ils tenté de créer une mine sur la Baltique, lors de la Petite Période Glaciaire au Moyen-Age, qui semblait vouloir durer éternellement à l'époque ? Le tout se serait effondré sous l'eau lors du réchauffement, quelques dizaines d'années plus tard ? Peut-être plus récemment encore... on sait que les Russes ou les nazis ont construit des bases dans la région, celle des nazis a été rasée, mais peut-être que des éléments sous-terrains se sont retrouvés tout en bas ? Une exploitation minière ou pétrolière secrète qui a mal tourné ?... les hypothèses sont tout aussi multiples pour l'instant... et je signale que je n'ai pas cité les aliens, mais ils restent aussi une possibilité !

Prenez votre temps et zoomez pour bien voir... Je n'ai pas touché du tout à l'original à part mes petits traits de crayons rapides... Votre avis ?

Pour suivre toute l'histoire, c'est ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/actualite/sortie-complete-des-3-volumes-anomalies-dans-la-baltique.html ou ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

Pourquoi une mine préhistorique ? Et bien, pourquoi pas, en effet, même si c'est peu probable, on sait au moins que cela existe (quelques exemples)... :

http://traces.univ-tlse2.fr/accueil-traces/equipes-et-poles-de-recherche/equipe-prbm-prehistoire-recente-du-bassin-mediterraneen/mines-et-metallurgie-prehistoriques-du-midi-de-la-france-55385.kjsp?RH=neolithique_traces

" Au cours de nos campagnes de prospection, nous avons recensé une vingtaine de vestiges d'ouvrages tous liés à l'extraction préhistorique de minerai de cuivre constitué en général de malachite, azurite et surtout de tétraédrite. L'exploration souterraine de la mine de Bouco-Payrol a été poursuivie et une chronologie précise a pu être établie. En particulier, des traces de travaux préhistoriques ont été repérées à une profondeur de 90m grâce à la présence de plusieurs marteaux en pierre. Dans un rayon de 200m autour du sommet de la montagne d'Ouyre (communes de Camarès et de Brusque), une douzaine de vestiges, tranchées et haldes, a été découverte (B.Léchelon, 1993). Chaque chantier est marqué au sol par une forte densité d'outils en pierre dont la présence confirme l'exploitation ancienne du gisement. "



Yves Herbo-SFH-12-2013

Activité OVNI : Appels à témoignages en France

Activité OVNI : Appels à témoignages en France


Cette période de l'année resserrée où beaucoup plus de gens sont en congés est souvent l'occasion d'une hausse des observations de phénomènes étranges ou non identifés. Certes, plus de personnes en repos et donc plus de yeux pour voir signifient autant de mauvaises interprétations supplémentaires, mais aussi plus de probabilité de réellement voir des phénomènes rares, expliqués ou non d'ailleurs...

Ce mois de décembre 2013 ne déroge pas à la règle et on voit apparaître plus de témoignages venant de personnes en déplacement à l'occasion des fêtes ou de personnes n'étant pas habituellement a observer le ciel à ces horaires et jours. Et de l'autre, les habitués du ciel et chercheurs, amateurs de la Nature, sont bien sûr aussi plus nombreux et plus disponibles sur cette courte période. Il semble logique (même si une enquête doit être faite si nécessaire) que le moindre soupçon avec une ressemblance aux lanternes thaïlandaises (surtout en cette période) élimine d'office certains témoignages ou photos, mais certains témoignages ne correspondent pas du tout à ce type d'analogie et demeurent pour l'instant sans réponses :

" Un Ovni dans le ciel de Charente début décembre? [vidéo] "


" Elle y croit dur comme fer. Une lectrice de Charente Libre dit avoir vu un objet non identifié dans le ciel, lundi 9 décembre 2013, entre 18 heures et 20 heures, alors qu’elle circulait en voiture entre Guéret et Angoulême. Il s’agissait d’un point lumineux, fixe, qu’elle a filmé et qui avançait devant elle. Pour cette femme, ce n’est ni un avion, ni un satellite, ni une étoile.

Alors, quoi? “CL” a transmis sa vidéo à un astrophysicien, qui officie actuellement à Paris et qui estime qu’il manque beaucoup d’informations pour en tirer une conclusion fiable : localisation et heure exactes, durée du phénomène, direction dans le ciel, variabilité de l’intensité lumineuse, météo du jour, sont autant d'éléments clés qui permettent de mieux appréhender les possibles phénomènes.

“ D’une manière générale, si le point est rapide et disparaît sans prévenir au milieu du ciel environ une heure après le coucher du soleil il s’agit à 99% d’un satellite, explique-t-il. Si le point est lent et ne bouge pratiquement pas dans le ciel il est presque sûr que c’est un avion ou d’un hélicoptère.” Et d’ajouter: “ Ici, il me semble que le point est assez bas sur l’horizon. Il n’est pas à exclure une lumière provenant d’un relief, même lointain. ”


Et vous, avez-vous remarqué quelque chose d’étrange dans le ciel charentais, le 9 décembre 2013 ? Et que pensez-vous de la possibilité émise par l'astrophysicien ou d'une autre ? "

Source : http://www.charentelibre.fr/2013/12/24/un-ovni-dans-le-ciel-de-charente-video,1872152.php

Communication du Muflon France :

" LA DIRECTION NATIONALE DES ENQUÊTES DU MUFLON France LANCE UN APPEL

Hier soir 24 décembre 2013 vers 23h30 heure locale plusieurs personnes de plusieurs départements français ont observé, la plupart lors d'une pause cigarette à l'extérieur, le passage d'un phénomène non identifié.

La forme, plutôt atypique, a intrigué les témoins : un rectangle quasiment parfait plutôt rouge avec, sur ce qui pourrait être l'avant, une forme très oblongue brune avec une grosse lumière rouge à l'avant.

Un des témoins est allé chercher ses jumelles dans la boîte à gants de sa voiture et a pu discerner de façon formelle les formes précédemment décrites. Une vidéo et des photos sont en attente.

Vous avez été témoin, Merci de signaler votre observation à : dne@muflon-france.fr

PS : un peu d'humour transmis par Mr Lebat, mais le Père Noël est-il une légende ancestrale, urbaine ou une réinvention de Coca-Cola ? Un savant mélange commercial avant tout !

Yves Herbo-SFH-12-2013

vendredi 27 décembre 2013

La Chine va planter son drapeau sur la Lune

La Chine a planté son drapeau sur la Lune  - MAJ 26-12-2013

Le rover lunaire chinois Yutu

Le 6 décembre 2013, la Chine a réussi le placement en orbite de sa sonde lunaire Chang'e 3, après avoir diffusé en direct sur les chaînes de l'Etat son lancement il y a quelques jours, qui constitue en soi une étape symbolique importante. Un pas non seulement primordial pour le programme spatial chinois, mais aussi porteur d'une volonté mainte fois éprouvée par ses voisins sur Terre par le symbole de la prise de possession d'un territoire par l'implantation du drapeau et d'un poste avancé (encore récemment pratiqué sur une île). Principe également affirmé par les américains d'ailleurs, qui prouvent d'ailleurs au passage qu'ils ne sont guerre plus évolués que les barbares antiques qui prenaient possession des terres, habitées ou non, sans demander l'avis à personne... on modernise le fait en parlant de fait accompli. Mais il est aussi facile de comprendre que les humains sont en train de recréer sur la Lune les mêmes conditions exécrables, divisées et porteuses de conflits futurs entre l'humanité... et pourtant, il est évident que, pour la sauvegarde de ce même monde, il faut absolument un moratoire de la planète entière, de l'ensemble de ses nations, non seulement sur la possession d'armes de destructions massives et sur l'utilisation d'énergies mal contrôlées (nucléaire, anti-matière, etc), mais également sur l'expansion des ressources pour la planète (et pas seulement pour une nation par exemple) dans son ensemble, ainsi même que de futurs territoires et exploitations spatiales... les choses s'accélèrent et l'urgence aussi avec...

Le rover chinois Yutu (lapin de jade) vu ici sur la plateforme d'atterrissage de la mission Chang'e 3. Sa dimension excessive par rapport à la taille du rover fait dire aux spécialistes qu'il s'agit d'un modèle de série qui préfigure plusieurs autres atterrissages, dont une mission de retour d'échantillons lunaires avant la fin de cette décennie. © Emily Lakdawalla, The Planetary Society

C'est donc bien un atterrissage lunaire d'un rover chinois, nommé Yutu, puisque le 14 décembre 2013, la sonde va descendre et se poser quelque part (l'endroit exact est secret) dans Sinus Iridum, vraisemblablement près d'un cratère, récemment formé, de cinq mètres de diamètre et nommé Laplace A. D'après la carte, il serait donc à environ 250 kilomètres du lieu d'alunissage du vieux rover Russe Luna 17 en novembre 1970.

L'intérêt scientifique du cratère de 5 mètres de diamètre environ est indéniable puisque ce serait la première fois que l'on pourrait étudier sur place un cratère aussi jeune. De plus, la région n'est pas très dangereuse pour le rover, qui devrait pouvoir parcourir environ 200 mètres par jour, puisqu'il s'agit de plaines plates avec seulement quelques reliefs peu élevés. L'autre avantage de ce cratère est qu'il est baigné tout au long du jour lunaire par le Soleil. Quand on sait qu'un jour lunaire dure 15 jours terrestres, on comprend aisément que les panneaux solaires devraient avoir un bon rendement. Ils font alimenter un générateur électriques à radio-isotopes qui fournit l'électricité en convertissant la chaleur solaire (la même source d'énergie d'ailleurs que le rover américain Curiosity sur Mars en ce moment).

Les différents sites d'atterrissage des missions états-uniennes, russes et chinoises. La mission chinoise Chang’e 3 évite volontairement les sites explorés par les missions Apollo, son atterrissage se situe à plus de 1000 km des missions Apollo. © DR

Le rover Yutu (Lapin de Jade) à six roues pèse 120 kg et fera directement des analyses scientifiques et géologiques de la matière éjectée du sous-sol lunaire au moment de sa formation, ce qui devrait faire avancer significativement nos connaissances de notre satellite. De plus, il embarque un système d'images en 3D qui devrait être très prometteur.

Malheureusement, les dissensions entre les états chinois et américains n'ont pas aidé pour ce programme spatial, et la NASA en rajoute en affirmant que cet atterrissage va compromettre son propre programme lunaire lié actuellement à la présence de sa sonde Ladee. Cette dernière est en orbite autour de la Lune depuis 3 mois, pour mesurer et étudier la poussière et l'exosphère de la Lune. Effectivement, l’atterrissage de Yutu va probablement soulever un important panache de poussières dans l'exosphère lunaire, faussant en partie les données de la sonde américaine. Certains se consolent déjà en disant que, après 3 mois d'analyse de "calme plat" dans l'atmosphère lunaire, il y aura l'observation d'un événement perturbateur qui permettra en plus une opportunité unique de mesurer et d’observer de quelle manière le gaz du propulseur de l'atterrisseur chinois se distribue dans l'exosphère lunaire, et de quelle façon il se disperse.

Visitors take pictures of a prototype model of a lunar rover at the 15th China International Industry Fair in Shanghai, Reuters (c)

Mais le plus ennuyeux encore, c'est que les mauvaises relations entre les deux pays empêchent également une utilisation optimale de l'autre sonde américaine actuellement en orbite, le Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO), qui devait à l'origine soutenir de près la mission chinoise (qui intéresse aussi les scientifiques de la NASA, bien sûr !)... Les Chinois se sont donc tournés vers les Européens qui, plus pragmatiques ou coopératifs, ont "loué" le réseau de stations au sol de l'Agence Spatiale Européenne pour faire un suivi de la mission Chang'e 3. Une équipe d'ingénieurs chinois est actuellement en permanence à l’European Space Operations Centre (Esoc) de Darmstadt, en Allemagne, où l'Esa rassemble et traite les données provenant des antennes de 35 m de diamètre de l'Esa, situées à Cebreros en Espagne et à New Norcia en Australie, qui alimentent des mesures de positionnement afin de calculer avec une extrême précision l'emplacement de l'atterrisseur. La Chine de son côté dispose de deux antennes à Kashi, dans l'extrême ouest du pays, et à Jiamusi, dans le nord-est, pour suivre toutes les phases de la mission, du lancement aux premiers tours de roues du rover.

Sources : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-chine-debarque-lune-rover-yutu-50783/#xtor=RSS-8 + http://www.ibtimes.com/china-launch-change-3-lunar-lander-yutu-moon-rover-monday-1490240


MAJ 14-12-2013 : La Chine a réussi a poser son rover sur la Lune à 1:11 pm UTC. Les observateurs ont noté que Chang'e 3 a du effectuer 3 corrections d'orbite pour se positionner correctement aujourd'hui. Après s'être mis sur une orbite lunaire à 100 km le 6 Décembre, Chang'e-3 a commencé à préparer ses systèmes pour la phase la plus importante de la mission - l'atterrissage. Le 10 Décembre, la sonde a utilisé son moteur principal pour réduire son altitude au-dessus de la surface. Depuis son entrée en orbite lunaire, Chang'e-3 a subi six étapes de décélération pour descendre à 15 km au-dessus de la surface lunaire, en utilisant un moteur à poussée variable. Au cours de la descente en attitude de la sonde, elle a été contrôlée à l'aide de 28 petits propulseurs.

Le lieu encore présumé de l'alunissage... les rochers en haut à droite ont des formes intéressantes et doivent être gigantesques.

Après la décélération, le véhicule a rapidement ajusté son altitude, s'approchant de la surface lunaire. Au cours de cette phase, les instruments ont analysé la zone de descente prévue.

Le principal moteur s'est arrêté automatiquement à une altitude de quatre mètres, ce qui permet au mobile de faire une chute libre sur la surface.

La séquence d'atterrissage a été exécutée parfaitement, résultant d'un véhicule sélectionnant son point d'atterrissage préféré presque immédiatement, même un atterrissage sans délai, avec techniquement 30 minutes d'avance.

Après l'atterrissage en douceur, Chang'e-3 a chargé en électricité et initialisé le rover Yutu qui va commencer à communiquer avec le contrôle de la mission. Après que les communications soient établies, Yutu va débloquer son mécanisme de verrouillage et puis conduire son mécanisme de transfert à l'échelle de transfert. Il sera alors manoeuvré pour  descendre à la surface de la lune, et s'éloigner de Chang'e-3. Quelque neuf heures après la séparation, le Chang'e-3 et Yutu seront capturés sur quelques photos de l'un et l'autre à l'aide de leurs caméras.

L'atterrisseur est équipé d'un générateur radio-isotope thermoélectrique (RTG) pour alimenter les opérations lunaires au cours de la mission de trois mois. L'énergie est utilisée pour alimenter la charge utile scientifique de sept instruments et appareils photos.

Le Chang'e-3 comporte également quatre instruments : la MastCam, la caméra de descente, le télescope ultraviolet lunaire ( LUT ) et l' Extreme Ultraviolet Imager ( EUV ).

Ce fut le premier alunissage depuis la sonde russe Luna-24 lancée le 9 Août 1976. Cette mission avait atterri sur la surface de la lune le 18 Août de cette année, avant une mission de récupération des sols qui est revenue sur Terre six jours plus tard.


MAJ 18-12-2013 : Le site disclose.TV vient de mettre en ligne des images très intéressantes de l'alunissage de la sonde et de la descente de Yutu sur le sol lunaire. Les premières photos sont aussi accessibles et nous découvrons ce qui ressemble assez à un site de crash ou de bombardement... avec des formes étrangement trop régulières et des débris non moins suspects. Des suites de petits cratères, dont certains apparemment remplis de "dômes" sont des formations illogiques aussi de par leurs tailles. Difficile de savoir pour l'instant la vérité de la part de l'état chinois, bien sûr, et ces images sont effectivement, pour l'instant, à mémoriser et en attente de confirmations. Le docu se termine par des images d'ovni ou de bases sur la Lune, qui appuient l'ensemble , mais qui ne sont qu'à mémoriser également, les réponses ici affichées étant suffisantes pour éviter de spéculer plus et chercher  d'autres données... :



 http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=12322  :  images officielles.

MAJ 26-12-2013 : " Le rover lunaire chinois Yutu, ou lapin de jade, fonctionne de manière stable après être sorti de veille vendredi soir, selon le Centre de contrôle aérospatial de Beijing (CCAB).

 
Une fois le module Chang'e 3 contourné, Yutu l'a photographié, révélant sur son flanc exposé au sud un beau drapeau chinois. Le module Chang'e 3 sur la Lune, le 22 décembre 2013. Crédit : Module Chang'e 3. Crédit : CNSA

Ce rover équipé de six roues s'est remis en marche après avoir mis ses sous-systèmes en arrêt le 16 décembre. Samedi à 20h05 (heure de Beijing), le rover avait parcouru environ 21 mètres, selon le CCAB.

Des journalistes de l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) ont observé depuis le centre que le rover se déplaçait lentement et ont constaté les traces laissées par ses roues vers 17h00.

Selon les données de télémétrie en temps réel, l'ensemble des sous-systèmes du rover et du module d'alunissage fonctionnent de manière stable, et le rover a envoyé au module plus de 500 instructions au cours des 24 heures ayant suivi sa sortie de veille.

Yutu s'est séparé du module d'alunissage le 15 décembre, quelques heures après l'atterrissage en douceur de Chang'e-3 le 14 décembre, avant de se déplacer à environ neuf mètres au nord. Yutu et le module d'alunissage se sont ensuite mutuellement pris en photo.

 
Le rover chinois Yutu, photographié le 22 décembre 2013 par la sonde Chang'e 3. Crédit : CNSA/CCTV

 Yutu étudiera la structure géologique et les substances à la surface de la Lune. Il recherchera des ressources naturelles pendant trois mois. Le module effectuera pour sa part une exploration sur place du site d'alunissage pendant un an. " - Source 23-12 : http://french.peopledaily.com.cn/Sci-Edu/8492564.html

Premières explorations pour le rover Yutu

" Quelques jours après ses premiers tours de roues sur le basalte lunaire de la partie nord de la mer des Pluies, l'engin a effectué des manœuvres, contourné la sonde Chang'e 3 qui l'a véhiculé, et mis le cap à l'ouest, en direction du sud. Une vidéo de ses mouvements a été réalisée par la blogueuse américain Emily Lakdawalla à partir d'images fixes (ci-dessous).


Des instruments opérationnels

Selon Wu Weiren, le concepteur en chef du programme lunaire automatique chinois, « Le robot s'est déplacé en décrivant un demi-cercle autour de l'atterrisseur. Après cela, ils (ndlr : les deux engins) vont commencer à conduire des explorations scientifiques de la géographie et de la géomorphologie du site d'atterrissage et des zones environnantes ainsi que des matériaux tels que les minéraux et les éléments qui s'y trouvent. Nous allons aussi explorer des zones à 30 m et à 100 m sous le sol lunaire. L'exploration durera plus longtemps que prévu parce que tous les instruments et équipements fonctionnent très bien ».

En particulier, le bras mécanique du rover a pu être déployé sans la moindre difficulté. Toutes les vérifications sur la bonne marche du rover et de ses instruments étant réalisées, les expériences scientifiques doivent commencer le 26 décembre 2013.

Le trajet suivi par le rover Yutu ( Lapin de Jade) entre le 14 et le 22 décembre 2013 a été reconstitué par Phil Stooke, grand spécialiste de l'exploration planétaire (auteur de l'International Atlas of Lunar Exploration).

Trajet suivi par Yutu entre le 14 et le 22 décembre 2013. Crédit : CNSA / NASA / GSFC / ASU / Phil Stooke

Depuis le module Chang'e 3, plusieurs images vidéo assemblées ont été prises. Une fois assemblées, elles ont donné ce premier panorama autour de la sonde, avec Yutu en train d'en faire le tour.

Panorama réalisé à partir d'images prises le 15 décembre 2013 par Chang'e 3. Premier panorama lunaire de Chang'e 3. Crédit : CNSA/CCTV/screenshot mosaics and processing by Marco Di Lorenzo/Ken Kremer

Destination inconnue

Les responsables de la sonde chinoise n'ont pas révélé quels étaient les objectifs à atteindre pour Yutu qui se trouve à 108 km au nord du cratère Le Verrier (19 km de diamètre), à 115 km au sud des Monts Droits et à 400 km au nord-est du rover russe Kunokhod 1. Son site d'atterrissage se trouve sur la partie droite de cette image. (ci-dessous) :

 
Le golfe des Iris, sur la Lune, où s'est posé la sonde Chang'e 3 [cliquer sur l’image pour l’agrandir]. © Nasa/GSFC/ASU/Ciel & Espace Photos

Si l'engin poursuit sa route vers le sud, il évoluera sur une plaine assez plate, sans gros cratère d'impact. En revanche, en mettant le cap à l'ouest, il pourrait rencontrer un groupe de petits cratères intéressants. Toutefois, ceux-ci sont à 5 km, au-delà de ses 3 km de rayon d'action prévus. Mais les rovers couvrent parfois bien plus que la distance pour laquelle ils sont conçus... A suivre. "

par Philippe Henarejos http://www.cieletespace.fr/node/11306


A suivre...


Yves Herbo-SFH-12-2013

jeudi 26 décembre 2013

OVNIs : interview du Commandant JG Greslé par Ovnis-Direct

OVNIs : interview du Commandant JG Greslé par Ovnis-Direct


Notre ami du site ovnis direct a réalisé cet interview du commandant JG Greslé.

Réalisée en novembre 2013 à Lyon par Ovnis-Direct avec la participation des Rencontres des Sciences et de l’Inexpliqué et notre partenaire l’association Ovni Investigation.


Et voici la conférence complète, Organisation : Daniel Robin, Ovni Investigation
Rencontres-sciences-inexplique.com
Partenaire : ovnis-direct.com



source : http://www.youtube.com/user/OvnisDirect  via  Area51

Yves Herbo Relai-SFH-12-2013

mercredi 25 décembre 2013

Technologie avancée ancienne au Pérou : de nouvelles preuves 3

Technologie avancée ancienne au Pérou : de nouvelles preuves 3


Suite de ces premières parties : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/technologie-avancee-ancienne-au-perou-de-nouvelles-preuves.html  et http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/technologie-avancee-ancienne-au-perou-de-nouvelles-preuves-2.html

Nous continuons avec l'Empire Tihuanacu, qui s'étendait du sud du Pérou à la Bolivie, Chili et Argentine actuels.

" Puisque nous avons épuisé le sujet des angles astronomiques de la deuxième période de Tihuanacu, il est nécessaire de considérer les angles de construction qui sont dans le Kalasasaya de la troisième période.

Comme il a été démontré, avec un matériau abondant, dans les paragraphes précédents qu'à l'intérieur de Kalasasaya il existe des vestiges de constructions relativement modernes qui, avec le balcon paroi présent, appartiennent à la troisième et dernière période de Tihuanacu, il est absolument nécessaire de considérer les angles astronomiques qu'il contient.

Nous avons vu que, à l'intérieur du temple, un autre petit Kalasasaya existe sous la forme d'un petit sanctuaire souterrain (voir la carte . Ill) avec une cage d'escalier et des murs construits en son intérieur, étant le mieux pouvant être jugés à partir du peu de restes disponibles qui existait lorsque ces ruines ont été étudiées à la fin de 1903. Même aujourd'hui, après une dévastation de quarante ans, quelques vestiges sont encore trouvés, mais ils ne sont pas aussi abondants que dans cette période. La chose la plus importante dans ce petit sanctuaire, que nous avons décidé d'appeler " saint des saints " , est, en premier lieu, un bloc de trachyte qui est maintenant divisé, situé dans la partie la plus importante de l'endroit et que, jusqu'à maintenant, nous avons appelé " bloc d'observation " (fig. 26), Ceci, en son temps, comme il est indiqué par les encoches encore visibles sur sa surface, possédait une superstructure sur laquelle, à notre avis, devait être placé le bloc que, à l'heure actuelle, nous appelons la Porte Soleil. Ce lieu, alors, est la plus élevé à l'intérieur du temple et sans doute désigne le lieu le plus important du " saint des saints " .


Figure 26 : La Pierre d'observation de la Troisième Période des prêtres et astronomes de Tihuanacu. Elle est située dans la partie haute du Temple du soleil et a été conçue comme une base ou une fondation pour une structure inférieure qui à son tour soutenait le dessus comme un bloc central de la célèbre porte du Temple du soleil, aujourd'hui appelée la Porte du Soleil de Tihuanacu.

La figure (no 25) montre la position et les marques ciselées par nous sur sa surface lors de nos études de l'année 1928. Ce que nous avons publié dans une communication envoyée à la vingt-troisième Convention internationale des américanistes, réunie à New York la même année. En observant de ce bloc la pierre angulaire au Nord (Fig. 25), qui existe encore dans le vieux mur Est, on voit que le soleil se lève sur lui durant le solstice d'hiver (22 Juin).


Figure 25 Pilier du solstice d'hiver de la troisième période. Sur la partie supérieure apparaît la moitié d'une petite fenêtre où, comme on peut le voir sur la figure reconstruite 25a, le soleil est apparu juste un moment du solstice d'hiver sous la forme d'un rayon lumineux vertical. Ce fut le cas lorsque le lever du soleil a été observé à partir d'un angle visuel d'environ 23 * 30 ' .


En reconstituant sur ​​la carte les murs du petit temple sur la base de ce qui était encore existant dans l'année 1903, on a obtenu un angle d'amplitude de 49 ° 16 ' . Mais la chose la plus intéressante est que si l'on observe, à une distance de cinq mètres vers l'ouest du bloc d'observation ci-dessus, où il y a encore une ruine ou une construction, les centres de la Kalasasayas (98 ) de la paroi de balcon ouest, on note que le soleil se couche au centre des piliers «A» et «K» aux solstices et aux dates indiquées sur le schéma ci-joint.

C'est un fait important et celui qui conduit à la conclusion que cette structure que nous avons appelé le « saint des saints » était l'observatoire solaire de la troisième période de Tihuanacu. Les angles sont astronomiques, avec une légère différence, presque les mêmes que ceux de la Kalasasaya de la deuxième période.

C'est le cas parce que la longueur du «sanctum banctorum", en prenant comme base le bloc du coin nord du mur qui n'existe plus à l'est et le bloc de trachyte qui nous avons appelé "bloc d'observation", est de 72,1 et la largeur est de 64.2. Par le biais d'une opération trigonométrique simple, nous obtenons alors l'angle de 24 ° 38 '.

Sur la base de la longueur et de la largeur du "sanctum sanctorum" d'en dessous, l'indice de ce dernier est de 89 au lieu de 91, l'extérieur du bâtiment de la deuxième période. De ce fait, il peut être présumé qu'il n'y a pas un grand espace de temps qui est intervenu entre une période et l'autre.



Dans l'intérêt de futures vérifications qui peuvent suivre celles déjà effectuées, nous donnons dans la figure. 31 le dessin du bloc d'observation avec les marques que nous gravées sur elle au cours de nos recherches.


Figure 31 Le bloc E qui fait défaut dans la paroi de balcon entre les piliers F et D et qui a été trouvé par l'auteur en 1943 à quelque 250 mètres à l'ouest, servant de base pour le mur du corral.
En outre, dans la Fig. 24, est reproduit un dessin du perron avec les marques qui nous ciselé sur sa plate-forme.

Figure 24 Schéma du Perron de Kalasasaya.

Nous n'avons pas le moindre doute qu'un jour nos mesures ( 99 ) seront contrôlées par les géodésiens compétents ou les astronomes et peut-être certaines erreurs ou omissions seront corrigées, qui nous ont échappées par des jugements personnels défectueux ou pour d'autres raisons.

En dépit de cela, nous sommes convaincus que la voie est ouverte pour l'étude du calendrier de pierre et les bases établies pour le calcul de l'âge de Tihuanacu. Nous pensons aussi que nos observations seront utiles à ceux qui à l'avenir, se mettront en place pour l'étude de la région, et auront le temps et les ressources nécessaires, face à l'étude dans toute son ampleur, de corriger les erreurs que nous avons faites, et en tireront donc plus de lumière sur les raisons pour lesquelles ce magnifique temple et ce calendrier en pierre ont été construits et sur ​​l'âge notable de ces ruines.

Maintenant que nous avons examiné dans ce chapitre l'âge hypothétique de Tihuanacu, il sera nécessaire de tenir compte aussi d'autres aspects qui, bien que n'étant pas de nature astronomique, corroborent et renforcent encore la présomption de l'extrême vieillesse de la métropole de l'homme américain. Ils sont les suivants :

1 . Il est évident hors de tout doute que les habitants de Tihuanacu connaissaient des animaux aujourd'hui disparus, dont ils reproduisent fidèlement les styles sur ​​leurs céramiques et autres œuvres plastiques. Cette faune a éventuellement disparu à la fin de la dernière période de glaciation sur l'Altiplano, comme cela est représenté par les couches d'alluvions.

2 . Certains crânes humains trouvés dans les tréfonds de Tihuanacu, en particulier ceux qui se trouvent dans le Museo Tihuanacu de La Paz (marqué n °1) et reproduits sur ​​la plaquette correspondante du vol.3, sont complètement fossilisés ( 100 ) et montrent des signes primitifs, en particulier ceux qui ont été trouvés dans une sorte de Löss et dans l'argile rougeâtre de cette région.

3 . Une des preuves décisives de l'âge de l'homme de Tihuanacu, est la demeure souterraine. A cette époque, surtout dans la première période, ils n'ont pas encore construit de maisons, leurs temples étaient des bâtiments semi-souterrains. Cette coutume primitive persiste dans les deuxième et troisième périodes, où, même ceux de la classe dirigeante qui a vécu sur l'île entourée par des douves, vivaient dans de minuscules habitations où ils sont restés et ont dormi dans une position accroupie. Jusqu'à ce moment, quatre d'entre eux ont été trouvés dans une position presque intacte ( 101 ) et durant nos études, deux autres ont été trouvés.

Il n'y a pas de doute que si des fouilles sensibles avaient été réalisées, plusieurs autres seraient découverts. Il n'est pas possible de s'en tenir à la croyance que l'homme primitif américain qui jusque-là vivait dans des cavernes et des grottes souterraines, sortirait dehors pour construire immédiatement ses logements sur le terrain. Il est nécessaire et il est logique de supposer qu'il y aurait une période de transition entre les deux formes de logement et cela se voit dans l'habitation complètement souterraine que nous avons à Tihuanacu. Une évolution identique est attestée dans les centres de la civilisation archaïque au Pérou, en particulier dans Katoc et Chavin de Huantar. (YH : on sait maintenant que ce n'est pas si simple, et qu'en réalité, les très anciens humains, les premiers, étaient nomades en majorité, chasseurs-cueilleurs, et qu'ils habitaient à la fois dans les abris naturels (grottes) mais aussi dans des tentes et cabanes, yourtes suivant les conditions climatiques et leurs déplacements... ma conclusion serait que la toute première construction ait été un grand lieu de stockage-magasin (en quelque sorte), qui a servi aussi de lieu de refuge, puis de lieu d'habitations en dur de ceux qui ne pouvaient rester chasseurs nomades (enfants, vieux, chamans, blessés...) lorsque les derniers grands froids de la fin de la dernière glaciation se faisaient ressentir (ce qui explique les toutes petites habitations (habitées provisoirement en principe) aménagées au début pour loger une population restreinte. Le Temple est venu rapidement à l'aide des Chamans laissés sur place pour gérer le stock et soigner... et s'attribuer un pouvoir. Donc, en fait, et on le découvre petit à petit (voir les très anciennes structures en pierres découvertes dans le désert d'Arabie Saoudite par exemple), l'homme préhistorique a su construire en dur bien plus tôt qu'on ne le pensait, à tel point que de véritables murs faits par les néandertaliens, érigés contre des entrées de cavernes pour se protéger lors des grands froids, ont été trouvés en Europe et Asie... très peu à survécu aux âges, mais il est un fait (pratiquement) établi maintenant que les chasseurs-cueilleurs établissaient aussi, ou creusaient aussi, des abris et réserves en dur. Il est même probable que les toutes premières constructions cyclopéennes soient issues de cette toute première société, justement, et que la sédentarisation a été plus facile car l'homme savait effectivement, depuis des millénaires de travail de la pierre, comment s'en servir... et sa proximité millénaire (et héritée, transmise même) avec la Nature et sa chimie, son énergie, ses ondes et lumières ont accompagné l’émergence de cette première civilisation des Amériques (et peut-être du monde).

4 . Un autre des facteurs qui a influencé le développement humain à Tihuanacu est le climat. Si nous avions construit cette métropole à une altitude au-dessus du niveau de la mer comme celle trouvée de nos jours, elle aurait eu un climat inclément et impropre à la vie humaine, comme on le voit à notre époque actuelle, avec ses phénomènes atmosphériques si préjudiciables au développement de l'agriculture et l'élevage. Dans de telles circonstances, elle n'aurait jamais atteint la population extrêmement dense qu'elle avait dans les époques passées. Le cingulum Climatique a changé à partir de la période de l'apogée de cette civilisation jusqu'à l'heure actuelle. La partie nord a augmenté et la partie sud a subi une grande chute. Nous considérons cette question plus en détail dans un autre de nos œuvres (102).

5 . La faune et la flore ont radicalement changé depuis cette époque jusqu'à la splendeur de notre temps. Ceci peut être prouvé par les vestiges de la faune marine trouvée à l'heure actuelle dans le lac Titicaca et dans les argiles du sous-sol de Tihuanacu. (103)

6 . Il est incontestable que le grand lac andin formé par les fontes de la glaciation existait dans les deuxième et troisième périodes, et que dans la période précédente de ce lac, il était très petit - beaucoup plus petit qu'à l'heure actuelle. Sur ses rives, il existe des constructions artificielles qui ont été révélées par l'énorme et dernière chute du lac.


Le grand perron qui donne accès au Temple du Soleil de Kalasasaya. Il a été recouvert par la terre alluviale jusqu'à ce qu'en l'année 1903, elle ait été enlevée par le Créqui de Montfort Comission. Il n'est pas situé au centre du bâtiment, mais a été placé vers le nord à 1.116m, pour la raison énoncée dans l'illustration n ° 19. A ses pieds, il est encore à noter une chaussée élégante qui a ensuite été déchirée par les iconoclastes précités.

7 . L'érosion des blocs de la première période, qui sont exclusivement de grès rouge et de leurs sculptures très primitives sur un tuf volcanique calcaire, montrent une abrasion s'étendant sur des milliers d'années. C'est le cas bien que, peut-être aussi pendant des milliers d'années, ils ont été recouverts par la boue alluviale qui, plus tard, peu à peu, a été emportée par les pluies torrentielles qui les ont pour la plupart révélés. Même les blocs de lave extrêmement durs d'andésitique de la deuxième période, en particulier ceux de la façade Est de Kalasasaya ( Fig. 13 ), montrent une usure considérable par l'érosion, en particulier les deux blocs monolithiques sur les côtés du perron (Fig. 23), même si ils ont été recouverts de terre jusqu'à l'année 1903.

Les blocs de grès rouge des murs de Kalasasaya, qui, quand ils ont été construits, avaient une forme régulière, au nord et au sud externes ont été plutôt bien sculptés et couverts d'inscriptions ideosymboliques à l'intérieur, qui est représenté par un fragment sauvé par hasard, (Les figures 21 et 21a).


Figure 21 : Fragment d'un morceau de l'un des " Kalasasayas " trouvé dans le Temple du Soleil. Parce qu'il a été enterré, ce morceau a conservé un reste de dessin sur une de ses faces. C'est une preuve concluante que les colonnes de Kalasasaya de la deuxième période avaient des sculptures symboliques à l'extérieur ou à l'intérieur.

Maintenant ceux-ci ont l'apparence de blocs bruts récemment extraits des carrières, certains étant même délabrés ou disparus ou que les seuls vestiges soient maigres.

Tous ces faits mettent en évidence l'énorme laps de temps qui nous sépare de la période où ils ont été érigés et sculptés. Il semble, en outre, qu'un certain nombre d'entre eux ont été reconstruits et rénovés au cours de la troisième période, une période pendant laquelle on a utilisé les travaux d'autrefois.

L'érosion est tout à fait évidente dans les ruines de Puma-Punku, tel qu'on l'appelle aujourd'hui, mais qui à notre avis constitue à cette époque, le Temple de la Lune. On peut y étudier clairement « par périodes », le port au loin en raison de l'érosion.

On y voit, par exemple, la plate-forme sud monumentale de la première période ( 104 ), qui montre cette érosion, qui lui donne l'apparence d'une pierre brute juste enlevée de la carrière, alors que les détails des reliefs de l'escalier sont presque complètement effacés ; l'autre plate-forme vers le nord montre une abrasion pas encore aussi complète. Entre ces plates-formes, on en trouve deux autres qui, à notre avis, proviennent de la deuxième et troisième périodes. L'une d'elles est apparemment complètement terminée et l'autre au sud, anciennement située sur une encoche à l'intérieur, montre un travail de relief à peine commencé, ( Voir le chapitre correspondant qui traite de Puma-Punku) ou les «assises» ont à peine été esquissés.

On peut aussi voir clairement les effets des érosions successives et, en outre, les réparations effectuées au cours de la troisième période au moyen de boulons de fixation métalliques ou une sorte de pince. Il y a beaucoup de probabilités pour penser que Puma-Punku a été presque entièrement recouverte par un flot d'alluvions qui a été balayé en partie par de très vieilles fouilles datant de bien avant la Conquête (Espagnole). Plus tard, quand les habitants de la péninsule sont venus à l'Altiplano, de nouvelles fouilles à la recherche d'un trésor caché ont été effectuées sur une grande échelle.

Encore plus tard, dans la période où ces ruines ont servi de carrière pour la construction de l'église dans le village moderne de Tihuanacu, le reste des alluvions qui couvrait encore les ruines a été retiré. Les chasseurs de trésors ont même fouillé sous les immenses blocs, tel était le désir ardent de trouver la richesse. Le bronze des grands boulons avec lesquels les masses de roches avaient été jointes a été utilisé pour la coulée des cloches de la même église.

Grâce donc à cette couche de protection qui couvre les ruines de Puma-Punku, elles ont subi relativement peu d'usure, comme nous le soulignons pour certains blocs. Une gigantesque image de grès rouge complètement couverte d'inscriptions a été trouvée dans le petit temple de la Première Période : c'était une idole rustique primitive, comme celles trouvées à côté de lui, et elle avait été retouchée, on dirait, au cours de la deuxième, ou plus probablement, au cours de la troisième période. Le degré d'érosion dans Tihuanacu est en proportion du temps où les ruines ont été exposées à l'inclémence du temps.

Ainsi, par exemple, les idoles de la ligne sur le côté sud ont de nouveau pris l'apparence de la pierre brute ; seule la plus grande, qui à l'exception du visage, a été recouverte d'une couche d'alluvions, conserve encore ses magnifiques reliefs et des sculptures. La Porte du Soleil qui a été retrouvée gisant sur ​​sa face sur le terrain, a été conservée dans un état merveilleux avec toutes ses inscriptions, mais son dos, et en particulier l'extrémité exposée à des conditions atmosphériques défavorables, montre une énorme usure. Il convient de souligner que le bloc à partir duquel ce monument remarquable a été sculpté, est composé de hornblende andésite, lave vitrifiée et très dure, qui, polie comme elle était à cette époque, a nécessité plusieurs milliers d'années pour s'user sous la forme dans lequel nous la voyons aujourd'hui. ( Voir la Figure reconstruite 11).


Figure 11 : dessin reconstruit montrant comment les conquistadores espagnols et les " extirpateurs de l'idolâtrie du Pérou " doivent avoir trouvé la Porte du Soleil vers 1630, puis recouverte en partie de terre usée. (L'érosion sur le dos de la porte a servi de base pour ce dessin).

De nombreuses pages pourraient être écrites à énumérer les effets destructeurs de l'érosion sur les blocs de Tihuanacu qui, en dépit de la qualité de la matière dont ils sont composés, et la période pendant laquelle ils ont été protégés contre les éléments extérieurs, ont subi les effets du temps avec un mode intense.
8 . Le lac glaciaire andin, ou que d'Orbigny appelle, la " mer intérieure ", certes, atteint dans la deuxième période et sans aucun doute dans la troisième, aussi loin que les bords des monuments de Tihuanacu. Cette assertion est prouvée par les nombreux ouvrages hydrauliques, comme les quais, les canaux, et en particulier le déversoir par lequel le canal en forme d'étage a été drainé.

Ce déversoir constituait la sortie du lac artificiel situé sur la surface de la pukara Akapana, il s'écoulait dans le fossé qui, en communiquant avec le lac, formait une île dans la partie la plus sacrée du temple. À l'heure actuelle ce déversoir se trouve sous la plaine, traversant le mur de soutènement au sud de Akapana. Au cours des fouilles menées par la Mission Créqui Montfort, l'évacuateur de crues a été visible pendant quelques jours, puis heureusement des morceaux de terre et les pluies l'ont recouvert à nouveau avec une couche de protection qui l'a sauvé pour le bénéfice des futures études. ( Voir Vol. I. PI . XIII , fig . B .)


D'autres structures (fig. 32 et 32a) qui appartiennent sans doute aussi à la Première ou Période préhistorique de Tihuanacu en raison de leur architecture particulière et primitive, sont les monuments trouvés sur une petite île dans le lac qui est aujourd'hui appelé Hakonts Palayani. C'est le prolongement du lac Titicaca dans le marais. Ces monuments témoignent d'un âge plus éloigné, qui ne peut être exprimé en chiffres et même si ils ne figurent pas dans Tihuanacu lui-même, mais à environ 25 km, en ligne droite de cette métropole, il est nécessaire de les étudier en tant que partie intégrante de ce dernier endroit quand on considère l'âge des ruines andines et les activités de l'homme primitif américain.


Figure 32 : Restes d'un bâtiment sur la petite île de Simillake dans le lac Jakonta-Palayani. Cela est extrêmement vieux et appartient à la première période de Tihuanacu ou même à une période avant cela.

Ces monuments étaient sous la surface des eaux, il y a quatre cent ans, lorsque les pieds espagnols ont pour la première fois foulé l'Altiplano. Même aujourd'hui, pendant les périodes de pluie intense - en période de taches solaires minimum - ils sont couverts par de l'eau et ne peuvent être distingués de l'étang qui, nous ne devons pas l'oublier, n'est rien de plus que les restes du grand lac glaciaire qui, au cours de la floraison de Tihuanacu, a atteint les portes de cette métropole. Dans cette période, par conséquent, ces ruines (105) étaient à environ 34 mètres 73 cm sous les eaux. Quand nous considérons du point de vue géologique, le retrait de cette masse liquide, à partir de cette période jusqu'à nos jours, quand le lac est à 20 km, loin des ruines, et plus ou moins à 34,73 m au-dessous des quais une fois occupés de Tihuanacu, nous avons un autre bit de données chronologiques qui fournit une illustration probante en ce qui concerne l'âge de la métropole.

Cette analyse peut être résumée comme suit : le lac, pour atteindre comme il l'a fait dans la troisième période le bord de la grande métropole, avait une hauteur qui correspondrait à l'heure actuelle à quelques 3839 m. au-dessus du niveau de la mer, comme le montrent incontestablement les ouvrages hydrauliques qui existent encore à Tihuanacu. Cette estimation prend en compte les fluctuations périodiques qui se produisent dans ce grand lagon. (106)

L'Altiplano, au moment de la grandeur de Tihuanacu, ne montrait pas l'inclinaison vers le sud ( 107 ) dont il dispose maintenant, et le lac s'était étendu sur toute la terre qui constitue maintenant la région, c'est à dire, sur tout l'énorme bassin fermé par le Andes.

En supposant que la haute plaine avait eu, dans la période de la splendeur de Tihuanacu, l'inclinaison vers le sud qu'elle a maintenant, une barrière de plusieurs centaines de mètres de hauteur aurait été nécessaire pour empêcher le lac de s'écouler vers le sud, ou vers ce qui constitue maintenant la République d'Argentine.

Ceci étant le cas, la partie qui est aujourd'hui la section d'Oruro aurait été sous une couche d'eau de quelque 155 m. Cependant, en suivant les lignes de rivage qui ont constitué le bord du grand lac Titicaca, montrent qu'à un moment, ils ont été à 44 m. au-dessus du niveau de la plaine d'Oruro ( Fig. 33 ) et seulement à 52 m. au-dessus du lac Poopó présent, il est incontestable que l'Altiplano s'est incliné, soit d'une manière violente ou par des modifications successives, subissant une baisse considérable vers le sud et le sud-ouest et probablement aussi vers le sud-est. Au cours de ce processus, ses eaux coulaient dans ces directions et c'est un phénomène qui aurait survécu dans la mémoire de toutes les générations, si il avait eu lieu au cours d'une période relativement récente, dans un tel cas, les signes de la vidange serait encore être visibles et n'auraient pas disparu comme ils l'ont fait.

9 . Une inclinaison au sud du continent d'une telle sorte pourrait se produire seulement comme le résultat de facteurs géotectoniques, causés à leur tour par la cessation des effets d'une grande pression (glace) sur la partie constituée aujourd'hui par l'Altiplano. (YH : tout comme la péninsule scandinave s'élève toujours régulièrement de nos jours avec la fonte des glaciers au nord-est).

10 . Par analogie, il est possible de déterminer que la dernière période glaciaire a eu lieu dans l'hémisphère sud en même temps que dans le Nord, car il n'y a pas de facteur atmosphérique ni cosmique que nous avons pu découvrir, qui aurait pu l'empêcher.

11 . La vraie cause de la dernière époque glaciaire, ainsi que celle des précédentes, est encore douteuse, mais les conclusions de la majorité des études indiquent que cela s'est produit simultanément dans les deux hémisphères, SAUF dans le faible niveau des régions équatoriales. ( 107 ) La chronologie de la période glaciaire dans le nord de l'Europe a été étudiée et déterminée exactement, grâce aux enquêtes brillantes du professeur Gérard de Geer, et surtout en raison de ses enquêtes sur les stratifications d'argiles glaciaires ( Varven ) menées en Suède. Ce dernier a donné le chiffre de 6.900 années BC pour la fin de la période glaciaire et 12.600 années BC pour la fin de la période glaciaire danoise. (108)

Depuis la période glaciaire la plus au sud de la Suède, ou, du côté de l'Europe centrale, qui a eu lieu il y a environ 13.000 à 15.000 ans, par analogie, on peut juger que, dans les mêmes latitudes, et aux mêmes niveaux au-dessus de la mer, à la fois au Nord et Amérique du Sud, la même chose s'est produite.

Cependant, dans certaines parties du continent sud-américain ce phénomène climatique a eu lieu d'une manière différente, ce qui est particulièrement vrai dans les régions qui dans une période géologique récente avaient déjà une élévation considérable au-dessus du niveau de la mer, comme c'est le cas dans cette grande étendue de territoires, des plateaux et des lacs fermés entre les deux Andes - la Cordillère Marítima et la Cordillère Royale, et qui avait déjà atteint une hauteur considérable depuis la période tertiaire et étaient, en outre, relativement près de l'équateur.

L'Altiplano bolivien, par exemple, le siège préhistorique de la plus grande culture des Amériques, qui, comme nous allons le prouver plus loin, n'avait pas la grande hauteur au dessus du niveau de la mer qu'il a aujourd'hui, n'a pas en raison de sa proximité de l'équateur, été soumis à une période glaciaire autant que les territoires de l'actuelle Argentine. Pour cette raison, il abritait les cultures humaines bien avant d'autres zones, ou dans une période où les territoires argentins étaient encore couverts par la glace continentale qui, au moment géologique actuel et pendant quelques milliers d'années, s'est retirée de l'Antarctique.

Il a été prouvé, par les études et les conclusions des autorités célèbres en géologie et de la géographie moderne, en particulier par les œuvres monumentales du professeur Albrecht Penck, ancien directeur et fondateur de l'Institut océanographique de Berlin, que les glaces continentales de l'Europe ont exercé une énorme pression sur ces terres, sur lesquelles elles pesaient. En conséquence, ces terres sont descendues et après que les masses glaciaires aient fondu ou soient en retrait à partir de ces zones, libérés de leur poids, les territoires ont de nouveau remonté.

Ce même phénomène de la hausse des territoires - après avoir été libéré d'un revêtement ou du poids des glaciers - a sans doute eu lieu sur l'Altiplano bolivien sous une forme beaucoup plus intense que dans les autres parties du monde, en raison du fait qu'il était situé à une hauteur considérable et relativement près de l'équateur.

En raison de cette plus grande hauteur au-dessus du niveau de la mer, son climat, après la période tertiaire, n'a jamais été torride, et à cause de cette même hauteur - naturellement pas aussi prononcée que celle du temps présent - et en raison de la proximité de l'équateur, cette période glaciaire y a duré beaucoup moins de temps par rapport aux autres terres du Sud, il aurait donc pu s'y développer, dans une période relativement éloignée (première période de Tihuanacu) de grandes cultures humaines, qui n'existaient pas probablement encore dans un tel degré de développement sur ​​d'autres parties de notre planète.

Quand le grand lac des Andes a été formé à la fin de la dernière période glaciaire, le phénomène suivant s'est produit : les glaces fondent d'abord dans les zones relativement près de l'équateur et l'énorme pression ou le poids qui pesait sur ​​les chaînes de montagnes et les hautes terres de la régions andines a disparu très progressivement.

Ensuite, ces territoires ont commencé à remonter lentement aussi, tandis que les zones au sud, comme celles de l'Argentine, en raison de leur distance de l'équateur, étaient toujours sous la charge depuis longtemps d'une énorme couche de glace qui a tenu sur ces régions, en divers endroits encore submergée par l'océan, les régions désignées aujourd'hui comme formant la pampa. Dans d'autres zones situées plus au nord, un peu au-dessus du niveau des mers, les régions sont restées dans un état statique.

Peu à peu, ou plutôt, de siècle en siècle, la partie nord de la présente Altiplano et les chaînes de montagnes sont remontés à la suite de la cessation du-dit poids de la glace, et c'était alors que s'est produit une première inclinaison qui drainait le premier grand lac glaciaire. Ensuite il s'est produit cette autre inclinaison - si énigmatique, il y a peu de temps - du dernier lac post-glaciaire ou lac Tihuanacu. Nous avons suivi la Ligne de rivage que nous avons souligné lors d'une de nos dernières expéditions sur 400 kilomètres. 

(YH : je profite de ce passage pour souligner la récurrence de ce phénomène de basculement des continents lors des glaciations-déglaciations, également prouvé en Scandinavie encore de nos jours. Et j'en profite pour souligner que, lors des plus grandes glaciations, tout le nord de l'Europe était prise et les Alpes rejoignaient les Pyrénées via le Massif Central via un arc de glace épais : cela signifie que le sud ouest et l'ouest de l'Europe s'était surélevée par rapport au Nord et Est qui s'enfonçaient sous le poids... ce basculement entier du continent a fait ressurgir les îles volcaniques (et contreforts du continents) des Açores jusqu'au Portugal et Espagne, ainsi qu'au niveau de l'Afrique des Canaries jusqu'au Détroit de Gibraltar (probablement bouché un moment par les mouvements tectoniques provoqué par ce basculement saccadé). Du côté des Amériques, on l'a vu, le même phénomène se produisait : les glaces enfonçait la Cordillère des Andes, Rocheuses et une grande partie du Nord-Amérique et Sud-amérique (les deux pôles), alors que tout le centre remontait, moins atteints grâce à l'Equateur : la Péninsule du Yucatan s'élevait beaucoup plus loin dans l'Océan, les Caraïbes formaient de vastes terres à l'air libre... et la dorsale Atlantique devait s'exacerber aussi, prise entre deux élévations de continents à un endroit précis et se fissurer d’autant plus... De nombreuses élévations sont encore visibles sous l'eau de nos jours entre les Açores, l'Afrique et l'Europe : il s'agit peut-être d'îles ayant été à l'air libre lors du dernier "basculement" de continent et, pourquoi pas, la période ayant duré plusieurs milliers d'années, ont permis effectivement la création d'une civilisation comparable à celle de Tihuanacu, aussi tôt, (et peut-être en relation) mais bien une civilisation "atlante" maritime composée de multitudes d'îles, bénéficiant des meilleurs conditions climatiques possibles à l'époque (et de mêmes conditions du côté des Philippines et Indonésie asiatiques, jusqu'à l'Australie à priori)... Vous avez là ma théorie sur l'Atlantide correspondant en partie aux dires de Platon et aux légendes, dans le sens où, effectivement, des grosses îles ont pu émerger un long moment grâce à ce (ces) basculement, se fragmenter ensuite à cause du volcanisme-séisme actif et de la nouvelle fonte des glaces (provoquant deux phénomènes fatals pour ces îles : la hausse à nouveau du niveau des mers et la chute des continents à l'opposé des endroits fondus qui remontent...

Bolivie El Fuerte de Samaipata

Il a toujours existé dans ces régions de vastes lacs salés inter-andins. Ils se situaient naturellement à un niveau inférieur et existaient bien avant la dernière glaciation. Ils avaient sans doute leur origine dans la période tertiaire où le continent est apparu pour la première fois, en suspendant les eaux de l'océan lors de la formation des chaînes de montagnes. De cette période lointaine, est également venue la faune marine en poissons de ces eaux, dont les descendants vivent encore, complètement dégénérés, dans le lac Titicaca et le lac Poopó.

À la lumière de cette discussion, il est très difficile de penser que la culture de l'homme sur l'Altiplano et la construction de ses magnifiques métropoles appartiennent à une époque relativement récente.

12 . Une des preuves avec laquelle nous pouvons aussi renforcer notre assertion relative à l'énorme âge de Tihuanacu, c'est que dans le folklore de l'Altiplano, rien n'est relié dans les traditions qui ferait allusion, même à distance, sur l'origine et l'objet de cette magnifique métropole. Il est incontestable qu'une immense culture comme celle de Tihuanacu aurait laissé un souvenir impérissable dans l'esprit des hommes qui habitaient cette partie des Andes, si elle avait été réalisée dans une période relativement récente.

Mais cela ne s'est pas passé ainsi, aucun souvenir n'est resté de cette époque ; déjà à l'époque de la conquête, les Indiens, lorsqu'on leur a demandé en qui concerne l'âge de Tihuanacu, ont répondu que ces monuments avaient toujours été là, ou qu'ils étaient apparus à l'aube d'un jour très lointain, ou qu'ils ont été construits par une race de géants, appelés "Huaris", avant Chamak-Pacha. Ce sujet de Chamak-Pacha en aymara ou Purin-Pacha en Keshua est extrêmement intéressant.

Les deux mots signifient " période d'obscurité ". Cette tradition s'étend non seulement à l'Amérique du Sud, mais aussi à la partie la plus septentrionale de l'Amérique du Nord. Cette référence est évidemment faite par rapport à une époque glaciaire où le soleil manquait de puissance thermique ou n'était pas visible et par conséquent n'a pas bénéficié aux êtres humains avec ses rayons vivifiants. Il s'agirait d'une longue discussion pour entrer dans les détails au sujet de cet aspect et nous souhaitons ne pas la traiter à la légère en raison de son grand intérêt. ( 109 )

13 . Une autre preuve que nous pouvons mettre à profit, et à plus forte raison, pour prouver le très grand âge de la culture de Tihuanacu, est celle liée à la grande diffusion qui a atteint ​l'ensemble du continent par le célèbre " Signe de l'Escalier " (Staircase Sign). Ce signe, cela peut être affirmé, est originaire de Tihuanacu et représente l'idée fondamentale cosmologique ( 110 ) ainsi que le culte de la Terre Mère (Pacha-Mama).

Ce symbole sacré, comme la croix du Rédempteur dans la religion chrétienne, s'est propagé de la Terre de Feu à l'Alaska. Il a perdu son sens en raison de l'état ​​culturel actuel de la population indigène. À cause de cela on peut dire que dans tous les lieux où la culture de ce continent est apparue, on peut noter une substancielle Tihuanacu.

14 . Résumé : Si l'on voulait recueillir toutes les idées sur le grand âge de la civilisation de Tihuanacu avec les bases et les preuves qui en découlent, on pourrait remplir un livre entier. Mais nous sommes convaincus que dans les paragraphes précédents, nous avons décrit sous une forme claire et synthétique, la nature de ces preuves, qui sont : astronomiques, anthropologiques, paléontologiques, géologiques, pétrographiques et sociologiques.

En consultant la littérature citée dans les notes qui accompagnent le texte, une information complète et précise peut être obtenue sur tous les sujets qui ont été traités très vite dans le présent chapitre.

Bolivie - 1000 AV JC
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( 90 ) Malheureusement, nous n'avons pas été au courant de ce travail quand nous avons fait nos premiers efforts pour déterminer l'âge de Tihuanacu, et enfin en 1914, le professeur FS Archenhold, directeur de l'Observatoire de Treptow ( Berlin ) a attiré notre attention sur cette publication notable.
( 91 ) Ce guide a été la poursuite de nos études ordinaires à nouveau sur Tihuanacu, pour les faire connaître avant le quatrième Congrès scientifique ( Premier Congrès panaméricain ) qui a eu lieu en 1908 à Santiago du Chili et dans les Anales ( Vol. XI ) où les études ont été publiées : « Les études de la troisième section, naturelles, sciences anthropologiques et ethnologiques » ( vol. I , p 1-142 ). Depuis la Guida de Tihuanacu, Islas del Sol, etc a été publié en l'absence de l'auteur , il était incapable de corriger les épreuves, et il est sorti avec plusieurs lignes mutilées dans la section traitant de l'âge de Tihuanacu. Ce fait a donné lieu à des polémiques et interprétations malveillantes. Cf . Posnansky : " Así habla la Esfinge Indiana " , La Paz , 1926.
( 92 ) Cf. . " La edad de Tihuanacu », Boletín de la Sociedad Geográfica de La Paz , 1918.
( 93 ) Der Sonnentempel in den Ruinen von Tihuanacu . Versucb einer astronomischen Allersbestimmung , Berlin , Dietrich Reimer , 1931.
( 94 ) Cf. . Posnansky , El pasado prehistórico del Gran Perú . Chap . IV : « el hombre del advenimiento en América par El descubrimiento de las ruinas de Chuju Perkha y su Importancia " , pp 47-53 . La Paz , en Bolivie , Editorial " Instituto Tihuanacu " , 1940.
( 95 ) Becker de la Specula Vaticana , Kohlschütter de l'Observatoire astronomique de Bonn , Müller de l'Observatoire astronomique de Potsdam . Professeur H. Ludendorff a également réalisé des études avec nous dans Tihuanacu .
( 96 ) Cf. . p . 50 de Das Weltall , 24 Jhrg . Heft 2 , Novembre 1924, dans l'article : " Kulturvorgeschichtliches u . mourir Astronomische Bedeutung des Sonnentempels c Tihuanacu dans Bolivien " . ( Avec neuf illustrations ) .
( 97 ) Avec les données précédentes nos déclarations préliminaires ont été rectifiées, elles sont les suivantes : ( 1 ) Dans le Guía de Tihuanacu 1912 ; ( 2 ) Dans le Bulletin de la Sodedad Geográfica de La Paz , 1918 ( 3 ) Dans le Weltall , n ° 24 , 1924 ; ( 4 ) dans la conférence donnée à La Haye et publiée dans les Andes del Congreso international de Americanistas 1924 ; ( 5 ) dans " Notas cronológicas de Tihuanacu " dans les Actes de le vingt-troisième Congrès international des américanistes , septembre 1928, New York, 1931 ; ( 6 ) dans les travaux que nous avons réalisés dans la société avec le professeur Rudolf Müller pendant les années 1928 à 1929 et qu'il publia dans la Baesler Archiv , 1931.
( 98 ) Une expression aymara qui signifie « pierres debout ».
( 99) Les cartes en question sont conservées dans l '«Institut Tihuanacu d'anthropologie , Etnología y Préhistoire " , La Paz , Miraflores , Calle Pinilla 556 , fondée par l'auteur en 1914 avec ses propres fonds et sans l'aide des gouvernements, institutions ou des particuliers.
( 100 ) Nous répétons ce qui a été dit à la p . 29 de notre travail El Pasado Prebistórico del Gran Perú à l'effet que la fossilisation n'est pas une indication évidente de très grand âge.
( 101 ) Cf. . Posnansky , Templos y viviendas , 1921, p . 30 , Fig. 3 et id. , Id. , Infra dans le chapitre correspondant du présent travail.
( 102 ) Cf. . id. , " La remoción del cíngulo climatérico " dans les Actes de la vingt-troisième Congrès international des américanistes , septembre 1928, New York.
( 103 ) Cf. . Figues . 3 et 5 du Vol. I.
( 104 ) ll est connu que cette plate-forme, ainsi que le temple lui-même, ont été fondés dans la première période, car ils conservent encore l'orientation de cette période primitive, la même que celle du temple primitif de Pukara de Akapana.
( 105 ) Cf. . Posnansky , anthropologie y sociología , 2e éd . 1938, pp 106-112 .
( 106 ) Cf. . id. , El pasado prehistórico del Gran Perú , Fig . 21 : Dessin montrant les fluctuations du lac Titicaca 1914-1940 ; Boletines également de la Sociedad Geográfica de La Paz , n ° 64 et 66 .
( 107 ) Id . , " La remoción del cíngulo climatérico etc " , loc . cit .
( 108 ) Cf. . De Geer Gérard, l'OM moejlighten de att injoera en Kronologie foer instiden Geol Foeren 6 , 1882 . Identifiant , l'OM de foerbindelsen définitive Nellan den svenska tidskalen senglaciala och postglaciala del Geol . Joeren , 46 , 1924.
( 109 ) La tradition des " Huaris " , de Poma de Ayala et d'autres, comme étant les ancêtres de l'homme cultivé est extrêmement ancienne parmi les habitants de la montagne du continent. À notre avis, il a son origine dans la découverte d'ossements gigantesques d'espèces animales éteintes par les Indiens, dans les endroits où les courants d'eau les ont révélés. Cette supposition est soutenue encore par le sens du mot « Huari " ou " Wari ", qui signifie en Keshua " Cameloidea " ( vigogne ) Phelipe Guaman Poma de Ayala, dans sa Chronique y buert gobierno ( fin du XVIe siècle) , quand il considère les ancêtres primitifs des Indiens, fait allusion à la " Pakarimoj-Runa " et " Wari - Runa . ».
( 110 ) Cf. . Posnansky , El signo escalonado , Berlin , 1912 ; El pasado prehistórico del Gran Perú , La Paz , 1940 ; « Es o non oriundo el hombre lamericano en América ? Puntos de contacto lingüístico y dogmático en las Américas " , dans Anales del vigésimo - Séptimo Congreso International de Americanistas , ( Mexico , 1939) Vol. I, pp 98-118 . Voir aussi Introduction à Art indien . Partie . II . Kenneth M. Chapman . Poterie indienne , pag. 8 , Introduction à Art indien par John Sloan et Oliver La Farge , Partie I. Plate XVI .
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Yves Herbo Traductions-SFH-12-2013

Sortie complète des 3 volumes Anomalies dans la Baltique

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Yves Herbo-SFH-12-2013

mardi 24 décembre 2013

Technologie avancée ancienne au Pérou : de nouvelles preuves 2

Technologie avancée ancienne au Pérou : de nouvelles preuves 2


Suite de cette première partie : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/technologie-avancee-ancienne-au-perou-de-nouvelles-preuves.html

Ruines antiques de Tiwanaku et Pumapunku

Tiwanaku (en espagnol: Tiahuanaco et Tiahuanacu) est un important lieu archéologique précolombien dans l'ouest de la Bolivie, en Amérique du Sud.

TIAHUANUCO se trouve presque au centre du grand bassin terrestre des lacs Titicaca et Aullagas, et au cœur d'une région qui peut être, à juste titre, appelée le Tibet du Nouveau Monde. Ici, à une altitude de 12 900 pieds (3.932 m) au-dessus de la mer, dans une large, ouverte, non protégée plaine aride, froide sous la pluie et froide pendant la saison sèche, nous trouvons les preuves d'une civilisation antique, considérée par beaucoup comme la plus ancienne et la plus avancée des deux continents américains.


La ville de Tiahuanaco est située près de la rive sud du lac Titicaca, en Bolivie. Même en ruines, c'est un site impressionnant. Ses principales structures comprennent une énorme pyramide à degrés de terre façonnée en assemblant de l'andésite (la pyramide d'Akapana) et une enceinte rectangulaire connu sous le nom de Kalasasaya, construite avec une alternance de colonnes de pierre et de blocs rectangulaires. L'entrée de la Kalasasaya est une passerelle monolithique ornée de figures sculptées.

Tiahuanaco est un exemple d'une ingénierie si monumentale qu'elle éclipse même le travail des Aztèques. Les blocs de pierre sur le site pèsent au moins jusqu'à 65 tonnes. Elles ne portent pas de marques de burin, de sorte que le moyen par lequel elles ont été façonnées reste un mystère. La pierre elle-même est venue de deux carrières différentes. L'une fournissait du grès et était située à 10 miles (16 kilomètres). elle montre des signes d'avoir produit des blocs pesant jusqu'à 400 tonnes. L'autre mine d'andésite était située à 50 miles (80,5 km) de là, soulevant la question sur la façon dont les énormes blocs ont été transportés à une époque précédant la domestication du cheval en Amérique du Sud. (YH : les lamas n'étant pas constitués pour la traction).

Un examen attentif des structures montre une technique inhabituelle derrière leur bâtiment. Les blocs de pierre ont été entaillés, puis assemblés afin qu'ils soient verrouillés en trois dimensions. Le résultat a été des bâtiments assez forts pour résister aux séismes.

Jusqu'à très récemment, les archéologues orthodoxes avaient étiquetés Tiahuanaco comme un site rituel. La raison en est qu'elle a été construite comme un port. Elle a des docks, elle a des quais, elle a des ports. Mais ce sont des docks, des quais et des ports qui ne peuvent pas être utilisés par un navire. Tiahuanaco est situé à 13000 pieds au dessus du niveau de la mer et à des kilomètres de l'eau la plus proche. Face à ce mystère, les historiens l'ont résolu en décidant que Tiahuanaco n'a jamais été vivante. Elle était plutôt un monument massif dédié à des dieux antiques, construit comme un port, sans doute, pour que des âmes puissent naviguer vers le ciel.

Cette idée, comme des ports de Tiahuanaco sans eau, n'a pas tenu longtemps. En 1995, de nouvelles découvertes archéologiques ont clairement montré qu'elle était auparavant non seulement une métropole animée, mais aussi la capitale d'un ancien Empire qui s'étendait sur de vastes portions, à l'est et au sud de la Bolivie, au nord-ouest de l'Argentine, au nord du Chili et au sud du Pérou. Une de ses réalisations les plus extraordinaires est un système unique d'agriculture qui a impliqué la création de surfaces de plantation soulevées et séparées par de petits canaux d'irrigation. Ces fossés absorbaient le rayonnement solaire et empêchaient les cultures de geler, même sur le haut de l'Altiplano. Les algues recueillies auprès des fossés ont été utilisées comme engrais. La découverte de cet ancien système s'est avéré une aubaine pour les agriculteurs boliviens modernes qui ont trouvé que cela apportait une forte augmentation des rendements par rapport aux méthodes modernes. [Source : Le Mystère de Tiahuanaco , compilé et numérisé par Glen W. Chapman].

Gateway of the Sun, Tiahuanaco (courtesy of www.sacredsites.com and Martin Gray)

Tiahuanacu est un mystère en raison de sa date de construction (étant estimée à 15.000 Avant J.C. par A. Posnansky) et sa technologie particulière de la pierre.

" L'âge probable de la Tihuanacu de la seconde période, calculée sur la base de la variation de l'obliquité de l'écliptique, serait d'environ 15 000 avant JC. Naturellement, ce calcul n'est en aucun cas définitif. Par exemple, le facteur [ t3 ] de la formule de la Conférence internationale des éphémérides de Paris peut ainsi varier en fonction de l'avenir des connaissances astronomiques. Si la courbe de l'obliquité de l'écliptique devrait, pour des raisons encore inconnues de nous, être plus inclinée, l'âge calculé de Tihuanacu serait également moindre. Mais il est un fait établi que tout ce calcul peut être utilisé pour déterminer l'âge du Temple du Soleil de Tihuanacu, sur la base de la variation de l'obliquité de l'écliptique de cette époque jusqu'à aujourd'hui, et il tendrait à démontrer que cet observatoire solaire américain est plus ancien que n'importe quel monument de l'homme dans le monde que nous connaissons jusqu'à ce jour " .

- Arthur Posnansky.

Remarque : Lire l'extrait du livre d'Arthur Posnansky " Tihuanacu - le berceau de l'homme américain» , que nous avons ajouté à ce poste :

" Les ruines de Tiahuanuco ont été considérées par tous les élèves d'antiquités américaines, à de nombreux égards, comme les plus intéressantes et importantes, et en même temps les plus énigmatiques, de tout le continent. Elles ont excité l'admiration et l'émerveillement aussi bien des voyageurs les plus anciens que les plus récents, mais la plupart, vaincus dans leurs tentatives pour pénétrer le mystère de leur origine, se sont contentés de leur attribuer une antiquité au-delà des autres monuments de l'Amérique, et à les considérer comme les restes solitaires d'une civilisation qui a disparu avant que les Incas aient commencé, et qui était contemporaine avec celles de l'Egypte et de l'Orient.

Uniques, encore parfaites en type et harmonieuses dans leur style, elles semblent être l'œuvre d'un peuple qui étaient des maîtres accomplis d'une architecture qui n'a pas de petite enfance, qui est passée par aucune période de croissance, et dont nous ne trouvons pas d'autres exemples. La Tradition, qui marmonne plus ou moins intelligiblement sur l'origine de nombreux autres monuments américains, est muette concernant ces ruines. Les Indiens ont répondu aux demandes des premiers Espagnols que " elles existaient avant que le soleil brillait dans le ciel ", qu'elles ont été élevées par des géants, ou qu'elles étaient les restes d'un peuple impie qu'un Dieu en colère avait transformé en pierres parce qu'ils avaient refusé l'hospitalité au Vice-roi et à son messager. "
- E. George Squier

View of the Kalisasaya complex (Courtesy Alexei Vranich)


Tout au fond à gauche sur la photo satellite ci-dessous se trouve le site de Puma Punku (aussi appelé "Puma Pumku» ou «Puma Puncu"). Il fait partie d'un grand groupe de complexes de temples ou d'un monument qui fait partie du site archéologique de Tiwanaku. Puma Punku n'a pas l'air impressionnant : une colline avec les vestiges d'une ancienne pyramide et un grand nombre de blocs mégalithiques de pierre sur le terrain, apparemment écrasé par un tremblement de terre dévastateur. Cependant, un examen plus approfondi montre que ces blocs de pierre ont été fabriqués avec une technologie très avancée. Encore plus surprenante, c'est la conception technique de ces blocs représentée dans le dessin ci-dessous. Tous les blocs s'emboîtent comme des blocs de construction interactifs.


En Aymara, Puma Punku signifie, " La Porte du Cougar ". Cette « zone de temple » a beaucoup de pierres finement taillées - certaines pesant plus de 100 tonnes. Les processus et les technologies impliquées dans la création de ces temples ne sont pas encore entièrement compris par les savants modernes.

Nos idées actuelles de la culture Tiwanaku tiennent de ce qu'ils n'avaient pas de système d'écriture et aussi que l'invention de la roue s'était probablement faite à leur insu. Les réalisations architecturales vu à Puma Punku sont frappantes à la lumière du niveau présumé des capacités technologiques disponibles lors de sa construction. En raison des proportions monumentales des pierres, la méthode par laquelle elles ont été transportées à Puma Punku a été un sujet d'intérêt depuis la découverte du temple.

Puma Punku surprend vraiment l'imagination. Cela semble être les restes d'un grand quai (pour le lac Titicaca qui bordait il y a longtemps les rivages de Tiahuanaco) et une massive construction en quatre parties maintenant effondrée. L'un des blocs de construction de la jetée qui a été façonnée, selon les estimations, pèse 440 tonnes (l'équivalent de près de 600 voitures de bonne taille) et plusieurs autres blocs posés dessus ont entre 100 et 150 tonnes. La carrière de ces blocs géants était sur ​​la rive du Titicaca, à une dizaine de miles de là (16 km).


Il n'y a aucune technologie connue dans tout le monde antique qui pourrait avoir transporté des pierres de cet énorme poids et taille. Même les peuples andins de 500 après JC, avec leurs bateaux de roseaux simples, n'auraient certainement pas pu les déplacer. Même aujourd'hui, avec toutes les avancées modernes dans l'ingénierie et les mathématiques, nous ne pourrions pas concevoir une telle structure.


Comment ces pierres monstrueuses ont été déplacées et quel était leur but ?

Posnansky a suggéré une réponse, sur la base de ses études sur les alignements astronomiques de Tiahuanaco, mais cette réponse est jugée si controversée, voire impossible, qu'il a été ignoré et censuré par la communauté scientifique depuis cinquante ans. Bien sûr, il n'est pas certain que ce fut la raison puisque les anciens bâtisseurs n'ont laissé aucune trace écrite. Toutes les légendes ont été transmises à travers les générations.


 

 

 



En raison des proportions monumentales des pierres, la méthode par laquelle elles ont été transportées à Pumapunku a été un sujet d'intérêt depuis la découverte du temple. Le plus grand de ces blocs de pierre est de 7,81 mètres de long - 5,17 mètres de large - 1,07 mètres d'épaisseur en moyenne, et est estimé peser environ 131 tonnes. Le deuxième plus grand bloc de pierre trouvés dans la Pumapunka est 7,90 mètres de long, 2,50 mètres de large, et en moyenne 1,86 mètres d'épaisseur. Son poids a été estimé à 85,21 tonnes. Ces deux blocs de pierre font partie de la plate forme lithique et composés de grès rouge.


Sur la base de la pétrographie détaillée et des analyses chimiques des échantillons provenant de deux pierres individuelles et des carrières connues, les archéologues ont conclu que ces pierres et d'autres blocs de grès rouge ont été transportés sur une pente raide d'une carrière près du lac Titicaca à environ 10 km. Les petits blocs d'andésite qui ont été utilisés pour parement de pierre et de sculptures viennent de carrières au sein de la péninsule de Copacabana à environ 90 km du lac Titicaca, de Pumapunka et du reste du site de Tiwanaku.

Voyez cet extrait incroyable du livre " PERU Incidents of Travel and Exploration in the LAND OF THE INCAS” " par E. George Squier, New York, Harper and Brothers, 1877.

NOTE : Cet extrait sert à fournir une description des ruines avant l'enlèvement de nombreuses pierres pour la construction du chemin de fer. Cela permet également de comprendre certaines attitudes du XIXe siècle envers des sites archéologiques de par le racisme décrit par son auteur, les auteurs cités et le prêtre local dans le village de Tiahuanaco.

CHAPITRE XV . TIAHUANUCO , LA Baalbek du Nouveau Monde . Tiahuanuco un centre de l'ancienne Civilization. - Difficultés. - Le Chuño Festival. - mort de mon Photographe. - Etudier les Art.- Mes Assistants. - Les Bâtiments de l'ancienne Tiahuanuco. - Les ruines d'une carrière pour des Modern Builders. - leur étendue . - Le Temple. - La  Forteresse. Le Palace. - Le Temple de la Justice. - précision de la Pierre - découpe. - Elaboration des Sculptures. - Porte monolithique - routes. - The Modern Cemetery. - Le - Sanctuaire. symbolique dallé . - la grande monolithique Porte - chemin. - Ses Sculptures Elaborées. - monuments décrits par Cieza de Leon et d'Or - Bigny . Matériel - du CV Pierre tâche. - Comment la pierre a été coupée. général . - Tiahuanuco probablement un sanctuaire, pas un siège de Dominion.


Le lac Titicaca a-t-il été relié à l'océan ?

Titicaca et Poopo, le lac et le lit de sel de Coipasa, les lits de sel de Uyuni --- plusieurs de ces lacs et lits de marais ont des compositions chimiques similaires à celles de l'océan. Il a été souligné que le lac Titicaca est  plein de caractéristiques [eau salée] de mollusques, comme la Palude - Strina et Ancylus, ce qui montre qu'il est, géologiquement parlant, d'origine relativement moderne.

Hans S. Bellamy, qui a apporté le problème de la salinité de cette région soupçonnée très considérable, avait ceci à dire :

La région dans laquelle les réservoirs du lac Titicaca se tiennent, se composent presque exclusivement de vieux cristallin, et de roches volcaniques plus jeunes ;  les formations du Trias, à partir desquels le sel est généralement issu de l'extraction, sont nettement absentes.

D'où la présence de tant de sel dans la Terre Bolivienne ne peut être comptabilisée qu'en postulant l'existence d'une ancienne connexion du grand bassin lacustre à l'océan, et en supposant l'évaporation éventuelle de ce plan d'eau lorsque la connexion avec l'océan a été enfin rompue.


Le caractère océanique moderne des faunes de ces lacs et la composition chimique des déserts de sel appuient cette conclusion. Une confirmation supplémentaire se trouve dans l'âge récent des lignes de cordon laissées par cette ancienne mer sur les pentes des montagnes entourant le Alti-plano.

Bellamy a appelé ce plan d'eau  " la mer Inter-andine ". En effet, lorsque HP Moon a écrit son récit sur la géologie de la région, il a mis beaucoup de stress sur le " comment la jeunesse de la plupart des lignes de cordon et le caractère moderne de ces fossiles ont pu se produire ".

A quelques miles au sud du lac Titicaca se trouve le site célèbre des ruines de Tiahuanaco, une collection d'édifices brisés de quelque civilisation antique, elle-même en dehors de la présente enquête, mais pesant très certainement sur ​​les changements radicaux qui se sont produits tout au long de l'Altiplano dans les temps géologiquement très récents.

De ces ruines A. Hyatt Verrill a écrit :

" Bien que les ruines soient maintenant à plus de treize miles du lac Titicaca, il y a des raisons de penser que, dans les jours où la ville a été occupée, elle se trouvait sur les rives du lac lui-même ou sur un bras, ou dans la baie, des traces de ce qui était apparemment un quai ou tunnel sont à voir juste au nord des principales ruines. Si oui, le lac a reculé. "

Bellamy se réfère à un « canal » qui semble avoir entouré le principal groupe de ruines à Tiahuanaco, y compris la structure dénommée ci-après la «forteresse» et ajoute :

Certains explorateurs du site de Tiahuanaco sont d'avis que le " canal " était, tout au plus, un "fossé de drainage" et donc il ne sera pas admis que les dépressions rectangulaires particulières près des ruines étaient auparavant de réels quais ou des bassins portuaires. [ ... ]

Bellamy a conclu [ ... ] que les constructeurs de Tiahuanaco, qui ont obtenu leur matériel de carrières à de nombreux miles de distance --- pour des structures qui, dans leur maçonnerie habile et précise à elles seules restent un mystère --- faisaient flotter leurs blocs de pierre dans un état équarris (déjà taillées) sur de grands radeaux et que le naufrage occasionnel de ces radeaux a laissé des « décharges » , qui sont en effet la matière première que l'on retrouve maintenant. Il a fait une autre observation puissante comme :

" En outre, le " fossé sec " doit avoir été un canal d'écoulement d'eau parce que le grand égout, qui drainait le débordement de l'étang sur la plate-forme de la «forteresse» de Akapana se déversait dedans (ibid. ).

La preuve saillante, et une tout à fait pertinente dans l'actuelle révision, que Tiahuanaco possédait un front de mer repose sur des traces perceptibles d'incrustations alcalines sur les côtés de l'énorme bloc de pierre formant une partie de la paroi enterrée, le port-bassin ou un canal décrit ci-dessus.

La ligne de ces incrustations correspond étroitement à celle de la ligne de cordon sur les pentes des montagnes environnantes, dont Bellamy a écrit :

Elle a été soigneusement suivie pour une longueur d'environ 375 miles. Et puis il a été établi que ce n'est pas " tout droit ". Il a été constaté que la mer Inter-andine... n'était pas simplement un lac Titicaca de niveau supérieur s'étendant loin vers le sud, mais que son niveau a montré une inclinaison d'un caractère plus particulier par rapport au niveau océanique présent, ou, ce qui revient au même, par rapport au niveau actuel du lac Titicaca.

Le niveau de la mer Inter-andine révélé par l'ancienne ligne de cordon était plus élevé au nord de Tiahuanaco et inférieur au sud. L'actualité de cette particularité ne peut pas être mise en doute, car elle a été obtenue de façon indépendante, par des personnes différentes à des moments différents, en utilisant différentes méthodes d'arpentage.

[ Source : Le Mystère de Tiahuanaco ]

Citations de " Tihuanacu - le berceau de l'homme américain» - par Arthur Posnansky

L'objet de la Kalasasaya bâtiment ( partie du chapitre II )

" Avant d'entrer dans une discussion détaillée sur la construction du Temple du Soleil, il est nécessaire d'écarter le voile d'ignorance qui jusqu'à présent a couvert la fin de sa construction et de son importance pour la vie, l'économie et la religion du peuple de cette période lointaine.

Comme cela est bien connu, la grande population andine et des régions voisines, a été composée dans la plus grande partie par des agriculteurs et des éleveurs (il existait aussi des tribus qui se consacraient exclusivement à la pêche), et Tihuanacu était leur noyau religieux et culturel. La population était extrêmement dense, prouvée par des études sérieuses respectant à cet égard le scénario.

Ainsi, il en résulte que la production agricole et de bétail d'une région relativement petite devait fournir le soutien de masses considérables de personnes et alors le pays a été cultivé de façon intense, comme nous le verrons plus loin. Une mauvaise année agricole amène la famine, le mécontentement, les troubles sociaux et le discrédit conséquent des castes dominantes. Il est également connu, même par le plus ignorant de l'agronomie, que pour obtenir de bonnes récoltes et une reproduction abondante chez les bovins, une connaissance exacte du calendrier est nécessaire. Les différentes saisons et les bons moments pour labourer les champs doivent être déterminés, ainsi que les périodes correspondantes pour les semis de certaines cultures, et le moment exact pour la reproduction de divers types de bétail.

Bien sûr, l'homme qui est un produit de la culture moderne, et qui a un almanach, ne peut guère apprécier l'importance à cette époque de posséder une connaissance exacte du calendrier. Pour obtenir ces données, il était nécessaire pour les castes qui ont gouverné le peuple d'obtenir une connaissance astronomique exacte, et par conséquent, cette science a joué un rôle très important dans la zone la plus civilisée du continent, même dans cette période lointaine. La grande Altiplano, coincée entre la cordillère des Andes, a été recouverte alors dans une grande mesure par l'eau à partir de laquelle sortait des îles et presqu'îles vastes. Le plus petit lopin de terre a été utilisé pour des " terrasses agricoles ".

Par conséquent, l'observation des phénomènes qui ont eu lieu dans le firmament, en particulier certaines connaissances sur la mécanique céleste, était indispensable pour la Khollas, la caste sacerdotale, afin d'offrir à leurs sujets de bonnes récoltes et, par conséquent, la paix sociale et le prestige nécessaire pour l'accomplissement de leur mission. Par conséquent, l'astronomie n'est pas seulement une religion, mais aussi une base essentiellement pratique et sociale. Les prêtres ou " Willkas ", comme ils ont certainement été appelés, exerçaient sur ​​leurs sujets, qui étaient des hordes à demi sauvages, la puissance spirituelle et divine en plus de leur autorité terrestre. Il était donc nécessaire pour eux d'indiquer, non seulement ces dates agricoles qui étaient nécessaires pour l'irrigation, l'élevage d'animaux, la pêche, etc, mais aussi celles des nombreuses fêtes liées aux saisons et aux subdivisions de l'année.

Avec l'aide de cette brève introduction, il sera précisé que Kalasasaya était quelque chose de plus important qu'un simple temple du soleil, c'était un Almanach de pierre sculptée, comme nous le verrons plus loin, avec lequel il a été déterminé, dans un modèle mathématique, les différentes saisons et les subdivisions de l'année. Ces calculs n'ont été possibles qu'au moyen d'une construction située exactement sur ​​le méridien et à la longueur et largeur conforme à l'angle maximum de déclinaison solaire ENTRE LES DEUX solstices.

Angles astronomiques (partie du chapitre III )

Depuis les temps anciens, et aussi de nos jours, la question concernant l'âge de Tihuanacu est celle qui a fasciné les chercheurs et de même les profanes. Étant donné que ces ruines étaient déjà des débris dans la période de l'Empire Inca, des commentaires et des conjectures fantaisistes ont été faites au sujet de leur existence et des hommes qui les ont construits, et en particulier sur leur âge . C'est ainsi que, jusqu'à il y a peu de temps, l'aspect chronologique de Tihuanacu constituait une énigme presque indéchiffrable.

C'est seulement après la conception de l'idée d'enquêter sur l'âge de ces restes de l'activité humaine en Amérique préhistorique, des ruines les plus remarquables qui sont parvenues jusqu'à nous, et en utilisant les ressources astronomiques à cette fin, qu'un léger rayon de lumière a pénétré ce mystère.

Ce n'est pas une chose nouvelle d'étudier l'âge des monuments archéologiques par des moyens astronomiques. Bien avant et aussi après les études menées par l'auteur - commencées avant 1910 - des chercheurs et d'autres ont voulu prétendre à un tel titre, à travers la détermination de l'âge des vestiges de périodes éloignées par les principes de l'astronomie. Des études de ce genre ont été menées sur les monuments de l'Egypte, l'Asie, l'Europe et l'Angleterre.

Peut-être que la personne qui a effectué cette catégorie d'enquêtes avec la plupart des bonnes compétences et compréhension est Sir Norman Lockyer, président de l'Observatoire solaire physique de Londres, qui, en 1909, dans son travail détaillé "Stonehenge et d'autres monuments de pierre britanniques " , a fourni la nécessaire fondation pour l'enquête méthodologique des époques où il y avait des constructions de monuments de l'antiquité distant. (90)

Quant à l'auteur de ce présent travail, comme nous l'avons déjà souligné, ses premières recherches en ce qui concerne l'âge de Tihuanacu, ont été menées autour de l'année 1910. Elles ont été basées sur des méthodes ordinaires et il a été fait référence à ces études dans la « Guía de Tihuanacu " qui a été publié en l'an 1912. (91)

Puis, en l'an 1914 et plus tard, après avoir amplifié en Europe ses connaissances astronomiques et géodésiques, il a présenté de nouvelles études, qui montrent des signes d'une plus grande ancienneté en ce qui concerne l'âge de Tihuanacu ( 92 ).

Dans ces œuvres, que nous pouvons appeler définitive, l'auteur a utilisé la méthode d'approche apprise de Sir Norman Lockyer, ou plus précisément, a exclusivement utilisé comme base pour ses calculs le changement de l'obliquité de l'écliptique, en d'autres termes, la comparaison de l'écliptique marqué sur le Temple du Soleil de la deuxième et troisième période et de l'époque actuelle.

D'après les faits exposés dans les chapitres précédents, il a été prouvé hors de tout doute que le temple Kalasasaya était un véritable observatoire solaire, situé sur le méridien astronomique, et en même temps un magnifique calendrier de pierre. Pour des raisons également énoncées dans les chapitres précédents, il a été constaté que lorsque l'observateur se trouve au centre de la paroi ouest de Kalasasaya de la deuxième période, les piliers Nord et Sud du mur Est sont placés de manière à ce que le soleil se lèverait aux solstices sur les coins externes de ces piliers. Également à peu près au centre de l'édifice, disons au milieu du perron monumental, le soleil apparaît le matin des équinoxes.
Donc : si, aux solstices, on observe le lever du soleil sans l'aide d'instruments, on notera qu'il vient toujours en effet sur ​​les coins de ces piliers. Cependant, si nous examinons ce phénomène avec des instruments de précision, nous notons une différence d'environ dix-huit minutes d'angle, ce qui représente la variation de l'obliquité de l'écliptique entre celle de la période à laquelle Kalasasaya a été construite et celle qu'il a aujourd'hui.

Cette différence a servi de base pour le calcul de l'âge de Tihuanacu. De ce qui a été discuté dans les chapitres précédents, il n'y a pas le moindre doute que ce bâtiment ait été construit en effet sur ​​le méridien astronomique et ses angles ont été des points marqués exactement par l'amplitude du soleil entre les solstices. Ces quelques mots d'introduction expliqueront au lecteur d'une façon sommaire comment la base de calcul de l'âge probable de Tihuanacu a été obtenue. Cependant, dans la pratique, la question n'est pas aussi simple que les lignes qui précèdent pourraient l'indiquer.

Notre collègue pendant les années 1928 à 1929, le Professeur Dr. Rolf Müller, a publié dans le " Baesler Archiv » , une étude qui contient une partie du travail effectué conjointement au cours des années précédentes sur le site de Kalasasaya ( 93 ).

Depuis, nous avons réalisé des études sur ce sujet avant et après les années mentionnées ci-dessus, nous devons traiter cette matière épineuse de nouveau dans le présent chapitre. Nous répétons ce qui a été utilisé comme base pour le calcul hypothétique de l'âge de Tihuanacu, ou plutôt, pour l'enquête sur l'âge approximatif de ces ruines.

LES ANGLES ASTRONOMIQUES fixés dans des époques éloignées par les prêtre éducateurs - les astronomes de Tihuanacu à Kalasasaya.

Comme nous l'avons dit, le bâtiment a été situé, au cours de la période de son apogée, exactement sur le méridien astronomique, et c'est une orientation qui se préserve presque exactement aujourd'hui. À la lumière de ce qui a été mis en avant, il n'est pas possible de douter de son but. Nous le répétons encore une fois que les calculs en ce qui concerne l'âge de Tihuanacu sont basés sur la différence de l'obliquité de l'écliptique à la période dans laquelle ce grand temple a été construit par rapport à ce qu'elle est aujourd'hui uniquement et exclusivement.

Les calculs basés sur ce chiffre indiquent un âge assez vieux à la lumière de notre manière de penser aujourd'hui en matière archéologiques ; s'il n'y avait pas beaucoup d'autres coefficients, pas astronomiques, mais d'un autre genre, qui corroborent de manière non équivoque et indiscutable l'âge énorme de Tihuanacu, et dont nous parlerons à la fin du présent chapitre, il n'aurait pas été la peine d'aller si profondément dans des études astronomiques qui ont plus d'un quart de siècle de la vie de l'écrivain.

La différence mentionnée ci-dessus de dix-huit minutes angulaires relevées dans Kalasasaya est la base de nos calculs, ce coefficient a été appliqué à une courbe constituée sur la base de la formule d'extrapolation recommandée par la Conférence des éphémérides de Paris en l'an 1911 et qui est la suivante :

eps (t) = 23° 27′ 8.26″ – 468.44″ t – 0.60″ t2 + 1.83″ t3

Si cette courbe devrait varier en fonction des études et des essais à venir dans les siècles à venir de l'astronomie exacte, alors le calcul en ce qui concerne l'âge de Tihuanacu variera également. Cependant, en tout état de cause, même en laissant de côté le calcul par les méthodes astronomiques, sur l'âge de Tihuanacu, un chiffre quelque part au-delà de dix mille années (l'âge de la deuxième et troisième périodes) sera toujours, sur la base de la géologie, de la paléontologie et l'anthropologie, jugé trop grand - peu importe par quelle méthode ou standard.

En ce qui concerne la première, ou préhistorique, période de Tihuanacu, comme nous l'avons décidé de l'appeler, qui est beaucoup plus distante et que nous n'avons, en raison de l'état actuel de la science, aucune base pour établir les calculs astronomiques, mais plutôt, nous pouvons utiliser seulement une base géologique pour la détermination de la période où il a été construit, un procédé qui ne permet pas d'exprimer son âge en chiffres, mais seulement de fixer une affirmation hypothétique d'une époque géologique et cela aussi dans les limitations inhérentes à l'état actuel de nos connaissances dans ce domaine ( 94 ).

À la lumière de ce qui précède, nous allons commencer tout de suite à l'application de la science astronomique pour la découverte de l'âge approximatif de Tihuanacu, par des moyens de calcul de l'âge du Temple du Soleil de Kalasasaya. Pour connaître la différence entre l'obliquité de l'écliptique de l'époque et aujourd'hui, il serait nécessaire de connaître en premier lieu, quel est l'amplitude du soleil marqué sur ce temple et d'autres données que nous allons énumérer cette fois.

- La longueur totale de Kalasasaya d'est en ouest sans le mur de balcon est : 128 m , 74 cm .
- La largeur totale du nord au sud est : 118 m , 26 cm .
- L'indice de longueur - largeur est : 91
- La moyenne de nos nombreuses observations de l'angle d'amplitude solaire établie par lee prêtres - astronomes dans le Kalasasaya de la deuxième période est : 49 ° 15 ' .
- La moyenne de nos observations avec celles des professeurs Becker, Arnold Kohlschütter et Rolf Müller ( 95 ) de la mission astronomique allemand , est : 49 ° 22 '42 " .
- L'amplitude du soleil entre les deux solstices en 1930 dans Tihuanacu, qui est situé à une latitude de 16 ° 34 '54 " , est de 49 ° 4 ' 2" .
- Tenant compte du faux horizon actuel de 2 ° 47 ' au nord et de 16' dans le sud, ainsi que la réfraction, dans ce cas, l'amplitude est de 49 ° 59 '6 " .
- La différence entre l'amplitude marquée dans le Temple du Soleil Kalasasaya et l'amplitude en 1930 est de 36 '24 " .
- L'obliquité de l'écliptique en 1930 était de 23 ° 27 ' .
- L'obliquité de l'écliptique au cours de la construction du Temple Kalasasaya était de 23 ° 8 '48 " .

Ce chiffre serait la base à appliquer dans la courbe qui est construite, selon la formule de la Conférence internationale des Ephémérides à Paris en 1911, qui est la suivante :

eps (t) = 23 ° 27 ' 8.26 " - 468,44 » t - 0,60 "t2 + 1,83 " t3 ( 96 )

La courbe qui est construit sur ​​la base de la formule précédente est celle qui suit dans la Fig. 28 ( lien externe )

- Puis en appliquant ce chiffre de 23 ° 8 '48 " à la courbe de Fig.28
- Cette valeur touche la courbe où l'axe des ordonnées, et l'axe des abscisses se croisent.
- Ce qui donne sur ​​le point de 15000 années avant J.C.

Ce chiffre constituerait l'âge probable de Tihuanacu pour la «deuxième période» et pour certains au moins «troisième période ».

Pour ceux qui veulent savoir ce que notre compagnon de travail, le Dr Rolf Müller, a publié, nous vous recommandons son article dans le " Baessler Archiv ", 1931. ( 97 )

Le champ d'application du présent livre ne nous permet pas d'entrer dans plus de détails concernant les avis du professeur Müller, mais ceux qui ont un intérêt particulier dans les calculs et les méthodes de ce savant, peuvent consulter l'ouvrage cité dans la note n° 94 et seront en mesure de se former une opinion exacte de nos études. C'est le principal qui a été produit dans un mode parallèle, depuis plus de deux ans que nous avons discuté des différentes « hypothèses de travail».

Et maintenant, pour revenir à la méthode que les prêtres- astronomes de Tihuanacu ont peut-être utilisé, nous devons attirer l'attention sur un fait extrêmement important. Il y a quelques années, à l'occasion de la visite du prince de Galles, une route automobile a été construite pour traverser les ruines ; cette route passe au-dessus du point où les prêtres précités doivent avoir fait leurs observations, où était le centre de la paroi ouest de la deuxième période.

C'est précisément ici que fut découvert le début ou la base d'une plate-forme qui, en son temps, a dû avoir une hauteur considérable, peut-être égales à celle des encoches supérieures du mur de balcon de la troisième période à partir duquel les prêtres-astronomes ont probablement fait leurs observations. Si les élévations mentionnées ci-dessus dans l'est qui couvraient l'horizon vrai et qui ont été prises en compte par le professeur Müller dans ses calculs, existaient à l'époque de la deuxième période, l'angle d'altitude de ce point de plus haute altitude aurait également changé dans les observations.

Un autre fait qui doit être pris en compte, c'est que lorsque, à l'heure actuelle, pendant le solstice d'été, on observe le soleil vers le pilier sud du mur Est, les pentes de la colline Akapana traversent son champ de vision ( comme on le voit dans le petit accompagnement du dessin Fig . 29 ) qui pourrait servir à obstruer la vue quand le soleil se lève.


Mais ce n'est le cas que pour l'instant, parce que les terrasses de la colline artificielle de Akapana qui étaient auparavant pris en charge par des murs de soutènement, se sont écroulées. Il est à noter qu'à cette époque, la ligne de visée passait parfaitement grâce à l'angle rentrant de la première terrasse et c'était particulièrement le cas lorsque le point au centre de la paroi de la deuxième période d'observation était sur une hauteur, comme en fait, il était, comme il est indiqué par la base mentionnée ci-dessus qui a été découverte.

En outre, sur la base des études géologiques mentionnées dans un des chapitres précédents, il est présumé que l'horizon à l'Est était, sinon totalement libre, au moins inférieur qu'à l'heure actuelle. Et nous répétons que, avant qu'ils se soient aventurés à construire un bâtiment de l'ampleur de Kalasasaya, ils avaient, dans un autre endroit où il y avait un horizon libre, un petit observatoire où ils ont effectué leurs observations originales et d'où ils ont pu tirer l'angle d'amplitude pour faire Kalasasaya, (voir Fig. 30) .

Figure 30 Sunrise in the center of the door of the small shrine of Lukurmata on the day of the vernal equinox.

Sources inclues : http://www.bibliotecapleyades.net/arqueologia/esp_tiahuanaco5.htm#contents

Enquête-traduction à suivre

Yves Herbo Traductions-SFH-12-2013