Les Preuves sur une Autre Histoire

Les Preuves d’une autre Histoire



 

  

Cette rubrique va étudier certaines périodes de l’Histoire des Civilisations du monde, en partant (quand des données sont effectivement données transmises, ce qui n’est pas toujours le cas) des manuels scolaires, c’est-à-dire ce qu’on apprend aux enfants et adolescents de notre civilisation actuelle, en passant par les sources historiques et preuves des affirmations transmises, afin de les faire corréler (ou non) avec les récentes découvertes (ou même d’anciennes délaissées à leur époque). Vous découvrirez souvent que les choses apprises il y a déjà plusieurs générations sont toujours répétées actuellement, alors que bien souvent, elles ont été démenties par des preuves irréfutables. Problèmes de mises à jour des manuels d’Histoire (surtout antique il est vrai) ou volonté d’une élite scientifique à ne pas être démentie ? Voir comme certains l’affirment, véritable chape de mensonges pour étouffer le fait que l’Humanité n’a pas eu le départ décrit dans les manuels, mais a en fait déjà subi dans le passé un cataclysme qui l'a contraint à retourner à la préhistoire ?


Les articles de cette rubrique parleront d’abord de certains artefacts (objets artificiels ou naturels mais gravés ou usinés) antiques découverts dans le monde entier et qui ont tout un lien entre eux : leur datation, ce qui est gravé dessus ou la raison avérée de l’objet dans son utilisation ou sa forme.




On peut déjà dire qu’aucun manuel scolaire ne parle ou ne fait de relations avec le fait que c’est absolument partout dans le monde que l’on trouve des pyramides : aussi bien en Afrique, qu’en Europe, Asie, Océanie et Amériques. Même si les datations entre par exemple l’Egypte et le Pérou ne coïncident pas question datations, les constructions de Bolivie (Tiahuanaco) ou de Colombie (Altiplano), Equateur, Brésil coïncident bien avec, en tenant compte aussi du délai de migration ou des voyageurs de l’époque… le fait que depuis les pyramides, aucune autre structure culturelle mondiale n'a été construite dans le monde, la disparité et différences des temples et constructions publiques dans le monde dès le moyen-age, en sont des preuves supplémentaires. Une civilisation mondiale existait, et les preuves s’accumulent sur sa redécouverte : écriture pré-sanskrite découverte sur plusieurs continents, culture commune de l’architecture géante à base de pierre de plusieurs dizaines ou centaines de tonnes (dont pyramides et pierre-levées), religions communes reliées souvent pas la constellation d’Orion et les mêmes symboles (aussi bien en Egypte qu'en Colombie !), utilisation commune de techniques et savoirs disparus (puis redécouverts en partie depuis le 16eme siècle).


Comme vous le savez certainement, les scientifiques reculent de plus en plus à l’heure actuelle la date présumée de l’apparition de l’homme moderne sur cette bonne Terre : alors qu’en 2005, on était à peu près certain que l’homme moderne, l’Homo Sapiens Sapiens, était apparu vers -120000 ans avant maintenant… les dernières analyses sur les découvertes faites en Ethiopie de deux crânes prouvent qu’il était déjà là, identique, il y a – 195 000 ans. Certains pensant même que les caractéristiques de l’Homo Sapiens Sapiens ont même dû apparaître chez son ancêtre (Homo Erectus ?) au minimum vers -250 000 ans voir -500 000 ans. Les scientifiques ont longtemps pensé que la méthode de datation au carbone 14 pouvait entraîner une incertitude, faible, de quelques centaines d'années. Mais ils ont aussi toujours craint deux sources d'erreurs importantes : la contamination d'échantillons par du carbone plus récent, et des variations dans les proportions entre 14C et 12C dues aux fluctuations des radiations des rayons cosmiques qui touchent l'atmosphère supérieure. Or des techniques récentes ont permis de réduire la contamination des échantillons. Et des recherches dans les sédiments des eaux profondes au large du Venezuela d'une part, et dans carottages glaciaires au Groenland d'autre part ont mis en évidence des variations dans la teneur en carbone entre -30 000 et -40 000, et du même coup ont mené à recalibrer les modèles de datation. Ainsi, une datation standard au 14C donnant un âge de 40 000 ans ramène à un âge réel de 43 000 ans. Plus significatif encore : 35 000 ans de datés avant 2006 avec la même méthode deviennent en réalité 40 500 ans ! (source : Nature 439, 931-935-2006).


On sait également que la capacité crânienne des premiers Hommes Modernes était supérieure à l’actuelle (1650cm³ et 1350cm³ maintenant), et qu’il était assez grand (1m80 minimum pour l’homme). On sait aussi que le gène de l’Homme Moderne comporte entre 1 à 4% de gène de l’autre genre Homo Sapiens plus ancien mais aussi contemporain, le Néandertalien. 195000 ans donc, avec au minimum les mêmes capacités intellectuelles que l’homme actuel (voir plus suivant la capacité crânienne et selon certains scientifiques). Que c’est-il passé durant cette si longue durée (surtout quand on calcule que notre civilisation moderne actuelle, héritière de toutes les civilisations connues précédentes, n’a que quelques centaines d’années d’existence !). On a trouvé des premiers habitats structurés et organisés par des hominidés (en Ethiopie) qui sont datés de 1,8 million d’années, on sait que le feu a été utilisé intelligemment dès -700 000 ans avant maintenant au minimum, que des spirales et des roues, puis de beaux dessins et même des auto-portraits vers la fin, étaient dessinées dans les cavernes lors de la dernière grande glaciation entre -120 000 et -12 000 ans, mais aussi sur des pierres, des monuments ou des objets fabriqués à l’air libre ailleurs… L'Humanité née il y a 195 000 ans a donc connu la précédente ère interglaciaire, a eu largement le temps d'évoluer (beaucoup plus de temps que nous !), avec des climats tempérés et un vrai paradis... avant que le volcanisme, des astéroïdes nombreux et gros (prouvés scientifiquement) et finalement la terrible longue glaciation et refroidissement global, les mouvements océaniques importants, étendent leurs ravages et anéantissent cette première civilisation mondiale presque totalement. Il s'agit très probablement des humains détruits par le déluge des légendes sumériennes et autres, y compris par tous les Ecrits monothéistes. Même la génétique le confirme et dit que l'Humanité s'est retrouvée a seulement 10 000 exemplaires à une période relativement récente de son existence... (au passage, il s'agit ici de confirmer que les +6 milliards d'exemplaires actuels de l'Humanité sont tous issus de cette petite ville dans laquelle on pourrait réunir ces 10 000 survivants : le racisme et fausses différences culturelles sont d'autant + stupides que nous sommes tous effectivement des frères et sœurs génétiques, issus d'une même famille...).


glaciation Hnord-18000



Il semble bien, et de plus en plus, qu’une différence énorme ait existé à l’époque entre les régions soumises à la glaciation et les autres plus clémentes. Ne pas oublier aussi qu’entre -22000 et -18000 avant aujourd’hui, le niveau des océans était à 120 mètres en-dessous du niveau actuel (et continue de monter depuis). Comme de nos jours, beaucoup d’habitations de l’époque se situaient près des plages ou des côtes, disparues depuis. L’habitation troglodyte découverte dans le sud de la France le long d’une falaise plongeant dans l’eau, par 8 à 15 mètres de profondeur sous l’eau, en est un exemple récent. Les traces d’une civilisation très évoluée, créant les premières forteresses, temples et cités sont évidentes dès -25000 à -15000 ans avant aujourd’hui, dans les régions où le climat était plus tempéré, et ces traces ne sont que le haut de l’iceberg que l’homme devrait découvrir (ou a déjà découvert) sous les mers au fur et à mesure que sa technologie le permettra. Les humains cloîtrés dans les grottes glacées en europe, asie ou amerique n’évoluant pratiquement pas pendant des milliers d’années, les autres, partant d’afrique ou repoussés par la progression des glaciers, montant une civilisation ayant des relations sur tous les continents, connaissant la navigation, la cartographie, la couture et teinture, l’agriculture, l’astronomie, la médecine et probablement la roue, l’électricité et magnétisme, la métallurgie et l’architecture. Peut-être même la possibilité de voler dans les airs, nous verrons ça plus tard…


Nous allons commencer le tour des artefacts découverts et examinés scientifiquement par des professeurs d’universités reconnus ou des archéologues renommés, ayant publiés. La collection de Jaime Gutierrez, qui est un collectionneur de Bogota, Colombie, et qui amasse depuis de nombreuses années des pièces archéologiques rares (167 révélées) découvertes pour la plupart dans de vieilles tombes antiques ou des sous-terrains de temples pré-colombiens.





La plupart des artefacts de sa collection sont très étranges, ne correspondent pas à l’idée officielle des possibilités de l’époque ou des techniques envisageables. La plupart sont en lyddite (jaspe basanite), c'est-à-dire une pierre très dure, qui servait d’ailleurs, là où elle était disponible, à tailler les silex et autres pierres. Elle est d’origine volcanique (hydrothermie) ou sédimentaire suivant les endroits, et son apparition date de -250 millions d’années à -60 millions d’années (cette activité volcanique intense pendant l'ère des dinosaures explique en partie leur diminution, puis disparition (presque) totale 5 millions d'années plus tard. Très dure, la lyddite a été utilisée aussi par les Egyptiens et les Romains par exemple pour les constructions et les gros-œuvres, sous forme de gros blocs polis ou de statues, et pas de façons aussi affinée. De nos jours, elle est utilisée pour des coupes ou des articles « incassables » mais peu exploitée car dure et coûteuse à tailler (et difficile à affiner)… Notre industrie actuelle n’en créerait pas par exemple des instruments de pointe tels que chirurgicaux ou de précision… cela a pourtant été fait, il y a plusieurs milliers d’années : les preuves sont ici sous forme de photos et ont pu être vues et touchées lors des expositions de 2010 (notamment en Suisse) organisées par Klaus Dona (ces images sont extraites d'un documentaire concernant ce regroupement rare d'artefacts antiques) grâce à l'aide de quelques collectionneurs et musées : comment les Anciens, il y a des milliers d'années, ont pu voir ce que seuls nos microscopes peuvent voir depuis seulement 150 ans... ?


 


Notez bien : ce ne sont pas les seuls instruments chirurgicaux datant de milliers d'années qui ont été découverts : des instruments similaires, pas seulement en lyddite mais aussi, ont été trouvés en Afrique du nord, en Europe de l'est, en Asie centrale et du sud, en Amérique centrale et du sud... Et plusieurs crânes ou squelettes préhistoriques ont effectivement subi des trépanations ou opérations chirurgicales avérées (Plusieurs découvertes, y compris en France récemment). Les dépôts organiques trouvés sur ces artefacts ont permis leurs datations s'étageant de - 17 000 ans à - 2 500 ans pour le plus récent... mais attention, quand on parle de datation de pierre ou métal ouvragé grâce aux matières organiques incrustées dessus, il s'agit en fait de la datation de ces mêmes dépôts organiques : les pierres ouvragées en question sont obligatoirement plus anciennes (le temps que le temps y incruste des matières organiques !), mais cela donne tout de même un bon ordre d'idée de la date minimum de l'objet par rapport à notre temps. Les outils ou objets fins en lyddite de cette collection ne sont pas les seuls découverts en Colombie ou ailleurs : d'autres objets dorment dans des musées locaux, et j'en proposerai prochainement quelques photos également.
Yves Herbo (07/2011)


Beaucoup d'artéfacts étranges trouvés en Equateur partie 1


Petit historique de la région appelée aujourd’hui Equateur, au sud de l’Amérique Centrale. L’histoire de l’Homme en Equateur commence à peu près il y a quelque 11 000 ans, avec les découvertes de vestiges archéologiques provenant de peuples préhispaniques et préincaïques qui y vivent et qui ont développé leurs propres caractères qui les différencient des Incas. Alors que ces peuples leur ont opposé une longue et farouche résistance avant d’être vaincus, ils sont habituellement confondus avec les Incas. Vers cette période, comme un peu partout dans le monde, une grande glaciation prend fin et la région sort de l’une des périodes les plus froide de la glaciation Wisconsin et commence un processus de réchauffement climatique qui mettra des millénaires pour atteindre nos conditions actuelles.


Ces peuples sont issus des « cultures formatives » américaines d’après les ethnologues : ce terme correspondant au Néolithique européen pour décrire une réalité américaine. Ainsi, on ne parle pas ici de Paléolithique ni de Mésolithique mais de Période Paléo-indienne et de Période Archaïque… On ne sait pas trop ce qu’il se passe entre l’énorme période de ces -12000 ans et environ -500 ans avant JC où la Période de Développement régionale démarre seulement et qui se caractérise par la division de l’espace septentrional des Andes en plusieurs chefferies régionales, connues sous le nom de Signeuries ou Cacicazgos (domaine du Cacique), à la différence des Andes Centrales (Pérou) où se développèrent de grands royaumes tels que Huari, Chimu ou l’Empire des Incas. Petites mais très solides, différenciées et hiérarchisées, ces Seigneuries assirent une partie de leur pouvoir sur le contrôle des bassins fluviaux, sources de produits stratégiques, sur la création et le contrôle d’une force de travail et sur l’échange de matières premières et de produits manufacturés, en particulier à caractère exotique ou somptuaire.


Mais à la fin du XV° siècle ap. JC, ils durent faire face à l’expansionnisme du Tahuantinsuyu, Etat né dans la région de Cuzco qui répandit son influence sur un vaste territoire. L’Empire Inca est l’une des civilisations les plus développées des temps préhispaniques et sa puissance militaire lui permit d’édifier un vaste empire. Au sein de cette entité politique, les régions aujourd’hui nommées Equateur ont joué un rôle important (Cuenca), surtout au moment de la conquête espagnole, dans la mesure où c’est sur ses terres que se sont joués les derniers jours de l’Empire Inca, et où le fabuleux trésor des Empereurs s’est volatilisé…


Mystère équatorien :


Il y a de cela des milliers d’années, les habitants de l’Equateur actuel construisirent un monument de pierre à 2630 mètres de hauteur. Il était situé entre les deux cordillères des Andes, sur une colline appelée le Catequilla. Du sommet du Catequilla et par temps clair, la vue sur les alentours s’étend sur un rayon de 360º et on peut voir tout le site archéologique d’un seul regard. Les deux chaînes de montagnes ralliant le nord au sud, étaient des points d’orientation idéaux. La cordillère Est était utilisée pour déterminer précisément l’apparition des étoiles tandis que la cordillère Ouest permettait de localiser leur disparition.


Catequilla



L’hémicycle a un diamètre de 70 mètres et il est constitué principalement d’un mur de pierre et de terre d’environ 1m80 de haut. On trouve également de nos jours dans cette vallée le monument de la “Mitad del Mundo”, littéralement la “Moitié du monde”, construit à l’endroit déterminé scientifiquement par la mission géodésique française conduite par Charles de La Condamine au XVIIIe siècle ap. JC. Tandis que ce nouveau monument a été construit à quelques centaines de mètres de la ligne équatoriale, l’ancien monument, qui date de bien avant l’invention de la Ligne Equatoriale (attribuée au Grec Thalès en 600 env. av. JC par les historiens sans réelles preuves), est situé exactement sur celle-ci…

Des découvertes récentes : Les trésors de Tumaco La Tolita

Situés à la frontière de l'Équateur et de la Colombie, deux sites archéologiques témoignent d'un peuplement ancien de près de trois millénaires avant JC ! C'est ce que démontre l'ouvrage que viennent de publier l'archéologue Jean-François Bouchard et le géomorphologue Pierre Usselmann, après trente ans de recherches menées sur place, Trois millénaires de civilisation entre Colombie et Équateur : la région de Tumaco La Tolita. Cette civilisation, antérieure à celle des Mayas et des Aztèques permet un formidable voyage au cœur de l'une des plus mystérieuses civilisations sud-américaines.


Difficile de discerner quoi que ce soit dans l'entrelacs touffu d'arbres et d'herbes hautes qui couvrent les rives du Rio Santiago, dans la région de La Tolita au nord de l'Équateur… Entrecoupée par trois deltas de fleuves (ceux du Patia, du Mira et du Santiago), soumise à un climat particulièrement humide et à de fréquentes crues, la côte qui longe le Pacifique dans cette zone frontière avec la Colombie est en effet couverte de mangroves. L'endroit n'a rien de particulièrement accueillant. C'est pourtant là que choisirent de s'implanter des hommes, si l'on en croit les découvertes archéologiques faites dans la région depuis les années 1960. À l'origine de cette découverte ? Les amas de coquilles de mollusque, mis à jour dans cette zone, et datés par les scientifiques de l'époque de Loma Alta (soit 3 000 ans avant notre ère), révèlent ainsi que des hommes s'installèrent dans cette zone et s'y fixèrent à une époque antérieure aux civilisations aztèques et mayas...

Cette datation constitue en soi une petite révolution car elle conduit aujourd'hui les scientifiques à récuser l'hypothèse d'un peuplement migratoire en provenance d'Asie, comme cela était couramment admis jusque-là. Cette découverte accrédite désormais l'idée selon laquelle divers centres culturels auraient coexisté dans la région andine dès l'époque néolithique (qui court de 7000 à 4000 ans avant maintenant).


céramique La Tolita céramiques La Tolita2


Céramiques trouvées à La Tolita (remarquez le crâne allongé conforme aux multiples déformations cranières trouvées dans la région)


S'il ne reste aujourd'hui aucun vestige des huttes qui devaient constituer l'habitat d'origine de ces populations, de nombreux ustensiles de cuisine exhumés dans la région nous renseignent sur leurs habitudes alimentaires. « Prédateurs pratiquant la chasse, la cueillette et la pêche, [ces peuples du néolithique] possèdent déjà une horticulture potagère qui apporte un complément alimentaire attesté par les phytolithes, des restes de bois carbonisés et par des instruments agraires : pics à fouir, haches, houes », note l'archéologue Jean-François Bouchard.


Malgré un aspect a priori hostile et une réelle difficulté d'approche, le climat et la nature des sols se prêtent tout à fait à l'agriculture : « culture de bulbes comestibles et de racines, comme le manioc, mais aussi de céréales comme le maïs », complète Pierre Usselmann. Dans toute cette zone géographique, la découverte de céramiques et de travaux d'orfèvrerie (datant, elles aussi, de 1000 ans avant JC) présentant des caractéristiques stylistiques très homogènes, révèle une communauté de destin entre les populations de Tumaco et celles de La Tolita. Communauté de destin qui laisse à penser que ces deux ports, pourtant distants de près de 70 km, étaient en relations commerciales dès les périodes les plus anciennes. Et que de nombreux échanges étaient effectués entre ces deux villages, via les cours d'eau qui sillonnent cette zone marécageuse, probablement grâce à des pirogues monoxyles. La présence de monticules artificiels en terre ou tertres sur lesquels étaient jadis construits des édifices à usage cérémoniel et qui correspondent à une occupation plus récente, démontre, par ailleurs, que la région était également un haut lieu religieux. Jusque-là, seuls des témoignages de conquistadors espagnols attestaient une pratique cultuelle sur les bords du Rio Santiago : des chroniqueurs de l'époque racontent ainsi que les indigènes déversaient des offrandes de poudre d'or dans le lit du fleuve.




Les récentes datations d'un site de fouilles au sud de l'Equateur et la découverte, sur le même site, de récipients en pierre, révèlent l'existence, il y a plus de 4500 ans, d'une société antérieure à celles connues jusqu'alors en Amazonie.

Ces recherches ont été menées en partenariat avec l'Institut National du Patrimoine Culturel (INPC) de l'Equateur et la participation, aux côtés des chercheurs de l'IRD (Jean Guffroy, Francisco Valdez et Geoffroy de Saulieu), de Julio Hurtado, archéologue équatorien.


Une interview de Francisco Valdez :




Et aussi (pour l'Histoire plus récente et dire aussi que les descendants des Incas, Mayas et Aztèques sont en pleine effervescences depuis la dernière dizaine d'années et semblent retrouver un esprit combatif digne de leurs ancêtres) :


La nouvelle de la découverte du site archéologique a été rendue publique par l’historienne Tamara Estupiñán Viteri, boursière de l’Institut français d’Études andines (IFEA, UMIFRE 17, CNRS-MAEE), lors d’une conférence donnée à Quito, à l’occasion du 83e anniversaire de l’Institut géographique militaire (IGM), le 8 avril 2011.


Selon Tamara Estupiñán Viteri, chercheuse à l’IFEA, le général inca Rumiñahui utilisa le corps momifié (« malqui ») et l’effigie de l’empereur Atahualpa (un mannequin orné des ongles et cheveux du défunt, ou « huauque ») afin d’attiser la résistance indigène face au conquistador espagnol Benalcázar. La force de tels symboles auraient permis de mettre un frein aux divisions fratricides et de redonner espoir face à l’envahisseur. Ils auraient eu également pour fonction d’assurer la survie du clan familial (ou « panaca ») de l’empereur Atahualpa exécuté par Pizarre à Cajamarca.

La dernière demeure d’Atahualpa


Ces symboles majeurs (« malqui » et « huauque ») ne pouvaient être efficaces qu’à l’abri d’un sanctuaire facilitant les rites complexes aptes à la mise en œuvre de décisions militaires, politiques et religieuses. Des documents d’archive inédits et les caractéristiques très particulières du site archéologique identifié dans la région des Sigchos (Province du Cotopaxi) ont conduit Tamara Estupiñán Viteri à postuler qu’il s’agissait bien de la dernière demeure d’Atahualpa.




Parement « impérial » inca sur le site archéologique.


Une reconnaissance du site a été effectuée le 11 avril 2011 par une mission scientifique associant notamment Francisco Valdez, archéologue de l’Institut de Recherche et de Développement (IRD) ; Alexandra Yépez, anthropologue au ministère du Patrimoine ; Jaime Pastor Morris, fin connaisseur de la région et Georges Lomné, directeur de l’IFEA. Leurs observations ont renforcé celles de l’archéologue Tamara Bray (Wayne State University) et celles de l’archéologue Eduardo Almeida Reyes qui a effectué un premier relevé du site en janvier. Celui-ci a une extension d’environ deux hectares.


Foyer de résistance


La présence d’une rampe d’accès monumentale, bordée de murs en pierres (de style pirca), celle d’une vaste place cérémonielle et de plusieurs fontaines, d’un oratoire solaire (« ushnu ») et de nombreux parements de style « impérial » ne laissent aucun doute sur l’occupation inca d’un ancien site yumbo. Il ne s’agit ni d’une forteresse (« pucará ») ni d’un palais, mais plutôt d’un sanctuaire. La situation exceptionnelle du site, sur le piémont occidental des Andes équatoriennes, accrédite en outre la thèse d’un refuge, probable foyer de résistance au moment de la conquête espagnole.

http://www.latitudefrance.org/Decouverte-en-Equateur-d-un.html Les artéfacts des collectionneurs privés ou des musées locaux :

Tout d'abord, il y a ces objets de pierre sont sculptés dans une pierre d'un blanc grisâtre, le tuf volcanique. Ils proviennent d'un petit nombre de sites archéologiques en Équateur. La plupart des spécimens viennent de sites situés sur l'île de La Plata, à 30 km de la région sud/centre des côtes de l'Équateur. Quelques spécimens ont également été trouvés sur le site de Salango et Chorrera en Équateur continental.


Ces objets mystérieux peuvent être carrés, rectangulaires ou ronds. Certains sont décorés de lignes et de cercles gravés, d'autres ne présentent aucune décoration. Les huit spécimens de la collection USF sont tous rectangulaires et perforés dans le sens de la longueur de manière à pouvoir être enfilés. Six de ceux-ci portent sur leurs quatre faces trois cercles gravés autour d'un petit point en creux. Le septième spécimen n'est pas décoré tandis que le huitième est orné sur ses quatre faces d'un nombre différent de cercles (7, 10, 12 et 14) gravés autour d'un point en creux. Les archéologues ignorent la fonction de ces objets. Par le passé, les chercheurs ont suggéré qu'ils auraient pu servir de pièces de jeu ou d'aides à la navigation. Le contexte archéologique entourant leur découverte peut cependant apporter un indice quant à leur fonction. Ainsi, en s'appuyant sur les nombreuses sépultures humaines, statuettes et coquilles de spondyles trouvées à ces endroits, les archéologues croient que les sites de Salango et de l'île de La Plata étaient des lieux cérémoniels. La présence de ces objets en pierre pourrait donc indiquer une fonction cérémonielle ou rituelle. Mais ceci n'est peut-être que l'excuse habituelle employée par les archéologues lorsqu'ils ne savent pas comment expliquer tel ou tel artefact !




Ensuite, parlons des plus de 300 Artefacts très étranges trouvés en 1984 à la Maná en Équateur. Cette année, une large cachette a été trouvée par un petit groupe de prospecteurs d’or menée par l’ingénieur Elias Sotomayor, dans un tunnel 300 pieds (100 mètres) sous terre, à l’intérieur d’une montagne recouverte par la jungle. Premiers problèmes rencontrés sur ces artefacts : la technologie et la géométrie lithiques présentées par les artefacts ne correspondent à aucun contexte de la région, suggérant qu’ils peuvent être antérieurs à toutes les cultures régionales. De plus, impossible de les dater par les dernières technologies de thermoluminescence : ils ont trop été exposés à la lumière depuis leur découverte. De plus, le symbolisme présenté dans les formes, les découpes et designs, signes incrustés dans les artefacts de La Maná concernent plutôt la culture Sanskrite, la langue mère depuis laquelle les glyphes Egyptiens et semble-t-il Mayas proviennent. Je vous conseille de lire également le texte traduit des propos de Klaus Dona sur ces artefacts, qui apparaît sur certaines photos : des explications très intéressantes... Interview audio 2011 de Klaus Dona (en anglais).




Le site de La Maná, Equateur, (0.95°S 79.18°O) est à 12,021 kilomètres de Gizeh, Egypte, une distance qui est exactement de 30% de la circonférence de la Terre. Ces découvertes n’ont pu être catégorisées parmi les cultures connues de l’Amérique du Sud, et montrant des iconographies composées de traditions Sanskrites étrangères à la région. Le nom de l’endroit lui-même est ancien, probablement un reste des habitants Sanskrits pour qui le mot « mana » voulait dire « esprit » ou « corps mental ». La signification de ce nom peut devenir claire alors que les artefacts révèlent leur géométrie psychoacoustique encodée par de l’information fractale à propos de propriétés de résonance de la calcite (voir ici : http://www.humanresonance.org/mana.html en anglais). Plus incroyables (et confirmant le fait qu’une peuplade provenant à la fois du Moyen-Orient et d’Asie s’est installée des millénaires auparavant en Equateur !), sont les représentations des Grandes Pyramides de Gizeh, un Roi Cobra (un serpent connu pour seulement exister en Asie du Sud Est) et une carte globale engravée des continents existants et autres terres de nos jours submergés. Des caractéristiques technologiques avancées sont visibles dans le travail de la pierre, comprenant des effets magnétiques zéro-point et des lignes incrustées qui deviennent fluorescentes une fois exposées à de la lumière ultraviolette. Pour finir, ces artefacts défient n’importe quelle explication simple, révélant que les capacités technologiques de l’homme ancien étaient des millénaires en avance de ce qui est utilisé aujourd’hui par l’homme industriel. Le groupe d’à peu près 300 objets est resté en Équateur dans la collection privée de German Villamar pendant près d’une décennie depuis sa découverte par Sotomayor. L’analyse physique de tous ces objets luminescents prouve que les roches dures ont été incisées précisément et qu’un mortier de calcite (connue pour ses propriétés luminescente à l’ultraviolet) mixé à différents minéraux (dont les chercheurs n’ont toujours pu déterminer tous les composants), comme la manganèse, pour trouver aussi bien la bonne couleur que la spécificité du spectre de lumière émis : les objets acquièrent une résonance qui amplifie la luminosité de la matière grâce a ces nanoparticules (utilisées également par les Mayas dans leurs céramiques entre autres avec le manganèse et le fer).





  
















L’artefact le plus intrigant du groupe est une représentation d’une pyramide avec 13 divisions horizontales ou étapes et surmontée d’un œil qui voit tout, ou du troisième œil dans le symbolisme spirituel Sanskrit. Alors qu’il n’y a pas de seules vraies pyramides représentées dans les Amériques, seulement une multitude de pyramides à étages, cela doit être considéré comme une représentation de la Grande Pyramide de Gizeh qui se trouve à des milliers de kilomètres. Sur le côté renversé de l’objet se trouve une inscription en or de la ceinture d’Orion et une série de glyphes archaïques Sanskrits, qui ne sont toujours pas interprétables. On retrouve aussi cette même pyramide dans beaucoup de religions, et sur le billet d’un dollar américain… D'autres pierres taillées en forme de pyramides égyptiennes ont été trouvés à divers endroits de l’Équateur, comportant ou non des incrustations lumino-magnétiques, mais toutes des symboles pré-sanskrits. Notez dans les dernières photos, gravées dans la pierre pyramidale, un homme se sert de la pyramide (comme montré dans d'autres gravures) et émet des rayons puissants qui sortent de ses yeux et qui porte un casque avec des antennes posées sur la tête, un objet apparemment lumineux le survole... Une partie de ce casque en métal semble faire partie de la collection, voir photos ci-dessus.













Le Cobra royal est aussi gravé dans la pierre avec une minutie difficile avec cette pierre, de plus le cobra n'existe pas en amérique latine, ils ont assez d'anaconda comme ça. Il est également fluorescent à la lumière ultraviolette, et ce dauphin aussi. Il semble évident qu'il s'agissait d'objets de cérémonies qui se déroulaient dans un noir presque absolu et ces objets lumineux avaient de quoi impressionner... Le ventre du serpent pourrait représenter les points du chakra, d'origine de l'Indus. Mais quels êtres ou hommes ont bien pu les fabriquer, et pourquoi, comme en Egypte ou ailleurs, cette référence mondiale à la constellation d'Orion il y a des millénaires ?









Parmi ces artefacts, plusieurs casques de pierre, mais pas n'importe quels casques : ils sont faits pour reposer à l'arrières et le côté sur les épaules et, à l'intérieur, se trouvent des points magnétiques fluorescents qui sont aux emplacements exacts des points d'acupuncture : cette peuplade d'amérique latine connaissaient les mêmes secrets que la Chine antique inventés au même moment... Des frontaux, qui étaient suspendus via les petits trous visibles à des liens, un chapeau ou une couronne, reposaient sur le "3eme œil" de celui qui le portait et comportent également des points magnétiques. Cet ancien peuple se soignait et utilisait donc de façon avancée des techniques de luminescence et de magnétisme : techniques que certains labo avancés sont en train de mettre au point en ce moment même dans notre monde moderne.



















Egalement dans cette énorme collection, de nombreuses pierres gravées, ainsi que des céramiques, statuettes et têtes en lyddite (jaspe) ou non, et comportant parfois des lignes incrustées luminescentes formant des dessins. Notez que tous les objets sont gravés d'une pièce dans un bloc, y compris le couple "à cheval " ci-dessus. Regardez aussi les positions en lotus de certains personnages : nullement de la culture pré-colombienne vous en conviendrez. Pourtant les roches ne se différencient guère et semblent bien provenir de la même région, y compris des statuettes nettement de culture africaine et d'autres de cultures japonaises (voir aussi les têtes ci-dessous) ! On retrouve aussi beaucoup le Serpent parmi les symboles et gravures, y compris le fameux bâton entouré d'un serpent, source de légendes (voir la collection du Padre Crespi dans la page 2-Equateur à venir).




















Ces trois autres objets très mystérieux font partie des découvertes de La Mana, il s'agit d'une grosse pierre gravée, d'un plateau décoré de statuettes étranges et d'un service complet à liquide. Ils comportent tous des incrustations à caractères fortement magnétiques (surtout le service) et luminescents à l'ultraviolet, y compris "la Pierre du Monde" incrustée de quartz. Sur ce service est gravé un système de nombres proche de celui des Mayas, mais pas tout à fait :




Toutes les timbales sont de tailles légèrement différentes, mais leur contenu rempli parfaitement le broc, qui est lui-même très étrange : la constellation d'Orion y est inserrée de quartz luminescent et l'intérieur est fortement magnétisé, alors que l'extérieur non ! La méthode de fabrication est ici complètement inconnue à ce niveau car c'est impossible d'après les géologues : s'il y a des particules magnétiques dans la pierre, elles ne peuvent être que réparties partout, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, puisqu'il ne s'agit que d'un seul bloc ! Et pourtant il suffit d'approcher un aimant ou une boussole de l'intérieur de l'objet pour voir ses effets... c'est peut-être la mixture que contenait ces récipients qui était magnétique après tout pensent certains savants... mais de quoi s'agissait-il donc ?


Un plateau en jade (ou autre chose de proche) très étrange accompagnait ce service également en jade : incrusté également de la constellation d'Orion, identique à celle du broc, deux personnages étranges regardent le ciel et attendent. La constellation sur le plateau et les yeux des personnages brillent fortement à l'ultraviolet.


"La Pierre du Monde" a été également trouvée ensevelie au fond d'un sous-terrain antique par des chercheurs d'or et permet de se poser d'étonnantes questions sur les connaissances de l'homme qui l'a gravée il y a plusieurs millénaires : les deux Amériques, l'Europe, le nord de l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie y sont parfaitement reconnaissables. On y voit même les traces au sud-est de l'Asie d'une grande péninsule, que l'on sait avoir existé il y a encore 12000 ans, formant avec les actuelles Philippines et Malaisie un ancien continent englouti (peut-être Mu, qui aurait étendu son empire du Japon à l'Australie en allant jusqu'à l’île de Pâques qui était à l'époque une montagne surplombant une île grande comme Madagascar au large de l'Amérique du Sud d'après cette carte et peut-être l'Amérique du Sud, d'où la probable provenance océanienne de certaines peuplades naviguant très tôt, peut-être même avant ceux qui sont passés par le Nord à pied via le Détroit de Béring glacé). L'Atlantide serait représentée par le grand cercle au large de la Floride, du côté des Bermudes, là où de violents phénomènes magnétiques, gazeux (poches de méthane sortant du sous-sol) et biologiques (le tapis végétal d'algues des Sargasses est réputé pour son épaisseur et infranchissabilité) protège peut-être un grand secret... Quoiqu'il en soit, elle est incrustée d'une ligne de quartz qui semble dessiner une ligne équatoriale, sauf que sur cette ligne apparaît un "croissant" (fertile ?) plus épais avec au centre un œil luminescent. Cet œil se trouve au Moyen-Orient, entre la Mésopotamie et l'Arabie Saoudite. La ligne continue et fait le tour de la pierre, mais s'incurve subitement vers le Nord, alors qu'une plus légère semble vouloir continuer la "ligne équatoriale". Cet endroit où la ligne s'incurve au-dessus de l'Amérique du Sud est précisément l'endroit où la Pierre du Monde à été trouvée !


Les miniatures et les têtes trouvées en Equateur :











Notez que plusieurs d'entre elles ne semblent pas provenir d'une culture locale, mais bien d'Afrique et d'Asie et que d'autres portent des costumes, cuirasses et casques étranges et n'appartenant à aucune culture connue. 


Vous pourrez voir dans une autre page une petite partie de la collection du Padre Crespi, dons des indiens à leur prêtre pendant 50 ans. Beaucoup sont en or massif et sont dans le musée dont le Vatican avait autorisé l'ouverture dans les années 60, à Cuenca. Écritures inconnues, pyramides égyptiennes et pré-sanskrit, 3ème Œil, serpents, reptiles et sauriens sont dans le lot et l'Equateur va me donner l'occasion de faire une autre page sur ce même sujet tellement le nombre d'objets assez révélateurs y existent...

Yves Herbo (09/2011) Partie 1-Equateur


Beaucoup d'artefacts étranges trouvés en Equateur-Part 2


Je vais continuer à faire le tour de certaines pièces archéologiques découvertes en Equateur et qui sont toujours examinées par les scientifiques pour révéler leurs secrets, origines et méthodes de fabrication. Toujours dans le but bien sûr de prouver ou non leur authenticité et leurs datations (prouver qu’une roche datant de centaines de millions d’années a été gravée il y a quelques milliers d’années est très difficile question précision : les progrès de la recherche technologique à ce niveau, avec plusieurs succès (comme la thermoluminescence, l’analyse des pigments organiques utilisés…) permettent de penser que nous le pourrons bientôt (avec une marge d’erreurs très réduite), mais nous n’en sommes pas encore tout à fait là…

On sait également que les peuples descendants des antiques civilisations de ces régions ont, pour des raisons de survie, fait un commerce de ces artefacts, à partir du milieu du 20ième siècle, et que certains villages ont été jusqu’à la fabrication moderne, artisanale mais aussi usinée, de copies d’artefacts antiques… Tous ces faux artefacts sont évidemment facilement identifiables pour les professionnels mais les touristes les achètent volontiers comme « souvenirs », d’autant plus qu’ils ne sont pas très chers pour des reliques « Incas » ou « Mayas »… Certains scientifiques pensent également que certains de ces artefacts étranges pourraient être des « hybrides » : des objets réellement antiques, mais retravaillés plus récemment (le récemment peut varier sur 2500 ans tout de même) par les habitants locaux, mais les traces et patinages de couleurs différentes apportés par le temps ont été analysées comme non artificiels (à l’inverse des faux artefacts récents). J’ai moi-même pensé à une autre explication possible : il s’agit (en ce qui concerne les objets d’origines asiatiques ou égyptiennes et locaux) du trésor d’un conquistador qui a beaucoup voyagé et qui l’a ramené et enterré ici, puis est mort sans pouvoir le récupérer. Cela n’enlève pas toute l’étrangeté de ces objets mais peut fournir une explication sur cette réunion au même endroit de ces objets de cultures proches mais différenciées. Cependant, ma propre réflexion contredit en partie cette idée : rien que le nom local de La Mana, le fait que les objets ont été trouvés en territoire non conquis dans la réalité par les Conquistadors, le fait que d’autres objets similaires ont été trouvés ailleurs et même dans des tombes de datations différentes.




D’ailleurs, la collection du Padre Crespi en contient aussi certains, et on sait que le prêtre, décédé en 1982, était un acharné dans la recherche de faux dans sa collection : il enquêtait rigoureusement auprès de ses ouailles indiennes sur la provenance exacte des objets et se rendait sur place pour fouiller lui-même. Le Padre, né en 1891, a pratiqué en Équateur de 1923 jusqu’à sa mort et on sait que tous ces artefacts ont été trouvés dans un vaste réseau de sous-terrains profonds en pleine jungle et ont été entreposés dans l’église de Maria Auxiliadora. Malheureusement, une partie de ces artefacts ont été détruits par l’incendie d’origine indéterminée de l’église et par sa restauration en 1962, et plusieurs vols ont aussi eu lieu…

       


Après la mort du Padre, ils ont été retiré de la vision du public et stockés dans les caves de l’église d’où ils ont pu être sortis récemment pour expositions et analyses. Le Padre Crespi, bien que n’ayant jamais voulu tenter de classer ces objets, a apporté de bonnes connaissances sur l’endroit de ces sous-terrains et le peuple les protégeant : les Shuar-Achuar, une population d’environ 70 000 indiens répartis en 400 communautés (ou tribus), également nommés « Los Invencibles Shuar del Alto Amazons ». Les invincibles car jamais les Incas ou les Conquistadors n’ont pu les dominer ! Seule la religion chrétienne a pu légèrement modifier leur culture sur la longueur… Dans les années 1990, la capitale Quito a envoyé sur leur territoire des négociateurs en vue d’une exploitation de l’uranium détecté : les Shuar n’étant pas prévenus de cette intrusion ont capturé les officiels, et leurs seuls mots aux négociations sur l’énergie atomique ont été « Hiroshima » et « Nagasaki »… Comme quoi cet « exploit » triste moderne a même atteint le fond de l’Amazonie ! Quito a laissé tombé en argumentant que la quantité d’uranium n’était pas assez rentable à priori… Ces sous-terrains sont encore de nos jours en partie inexplorés car dangereux et sujets à inondations fréquentes.


Film 1927 sur la culture Shuar de Crespi, à la fin du film de 8 mn dans lequel on voit les conditions d’accès difficiles au village et les indiens l’accueillir, le Padre montre l’entrée des sous-terrains. Les Shuars sont les descendants ou les gardiens d’une culture locale très évoluée dans le passé et encore inconnue en grande partie.
 La collection du Padre Crespi, ce dernier disait pouvoir prouver des liens entre l'ancienne Babylone et des peuples d'amériques du sud :
                                                          
L’une des pièces les plus remarquables est cette plaque en or sur laquelle est gravée une écriture inconnue sur le continent, vous voyez ici deux photos de cette plaque. En 1976, un linguiste Hindou, Dileep Kumar, a dit que cette écriture était proche du Brahmi, antique langue et écriture utilisée encore selon l’Histoire de l’Inde il y a 2300 ans, confortant le Padre dans ses convictions. Il y a aussi de très nombreuses feuilles d’or gravées, constituant peut-être un livre graphique, des fresques ou recouvrants les murs d’antiques Temples. De nombreuses statuettes proches de la culture babylonienne, y compris des représentations d’hybrides mi-hommes mi-reptiles ou sauriens, ainsi que des gravures de pyramides de type égyptien, des symboles de plusieurs cultures (y compris vestimentaires) et le 3ème Oeil toujours présents.
    Un reportage de 1976 sur Padre Crespi et ses artefacts très intéressant
Cette région comporte plusieurs systèmes de sous-terrains de ce type, celui de Padre Crespi (et de Erick Von Däniken d’après son guide local de 1972)est connu sous le nom de la Cueva de Los Tayos, mais il en existe d’autres, comme La Cueva de los Cuevos“, ou appelée en anglais “Cave of the Oilbirds », parce que protégées par des milliers d’oiseaux et busards volant à travers de multiples conduits d’aérations.
         
De nombreuses pièces archéologiques, Temples sous-terrains et tombes sont toujours protégés dans ces Grottes Sacrées et seul l’explorateur Stan Hall y a eu accès en 2000 et a pu en transmettre en 2005 les coordonnées au gouvernement équatorien (données rendues publiques d’ailleurs et disponibles facilement). Mais peu importe les coordonnées de ces grottes précises : suite aux crues continuelles de la rivière depuis la révélation de leurs coordonnées précises (77º 47' 34" ouest et 1º 56' 00" sud - seuls les Shuars menaient les visiteurs à cet endroit), l’accès de l’entrée du système sous-terrain est sous l’eau…
Peut-être pas une coïncidence et il est peut-être pour l’instant encore préférable que les Shuars préfèrent leur mode de vie à l’argent ou autres tentations que les pilleurs ou même Etats mettent en œuvre depuis des décennies (voir plus selon Crespi) pour un libre accès à ce trésor… Ils ne veulent que la paix et être libres en final : le climat, la biodiversité énorme, la terre des Anciens très fertile (la Terra Preta, la plus fertile au monde, j’en reparlerai dans un article spécial car cela rejoint les preuves d’une antique culture mondiale) et le but de protéger les tombes ancestrales, pas de frontières ou de propriétés privées individuelles pour empêcher la chasse, la pêche ou la culture en harmonie avec la nature : de quoi être heureux en final. En 2005, l’explorateur Stan Grist dit être en négociations avec les Shuars qui vivent prêt de l’endroit et avoir une possibilité d’exploration. Hall de son côté dit « que l’expédition de 1976 a eu de la chance (si on veut dire) que le gouvernement équatorien soit une dictature à l’époque » (et que la force à donné la possibilité d’une rapide exploration à priori)… Ce n’est pas le cas d’une démocratie, heureusement. Même si je suis curieux, je sais que si des secrets y existent encore, je pense qu’ils apparaîtront au moment opportun s’ils sont importants. En attendant, même les pilleurs et les bandits ne peuvent accéder à cette région sans dangers…
Lien vers la collection Manclark-Carillo, équatorienne également, avec une partie des 10 000 artéfacts et statuettes découverts en 1964 à Los Esteros, Manta.
Les statues et gravures reptiliennes, meubles et objets exposés  dans les musées locaux (extraits) :
             
                                               
Tout comme en Asie du sud-est et jusqu’à l’Indus, les cultes, légendes et anciens contes de plusieurs peuples précédant les Mayas, Aztèques et Incas de cette région se rapporte aux reptiles, sauriens et oiseaux prédateurs : les découvertes se multiplient et vont de la mini-statuette en céramique aux représentations grandeurs natures taillées dans la roche-incluant des maisons à étages modernes et des pagodes !. Beaucoup d’entre elles ont un caractère sexuel, montrant les accouplements entre les « dieux » et les humains ainsi que des hybrides nés de ces unions. La qualité du travail, la précision des détails sur les vêtements, cuirasses et outils divers des peuples de cette lointaine période étonne quand on les compare à la nudité presque complète de leurs descendants actuels. En Amérique du Sud, nous n’avons découvert officiellement des traces d’orfèvrerie et métallurgie ouverte qu’à partir de – 1200 ans avant JC, mais plusieurs artefacts semblent prouver que l’on n’a pas encore découvert le bon endroit, qui doit être plus ancien à ce niveau. On comprend l'embarras et silence de beaucoup de scientifiques "officiels" devant ces objets qui ne correspondent pas aux recherches de leurs prédécesseurs et maîtres à penser...
Les ossements de géants trouvés en Equateur :
Tout comme dans d’autres régions du monde, des objets et ossements de grandeurs supérieures à la norme (surtout de l’époque) locale ont été découverts en Equateur. Peu de photos disponibles malheureusement.
  
En 1964, dans la province de Loja, dans le sud de l'Equateur, une partie d'une plateforme montagneuse s'est effondrée et le père Carlos Vaca, aumônier des hôpitaux, a été appelé à cet endroit. Il y a découvert les os brisés d'un géant.
Autant la preuve de races Naines (correspondant d’ailleurs aux anciens mythes) a été en quelque sorte apportée par la présence des Pygmées en Afrique Noire et en Asie du Sud-Est (les Négritos), et renforcée par celle de l’Homme de Florès récente (ainsi peut-être qu’aux Etats-Unis avec la découverte de tombes anciennes d’une tribu pygmée), autant celles des Géants rebutent en général la communauté scientifique : en effet, si on compare aux pygmées, il ne s’agit pas là de nanisme dû à des désordres génétiques mais bien d’êtres humains bien proportionnés, mesurant entre 1 m 20 et 1 m 50 pour les plus grands, résultant d’une adaptation à un milieu isolé ou limité en nourriture, comme une île pour Flores ou les jungles africaines ou sud-asiatiques où les endroits intéressants étaient disputés par les tribus. Notons que toutes ces petites ethnies sont réparties le long de l’équateur, aussi bien en Afrique qu’en Asie, et qu’on ne peut pas dire que les tribus d’amérique équatoriale soient très grandes non plus. En ce qui concerne les Géants, les seules traces physiques concernent apparemment les désordres génétiques de la maladie dont est atteint régulièrement quelques membres de la race humaine : des géants existent de nos jours et ont toujours existé physiquement de part l’Histoire (certains se sont rendus célèbres). Mais on n’a pas trouvé la raison pour laquelle un peuple humain aurait évolué vers le gigantisme pour une adaptation à son environnement, comme c’est le cas du nanisme évolutif.
Pourtant, comme pour les petits peuples, les peuples de géants sont cités dans toutes les légendes du monde, sur tous les continents… et des ossements, des outils, des masques et armes ne pouvant être utilisés que par des géants ont été trouvés également un peu partout dans le monde. Il faut savoir une chose concernant la maladie du gigantisme : elle fragilise très vite les os et notamment ceux des jambes qui doivent supporter un poids important. Les géants que nous connaissons ne vivent malheureusement pas très longtemps et souffrent assez : il est improbable que, dans les temps antiques, de tels efforts aient été faits pour fournir à de tels êtres très vite fragilisés par la maladie des outils et armes spécialement fabriquées pour eux. Ces ossements de géants antiques découverts, et certains étant ceux de personnes âgées contredisent un gigantisme dû à un syndrome pathologique, mais bien une transmission génétique solide d’une différenciation raciale, mais qui a disparue (plus ou moins ?) aujourd’hui… Il faut tout de même également rappeler les nombreuses légendes de tribus de géants roux rapportées en amérique latine et l’existence de pygmées à peau tirant sur le rouge et roux à cheveux bouclés en pleine Afrique Centrale (les Tumandwa) !
Sources, liens intéressants :    
Yves Herbo (09/2011) Partie 2-Equateur    
Récentes Découvertes bouleversant l'Histoire des Manuels...
Dans la rubrique Preuves d'Une Autre Histoire, voilà des découvertes récentes qui renforcent à nouveau les preuves que les idées que nous nous faisons de la préhistoire et même antiquité sont très erronées, et encore faussées par des données issues des 19° et 20° siècles. Notamment des preuves formelles en Crète que les Homo Erectus, les Homo Heidelbergensis, et d’autant plus les Néanderthaliens et les premiers Homo sapiens plus tard, étaient beaucoup plus avancés techniquement, et plus rapidement qu’on ne le pensait. Des traces de géoglyphes visibles seulement du ciel comme à Nazca, mais au Moyen-Orient (re)découvertes par satellites. De la Syrie à l’Arabie Saoudite, ces centaines de dessins ou traces circulaires sont situées à l’endroit indiqué sur la Pierre du Monde découverte en Equateur, là où un œil en quartz rayonne (1)… Un mur de 220 km de long, en arc de cercle, découvert aussi en Syrie cet été. Une structure sous-marine étrange découverte au large de la Suède, en Mer Baltique...    
Il y aussi bien sûr cette récupération inattendue de manuscrits datant du 1er siècle après J.C. et contenant des informations sur les derniers jours de Jésus… toujours à l’étude et en vérifications à l’heure actuelle, mais j’aurai personnellement préféré un témoignage plus « indépendant » de cette période que des manuscrits écrits par les premiers chrétiens (persécutés encore à l’époque) et donc des écrits intéressés avec parti pris et non objectifs. Ce qui n’enlève rien à leurs éventuels valeurs et intérêts, et permettront peut-être de mieux découvrir ainsi l’évolution des Ecrits, leur réécriture ou même de nouveaux textes inédits ou complétant les anciens…
Commençons par les preuves trouvées par les fouilles effectuées entre 2008 et 2009 sur le littoral sud de la Crète entre Plakias et Agios Pavlos et confirmée récemment par le ministère grec de la Culture et du Tourisme après étude par les scientifiques. De très nombreux outils ont été découverts sur des terrasses marines datées de 130 000 ans avant maintenant au minimum. Tous ces outils peuvent être associés à l'Homo Erectus ou l'Homo Heidelbergensis et s'étalent en datation de - 700 000 ans à - 130 000 ans. Cette découverte implique que ces lointaines races d'Homo possédaient déjà l'art de naviguer puisque la Crète est une île depuis au moins 5 millions d'années et qu'une grande partie de ces outils taillés dans la pierre ont été déterrés sur des anciennes plateformes maritimes (elles-mêmes taillées ?) datées de - 130 000 ans minimum... C'est la plus ancienne navigation au monde attestée à ce jour. Il serait intéressant de découvrir un traçage sur la provenance de ces ancêtres au fil des âges, via des fossiles de pollen ou autres techniques... Et cela accélère d'autant la propagation tôt du genre Homo partout dans le monde, surtout là où il n'y a pas ou peu de glace.
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C'est une équipe gréco-américaine multi-disciplinaire dirigée par Thomas Strasser (American School of études classiques à Athènes), qui a mis au jour ces pierres taillées paléolithiques, principalement des haches, dans les vestiges de plateformes marines. Mais les implications sur leur présence (alors que les plus anciennes traces découvertes en Crète remontaient à seulement - 9 000 ans jusqu'à présent !) attestent en plus de capacités cognitives et techniques supérieures à celles attribuées jusqu'à présent aux premières espèces humaines. Selon Thomas Strasser et la grecque Eléni Panagopoulou, ces fouilles jettent une nouvelle lumière sur l’histoire «de la colonisation de l’Europe par des hominidés venus d’Afrique», jusque-là considérée comme s’étant faite à pied.
“L’approche d’un peuplement de l’Europe seulement par la terre doit clairement être repensée (…) il y a peut-être eu des routes maritimes empruntées par des navigateurs sur de longues distances” écrivent ces chercheurs dans un article publié par Hespéria, le bulletin de l’Ecole américaine d’archéologie d’Athènes (que vous pouvez retrouvez sur le site : http://www.ascsa.edu.gr). Ils relèvent par contre ne pas pouvoir en l’état déterminer d’où venaient les hôtes paléolithiques de Crète, “une origine africaine ou proche-orientale étant aussi probable qu’une provenance d’Anatolie ou de Grèce continentale”, et n’ont n’a pas pu établir encore les raisons pour lesquelles nos ancêtres sont venus en Crète; ni quand ils sont arrivés exactement…
L’équipe d’archéologues a demandé l’autorisation de mener des fouilles plus approfondies dans la zone de la découverte.
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Dessin d'un bateau gravé sur pierre trouvé dans une grotte en Crète
Concrètement, cette découverte amène à penser que l'Humanité a évolué (et s'est emparée du monde) beaucoup plus rapidement et intelligemment qu'on ne le pense généralement, et que la probabilité de l'existence de civilisations également plus évoluées qu'on ne le pense techniquement  et moralement ont pu exister et disparaître par accidents catastrophiques ou même guerres sans pratiquement laisser de traces : la glaciation intense, les montées des eaux et volcanismes associés ont pu considérablement ralentir, et même anéantir de telles civilisations... dont certains commencent seulement à entrevoir la possible réalité. Ma propre réflexion (assez longue et au vu d'autres documents) m'amène à penser malgré tout que le peu d'évolution et différences des outils de pierre ici cités (entre - 700 000 et - 300 000 ans) et ailleurs, est significatif d'une culture "bloquée" techniquement qui utilise des outils apportés mais non inventés et évolutifs : comme des esclaves incapables ou forcés d'utiliser indéfiniment les mêmes outils pendant une durée immense pour la vie humaine. D'ailleurs, ils les aimaient tellement, leurs haches ou pics, qu'ils les réparaient et retaillaient régulièrement, au lieu d'en faire des neufs avec pourtant la profusion de silex disponible.
découverte d'un mur de 220 kilomètres de longs en arc de cercle    
En ce qui concerne la Syrie et le Moyen-Orient, il y a eu en août 2011 cette découverte d'un mur de 220 kilomètres de longs en arc de cercle qui parcourt la steppe syrienne de nord en sud. Ce mur de pierre sèche de 1 mètre de large relie les ruines d'une forteresse à l'une des lignes de crête de l'Anti-Liban, une chaîne montagneuse. Le type de céramique trouvé dans la forteresse et à certaines ruines proches du mur suggère son utilisation entre 2400 et 2200 avant JC, mais on ne connaît pas encore avec certitude le peuple qui a construit ces édifices, même si les cités mésopotamiennes d'Ebla, ou Hama et Homs sont avancées comme probable origine.
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Photo : Long de 220 kilomètres, ce mur en pierres sèches parcourt la steppe syrienne du nord au sud. il aurait été édifié entre 2400 et 2200 av. J.-C. pour marquer la limite entre des agriculteurs sédentaires et des éleveurs nomades. © Bernard Geyer
Centaines de géoglyphes visibles du ciel au Moyen-Orient
Mais ce sont les centaines de géoglyphes visibles du ciel dont je vais parler maintenant. Il s'agit de structures de pierres très anciennes réparties de la Syrie à l'Arabie Saoudite dont on ne soupçonne pas facilement l'existence quand on est a leur pied. C'est grâce aux nouvelles technologies de cartographie par satellites et à un programme de photographies aérienne parti de Jordanie que les structures ont été révélées, et on en dénombre maintenant un bon millier...
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Désignées par les archéologues comme des «roues», ces structures en pierre sèche ont une grande variété de modèles, avec, comme base commune, un cercle avec des rayons à l'intérieur. Les chercheurs estiment qu'elles remontent à l'Antiquité, il y a au moins 2.000 ans. Ces structures se retrouvent souvent dans des champs de lave et vont de 25 mètres à 70 mètres de diamètre. "Rien qu'en Jordanie nous avons des structures en pierre qui sont beaucoup plus nombreuses que les lignes de Nazca, sur une zone bien plus vaste", a déclaré David Kennedy, un professeur de lettres classiques et d'histoire ancienne de l'Université d'Australie occidentale. Ses dernières recherches révèlent que ces roues font partie d'une variété de  paysages de pierres que l'on peut définir en 3 catégories:
- Les cerfs-volants (structures de pierre utilisées pour canaliser et tuer des animaux: voyez à ce sujet ce lien) - Les pendentifs (lignes de cairns qui partent des sépultures), - Les murs, les mystérieuses structures qui serpentent à travers le paysage jusqu'à plusieurs centaines de mètres et qui n'ont pas d'utilisation pratique apparente.
Kennedy et ses collègues sont perplexes quant à l'explication de l'utilité de ces structures et quant à leur signification. D'abord spécialisé en archéologie romaine, Kennedy a été fasciné par ces structures lorsque, en tant qu'étudiant, il a lu les comptes rendus des pilotes de la Royal Air Force survolant ces régions dans les années 1920. En effet, en 1927, le Lieutenant Percy Maitland publie un compte rendu sur les ruines dans le journal Antiquity. Il a rapporté les rencontrer plus souvent dans les  "pays de lave" et a ajouté que les structures de pierre sont connues des bédouins comme les «œuvres des hommes vieux». Kennedy et son équipe ont étudié les structures à l'aide de photographies aériennes et Google Earth , car ces "roues" sont difficiles à distinguer au niveau du sol. Les dessins on sûrement dû être plus clair lors de leur construction: "Les gens ont sans doute marché dessus pendant des siècles, des millénaires, sans avoir idée de ce que la forme avait pu être."
Les "roues" et "lignes de murs" Quel était leur utilité ? Jusqu'ici, aucune des roues n'a fait l'objet de fouilles, ce qui rend leur datation, et la compréhension de leur but, difficile. Les archéologues qui les avaient étudié avant l'ère Google Earth ont supposé qu'elles pouvaient être les vestiges de maisons ou de cimetières. Mais Kennedy pense qu'aucune de ces explications n'est plausible: "Il semble y avoir une certaine continuité culturelle globale dans cette zone; ici les gens sentaient qu'il y avait un besoin de construire des structures qui étaient circulaires." Certaines de ces roues ont été retrouvées isolées tandis que d'autres sont regroupées. À un endroit, près de l'oasis d'Azraq, des centaines d'entre elles peuvent être trouvées et rassemblées dans une douzaine de groupes. "Certaines de ces collections autour d'Azraq sont vraiment remarquables", ajoute Kennedy. En Arabie saoudite, l'équipe a trouvé des styles de roues qui sont assez différentes: certaines structures sont même rectangulaires; d'autres sont circulaires, mais contiennent deux rayons formant une barre souvent alignée dans la direction du soleil levant et couchant. En Jordanie et en Syrie, ces structures présentent des rayons plus nombreux et ne semblent pas être alignés sur des phénomènes astronomiques. "En regardant un grand nombre d'entre eux, sur un certain nombre d'années, je n'ai pas été frappé par un motif  se répétant dans la manière dont les rayons ont été aménagés", explique Kennedy. Les chercheurs ont remarqué que les roues se retrouvent souvent au-dessus des structures en "cerfs-volants", qui peuvent remonter jusqu'à 9000 ans, mais jamais l'inverse. Pour Kennedy, "Cela suggère que les roues sont plus récentes que les cerfs-volants" . Des roues ? non, des géoglyphes... Amelia Sparavigna, professeur de physique au Politecnico di Torino en Italie, pense que ces structures peuvent être appelées géoglyphes de la même manière que les lignes de Nazca du Pérou. «Si nous définissons un géoglyphe «comme un large signe sur le sol d'origine artificielle, les cercles de pierres sont donc des géoglyphes». La fonction des roues peut aussi être mise en parallèle avec les dessins énigmatiques dans le désert de Nazca. "Si l'on considère, plus généralement, les cercles de pierres comme des lieux de culte des ancêtres, ou des lieux pour des rituels liés à des événements astronomiques ou saisonniers, ils pourraient avoir la même fonction  que les géoglyphes d'Amérique du Sud. La conception est différente, mais la fonction pourrait être le même, " ajoute-t-elle.
(1) Il existe assez probablement également un lien avec la Pierre du Monde découverte en Equateur dont je parle dans cet article :  
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  Extrait et photos : "La Pierre du Monde" a été également trouvée ensevelie au fond d'un sous-terrain antique par des chercheurs d'or et permet de se poser d'étonnantes questions sur les connaissances de l'homme qui l'a gravée il y a plusieurs millénaires : les deux Amériques, l'Europe, le nord de l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie y sont parfaitement reconnaissables. On y voit même les traces au sud-est de l'Asie d'une grande péninsule, que l'on sait avoir existé il y a encore 12000 ans, formant avec les actuelles Philippines et Malaisie un ancien continent englouti (peut-être Mu, qui aurait étendu son empire du Japon à l'Australie en allant jusqu'à l’île de Pâques qui était à l'époque une montagne surplombant une île grande comme Madagascar au large de l'Amérique du Sud d'après cette carte et peut-être l'Amérique du Sud, d'où la probable provenance océanienne de certaines peuplades naviguant très tôt, peut-être même avant ceux qui sont passés par le Nord à pied via le Détroit de Béring glacé). L'Atlantide serait représentée par le grand cercle au large de la Floride, du côté des Bermudes, là où de violents phénomènes magnétiques, gazeux (poches de méthane sortant du sous-sol) et biologiques (le tapis végétal d'algues des Sargasses est réputé pour son épaisseur et infranchissable) protège peut-être un grand secret... Quoiqu'il en soit, elle est incrustée d'une ligne de quartz qui semble dessiner une ligne équatoriale, sauf que sur cette ligne apparaît un "croissant" (fertile ?) plus épais avec au centre un œil luminescent. Cet œil se trouve au Moyen-Orient, entre la Mésopotamie et l'Arabie Saoudite. La ligne continue et fait le tour de la pierre, mais s'incurve subitement vers le Nord, alors qu'une plus légère semble vouloir continuer la "ligne équatoriale". Cet endroit où la ligne s'incurve au-dessus de l'Amérique du Sud est précisément l'endroit où la Pierre du Monde à été trouvée !
Autre trouvaille en Arabie Saoudite : http://www.20minutes.fr/ledirect/774776/arabie-saoudite-traces-civilisation-vieille-9000-ans Arabie saoudite: Traces d'une civilisation vieille de 9.000 ans le 24.08.11
Des fouilles sur un site archéologique en Arabie saoudite montrent que le cheval était probablement déjà domestiqué il y a 9.000 ans. La découverte de cette «civilisation d'al Makar», d'après le nom du site, devrait remettre en cause la théorie selon laquelle la domestication des animaux a eu lieu il y a 5.500 ans en Asie centrale, a déclaré Ali al Ghabban, vice-président des Antiquités et des Musées à la Commission saoudienne pour le Tourisme et les Antiquités. Une découverte qui bouleverse les connaissances «Cette découverte va bouleverser nos connaissances sur la domestication du cheval et l'évolution de la culture à la fin du néolithique», a dit l'expert lors d'une conférence de presse organisée à Djeddah.«La civilisation Makar est une civilisation très avancée du néolithique. Ce site nous montre clairement que les origines de la domestication du cheval remonte à 9.000 ans.»Le site abrite également des restes de squelettes momifiés, des pointes de flèches, des grattoirs, des meules à grains, des outils à filer et à tisser, ainsi que d'autres accessoires. Reuters  
L'incroyable découverte de plusieurs explorateurs suédois
L'équipe d'Ocean Explorer a mené une expédition dans la mer de Botnie (nord de la mer Baltique)  entre le 11 et le 19 juin 2011 en collaboration avec Franskabolaget.com dans la perspective de fouiller des épaves et y remonter leurs trésors concernant des boissons alcoolisées comme du Champagne, du vin ou encore du Cognac. Il se situait dans la cale d’un navire  suédois coulé par les Allemands durant la première guerre mondiale.
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Toutefois, le 19 juin, une anomalie très étrange est retrouvée lors d'une étude sonar du plancher océanique. Peter Lindberg, l'initiateur de l’expédition, affirme qu'il n’a jamais rien vu de pareil. Il a alors passé des centaines d'heures à regarder et regarder encore les images prises par le sonar pour finir par prendre la décision de révéler leur découverte : « C'est au reste du monde d’en  juger». « La découverte n'est pas dans de notre intérêt et descendre pour explorer  cet objet n’est pas dans nos moyens ni matériels ni financiers » poursuit-il, et de finir par l’incroyable : Il pourrait s’agir d’un nouveau  Stonehenge ! »
Ghisham Doyle pour WikiStrike  
 
Pour finir (provisoirement) avec les annonces de découvertes archéologiques récentes, il y a l'étrange voyage d'une quarantaine d'antiques manuscrits, à priori écrits par les premiers chrétiens persécutés après l'an zéro, et qui pourrait receler des témoignages sur les derniers jours de Jésus...
Des mystérieux livres en plomb perdus depuis 2000 ans    
Les découvertes ont été prétendument faites entre 2005 et 2007, par des bédouins, à l'intérieur d'une grotte perdue aux fins fonds du nord de la Jordanie, il s'agit de 70 livres de métal qui contiennent entre 5 et 15 pages liées par des anneaux de plomb, ainsi que des manuscrits de cuivre contenant des messages cryptés en hébreu et en ancien grec (codex). Cet incroyable trésor datent probablement du premier siècle après J.C.

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Ziad al-Saad, directeur du Département des Antiquités de Jordanie, estime que les livrets ont été fait par les disciples de Jésus peu de temps après sa mort. "Ces livres et manuscrits auraient été utilisés par les premiers chrétiens venus en Jordanie, fuyant la persécution par les Romains". "L'information initiale est très encourageante et il semble que nous nous penchons sur une découverte très importante et significative. Peut-être la découverte la plus importante dans l'histoire de l'archéologie", explique t-il. Mais voila, les précieux livres se sont évaporés dans la nature, Mr Al-Saad le confirmait officiellement ce dimanche lors d'une conférence de presse à Amman, que les pièces d’exception avaient été repérées en Israël où elles sont entrées en contrebande. "Elles ont été découvertes au nord de la Jordanie il y a plusieurs années, lors de fouilles illégales dans des grottes, et ont été introduites en contrebande en Israël, où elles se trouvent entre les mains d'un commerçant israélien qui les a expertisées en Grande-Bretagne", précise t-il. "Ces pièces sont un trésor d'une importance historique cruciale, car ils apportent de nouvelles informations sur les origines du christianisme, surtout que les manuscrits de cette époque sont rares", a ajouté M. Al-Saad.

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Publiée par le site du Dailymail, l'une des pages qui se trouve entre les mains des experts semble représenter les traits d'un visage humain portant une couronne d'épines. Serait-ce là le premier portrait de Jésus-Christ ? Voila une bien mystérieuse question que nous pose le quotidien anglais...
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Pour le moment et comme souvent dans ce genres d'affaires ou se mélangent, politiques, religions et sciences, les informations nous arrivent au compte gouttes et on ne risque pas de voir ces "reliques" prochainement dans un musée.
Selon le département des antiquités (DoA), les tests au carbone détermineront bien vite l'authenticité des ouvrages métalliques scellés au plomb.  Le directeur  du DoA, Ziad Saad, a déclaré au quotidien The Jordan Times, très enthousiaste : « Nous croyons vraiment obtenir les preuves de cette analyse et ainsi révéler l’authenticité des matériaux. »
Les premiers essais effectués dans les laboratoires de la Royal Scientific Society, indiquent que les textes remontent au premier siècle de notre ère, à une époque où les chrétiens, persécutés, s’étaient réfugiés sur la rive est du Jourdain.  Les Codex, qui ont été récupérés au marché noir  par les services de sécurité jordaniens, le mois dernier, sont remontés jusqu’à une cache où plus de 70 livres scellés au plomb dormaient. Les livres seraient arrivés en contrebande d’Israël par la rivière du Jourdain.
La plupart des textes sont actuellement en la possession de Hassan Saeda, un fermier bédouin israéliens, qui prétend que les livres, content les derniers jours de Jésus Christ, ni plus ni moins, et qu’ils auraient été découvert par son grand-père, berger, il y a 90 ans.
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Les autorités jordaniennes, cependant, croient plutôt que les codex ont été découvert il y a quatre ans dans une grotte près du village du Nord de Sarhan et seraient la propriété du Royaume hachémite.
Ces textes ont fait les manchettes internationales en mars, lorsque les autorités jordaniennes et l’auteur britannique David Elkington ont annoncé leur existence dans le but de lancer une campagne de rapatriement des précieux livres.
Les efforts de rapatriement des textes d'Israël sont pour l’heure en attente des résultats définitifs de la datation au carbone, actuellement en cours à l'Université du Nouveau Mexique, le Getty Conservation Institute et l'Université de Sheffield. L’extraordinaire découverte de ces 70 livres est évidemment une affaire à suivre.  James Fergusson pour WikiStrike  
Yves Herbo et Sources :    
Article intéressant sur Nazca : Theorie: les lignes de nazca... une carte des sources souterraines ? Yves Herbo (10/2011)    
Preuves d’une autre Histoire en Bolivie
Nous allons continuer notre visite des lieux et artefacts étranges trouvés dans le monde, et des Preuves d’une autre Histoire, toujours en amérique latine pour l’instant, avec un haut lieu antique de ce continent : situé actuellement en Bolivie.
L’endroit qui vient immédiatement à l’esprit aux connaisseurs quand on parle de Bolivie et de préhistoire ou antiquité est la célèbre cité de Tiahuanaco, ou plutôt anciennement Tiwanaku, la Cité du soleil.


Du peuple qui a érigé ces monumentaux bâtiments, nous ne savons que très peu de choses : quand les conquistadors espagnols sont arrivés, vers 1549 de notre ère, cette civilisation avait déjà disparu depuis des siècles, sans laisser de traces écrites et sans raison apparente. Seules des légendes locales et persistantes parlaient qu’elle était, bien avant même l’arrivée des Incas, la capitale d’un dieu blanc barbu appelé Viracocha…(légendes peut-être détournées en fait par les Incas, qui ont fini par conquérir la région plus tard, il en est question plus bas).

Certains parlent d’une baisse rapide du niveau du lac Titicaca qui aurait laissé Tiwanaku loin de la rive, d’autres soutiennent la thèse d’un massacre de la population par une tribu ennemie… Le mystère qui entoure la plus grande réalisation architecturale mégalithique de l’Amérique du Sud Préinca reste entier.
Jusque dans les années 1990, les archéologues étaient d’accord pour considérer que la ville avait commencé à être érigée vers 700-600 avant Jésus-Christ et que la population entière avait disparu vers 1000-1200 après Jésus-Christ, après avoir construit une magnifique ville, un port important au niveau du lac Titicaca, des routes, une agriculture (basée sur des pommes de terre géantes) et structures commerciales et militaires significatifs dans toute la région. Néanmoins, la découverte récente de sous-terrains et même de structures artificielles souterraines sous la ville font reculer la date de l’apparition de cette civilisation bien avant les premières dates trouvées dans les analyses des objets en surface. Ces ruines ont été tellement pillées que les informations qu’elles pouvaient livrer sur leurs bâtisseurs sont perdues à jamais.
L’or fut pillé par les espagnols, des pierres et poteries furent brisées par des fanatiques religieux qui les considéraient comme des idoles païennes et aussi à cause de leur volonté à convertir de force cette nouvelle populace. Certaines œuvres partirent dans les musées d’Europe ou collections privées. D’autres furent détruites par les paysans qui travaillaient la terre pour les cultures.
L’Eglise conserva quelques statues dont certaines furent vendues comme curiosités. Les plus gros blocs de pierre servirent à construire des édifices coloniaux ou à stabiliser le terre-plein d’une ligne ferroviaire qui passe au dessus du site…
À son apogée, la cité s’étendait sur pratiquement une dizaine de kilomètres carrés et sa population a oscillé entre 20 000 et 60 000 habitants (entre 160 000 et 360 000 selon d’autres sources qui montrent les structures d’une cité entourant l’ensemble religieux.
Les trésors que renfermait ce centre cérémoniel ont été dispersés dans le monde entier, les plus belles pièces emportées pour enrichir les collections des musées européens, les céramiques détruites par les travaux des champs, les pierres des murs utilisées dans la construction d’édifices coloniaux voire pour le terre-plein de la ligne ferroviaire La Paz-Guaqui passant au sud du site. L’actuel président bolivien, Evo Morales, tenant à ce que l’identité nationale se structure autour des ces racines, a demandé à ce que les fouilles soient intensifiées et ces dernières ont effectivement mis à jour de toutes nouvelles parties de la structure et ont permis de découvrir d’impressionnantes stèles et sculptures. La grande majorité du site reste encore inexplorée et donnera peut-être de nouvelles clés d’interprétation.
Arthur Posnansky, un archéologue et historien dont les découvertes ont été avalisées par le gouvernement bolivien, a été le premier à suggérer que Kalasasaya (le temple de Tiwanaku) servait d'observatoire astronomique. Il a également utilisé ses recherches pour dater le complexe et a obtenu la date stupéfiante de 15.000 ans avant J.C. Il est aussi dit que la civilisation de Tiwanaku, antérieure à la période Inca, a pu faire l’objet de quatre époques allant du 10ème siècle avant J.C. jusqu’au 12ème siècle après, période où elle disparu, mais on ne connaît pas grand-chose de celle-ci : ni la langue, ni la religion, ni les rois. Certains croient que c'est la ville la plus ancienne au monde, d'autres qu'elle a été construite par les mêmes extraterrestres qui auraient créé les lignes de Nazca entre autres.
Vers 1995, de nouvelles découvertes archéologiques ont clairement démontré que Tiahuanaco fut une métropole très animée, mais aussi la capitale d'un immense empire s'étendant sur plusieurs pays voisins actuels. La cité était autonome, vivant en communauté de son agriculture et de sa pêche, les habitants savaient fondre le cuivre, laminer l’or, fabriquer des poteries, ils avaient aussi des connaissances en mathématiques, en astronomie et en ingénierie hydraulique. Ça devait être une ville royale magnifique, il est probable que les murs des temples et les statues étaient alors recouverts d’or, de textiles ou de surfaces peintes.

Localement, un musée qui abrite des éléments de cette culture, tels que des vases cérémoniels avec inscriptions et dessins énigmatiques, poteries, céramiques, crânes trépanés ou déformés, procédé curieux reproduit chez les Incas plus tard (mais des études sur les plus anciens crânes montrent qu'il ne s'agit pas de déformations les concernant, mais bien d'une configuration naturelle et génétique, les Incas et autres peuples imitant par la suite l'apparence de ces géants). Un deuxième musée abrite les pièces colossales retrouvées lors de fouilles tels que le gigantesque monolithe de 7.30m de hauteur et 1.20m de large découvert en 1932 par Bennett, dans le temple souterrain de Kalasaraya, ce monolithe qui représente un personnage portant des vêtements raffinés et une couronne, est taillé dans un seul bloc, son corps est gravé de hiéroglyphes (toujours non traduits à ce jour) et s’appuie sur un piédestal. La statue fut un temps exposée face au stade de football de La Paz, puis amenée au musée lors de l’ouverture de ce dernier.


A l’intérieur de cette aire, se trouve le monolithe Ponce (3.04 m et 12 tonnes) il représente un prêtre dans son habit cérémoniel tenant deux verres cérémoniaux et un peu plus loin le monolithe Fraile. La pierre d’andésite utilisée pour leur construction provient d’une carrière distante de 100 kms (la ville étant construite à 3883 mètres de hauteur sur un plateau, on ne sait pas encore comment ce peuple a pu transporter intact des blocs de plusieurs tonnes à travers les montagnes, même en utilisant le lac pour une partie...). Ce temple était vraisemblablement un observatoire. Ponce est gravé de centaines de hiéroglyphes et symboles sur toutes ses faces : il s'agit probablement de toute l'histoire du "Dieu" représenté mais aucun spécialiste n'a encore trouvé la clé pour les déchiffrer...
 
Derrière ce « Ponce » un escalier de six marches taillées dans la roche conduit à une porte : « la porte principale » celle-ci mène directement à un autre temple, mais une barrière en fer en interdit maintenant le passage. Après l’avoir contournée nous arrivons au « Templete Semisubterráneo » (semi-souterrain) construction enfouie à 1.70m au-dessous du niveau du site, il mesure 28m sur 26m et est entouré d’un mur de 48 piliers de grès rouge et de petits blocs de pierre, dans ce mur sont encastrées 172 têtes anthropomorphes en roche volcanique (l’anthropomorphisme est le fait de conférer des propriétés comportementales ou morphologiques spécifiquement humaines à des sujets ou des objets non-humains.) Ces sculptures sont censées figurer des hommes de toutes races, ceux-ci représentant le monde souterrain ou vivent les morts et les êtres à venir, ou... symbolisent les victoires remportées sur les peuples étrangers !! Au centre de la cour de ce temple : plusieurs petits blocs monolithiques, dont « le barbu », qui présente une tête en obus, de grand yeux ronds et une forte mâchoire agrémentée d'une barbe...


Dans le musée est aussi visible une tête découverte assez récemment (ci-dessus) et parmi les plus anciennes répertoriées : il s'agit typiquement de la tête d'un asiatique...
A l’extrémité N. O le monument sans doute le plus célèbre du site : la Porte du Soleil, une pierre sculptée, véritable bijou de l’art pré-colombien. Bloc de 4 mètres de large et 3 mètres de haut, sur la partie supérieure une frise sculptée représentant un personnage central, probablement le dieu-soleil Viracocha, flanqué de 32 hommes soleils et 16 hommes condors, ce dieu tient dans chacune de ses mains à quatre doigts, un sceptre qui se termine en tête d’oiseaux, la tête est auréolée de rayons allant dans toutes les directions. Sur ce porche on peut y voir, dans un langage hiéroglyphe, une infinité d'inscriptions qui jusqu'à présent n'ont pas été révélées, ce qui augmente plus encore le mystère sur leurs significations, il pourrait peut-être s’agir d’un calendrier annuel pour les semences et les récoltes. Tout le monde est également d’accord pour dire que ce bloc entier était à l’origine recouvert d’or
La porte du soleil


On peut distinguer sur la base de cette frise une tête d’éléphant. Le dessin est inattendu car les proboscidiens ont disparu d’Amérique du Sud à la fin du Pléistocène c’est-à-dire il y a 10 000 ans.
Une autre espèce identifiée qui apparaît est le Toxodon, un mammifère amphibien qui a prospéré en Amérique du Sud à la fin du Pliocène (1,6 millions d’années) et s’est éteint à la fin du Pléistocène (vers – 12 000 ans).
On trouve pas moins de 46 têtes de toxodontes ciselées dans la frise. D’autres représentations d’espèces disparues ont été découvertes sur le site : le Shelidoterium et le Macrauchenia. Le Macrauchenia était un ongulé sud-américain qui a disparu il y a 10 000 ans
Cette effigie de la Porte du soleil, visiblement celle d'un dieu, est entourée d'une foule de « serviteurs » ou d'auxiliaires ailés qui sont représentés de profil, à moitié inclinés devant lui, en signe incontestable d'allégeance. En confrontant cette iconographie à d'autres représentations archéologiques, et en cherchant dans les documents historiques et ethnologiques des correspondances stylistiques et symboliques, on a identifié le dieu central comme étant Tunupa, la divinité cosmique des Aymaras, confondue avec Viracocha, sa variante incaïque. Parmi les éléments significatifs, il faut citer le sceptre de droite, qui se termine par un serpent bicéphale. À cette association avec le double serpent s'ajoutent des traits félins et aquilins, attributs qui se retrouveront plusieurs siècles plus tard dans le temple du Soleil de Cuzco, conjointement avec la Foudre-Éclair.
Le dieu céleste de Tihuanaco comporte aussi des aspects solaires. Sa couronne et son collier sont en fait les rayons de l'astre, et les paysans Aymaras disent encore aujourd'hui que les rayons du soleil sont sa barbe. Selon certains mythes recueillis au tout début de la conquête par Juan de Betanzos, les premiers hommes vivaient dans un monde de ténèbres jusqu'à à ce que le créateur, Kon Tici Viracocha, fît le soleil et le jour, qu'il séparât de la nuit, de la lune et des étoiles. Puis il transforma les anciens hommes en pierres, pour les punir de l'avoir raillé. Avec ces pierres, il fabriqua une nouvelle humanité, ou plutôt des peuples différents avec leurs seigneurs, leurs femmes et leurs enfants. Ses serviteurs et auxiliaires distribuèrent ces groupes dans tout le Pérou, en les plaçant dans des grottes, des cavités, des sources et des montagnes, d'où ils émergèrent pour habiter la surface de la terre. Enfin Kon Tici Viracocha envoya deux autres Viracochas à l'est et à l'ouest tandis que lui-même emprunta la voie impériale des Incas jusqu'à Cuzco, en exhortant les hommes à sortir de terre. Arrivé à Cacha, dans la vallée de Cuzco, il fut attaqué par les gens de Kanas, sortis de terre tout armés. Mais le feu du ciel s'abattit sur eux, sous forme de foudre. À Cuzco, Viracocha institua une seigneurie, puis il repartit vers le nord jusqu'à la hauteur de Puerto Viejo (Équateur), où il entra dans la mer...
Il suffisait de peu pour transformer le vieux dieu Viracocha en apôtre rejeté par la méchanceté des hommes. Ce pas fut franchi dès les premiers temps de la conquête, comme l'atteste le commentaire de Cieza de León. L'image de ce dieu a donc été modifiée à deux reprises : tout d'abord par les Incas, qui cherchèrent à légitimer l'origine solaire de leur dynastie en faisant appel aux croyances séculaires des peuples des hauts plateaux, ensuite par les Espagnols, appelés d'ailleurs eux aussi Viracochas. La Foudre se confondit avec Saint Jacques, le Santiago de la Reconquête ibérique transformé pour les besoins de la cause en pourfendeur d'Indiens. Mais ces superpositions n'auraient jamais été possibles si le dieu solaire de Tiahuanaco n'avait pas puisé son authenticité dans le passé très ancien des peuples andins.
Notez ici que cette légende n’est pas sans rappeler celles de l’Inde antique et de ses « Dieux » vengeurs et guerriers, de ses guerres entre « dieux » utilisants des armes destructrices…
Et enfin l’Akapana, petite colline qui constituait, il y a fort longtemps, une pyramide à 7 degrés de 200m de coté sur 15m de hauteur, elle était alignée parfaitement avec les quatre points cardinaux, peut-être une forteresse ?
Aujourd’hui elle est totalement ensevelie, la faute en revient à un avide mineur espagnol qui creusa, dans l’espoir d’y trouver de l’or, puis les colons espagnols utilisèrent nombre de pierres pour construire, au 17ème siècle, l’église du village voisin. Depuis 1957, les archéologues boliviens et étrangers y effectuent des fouilles d’excavation, le travail a bien avancé, plusieurs des plateformes revoient le jour.
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Les vestiges trouvés attestent que la cité avait autrefois un port, celui-ci était sur le rivage du lac Titicaca. Les légendes relient l’histoire à un épisode marquant de la Bible : le déluge de Noé, détail troublant : l'archéologue Arhur Posnansky a conclu, en étudiant la couche mince des gisements de chaux qu’ils avaient été immergés pendant une période considérable, en outre, certaines parties des ruines ont été profondément enterrées en sédiments, l’archéologue en a normalement déduit et suggéré que l'inondation biblique ait pu avoir été la raison de ces dépôts. Ce qui est certain c’est que le site ne fut jamais achevé, les travaux furent interrompus comme si un événement brutal qui aurait frappé la cité était survenu, un cataclysme ? des changements climatiques ? L’empire de Tiwanaku s’est éteint après que le niveau du lac se soit abaissé et le rivage reculé de la ville.
Tiahuanaco n’a sans doute pas finir de dévoiler ses secrets, en 1968 le commandant Cousteau, passionné, plongea dans le lac Titicaca et découvrit des fosses de plus de 500 mètres de profondeur, mais il n'y trouva pas les vestiges archéologiques qu'il recherchait. Tout récemment en 2005, dirigée par le géologue italien Lorenzo Epis, l'expédition baptisée "Atahualpa 2000", du nom du dernier empereur inca, concentra ses recherches aux abords de la plus importante des îles du lac, celle du Soleil. Sa ténacité a été récompensée car il a été découvert les restes d'un chemin, un mur de 700 mètres de long, un monument, une terrasse et des reliques d'un temple de 250 mètres de long et 50 mètres de large.
L’équipe a aussi identifié une île aujourd'hui submergée, longue de 3600 mètres et large de 600 qui a été recouverte par la brusque montée des eaux du lac, conséquence d'un cataclysme qui a du se produire au 12ème siècle après JC et qui serait.... la cause du déclin de la civilisation de Tiahuananco.
Autrefois donc, la cité aurait été un vaste port comme le laissent à penser ce qui ressemble à d'immenses quais. Or, le lac se trouve entre 18 et 25 km de distance et surtout à 30 mètres en dessous du niveau de ces fameux quais. Or malgré ses 8200 km2 actuels, le Lac Titicaca n'est que le vestige d'une bien plus vaste lagune qui formait une mer intérieure sur l'altiplano. Pour preuve, on peut observer l'ancienne rive nord du lac qui est visible à 88 mètres plus haut que son niveau actuel, et 60 kilomètres plus au sud, la même rive se situe, elle, 82 mètres plus bas. En tenant compte de la position du port et de l'évolution des rivages du lac, cela signifierait donc que Tiahuanaco aurait été érigée en 15 000 av. J-C, ce qui est bien sûr fortement controversé (et sûrement stupidement controversé d’ailleurs).
Deux autres éléments pourraient attester cette théorie : la fort peu acceptée archéo-astronomie (une discipline que je trouve pourtant très intéressante) qui permit à Arthur Posnansky d'avancer encore plus la date de 15 000 av. J-C en tenant compte des alignements planétaires et solaires des temples, et la découverte de dessins et gravures d'animaux dont les espèces auraient disparues à la fin du pléistocène, soit vers 12 000 ans av. J-C.
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Tous les monolithes sont gravés (à l'inverse des menhirs par exemple) et comportent des symboles et dessins de reptiles ou sauriens très proches de ceux découverts en Turquie, à Gobekli Tepe, dans un antique temple daté de... 12 000 ans...
L'autre mystère de ce lieu archéologique est l'aspect mégalithique de ses monuments. L'examen pétrographique des matériaux ont permis de retrouver des carrières correspondantes à 100 et même 300 kilomètres de là. Certains monolithes pesant plusieurs tonnes furent donc transportés à travers des terrains généralement accidentés, sans bêtes de traits (les courageux lamas ne pouvant être comparés aux bœufs inexistants) et par des peuples ne connaissant officiellement pas la roue, ou même le fer pour tailler les blocs. Des témoignages indiens recueillis par les espagnols laissent entendre que la cité serait apparue en une nuit, ou encore que les grandes pierres furent transportées dans les airs au son d'une trompette…
Il ne faut d'ailleurs pas oublier de souligner les curiosités du site de Tiahuanaco que sont la pyramide à sept degrés d'Akapana qui présente un étonnant système de canalisations dont le but n'a pas été encore trouvé de nos jours, l'imposante et célèbre Porte du Soleil du temple de Kalasasaya et ses glyphes, et enfin les statues monolithiques que certains comparent aux Moais de l'Île de Pâques.
Le dernier élément à noter concernant ces vestiges est le fait qu'ils donnent l'impression d'avoir été inachevés, comme si un cataclysme avait mis fin aux travaux d'édification. Arthur Posnansky, qui a étudié le site pendant près de cinquante ans, explique que de nombreuses traces (blocs balayés et éparpillés, flore lacustre contenant des fragments de squelettes animaux et humains mêlés de débris d'outils et d'ustensiles) prouvent qu'il y aurait eu tremblements de terre et inondations au onzième siècle Avant. J-C - ce que des géologues confirment. Pour finir, une inversion géomagnétique (peut-être incomplète) aurait eu lieu il y a 12 400 ans, ce qui expliquerait les dégâts causés dans l'altiplano (suivant un article de Nature et du New Scientist). Et bien sûr, une telle date accrédite au passage la thèse concernant l'âge réel de Tiahuanaco : il s'agirait donc bel et bien de la plus vieille ville de l'Histoire ? 
Des avis sur le monolithe Ponce :
Dans leur livre intitulé « La grande idole de Tiahuanaco », HS Bellamy & P. Allen postulent que les symboles incarnent une masse de données astronomiques de la terre et du ciel d’il y a 27.000 ans. Ils pensent qu’un livre intitulé « Théorie des satellites » d’Hoerbiger qui a été publié en 1927, soit cinq ans avant la découverte de l’idole, donne des détails sur une série d’événements qui sont codés dans les symboles sur l’idole. Selon la théorie, un gros satellite a été capturé par le champ gravitationnel de la terre et, comme il en filé, sa masse et la vitesse ont provoqué un ralentissent de la rotation de la Terre ainsi que de sa vitesse orbitale autour du soleil.
Bellamy et Allen pensent que l’idole indique que l’objet a réalisé 425 orbites autour de la terre par an et qu’une année terrestre ne durait que 288 jours. Les symboles sur l’idole conduisent-ils effectivement à cette conclusion? Si tel est le cas, d’où un peuple primitif a-t’il obtenu les connaissances astronomiques nécessaires pour comprendre ce que c’était? Et enfin, pourquoi une idole qui est sculpté de telle manière précise est-elle logée dans un bâtiment beaucoup plus primitif? Certains croient que l’intervention extraterrestre est la seule réponse possible.
A douze miles au sud du lac Titicaca, situé dans le centre d’une région de géoglyphes, se trouvent les ruines mégalithiques de Tiahuanaco. Connu comme le «Stonehenge américain» ou de «Baalbek du Nouveau Monde », son architecture montre une habileté technologique qui dépasse les exploits des constructions modernes. A Tiahuanaco, les œuvres de pierre immenses ont été jointes avec des accessoires modulaires et complexes possédant des niveaux de verrouillage qui n’ont jamais été vu dans toute autre culture ancienne. Bon nombre des éléments ont été réunis avec des chevrons métalliques en forme de «t» qui ont été fondu sur place par une forge portative.
Selon les ingénieurs, l’une des plus grosses pierres à avoir été déplacée et utilisée dans une construction (environ 400 tonnes) a été transportée à Tiahuanaco d’une carrière située à plus de deux cents miles. Cet exploit est encore plus incroyable quand on sait l’itinéraire de transport passe travers une chaîne de montagnes qui ont jusqu’à 15.000 pieds d’altitude. Les historiens classiques attribuent l’âge des bâtiments de Tiahuanaco à environ 600 avant J.-C., croyant qu’une civilisation pré-inca, sans bénéficier de la roue, des outils modernes ou même d’une langue écrite ont construit ces merveilles architecturales...(sic).
L’historien Arthur Posnansky étudie la région depuis plus de 50 ans et il a observé que les sédiments ont été déposés sur le site à une profondeur de six pieds. Dans cet amas, produit par un afflux massif d’eau aux alentours du Pléistocène (il y a 13.000 ans) des crânes humains fossilisés ont été découverts avec des coquillages et des restes de plantes tropicales. Les crânes ont près de trois fois la capacité crânienne de l’homme moderne et sont présentés dans le musée de La Paz en Bolivie. Un ancien rivage a été trouvé, gravé dans les collines environnant Tiahuanaco qui a été sorti du plan horizontal. En outre, il y avait des dépôts de calcaire sur la surface des mégalithes exposée, indiquant qu’ils ont été submergés dans l’eau.
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Posnansky a écrit: Le climat est sec, le feuillage est maigre, le temps est froid, les peuples voisins misérables et peu nombreux. Le sol au sommet du plateau est maintenant un dépôt sec de deux pieds de pierre tendre. En dessous se trouve la lignite de plantes tropicales carbonisées. Vient ensuite une couche de cendres déposées au milieu des précipitations, puis apparaît un dépôt alluvial. Dans un tel lieu, on pourrait normalement s’attendre simplement à un sol maigre, balayées par le vent, sur un sol rocailleux. Les géoglyphes dans cette zone se trouvent dans les trois couches de la strate, décrit par Posnansky, quelques-uns des plus complexes et les plus anciennes ont été creusés dans la roche. Par endroits, la roche a été taillée en labyrinthes, en cellules rectilignes, en buttes et autres géométries. Celles-ci peuvent être vus sortants de sédiments vieux de l’âge de glace...
Que nous apprend la légende sur la ville mystérieuse de Tiahuanaco ?
Elle parle d’un vaisseau doré qui descendit des étoiles ; à bord de celui-ci il y avait une femme nommé Orjana dont la mission était de fonder une race nouvelle. Les mains d’Orjana étaient palmées et ne comptaient que quatre doigts (comme le dieu barbu Viracocha). Elle donna le jour sur terre à 70 enfants, puis regagna les étoiles. De fait, on trouve à Tiahuanaco, gravés ou taillés dans la pierre, des êtres qui n’ont que quatre doigts. Ces figurines sont aussi anciennes que la ville elle-même.
On peut présumer que le cosmonaute, l’Homme de Tiahuanaco, tout comme Prométhée, a dû payer le tribut de son inadaptation à l’atmosphère épaisse, torride des plaines arabiques. Alors, se référant aux carte que découvrit plus tard Piri Réis. par-delà la mer Rouge, il se dirigea vers le pays des cimes neigeuses, éparpillant sur sa route, en Arabie, en Chaldée, en Assyrie, des bribes de son savoir. Et l’on songe à Prométhée, initiateur des hommes, châtié par Jupiter et enchaîné précisément – selon la tradition grecque – sur la cime du Caucase, à une altitude qui est exactement celle du plateau des Andes.
La ressemblance est troublante entre l’Atlante, fils d’Orejona aux jolis pieds, et Prométhée, fils de l’Océanide aux jolis pieds. Quoi qu’il en soit, quelque 1 000 ans avant notre ère, Tiahuanaco entrait dans la nuit de l’oubli et Abybos, Heliopolis, Thèbes, Memphis, Karnac et Saïs ouvraient pour le monde occidental les premières pages de l’Histoire inconnue des Hommes.
À l’appui de cette relation, une cosmographie gravée sur la paroi rocheuse d’une grotte du Kohistan représente Vénus et la Terre reliées par des traits qui figurent une route spatiale. Or, cette origine des hommes, exprimée par l’Orient, appartient aussi à la cosmologie musulmane, et apporte une lumière singulière sur notre primhistoire, racontée par l’Ancien Testament des Hébreux.  = http://angescorpion.wordpress.com/2011/09/04/tiahuanaco-la-plus-vieille-ville-du-monde/
La Bolivie, les glyphes et les lignes de Sajama :
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Comme à Nazca, on trouve sur les hauts-plateaux de Bolivie un réseau de milliers de lignes droites qui s'entrecroisent. Elles sont situées à environ 20 km à l'est de la frontière avec le Chili, en-dessous du plus haut pic de la Bolivie, le volcan éteint Nevado Sajama. Les lignes de Sajama ont été étudiées et mises en valeur par une équipe de l'université de Pennsylvanie (Cartographic Modeling Lab ) aux USA. Le terrain couvert (environ 22 525 km2) est 15 fois plus étendu que celui de Nazca.
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Au sol, les lignes sont à peine contrastées par le grattage de la terre qui laisse apparaitre un sol plus clair. Leur largeur est de 1 à 2 m, et leur longueur peut dépasser 20 km, donc plus que celles de Nazca. Comme les précédentes, elles sont absolument rectilignes, indifférentes aux accidents de terrain qu'elles traversent.
Sur leur trajet, sont installés des sanctuaires de diverses sortes, comme en Grande-Bretagne (rocher, cairn, source, grotte, tumulus, sommet de colline, borne, arbre sacré, lieu de cérémonie). Elles rayonnent souvent à partir d'un centre commun, quelquefois situé dans un endroit d'accès difficile. Selon la tradition locale, ces sanctuaires sont habités par des esprits et les réseaux sont associés à une race antérieure de dieux, les Viracochas.(ou descendants du Dieu Viracocha le barbu).
Les archéologues perplexes pensent que ces lignes étaient faites à l'origine pour les pèlerinages, et il est probable (possible) que les gens y déambulaient comme le font par exemple actuellement des moines bouddhistes autour de leur stoupa.
On a longtemps cru que Tiwanaku n'était qu'un centre cérémoniel et qu'aucun peuple n'y vivait quotidiennement. Des études récentes ont montré que le site comprenait autant d'édifices de culte, comme le temple semi-souterrain et la célèbre "Porte du Soleil", que d'habitations. Le centre-ville était séparé par des rues perpendiculaires, entre des blocs de maisons accolées les unes aux autres selon un schéma strict. Les maisons elles-mêmes constituaient une seule unité, dans laquelle vivait une famille. Les demeures les plus simples comptaient généralement une pièce centrale, dans laquelle on cuisinait, on élevait les enfants et on procédait à des cérémonies, ainsi qu'un patio extérieur où avaient probablement lieu les activités artisanales (tissage, céramique,...) si le temps le permettait. Pour apporter chance et prospérité à leur famille, les habitants de Tiwanaku avaient pour habitude d'enterrer un foetus de lama sous le sol de la maison.
Puma Punku fait aussi partie de Tiahuanaku, mais est un secteur à part (à 1 km) et encore plus étrange :
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 Sur ce plateau désertique et balayé par les vents et la sécheresse, de nombreuses ruines sont apparentes et laissées à l’abandon depuis des siècles, d’autres ont été déterrées et découvertes récemment.
Ces ruines très vieilles sont pour la plupart faites de blocs de granite et de diorite de quelques kilos jusqu’à 800 tonnes, roche très sèche et dure à travailler. Pourtant, beaucoup de ces blocs semblent véritablement usinés avec une précision de machines, et sont si semblables qu’on a l’impression de blocs modernes fabriqués à la chaîne. Des traces de gros chevrons (de cuivre ou d’or qui ont disparu) liant les gros blocs, des rainures comme taillées au laser parsemées de petits trous à espacements réguliers, etc… Et une architecture géométrique et très moderne unique au monde.
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De loin, la perfection des lignes pourrait faire croire qu’ils ont été fabriqués la veille… de près, les blocs sont tout de même très érodés par de minuscules petits trous prouvant leur ancienneté. L’un des problèmes non résolus par l’archéologie à ce jour, (mais qui a prouvé que les indiens Aymara avaient au moins construits une partie de la ville et y avaient vécu jusqu’à sa fin, cependant plusieurs traces semblent prouver qu’ils ont en fait conquis la région et occupé cet ville déjà construite en partie vers 600 avant JC…) est aussi la façon de travailler cette pierre à l’époque : en effet, il n’y a qu’une chose plus dure que la diorite, c’est le diamant… :
Wikipedia : La diorite est une roche magmatique plutonique grenue composée de plagioclase, d'amphibole verte (hornblende), de mica et de biotite plus rare. Elle se distingue du gabbro par l'absence d'olivine.
Composition d'après H. Schumann, 1957 :
La diorite est réputée pour être la roche la plus dure connue sur terre.
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Haches en diorite du néolithique trouvées en France, Reims
En fait, bien que l’apogée de la citée date de 800-1000 après JC, son ancienneté remonte à bien plus loin, et on n’a pas encore creusé assez profond et dans assez d’endroits pour avoir une certitude absolue… Les rives de l’ancien lac plus en adéquation avec les plus anciennes ruines font aussi remonter ces dernières à de plus anciennes périodes que celles admises encore…
Les autres traces trouvées dans les environs :
Des études ont prouvé qu’il y a 4000 ans, un impact important de météorite ou comète eut lieu en Argentine, près de l’Altiplano, provoquant peut-être cette catastrophe ayant détruit les bâtiments pourtant solides de Puma Punku. (A moins qu'il ne s'agisse d'une attaque d'un "dieu" adverse !)
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Près des ruines de Puma Punku, plusieurs squelettes mesurant 2 m 60 ont été découverts. Tous ces squelettes possèdent des crânes qui semblent déformés mais leur étude prouvent qu’ils ont bien une forme d’œuf par nature, sans artifices et que leur capacité crânienne est supérieure à celle de l’homme moderne. Les lignes de jonction des os du crânes ne sont pas non plus les mêmes que l’homme moderne, les trois plaques distinctives du genre Homo Sapiens n’y sont pas apparentes et ils possèdent de plus tous une machoire très imposante et synonyme d’une race à part entière et distincte parmi le genre Homo.
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Avec ces squelettes géants ont été trouvés plusieurs objets de la même taille, voir utilisés par de plus grands êtres encore. Plusieurs masques et haches en pierres géants, magnifiquement gravés de spirales et symboles mondiaux et ne pouvant être portés que par ces êtres de 2,60 mètres de haut sont visibles. Les pierres très lourdes sont souvent gravés de serpents, symbole trouvé surtout en Asie et Indus et de nombreuses flûtes en pierre ont été également trouvées, usinées d’une façon moderne et, fait étrange, elles émettent une vibration sonores qui correspond exactement à celle des ondes du cerveau de l’Homo Sapiens moderne… étaient-elles utilisées pour guérir, méditer, contrôler l’être humain ? Peut-être les trois…
Ces flûtes sont tellement bien usinées à l’intérieur que les trous sont bien reliés parfaitement deux à deux : travail pratiquement impossible dans les matériaux utilisés comme la diorite, car les trous sont bien en forme de U à l’intérieur des pierres…
Les plus petites flûtes émettent un son cristallin proche de celui du dauphin.
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Ces masques très lourds, à l'espacement oculaire large (un humain même grand ne peut regarder par les deux trous en même temps s'il tente de porter le masque) sont parmi les meilleures preuves concernant cet ancien peuple ou tribu. La présence de ces géants explique en grande partie la possibilité de la construction de cette cité mégalithique comportant des blocs énormes extraites à des centaines de kilomètres parfois, et cela accrédite aussi la probabilité de la dominance de l’Homo sapiens, il y a longtemps, par une race de géant supérieurement organisée technologiquement, qui s’est éteinte sous une catastrophe et qui a léguée en partie ses connaissances aux hommes qui ont récupéré leurs villes… avant d’en construire à son tour par imitation logique.
Reste encore à découvrir d’où venaient ces géants : natifs de la Terre et ayant évolués comme les Erectus, Néandertaliens et Sapiens, (plus rapidement et intelligemment grâce à leurs capacités crâniennes et leur force ?) ou descendants des « dieux » venus de l’espace… ?
Yves Herbo    
Sources : http://www.toutelaverite.net/histoire/la-grande-idole-de-tiahuanaco/   http://www.tripteaser.fr/bolivie/reportage/606/la-mysterieuse-cite-de-tiahuanaco http://passionsvoyages.free.fr/Perou/TiahuanacoPDF.pdf http://www.wikistrike.com/article-tiwanahu-prehistoire-des-incas-66186339.html http://www.alexandrea.fr/index.php/post/2008/09/14/Tiahuanaco-la-plus-vieille-ville-de-lHistoire   Klaus Dona : http://www.choix-realite.org/4031/interview-klaus-dona-les-geants Interview audio 2011 de Klaus Dona http://acoeuretacris.centerblog.net/6584654-archeologie-civilisation-inca   http://www.toutelaverite.net/histoire/puma-punku/
L'un de mes articles un peu plus ancien correspond à mon avis à cette rubrique et je l'ajoute ici, où il s'insert à sa façon dans le vaste puzzle constitué par les pièces amassées par les chercheurs au fil des temps. Cette rubrique ne peut qu'augmenter car les réalités vécues ne nos jours sont issues en très grande partie de vérités historiques tronquées, de manipulations de populations, de croyances, de pouvoirs économiques et politiques.
La curiosité naturelle et l'inventivité de l'Homme est son meilleur atout. Les progrès techniques actuels révèlent qu'une grande partie des données sur lesquelles se basent nos certitudes et réalités issues des générations précédentes sont faussées par ces découvertes. Ceci se passe dans un très grand panel de nos sciences actuelles, ce qui est à la fois déconcertant et réjouissant car ce n'est qu'en découvrant certaines vérités trop longtemps cachées que l'Humanité pourra enfin avancer mentalement, car avancer techniquement ne suffit pas...
Israël : un peuple qui descend des fidèles de l’hérétique Akhénaton ?
La découverte en 1935 de fragments d’une fresque, dans le Temple d’Amenhotep Fils de Hapou à Karnak, Egypte a permis d’avoir un témoignage intéressant sur un évènement important qui eu lieu il y a environ 3.400 à 3.100 ans... Il s’agit, comme nous allons le voir, du plus ancien texte recopié dans la Bible connu…
Les deux égyptologues français, Alexandre Varille et Clément Robichon avaient ainsi appris comment le pharaon Amenhotep III (ou Aménophis III en grec), lors de l’anniversaire des 30 ans de collaboration entre les deux hommes, avait remercié et honoré son « premier ministre » le Scribe Royal Amenhotep Fils de Hapou (ou Aménophis Fils de Apis suivant la langue), qui prit ce titre à sa nomination, comme le voulait la tradition.
Voilà la traduction du texte visible sur une partie de la fresque :
« Il reçu des ornements en or et en toutes sortes de minerais précieux
Son corps fut habillé d’étoffe délicate et de lin de première qualité.
Un collier en or pur et en toutes sortes de matières a été passé à son cou…
An XXX... Le grand scribe royal, Aménophis, s’est incliné devant Sa Majesté. »
Historiquement, Amenhotep III règna 38 ans et sept mois, plutôt diplomate, il mena l’Egypte à son apogée avec l’aide de sa Reine Tiyi, de ses nombreuses épouses, princesses de différents royaumes alliés, et de son Vizir Aménophis Fils de Apis
Ce dernier, talentueux scribe, ayant reçu une très bonne éducation à Athribis (Delta du Nil), eut la chance d’être prit au service du Roi avant d’accéder assez rapidement à la Cour. Il fut chargé de grands travaux, entre autres. On lui doit notamment l’agrandissement du Temple de Soleb, et il fut chargé de construire le Temple Funéraire d’Amenhotep III à Thèbes (malheureusement détruit, seuls les deux fameux colosses de Memnon demeurent). – News du 26/04/2011 (AFP) :
« Des archéologues égyptiens ont découvert près de Louxor une énorme statue d'Amenhotep III, l'une des plus grandes de ce pharaon à être mise au jour, a annoncé mardi le secrétariat d'Etat aux Antiquités. La sculpture en quartzite, haute de plus de 13 mètres, a été retrouvée en sept morceaux dans le temple funéraire d'Amenhotep III à Kom al-Hitan. Il s'agit de l'une des deux statues placées à l'entrée nord du temple, qui ont probablement été détruites lors du tremblement de terre de l'an 27 avant J-C. La statue, dont la tête n'a pas encore été retrouvée, était depuis enfouie sous terre. ». Un 3ème de découvert donc et en principe un 4ème colosse à venir.
La réputation d’Amenhotep Fils de Hapou grandit fortement, et en fit l’un des plus grand savant de l’Egypte ancienne (avec Imhotep). Il est considéré aussi comme un chimiste, notamment dans son application aux céramiques des anciens temples.
Un texte funéraire précise qu’Amenhotep le Sage vécu 80 ans, mais qu’il comptait dépasser les 110 ans…
Sa réputation de grand sage en fit un Dieu pendant près de 1200 ans, sous les Ptolémée, sous la forme d’un dieu guérisseur, et un culte lui fut porté, une chapelle spéciale fut construite dans son Temple pour ses fidèles. Nous le connaissons même physiquement grâce à une célèbre statue visible au musée du Caire…
En 2006, Joseph Davidovits (chercheur français né en 1935, inventeur des géopolymères et de la chimie de la géopolymérisation., archéologue) fit le rapprochement du texte de la fresque découverte en 1935 et l’un des textes les plus anciens de la Bible : Joseph, Genèse 41, 40-46
« Et pharaon ôta son anneau d’or de sa main et le passa à celle de Joseph
Il le fit habiller de lin de première qualité (byssus)
et suspendit le collier d'or à son cou.
Or Joseph avait 30 ans lorsqu'il parut devant pharaon roi d' Égypte »
Comparé donc à la fresque égyptienne :
« Il reçu des ornements en or et en toutes sortes de minerais précieux
Son corps fut habillé d’étoffe délicate et de lin de première qualité.
Un collier en or pur et en toutes sortes de matières a été passé à son cou…
An XXX... Le grand scribe royal, Aménophis, s’est incliné devant Sa Majesté. »
Ce chercheur, a également prouvé avec sa science des géopolymères, que les Pyramides avaient été en grande partie construite avec des pierres calcaires moulées, reconstituées sur place, confirmant le fait qu’il y avait peu d’esclaves en Egypte ancienne, et qu’il n’y a jamais eu de problèmes de transports ni d’énormes main-d’œuvres pour la construction des pyramides et Temples…
Autant nous en savons pas mal sur Aménophis Fils de Apis, autant les récits bibliques concernant le Patriarche Joseph n’ont aucun fondement historique… sauf si on les rapproche des récits Egyptiens.
D’après le récit biblique du Livre de la Genèse (Chapitres 30:22 à 24, 37, 39 à 50), Joseph est le favori de son père Jacob (Israël), et a 11 demi-frères.
Joseph accentue ses privilèges en racontant deux rêves qu’il fait :
Dans le premier, onze gerbes des champs (représentant ses onze demi-frères) s'inclinent devant la gerbe de blé de Joseph. Dans le second rêve, onze étoiles (représentant ses onze demi-frères), le soleil (Jacob ?) et la Lune (Léa ?) se prosternent devant Joseph…
Rêves prémonitoires ou affirmation d’orgueil démesuré, quoiqu’il en soit, ses demi-frères jaloux s’en débarrassent en le jetant dans une citerne après l’avoir dépouillé. Ils ramènent la tunique tachée de sang à son père pour faire croire à sa mort. Pendant ce temps, des marchants sortent Joseph de son puit, et le revendent à des Ismaélites qui l’emmènent en Egypte pour le revendre à Putiphar, Officier du Roi, et il devient son intendant. Accusé faussement de séduction par la femme de l’officier, il se retrouve en prison avec deux Maîtres artisans du Roi. Il prédit que l’un aura la tête tranchée, l’autre sera innocenté et retrouvera sa place. Sa prédiction de réalise 3 jours plus tard… mais ce n’est que sept ans plus tard que son compagnon de cellule se souvient de lui, le sort de prison pour essayer d’interpréter un rêve étrange du Pharaon…
Le rêve (mais deux versions du rêve existe) fait état de 7 vaches grasses (ou 7 épis de blé gros) se faisant dévorer par 7 vaches maigres (ou épis maigres). Joseph affirme que 7 années d’opulences vont être suivies de 7 années de famine importante. Il conseille de stocker les surplus de nourriture en prévision… Pharaon le croit et le nomme Vizir…
Joseph applique son plan et ses prédictions se réalisent. Il se marie à Asnath et en a deux fils : Manassé et Éphraïm.
Pendant la famine, tous les royaumes environnants viennent se fournir en nourriture en Egypte, qui a été équipé de nombreux nouveaux silos de réserves par Joseph. Jacob naturellement, envoie dix de ses fils en Egypte chercher du grain, ne conservant à ses côtés que le dernier-né, Benjamin. Joseph reconnaît ses demi-frères, les accuse d’espionnage et fait emprisonner Siméon pour manipuler le retour de tous ses demi-frères, y compris du dernier qu’il aimerait voir. Quand ils viennent, il est ému de voir enfin son petit frère, et les laisse tous repartir… tout en cachant dans le sac de Benjamin une coupe précieuse. Accusé de vol, Benjamin est obligé de rester, mais Juda (qui avait à l’époque proposé de vendre Joseph au lieu de le tuer) se dévoue et s’accuse. Voyant que ses frères ont retenu la leçon, il découvre son identité (en ôtant probablement son important maquillage égyptien dû à son poste) et leur pardonne. Il invite son père Jacob et toute sa famille à venir s’installer en Egypte, comme bergers. Il rachète toutes les terres égyptiennes au nom du Pharaon.
Le Coran adopte à peu près la même histoire concernant Joseph. Il est un grand prophète, Fils de Jacob, petit-fils d'Isaac et arrière-petit-fils d'Abraham. C’est même la plus grande Sourate du Coran (la 12) qui raconte son histoire. Elle explique comment Joseph est arrivé en Égypte, comment il a été sauvé et comment il est devenu vice-roi d'Égypte en raison de sa sagesse et son intelligence. À la fin, Jacob retrouve son fils…
Dans la Thora, la neuvième parasha Vayeshev conte également les mêmes aventures de Joseph, avec quelques nuances : Juda y tient un rôle un peu plus important en le vendant lui-même aux Ismaëlites. Et c’est la Reine elle-même qui accuse Joseph de viol et le jette en prison, où il interprète les rêves de ses deux compagnons de cellule avec justesse. Et on l’oublie aussi en prison…
 Joseph croupi ainsi deux ans en prison, et la suite se trouve dans la parasha Miketz, telle que décrite plus haut. Joseph devenant Vice-Roi du Pharaon et empêchant l’Egypte de mourir de faim...Quand Jacob meurt, Joseph le fait enterrer dans son pays de Canaan. Joseph règne longtemps et meurt à 110 ans suivant la Bible. Il est embaumé et momifié comme un Egyptien.
D’après Exode 13 :19, sa momie est ramenée en Israël pendant l’Exode par Moïse
D’après Josué 24 :32, ses ossements sont enterrés à Sichem…
Cette conjonction entre tous les Textes religieux et l’histoire écrite des fresques du Temple d’Aménophis Fils de Apis ne peuvent être le fruit d’une suite de coïncidences, d’autant plus que la science admet plus volontiers l’existence du scribe Egyptien que celle du prophète Joseph… à moins qu’il ne s’agisse de la même personne.
Ce seul fait semblerait confirmer que tous ces prophètes et messies bibliques, coraniques ou hébraïques, ne seraient que des hommes très intelligents ayant accédé au pouvoir ou à la science, à la déification, que par leur ruse, leurs manipulations et leurs savoirs. Et par leurs actes (soit guerriers, soit protecteurs suivant les évènements). L’utilisation de rêves, de pouvoirs magiques, de déifications pour asseoir un pouvoir a toujours été systématique de parts les âges… les sorciers, chamans, Pharaons, Rois de cités avaient tous des pouvoirs extraordinaires ou étaient des Dieux… jusqu’aux rois médiévaux qui étaient divinisés également…
On sait aussi que tous ces Textes (témoignages devenus religion) datent au maximum de 400 avant notre ère pour les plus anciens, et se rapportent à des légendes et mythes Egyptiens, Sumériens ou plutôt même d’Aratta suivant les récentes découvertes, des Hittites, des Cananéens (les Juifs ni les Chrétiens n’existaient à l’époque, même si leurs sources viennent obligatoirement de ces peuples qui pratiquaient différentes religions proches dans leur concept)…
Peu d’interventions divines donc à l’origine des 3 religions précitées (et pourtant encore pratiquées par des millions de crédules à nos jours !), mais beaucoup de synthèses d’anciens textes, manipulés pour asseoir des pouvoirs locaux au début, puis des Empires… On retrouve même l’histoire de Jésus dans les traductions de légendes Sumériennes, quelques 2000 ans plus tôt ! Et pourtant le même thème revient : le personnage accompli des choses extraordinaires, des miracles, marque la société de l’époque de son empreinte pour des millénaires et y inculque une modification indéniable… La même chose en Amérique Latine, plus tard, avec l’apparition soudaine de Quetzacoatl, qui éduque littéralement le peuple local pendant quelques années avant de disparaître… D’autres légendes similaires en Asie et dans le Pacifique aussi…
Ma propre logique me fait penser que, puisque toutes les religions du globe, et même l’instinct humain, affirme qu’un Dieu (même si je pense qu’il n’aimerait pas obligatoirement être appelé par ce terme péjoratif) ou une Entité Universelle (je préfère utiliser ce dernier) a créé toute chose, dont l’Homme (à son image ajoutent certaines religions), cette même Entité universelle à l’air de « suivre » sa création par petites touches, réparties dans le temps et l’espace, en faisant apparaître régulièrement un « mutant » (quel que soit le nom qu’on lui donne !) parmi les Humains, pour influer sur son destin…
Il m’apparaît qu’en même temps, (et c’est bien écrit dans beaucoup de documents retrouvés au cours du temps, des Egyptiens, des Grecs, Romains, puis médiévaux), de nombreuses manifestations « miraculeuses », mais principalement aériennes se sont manifestées aux cours des âges… les énormes globes lumineux de différentes couleurs, les étoiles changeant de direction et même frôlant le sol, les tubes ou « épées » lumineuses fendant le ciel, etc, sont légions dans tous ces témoignages (souvent provenant de personnalités célèbres et sérieuses de leur époque, dont un pharaon…). Tout comme d’autres apparitions « miraculeuses », comme les flammes divines de la Bible, Marie (apparition la plus citée), ou les objets étranges aperçus dans le ciel depuis des millénaires et encore de nos jours par des milliers de témoins (historiques également, je le rappelle), me font penser que ce Dieu, ou Entité Universelle, est bien « présent » avec nous à chaque instant… mais peut-être pas de la façon dont l’entendent les religieux. Il s’agit bien d’une intervention directe dans la façon de faire évoluer toute une civilisation, et même de façon accélérée si on considère l’apparition de l’être humain il y a 200 000 ans (avec le même cerveau et mêmes capacités intellectuelles d’apprendre à priori qu’aujourd’hui !...).
J’en conclus à ma façon par considérer que ces « anges » ou autres « démons » ou « divinités » suivant l’endroit, sont bien ces mêmes « globes » ou autres, qui d’une façon ou d’une autre, influencent la façon de penser de l’être humain, très progressivement et discrètement, mais inéluctablement. L’autre question est bien sûr : Mais si ce n’est pas cette Entité Universelle qui est censée nous avoir créé et protégé, qu’elle est cette chose qui, trop de coïncidences à travers l’Histoire mondiale le prouvent, « veille » ou influe (positivement ou négativement ?) sur l’être Humain ? Et aussi bien sûr, Pourquoi ? Mais continuons sur notre sujet principal…
La déification de Joseph/Aménophis Fils de Apis attestée par des preuves archéologiques, indique fortement que son culte influença toute la suite de l’Histoire. Ce culte est à l’origine de la création d’une cité-fermée pour l’entretien du Temple, puis de tous les temples égyptiens. Donc de la création d’une classe, ou d’un peuple entièrement réservé au culte d’un seul dieu, et possédant tous les secrets des sciences égyptiennes de l’époque (y compris de l’emplacement de tous les tombeaux), d’où leur isolement et leur appartenance à l’Elite. Ce peuple égyptien et cananéen d’origine, a pu être à l’origine de cette synthèse de légendes : ce sont les premiers hébreux… et ils influencèrent le fils d’Amenhotep III, Akhénaton pour qu’il suive leur ligne monothéiste, un seul dieu… ce qu’il fit car il modifia totalement le Panthéon des Dieux Egyptiens pour ne garder que le Dieu Soleil… Jusqu’à sa mort qui inversa le processus totalement, puisque ses adeptes furent pourchassés par l’ancien pouvoir religieux revenu, comme les hébreux qu’ils étaient devenus.
On ne trouve aucune trace crédible d’un Exode massif ou même d’ailleurs de Moïse, dans aucun texte égyptien ou autre de l’époque. Il est plus probable qu’une partie des partisans d’Akhénaton fuient dans les contrées proches d’Egypte, pendant que les autres rejoignent les adeptes d’Aménophis Fils de Apis/Joseph protégés toujours par les lois égyptiennes et privilèges donnés par Amenhotep III et IV. Ces érudits lanceront l’écriture de nouveaux textes et tenteront d’influencer pendant des siècles le pouvoir égyptien afin d’établir leur propre souveraineté, à l’aide de magie et religion, seules capables d’agrandir leur communauté naïve et leur influence. La création des cités-états de Judée/Israël proviennent des fidèles d’Akhénaton, ceux qui se sont enfuis dans un petit exode (Je rappelle que tous les monuments et souvenirs d’Akhénaton ont été détruits après sa mort, lors du retour à une dynastie classique, et que tous les fidèles et proches d’un Pharaon étaient censés mourir avec lui, surtout que sa religion avait « failli »). La chute de l’Empire Egyptien, l’arrivée des Romains et la misère en découlant, a pu convaincre les descendants de ce peuple, détenteur de l’ancien savoir, des Livres et ancien privilégié auprès des Rois, de tenter le tout pour le tout : Jésus… (c’est une autre hypothèse toujours possible : un scientifique a bien cité un possible jumeau ou sosie pour expliquer la résurrection…).
Les Romains réagirent d’abord comme tout conquérant : il massacra longtemps les résistants à sa culture et à sa religion… mais l’influence de ces érudits, et l’intelligence (certains diront la cupidité et la puissance) de certains Empereurs romains, fit que ces derniers virent aussi l’intérêt d’amener la population a oublier les anciens dieux, fatigués et sans légendes récentes, pour un nouveau Dieu, qui emmenait dans ses filets beaucoup plus d’adeptes que les précédents… Les dirigeants intelligents allèrent même jusqu’à créer trois, puis des dizaines de religions/sectes affiliées à la même histoire antique, dérivée des mythes qui avaient permis la construction des premiers villages et forteresses… et l’auto proclamation de rois divers, en leurs noms, partout dans le monde…
Mr Davidovits, en s’appuyant sur la traduction de la stèle de Merneptah, démontre que le mot « iisii-r-iar », traduit par « Israël » par Sir Flinders Petrie désigne un peuple qui descend des notables et prêtres de l’hérésie d’Akhénaton. Il étudie aussi un décret relatif au personnel de la Fondation du temple mémorial d’Aménophis, dit Houy, Fils de Hapou (Patriarche Joseph) qui perpétue à jamais la Fondation funéraire et interdit qu’on les détourne à jamais : la création du peuple chargé de l’entretien et du secret des Temples…
Pour la première fois, grâce aux toutes récentes découvertes archéologiques et scientifiques, Joseph Davidovits fait le lien entre récit biblique et faits historiques. Il prouve l'existence des Hébreux, en égyptien ubrus, qui furent les Egyptiens descendants des artisans, professionnels constructeurs et artistes d'el-Amarna, la capitale construite par le pharaon monothéiste Akhenaton. Sur fond de conflits religieux, de luttes de pouvoir et d'une révolution avortée, ils quitteront l'Egypte 250 ans plus tard, vers 1090-1070 av. J.C., et parviendront à Jérusalem vers 950 av. J.C., s'implantant dans les régions pauvres et inhospitalières des Monts de Judée, grâce à la maîtrise de la technologie égyptienne du creusement des citernes enduites d'Opus Signinum, les "citernes de Salomon".
Attention, une grande partie de mes idées, qui s’appuient sur des chercheurs comme Mr Davidovits, ne font juste parties que d’un tableau d’ensemble, plus vaste et qui englobe (et explique en partie) l’ensemble de l’évolution de notre civilisation, et les seules traces archéologiques et les traductions en notre possession suffisent à en accréditer un grand nombre. Maintenant, ces constatations basées sur la logique et les traces laissées par l’Histoire (malgré toutes les disparitions dues aux tentatives pour masquer certaines vérités, à la bêtise humaine, aux guerres et pillages, commerçants) permettent aussi de se poser de profondes questions sur le « modelage » de notre société, même actuelle, par le pouvoir donné à des entités religieuses, quelles qu’elles soient. Pouvoirs seulement justifiés par la connaissance de textes et pratiques associées écrits par des hommes entre 2400 et 1500 ans avant maintenant. Hommes qui n’étaient eux-mêmes que des témoins (parfois même indirects et même nés bien après les faits) convaincus et convaincants. Cela laisse un peu rêveur quand on réalise le peu de cas que la société de nos jours fait des témoignages, qu’ils soient « miraculeux » ou non d’ailleurs !
Comme on le sait, l’histoire de Jésus a une très forte ressemblance avec d’autres histoires plus anciennes, sans citer l’histoire extraordinaire de Moïse (qui est le seul a ma connaissance a avoir eu droit à un vrai écrit divin-décrit dans les Textes par les 10 Commandements, mais sans preuves archéologiques), le parallèle avec des écrits sumériens est évident, contant la même histoire plusieurs millénaires auparavant… Les déformations millénaires, puis l’appropriation et déformation (suppressions et réécritures des Textes par les romains et chrétiens soumis) ont durés par la suite des centaines d’années, faisant d’ailleurs régresser l’Humanité, car c’était bien la religion le principal pouvoir à l’époque (et encore dans certaines régions du globe à l’heure actuelle) jusqu’aux redécouvertes astronomiques, physiques, pas si anciennes que ça… Des questions graves donc sur le rôle de ces « instances » autoproclamées religieuses, et encore à l’heure actuelle, et sur leurs rôles dans le modelage négatif et usurpé de la société, sans insister sur les crimes contre l’Humanité commis encore à ce jour en son nom…
Pour ceux qui s’intéressent aux théories de Joseph Davidovits, je conseille de lire ce qu’il écrit (de nouvelles théories sur Moïse et les pyramides) et d’aller sur son site http://www.davidovits.info/… et sur mon blog pour le développement à venir des autres panels du tableau d’ensemble décrit plus haut.
D'ailleurs, en ce qui concerne ses théories sur la fabrication de pierres artificielles pour la construction des pyramides Egyptiennes ont été encore confirmées pas plus tard qu'en juillet 2011 :
Nouvelle analyse: pierre artificielle des Pyramides d’Égypte
Pyramide Rhomboidale surprenante au revêtement artificiel, Dahchour, Egypte
"Une nouvelle analyse scientifique démontre la nature artificielle des pierres des Pyramides d’Égypte. L’article dont le titre est « Were the casing stones of Senefru’s Bent Pyramid in Dahshour cast or carved? Multinuclear NMR evidence » (Les pierres de revètement de la Pyramide Rhomboidale à Dahshour sont-elles agglomérées ou taillées? Évidence par l’analyse RMN multinucléaire), a été publié récemment dans Materials Letters 65 (2011) 350–352, par une équipe internationale composée de: Kenneth J.D. MacKenzie (MacDiarmid Institute for Advanced Materials and Nanotechnology, Victoria University of Wellington, New Zealand), Mark E. Smith, Alan Wong, John V. Hanna (Department of Physics, University of Warwick, Coventry, CV4 7Al, UK), Bernard Barry (Institute of Geological and Nuclear Sciences, Lower Hutt, New Zealand) et Michel W. Barsoum (Department of Materials Science and Engineering, Drexel University, Philadelphia, PA 19104, USA).
Voici la traduction du résumé: « On a comparé les spectres de résonance RMN 29Si, 27Al et 43Ca d’une pierre de revêtement extérieur de la Pyramide Rhomboidale à Dahshour, Égypte, avec deux carrières de pierre calcaire de la région. Les résultats de la RMN suggèrent que les pierres des revêtements sont constituées par des grains de calcaire provenant des carrières de Tura, cimentés par un gel amorphe de silicate de calcium artificiellement fabriqué par l’homme, peut-être par addition de silice, comme la terre de diatomée originaire du Fayoum. »
Yves Herbo    
(Sources : www.davidovits.info/, geopolymer, HIstorel, La Bible-Livre de la Genèse/Le Coran/La Thora-parasha Vayeshev et la parasha Miketz, Wikipedia)

La montagne mystique


L’Argentine, comme toute l’Amérique Latine, possède ses mystères antiques liés souvent à de vieux temples et sous-terrains dans des régions désertes, mais l’un de ses plus grands mystères actuels est bien situé dans les terres de la province de Cordoba, dans la haute montagne de Uritorco, à 2000 mètres d’altitude. Avant la conquête espagnole, ce sommet était considéré comme sacré par les indigènes locaux de l’époque, les Comechingones. D’après la tradition orale qui nous parvient à travers les habitants âgés de toute la région, ces tribus vénéraient des lumières mystérieuses et des entités cosmiques qui traversaient le ciel, attribuant ces phénomènes aux Esprits Anciens des morts sortants de leurs tombes. Plus grosses étaient les lumières, plus elles montraient la puissance de l’Esprit. Elles pouvaient aussi être vues marchant dans la montagne. D’ailleurs plusieurs hommes avaient disparu sans traces entre les rochers, et il semblait que ces créatures sortent des profondeurs de la terre, plus précisément de la cité souterraine Erks
Étonnant aussi : Uritorco est probablement l’endroit au monde où il y a le plus de traces physiques du phénomène OVNI : plusieurs empreintes au sol, liées au phénomène, y ont été analysées… et le nombre de témoins (toute une région et touristes) réguliers est trop impressionnant (y compris des vidéos de la télévision locale), pour envisager de multiples hallucinations collectives ou des manipulations à des fins commerciales (il est vrai que la région a vu son tourisme éclater depuis 1986 et la fameuse empreinte laissée par un engin vu par des villageois).
Deux chercheurs argentins, Ariel Pro Rigoni et Hugo Jaime ont passé deux semaines sur place et voici leur article traduit en français.
« D’après les légendes, cette Cité mystérieuse et surtout métaphysique serait le lieu de la régénération de l’espèce humaine, à l’intérieur du Temple de la Sphère où 3 miroirs permettent l’échange de données cosmiques avec tout l’Univers, et qui permettent notamment de suivre en détail la vie de chaque être humain habitant cette planète, en particulier celles de ceux qui sont impliqués dans le processus d’élaboration d’une harmonisation avec les Lois de l’Intelligence Cosmique… »
« Toujours selon les légendes, au 12ème siècle, le Chevalier Parsifal aurait laissé le Saint-Graal et la Croix des Templiers ensembles à Baston de Mando dans les environs de la montagne sacrée d’Uritorco, pour régénérer et transmuter l’Homme en une Intelligence Supérieure, afin de compléter le travail spirituel et métaphysique de la fraternité entre hommes. »
Baton Cumichingone original
"En 1934, Ulysse Orfelia après un voyage de découverte de huit ans au Tibet, a accès aux informations secrètes qui se trouvent dans les anciens monastères. En contact avec les grands lamas qui l’éduquent sur les mystères de la pierre sacrée, il décide de faire son pèlerinage en Amérique du Sud où il est guidé par télépathie par les moines afin de trouver enfin l'endroit où se trouve le bâton ou la pierre de la sagesse.
Le bâton de 1,10 m de long, a été trouvé et est un morceau de basalte noir poli ((NDTA) le basalte est reconnu comme étant le seul conducteur électrique potentiel dans le manteau terrestre, avec peut-être maintenant les carbonates liquides (1)), qui a été fabriqué il y a environ 8 000 ans à la demande du grand chef des Comechingones, Voltan o Multan et a été en possession du Professeur Guillermo Terrera jusqu'au jour de sa mort, le 19 Novembre 1998."
A noter qu’en 1938, une expédition allemande est dans la région à la recherche de ce baton sacré : Hitler en avait entendu parler et le voulait… (témoignage du père de Hugo Jaime (4)).

Observations d'OVNIs : un phénomène ancien


"Le phénomène OVNI, dans le monde entier, éclate dans le milieu des années 50, mais dans une interview que nous avons avec le Professeur José Lopez Alvarez, nous savons qu’au début du 20ième siècle, c’était passé des choses étranges, qui se sont produites sur la montagne Uritorco. Le professeur de physique nucléaire nous dit que, en 1915, le père de sa femme, Oscar Correas, qui à cette époque n'avait que 12 ans, a décidé un après-midi de se promener dans les environs, mais c’est trop éloigné de chez lui, s’est perdu sur la montagne Uritorco pour revenir le jour d’après. Et il a observé durant sa nuit différentes lumières, qui vont et viennent, illuminant toute la montagne.
En 1928, la mère de Romilio Rivero, 16 ans, fait sa promenade quotidienne avec ses chèvres dans le domaine de Los Torrones. Dans les montagnes, durant deux jours, elle voit un objet lumineux avec des hublots. Ce ne pouvait évidemment pas être autre chose qu’un OVNI, puisque la zone des Torrones est inaccessible et on ne peut atteindre que le pied du sommet seulement, en incluant de devoir escalader certains passages.
En 1935, Manuel Reina et un ami vendeur de charbon arrivent d'un village voisin, et soudain, sur un coude du chemin en face d'eux, apparaît un être avec un costume brillant sur le corps, comme du plastique. Alors qu’il avait un aspect étrange à regarder, ils se sentaient paralysés, ne pouvaient reculer ni avancer, alors ils n’eurent d'autre choix que d'attendre jusqu'à ce que le personnage énigmatique disparaisse…"
"A partir du 9 janvier 1986, la zone de la montagne Uritorco devient mondialement célèbre grâce à la plus grande empreinte supposée laissée par un vaisseau spatial extraterrestre sur la colline Pajarillo, qui fait partie de la vallée de Ongamira. La brûlure était de 122 mètres de long par 64 de large. Les témoins, Gabriel Gomez, de 11 ans et sa grand-mère Esperanza Gomez, aujourd'hui décédée, ont pu voir un ovni éclairant dans son sillage toutes les montagnes, de la colline Pajarillo à sa maison. Dans la matinée, non seulement ils ont trouvé la trace laissée par l’engin, mais ont également noté un certain nombre de saules qui avaient leurs feuilles jaunies, vieillies prématurément, comme si elles avaient perdu toute leur chlorophylle. (6)
 
Le 5 août 1987, un incendie brûle 20 kilomètres de montagnes à cet endroit, et l’empreinte de 122 mètres du Pajarillo reste intacte et épargnée (voir photo ci-dessus) alors que des buissons a l’intérieur sont extrêmement combustibles.
Dans la nuit du 21 Janvier 1988, sur la Colline Overo, un objet décolle et laisse une nouvelle marque de 42 mètres de diamètre. Encore une fois, il y avait des témoins, mais avec la différence que cette fois l'observation a été vue par 300 personnes. Le chercheur Jorge Suarez a été un témoin direct et peut voir, en regardant à travers ses jumelles, que l’objet se composait de plusieurs feux rouges qui augmentaient de luminosité pour produire une série d'éclairs illuminant une grande partie des montagnes.
En Septembre 1991, retour sur la même zone car on découvre vers le village de Carrizal une empreinte calorique de 12 mètres de diamètre, avec une température de 340 degrés Celsius. Il y a eu de nombreuses hypothèses sur le phénomène, comme une petite éruption volcanique, des dépôts de calcaire qu'ils étaient entrés en contact avec la nappe phréatique, ou une chute de météorite, mais la vérité est aussi que ce jour-là, il y avait aussi des observations d'un objet non identifié sur la région…
A cet endroit, deux médiums font une pratique de méditation pour voir ce qu’il s'est réellement passé ici. A la fin de la session, ils sont surpris car les deux médiums ont eu la même vision. Deux navires avec des lumières très puissantes, un qui flottait dans l'air et un dans un sous-sol, chacun projetant un faisceau d'énergie vers le même point où les molécules accélérées du sol généraient une grande chaleur en laissant une marque sur le sol. Des études complémentaires par des ingénieurs qualifiés ont confirmé que les pierres de quartz ont été grillées, les températures pour provoquer ce phénomène sont passées à plus de 3000 degrés.
Triangle magnétique
En raison de la quantité de concentration de pyrite dans les profondeurs de la région des montagnes, certaines zones produisent à la surface une série de perturbations électromagnétiques dans les compas, les enregistrements ou la possibilité aux avions d'exploiter des vols commerciaux au-dessus de cette région.
Floro Sanchez a expliqué que sur cette zone avaient été retrouvés les ballons flottants d’un satellite de communication qui est tombé dans les environs de la ville de Copacabana, comme si la région était un puissant aimant attractif.

Des données plus récentes sur les Lumières d’Uritorco


Aujourd’hui, il est difficile de trouver parmi les habitants de Capilla del Monte quelqu'un qui n'a pas vu une lumière étrange traverser les cieux. On pourrait dire que cet endroit est l'un des rares au monde où l'on peut parler sereinement des OVNIs et ne va pas paraître fou, au contraire, les gens sont très favorables et partage leurs expériences de ces phénomènes."
Le fait que le gouvernement ait placé la zone comme réserve naturelle et y ait aménagé des chemins et infrastructures de tourisme pour que tous les habitants locaux (y compris les indiens) y trouvent leur compte n’y est pas étranger.
Dans cette vidéo de 34mn10 (en espagnol), vous pouvez mieux voir les fameuses traces laissées sur la montagne à l’époque, et une visite des mêmes lieux 4 ans après : alors que l’endroit avait été fortement calciné par un phénomène aérien lumineux, puis avait résisté à un incendie l’année suivante, qui est passé tout autour, il est le plus vigoureux du secteur 3 ans après l’incendie… à la fin du document on peut voir le bâton sacré en basalte, appelé le « bâton qui parle ».
Cette vidéo de 3mn45 nous montre beaucoup de photos prises dans les montagnes Uritorco, le compilateur a ajouté plusieurs filtres pour  analyser la solidité des objets.
Cordoba_Uritorco_Argentina_Jan_09_2011/  Cette vidéo de janvier 2011 malheureusement très « tremblante » et très « sonore » (mais de moins de une minute, baissez le son si vous n'aimez pas le heavy hard rock !) nous montre l’un des tubes lumineux filmé sur le flanc de la montagne.
Un autre objet est prit par surprise, petite vidéo de 42 sec.

Un étonnant document de 6mn43 d'une télévision argentine : pendant un reportage de nuit sur l’Uritorco, un ovni fait plusieurs visites et est filmé en direct ! A ma connaissance, des objets ont déjà été filmés par des caméras de firmes de télévision, mais lors de reportages, jamais en direct : pas de manipulations ou trucages de vidéos possibles ici : des milliers de gens ont vu ça en direct… Vous n’en aviez jamais entendu parler ? C’est normal : les grands médias préfèrent parler des frasques des hommes politiques et des malheurs économiques passés, présents et futurs…
L'émission télévisée complète du 21 juillet 2011, d'une durée de 6 mn 45, en direct d'une chaîne publique d'Argentine, aux pieds de l'Uritorco et parlant justement des phénomènes du site, un objet rapide est filmé en direct, passant derrière et au-dessus de l'intervenant au micro.vous comprendrez sans savoir l'espagnol que les présentateurs restés en studio se moquent un peu des reporters et spécialistes sur place au début et à la fin de l'émission, alors qu'au-milieu de celle-ci, un objet passe rapidement mais pas assez pour ne pas être vu par la caméra, et que le studio intervient en direct, le dit au commentateur et spécialiste sur place qui n'a rien vu de son côté puisqu'il faisait face à la caméra. Ces collègues s'en moquent aussi à la fin de l'émission... Deuxième émission télévisée à avoir droit à sa visite d'objet étrange en direct dans les environs ces derniers mois : on dirait presque que ces engins ont trouvé le moyen d'être sur des vidéos difficiles à contester volontairement ! Un changement de politique ?
Un extrait important du 21 juillet 2011 d'une durée de 1,50 mn : un Extrait de l'émission ci-dessus et le document est analysé, ralenti et filtré.
Attention, je ne cautionne pas toutes les vidéos ou photos présentées ici : tout un chacun sait que les techniques cinématographiques actuelles autorisent la majorité des effets vus sur ces documents, mais certains (pas tous) ont été analysés par des professionnels sans traces de retouches. A vous de juger les possibilités. Quant aux reportages en direct, le trucage ne semble pas possible : l'émission a fait remuer certaines chaumières mais n'a pas surpris les habitants plus que ça...  
Suite du reportage :    
"Nous avons parlé avec le propriétaire de la montagne du Pajarillo (oiseau), Don Salvador, qui a répondu très gentiment pour nous laisser voir la zone où c’était produit l’empreinte sur le Pajarillo et nous a dit que les manifestations de lumières sur la colline en face de sa maison étaient fréquentes, tant qu'une nuit, il a pu en voir jusqu'à 14 sortes de lumières en une heure. Il nous a aussi dit que la nuit du 15 Janvier, cette année, on pouvait voir une lumière blanche de la taille d'une lune fait quelques mouvements rapides en forme de croix, puis a disparu. Un événement similaire a été également vu par Isabel Naitana, de sa voiture, une nuit à Los Terrones, une grande lumière de la taille d'un ballon de football est allée vers sa voiture très rapidement en faisant une croix dans son mouvement, puis a disparu.
Juan Kravchenco, grand écologiste de Capilla del Monte, nous a raconté qu’au camping du site des Huertas Malas, son père, qui ne croyait pas du tout à ces questions, est celui qui a sonné l'alarme sur la présence d'un objet descendant rapidement des montagnes vers où ils étaient, se poser pratiquement au sommet (des Huertas Malas), puis repartir au même endroit d’où il était venu.
Sur la montagne Alfa, le guide Favio Cepeda et plus de 30 touristes ont pu assister au coucher du soleil, et au centre du soleil pouvait être vu un objet très brillant rond qui faisait un mouvement circulaire en clignotant quand ils ont soudainement vu un rayonnement très fort, comme si il y avait eu une grosse explosion, l'objet a disparu à la vue de tous les gens ébahis.
Le chercheur Jorge Suarez nous a dit aussi que plusieurs objets ont été vus ces dernières années, en forme de tubes très lumineux, avec un éclairage vertical ou horizontal, et des lumières ou objets qui semblent frapper les montagnes et inexplicablement disparaissent entre elles sans laisser de trace, comme si elles s’introduisait dans une dimension inconnue."
Plusieurs webcams surveillent les montagnes et ont enregistré des phénomènes également, un nombre de plus en plus nombreux de touristes et de locaux mettent des photos et vidéos sur internet...

La Ville intraterrestre de ERKS


"La Métaphysique parle de la ville intraterrestre de Erks, terme qui correspond à la langue cosmique, selon la science hermétique, où seront les futurs travaux de régénération de l'espèce humaine. A l'intérieur se trouve le Temple de la Sphère et les Trois Miroirs où il y a un échange de données cosmiques avec toutes les galaxies qui peuvent suivre en détail la vie de chaque être vivant humain sur cette planète, en particulier ceux sont en train de développer une intelligence supérieure selon les lois de l'harmonie cosmique.
Une entrée des sous-terrains d'Erks et le site de Ongamira
On parle de la ville d’Erks comme une ville métaphysique, mais que dire des sons et bruits du Uritorco ? Des milliers de personnes dans la région les ont entendu de différentes façons au cours des années, le son et les mouvements de la terre. Quelle explication pour ces fortes explosions ne sonorité graves ? Quels sont les sons qui ressemblent à des marteaux, comme si une machine d’usine était en-dessous. Comment comprendre les bruits rapides, comme si une énorme porte s'ouvrait et se fermait. Je pense que nous avons encore beaucoup à apprendre et à entendre de cet endroit magique et inquiétant. Pariez qu’on va sûrement en parler plus d'une fois dans les temps à venir…

Autres événements étranges


A Capilla del Monte, nous avons passé notre séjour avec une foule d’événements inexpliqués à l'heure actuelle. Benedicto Pomponio, qui vit avec sa famille depuis 10 ans dans le village et qui tient un commerce au pied du Cerro Uritorco, nous raconte que dans un coude de la route de terre qui va de Capilla del Monte à La Toma, certains véhicules ont subi un freinage inattendu, comme si quelque chose aspirait vers l'arrière, et ont glissé dans la direction opposée de plusieurs mètres sans que le conducteur puisse intervenir.
Un lieu qui semble s'être arrêté dans le temps depuis des milliers d'années, où la nature d’une certaine pureté originelle irradie des Malas Huertas, où certains enfants ont eu des expériences avec la nature élémentaire, vus des elfes et lutins. Benedicto et sa famille ont été témoins directs de la présence de ces créatures minuscules qui croisaient leur chemin.
Juan Kravchenco c’est baigné lui-même dans l'un des nombreux puits qui sont le long des pentes des montagnes, il a senti la présence et le contact physique d’elfes qui caressaient son corps comme s'il s'agissait d'un rituel.
Également, dans ces paysages de l'ère tertiaire, les photos de famille peuvent saisir un halo de couleurs autour des gens qu’ils photographient et des luminosités dessus de leurs têtes. Il se dit entre les chercheurs et les métaphysiciens que certaines des entrées ou des tunnels qui donnent sur la ville d’Erks seraient dans un coin de ce lieu antique.
Los Terrones

Conclusion


La légende continue disant que la ville mystérieuse de Erks est destinée à une ouverture de la conscience pour réveiller un homme nouveau dans l'humanité et, selon les statistiques du tourisme, nous croyons que c’est une réussite (2). Quand au principe du phénomène apparaissant au sommet de la montagne, nous avons grimpé sur l’Uritorco comme le font plus de 1000 personnes chaque jour à la recherche de réponses.
Après 12 jours d'enquête nous avons été en mesure de certifier l'existence de lumières dans le ciel de Uritorco, ainsi qu’une lueur qui émane autour de la montagne, vers le cosmos, comme s'il s'agissait d'un message, comme nous avons vu que ces énergies qui émanent du Cerro peuvent susciter des émotions puissantes chez les gens des environs, les amenant à avoir des visions et des sentiments si profonds que des larmes peuvent sortir des yeux. Enfin, c’est un lieu pas facile à oublier quand on le connaît. Comme dit Juan José Benítez, quand j’aime un endroit, je laisse toujours des choses à y faire pour y revenir un jour, et nous le ferons."
(3)-(7) Ariel Pro Rigoni et Hugo Jaime (traduit et commenté par Yves Herbo)
Quelques semaines d’enquêtes sur internet m’ont permis de découvrir qu’en effet, plusieurs instituts scientifiques, dont la NASA (qui a acheté un endroit pas très éloigné et construit un labo hérissé d’antennes satellites d’après les habitants) et des compagnies aériennes, sont impliqués dans les recherches sur cette zone de l’Argentine. Des scientifiques japonais, espagnols, américains sont venus pour mesurer et élucider ces anomalies énergétiques mesurables. Ils ont tous analysé les quartz et les fluorites de la région, mesuré le taux de magnétites et pyrites, ont travaillé sérieusement et n’ont pas réussi à comprendre quel type d’énergie émane de l’endroit… qui échappe toujours aux investigations de recherche des sous-terrains via satellites ou appareils électroniques au sol (sonars) à cause de son rayonnement qui parasite ces derniers. (4)-(5)
Sources et informations:
(1) http://www.science.gouv.fr/fr/dossiers/bdd/res/2997/pourquoi-le-manteau-terrestre-est-il-conducteur-/ - découvertes juillet 2011 (un petit rapport et j'en profite car c'est une découverte importante).
(3) http://www.espinoso.org/biblioteca/ErksUritorco.htm  (article original sur ce post-il y a une suite un peu plus métaphysique mais intéressante par Hugo Jaime que je n'ai pas traduite).
(4) http://www.mantranews.com.ar/archivo/2004/enero/newsdiferentes.html (5) http://ufocenter.over-blog.org/article-10115833.html
(6) http://www.metacafe.com/watch/1610760/luces_sobre_el_uritorco/  documentaire complet en espagnol sur le phénomène de 1986 et ses conséquences sur la région, quelques photos et vidéos rares et l’avis de spécialistes et d’un représentant religieux (qui est lui-même témoin comme tout le monde).
(7) http://www.eltiempo.com/blogs/alternativa_extraterrestre/2011/03/argentina-los-ovnis-del-cerro.php  Une autre version de l'article original en espagnol.
Cette vidéo n’est pas prise en Argentine et à Uritorco mais au Pérou, lors d’un survol touristique en janvier 2011 des fameuses lignes de Nazca (l’occasion de voir un beau paysage mystérieux !) mais vers la fin, le petit avion frôle un objet très mystérieux dans les nuages… Certains y voient l’une des meilleures preuves vidéos d’un objet prit d’assez près.
Yves Herbo 2011
Inondations, tsunamis, déluges : les géologues gagnent sur les égyptologues ?
De plus en plus de géologues et d’études prouvent physiquement de mauvaises datations concernant notamment les plus anciens monuments Egyptiens. La principale excuse des Egyptologues actuels, descendants des découvreurs du 19ème siècle, est de ne pas avoir su adapter les découvertes réelles et physiques de la science à l’ancien modèle établi, donc de refuser d’adapter leur ancien modèle aussi. Ils ont appris pourtant que beaucoup de pharaons avaient tenté d'effacer toutes traces de leurs proches prédécesseurs (voir plus), réutilisé les pierres et/ou rebâti de nouveaux temples sur les anciens : comment ne peuvent-ils imaginer que ce ne soit pas la même chose pour les plus vieilles pyramides ?   Tout indique en effet qu’elles ont-elles-mêmes été rénovées, et même construites sur d’anciennes cavités, temples et fondations plus anciens.
19emesiecle-sphynx.jpg
Quel événement pourrait faire que l'on ait retrouvé (en cherchant bien) des traces d'érosions marines et les traces d'animaux marins d'eaux de peu de profondeurs au-dessus des murs et pierres de certains Temples de Giza ?
Mauvaise datation de ces Temples ? Tsunami énorme atteignant et submergeant une grande partie de la Vallée du Nil ?, Ouragans et fortes pluies provoquant le même phénomène d’érosions et soulèvements d’eau de mer ? L'existence de ces blocs très âgés et réutilisés, recouverts de sédiments anciens est évidente.
D'abord les preuves de ces traces de fortes érosions par de l'eau, ressacs, puis ensuite après assèchement, par le vent :
Beaucoup de découvertes incluent la réalité physique, sédimentaire et climatique, sociale d’une énorme inondation, équivalent au déluge mémorisé depuis des générations par l’Humanité, y compris en Egypte. :
Découverte 2010, Mme Antoine GIGAL:    
Une preuve sérieuse prouvant que la mer à jadis recouvert le plateau de Giza est à l’étude parmi d’autres évidences d’une érosion due à une saturation d’eau sur le dessus du plateau. Un échinide, une sorte d’oursin, créature marine d’eau peu profonde pétrifiée depuis des temps plutôt « récents », vient d’être trouvé reposant sur le dessus d’un bloc de pierre du temple attenant à la pyramide de Mykhérinos et se situant sous l’ancienne zone intertidale. C’est une splendide découverte d’un chercheur égyptien...
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PREFACE :
« Je suis très fière de vous présenter un premier rapport sur la splendide découverte de Mr Shérif el Morsi. Pour plusieurs raisons: d’abord parce que ce n’est que le début d’une remise en question définitive de datations et de données erronées depuis longtemps et parce que c’est un travail très sérieux avec des preuves de plus en plus solides jour après jour, il est temps que la Science fasse passer son message! Je suis très heureuse aussi que ce soit une découverte égyptienne car les chercheurs et scientifiques égyptiens le méritent bien. Une autre raison plus personnelle est que depuis 20 ans maintenant j’ai également collecté des évidences d’érosion marine avec forte saturation d’eau sur le dessus du plateau de Giza. Ma propre théorie déjà publiée en 2007 en France est que le dernier grand Déluge ( et sans doute d’autres auparavant) a été jusqu’à recouvrir le plateau de Giza et que les très anciens égyptiens avec leur génie incomparable ont aménagé ce plateau depuis le début pour protéger leur population et leur science en dessous. » Mme Antoine GIGAL
Rapport de Mr Sherif El Morsi (+ sur gizaforhumanity.org)
« J’ai passé les 12 dernières années à faire de la recherche de terrain à Giza. Ma recherche a permis certaines découvertes importantes comme celle d’une zone d’habitation troglodyte du Néolithique sur l’escarpement Est de la Grande Pyramide, celle de la rampe mégalithique utilisée pour hisser les blocs de granit pour la chambre du roi jusqu’en haut de l’escarpement, et récemment les différents exemples d’érosion intense trouvés à divers niveaux d’élévation sur le plateau de Giza avec l’existence d’une ancienne ligne de rivage.
Je tiens à remercier Madame Antoine Gigal de son honorable invitation à afficher mon rapport ici en compagnie prestigieuse. Je suis les pas du géologue renommé :Dr Schoch et du grand auteur et journaliste Graham Hancock mais en élargissant leur théorie basée sur les marques d’érosion par l’eau trouvée sur le corps du sphinx. J’ai découvert que les larges traces d’érosion trouvées dans des élévations basses du plateau sont très différentes de celles trouvées à une élévation plus haute. Ces traces d’érosion sont dues à l’inondation de la partie nécropole. L’inondation à atteint jusqu’à 75m au dessus de notre niveau de mer créant une ligne de rivage dans l’enclos de Khéphren qui traverse jusqu’au temple de Mykhérinos.
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Cette ligne de rivage à un champ de marnage d’une amplitude de 2m montrant des fosses et entailles dues à l’eau de mer, aux mouvement mécanique des vagues et au retrait des marées. Aux niveaux les plus bas comme celui du Sphinx, du temple du Sphinx, des vingt premières rangées de pierre de la Grande Pyramide incluant les fosses à bateaux, nous voyons une érosion due à une saturation profonde par l’eau là où les blocs de pierre et les interstices des murs ont absorbé l’eau de mer. Comme les eaux se sont retirées et qu’un climat sec, ensoleillé et venteux pris place, ces blocs de pierre mégalithiques ont commencé à s’effriter créant une érosion Tafoni qui est due à une réaction chimique du sel endommageant le calcaire en le creusant. Pendant une montée catastrophique de la mer et le repli des eaux suivant, nous observons dans certaines zones comme les coins, les passages et les tranchées des marques dues à la force des eaux jaillissantes et des turbulences. Sur le sommet des blocs du temple nous avons des dépôts d’alluvions et de sédiments provenant des surfaces planes comme on en voit dans les fonds marins et les lagons, créant un effet de suintement spongieux à cause de l’eau se retirant et laissant ces dépôts.
Atteignant le niveau maximum d’inondation qui est de 75 m au dessus du niveau de la mer, nous voyons un type différent d’érosion due à la mécanique des vagues et au retrait de la marée qui ont crée un ancien marnage de 2m. Cet ancien rivage s’étend depuis l’enclos de Chéphren jusqu’au temple de Mykhérinos vers le haut où les pentes de rochers creusés et les blocs du temple sont fortement érodés avec des entailles profondes et des larges trouées faites par le raz de marée. L’érosion est si importante que la plupart des blocs ont presque disparu perdant leur masse et sculptés en formes grotesques. Cette défiguration est due au choc des vagues, aux embruns et à l’habitat marin.
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Un bloc mégalithique du temple, à 75 m de hauteur au dessus du niveau de la mer actuel et faisant partie de l’ancienne ligne de rivage repose sur un marnage de 2m montrant une claire entaille de raz de marée. La perte critique de plus de la moitié de sa masse est due à la mécanique des vagues, à l’érosion maritime et à un habitat marin probable.
Pendant mes prises de vues de cet ancien rivage je trébuchai sur un deuxième niveau de blocs du temple. A ma surprise l’aspérité qui avait failli me faire tomber était un exosquelette pétrifié de ce qui semblait être un échinide (oursin marin) qui est une créature des fonds marins peu profonds. La coïncidence d’avoir trouvé cette créature pétrifiée des fonds marins bas, reposant au sommet d’un bloc du temple qui est juste en dessous de l’ancienne zone de marnage est une bénédiction. C’est là sans doute la preuve que la nécropole actuelle de Giza à été inondée par une montée maritime. L’échinide pétrifié et le bloc ravagé du temple sont ensembles et nous dépeignent fortement l’existence d’un ancien lagon au temple de Mykherinos pendant une haute mer ayant inondé la zone de la nécropole.
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Or comme le calcaire de Mokkatam est formé avec de minuscules fragments de coquillages de mer comme des nummulites et des échinides datant de l’Eocène il y a près de 30 millions d’années, des géologues et des archéologues essaye de discréditer cette découverte pensant que cette créature marine pétrifiée est sortie d’une inclusion dans le bloc de calcaire. Je n’approuve pas pour les raisons suivantes:
1) l’exosquelette de la créature marine pétrifiée est dans un excellent état jusqu’aux détails minuscules des perforations de la coque démontrant clairement qu’elle a existé à une date beaucoup plus récente comme le Pléistocène ou le début de l’Holocène. 2) Cette créature marine pétrifiée repose à plat dans sa position naturelle de repos sur la surface du bloc. 3) Elle vit dans son environnement naturel qui est une zone de marnage dans un lagon avec un lit de sédiments. 4) Ce n’est pas des minuscules fragments comme les fragments de coquillages composant les formations calcaire, mais un grand spécimen en conditions d’origine.
Nous pouvons voir les conditions d’origine et les détails des perforations minuscules de l’exosquelette ce qui indique que cette créature marine a pétrifiée depuis des temps relativement récents. Ce n’est pas un fossile datant de 30 millions d’années mais elle a été pétrifiée par les dépôts sédimentaires qui ont rempli son creux.
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Dans l’image suivante vous voyez clairement la créature marine reposant normalement sur la surface plate du bloc du second niveau du temple, dépassant de 6cm la surface. A l’arrière plan nous avons une autre perspective du 3ème niveau de blocs du temple qui font des murs gigantesques et qui font partie de la zone de marnage de 2m de hauteur qui s’étend jusqu’à l’enclos de Chéphren. Ces blocs sont fortement érodés avec leurs entailles a cause de l’érosion marine.
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Cet oursin ou créature marine à pétrifié est dans son habitat,  qui est un lagon peu profond ayant existé pendant l’inondation du temple de Mykhérinos. Ce raz de marée à du maintenir sans doute sa hauteur de 75 m au dessus de notre niveau de mer actuel plusieurs siècles à cause de la quantité de sédiments et de dépôts d’alluvions qui reposent au dessus des blocs du temple. Pour un échinide atteindre la taille de 8cm de diamètre demande au moins 15 ans. L’érosion intense de la zone de marnage vue sur les blocs prend aussi des centaines d’années. Nous pouvons bien voir la brisure au sommet de la créature maritime pétrifiée …cette brisure est sans doute due à une descente brutale des eaux pendant laquelle l’ouverture a été remplie de sédiments et d’alluvions comme sur la surface des blocs du temple. La pétrification équivaut à une cimentation quand les sédiments durcissent avec le temps laissant l’organisme intact dans sa forme d’origine. Nous pouvons voir clairement les sédiments cimentés dans l’exosquelette pétrifié qui ont gardé la forme de l’épaisse coque de calcite qui semble avoir été pelée.
Crédit texte et photos: Shérif El Morsi, 2010. http://www.gigalresearch.com/decouverte-plateau-giza.php
Géologie et climatologie préhistorique :    
"Pendant toute l'époque quaternaire, les contrées asiatiques et africaines parcourues par les vents alizés du N.-E., les recevaient chargés d'humidité. La Perse, la Mésopotamie, l'Arabie et le Sahara étaient de ce fait soumis à un régime de pluies très intenses qui ont créé des couches d'alluvions très puissantes. Quand, après la disparition des glaciers asiatiques, ces mêmes vents devinrent de plus en plus secs et froids ; ils apportèrent l'aridité et changèrent peu à peu en déserts ces régions si hospitalières, si bien arrosées auparavant et qui, depuis cette époque, sont devenues de plus en plus sèches.
"Cette époque préhistorique remarquable, si bien étudiée, nous laisse apercevoir une civilisation rudimentaire il est vrai, mais à laquelle on ne peut refuser une certaine valeur sociale. Elle nous apparaît avec une industrie ayant déjà ses spécialités ; on peut lui supposer des relations, des échanges qui ébauchèrent peut-être le commerce et, ce qui la caractérise surtout, ses manifestations artistiques si sincères, si admirables.
Subitement toute cette civilisation disparaît de nos régions, avec son milieu géographique, sa flore, sa faune, son climat. Elle est remplacée par une humanité nouvelle avec un climat nouveau, une flore et une faune nouvelle."
Paul Camus, Bulletin de la Société préhistorique française, 1909, vol6, N°8, pages 424-433
Que sait-on sur l’histoire géologique de la région et des régions environnantes ? : Sur le Nord-Afrique, Egypte et Régions concernées, histoire géologique et climatique :
 
« Au début du Tertiaire (65 Millions d'années), Dinosaures et Ammonites ont disparu brutalement avec une partie de la biosphère ( 70 % ). Quelles en sont les causes ? Nous ne nous étendrons pas ici sur les hypothèses envisagées : dégradations génétiques, impacts climatiques, chutes de météorites, volcanisme généralisé. A l’Eocène (53 à 34 Ma), un énorme fleuve (Old Libyan River) traverse le Désert de l’Ouest en laissant des dépôts détritiques que l’on retrouve à Kharga, Dakhla, Qattara et Siwa. Dans les dépressions initiales se forment des dépôts de craies, calcaires blancs, marnes et argiles. Les phases marines forment d’épaisses barres calcaires stratifiées organisant un relief en gradins. Le dernier est représenté par des calcaires à Nummulites (Foraminifères en forme de pièce de monnaie ). Ce sont des dépôts de mers chaudes, peu profondes, communs à toute l’Egypte, ils constituent le matériau principal des pyramides.
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Il y a 40 Ma, à la fin de l’Eocène, la mer se retire après le dépôt de séries blanches, craies calcaires, formant de vastes plateaux riches en fossiles marins et lacustres, remarqués par Strabon. C’est la fin de la Tethys. Le désert de l’Ouest est l’objet d’une érosion intense et spectaculaire : roches et pitons sculptés, gorges et grottes façonnées par l’eau et le vent. Des changements géologiques et climatiques importants se produisent : formation du rift (couloir effondré) de la Mer Rouge et des Grands lacs africains. Ce rift s’élargira progressivement jusqu’aux temps actuels. L’emplacement du désert sera le siège de pluies et de circulations d’eaux creusant d’étroits canyons et disséquant les plateaux. Alors se forme le grand delta oligocène du Fayoum (de 33 à 23 Ma) et des bancs de graviers découverts au sommet des plateaux, vestiges d’écoulements fluviatiles. A l’Oligocène (34 à 23 Ma) on enregistre un refroidissement du climat avec de fortes chutes de pluie. La tectonique active se traduit par des failles, plissements et phases volcaniques. Les dépressions du Fayoum renfermaient de riches peuplements de Vertébrés : éléphants, crocodiles, etc...
Le Miocène (23 à 5,3 Ma) voit l’extension de la Méditerranée, maintenant bien formée (Mésogée), jusqu’au Caire, au Nord du Désert de l’Ouest et à la dépression de Qattara (découverte de Mastodons à Qattara et de baleines au Fayoum). Sous le poids des sédiments, le fond s’abaisse (phénomène de subsidence) comme dans les grands deltas du Nil et du Pô.
Or, la Méditerranée s’assèche il y a 6 Millions d’années (Messinien), isolée des grands océans. Les zones profondes sont recouvertes de sel et d’évaporites (halite, gypse). L’évaporation méditerranéenne est accompagnée d’un retrait du niveau de la mer (régression) jusqu’à - 1500 mètres, ne laissant que des lacs hypersalés. Cet abaissement du niveau de base déclenche une très brutale et «brève» érosion (1 Ma « seulement »). D’où le creusement de la vallée du Nil, des dépressions de Kharga et Dakhla, de chenaux ensuite enfouis sous les sables.
(YH : notons au passage qu'à cette période de la préhistoire, les premiers hominidés existaient déjà selon les récentes découvertes : vu l'assèchement constaté de la Méditerranée, ces derniers n'ont eut aucun obstacle pratiquement pour se répandre à pied aussi bien vers l'Asie que l'Europe pendant au moins un millénaire).
Au Pliocène (3 Ma), se forme un réseau hydrographique avec des chenaux, méandres, vallées et gorges partiellement enfouis sous les sables éoliens du désert actuel, souvent inconnu et parfois repéré par les images satellites, images radar. La traversée aérienne du désert de l’Ouest nous montre des «chevelus hydrographiques» se recoupant et se prolongeant jusqu’au Quaternaire. Dans quel sens se sont écoulés ces réseaux fossiles ? Drainage transatlantique vers l’Ouest ? Drainage intérieur vers le Tchad ? ou drainage en direction d’un «Paléo - Nil» nubien ? En Egypte, de grands effondrements concernent le  rift  de la Mer Rouge, créent les golfes de Suez et d’Akaba, fossés profonds avec des dénivellations proches de 2000 m. Les escarpements actifs, de part et d’autre du rift en cours d’élargissement, sont garnis de terrains marins, fluvio-marins et continentaux souvent déformés. On y trouve des éléphants, girafes et crocodiles. Le climat demeure chaud et sec ; on observe la disparition de l’Old Libyan River.
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Alors, le vrai désert s’établit. Le Pliocène montre une activité tectonique remarquable: failles, effondrements, séismes et volcanisme actif le long des accidents du rift  de la Mer Rouge (filons et colonnes de lave du Sinaï ). A Baharia se forme un plissement à grand rayon de courbure. Dans les dépressions du Désert de l’Ouest, les sédiments lacustres montrent des gels de silice maintenant lithifiés.
• au Plio-Quaternaire (5,3 Ma à maintenant) s’ouvre le grand fossé (rift) de la Mer Rouge.
L’extension du Golfe d’Akaba se poursuit avec un rejet de failles normales. Il en serait de même pour les fossés de la partie orientale du Sinaï, de la Mer Morte, etc... Les séismes y sont actifs au Quaternaire ; on connaît le thermalisme le long de l’escarpement faillé à l’Est du Golfe de Suez (sources du Pharaon Maudit).
L’ère quaternaire comprend la période Pleistocène (de 2 Ma à 10 000 ans BP) et Holocène, de 10 000 BP à maintenant. Ensuite, le désert devient aride durant la majeure partie du Pléistocène (Quaternaire ancien de 2 Ma à 10 000 ans). En fait, on a observé le retour assez bref de périodes pluvieuses liées aux phases glaciaires - interglaciaires de l’Europe. Les périodes les plus sèches et des vents violents ont accumulé les grandes dunes de sable bordant des «playas», anciennes dépressions marquant des lacs et marécages abandonnés. On remarque le développement des dépressions (parfois sous le niveau marin actuel), occupées par des lacs, voire par des eaux d’origine marine, ce qu’il faut expliquer... Les périodes glaciaires de l’Europe sont partout accompagnées de retraits du niveau de la mer, de - 120 m à - 150 m, augmentant ainsi l’espace disponible. Les déserts acquièrent leur aspect actuel. Le véritable climat sec , très aride commence vers 10 000 Avant le Présent.  Dans les rifts d’Afrique ont été découverts les premiers fossiles attribuables à l’homme :  Homo habilis,  H. rudolfensis,  H. erectus, accompagnés de «choppers» en silex et en quartzites patinés par le désert. Les hommes du Paléolithique, au Fayoum, ont établi des campements lors des phases plutôt steppiques où le désert n’existait pas. Au Quaternaire ancien (Pléistocène), la mer se retire de la Basse Vallée du Nil. Le fleuve s’approfondit et creuse des terrasses rocheuses, par paliers, en s’enfonçant.
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5000 ans avant le présent (BP), au Néolithique, un retour des pluies amène la formation de lacs et d’une végétation compatible avec un peuplement humain (ateliers de taille, céramique, peintures) et une riche faune (girafes, hippopotames, gibier abondant, poissons). Puis le désert s’assèche à nouveau jusqu’à l’époque actuelle. Dès le Sub-Boréal (5000 BP à 2500 BP), le climat redevient sec. Alors, le lac du Fayoum et les plans d’eau des autres dépressions se réduisent, puis s’assèchent partiellement tandis que leurs rives se dépeuplent.
Ainsi commence l’extension de la mer de Sable (Great Sand Sea) entre Siwa et Baharia, la zone de tous les dangers : sécheresse absolue, isolement total, absence de pistes, dunes géantes où une armée aurait disparu lors d’une tempête de sable. En 524 BC, d’après Hérodote, le perse Cambyse, partant de Kharga, aurait envoyé une armée vers l’oasis de Siwa avec cinquante mille hommes à travers la Grande mer de Sable.
L’armée de Cambyse n’est jamais arrivée à destination... Aujourd’hui, cet immense désert de dunes est reconnu par les images des satellites mais l’exploration détaillée n’est point achevée et elle demeure toujours dangereuse. A titre de repères chronologiques, la pyramide de Sakhara (4800 BP ?) correspond à ce climat sec tandis que les pyramides de Chéops (4600 BP ?) sont contemporaines d’un stade plus humide. »
« Au Gebel Dist, des fouilles paléontologiques ont révélé un gisement de Dinosaures, tortues, mammifères, dont les plus vieux serpents géants (Simoliophis rochebrunei). »
"L’aridité actuelle du désert égyptien (moins de 5 mm de pluie par an) contraste avec les découvertes fréquentes de vestiges d’habitats compatibles avec des conditions d’humidité bien différentes (faunes de lacs et de marécages évoquant une steppe humide, animaux des peintures rupestres). Il est difficile de prolonger longtemps les prospections et les fouilles en des lieux quasi inconnus et dépourvus de voies de communication. Malgré ces inconvénients importants, les recherches ont montré plusieurs alternances de cycles climatiques secs ou humides. L’homme a dû s’adapter à ces variations climatiques.
Les témoins les plus anciens (Paléolithique) sont des éclats aménagés «choppers»ou des bifaces en silex, grès ferrugineux, quartz ou quartzites plus anciens que 300 000 ans, attribués à l’Homo erectus (Gilf Kébir, Grande mer des Sables, Vallée du Nil). Ensuite apparaît l’Homo sapiens ((-200 000 à) -150 000 ans). La technique de débitage levallois ( plan de frappe préparé ) se développe : grattoirs moustériens, pointes et concentration d’artéfacts, présence d’ateliers de taille.
Au Paléolithique supérieur, vers ((-70 000) à -35 000 ans, se multiplient des pointes et lames, harpons et faucilles. On passe ensuite au Néolithique (pierre polie, poteries, élevage, cultures) où alternent les stades humides et arides. Les populations se concentrent dans la Vallée du Nil lorsque le désert devient trop inhospitalier. De 11 000 ans BP à 5 200 ans BP se développe une période plus humide : les «playas» se transforment en vrais lacs, les sources et les «wadis» deviennent actifs (Paléolithique supérieur, Epipaléolithique, Mésolithique, Néolithique).
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Les pluies de l’époque sont estimées à 500 mm/an, un déluge pour ces régions ! Le retour des phases arides (5200 BP) amène l’exode des populations vers le Soudan ou la Vallée du Nil. Dès 5200 BP, le «désert» se dépeuple, les lacs s’assèchent et se transforment en dépressions endoréïques (dépourvues de débouchés vers un réseau hydrographique normal, vers la mer). Les roches gravées anciennes (Paléolithique supérieur, Néolithique) sont authentifiées par une patine d’oxydes de fer très foncée, presque noire (hématite), demandant  plusieurs millénaires pour s’établir. D’autres incisions préhistoriques sont lissées par un polissage éolien sous lequel on discerne girafes, addax, autruches, oryx, mouflons et rhinocéros.
Dans le désert de Kharga, la grotte de Djara est un site préhistorique, lieu de passage des caravanes. Sous une immense dune (Abu Muhareck), une grotte perdue et oubliée depuis 120 ans a été redécouverte. Elle s’ouvre au ras du sol sous une croûte calcaire (calcréte). Elle montre beaucoup de concrétions (stalactites, draperies et piliers). A l’origine, cette cavité a été creusée par l’eau lors d’un climat humide, mais quand ? Sur une colonne de calcite on relève des gravures préhistoriques : bovidés, autruches, antilopes, estimées de 10 000 à 7000 BP.
L’énigme du verre libyque : Le «verre libyque» est représenté par des nodules ovoïdes de quelques cm pour leur grand axe, de couleur jaune dorée, ou orange-verdâtre, formés par de la silice amorphe et translucide (Grande mer des Sables, Farafra). Leur surface est polie par le vent du désert. Remarqués depuis 1846, ils ont été oubliés puis redécouverts par les militaires vers 1932, dans les espaces situés entre les dunes mobiles et seulement en des endroits bien définis, nulle part ailleurs...
Comment s’est formé le verre libyque ? On a pensé à l’effet d’une vitrification rapide à haute température sous l’influence d’un choc (météoritique ? frôlement d’une comète ?). On remarque, aux alentours, l’absence d’appareil volcanique. S’agit-il d’une formation sédimentaire née par la concentration d’eaux phréatiques sursaturées en silice ?
Ces verres précieux étaient connus des hommes préhistoriques (lames et pointes de flèches néolithiques) et des anciens égyptiens. Dans le trésor de Toutânkhamon, des bijoux sont confectionnés dans ce matériau (pendeloques, scarabées, pectoraux). Le verre libyque à été daté de 28-29 Ma (Oligocène), après la formation des grands impacts météoritiques du désert de l’Ouest. Les morceaux anguleux correspondent aux parties enfouies tandis que les surfaces externes ont été lissées. Leur analyse montre de minuscules bulles internes de cristobalite (une variété de quartz), ainsi que des traînées brunes fluidales. La teneur en silice est de 98%. Le reste est constitué par des oxydes de fer, alumine, titane. Pourquoi trouve-t-on ce verre à ces seuls endroits au monde ?
Les recherches les plus récentes ne confirment pas une origine sédimentaire à basse température (radiographie IR, disposition des tétraèdres de silice). Le zircon associé montre une transformation à une température supérieure à 1676° ; le verre a subi des chocs supérieurs à 20.000 bars comme le montre l’analyse des variétés cristallines de quartz. La teneur en iridium est plus élevée que celle des roches terrestres. Le fer, chrome, nickel et cobalt décelés montrent un taux différent de celui de la croûte terrestre mais plus proche de celui des météorites. Cependant, contrairement aux astroblèmes du désert de l’Ouest, aucun fragment de brèche d’impact n’a été trouvé ici. Le cratère initial a-t-il été détruit par l’érosion (300 m de grès ont en effet été enlevés) ou se trouve-t-il enfoui sous le sable ? »
Extraits de « TOURISME GÉOLOGIQUE EN EGYPTE : LES DÉSERTS, LES OASIS » par Jean Joseph Blanc : http://www.rayonnementducnrs.com/bulletin/HS0206/textes.pdf
 
Le livre de Jean Faucouneau « Les peuples de la mer et leur histoire », en 2003, nous parle de la détection des traces d’un tsunami vers les côtes de l’Egypte, attribué à l’explosion de l’île de Théra. Cependant, ce tsunami est connu pour n’avoir touché qu’assez faiblement l’Egypte (que le Delta au niveau d’Alexandrie et les endroits de basses altitudes par rapport aux falaises qui protègent le pays, comme Tirynthe. A priori la datation de 1 620 ans avant JC est avancée par l’auteur pour la première explosion de Thera, et 1 250 ans avant JC pour le second effondrement. Ces deux tsunamis potentiels, bien que postérieurs à la construction des temples sur lequel des traces de sédiments d’eau de mer ont été relevées, ne peuvent concerner une submersion de la vallée du Nil raisonnablement : l’endroit éloigné de Théra, plus proche de la Grèce (beaucoup plus impactée par les tsunamis en question) et la puissance des explosions ne semble pas assez importante pour recouvrir les temples de la couche de sédiments constatés.
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Tsunami historique  
Mais, l’histoire peu révéler d’autres tsunamis potentiels, sans compter la mention du fameux déluge dans la mémoire humaine, voir la formation d’énormes cyclones, dus on le sait aux élévations de températures des eaux, déplaçant de grandes quantité d’eaux de la Mer Rouge ou de la Méditerranée… :
Citons le premier texte découvert parlant de déluge, qui nous provient des sumériens :
« C’est vers 1700 avant notre ère, dans l'Épopée d'Atrahasis ou "Poème de Supersage", repris vers 1200 avant notre ère dans la version assyro-babylonienne "standard" de l'Épopée de Gilgamesh dont l'origine sumerienne remonte, elle, à 2700 avant notre ère (?), qu'apparaît, avec plus de détails que dans les autres versions, l’épisode d’un homme nommé Ziusudra selon les sources sumériennes, Atrahasis dit "Le Supersage" ou Uta-Napishtim à Babylone ou à Ninive (Mésopotamie antique, Irak moderne). Cet homme fit le récit à Gilgamesh de la colère des grands dieux, qui avaient voulu dépeupler la Terre parce que les hommes, de plus en plus nombreux, faisaient un vacarme étourdissant qui empêchait les dieux de se reposer ; les instigateurs en étaient Anu, Ninurta, Ennugi et Enlil le dieu suprême. Cependant, le dieu Ea des eaux souterraines, protecteur des humains, les avait trahis en prévenant en songe son ami Atrahasis, en lui enjoignant de construire une arche étanchée au bitume et d'embarquer avec lui des spécimens de tous les êtres vivants. À peine l'écoutille avait-elle été fermée que Nergal arrachait les étais des vannes célestes, et que Ninurta se précipitait pour faire déborder les barrages d'en-haut. Adad étendit dans le ciel son silence-de-mort, réduisant en ténèbres tout ce qui avait été lumineux !
Les dieux Anunnaki enflammèrent la Terre tout entière ! Les flots couvrirent même le sommet des montagnes ! Six jours et sept nuits durant, bourrasques, pluies battantes, tonnerre, éclairs et ouragans brisèrent la Terre comme une jarre ! Les dieux eux-mêmes étaient épouvantés : prenant la fuite, ils escaladèrent jusqu'au ciel d'Anu où, tels des chiens, ils demeuraient pelotonnés. Le septième jour, la mer se calma et s'immobilisa, et l'arche accosta au mont Nishir. Atrahasis prit une colombe et la lâcha ; la colombe s'en fut, mais elle revint. Plus tard, il prit une hirondelle et la lâcha ; l'hirondelle s'en fut, mais elle revint. Enfin, il prit un corbeau et le lâcha ; le corbeau s'en fut, mais ayant trouvé le retrait des eaux, il picora, croassa, s'ébroua, et ne revint pas.
Alors, Atrahasis dispersa aux quatre-vents tous les spécimens des êtres-vivants qui se trouvaient encore dans l'arche, et fit un sacrifice : disposant le repas sur le faîte de la montagne, il plaça de chaque côté sept vases-rituels à boire et, en retrait, versa dans le brûle-parfum, cymbo, cèdre et myrte. Les dieux, humant la bonne odeur, s'attroupèrent comme des mouches autour du sacrificateur.
Lorsqu'il constata, après le cataclysme, que ses plans avaient été déjoués, Enlil retrouva néanmoins son calme, car il avait fini par comprendre que la disparition des hommes aurait ramené à la situation qui avait conduit à leur création. Il accorda l'immortalité à Atrahasis, mais fit en sorte que les hommes troublent désormais moins la quiétude des dieux, en diminuant la durée de vie des humains, en introduisant les maladies, la stérilité, etc. »
Comme on le remarquera, cet antique texte a été repris et adapté dans la Bible, le Coran, par les Grecs, Romains, dans l’Avesta des Mèdes, le Véda Hindoux, le Cath Maighe Tuireadh Irlandais, le Popol Vuh Maya, les Lituaniens, les Scandinaves, les chinois avec le Shiji de Sima Qian et le Shanhai Jing…
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« On peut par ailleurs noter que, si (le début comme) la fin d'une glaciation correspond bien à une transition de phase (passage d'une phase glaciaire à une phase interglaciaire) dont le paramètre de tension est l'albédo de la Terre — énergie solaire réfléchie par la surface de la Terre, rapportée à l'énergie solaire incidente, paramètre en particulier fonction du pourcentage de la surface de la Terre recouverte par les glaces —, et s'il s'agit donc bien d'un phénomène catastrophique au sens de René Thom, pouvant s'étendre sur un laps de temps relativement court comme certains modèles physiques récents semblent le montrer, la fin de la dernière glaciation a pu être, pendant quelques siècles ou même seulement quelques décennies, une période de pluies diluviennes, accompagnées de gigantesques inondations dans de nombreuses régions du monde. »
« Selon le projet de recherche  “Evaluation de l'aléa tsunami en Méditerranée de l'est: analyse historique et modélisation sélectionnée” réalisé par le Département des Sciences de la Terre de l’Université de Santa Cruz en Californie, environ un tiers des grands tremblements de terre au long de la faille du Levant, appelée aussi faille de la Mer Morte (DST) ont produit des glissements de terrain sous-marins et par conséquent des tsunamis qui ont dévasté la côte orientale de la Méditerranée. Par conséquent, il est important d’évaluer la probabilité de tremblements de terre en provenance de cette source.
Un examen de l’histoire sismique de la zone et les estimations sur la puissance accumulée dans la DST indiquent “un potentiel éboulement de 3 à 5 mètres qui peut être produit par un grand tremblement de terre (M>7). Par conséquent les zones intéressées seraient la Syrie, le Liban et Israël, non seulement pour la possibilité d’un grand tremblement de terre dans l’avenir, mais aussi pour l’élevée probabilité qu’il soit accompagné par un tsunami produit par un effondrement près de la côte quelque minute après la secousse principale”.
La Méditerranée orientale – qui comprend aussi les côtes égyptiennes au long du Delta du Nil, le Sinaï, Israël, le Liban, la Syrie et la Baie de Iskendrun (Alexandretta) dans le sud de Turquie – se distingue pour son histoire liée aux tsunamis et aux tremblements de terre plutôt longue et détaillée. Les chercheurs ont préparé une liste détaillée de rapports historiques de ce genre d’événements dans cette zone, ont essayé de mettre en relation les tsunamis aux tremblements de terre et d’identifier les possibles futures tsunamis qui pourraient être déclenchés.
Les chercheurs ont conclu que des 20 tsunamis reportés de manière fiable qui ont frappé la côte du Levant, 10 ont été provoqués par des tremblements de terre dans la faille du Levant – une zone sismique près du littoral. Des autres dix tsunamis, huit étaient associés à des sources chypriotes et de l’Arc hellénique, et italiennes. Les deux qui restent ont une source inconnue.
Les observations ont permis aux chercheurs de reconnaitre et modéliser deux mécanismes principaux de génération de tsunamis qui probablement affecteront la région dans l’avenir proche: des glissements de terrain sous-marins produits par un tremblement de terre sur la terre ferme (système DST) et les tremblements de terre sous-marins près des zones sismiques (arcs hellénique et chypriote). On a simulé les scénarios de deux tremblements de terre (Arc chypriote et Pointe de Beyrouth) et un tremblement de terre lié aux glissements et cela a permis de conclure que le tsunami causé par le glissement de terrain pourrait produire des vagues de 4 à 6 m en moyenne alors que la taille des tsunamis engendrés par les tremblements de terre serait moins importante (1 à 3 m). » (12 mai 2011)
« Plusieurs tsunamis documentés en région Méditerranéenne sont causés par des forts tremblements de terre advenus dans la zone côtière de Crète, une des zones sismiquement plus actives en région euro-méditerranéenne et connue comme le système de la fosse et de l’Arc hellénique occidental (WHA-T). Le tsunami le plus important jamais survenu en mer Méditerranée qui a dévasté Alexandrie d’Egypte et causé des importants dommages même dans les côtes siciliennes et croates, est de 365 après JC et a été provoqué par un tremblement de terre dans la partie occidentale de l’île Crète. Quand est-ce que on devrait s’attendre le prochain fort tsunami en provenance de cette source?
WHA-T commence au nord dans l’île de Zacynthe et termine dans la partie orientale de Crète. Les localités reportées dans la carte ont été associées à des inondations causées par des tsunamis. »
« Une recherche de l’Institut de Géodynamique, de l’Observatoire National d’Athènes sur ”L'aléa tsunami en mer Méditerranée orientale: les forts tremblements de terre et les tsunamis dans le système de la fosse et de l'Arc hellénique occidental” a collecté les données sur les tremblements de terre et les tsunami survenus dans la zone WHA-T, a examiné la fréquence moyenne de forts tsunamis et a réalisé une évaluation probabiliste de l’aléa tsunami.
Les analyses statistiques ont indiqué que les tsunamis de basse ou modérée intensité se vérifient plutôt fréquemment. Par contre, les tsunamis forts sont rares: la fréquence moyenne des tsunamis dévastateurs comme celui de 365 est de l’ordre de 1277 années.
Les chercheurs affirment qu’en réalité le dernier tsunami de cette intensité est celui survenu dans l’Arc hellénique occidental en 365. Le temps réel écoulé du dernier évènement est égal à 1643 années. Par conséquent, la fréquence des tsunamis de grande taille semble être plutôt surestimée par les statistiques et donc n’est pas assez fiable. La recherche conclut que le nombre de tsunamis considéré par l’analyse statistique est très petit ce qui rend les statistiques particulièrement sensibles, notamment pour les évènements de grande taille qui ont une fréquence très basse. La conclusion est donc que les grands tsunamis sont pratiquement imprévisibles. » Jeudi, 12 Mai 2011
La Mer Noire ou le déluge de Noé
« Il y a 7 500 ans, la Mer Noire est alors le plus grand lac du monde, alimenté par le Danube et le Dniepr. La mer Méditerranée envahit progressivement le lac, le "salinisant" peu à peu. C’est la conséquence de la fonte du glacier scandinave, seul rescapé de la dernière glaciation. La montée des eaux est de plusieurs mètres par jour, chassant des rives les populations néolithiques qui y vivent. Les traces de leur culture ont été retrouvé dans une douzaine de sites d'Europe centrale et du Moyen-Orient, sous forme de fragments de poteries, d’ornements abandonnés
Il a fallu attendre le début des années 1990, et les campagnes océanographiques dans la Mer Noire pour découvrir cet évènement. La cartographie des fonds sous-marins a dévoilé les rives noyées du lac disparu et la grande entaille creusée par les eaux d’inondation. Ces missions ont aussi permis la découverte de fossiles d’animaux d’eau douce. »
« Depuis l'Antiquité jusqu'à la fin de la première partie du XXe siècle, on n'a jamais pu identifier et dater avec précision le moindre cataclysme, faute de preuves et de textes explicites. On les connaît depuis toujours juste par leur nom : Apocalypse, Déluge, Atlantide, Ragnarök. La seconde moitié du XXe siècle permet des progrès décisifs et certains sinistres sont datés avec précision. »
« Partout où les survivants s'installèrent, l’inondation devint un mythe fondateur mettant en garde et terrifiant les générations suivantes. On retrouve la légende d'une tragédie aussi terrible dans le tissu culturel de tous les peuples sous l’appellation de déluge. Pour certains, le déluge de la bible raconte la catastrophe de la mer Noire. Bien sûr, la légende a embelli l'histoire, mais Noé (ou un autre) pourrait être un rescapé du cataclysme. Cette hypothèse reste très discutée, d’autant que l’inondation de la mer Noire éjecte le déluge biblique de sa patrie religieuse. »
Les peuples de la mer et leur histoire Par Jean Faucounau
"Les Danaouna seraient donc a priori un peuple cycladique proto-ionien habitant avant l'explosion de - 1628 aV JC les îles de Thèra, d'Astypalaia ou d'Amorgos, qui se serait ensuite réfugié à Rhodes et/ou en Cilicie."
- 1650 : éruption du Santorin, Méditerranée
« Vers 1650 (± 50 ans) avant notre ère, le volcan Santorin, situé en Méditerranée entre la Grèce et la Turquie, se réveille brutalement. Durant deux jours, cendres et particules s’expulsent avec un fracas perçu à des milliers de kilomètres. Plus de 60 mètres d'épaisseur de pierres ponces recouvrent Santorin. Les poussières obscurcissent totalement le ciel de la Crète, et des quantités de cendres se retrouvent jusqu’en Egypte. Le climat s’en trouve perturbé pendant une dizaine d’années au Moyen-Orient. »
Tsunami : raz-de-marée
« Le volcan s'effondre sur lui-même pour former une caldeira, entraînant un gigantesque tsunami qui ravage l'ensemble des côtes méditerranéennes. Les estimations sur la hauteur des vagues restent très approximatives, de 40 à 200 mètres selon les sources. Les retombées de débris volcaniques ensevelissent l’île d’Akrotiri, provoquant la fin de la société qui l’occupait. Située à proximité, la Crète, fleuron de la civilisation minoenne, est durement touchée. Essentiellement tournée vers le commerce maritime, elle perd l’ensemble de sa flotte ce qui diminue considérablement sa prospérité et son rayonnement international. »
Les 10 plaies d’Egypte
« Les 10 plaies d’Egypte de la bible sont à mettre en relation avec l’éruption du Santorin. Deux géologues, Bill Ryan et Gilles Lericolais, expliquent de manière rationnelle, la corrélation des deux évènements.
Les traces géologiques montrent que l'Égypte, 700 km au sud-est du Santorin, est touchée par l’éruption volcanique. Les cendres du Santorin troublent les eaux du Nil et les teintent de rouge (plaie 1). De fait, on retrouve autour du Santorin bon nombre d’ignimbrites, des roches formées par l’accumulation de débris de laves acides, donnant à certaines plages de l’île une teinte carmin.
Les particules volcaniques en suspension sont à l’origine de l’obscurité (plaie 9) qui règne pendant plusieurs jours accompagnée de fortes averses de pluies et de grêle (plaie 7). Des pluies abondantes et exceptionnelles dans un milieu semi-désertique sont aptes à provoquer quelques semaines plus tard une prolifération catastrophique d’insectes : moustiques ( plaie 3) , taons (plaie 4) et sauterelles (plaie 8). On assiste alors à une invasion de grenouilles (plaie 2) se nourrissant à profusion de tous ces insectes.
Les autres plaies sont les conséquences sanitaires des précédentes : le développement des parasites provoque des maladies (plaie 6), puis la perte des troupeaux (plaie 5). S’ensuivent des famines, et des épidémies mortelles qui s'attaquent aux plus faibles dont les nouveau-nés (plaie 10). »
Extraits du Livre de l'Exode, chapitres 7 à 12 : Les "10 plaies d'Égypte"
Plaie 1 : "toutes les eaux qui sont dans le Fleuve se changèrent en sang." Plaie 2 : "les grenouilles montèrent et recouvrirent la terre d'Égypte." Plaie 3 : "toute la poussière du sol se changea en moustiques..." Plaie 4 : "des taons en grand nombre entrèrent (...) dans tout le pays d'Égypte..." Plaie 5 : "tous les troupeaux des Égyptiens moururent..." Plaie 6 : "gens et bêtes furent couverts d'ulcères bourgeonnant en pustules." Plaie 7 : "Yahvé fit tomber la grêle sur le pays d'Égypte." Plaie 8 : "Les sauterelles (...) couvrirent toute la surface du pays" Plaie 9 : "il y eut d'épaisses ténèbres..." Plaie 10 : "tous les premiers-nés mourront dans le pays d'Égypte".
Moïse et la traversée des eaux
« Voici un passage de la bible qui peut passer du domaine du miracle à celui de phénomène rarissime mais réel : l’ouverture de la mer Rouge par Moïse. La bible relate que le peuple hébreu franchit la mer Rouge grâce à un miracle de Moïse. Celui-ci aurait ouvert les flots pour laisser passer son peuple, et les aurait refermés sur leurs poursuivants, qui moururent noyés.
L’explosion du Santorin donne aux chercheurs une explication rationnelle à ce mythe. Suite à l’éruption volcanique, de fortes bourrasque se forment.
En soufflant plusieurs heures dans le golfe de Suez, les vents repoussent les eaux de faibles profondeurs en un mur de 2,5 mètres de hauteur. Un simple changement de direction des vents suffit à effondrer les murs d’eau. »
- 373 : séisme à Helike, Méditerranée
« Un séisme détruit la puissante cité grecque d’Helike, sur la côte Sud du golfe de Corinthe. Quelques heures plus tard, la ville est submergée par un tsunami, et ses ruines sont encore visibles sous l’eau après plusieurs siècles. Les interprétations actuelles de ce récit mettent en jeu un gigantesque glissement sous-marin dû à des vibrations sismiques, qui aurait engendré une puissante vague submergeant la partie basse de la cité et entraînant sous l’eau, à une dizaine de mètres de profondeur, plus d’un kilomètre de côte. L'emplacement exact de cette cité est un problème pour l'archéologie depuis cinquante ans, la principale question étant : la ville est-elle sous l’eau ou sous terre ? »
Le grand sphinx selon Robert Schoch de l’Université de Boston
« En 1990, mon premier voyage en Egypte, avec le seul but d'examiner le Grand Sphinx à partir d'un point de vue géologique. »
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« Sur le corps du Sphinx, et sur les parois de l'enceinte Sphinx (la fosse ou creux restant après le corps du Sphinx a été sculpté dans la roche), j'ai trouvé de lourds phénomènes d'érosion (voir sur les photos d'accompagnement) que j'ai conclu ne peut avoir été causée par le simple ruissellement des précipitations et de l'eau. Le truc, c'est le sphinx est assis sur le bord du désert du Sahara et la région a été très aride pour les 5000 dernières années. En outre, diverses structures solidement en date de l'Ancien Empire montrent seulement que l'érosion a été causée par le vent et le sable (très distincte de l'érosion de l'eau). Pour faire une histoire courte, je suis venu à la conclusion que les plus anciennes parties du grand Sphinx, ce que j'appelle le noyau du corps, doit remonter à une période antérieure (au moins 5000 ans avant JC, et peut-être dès 7000 ou 9000 BC), une époque où le climat était très différent et inclus plus de pluie.
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Beaucoup de gens m'ont dit que le Grand Sphinx ne peut pas être si vieux, en partie parce que la tête est clairement une tête dynastique égyptienne et la période dynastique n'a pas commencé que vers 3000 avant J.-C. En fait, si vous regardez l'actuel Grand Sphinx, vous pouvez voir que la tête est effectivement trop petite pour le corps. Il est clair pour moi que l'actuelle tête n'est pas la tête d'origine. La tête d'origine a été fortement altérée et érodée. Elle a ensuite été resculptée, pendant les périodes dynastiques, c’est à cause de la sculpture qu’elle est naturellement devenue plus petite. Ainsi, la tête du grand Sphinx n'est pas la tête d'origine. En fait, le Sphinx peut ne pas avoir été à l'origine un sphinx du tout. Peut-être que c'était un lion mâle.
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Pour tester la théorie d'un ancien Sphinx, nous avons réalisé des études sismiques autour de la base de la statue afin de mesurer la profondeur de la couche de l'altération. Fondamentalement, nous avons utilisé un marteau sur une plaque d'acier pour générer des ondes sonores qui ont pénétré la roche, se sont réfléchies, et revenues à la surface. Cela nous a donné des informations sur les qualités du sous-sol de la roche calcaire. Lorsque j'ai analysé les données, j'ai trouvé que la profondeur extraordinaire des couches d’intempéries appuyait ma conclusion que le noyau du corps du Sphinx doit remonter à 5000 ans avant JC au minimum.
Au cours des études sismiques nous avons également découvert des preuves claires d'une cavité ou une chambre sous la patte gauche du Sphinx. En outre, nous avons trouvé moins incertaines (et précédemment connues) des cavités sous et autour du Sphinx, et les données indiquent également qu'il pourrait y avoir une caractéristique en forme de tunnel sur toute la longueur du corps. Un article publié sur notre travail sismique autour du Sphinx est disponible via le lien ci-dessous.
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Retour au début des années 1990, lorsque j'ai suggéré que le Grand Sphinx était beaucoup plus âgé qu'on ne le croit généralement à l'époque, j'ai été interpellée par les égyptologues qui ont demandé, «Où est la preuve de cette civilisation plus tôt?" "qui aurait construit le Sphinx ?". Ils étaient sûrs que la culture sophistiquée, ce que nous appelons la civilisation, n'existait pas avant environ 3000 ou 4000 avant JC. Aujourd'hui, cependant, il existe des preuves claires de la haute culture datant de plus de 10.000 ans, sur un site en Turquie connu sous le nom Göbekli Tepe.
Les plus hauts niveaux des strates aux membres intermédiaires, vus dans la fausse du Sphinx à l'extrémité ouest, sont les plus sévèrement érodés, comme prévu si c’était de la pluie. Si la théorie du fossé érodant le sphinx était vrai, alors les couches inférieures à l'extrémité orientale de l'enceinte du Sphinx seraient plus fortement érodées (causé par l'eau étant apporté par les canaux du Nil), mais l'inverse est observé.
Les données sismiques démontrent la profondeur de l'altération en dessous du plancher de l'enceinte du Sphinx, d'après mon analyse (calibré de façon très conservatrice), donne un âge minimum d'au moins 7000 ans pour le corps de base du Sphinx. »
« Nous savons que la nappe phréatique antique était bien en dessous du niveau du plancher de l'enclos du Sphinx (sinon le Temple du Sphinx aurait été inondé). L’enceinte du Sphinx, si simplement taillée dans la roche (comme tout le porte à croire) n'aurait pas eu lieu dans un grand bassin d'eau stagnante. Le socle rocheux dans l'enceinte est extrêmement fissuré, et caractérisé par une morphologie karstique qui est une véritable passoire. L'enceinte devrait être entièrement scellée (avec du mortier ou de ciment, peut-être), et il n'existe aucune preuve d'une telle étanchéité. Si l'enceinte avait été scellée d’une telle manière, ce ne serait pas compatible avec la théorie de dragage pour les fissures verticales. En outre, les chambres et les tunnels sous le Sphinx auraient été inondés par le haut si le Sphinx avait été assis dans une flaque d'eau, à moins que l’enceinte entourant le Sphinx ait été étanche. »
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L’Egyptologue indépendant John Anthony West confirme ces données concernant l’érosion du sphinx dûe à de fortes pluies diluviennes, inexistantes aux dates retenues par les Égyptologues « officiels ».
Aussi sur le Sphinx :
 Aussi important et intéressant à lire car confirmation et preuves supplémentaires :
Tsunami en Mer du Nord :
« Le 28 septembre 2001, il a été signalé que des archéologues en Ecosse avaient découvert des preuves d'un raz-de-marée massif qui a envahi la Mer du Nord vers. 5800 AV J C.  Ce raz-de-marée, disent-ils, a tué des milliers de personnes et causé des destructions étalées sur les côtes du nord de l'Europe.  Cet évènement, pensent-ils, aurait divisé les îles britanniques de l'Europe.
L’évènement de la Mer du Nord est à la même date que la percée du Bosphore et l'inondation de la Mer Noire (YH : par la Méditerranée).  Dans notre reconstruction des dates de la genèse, ces deux bouleversements correspondent à la période de la destruction de la tour de Babel et du pillage d'Ur en Chaldée par la famille d'Abraham. »
Le 13 janvier 2001, SCIENCE NEWS a rapporté une nouvelle étude sur le fleuve Amazone au Brésil, prouvant qu'une quantité énorme d'eau s’est déversée du bassin de l'Amazone dans l'Océan Atlantique entre 11 800 ans et 11 700 ans avant maintenant. (YH = ce qui fait immédiatement penser à la date mentionnée par Platon et la disparition de l’Atlantide, qu’on a traduit par -11 600 avant maintenant environ !)
Le scientifique britannique Mark A. Maslin et son collègue Stephen J. Burns de l'université de Berne en Suisse ont présenté leurs découvertes dans le journal  « la SCIENCE du 22 décembre 2000.
Avant que l'Amazone jaillisse il y a entre 11,800-11,700 ans [la date de Platon : 11.600 BP ; les plus récentes : 11.549 BP], il s’était déchargé que d’à peine la moitié de son écoulement vers l’Océan Atlantique, en partie retenu pendant mille années avant cette inondation. Puis, « pendant un siècle ou plus, » il y a eut un doublement de l'écoulement, prouvé par ce qu'ils ont trouvé dans un noyau de sédiment, montrant « un pic transitoire rapide substantiel » dans les données. Ce « pic important » a coïncidé avec la fonte soudaine de la couche de glace andine, mais il en faudrait bien davantage car tout ne peut être expliqué par la seule fonte : Une augmentée soudaine et brutale de pluie s'est produite en même temps, ont-ils conclu.
Certaines Pyramides plus anciennes que prévues :
De nouvelles études géologiques du Dr. Robert Schoch sur des monuments égyptiens sont susceptibles de révolutionner notre compréhension de l'histoire antique. Son équipe a trouvé des preuves d'une désagrégation sur le « noyau de la structure » À L'INTÉRIEUR de la maçonnerie antique de la grande pyramide et dans beaucoup d’autres premiers édifices Égyptiens. Ce qu'ils ont trouvé montre que plusieurs des structures que nous voyons maintenant en Egypte ont été construites sur d’autres, des structures plus antiques et qui s’étaient trouvées exposées aux éléments pendant des MILLIERS D'ANNÉES avant d’être recouvertes par les pyramides du vieux royaume.
Ceci implique une révision radicale de l'histoire de l'Egypte. Cela signifie une culture égyptienne avancée--celle qui à l'origine a placé ces anciennes structures, celle les a aligné avec grande précision sur le « vrai Nord, » et celle qui les a placé autour de centaines de kilomètres carrés de désert égyptien pour refléter le signe astrologique d'Orion- a existé des MILLIERS D'ANNÉES AVANT le VIEUX ROYAUME, que les Égyptologues placent 2500 ans Avant JC (4500 ans Avant Présent !)
De nouveaux résultats par Schoch repoussent la culture antique de l'Egypte à AU MOINS 5000-7000 AVANT JÉSUS CHRIST--énormément plus ancien que Sumer.
En 1983, des études de carbone-14 de la grande pyramide de Gizeh ont démontré qu'elle était 200 -à 1200 ans plus ancienne que sa supposée date de construction, pendant le vieux royaume. Même la majorité des Égyptologues repoussent d’eux-mêmes la construction des plus vieilles pyramides à au moins 4000 ans av JC. Encore ajusté avec les travaux des géologues comme Schoch, qui obtiennent une fourchette de – 8 500 ans à – 6 500 ans av JC (10 500 à 8 500 ans avant maintenant) pour le placement de la Grande Pyramide puis sa construction. Ces dates coïncident d’ailleurs également avec les dialogues de Platon, mentionnant une refondation de l’Egypte 1000 ans après la catastrophe de l’Atlantide. (YH : On peut maintenant dire que Platon, comme d’ailleurs la majeure partie de ses autres œuvres, a cité une histoire solide et étayée par des preuves existant encore à son époque ou que chacun connaissait et qu’il mentionnait peut-être dans son troisième dialogue manquant.)
Le climatologue Dr. Cesare Emiliani a confirmé en 1973 que la date de l'inondation de Platon était possible. Emiliani a découvert des preuves dans des noyaux de sédiments de mer d’une globale et soudaine hausse du niveau de la mer de 325 pieds (100 mètres) autour de 9600 AV JC (+/-70 ans) : La date de Platon pour la submersion de l'Atlantide. Les données d'Emiliani prouvent donc que si l'Atlantide était vraie, alors elle aurait été inondée par l'océan en effet à la période que Platon a énoncé. Platon s'est soit fondé sur l'histoire véritable, soit il a fait une conjecture étonnement chanceuse : à un siècle de la date précise sur une période de presque 10.000 ans : 99% juste !
Durant l’été 1999, les climatologues allemands ont confirmé que l’Egypte et le Moyen-Orient avait supporté une grande période de sécheresse et famine soudaine pendant la période de 4500 ans à 4000 AV JC. Cette étude coïncide parfaitement avec la nouvelle carotte en anneau calibrée au carbone-14 datant la grande pyramide et, en conséquence, de son vieux royaume à la période de la grande famine, du vivant de l'homme qui est crédité de la conception de la pyramide, Imhotep. (YH : par-dessus donc et aussi en réparant/réutilisant les antiques Temples). »
« Tout ceci nous amène à Manetho, et sa chronologie de l'Egypte (280 AV JC) que les Égyptologues ont prétendu employer. Mais Manetho dit « 70 rois ordonnés pendant 70 JOURS » après l’ancien royaume. Les Égyptologues ont ignoré cette période dans l'histoire de Manetho comme si elle ne s'était jamais produite. Leur excuse pour ignorer ces 70 rois est que Manetho leur accorde seulement « pendant 70 JOURS. ». (YH : ils imaginent que 70 membres d’une cour se seraient partagés le pouvoir à part égale pendant 70 jours ? : n’est-ce pas stupide en soit de ce conformer uniquement à ce rapide jugement pour écarter leur existence ? Et prendre le reste-en l’adaptant avec d’autres chronologies de par ailleurs ?)
« Mais dans le monde antique, par « JOUR » a pu signifier la vie d'une personne, et l'expression « 70 JOURS » a pu signifier « 70 GÉNÉRATIONS. » Par conséquent, elle signifie une période potentiellement plus vaste où « 70 rois » ont régné. En utilisant diverses manières de calculer la règle d'un roi typique, la période de ces « 70 rois » pourrait se prolonger de plusieurs façons de 1000 à 3000 ans supplémentaires à ceux connus. Ainsi, avec les rois de Manetho, la liste implique que le vieux royaume s'est épanoui entre 1000-3000 ans encore PLUS TÔT avant JC que l’époque maintenant assumée. »
(YH : période qui manque obligatoirement aux Égyptologues  D’ailleurs, ces derniers sont-ils plus aptes à dater les pierres et sédiments, traces sur et dans ces derniers que les géologues, climatologues ? J’en doute personnellement. L’un de leur argument consistant à prendre un texte traduit citant un pharaon voyant une comète avec le rapprochement des datations d’une comète périodique connue est-il encore valable quand on connaît le nouveau nombre de comètes détectées chaque année, y compris périodiques et pour beaucoup d’époques différentes ? - ce n’est qu’un exemple de leurs probables erreurs de datations…).
Nouvelle confirmation d’une énorme catastrophe liée a de puissants tsunamis et inondations :
Une équipe de géologues et d'archéologues vient de présenter à la chaîne National Geographic ses conclusions sur l'emplacement supposé du paradis perdu décrit par Platon. L'Atlantide, souligne La Vanguardia, se situerait en Andalousie, dans la province de Huelva sur la rive droite droite du Guadalquivir, dans le parc national de la Doñana. Cette hypothèse qui vient ajouter un nouvel emplacement à ceux déjà existants, une dizaine, est étayée par la découverte de structures rectangulaires et plusieurs cercles concentriques répondant à la description de Platon, avant que l'île ne soit apparemment ensevelie à la suite d'une violente tempête ou d'un tsunami.
Situé à 80 km à l’intérieur du littoral actuel, le tsunami en question aurait eut lieu à la même période que celui décrit précédemment lors de la masse d’eau émise par l’Amazonie et du tsunami égyptien de -9 700 – 9 600 av JC, confirmant ces derniers. La hauteur de100 mètres de la vague, est adaptée à de telles distances (Giza en Egypte, Donana en Espagne…). La ville découverte, les fouilles devraient nous en apprendre plus s’il y en a vraiment une, et n’est pas obligatoirement l’Atlantide mentionnée par les auteurs de la découverte. Il peut s’agir d’un antique comptoir Atlante ou du Peuple de la Mer, ou ville construite par les conquérants atlantes cités par Platon (les Atlantes ont évacué en partie leur île/continent) pour s’installer aussi autour). Il est aussi possible que les sumériens eux-mêmes, apparus soudainement dans le sud de la Mésopotamie, soient les descendants de survivants d’atlantes ou de villes détruites par ce tsunami gigantesque, accompagné de pluies diluviennes, tout comme les égyptiens de la deuxième génération, refondant l’Egypte mille ans après la catastrophe… La découverte de pyramides et de sous-terrains longtemps inondés en Serbie pourraient aussi occasionner des découvertes intéressantes.
SAN FRANCISCO - la Mer Morte est vraiment déjà morte par le passé. Au cours d'une période chaude, il y a bien longtemps, de nouvelles preuves indiquent qu’elle s’est asséchée complètement.
C'est une mauvaise nouvelle pour le lac d’aujourd'hui. Elle s’est réduit pendant des décennies et est peut être sur le point de mourir encore.
« Le lac peut réellement s’assécher bientôt, » a indiqué le 5-12-2011 Iem Ito de l'université du Minnesota à Minneapolis lors d'une réunion de l'union géophysique américaine. Ito et ses collègues ont examiné des noyaux de lit de lac remontés par le projet de perçage profond de la Mer Morte. Les sédiments dans ces noyaux, déposés depuis 200.000 ans, enregistrent l'histoire du lac.
Dans la théorie, la Mer Morte très salée devrait être protégée contre un assèchement complet; le sel augmente la quantité de la chaleur exigée pour évaporer l'eau. Les simulations sur ordinateurs ont suggéré qu'une mer morte en diminution devrait par la suite se stabiliser pendant qu'elle devient plus étroite et plus salée.
Mais les cailloux lisses qui sont enterré à 253 mètres sous le lit du lac d'aujourd'hui suggèrent que la mer morte ait été par le passé asséchée complètement. Et en plus, ces pierres reposent sur environ 45 mètres de sel.
« Qui sait combien de sel nous compterions si nous devions prendre la mer morte entière aujourd'hui et l'évaporer, » a dit Steven Goldstein de l'observatoire de la terre de Lamont-Doherty de l'Université de Columbia.
Les chercheurs n'ont pas employé le datage au carbone radioactif pour trouver l'âge des sédiments, mais l'équipe estime que le lac a disparu il y a 120.000 ans. Un climat plus chaud à ce moment-là pourrait avoir asséché vers le haut les sources d'eau de la Mer Morte.
Aujourd'hui la Mer Morte est menacée encore, cette fois par la déviation de l'eau du fleuve Jourdain pour l'irrigation et autres utilisations. Maintenant alimentée seulement par l'écoulement de montagne et les nappes sous-marines, la Mer Morte a perdu 10 mètres en profondeur entre 1997 et 2008. Peut-être que la Mer Morte disparaît encore, bien que son histoire offre un certain espoir. Le lac est déjà revenu à la vie une fois. Peut-être que cette eau superficielle biblique pourra être ressuscitée encore...
Quoiqu’il en soit, on remarque la présence des nubiens venus d’afrique jusqu’en Oman via l’Arabie Saoudite vers -106 000 ans , soit 14 000 ans après cet assèchement de la Mer Morte et à priori après ce changement climatique… : (voir en bas de l'article) lien
Yves Herbo 12/2011 Preuves d'une Autre Histoire - Déluges, tsunamis, inondations, Atlantide, Mu
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Batterie-pile - de 2500 av JC à 230 ap JC-Bagdad
L'archéologue autrichien, le Dr Wilhelm König, s'est penché sur un "objet cultuel" délaissé dans des caves du musée de Bagdad dès 1938.
Il s'agit d'un petit vase en terre cuite de 15 centimètres de hauteur sur environ 7,5 centimètres de diamètre. Émergeant du bouchon bitumineux, une tige en fer est insérée à l'intérieur d'un cylindre en cuivre et isolée de celui-ci à sa base par un tampon en bitume ; le cylindre de cuivre étant soudé avec un capuchon par un alliage plomb/étain.
Plusieurs de ces piles ont été trouvées dans les ruines de Khujut Rabu, ville Parthe, aux alentours de Bagdad. Les Parthes, farouches guerriers, ont dominé la région entre 250 av. J.C. et 230 ap. J.CDix autres piles furent découvertes plus tard à Ctesiphon. On ne peut que supposer que ces guerriers se sont procurés ces piles par des pillages de temples ou cités antiques...
Le cuivre porte une patine bleue caractéristique de la galvanoplastie à l'argent. On pense qu'elles sont beaucoup plus anciennes car on a retrouvé également des vases en cuivre plaqués argent dans un site Sumérien vieux d'au moins 2500 ans av. J.C.
Différents spécialistes ont reconstruit la pile en utilisant du jus de raisin comme électrolyte et ont effectivement obtenu un courant électrique, suivant les expérimentateurs, entre 0,5 et 1,5 volts.
1 : Tige en fer. 2 : Bouchon en asphalte. 3 : Vase en terre cuite. 4 : Electrolyte. 5 : Cylindre de cuivre. 6 : Tampon isolant en asphalte. 7 : Capuchon en cuivre. 8 : Fil de masse.
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On peut donc supposer entre autres qu'il y a plusieurs centaines d'années, les inventeurs ou tout au moins les utilisateurs se sont servis de ces piles pour "arnaquer" leurs contemporains en leur vendant du cuivre au prix de l'argent. On imagine alors fort bien pourquoi cette découverte est restée secrète... Il se pourrait aussi que plusieurs objets en "argent" ou "or" dans des musées soient en fait du cuivre recouvert d'une couche d'argent... ou d'or, car le placage à l'or est similaire...
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Vase dédié par Entemena, roi de Lagash, au dieu Ningirsu. Argent et cuivre, 
2400 av. J.-C. Découvert à Tello, ancienne cité de Girsu. (Wikipedia)
Les sumériens étaient des métallurgistes remarquables malgré le manque de minerais sur leur terre. L'essor de la métallurgie date tout particulièrement du DA III - ou Dynastique Archaïque III - sous la période du Bronze Ancien [-3100 à -1200 av. J.-C.]
En effet, ils devaient faire provenir les métaux de loin – cela traduisant des échanges commerciaux développés – pour pouvoir le travailler. Ils faisaient importer le cuivre – dont ils faisaient grand usage – principalement du Golf d’Oman, cette importation étant facilitée par l’accès direct à la mer par le Tigre.
Les techniques et avancées métallurgiques des sumériens n’eurent pas d’équivalences dans le reste du Proche-Orient ancien, en effet, au milieu du Troisième millénaire les artisans sumériens connaissaient la plupart des techniques et savaient savamment calculer les alliages.
Il est d'ailleurs particulièrement incompréhensible qu'un groupe d'hommes habitant une région dépourvue de minerais soit précisément l'inventeur de la métallurgie et même d'autres techniques : les Sumériens sont apparus subitement vers 8000 Av JC dans cette région, et il est manifeste qu'ils connaissaient déjà ces alliages auparavant, là d'où ils venaient (Mu, Atlantide, autre...) ou qu'effectivement, un contact "étranger" (les Anunakis décris dans les textes sumériens ?) leur ait amené ces techniques...
Yves HERBO 01/2012
Les Cartes Impossibles
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Lors de la réfection du musée du palais Topkapi Sarayi d'Istanbul en 1929, le directeur des musées nationaux turcs, M. Halil Edem mit la main sur la fameuse carte en peau de gazelle de Piri Reis, peinte en 1513.
Cette carte représente l'Océan Atlantique avec une partie des côtes américaines, africaines et de l'Antarctique.
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  Piri Reis a écrit sur sa carte, en notes et dans son "Bahriye" :  

"Personne n'a au temps actuel une carte comme celle-là ( 1 ) ". "Ces cartes ont été dressées selon les données de chartes, des portulans de quatre Portugais qui montrent le Sind, le Hind et la Chine et d'une carte dessinée par Christophe Colomb. Elles sont aussi justes pour la navigation sur les sept mers que les cartes de nos pays."
Il dit avoir compilé sa carte à partir de vingt autres ( 2 ) provenant de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie et datant au moins du IVe siècle av. J.C. .
Au premier coup d’œil cette carte peut paraître inexacte, si l'on est habitué aux cartes Mercator, mais pas si l'on est familier des projections stéréographiques polaires ( plus précisément c'est une projection cordiforme ). Cette carte faisait sans doute partie d'un ensemble qui constituait une mappemonde comme celle-ci :
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La carte de Piri Reis a fait l'objet de nombreuses études par :
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  •  
  • L'ingénieur américain A. Mallery.
  • M. Walters du Bureau d'Hydrographie de l'U.S. Navy.
  • Le professeur D. Lineham directeur de l'observatoire de Weston et chef des services sismologiques de l'année géophysique.
  • Le professeur C. H. Hapgood du Keene College, New Hampshire, USA, auteur de la théorie sur le glissement de l'écorce terrestre.
  • Le professeur R.Strachan, du Massachusetts Institute of Technology.
  • Le Lt-Colonel H.Z.Ohlmeyer, Cdt du 8e escadron de reconnaissance technique de l'US Air Force.
Il ressort de ces études que cette carte est impossible, hors de son temps, compte tenu des connaissances de l'époque pour de nombreuses raisons :
  • L'île de Marajo à l'embouchure de l'Amazone n'a été découverte qu'en 1543.
  • Les îles Malouines seront découvertes en 1592
  • Les Andes sont représentées, elles ne sont pas encore connues. 
  • Le Lama, mammifère typique de l'Amérique du sud, est peint sur les Andes, il a été identifié en 1598 par les Espagnols. 
  • Les grandes îles au-dessus de l'équateur, inconnues, correspondent aux haut-plateaux sous-marins des îlots St Pierre et St Paul, sur la Grande Dorsale Atlantique ( dont personne ne soupçonnait l'existence ). 
  • On y voit les côtes de l'Antarctique qui ne sera découvert qu'en 1818 soit 300 ans plus tard. 
  • L'Amérique du sud est reliée à l'Antarctique par un isthme qui a disparu il y a 10 000 ans. 
Enfin l'élément le plus troublant, celui qui soulève le plus de questions : Les rivages de l'Antarctique que l'on peut voir sont ceux de la Terre de la Reine Maud sans aucune glace !
Nous avons eu la confirmation de ce tracé en 1949 après les relevés sismiques d'une expédition anglo-suédoise.
Or, même s'il existe encore quelques scientifiques qui continuent à prétendre que la calotte entière est vieille de plusieurs millions d'années, d'autres admettent la possibilité que cette partie de l'Antarctique ait pu être dégagée de ses glaces pendant environ 9 000 ans, jusqu'à il y a au moins 6 000 ans !
1 : En fait il se trompait, il existait d'autres cartes, (voir ci-dessous).
2 : L'équipe du Pr Hapgood a reconstitué les différents morceaux, pas toujours à la même échelle ( par exemple l'Amazone est placé deux fois ) et pas toujours bien orientés ( par exemple les Caraïbes ) ni bien placés dans l'ensemble ( par exemple une portion du Chili placée au hasard ). Ce qui est pardonnable puisque ces terres étaient inconnues.
3 : Cette hypothèse fort probable, repose sur les datations effectuées par l'Institut Carnegie de Washington des carottages de la mer de Ross ramenés par l'expédition de Byrd en 1949. La banquise à cet endroit est maintenant épaisse de plusieurs centaines de mètres.
Il existe d'autres cartes impossibles :
Celles de Ptolémée, datant du IIe siècle et retrouvées au XVe siècle, montrent le Groenland non entièrement recouvert de glace et des glaciers en Suède tels qu'ils étaient il y a 10 000 ans.
Celle gravée sur un pilier en 1137, en Chine, tracée selon une grille faisant appel à la trigonométrie sphérique ( technique utilisée dans les autres cartes occidentales citées ci-après ).
Divers portulans, notamment celui de Dulcert (1339), d'une précision de notre temps, sur la Méditerranée et l'Europe de l'Irlande à la Russie.
Les latitudes y sont parfaitement exactes et l'erreur maximale des longitudes est inférieure au demi-degré.
Celle d'Ibn Ben Zara (1487) montre l'Europe du nord et son glacier tel qu'il était il y a 12 000 ans et la Méditerranée dont le niveau correspond à celui qui existait à la dernière période glacière. Là encore la précision des longitudes est étonnante.
Celle du portugais De Carneiro (1502) qui représente toutes les côtes d'Afrique avec une grille utilisant également la trigonométrie sphérique...
Celle d'Andrea Benincasa (1508) sur la mer Baltique avec ses glaciers disparus depuis 10 000 ans.
Celle de Jorge Reinel (1510) qui montre l'Océan Indien avec une étonnante précision des longitudes.
Celle d'Oronteus Finæus (1531) décrit l'Antarctique avec une très grande précision et dégagé d'une grande partie de sa calotte glacière, soit tel qu'il était il y a au moins 6 000 ans. ( 3 ) Outre les côtes dépourvues de glace, les fleuves, les chaînes montagneuses intérieures découvertes assez récemment, elle indique également le pôle sud !
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Celle de Zeno (1380 recopiée en 1558) montre le Groenland sans glaces, avec ses montagnes et des îles inconnues (?).
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Celle d'un autre turc, Hadji Ahmed (1559), représente l'Amérique avec une précision qui ne sera égalée que deux siècles plus tard ; elle montre également une terre entre la Sibérie et l'Alaska, là où se trouve le Détroit de Behring, cet isthme a disparu il y a environ 10 000 ans.
Mercator lui-même, dans son Atlas de 1569, montre l'Antarctique avec des éléments encore plus précis que ceux d'Oronte Fine.
Un détail amusant : sa description de l'Antarctique est plus précise que celle de l'Amérique du sud et de l'Afrique du sud, pourtant élaborée à partir des rapports de ses contemporains, et jugée plus fiable !
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Selon toute vraisemblance, les cartes originales entreposées à la Grande Bibliothèque d'Alexandrie ont été copiées, compilées et sans doute transférées dans les cités les plus rayonnantes comme Constantinople qui fut reprise par les Vénitiens ( grands navigateurs ) en 1204, puis diffusées d'une manière très confidentielle. Ces portulans avaient non seulement une très grande valeur marchande mais ils étaient également du plus haut intérêt sur le plan militaire et commercial.
Tous ces éléments semblent donc bien démontrer qu'il a existé, il y a au moins 6 000 ans, une civilisation inconnue possédant :
Une connaissance des mathématiques extrêmement sophistiquée : Trigonométrie sphérique. Translation trigonométrique. Projection cordiforme. Conversion de coordonnées polaires et rectangulaires... Une parfaite connaissance de la rotondité de la Terre.
Des instruments de mesure très précis permettant de mesurer notamment la longitude avec une finesse atteinte seulement à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Des moyens de navigation qui nous sont inconnus, des navires robustes, ou bien... certains experts affirment que la précision des tracés n'a pu être obtenue qu'à l'aide de relevés aériens... (voir prochainement les artefacts "d'avions" trouvés...)
C'est seulement à cette époque que l'homme serait sorti de ses grottes et aurait commencé à se "civiliser" au Moyen-Orient (coïncidence ? ). Or il semble bien que l'ensemble de la planète ait été cartographié.
De plus, il faut souligner le fait que ce ne sont pas seulement des cartes côtières, car on y trouve également les chaînes montagneuses à l'intérieur des continents avec leurs altitudes ! En plus d'être de fameux marins, ils devaient également être de sacrés explorateurs...    
(Sources : Wikipedia, http://www.ldi5.com/archeo/map.php) Yves Herbo -excellent article de Marc ANGEE, toujours d'actualité. 01/2012
Artefacts et légendes du Sierra Leone
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Sierra Leone-Bureh Beach
    Les Nomoli...    

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En cherchant des diamants en Sierra Leone, Afrique occidentale, des indigènes firent des découvertes inattendues : ils tombèrent régulièrement sur des sculptures en pierre hautes de 40 à 70 cm. La provenance de ces Nomoli est indéterminée.
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Certains d’entre eux ont été découverts à des profondeurs de 50 mètres. Cela signifie qu’ils pourraient avoir 17 000 ans. Une datation qui ne correspond pas aux découvertes faites à ce jour par l’archéologie. Le professeur Pitoni a toujours récupéré un matériau organique sur le lieu même de la découverte et la datation de ces artefacts en pierre s'échelonne de 2500 à 17 000 ans pour le plus vieux.
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Vous avez là un homme assis sur un éléphant, puisqu'il y a également des légendes de géants dans toute l'Afrique. Vous connaissez la taille d'un éléphant !  Le travail de la pierre est remarquable, l'objet est très dur et très lourd.
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Certains artefacts représentent aussi des humains ou semi-humains à tête de reptile et tenant une sorte de pot où ils pourraient mettre quelque chose. Au sommet de plusieurs Nomolis se trouve également un trou pour y entrer quelque chose. Ils étaient très probablement utilisés pour les cérémonies.
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L'une d'entre elles, parmi les plus âgées, détenait en elle, dans une cavité, une petite sphère métallique. Vous avez ici une sorte d'animal... qui ressemble à un dinosaure. Quand le professeur Pitoni a trouvé cette statue, elle émettait un drôle de bruit. Il l'a donc ouverte et on a trouvé à l'intérieur une petite bille noire. Vous pouvez la voir au pied de la statue [en haut à droite] ; elle était en métal ferreux.
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L'expert en musée et artefacts Klaus Dona :
"Au moment des recherches sur cet artefact et sur cette bille de métal plus particulièrement, le professeur m'a appelé le lendemain matin pour me dire qu'on avait dû me faire une mauvaise plaisanterie.
Pourquoi ? ai-je demandé. Parce que les recherches ont révélé que le matériau était de l'acier chromé et que l'acier chromé a été découvert en Autriche au début du XXème siècle. Cela signifie qu'il était impossible d'en trouver à l'intérieur d'une statue vieille d'environ 17 000 ans !
Mais lorsque j'ai, immédiatement après, contacté le professeur Pitoni, il a ri et m'a dit : "Je suis géologue. Si une statue fait un bruit bizarre, je ne l'ouvre pas tout de suite, mais je la passe d'abord aux rayons X." Vous pouvez voir ici, sur l'image de droite [ci-dessus] une des radiographies et vous pouvez constater qu'à l'intérieur de la statue se trouve déjà la bille, la bille en acier chromé était déjà là."   

On voit tout dans cette radiographie. Le professeur Pitoni a également vu que cette statue de pierre avait déjà été ouverte auparavant et parfaitement refermée. Il a fait appel à un spécialiste qui l'a ouverte exactement comme sur cette photo, le petit bouchon de pierre qui obturait le trou à l'intérieur, et on peut constater que la bille de métal était déjà là.
Les Pierres du Ciel    
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Les « skystones » bleus représentent une autre énigme. Le Professeur Pitoni a été en charge dans le passé d'exploitation du diamants, le Sierra Leone en possède plusieurs mines. Plusieurs pierres de couleur azur ont été trouvées dans le sol. Une légende locale raconte que Allah, fâché contre quelques anges, les aurait transformé en pierre, et comme ils volaient dans le ciel, ils sont tombés sur la terre sous forme de pierres bleues...
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Analyses Pierres du ciel
Une autre légende raconte ceci : Le coin de ciel habité par les Nomoli se transforma en pierre, se brisa et tomba sur terre sous forme de fragments de roche. Les scientifiques ont trouvé des traces d’iridium dans les « skystones ». L’iridium n’est pourtant pas présent sur terre. Sauf dans les météorites venues de l’espace.
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Exposition Klaus Dona


Yves Herbo 02-2012 - S-F-H - Mise à jour : 11/2012



2 commentaires:

  1. Site très intéressant bien documenté que je vais suivre de près ! Merci

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  2. Article bien documenté et très intéressant ! Je pense que nous avons beaucoup de choses à apprendre et à faire-savoir sur les civilisations qui étaient là avant nous.

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