baguettes et artéfacts chamaniques antiques
Plusieurs baguettes, bâtons ou artéfacts rituels d'origine chamaniques ou tout au moins apparentés, datés de périodes proches ou même préhistoriques, ont été trouvés dans plusieurs endroits dans le monde. Cet article a pour objet d'en recenser certains, en commençant par celui déjà cité dans un ancien article de ce site, lui-même lié indirectement à d'autres mystères locaux tout aussi passionnants, tels les ovnis ou des liens avec une cité ou base enterrée, que je vous conseille de lire également dans son intégralité : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/paranormal/uritorco-la-montagne-mystique.html
Argentine : le bâton ou la pierre de la sagesse
L’Argentine, comme toute l’Amérique Latine, possède ses mystères antiques liés souvent à de vieux temples et sous-terrains dans des régions désertes, mais l’un de ses plus grands mystères actuels est bien situé dans les terres de la province de Cordoba, dans la haute montagne de Uritorco, à 2000 mètres d’altitude. Avant la conquête espagnole, ce sommet était considéré comme sacré par les indigènes locaux de l’époque, les Comechingones. D’après la tradition orale qui nous parvient à travers les habitants âgés de toute la région, ces tribus vénéraient des lumières mystérieuses et des entités cosmiques qui traversaient le ciel, attribuant ces phénomènes aux Esprits Anciens des morts sortants de leurs tombes. Plus grosses étaient les lumières, plus elles montraient la puissance de l’Esprit. Elles pouvaient aussi être vues marchant dans la montagne. D’ailleurs plusieurs hommes avaient disparu sans traces entre les rochers, et il semblait que ces créatures sortent des profondeurs de la terre, plus précisément de la cité sous-terraine Erks…
"En 1934, Ulysse Orfelia après un voyage de découverte de huit ans au Tibet, a accès aux informations secrètes qui se trouvent dans les anciens monastères. En contact avec les grands lamas qui l’éduquent sur les mystères de la pierre sacrée, il décide de faire son pèlerinage en Amérique du Sud où il est guidé par télépathie par les moines afin de trouver enfin l'endroit où se trouve le bâton ou la pierre de la sagesse.
Le bâton de 1,10 m de long, a été trouvé et est un morceau de basalte noir poli ((NDTA) le basalte est reconnu comme étant le seul conducteur électrique potentiel dans le manteau terrestre, avec peut-être maintenant les carbonates liquides, qui a été fabriqué il y a environ 8 000 ans à la demande du grand chef des Comechingones, Voltan o Multan et a été en possession du Professeur Guillermo Terrera jusqu'au jour de sa mort, le 19 Novembre 1998."
A noter qu’en 1938, une expédition allemande est dans la région à la recherche de ce bâton sacré : Hitler en avait entendu parler et le voulait… (témoignage du père de Hugo Jaime (1)).
« Toujours selon les légendes, au 12ème siècle, (les Amériques n'étaient pas officiellement encore découvertes par le monde moderne, à part par les vikings), le Chevalier Parsifal aurait laissé le Saint-Graal et la Croix des Templiers ensembles à Baston de Mando dans les environs de la montagne sacrée d’Uritorco, pour régénérer et transmuter l’Homme en une Intelligence Supérieure, afin de compléter le travail spirituel et métaphysique de la fraternité entre hommes. »
UN TALISMAN CHAMANIQUE EN MÉTÉORITE TROUVÉ EN POLOGNE
Des archéologues de l'Institut d'Archéologie et d'Ethnologie (IAE) à Szczecin en Pologne, ont déterré un fragment de météorite parmi les restes d'une hutte datant de plus de 9000 ans à Bolków près du lac Świdwieen en Poméranie Occidentale (Yves Herbo : en fait, juste sur la frontière actuelle entre l'Allemagne et la Pologne modernes).
Le professeur Tadeusz Galińsk de l'IAE , chef du projet de recherche a déclaré que "la météorite a été rapportée au refuge comme un objet spécial, comme quelque chose ne provenant pas de ce monde (...). L'objet est devenu un objet de croyance, et peut-être même de magie chamanique."
Les archéologues ont aussi mis au jour un riche assemblage d'objets associés au spirituel : une amulette, une pointe de lance en os avec une décoration gravée et une sorte de baguette magique en bois de cervidé, ornée de motifs géométriques.
Deux structures avec foyers
En plus des restes de la hutte, qui contenait la météorite, les archéologues ont découvert une seconde structure presque identique.
Dans les deux, dans la couche de tourbe, il y avait des traces préservées de foyers.
Les fouilles à Bolków durent depuis plusieurs années. La météorite a été découverte au cours de la dernière année de travail, mais c'est seulement maintenant, grâces à des études plus détaillées, qu'ils ont pu déterminer avec certitude l'origine de l'objet insolite.
Il y a quatre ans, les archéologues avaient aussi trouvé un arc de chasse du mésolithique presque intact, dans les dépôts de tourbe anaérobiques couvrant le site, et il devrait y avoir d'autres découvertes à venir...
Les archéologues ont aussi mis au jour un riche assemblage d'objets associés au spirituel : une amulette, une pointe de lance en os avec une décoration gravée et une sorte de baguette magique en bois de cervidé, ornée de motifs géométriques.
Deux structures avec foyers
En plus des restes de la hutte, qui contenait la météorite, les archéologues ont découvert une seconde structure presque identique.
Dans les deux, dans la couche de tourbe, il y avait des traces préservées de foyers.
Les fouilles à Bolków durent depuis plusieurs années. La météorite a été découverte au cours de la dernière année de travail, mais c'est seulement maintenant, grâces à des études plus détaillées, qu'ils ont pu déterminer avec certitude l'origine de l'objet insolite.
Il y a quatre ans, les archéologues avaient aussi trouvé un arc de chasse du mésolithique presque intact, dans les dépôts de tourbe anaérobiques couvrant le site, et il devrait y avoir d'autres découvertes à venir...
Illustration of a shaman in Siberia, produced by the Dutch explorer Nicolaes Witsen in the late 17th century. Image:(Wikimedia, used under a CC BY-NC 3.0)
Mars 2014, une baguette rituelle datée à 9.000 ans avant maintenant trouvée dans le sud de la Syrie.
La baguette vieille de 9,000 ans avec des visages gravés découverte en Syrie. (Ibanez et al, Antiquity)
Les archéologues ont mis au jour une ancienne baguette avec deux visages humains gravés, dans le sud de la Syrie. L’objet, vieux de 9000 ans a été découvert près d’un cimetière où environ 30 personnes ont été enterrés sans leur tête. Il y avait un espace de vie à proximité.
"La découverte est très rare. C’est unique," a déclaré le co-auteur Frank Braemer, archéologue au Centre National de la Recherche Scientifique en France (CNRS).
"La baguette, qui a probablement été utilisée dans un rituel funéraire perdu depuis longtemps, est l’une des seules représentations naturalistes de visages humains à cette époque et en ce lieu", explique Braemer.
Un site ancien
Les chercheurs ont d’abord découvert la baguette lors de fouilles en 2007 et 2009 sur un site dans le sud de la Syrie appelé Tell Qarassa, où une colline artificielle, faite de débris de la vie humaine quotidienne s’est progressivement élevée au cours des millénaires.
(Bien que de nombreux sites archéologiques, superbes, ont été pillés ou bombardées depuis le début de la guerre civile syrienne, ce site est dans une zone assez calme, et a échappé aux dommages jusqu’ici.)
D’autres éléments archéologiques sur le site suggère que ces anciens habitants étaient parmi les premiers paysans au monde. Ils consommaient de l’amidonnier (une variété de blé), de l’orge, des pois chiches et des lentilles. Et ils élevaient ou chassaient des chèvres, des gazelles, des porcs et des cerfs.
Une baguette mystérieuse.
Après que les squelettes et la baguette furent enterrés, il semble que quelqu’un ait creusé et enlevé les crânes, les plaçant dans la partie habitée de la colonie.
La baguette osseuse a probablement été sculptée dans la côte d’un auroch, l’ancêtre sauvage de la vache, et faisait environ 12cm de long.
Deux visages d’aspect naturel, avec les yeux fermés, ont été sculptés dans l’os, mais la baguette a été intentionnellement brisée aux deux extrémités. Il devait probablement y avoir d’autres visages gravés.
Le but et le symbolisme de cette relique restent un mystère. "Elle est clairement liée à des rituels funéraires, mais quel genre de rituels, cela est impossible à dire," ajoute Braemer.
Cette découverte marque une transition dans la culture vers un intérêt accru pour la forme humaine. Les anciens artéfacts anciens montrent en général des représentations schématiques ou stylisées de l’homme, mais des représentations réalistes d’animaux.
L’art découvert (dans ce qui est aujourd’hui la Jordanie et l’Anatolie) à la même époque représentait aussi de délicates représentations naturelles de la forme humaine. Cela suggère que cette tendance a émergé simultanément dans les régions du Moyen-Orient.
L’innovation artistique pourrait être liée à la volonté émergente de créer des représentations matérielles de l’identité et de la personnalité ?, écrivent les auteurs de l’étude.
Pourquoi a-t-on déterré les crânes ?
La raison pour laquelle quelqu’un a déterré les crânes et les a placés dans le lieu de vie reste un mystère. Mais les archéologues ont fait des découvertes similaires à Jéricho, en Israël, datant d’il y a environ 9.000 ans : les crânes des ancêtres étaient recouverts de plâtre et peint avec les traits du visage, et exposés dans les espaces de vie. Peut-être était-ce une une forme de culte des ancêtres : les visages humains représentant la présence d’êtres surnaturels vivant sous une forme humanisée. Cependant, il est aussi possible que les têtes exposées étaient les trophées d’ennemis vaincus.
Le bâton préhistorique de commandement
Cet objet a fait couler beaucoup d’encre et continue à susciter des hypothèses. Voici ce que l’on en disait déjà en 1919, dans la revue « Sciences et voyages » du 20 novembre. L’article signé Albert GOREY est intitulé plaisamment « Les hommes des cavernes avaient déjà leurs bâtons de maréchal » :
« Vers la fin de l’âge de la pierre taillée, à l’époque du renne, on trouve dans nos stations préhistoriques un assez grand nombre d’ « objets de destination encore obscure, formés d’un bois de renne coupé à petite distance au-dessus ou au-dessous de la naissance d’un andouiller. Au point de convergence des trois cylindres osseux ainsi isolés du reste du bois, on trouve généralement un trou, parfois aussi le même bâton en porte jusqu’à quatre. Dans l’intervalle des trous se voient souvent des gravures ou des sculptures représentant des animaux, des scènes de chasse, etc. »
Cette description, que nous empruntons à M. Salomon Reinach, le savant conservateur des antiquités nationales du musée de Saint-Germain, s’applique à une série d’objets qui constituent l’une de ces énigmes si nombreuses dans la préhistoire (…)
A quoi servaient ces instruments étranges ?
Pour les uns, c’était simplement un appareil dont l’homme primitif se servait pour redresser ses flèches, appareil non sans quelque analogie avec un instrument de même destination, dont se servent encore les Esquimaux modernes. Pour d’autres, c’était un casse-tête, arme de chasse ou de guerre, équivalent du pagamogan des Indiens riverains du fleuve Mackenzie.
Des savants qui font autorité, comme Lartet et Broca, ont vu dans ces objets énigmatiques des sceptres où le nombre des trous indiquerait la dignité des chefs. Et c’est cette hypothèse qui a servi à baptiser les « bâtons de commandement ».
Un archéologue italien, Pigorini, estimait que ces bâtons servaient pour l’attelage ou pour la monture des rennes et qu’on fabriquait avec eux des chevêtres pareils à ceux que les habitants de la Sardeigne et les Lapons emploient aujourd’hui.
Un archéologue allemand, Schoetensack, a émis l’hypothèse que les bâtons troués seraient de simples agrafes de vêtement : le manteau de peau dont l’homme de l’âge du renne s’enveloppait aurait été fermé à l’aide d’un lien dont les extrémités libres, munies d’olives terminales, étaient passées dans les trous du bâton.
Pour M. Salomon Reinach, ces bâtons ne sont ni des armes, ni des outils, mais des objets de luxe, d’apparat ou de culte : il les a comparés à ces trophées de chasse, cornes d’urus ornementées, que César signale chez les Germains, insistant également sur le caractère magique de ces bâtons qui auraient pu servir à certaines pratiques superstitieuses comme on en rencontre tant dans les civilisations primitives. »
Pour le préhistorien André LEROI-GOURHAN (1911-1986) dans « Les Hommes de la préhistoire ; les chasseurs » (Ed. Bourrelier, 1955), les « bâtons à trous sont des pièces en bois de renne, percées à une extrémité d’un trou du diamètre du pouce. Ces objets, qu’on appelle parfois « bâtons de commandement », devaient servir en fait à redresser à chaud des pointes de sagaies. En effet, les sagaies taillées dans des lamelles de bois de renne épousaient la ligne courbe de la ramure de l’animal ; on pouvait les redresser en les chauffant et en se servant des bâtons à trous comme leviers. Quand on retrouve ces sagaies au cours des fouilles, elles ont le plus souvent repris leur ancienne courbure et seraient inutilisables pour la chasse. »
Aujourd’hui, les préhistoriens demeurent divisés quant à la fonction exacte de ces « bâtons percés », terme qui ne désigne plus qu’une forme et qui s’est substitué à celui de « bâton de commandement », qui renvoie à une fonction hypothétique.
Sur Wikipédia, à « bâton de commandement », on apprend que ces objets se rencontrent au Paléolithique supérieur (de l’Aurignacien au Magdalénien), entre 23000 et 12000 ans avant J.-C.
Les hypothèses sur son usage sont celles d’un symbole de fertilité (association du pénis et du vagin), d’un redresseur de sagaies (hypothèse communément retenue), d’un attache-robe, d’un calendrier utilisé par les sages-femmes, d’un bloqueur de cables (pour suspendre les peaux destinées à protéger l’abri) ou encore d’un propulseur de sagaies.
Cette dernière fonction a été vérifiée expérimentalement. « Le bâton percé est utilisé en passant la corde à travers le trou, et en mettant la corde parallèle à l’axe du bâton. Il est tenu à la main, au-dessus de l’épaule, et est lancé par dessus. La longueur du bâton percé sert à augmenter l’effet de levier du lanceur, ce qui donne plus de vitesse, et la corde fonctionne comme une flèche suisse, ce qui augmente encore plus le levier. Une telle utilisation du bâton percé donne une augmentation de 127 % de portée en comparaison à la même lance jetée à la main. »
On peut voir plusieurs bâtons percés au musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye ou encore au muséum d’histoire naturelle de Toulouse.
Les dessins illustrant cet article sont extraits de la revue « Sciences et voyages » et la photo du livre de Leroi-Gourhan.
Article rédigé par Laurent Bastard.
Source : http://www.crcb.org/category/baton-sacre
Dans la Bible et les Textes Hébraïques :
La puissance du bâton de Moïse
S’il est bien un bâton extraordinaire, c’est de celui de Moïse qu’il s’agit ! A plusieurs reprises, celui-ci intervient pour réaliser des prodiges. En voici deux exemples.
Dans le chapitre de l’Exode (14, 15-31), les Egyptiens poursuivent les Hébreux. Alors Yahwé dit à Moïse : « Toi, lève ton bâton, étends ta main sur la mer et fends-la en deux, que les enfants d’Israël puissent pénétrer à pied sec dans son lit. » C’est ce que Moïse exécute. Puis, lorsqu’ils sont sur l’autre rive et que les Egyptiens s’engagent dans la mer asséchée, Moïse fait le même geste et la mer revient, engloutissant les poursuivants.
Dans le chapitre 17 est narré l’épisode de l’eau qui jaillie du rocher, dans le désert de Sîn. Là encore, le bâton de Moïse est l’instrument divin : « Prends en main le bâton dont tu frappas le fleuve et va ! Moi, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb. Tu frapperas le rocher, l’eau en jaillira et le peuple aura de quoi boire. Ainsi fit Moïse. »
Ailleurs, au chapitre des Nombres (20, 7-12), Yahvé dit à Moïse de saisir le rameau et de parler au rocher pour en faire jaillir l’eau pour la communauté et le bétail. « Moïse leva la main et, avec le rameau, frappa le rocher par deux fois : l’eau jaillit en abondance. »
Un intéressant article de Frédéric Manns consacré au Bâton de Moïse, sur le site www.interbible.org / symboles, nous apprend qu’une version araméenne de la Bible appelée Targum renferme une légende selon laquelle Moïse, après avoir fuit Pharaon, fut fait prisonnier dix ans par Reouel. Une fois libéré, il entra dans le jardin de celui-ci et « aperçut le bâton qui avait été créé au crépuscule (« entre les deux soleils »), et sur lequel était gravé le Nom grand et glorieux, grâce auquel il était destiné à accomplir les merveilles en Egypte et grâce auquel il était destiné à fendre la mer des Roseaux et à faire sortir l’eau du rocher. » Moïse se saisit de ce lourd bâton, l’un des dix objets présents avant la création. Il était fait du saphir du trône de Dieu et participait donc de sa puissance et de son autorité.
Le Bâton d'Aaron changé en serpent
Si le bâton de Moïse permet de faire jaillir une source du rocher, celui de son frère Aaron n’est pas moins miraculeux. Voici le passage de la Bible (Exode, 7, 8-12) qui en fait état :
« Yahvé dit à Moïse et à Aaron : « Si Pharaon vous enjoint d’accomplir quelque prodige, tu diras à Aaron : Prends ton bâton, jette-le devant Pharaon et qu’il devienne un serpent. » Moïse et Aaron se rendirent chez Pharaon et agirent selon l’ordre de Yahvé. Aaron jeta devant Pharaon et ses courtisans son bâton qui se transforma en serpent. Pharaon, à son tour, convoqua les sages et les enchanteurs. Et les magiciens d’Egypte, eux aussi, accomplirent par leurs sortilèges, le même prodige. Ils jetèrent chacun son bâton qui se changea en serpent, mais le bâton d’Aaron engloutit ceux des magiciens. »
L’épisode du bâton d’Aaron changé en serpent a fait l’objet d’un intéressant commentaire de S. BLOCH dans : « Méditations bibliques, pensées religieuses et morales, discours et commentaires sur le Pentateuque », Paris, 1860, p. 149.
L’auteur rappelle le texte biblique et ajoute ce qui suit :
« Un voyageur moderne raconte qu’on voit souvent sur les places publiques des villes égyptiennes des saltimbanques qui roulent autour de leur bras un serpent fort dangereux dont la langue caresse la bouche de l’homme ; puis soudain celui-ci saisit le reptile par la tête et le lance avec force à terre. Le serpent reste étendu, inanimé, roide ; l’homme le prend de nouveau par la tête et s’appuie sur lui comme un bâton en se promenant dans le cercle formé par les spectateurs. Ensuite le dompteur passe plusieurs fois sa main sur le singulier bâton, en approche la tête de sa bouche, souffle là dessus, et le bâton redevient peu à peu serpent et se roule de nouveau autour du bras de son maître.
Ce phénomène est produit par une pression sur la nuque du serpent, qui tombe dans un spasme tonique, s’étend, devient immobile, et reste quelque temps dans cette position d’engourdissement absolu. Par la chaleur de la main ou par des attouchements magnétiques, il se ranime vite.
C’est par ce moyen que les prêtres égyptiens ont pu tromper Pharaon et profaner le miracle réel d’Aaron (Franklin : De l’Egypte). »
" Au-delà du fait rapporté, ce texte est intéressant car, publié en 1860, en plein courant rationaliste, il n’en tire pas argument pour expliquer le miracle à la lumière de la science. Au contraire, il n’en remet pas en cause la réalité, et affirme que ce sont les prêtres égyptiens, tout comme leurs modernes descendants, qui usaient de cette technique d’engourdissement des serpents pour abuser le pharaon. Eux employaient des subterfuges, mais Aaron opérait de vrais miracles par la foi. "
Laurent Bastard
LE BATON D’ELISEE NE PEUT RESSUSCITER UN ENFANT MORT
Voici une autre illustration des pouvoirs attribués au bâton possédé par un élu de Dieu, en l’occurence le prophète Elisée. Mais ici, ce pouvoir trouve ses limites…
Les parents d’un enfant qui venait de mourir s’en allèrent à la rencontre d’Elisée pour qu’il intercède auprès de Dieu.
« Elisée dit à son serviteur Géhazi : « Ceins tes reins, prends mon bâton en main, et va ! Si tu rencontres quelqu’un, tu ne le salueras pas, et si quelqu’un te salue, tu ne lui répondras pas. Tu étendras mon bâton au-dessus de l’enfant. »
Mais la mère de l’enfant dit : « Aussi vrai que Yahvé est vivant et que tu vis toi-même, je ne te quitterai pas ! » Alors il se leva et la suivit. Géhazi les avait précédés et il avait étendu le bâton au-dessus de l’enfant, mais il n’y eut ni voix ni réaction. Il revint au-devant d’Elisée et lui rapporta ceci : « L’enfant ne s’est pas réveillé. » Elisée arriva à la maison ; là était l’enfant, mort et couché sur son propre lit. Il entra, ferma la porte sur eux deux et pria Yahvé. »
C’est en s’étendant sur l’enfant à plusieurs reprises qu’il finit par lui redonner vie.
Le passage se trouve au Deuxième Livre des Rois, 4, 29-33.
« Elisée dit à son serviteur Géhazi : « Ceins tes reins, prends mon bâton en main, et va ! Si tu rencontres quelqu’un, tu ne le salueras pas, et si quelqu’un te salue, tu ne lui répondras pas. Tu étendras mon bâton au-dessus de l’enfant. »
Mais la mère de l’enfant dit : « Aussi vrai que Yahvé est vivant et que tu vis toi-même, je ne te quitterai pas ! » Alors il se leva et la suivit. Géhazi les avait précédés et il avait étendu le bâton au-dessus de l’enfant, mais il n’y eut ni voix ni réaction. Il revint au-devant d’Elisée et lui rapporta ceci : « L’enfant ne s’est pas réveillé. » Elisée arriva à la maison ; là était l’enfant, mort et couché sur son propre lit. Il entra, ferma la porte sur eux deux et pria Yahvé. »
C’est en s’étendant sur l’enfant à plusieurs reprises qu’il finit par lui redonner vie.
Le passage se trouve au Deuxième Livre des Rois, 4, 29-33.
LES PROVERBES DE SALOMON AU BATON
Les Proverbes, qui constituent l’un des livres de l’Ancien Testament, sont attribués au roi Salomon. Voici ceux qui se rapportent au sujet de ce blog :
II. 10, 13. Sur les lèvres de l’homme avisé se trouve la sagesse,
Sur le dos de l’homme insensé, le bâton.
Sur le dos de l’homme insensé, le bâton.
II. 13, 24. Qui épargne la baguette hait son fils,
Qui l’aime, prodigue la correction.
Qui l’aime, prodigue la correction.
II. 19, 29. Le bâton est fait pour les railleurs,
Les coups pour l’échine des sots.
Les coups pour l’échine des sots.
II. 22, 8. Qui sème l’injustice, moissonne le malheur
Et le bâton de sa colère le frappe lui-même.
Et le bâton de sa colère le frappe lui-même.
III. 23, 13-14. Ne ménage pas à l’enfant la correction,
Si tu le frappes de la baguette il n’en mourra pas !
Frappe-le de la baguette
Et tu délivreras son âme du shéol.
Si tu le frappes de la baguette il n’en mourra pas !
Frappe-le de la baguette
Et tu délivreras son âme du shéol.
IV. 25, 3. Le fouet au cheval, à l’âne la bride,
Pour l’échine des sots, le bâton !
Pour l’échine des sots, le bâton !
La chasse au bâton de glu en Egypte Antique - (un boomerang égyptien ?)
Voici un exemple trouvé dans le périodique » L’Art pour tous : encyclopédie de l’art industriel et décoratif / M. Émile Reiber » (sources Gallica), en date du 30 décembre 1882.
« La vallée du Nil était, dans l’antiquité, peuplée d’une innombrable quantité d’oiseaux, dont la chasse était un profit en même temps qu’un amusement très recherché des classes riches.
La chasse au marais se pratiquait de diverses façons, dont la plus curieuse est incontestablement celle que nous représentons ici, d’après une peinture de tombeau. Elle consistait à lancer contre les oiseaux et volatiles un bâton recourbé et enduit de glu. Les chasseurs, montés dans un bateau de papyrus très léger, allaient agiter les touffes de lotus par leur base et troubler les oiseaux, qui, prenant leur vol en masse, étaient visés par le bâton meurtrier. Plusieurs de ces bâtons de chasse ont été retrouvés dans les tombeaux, ou se voient aujourd’hui dans nos musées. (Voy. la Vie privée des anciens, par René Ménard et Claude Sauvageot.) »
Bâtons dans l'antiquité
Voici une intéressante trouvaille faite dans le « Monumens antiques inédites ou nouvellement expliqués » du Comte Millin (ed. 1802) (sources : http://books.google.fr )
On peut en effet lire, dans le Tome 1, page 86, note (76):
« Ce bâton est ici un sceptre court: c’est ainsi que sur un vase grec, publié par Winckelmann, qui représente Achille recevant de Thétis les armes fabriquées
par Vulcain , on voit, non Vulcain s’appuyant sur un bâton à cause de son infirmité , mais un héros blessé dans un des derniers combats.
WlNCKELMANN, Monumenti inediti, n.° 131. Homère, Iliad. XIX, dit expressément qu’Ulysse et Diomede, impatiens de voir Achille, viennent à l’assemblée, soutenus de leur lance et souffrant encore de leurs blessures. L’usage de se servir de bâtons pour s’appuyer était commun dans la Grèce, ainsi qu’on le voit sur le revers de plusieurs vases. TISCHBEIN , t. I , pl. III. Ce bâton se nommait bacterion, les Lacédémoniens le nommaient scytale. Ce fut avec un semblable bâton qu’Eurybiade voulut frapper Thémistocle. Dans des temps plus modernes, le bâton devint un des attributs des cyniques. Voy. sur le bâton, les savantes observations de M. BOETTIGER, Vasen-Gemœhlde, II, 61 , 62. »
Donc, en cherchant un peu plus.. concernant le scytale voici ce que nous avons pu trouver simplement sur Wikipedia :
« Chez les Spartiates, la scytale, également connue sous le nom de bâton de Plutarque, était un bâton de bois utilisé pour lire ou écrire une dépêche chiffrée. Considérée comme le plus ancien dispositif de cryptographie militaire connue, elle permettait l’inscription d’un message chiffré sur une fine lanière de cuir ou de parchemin que le messager pouvait porter à sa ceinture.
Après avoir enroulé la ceinture sur la scytale, le message était écrit en plaçant une lettre sur chaque circonvolution. Pour le déchiffrer, le destinataire devait posséder un bâton d’un diamètre identique à celui utilisé pour l’encodage. Il lui suffit d’enrouler la scytale autour de ce bâton pour obtenir le message en clair.
Il s’agit de l’un des plus anciens chiffrements de transposition ayant été utilisé. Plutarque raconte son utilisation par Lysandre de Sparte en 404 av. J.-C2.
Sources : http://www.crcb.org/
Des griffes vieilles de 1,500 ans intriguent les archéologues au Pérou
Des archéologues ont découvert une paire de griffes métalliques aiguisées en fouillant la tombe d'un noble d'une civilisation pré-inca.
Des archéologues ont découvert une paire de griffes métalliques aiguisées en fouillant la tombe d'un noble d'une civilisation pré-inca.
Les scientifiques supposent que ces griffes devaient être attachées à un costume recouvrant le corps, et devaient jouer un rôle lors d'un combat rituel dans l'ancienne civilisation Moche.
Ils supposent qu'un combat rituel était mené entre deux hommes, et le gagnant devait recevoir ces griffes comme trophée. Le perdant devait être sacrifié aux dieux.
Sur ce même site de Huaca de la Luna, près de la ville de Trujillo, les archéologues ont découvert un sceptre, des boucles d'oreille et un masque. "Le sceptre représente le pouvoir, les boucles d'oreille, le statut, et la pièce en céramique est typique d'un personnage de l'élite" rapporte l'archéologue Santiago Uceda.
Le squelette d'un noble a aussi été trouvé dans la tombe.
La découverte sera emportée aux Etats-Unis pour des examens plus approfondis. Davantage de tests et de recherches aideront à déterminer l'âge de l'objet et son utilisation.
Le site archéologique de Huaca de la Luna, ou Temple de la Lune, fait partie de l'ancienne capitale Moche, construite de millions de blocs d'adobe entre le premier et huitième siècle après JC au nord du Pérou.
Les Moche vénéraient plusieurs dieux, et certaines théories prétendent qu'ils effectuaient régulièrement des sacrifices de sang, probablement pour garantir une météo favorable.
Les experts supposent que les victimes devaient être exposées et torturées pendant des semaines avant leur sacrifice.
John Verano, professeur d'anthropologie à l'Université de Tulane, pense que certaines parties de la victime étaient mangées dans le cadre d'un rituel cannibale.
John Verano, professeur d'anthropologie à l'Université de Tulane, pense que certaines parties de la victime étaient mangées dans le cadre d'un rituel cannibale.
Les fouilles des places du temple Moche ont mis au jour des groupes de gens sacrifiés ensemble. Les squelettes de jeunes hommes ont été excarnés (pratique qui consiste à enlever la chair et les organes d'un corps). Les sacrifices devaient être associés à des rites ancestraux de renouveau et de fertilité agricole.
Dans l'iconographie Moche, il y a un personnage que les chercheurs ont surnommé le "Décapiteur" ou Ai Apaec; il est souvent décrit comme une araignée, ou parfois comme une créature ailée ou un monstre marin.
Lorsque le corps est inclus, le personnage est généralement représenté avec un bras tenant un couteau et un autre tenant par les cheveux une tête coupée. Il est aussi dépeint comme un "personnage humain avec une bouche de tigre et des crocs".
Lorsque le corps est inclus, le personnage est généralement représenté avec un bras tenant un couteau et un autre tenant par les cheveux une tête coupée. Il est aussi dépeint comme un "personnage humain avec une bouche de tigre et des crocs".
International Business Times: "Archaeologists Unearth 1,500-Year-Old Peruvian Combat Claws"
A suivre sur autre page
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 24-10-2014