Blog de l'auteur-écrivain d'anticipation Yves Herbo.
Publication d'articles scientifiques, archéologiques, ufologiques, de nouvelles et essais, d'extraits de romans de l'auteur.
Ses avis, commentaires et philosophies sur la société humaine et les événements internes et externes concernant la civilisation humaine et son évolution. Compilations de données pour éducation et recherches scientifiques ou littéraires. Sauvegarde actuelle de son site https://www.sciences-faits-histoires.com/
OVNIs : Bob Lazard confirme ses dires 25 ans après
Bob Lazar 2014
J'avais déjà parlé de son histoire en 2012, y inclus une interview avec deux vidéos, mais il y a un peu du nouveau du côté de Robert Scott, alias Bob Lazard, qui vient de passer à Los Angeles après plusieurs années de silence et son départ au Michigan. Et, il y a 25 ans, il avait révélé des choses énormes lors d'une interview faite par le journaliste d’investigation George Knapp, producteur sur KLAS TV, la chaîne de CBS, au sujet de ses supposées missions dans la Zone 51 à l'époque.
À la date anniversaire de cette entrevue, en mai 2014 donc, Knapp a convaincu Lazar de venir à Las Vegas pour discuter de la zone 51 à nouveau. C'est John Lear qui présenta Lazar à George Knapp. Selon les témoignages de Lazar, il devait tenter de comprendre des systèmes d'énergies et de propulsions d'engins extraterrestres. Lazar prétendit avoir travaillé sur la base appelée "Zone S-4" à Papoose Lake, à quelques minutes de Groom Lake, de décembre 1988 à 89.
Chief investigative reporter George Knapp grabbed an exclusive interview with Robert Lazar, who said he was a scientist who witnessed unidentified flying objects at a site near the secret Area 51 government base northwest of Las Vegas. Lazar's claims remain hotly debated, particularly among UFO aficionados. - 8 News NOW
Il aurait aussi lu des rapports évoquant la présence d'extraterrestres en ces lieux, sans en avoir jamais vu lui-même, et déclara que le gouvernement américain y conduisait un programme d'examen de soucoupes volantes en tentant d'adapter la technologie extraterrestre à ses propres fins.
Il affirma aussi avoir vu une soucoupe effectuer des essais dans le désert avec des humains à l'intérieur. Malgré un grand nombre de révélations hors du commun faites par Lazar, aucune preuve concrète ne corrobore ses affirmations. De plus, beaucoup de spécialistes sur la question ovni et de scientifiques reconnus tels que Stanton Friedman, ne croient pas aux récits de Lazar. En ce qui concerne le fait qu'il ait travaillé à la Zone 51, il n'en existe aucune preuve. De même que pour ses diplômes. Des éléments de ses fiches de paies montrent, d'après des enquêteurs, des indices tels que des numéros associés à un possible emploi top secret. Selon Edgar Mitchell, les théories de Lazar sont erronées, même s'il est possible qu'il ait été dans la Zone 51.
Alien spacecraft described by Bob Lazar. (Credit: Open Minds Production)
La CIA a déclassifié le jeudi 15 août 2013 un document sur son avion-espion U-2 dans lequel figurent plusieurs références au lieu où l'avion a effectué ses premiers essais, en l'occurrence la Zone 51. Ces documents ont été publiés en réponse à la demande de Jeffrey T. Richelson, de l'association Archive de la sécurité nationale, au nom du Freedom of Information Act, la loi pour la liberté d'information. Comme le souligne CNN, le secret de la base n'était pas très bien gardé. Une simple recherche sur Google Maps permet de la localiser.
Récente image de google maps de la zone 51.
Néanmoins aucune mention relative aux "ovnis" et aux "extraterrestres" n'existe dans les 400 pages de ce rapport. Lazar déclara à ce propos qu’il s’agissait d’une minuscule étape en avant et qu’il n’était absolument pas impressionné par ces révélations. Il ajouta que la CIA reconnaitrait peut être dans les dix ans à venir l’existence de la fameuse zone « S-4 ». (elle a effectivement admit officiellement l'existence de la Zone 51 depuis)
Lazar affirma, lors de son interview accordée à Knapp, ne pas se soucier de savoir si quelqu’un le croyait ou pas et ne cherche pas à convaincre quiconque. Il déclara : « Écoute, je sais que ce qui s’est passé est vrai et cela ne fait aucun doute. ». Lazar et son épouse gèrent actuellement un magasin d’équipement et de fournitures scientifiques dans le Michigan, appelé United Nuclear. Cette entreprise a été jointe en 2013 et l'un de ses employés a confirmé " que Lazar n'a eu aucune interaction avec les ovni et les ufologues depuis longtemps, qu'il ne s'est plus interessé au sujet depuis au moins 10 ans, ni aucune lecture à part sur les sujets de base scientifiques sur les techniques énergétiques. Son entreprise est engagée dans plusieurs contrats militaires et qu'il est consultant en science et technologies pour les systèmes d'armement Raytheon. Pour toutes ces raisons, il a prit beaucoup de distance par rapport à cette affaire ". (même s'il maintient absolument tout ce qu'il a dit à l'époque). " Sorry, Mr. Lazar no longer involves himself in matters related to the topic of UFOs. He hasn’t followed the topic in about 10 years and does not lecture on anything other than basic science & energy technologies. His companies are involved in several Military contracts and he is a science & technology consultant to Raytheon weapon systems. For these reasons he avoids ‘rocking the boat’ and generally keeps his distance from the topic. "
Ceci confirme en tout cas les très bonnes capacités de Lazar en matières de technologies de pointe et ses liens avec les autorités (certains contestent les diplômes et capacités de Lazar, ce qui est stupide en soit car une réelle évaluation des capacités d'un individu ne peut être objective et dépend obligatoirement des bornes et cadres que l'évaluateur se donne lui-même, obligatoirement faussées par son propre égo - chaque individu est différent, y compris dans ses manières de mémoriser les données : un diplômé organisant mal sa mémoire perd ses données bien plus vite qu'un autodidacte qui a une mémoire instinctive, un diplômé devient très vite obsolète et sans valeur s'il n'y a pas continuité de mises à jour et pratiques liées - ce qui se produit assez rarement dans la réalité : les personnes sont placées sur une affaire ou sur "chantier" pour des années souvent, sur un seul sujet, et ne font plus de MAJ de leurs données scientifiques ne leur servant pas provisoirement, par manque de temps et argent...30% des diplômés reconnaissent être complètement dépassés par certaines avancées techniques et louperaient leur examens seulement quelques années après l'avoir obtenu, mais les chiffres doivent plutôt être de l'ordre de 50%... d'autant plus que 75% des entreprises (PME) jugent que la formation professionnelle est inutile...)
Des images de Titan prises par Cassini et Huygens sèment le trouble
Vue de la périphérie est nord-est d'Adiri sur Titan, sur une mosaïque de photographies prises par la sonde Huygens le 15 janvier 2005 à environ 8 km d'altitude pendant sa descente vers le haut plateau.
C'est par hasard que ces photos exposées depuis plusieurs années sur le site officiel diffusant l'imagerie nombreuse de la sonde Cassini, en orbite depuis juin 2004 autour de Saturne ont été remarquées récemment par Scott Waring. Comme vous ne le savez peut-être pas, le gros laboratoire spatial Cassini a emmené avec lui un petit drône, chargé d'atterrir à la surface de Titan, le plus gros satellite autour de la planète géante gazeuse Saturne. Le site choisi, appelé Huygens-site-landing car c'était la mission spécifique de la collaboration de l'ESA européenne avec la NASA, liée au drône construit par l'Agence Spatiale Européenne, ou encore la région Adiri a donc fait l'objet de nombreuses photos visibles sur le site dédié, avant l'atterrissage du drône Huygens le 10 janvier 2005 sur Titan.
En examinant cette photo prise de Cassini, et ayant probablement servi de choix pour le site d'atterrissage du petit drône de 350 kilogrammes de l'Agence Européenne, on y découvre effectivement deux étrangetés géométriques. L'auteur de la découverte récente, qui date du 12 mai 2014, affirme qu'il s'agit de deux bases, probablement extra-terrestres, dont l'une comporte trois étages, ou couches d'après les ombres portées... je suis personnellement beaucoup plus prudent et mes analyses personnelles de ces photos me font dire qu'il y a bien quelque chose, mais que ce quelque chose semble brouillé (un bouclier protecteur gênant la diffusion de lumière ?) ou effacé. La possibilité de deux bugs graphiques différents sur la même photo reste dans le domaine du possible mais improbable. De plus, l'étude au zoom de la zone entourant les deux "anomalies" semble également révéler d'autres structures plus petites et bien carrées ou rectangulaires. Comme on peut le voir sur la reconstitution des mosaïques d'images prises par le petite drône, qui s'est posé sur un sol meuble semblable à du sable, cette région est un peu élevée et fait partie du rivage d'un océan de méthane et d'eau, dominé par des blocs de glace d'eau et des "galets" de glace de la taille d'une voiture.
L'étonnant est que le paysage est assez semblable à celui de la Terre, sauf que les matériaux et le climat y sont plus exotiques. Le module scientifique de surface (SSP) révèle qu’à cet endroit, sous une croûte dure et mince, le sol a la consistance du sable. Les paysages de Titan présentent des similitudes avec ceux de la Terre, a expliqué Martin G. Tomasko, responsable du DISR, l’instrument qui a pris les images. Brouillards, traces de précipitations, érosions, abrasion mécanique, réseaux de chenaux de drainage, systèmes fluviaux, lacs asséchés, paysages côtiers et chapelets d’îles : « les processus physiques qui ont façonné Titan sont très proches de ceux qui ont modelé la Terre. Les matériaux, en revanche, sont plus “exotiques”, Martin Tomasko de l'ESA. Puisque l'eau (H20) y est remplacée par du méthane (CH4), qui peut exister sous forme liquide ou gazeuse à la surface de Titan. Quand il y pleut, ce sont des précipitations de méthane mêlées de traces d'hydrocarbures, qui déposent sur le sol des substances provenant de l’atmosphère. Des pluies seraient d’ailleurs tombées « dans un passé peu éloigné » précise encore Martin Tomasko, le 21 janvier 2005.
Première image du sol de Titan, prise par la sonde
D'après ces informations, Titan possède donc bien une atmosphère uniforme faite de différents gaz (méthane, azote, ...) et, au sol, une activité cryovolcanique, des rivières et de l'eau en abondance. Et avec une température de - 180 degrès au sol, comme mesuré par la sonde, les conditions sont très peu propices à l'établissement d'une colonie sur Titan... à moins que des matériaux ou recherches scientifiques n'aient amené des extra-terrestres à y construire des mines ou des bases (très grosses mais nous en faisons de mêmes sur Terre, enterrées ou non) par endroits...
S'agit-il donc encore d'un secret de plus (et bien partagé par les instances européennes aussi) sur la présence passé ou actuelle de visiteurs étrangers à notre système solaire ? Difficile encore d'appeler ceci une preuve avec le manque de netteté de cette image, mais il est vrai que plusieurs structures, bien mieux définies, semblent aussi avoir été trouvées sur Mars et la Lune, et même sur un astéroïde... toujours de quoi douter donc bien sûr, à vous de comparer les diverses données aisément trouvables sur internet avec les vraies données transmises par la NASA ou l'ESA (et vous y trouverez effectivement plusieurs images "floutées" ou effacées par endroits), en voici en tout cas une de plus sur un site officiel de l'ESA, vous pouvez le vérifier vous-même tous les jours (jusqu'à ce que l'image change d'adresse, ce qu'elle a déjà fait d'ailleurs !)...
Etonnant paysage du lieu d'atterrissage de la sonde Huygens
Date of discovery: May 10, 2014 - Location of discovery: Saturn Moon Titan - https://www.youtube.com/watch?v=US-fxJo6OfI
Éclaté de la sonde Huygens (Wikipedia)
Notons que ces images assez anciennes ont dû être remarquées bien plus tôt par les spécialistes et probablement discutées en interne avec diverses spéculations possibles.
Des scientifiques avaient supposé que 2013 était "une année à comètes" et, malgré la déception sur ISON en fin d'année (qui a tout de même réservé quelques surprises à la NASA puisque la comète ne s'est pas tout à fait désintégrée à son passage au plus près du Soleil, car il y a bien des images d'une réapparition d'un morceau), cela a été le cas pour les amateurs d'astronomie principalement, avec donc les visites des comètes C/2011 L4 PanSTARRS, C/2012 S1 ISON, la comète Lemmon, la comète Lovejoy et C/2012 X1 LINEAR en 2013. Plusieurs n'étaient malheureusement visibles que de l'hémisphère sud... et ce sera encore le cas cette année 2014.
Cette année 2014 comporte une liste intéressante de visites de la part de ces corps de roches enveloppés de glace et neige "sale" (avec certaines possédant aussi probablement des métaux (fer) à cause de certaines activités magnétiques apparemment détectées, ou même la vie sous forme de bactéries, ou de la pré-vie sous forme de molécules organiques. Derrière ce lien se trouve la liste des comètes en transit actuel dans notre système solaire, et suivies par les observatoires dédiés, d'autres découvertes de comètes sont attendues... :
Déjà, à priori et sauf nouvelle arrivée, les deux seules visibles à l’œil nu ou avec de petits instruments (jumelles-lunettes) le seront dans l'hémisphère sud seulement. C/2012 K1 PanSTARRS devrait être visible à l’œil nu (dans l'hémisphère sud) juste après son passage au périhélie le 27 août 2014 et durant tout le mois de septembre 2014. Elle sera inférieure à la magnitude 10 pendant une très grande partie de l'année, à savoir du 25 mars 2014 jusqu'au début de l'année 2015 ! Largement le temps pour que les astronomes amateurs ou non puissent la repérer. La comète K1 PANSTARRS sera même inférieure à la magnitude 6 (et donc être potentiellement visible à l’œil nu) du 10 septembre au 29 octobre ! Mais à partir de la fin septembre, la comète ne sera plus visible depuis l'Hémisphère Nord, c'est-à-dire au moment où elle sera la plus brillante ! Néanmoins, sa trajectoire promet de bien la voir durant une grande partie de la nuit au printemps et durant l'été, elle devrait être repérable dans le ciel du couchant. Et ceux de l'hémisphère austral vont également avoir la chance de pouvoir observer pendant quelques jours à la mi-septembre 2014, la comète C/2013 V5 Oukaimeden (découverte en novembre 2013) qui sera également visible à l’œil nu dans la constellation de l'Hydre femelle. Elle passera au périhélie le 28 septembre 2014 à environ 0,63 UA du Soleil. Quelques jours auparavant, elle passera à 0,48 UA de la Terre. Elle sera inférieure à la magnitude 10 du 17 août au 1er novembre 2014, et promet d'être visible à l’œil nu, puisqu'elle sera inférieure à la magnitude 6 du 13 au 25 septembre 2014. Elle ne sera pas du tout observable depuis l'Hémisphère Nord, si ce n'est dans les derniers jours de sa période de visible.
Mais l'année 2014 nous a déjà réservé une belle surprise (et d'autres sont en cours) puisque plusieurs nouvelles comètes ont déjà été découvertes, dont celle du 13 mars 2014. L’objet en question a une taille encore inconnue, et présente une atmosphère ou coma d'environ deux minutes d’arc. Validée, la découverte de Cristovao Jacques et de ses collègues porte maintenant le nom de C/2014 E2 (Jacques), la deuxième de l’année pour cette équipe de chasseurs d’astéroïdes et de comètes. Cette nouvelle comète est donc en approche vers le Soleil et se sera le 29 juin 2014 qu'elle en sera le plus près (périhélie), à environ 90 millions de kilomètres. Elle devrait donc survivre à son passage et c'est son retour qui risque d'être très intéressant car elle va passer, deux semaines plus tard, à environ 13.5 millions de kilomètres de Vénus (trajectoire précise encore en cours de calculs).
Une autre comète a été découverte en janvier 2013, la comète Siding Spring et promet un événement très intéressant pour l'automne 2014. C'est en effet le 19 octobre 2014 que cette grosse comète dont le noyau se situe entre 15 et 50 kilomètres de diamètre passera, frôlera plutôt la planète Mars, à seulement 138.000 kilomètres de sa surface (un tiers de la distance Terre-Lune) ! Pour mémoire, le plus éloigné des deux petites lunes de Mars, Deimos, orbite à seulement 23.500 kilomètres de sa planète. Lors de sa découverte, les premiers calculs laissaient même présager une collision avec la planète rouge, mais les dernières données semblent exclure cette possibilités, bien qu'un autre phénomène va probablement pouvoir être observé : si le noyau fait bien entre 15 km et 50 km de diamètre, la coma de débris (considérée un peu comme 'l'atmosphère" entourant le noyau) fait elle environ 150.000 km de diamètre... autrement dit, la coma et les débris, gaz et autres devraient bien évidemment passer sur la planète rouge et ses satellites et se mélanger à l'atmosphère de la planète. Cette dernière est principalement composée de molécules d’eau (H2O), mais si l’on tient compte des composés issus de leur dissociation (tels que l'hydrogène et l’hydroxyde), son diamètre s’étend sur plus d’un million de kilomètres.
En dehors de l'intérêt scientifique, les techniciens de la NASA sont plutôt inquiets des effets possibles sur les sondes en orbite autour de Mars, qui pourraient être affectées en raison de la production des particules de poussières dont le taux est estimé pour l'instant à 100 kilos de poussières par seconde. Mais si le taux atteignait les 300 kilos par seconde, de fortes perturbations agiraient sur la haute atmosphère martienne, mettant en danger toutes les sondes. Les perturbations devraient durer au moins quatre heures, et il faut protéger les sondes au maximum...
L’Agence spatiale européenne et la Nasa travaillent donc à modifier les orbites de leurs sondes afin qu’elles soient le moins possible soumises au plus fort du passage de la comète, tout en laissant une fenêtre pour observer et analyser les choses. Au sol, à priori, il n’y a aucun risque pour les deux rovers encore en service. Curiosity et Opportunity pourront pointer leurs instruments vers le ciel pendant la nuit du passage de la comète. Cependant, ce n'est pas sûr pour Opportunity, qui fonctionne sur batterie la nuit. L'observation scientifique la plus prometteuse proviendra donc probablement du ciel, avec les observations du Mars Express européen de l'Esa et des Mars Odyssey et MRO américains, bien qu’ils soient conçus pour regarder vers le bas.
Mais les scientifiques espèrent comptent beaucoup sur la sonde Maven, actuellement en route à destination de Mars et qui y arrivera un mois avant le passage de la comète. Cette sonde a spécifiquement été construite pour étudier et analyser l’atmosphère martienne. Elle sera donc idéalement placée pour étudier et surtout comprendre les effets de la coma sur l’atmosphère martienne. Enfin, l’interaction de la coma avec la surface des deux lunes de Mars, Phobos et Déimos, sera également visible, bien que les quantités de vapeur d’eau qui y seront déposées soient probablement faibles, voire très faibles.
Mais avant, nous avons la visite de la comète périodique 209/P Linear qui passera à seulement 8 millions de kilomètres de la Terre à la fin du mois de mai 2014. Du fait de sa proximité notre petit corps de roche et de glace présentera un mouvement apparent impressionnant dans le ciel, parcourant près d'un demi degré en 1 heure ! Entre le 24 mai et le 2 juin 2014, la petite comète 209/P devrait atteindre la magnitude 10 ce qui en fait une cible accessible aux télescopes les plus modestes.
Le radiant d'où sembleront provenir les météores de 209/P Linear se trouvera dans la constellation de la Girafe. (la France est visible en haut à gauche).
Quelques jours avant son périgée du jeudi 29 mai 2014, la Terre va croiser la trajectoire poussiéreuse de la comète ce qui pourrait donner lieu à une spectaculaire pluie d'étoiles filantes inattendue.
trajectory 209P Linear - The periodic comet 209/P Linear will pass to only 8 million kilometers from Earth at the end of May 2014. Because of its proximity to the Earth, our small body of rock and ice present an impressive apparent movement in the sky, traveling nearly half a degree in 1 hour! Between May 24 and June 2 the small comet 209/P should reach magnitude 10 making it accessible to the smaller telescopes. A few days before perigee Thursday 29 May, the Earth will cross the dusty path of the comet which could give a spectacular meteor shower unexpectedly. On the night of May 24 between 7am and 8am UT the observers in North America will be better situated to observe the meteor shower.
Jeremie Vaubaillon de l'Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephemerides en France annonce une fréquence ZHR comprise entre 100 et 400 météores à l'heure ! Il n'est pas exclu que la pluie d'étoiles filantes se transforme en tempête car notre planète va traverser toutes les trajectoires empruntées par les débris de la comète entre 1803 et 1924 !
Les zones géographiques bien placées pour l'observation de ces météores sont celles qui feront face à l'arrivée des poussières. Dans la nuit du 24 mai 2014 entre 7h et 8h TU ce seront les observateurs d'Amérique du Nord qui seront les mieux situés.
Structure of a comet's environment - ESA - As its ices evaporate, instruments on board the orbiter will study the dust and gas particles that surround the comet and trail behind it as streaming tails, as well as their interaction with the solar wind. - Cavités magnétiques des comètes
Un autre événement relié aux comètes est aussi en cours pour cette année : la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko est en effet la cible de la grande mission spatiale Rosetta. Après 10 ans de voyage dans l'espace, la sonde européenne est sortie avec succès d'hibernation le 20 janvier, prête à la prise des premières images de la comète au mois de mai 2014.
Les mois qui suivront seront riches en premières dans l'histoire de l'aventure spatiale, dès le 10 août 2014, Rosetta se mettra en orbite autour du noyau de 67P/Churyumov-Gerasimenko. Dès stabilisation de la sonde, une cartographie complète du noyau sera effectuée à partir du 27 août 2014. Et c'est le 11 novembre 2014 que la première aura lieu avec l'atterrissage du labo Philae sur la surface de la comète. L'enjeu ? « Confirmer ou infirmer l'hypothèse que les comètes ont bien contribué à amener l'eau sur notre Terre » comme le rappelle si bien Christelle Briois dans le numéro 19 du magazine Espace & Exploration.
Cette vidéo d'Androbate date du 05 mai mais est bien celle du 04 mai, avec quelques améliorations,et qui suspectée d'être en fait une vidéo d'un OVNI par certains (appréciations et opinions libres).
Antarctique : la fonte des glaciers s'accélère et serait irréversible
Deux nouvelles études publiées lundi 12 mai 2014 assurent que la fonte des grands glaciers de l'Ouest de l'Antartique est devenue irréversible. Les deux affirment en outre que la fonte de ces glaciers s'accélère sous l'effet des changements climatiques actuels.
La première étude, qui s'est appuyée sur une compilation de 40 années d'observations et analyses, a conclu que " Le recul des plus grands glaciers de l'Antarctique de l'ouest a atteint un point de non-retour ". Eric Rignot, l'un des auteurs de la publication, estime que l'actuelle fonte des six plus grands glaciers de cette région, Haynes, Kohler, Pine Island, Pope, Smith, Thwaites accompagne déjà de façon importante la montée des océans. Chaque année, cette région relâche pratiquement autant de glace dans l'océan antarctique que toute la banquise du Groenland. Ces glaciers sont en train de reculer plus vite que ne le prévoyaient la plupart des scientifiques et il n'est pas impossible qu'ils déstabilisent l'environnement de plaques de glace de cette partie de l'Antarctique. Les conséquences seraient potentiellement une montée de trois mètres et plus sur le total des océans au cours de la fonte des décennies à venir.
Le spécialiste pense qu'il est nécessaire de mettre à jour, et à la hausse, les diverses projections du Groupe des Experts sur l'Evolution du Climat (le GIEC). D'après ces projections actuelles, les océans devraient s'élever de 90 centimètres d'ici la fin de ce siècle sans mesures supplémentaires pour réduire les émissions de gaz à effets de serre. Rien que ces projections révèlent que des dizaines de millions de personnes vivant dans des régions côtières vont être affectés. Il faut bien dire que les données qui s'ajoutent au fur et à mesure des analyses ne sont guère optimistes non plus. "Ces glaciers seront un contributeur majeur à la montée des océans au cours des décennies et des siècles à venir, a insisté le scientifique. En fondant, les glaciers s'allongent et leur épaisseur diminue, ce qui réduit leur masse et les séparent de plus en plus du socle rocheux, les faisant ainsi glisser plus vite. L'effondrement des masses de glace de cette partie de l'Antarctique paraît ainsi être irréversible", conclut Eric Rignot. "Le fait que ce recul des glaciers se produit simultanément sur une vaste zone laisse penser que ce phénomène a résulté d'une seule cause : un réchauffement de l'eau de l'océan dans laquelle flotte une partie de ces masses de glace", souligne-t-il.
Le plus grand glacier pourrait disparaître
Thwaites Glacier from the air. Thwaites Glacier is so low and wide it is hard to get a good picture, but here you can see the fractured area on still-grounded ice where the fast flow is focused. You can also see the tracks from this region being carried out across the floating tongue. The grounding line is marked by the change to brighter white (more broken) ice just below the words “Fastest flow”. The eastern ice shelf is hidden by the wing of the plane, but the broken front of the floating tongue is in approximately the position of the submarine ridge of Tinto & Bell, 2011.
La deuxième étude, parue dans la revue Science, s'est focalisée sur le glacier Thwaites, le plus massif de l'Antarctique occidental, large de 120 kilomètres. Les chercheurs ont montré que la désintégration de ce glacier avait déjà commencé, et qu'il risquait de disparaître d'ici quelques siècles, le scénario le plus probable se situant entre 200 et 500 ans. D'après les chercheurs, cette disparition ferait monter le niveau des océans de près de 60 centimètres.
"Les simulations dans notre modèle informatique semblent indiquer une accélération dans le futur, sans aucun mécanisme de stabilisation en vue", explique Ian Joughin, un glaciologue de l'université de Washington, l'un des auteurs de cette publication. "Toutes nos simulations montrent que la fonte du glacier fera monter le niveau de l'océan de moins d'un millimètre par an pendant 200 ans, avant de commencer à se désintégrer et à disparaître", ajoute-t-il. A certains endroits, le glacier de Thwaites perd déjà plusieurs mètres d'altitude par an.
Image of the tongue of Thwiates Glacier prior to the most recent ice ice section break off. Image from New Hampshire University MODIS Data Viewer tool.
Légendes Urbaines - Edition Paranormale - MAJ Ep. 13 à 15 - FIN
Nous avons tous entendu une histoire abracadabrante relatant les mésaventures de l'ami d'un ami. Présentée par Frédéric Pierre, la série présente des reconstitutions de légendes urbaines.
Par Pierre Couture et Johanne de Bellefeuille, réalisé par Chantal Limoges et Francis Piquette - Québec
La série présente des reconstitutions de légendes urbaines. Pour construire une bonne légende urbaine, il faut une bonne dose d'horreur et la présence de phénomènes qu'on s'explique mal. Voilà pourquoi la science-fiction inspire autant les propagateurs de ce genre de mythes. Les adeptes de ce type de sensations fortes seront servis avec ce premier épisode !
Légendes urbaines S01E02 édition paranormale - Sur la Route
Nous avons tous entendu une histoire abracadabrante relatant les mésaventures de l'ami d'un ami. Voyager, c'est aller à la rencontre de l'inconnu. Mais cet inconnu est parfois beaucoup plus terrifiant qu'un nouveau mets exotique ou une étrange coutume. Qui sait ce qui se cache le long de la route nous menant à destination...
Légendes urbaines S01E03 édition paranormale - Le Bien et le Mal
Cette émission est axée sur le combat entre le Bien et le Mal... ou entre Dieu et le Diable.
Légendes urbaines S01E04 édition paranormale - La vengeance des revenants
Tiens, un revenant! C'est habituellement comme ça qu'on interpelle celui qu'on n'a pas vu depuis longtemps. On est habituellement heureux de retrouver ses anciens amis, ces revenants de notre passé...
Légendes urbaines S01E05 édition paranormale - Magie et Malédiction
La magie a la cote ces derniers temps. On adore se laisser éblouir par les mentalistes et tenter de trouver l'astuce ou le truquage derrière un tour d'adresse. Cette magie nous fait habituellement sourire...
Les personnages des légendes urbaines ont souvent des pouvoirs surprenants et méconnus. Il y a ceux qui parlent au diable, ceux qui peuvent disparaître ou encore, jeter des sorts. Il y en a même qui peuvent se réincarner dans un tout nouveau corps ! Chose certaine, ils peuvent tous nous faire trembler de peur !
Légendes urbaines S01E07 édition paranormale - Les Fantômes
Légendes urbaines S01E08 dons psychiques
Légendes urbaines S01E09 contacts d'un autre monde
Légendes urbaines S01E10Les maisons hantées
Pour plusieurs d'entre nous, une maison hantée est une attraction divertissante que l'on retrouve dans un parc d'attractions. Pour d'autres, cependant, c'est une réalité ! Et pour certains, il s'agit d'une véritable épreuve...
Légendes urbaines SO1E11 Sexe
Légendes urbaines SO1E12 santé et hygiène
Légendes urbaines S01E13 protection
Légendes urbaines S01E14 voyages
Légendes urbaines S01E15 crimes
Fin Saison 1 - notez bien que je ne suis jamais et en aucun cas responsable du retrait éventuel de certaines vidéos ne respectant pas certains droits par Dailymotion ou YouTube : c'est bien leurs auteurs et Dailymotion ou YouTube qui les mettent d'abord à disponibilité.
L'édition ODH interviews 43 vous est présentée par Gilles Thomas.
L'invité est René Voarino, ufologue, ancien président du Centre d'Etude Ovni France, membre d'Ouranos et veilleur et Philippe Canepa, président de la Commission d'étude OVNI France.
L'Association CEO FRANCE à pour objet l'étude et la recherche ufologique.
Ses moyens d'action sont la tenue de réunions de travail et d'assemblées périodiques, la publication d'une revue, les conférences, l'organisation et toutes initiatives pouvant aider à la réalisation de l'objet de l'Association.
Le 24 Août 1990, de nombreux témoins indépendants ont observé des formations de sphères lumineuses dans le ciel près de la ville de Greifswald, située à proximité de la côte de la mer Baltique. De nombreux rapports de témoins oculaires, soutenus par des vidéos et des photographies, font de ce cas l'une des observations les mieux documentées en Europe.
Bien que le degré d'étrangeté dans ce cas n'est pas très élevé, aucune explication scientifique testée et démontrée n'a été trouvée à ce jour. Certains sceptiques ont essayé de réduire les caractéristiques de ce phénomène à un phénomène connu. Mais, jusqu'à présent, personne n'a expliqué avec succès toutes les données observées et documentées. Les sceptiques semblent être satisfaits de toute explication possible, même sans démonstrations scientifiques le prouvant. Et d'un point de vue scientifique, une possibilité n'est que le point de départ pour la collecte de preuves et la recherche de confirmation. Dans les " cas Greifswald " pas d'explications convaincantes n'ont été trouvées pour aucune des hypothèses.
Beaucoup d'observations de ce qui semblait être des groupes de sphères lumineuses ont été signalées dans les premiers jours de Août 1990 près de la côte de la mer Baltique, entre les villes de Rostock, Greifswald et l'île de Rügen et Usedom. Ces lumières ont affiché un comportement inhabituel, contraire aux avions, ballons, munitions et phénomènes atmosphériques lumineux. Les mouvements de ces lumières semblaient incompatibles avec des objets connus, leur accélération semblait trop rapide et abrupte.
M. Gerald Schwab, un touriste de Berlin, a décrit ses observations à un journal Allemand. Il a déclaré que : « Elles étaient là pendant trois minutes avant d'accélérer rapidement vers l'avant " (Bild, le 31 août 1990).
Le 24 août 1990, les lumières planaient dans le ciel au nord-est de Greifswald pendant une relativement longue période de temps. Des centaines de touristes et les résidents locaux de Greifswald, Rostock, l'île de Rügen, l'île d'Usedom et Neubrandenburg ont observé, photographié et filmé les phénomènes. (Fig. 1).
Les informations contenues dans les rapports de nombreux témoins ont été confirmés par beaucoup de films vidéo et de photographies. Ceux-ci sont considérés comme des protocoles de mesure dans un sens scientifique. Même si les protocoles individuels n'ont pas été pris en vertu de conditions scientifiques, ils sont aussi bien faits que d'autres analyses scientifiques.
L'équipe d'analyse de photos du MUFON-CES a reçu six vidéos et 11 photos de différentes personnes et interrogé plus d'une douzaine de témoins personnellement. Aucune des personnes interrogées n'a observé le phénomène depuis le début, ni aucune ne pouvait se rappeler le temps de départ exact de leurs observations individuelles. Cependant, plusieurs des caméras utilisées indiquent un code de temps qui est affiché sur le film. Cela nous a permis de conclure que les phénomènes étaient composés de deux groupes de sphères lumineuses qui planaient presque immobiles pendant environ 30 minutes, entre 20h30 et 21h00 sur la mer Pommearnian (14 ° 10 ' de longitude Est et 54 ° 25' de latitude Nord). Le groupe brillant et le plus proche (à une altitude d'environ 13 °) a formé un cercle de 6 sphères lumineuses. Le second groupe (à une altitude d'environ 20 ° comme on le voit à partir de Greifswald) a formé une sorte de "Y" (par la suite dénommé formation-Y) (Fig. 2).
Fig. 2 - Grand angle lumières de Greifswald - 24-08-1990
Un groupe de témoins est composée de 40 écoliers et leurs enseignants qui ont observé des objets à partir d'une distance d'environ 30 km. Les garçons passaient leurs vacances à Mukran sur l'île de Rügen. Ils ont observé que les objets de la formation-Y n'étaient pas stationnaires mais avaient effectué des mouvements individuels au sein du groupe. L'un des garçons a confirmé que certains des petits objets avaient voyagé et fait des va-et-vient entre les deux groupes de lumières.
Au moment du phénomène, le soleil était situé à 8 ° au-dessous de l'horizon et illuminait les nuages inférieurs. La lune était encore d'environ 90 ° sous l'horizon. le Service météorologique allemand de Rostock a indiqué qu'environ 5/8 du ciel était couvert par une formation de hauts nuages floconneux ronds, blancs ou gris, en partie des masses ombragées, ainsi que d'une formation de nuages en forme de feuilles grises ou bleuâtres à une altitude minimum de 2.500 mètres. Il y avait un léger vent d'est nord-est, et la température était d'environ 60° F (15.5° C).
Ludmilla Ivanov, un médecin, et son mari, l'ingénieur de projet Nicolai Ivanov, ont filmé les objets de leur balcon au troisième étage avec une caméra vidéo Orion ( LP 11,7 mm/s, Fuji super HG EF- 30, VHS-PAL).
Mme Vinogradova, vivant avec son mari Valery dans la même deuxième maison de la rue, a été alertée par les enfants bruyants dans la rue. Elle a dit que ça sonnait comme si ils observaient quelque chose de très inhabituel. Par la fenêtre, elle a vu environ 50 personnes regarder le ciel. Elle a remarqué deux groupes lumineux de lumières dans le ciel et a donc appelé son mari, qui travaille en tant que traducteur. Il a pris une photo au moment où deux objets se sont joints à une formation de trois lumières qui étaient déjà présentes (photo : Zenith-E ; Objectif : Industar 50 mm, le film : SweMA - G5Gost, 18 ° DIN). Ce groupe d'objets a formé plus tard un anneau de 7 sphères lumineuses. Le groupe en forme d'anneau a disparu après avoir été clairement visible pendant quelques minutes.
L'autre groupe, plus haut et plus loin, n'était pas clairement visible au début. Lorsque le groupe en forme d'anneau a disparu, celui en formation-Y est devenu concentré et clair. Au début, il n'y avait que 4 objets dans ce groupe, formant une croix. Puis 2 autres sont arrivés d'un jet vers elle et un peu plus tard un autre objet est apparu entre la partie supérieure des lumières. Ludmilla Ivanov a filmé pendant environ 4 minutes, mais le groupe était encore visible pendant encore 15 minutes. Les objets semblaient tourner autour de leurs axes.
Les deux formations ont été observées à partir de Trassenheide autour de 20h40 par M. Rainer Ladwig, qui se promenait sur la plage avec sa famille quand il a repéré les lumières. Il est allé chercher son appareil photo (Yashica, optique 300 fois) et a réussi à prendre quelques photos avec l'exposition automatique d'une seconde. Ces images sont floues, mais M. Ladwig a également pris une photo sans la fonction automatique. (Fig. 3).
Fig. 3 - blurred image of both groups, shot from Trassenheide - computer generated blur reduction of the same image
Le temps d'exposition était trop court pour obtenir une photo assez lumineuse. Cependant, cette photo sous-exposée s'est avérée être très bonne, en fait c'est la meilleure, pour une analyse par l'ordinateur. Les lumières dans cette photo que M. Ladwig a prise ne sont pas lumineuses, mais elles montrent un contraste structuré (Fig. 6).
Fig. 6
Une autre photo que M. Ladwig a prise cette nuit a capturé le reflet des lumières dans l'eau. Par conséquent, ce n'aurait pas pu être un mirage. Les témoins qui ont observé les lumières de Trassenheide ont indiqué que la formation-Y semblait être aussi brillante que la pleine lune. Cela démontre qu'elles étaient clairement visibles même à 100 km du lointain Neubrandenburg. Par conséquent, les lumières ne pouvaient pas être des ballons d'air chaud (lanternes).
M. Luchterhand, qui vit à Berlin, conduisait avec sa famille à environ 6 km au sud de la Centrale nucléaire de Greifswald quand il a repéré les lumières. Il a arrêté sa voiture et filmé les formations avec la vidéo caméra de son beau-père (Canon, 8 X zoom).
Leur distance à la formation-Y était d'environ 25 km. Vers 20h45 les lumières de la formation en forme d'anneau, qui semble tourner lentement dans le sens horaire, disparaissent. Quelques commentaires intéressants des témoins ont également été enregistrés sur la vidéo. Par exemple, on peut entendre M. Luchterhand s'écrier : « Je ne crois pas aux Ovnis et en de telles absurdités, mais je n'ai jamais rien vu de tel de toute ma vie ".
Le 24 Octobre 1994, l'un des deux grands réseaux de télévision en Allemagne, l'ARD, a transmis un documentaire avec le titre : " ovnis - ils existent " Cette émission, qui a été basée sur le livre " L'Etat de la recherche OVNI " par I. von Ludwiger, inclus un rapport sur les observations de Greifswald. Après la diffusion, encore plus de gens ont contacté le MUFON -CES et ont fait part de leurs observations sur les formations lumineuses.
M. et Mme Groeschel ont fourni une vidéo de 15 minutes des lumières. Ils ont assisté aux phénomènes alors qu'ils séjournaient dans le village de Uckeritz sur l'île d'Usedom. Il peut être clairement vu dans la vidéo que la formation-Y a dérivé avec le vent (15 km/h) vers Peenemünde. Peenemünde était l'ancien site de production des roquettes V - 2, et un moment une base militaire russe. Puisque cette caméra vidéo était très sensible à la lumière, le fond de nuages dans le film est suffisamment lumineux et clair pour révéler des détails mineurs. Cela nous a permis d'écarter quelques explications possibles. Les lumières ne pouvaient pas avoir été causées par des munitions lumineuses ou des bombes légères, car elles auraient toutes brûlé en seulement 3 minutes et un maximum de 10 minutes et elles montreraient des parachutes qui leur sont attachés, qui auraient été vus sur cette vidéo (Fig. 7).
Cinq photos ont été soumises pour les analyses par le pilote Gerald Drape. Il a pris les photos des objets au nord de Greifswald. Il a écrit qu'il était très impressionné quand les petits objets se sont approchés de la formation-Y, avec ce qu'il estime comme étant une vitesse supersonique, et sont parvenus à un arrêt mortel quand ils ont atteint la formation.
Drape a déclaré : « En raison de leurs mouvements spécifiques de vol, il faut conclure que ces objets ont volé sous contrôle intelligent ".
En Février 1995 l'équipe des analyses photos a reçu un enregistrement vidéo des 6 lumières de M. Stoffers. Il a filmé les phénomènes de Zinnowitz sur l'île de Rügen, qui était à seulement 10 km de la lumière. Sur son film des nuages lumineux sont visibles entre les sphères de lumière, ils ressemblent à de la fumée pyrotechnique (Fig. 5).
Fig. 5 - Capture vidéo TV Rügen-Film - This enlargement from video 6 (recorded by Thiessow) shows the seven objects of the Y-group plus a small ball, that just entered the group
Certains des témoins ont rapporté que vers 20h47, ils ont observé un brusque flash de lumièreà environ 100 m du groupe en Y, mais à peu près à la même altitude. Cela pourrait être observé sur les vidéos réalisées par le Dr Ivanov et M. Luchterhand. Le flash ressemble à l'explosion d'un missile terre-air, mais aucun son d'explosion n'a été rapporté par les témoins interrogés. Le diamètre du flash sur le film est quatre fois plus grand que celui de la plus brillante lumière, et il a diminué pendant 1/8 de seconde jusqu'à disparaître. Une explication possible pourrait être que peut-être l'ancienne Armée Nationale de l'Allemagne de l'Est ait tiré sur les objets. Ils auraient organisé des manœuvres militaires une fois dans la région. Les enquêtes ultérieures n'ont pu découvrir une partie responsable. Le lieutenant-général Berger, l'ancien commandant de l'Armée de l'Air NVA, a déclaré que les Soviétiques avaient fermé toutes les installations militaires et n'étaient plus actifs dans la région.
Vers 21h00 les objets disparurent les uns après les autres, comme le feraient des munitions lumineuses (Fig. 4). Cependant, après quelques minutes, la formation-Y soudainement réapparue au nord-est de la première position, avec à peu près la même forme et semblait plus lumineuse et plus grande pour les témoins sur l'île de Rügen. La réapparition a été remarquée par les témoins sur Rügen et à Neubrandenburg, qui est à environ 100 km. Aucune vidéos n'ont été présentées qui montreraient le deuxième aspect des objets. La réapparition a duré environ une ou deux minutes, selon les témoins, avant qu'elle ne disparaisse.
Fig 4 - Frames from the blur reduced Greifswald video 4. The objects slowly disappear, their form does not change significantly.
La taille des objets peut être estimée par triangulation. A partir des données obtenues, deux éléments pourraient être utilisés pour calculer la distance : La ligne de visée de Greifswald et de Posetitz sur l'île de Rügen. Il a été conclu que la formation-Y était à environ 30 km de Greifswald. Elle tournait à une altitude de 6.500 m de la sphère la plus basse à la plus élevée. A partir des enregistrements vidéos, il apparaît que la taille des taches lumineuses est d'environ 1/20 à 1/10ème de la taille de l'ensemble de la formation. En prenant la plus petite extension de l'une des taches de lumière sur une des photos très fortement sous-exposées (prise par M. Ladwig), soit 1/20 du groupe de lumières, une valeur estimée de 12 ± 2 mètres comme résultats pour le diamètre d'une sphère. L'amélioration grâce à l'ordinateur et l'augmentation du contraste révèlent que les bords des taches sont plus sombres que leur milieu. Cela montre que chaque point est composé d'anneaux exacts ayant la même luminosité. Par conséquent, les objets étaient certainement des sphères (Fig. 6).
Une estimation grossière de l'énergie ou de la puissance que les lumières rayonnaient a été réalisée par comparaison de la puissance des lumières avec celle de la pleine lune qui éclaire le paysage pendant la nuit. D'une distance de 14 km (Trassenheide), le groupe Y semblait aussi lumineux que la pleine lune, selon M. Ladwig. Si la répartition spectrale est égale à celle de la lune, alors la loi du carré de la distance pour la puissance de la lumière de la lune avec 0,318 lux (correspondant à 1,8 x 10 ³ watts / m²), on obtient une lumière rayonnée estimée à une puissance (L) de :
4π 1,8 10-³ (14.000)² ≈ 4,43
Une autre estimation a été obtenue à partir de photographies qui comprenaient des maisons avec les lumières. Les lumières semblent avoir la même luminosité que l'un des objets dans le ciel dans l'une des photographies, Valery Vinogradov a capturé des lampes qui brillent dans plusieurs salons de chambres dans un immeuble à 150 m. La luminosité des ampoules électriques sert à des fins de comparaisons, étant donné que celles-ci ont à peu près le même rapport de luminosité que les objets dans cette image. En supposant qu'une ampoule et l'une des sphères lumineuses sur la photo aient exactement la même luminosité, et en supposant que l'une des lampes soit équipée dune 'ampoule de 75 watts, le gain de lumière est d'environ 8 % et la puissance de rayonnement (E) est d'environ 6 watts. Si l'ampoule apparaît aussi brillante que l'un des objets, alors la puissance de rayonnement (E) d'un des objets dans le ciel à 30 kilomètres au loin serait d'environ :
E = 6.(30.000)²/(150)² ≈ 0.24 Megawatt
C'est dans le même ordre de grandeur que dans la première estimation. A 100 000 watts l'ampoule projecteur génère 2,5 × 105 lm.
Le courant électrique produit par le groupe Y de lumières ( B ) semblait aussi brillant que le clair de lune : ? = 0,318 ( 14,000 ) ² ≈ 623 105 lm
En comparaison : les films et les photos sont prises avec un léger courant de 20,000 lm quand une ampoule de 650 watts est utilisée. Le groupe d'objets a eu 25 fois plus d'énergie. De similaires observations d'objets avec cette luminosité ont été enregistrées par d'autres chercheurs (Vallée, 1990).
L'identification des " objets " de Greifswald est difficile en raison de ce qui suit en détails, qui ont été vus par plusieurs témoins indépendants :
• Pendant un court laps de temps, la lumière des objets a été éteinte. Les objets sombres se sont déplacés à un autre endroit et ont allumé leurs lumières à nouveau.
• De Mukran sur l'île de Rügen, M. Mirack a remarqué dans les environs de la deuxième formations un halo de " nombreuses petites lumières scintillantes blanches, comme un feu d'artifice. "
• Des Objets à plusieurs reprises s'envolèrent hors de la formation, en vol stationnaire à une certaine distance pour un vol stationnaire, avant de revenir à la formation et s'arrêter brusquement à leur position d'origine. Vu de Mukran, l'incident est apparu comme suit : La formation en forme de bague avait des sphères lumineuses volant dedans et à intervalles irréguliers. M. Minack a écrit : " Elles semblaient quelque fois aussi grandes que les lumières de la formation, ou encore plus lumineuses, et se déplaçaient très rapidement. Etant donné que la formation émettait des boules lumineuses vers le bas, l'échange ressemblait à un jeu de ping-pong. "
• Les petites sphères volaient dedans et hors de la formation-Y quand elle était seule dans le ciel. Cela a également été témoigné par Mme Vinogradova à Greifswald.
• M. Ladwig à Trassenheide, sur l'île d'Usedom, a observé que les sphères quittaient le groupe Y des deux côtés ainsi que vers le bas. Elles volaient à 10 ° environ, alors planaient pendant plusieurs minutes. Après cela, elles ont revolé vers la formation. L'arrivée de ces objets a été filmée à deux reprises par M. Luchterhand (vidéo n° 4 dans Klein und v Ludwiger 1997). Ses vidéos montrent des petites lumières qui approchent le groupe Y. Chaque fois que les lumières sont devenues invisibles, sur le film, elles ne pouvaient être vues non plus par les témoins oculaires.
• Les sphères sur les films semblent voler à une vitesse d'un arc de 0,5 °/seconde, qui correspondrait à peu près à la vitesse du son. Il n'est pas clair de voir si les objets accélèrent avant d'entrer dans la formation. Les témoins ont déclaré qu'ils sont parvenus à un arrêt brusque à leur arrivée dans la formation (fig. 5).
• Selon le journal Bild, le 31 août 1990, les écrans radar de l'NVA n'avait pas reçu de signal. Mais l'ancien colonel de la NVA, M. Mann, qui était responsable de l'installation technique des dispositifs d'armes, a informé M. von Ludwiger qu'il a entendu que cette apparition avait été « capturée ».
• L'ancien commandant en chef de l' Armée de l'Air NVA, le lieutenant-général Berger, n'était pas au courant de l'incident. Il a confirmé, toutefois, que la durée de combustion des munitions lumineuses est de moins de 20 minutes et il a mentionné que ni les Russes, ni la NVA n'avaient de munitions avec de si longues combustions.
• Le Bureau de la défense aérienne allemande a également confirmé que cette longue combustion de munitions lumineuses n'est pas encore disponible.
• Au moment de l'incident, le pédiatre, le docteur Lueder-Stock de Rostock était à proximité de son navire dans la mer Baltique quand il a repéré les objets. Il pensaient que les feux avaient été tirés à partir de navires de la Marine. Les sceptiques ont pris ses hypothèses pour l'explication finale. Dans une entrevue avec M. von Ludwiger, le Dr Lueder-Stock a admis qu'il n'a jamais vu de navires, en raison des ténèbres, mais il croiyait juste que c'était l'explication.
• Bien que les stations de télévision les plus grandes en Allemagne aient transmis les rapports de ces apparitions, aucune partie responsable n'a pu être découverte.
• Les sceptiques Oranized croient que la société Silbermühle a produit des munitions à longue combustion lumineuses pour la NVA. Dans une déclaration écrite par des employés de cette société, qui est maintenant intégrée dans l'entreprise NICO (près de Hambourg), il est indiqué que la durée de combustion des munitions lumineuses était limitée à environ 10 minutes à cette époque.
• Le service météorologique allemand de Greifswald n'a détecté aucune apparition inhabituelle sur le radar. • En mai 1995, le Dr Aschascha, ancien commandant d'un sous-marin soviétique a statué sur la possibilité, dans un entretien avec M. von Ludwiger, que la marine russe possède des munitions lumineuses qui brûlent plus de 10 minutes. Il a déclaré que l'allumage de 14 de ces corps lumineux à longue combustion chers par les Russes - si disponibles - doivent être exclus.
Il doit y avoir plusieurs centaines de témoins. Tous les témoins interrogés ont rapporté en avoir vu un grand nombre à proximité qui regardaient le ciel, et observaient très bien les phénomènes.
Un groupe similaire d'objets a été vu et filmé de l'île d'Usedom, le 23 mai 1993, à environ 21 h. Cette fois, les objets ont été vus pendant au moins une heure à 90 minutes. (Fig. 7).
Fig. 7 - île d'Usedom, le 23 mai 1993
Seulement un mois plus tard, un M. J.Ksrodski a filmé avec succès ces lumières pendant environ 5 minutes à Mrzezyno près de Kolberg, Pologne, 22h30-22h45 (le 22 Juin 1993) depuis le balcon de sa maison dans une direction sud-est. Il a utilisé un Sony CCD - F 385 E, 8 mm. Encore une fois, 10 à 12 objets lumineux planaient à peu près immobiles dans le ciel.Trois petites lumières tournaient autour de la formation. La vidéo, qui a été envoyée au MUFON-CES pour enquête, montre seulement l'un des plus petits des objets en mouvement, vers le bas du groupe, très lentement (Fig. 8).
Fig 8 et agrandissement
Puisque le caméraman n'a pas tenu sa caméra stable, les objets ont dû être recentrés, image par image, afin de rendre les objets dans l'image immobiles et observer les mouvements des membres du groupe. Encore une fois, comme à Greifswald, la formation s'est mise en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe vertical de la figure. Lea objets disparaissaient lentement comme dans le cas de Greifswald. Après la transmission de la documention TV susmentionnée, M. et Mme Bode ont soumis à M. von Ludwiger qu'ils avaient tous deux observés une apparition similaire le 13 août 1994. Ils étaient en vacances à Pissuri près de Limassol à Chyprequand ils ont vu une formation comme celle de Greifswald.
Pendant la nuit, une formation de 7 lumières restaient immobiles dans le ciel. Une sphère a quitté la formation " très rapidement comme une flèche, de sorte que l'on ne pouvait voir qu'une ligne lumineuse. " La sphère s'arrêta un instant dans un arc d'une longueur de 20°, puis a volé de nouveau à la même vitesse, en restant dans la formation. La lumière en forme de ballon s'envola, vers la droite et vers la gauche. Les témoins ont dit que les petits objets se regardaient comme des boules de billard, échangeant des impulsions avec la formation avant de s'envoler.
En 1999, le MUFON-CES a reçu 14 photo de plus d'un groupe de lumières, comme celui du type de Greifswald qui ont été prises à la fin de Juin 1994 à Sassnitz sur l'Île de Rügen. Le groupe de lumières a lentement disparu derrière l'horizon. Nulle part ne pouvait être vu des bateaux de la Marine. (Fig. 9)
Fig. 9
Dans tous les cas signalés, les objets légers ont été vus au-dessus de l'eau. Mais le 24 août 1999, un groupe similaire de lumières est apparu sur Beinwil - Hirzel - Richterswil, en Suisse, à environ 19 h, sous les nuages. Les témoins ont observé le groupe fixe pendant 41 minutes ! Le témoin principal a une video d'environ 90 secondes. (Fig. 10)
Fig. 10
D'après les caractéristiques des phénomènes, il est impossible d'expliquer l'apparition par des manœuvres militaires. Si les objets plus petits étaient des munitions en vol et les objets vifs agissant comme une cible, alors les petits objets auraient explosé à l'intérieur de ce groupe ou volés à travers lui. Personne ne peut expliquer comment on peut arrêter un corps dans l'air à une vitesse nulle sans perdre de hauteur. Jusqu'à aujourd'hui, personne ne s'est présenté et revendiqué être le créateur de ces phénomènes. Bien que différentes possibilités ont été considérées, pas l'une d'entre elles pourrait tenir compte de tous les différents détails rapportés, et personne n'a été capable de reproduire des formations légères comme celles observées à proximité de Greifswald.
• Klein, R.-D. and v. Ludwiger, I.: CD-ROM: UFO - Beweise für ein Phänomen, Wissen auf CD-ROM, München-Grünwald: Komplett-Media, 1997 • v.Ludwiger, I., 1995: Die ungewoehnlichen Lichterscheinungen ueber Greifswald, in: UFOs - Zeugen und Zeichen; pp. 251-257; Berlin: edition q • Vallée, J. 1990: Confrontations - A Scientist´s Research for Alien Contact; New York; Ballentine Books, p. 30