samedi 8 décembre 2012

Pourquoi je crois aux vies successives – par Serge Hutin (Extrait)

Pourquoi je crois aux vies successives – par Serge Hutin (Extrait)

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" Pour ma part, je crois de manière absolue à la nécessaire pluralité des manifestations humaines sous forme corporelle ; c’est là une croyance spontanée, indéracinable, comme le sont d’ailleurs toutes celles qui remontent vraiment à la petite enfance d’un sujet – car, et j’y insiste beaucoup, l’idée de « réincarnation » s’est manifestée en moi dès mes premiers souvenirs.

Certes, j’ai, depuis, beaucoup scruté et repensé cette croyance enfantine à la lumière de mon évolution spirituelle progressive, mais je puis bien dire que la conviction des vies successives est toujours en moi demeurée la même – comme l’expérience enfantine des objets extérieurs se perfectionne et s’approfondit tout au long de la vie. Bien loin de disparaître au dur apprentissage progressif des réalités positives, ma croyance innée s’est trouvée peu à peu confirmée, tout au contraire, par nombre de faits significatifs. J’ai eu à plusieurs reprises des expériences troublantes qui, du moins pour moi, ne comportaient aucun doute quant à leur origine. En voici une, tout à fait caractéristique : en juillet 1956, lors d’un voyage en Europe Centrale, j’ai parfaitement reconnu la petite ville de Mikoulov (dernière localité tchécoslovaque sur la grande route de Brno à Vienne) ; j’y ressentis l’impression envoûtante d’être naguère passé par là, il y avait peut-être un siècle et demi. Je précise tout de suite : primo que ce souvenir ne s’alliait à aucune idée de « grandeur » personnelle passée ; secundo que la petite ville en question n’offre aucun intérêt touristique, n’a jamais fait parler d’elle et qu’avant d’y passer je n’en avais même pas entendu prononcer le nom.

Terminons ici cette petite confidence personnelle. Ce qui la caractérise n’est nullement, j’en suis persuadé, son caractère exceptionnel – tout au contraire. Si les adversaires de la doctrine des vies successives ont parfaitement le droit d’avoir leur conviction négative à ce sujet, ce qui est en revanche inadmissible est la manière dont ils accablent si volontiers de sarcasmes ceux qui croient aux « bêtises » du genre de la réincarnation ; une telle attitude, si répandue (hélas !) dans l’Europe moderne, n’ayant pas manqué de créer tout un conditionnement négatif – nous privant, sans rémission, d’innombrables témoignages intéressants. Nous concevons fort bien que, craignant de passer pour des mythomanes ou des sots déséquilibrés, beaucoup de braves gens n’osent pas conter leurs expériences…

Mais, pour en revenir à notre « cas » personnel, ce qui est important réside, il faut y insister, en la source spontanée de cette croyance individuelle à la « réincarnation ». Loin de s’effacer peu à peu devant les faits et la réflexion rationnelle, cette conviction n’aura fait que s’affirmer en nous au cours des ans ; ce qui n’a rien d’insolite, la doctrine des vies successives étant – du moins pour de nombreux croyants – la réponse la plus logique et la plus juste qui soit à l’éternelle question que se pose, tôt ou tard, tout individu intelligent : « Pourquoi donc suis-je obligé de vivre ici-bas ? » (*).

(*) Nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage de Gina Cerminara, De nombreuses demeures, bourré de faits irréfutables, Editions Adyar, 1962.

© Les Cahiers du Chêne d’Or, Les Cahiers du Réalime Fantastique, Michel Moutet Editeur / Silver Crescent California Design, Mara McLaren & Goldemobil, Gérone, 2001 (Extrait du Hors-Série des Cahiers consacré aux articles oubliés de Serge Hutin).


Serge Hutin (2 avril 1927 - 1er novembre 1997 à Prades), franc-maçon, est l'auteur d'ouvrages sur l'ésotérisme et les sciences occultes. Docteur ès lettres, diplômé de l'École pratique des Hautes Études, ex-attaché de recherche au CNRS, il écrira dans la revue Planète.

SFH 12-2012

vendredi 7 décembre 2012

Nouvelles Archéologiques - Afrique du Sud - Allemagne - Jordanie

Nouvelles Archéologiques - Afrique du Sud - Allemagne - Jordanie

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armes microlithiques de 71 000 ans (Photo: Simen Oestmo)

Des lames de pierre ultrafines vieilles de 71 000 ans en Afrique du Sud

On chassait certainement avec des armes de jet (sagaies, flèches, propulseurs...) il y a plus de 70 000 ans à Pinnacle Point...

Publiés le 7 novembre dans la revue Nature, les résultats de fouilles high-tech menées par une équipe internationale sur les côtes sud-africaines révèlent une technologie avancée vieille de 71 000 ans, permettant de produire de fines pointes de projectiles en pierre.

La découverte

Curtis Marean, professeur à l'Institut sur les origines de l’Homme à l'Université de l’Arizona, dirige les fouilles menées à Pinnacle Point, sur les côtes d’Afrique du Sud. Son équipe y a trouvé des preuves d'une technologie lithique avancée datant de 71 000 ans, axée sur la production très soignée de lames de pierre longues et minces. Émoussées sur l’un des bords afin d’être fixées dans les fentes taillées dans des hampes de bois ou d'os, ces lames légères étaient utilisées comme projectiles, soit sous la forme de flèches tirées avec un arc, soit, plus probablement, sous la forme de sagaies lancées avec un propulseur : un avantage décisif en termes de portée et de puissance. Les artisans ont fait subir à la pierre un " traitement thermique " facilitant sa taille.

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Des fouilles serrées

Le site, appelé Pinnacle Point 5-6 (PP5-6), conserve environ 14 mètres de sédiments archéologiques datant d'environ 90 000 à 50 000 ans. L’âge et la durée de cette technologie lithique ont pu être déterminés grâce à 9 saisons successives (de 2 mois chacune) de recherches high-tech : chaque élément anthropique observé a été recensé au moyen d’un instrument topographique numérique qui capture les coordonnées où les vestiges sont trouvés, pour recréer un modèle 3D du chantier de fouille. Près de 200 000 objets découverts ont été ainsi traités, et, en outre, plus de 75 datations par luminescence optiquement stimulée ont été réalisées par le géo-chronologiste Zénobie Jacobs, de l'Université de Wollongong (Australie).

Un site remarquable aux indices si ténus

« Quand nous avons commencé à trouver ces petits outils très soignés, nous nous sommes félicités d’avoir conservé et trié même le plus petit produit de nos tamisages. Dans d’autres sites fouillés avec moins de soin, ces microlithes peuvent avoir disparu avec les déchets, ou n’avoir jamais été identifiés en laboratoire. (…) En tant qu’archéologue et chercheur, c'est un privilège de travailler sur un site qui conserve une séquence de couches quasi-parfaite retraçant près de 50 000 ans de préhistoire de l'humanité. Notre équipe a fait un travail remarquable en identifiant quelques-uns des indices subtils mais importants montrant combien ces premiers humains de la côte sud étaient innovants », a déclaré Kyle Brown, spécialiste des outils de pierre à l’Université du Cap (Afrique du Sud).

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La grotte Pinnacle

Une technologie ancienne et durable

Des travaux antérieurs ont montré que cette technologie microlithique – associée, donc, aux armes de jetapparait brièvement entre -65 000 et -60 000 dans une partie de l’Afrique, pour se perdre et n’émerger à nouveau, apparemment, qu’il y a environ 20.000 ans en Eurasie et ailleurs en Afrique. Mais cette ‘étincelle’ technologique semble finalement plutôt durable, et son caractère éphémère plutôt dû à un manque d’éléments archéologiques, selon Curtis Marean, qui conclut : « onze mille ans de continuité, durant lesquels des gens ont fait des outils toujours de la même façon, c’est, en réalité, un laps de temps presque inimaginable. Ce n'est certainement pas une ‘étincelle’ [technologique]. (…) Chaque fois que nous fouillons un nouveau site de la région côtière en Afrique du Sud avec des techniques de terrain avancées, nous découvrons de nouveaux résultats surprenants qui repoussent dans le temps les preuves de comportements typiquement humain ».

F. Belnet pour http://www.hominides.com
Source : ScienceDaily

Le site de Blombos - La grotte de Blombos, Afrique du Sud

Les premières traces d'abstraction humaine, une parure de coquillage, des outils travaillés avec des méthodes "modernes". La grotte de Blombos est un site exceptionnel, un peu à part... Le site de Blombos est certainement l'un des principaux site au monde où l'humanité, au sens culturel et cognitif, est née. Toutes les découvertes réalisées sur le site sont des "premières", ou les plus anciennes retrouvées : une première approche de l'art, une nouvelle technique de taille de la pierre, une certaines recherche esthétique...

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L'intérieur de la grotte de Blombos en Afrique du Sud. Science/AAAS

Situation
La grotte de Blombos est située près de Still Bay, dans le sud du Cap, en Afrique du Sud à 290 km de la ville du Cap. Elle se trouve à 100 m de la côte et à 35 m au-dessus du niveau de la mer.

Découverte de Blombos
Le site a été découvert en 1991 par l'anthropologue Christopher Henshilwood. Depuis cette date, plusieurs campagnes de fouilles ont été effectuées. Lors des premières fouilles en 1991 l'entrée de la grotte était pratiquement obturée par des dunes de sable. Les couches stratigraphiques du Paléolithique étaient restées protégées sous 20 cm de celui-ci.

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Le site de Blombos, l'intérieur de la cavité

Dans la grotte de Blombos, la partie archéologique est étendue sur plus de 55 mètres carrés, sur une épaisseur estimée de 3 à 5 mètres suivant les endroits. Les chercheurs ont établi 3 périodes d'occupation par Homo sapiens.

Stratigraphie et datation
La cavité a été occupée sur plusieurs dizaines de milliers d'années démontrant par là-même que les lieux et l'environnement étaient propices aux premiers Homo sapiens.

Plusieurs méthodes de datation ont été utilisées sur le site mais étant donné son ancienneté la méthode au carbone 14 n'a été d'aucune utilité. La datation par thermoluminescence a permis de dater la couche M1 de - 72 700 ans avec une marge de ± 3 100 ans.

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La plus ancienne est datée entre - 140 000 et - 100 000 ans (M3)
Cette strate n'a délivré que quelques outils peu définis et de nombreux blocs d'ocre.
La période intermédiaire est datée de - 80 000 ans (M2)
On a retrouvé dans cette couche des bifaces, des outils en os et également des poinçons, montrant la maîtrise et l'avance technologique de cette population.
La plus récente de - 73 000 ans (M1)
C'est la couche la plus importante de la stratigraphie car elle a délivré des éléments préhistoriques d'importance : une parure de coquillages, les bloc d'ocre gravés, des pointes de silcrete travaillées par pression...

Les découvertes de Blombos
Les découvertes faites à Blombos mettent en lumière des aspects modernes des Homo sapiens d’Afrique du Sud il y a 70 000 ans. Avant toutes les autres populations, ils ont créé un vaste éventail d’outils, utilisé des techniques "pointues" et même porté des parures.

Cela témoigne de l’inventivité de ce groupe humain, capable de développer de nouvelles techniques et idées fonctionnelles.

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Le bloc d'ocre âgé de 75 000 ans

Plusieurs fragments d'ocre ont été retrouvés dans la grotte de Blombos. Parmi eux, deux blocs, usés, présentent des traces d'utilisation, mais surtout des motifs géométriques gravés en forme de croisillons. Datés de 75 000 ans ils constituent donc les plus anciennes représentations artistiques connues. Ces blocs d'ocre ont pu être utilisés pour dessiner des motifs sur le corps humain, faire des tracés sur des parois, ou "saupoudrer" la poudre de couleur sur des objets. Ce sont véritablement les premières traces de création humaine artistique (ou mathématique !)... 35 000 ans avant les plus anciennes oeuvres préhistoriques européennes.

En 2011 les chercheurs ont mis à jour des restes d'outils qui présentent des traces d'ocre ; des coquillages (pour servir de récipients), des marteaux de pierre pour écraser et mettre en poudre les matières. Ce veritable Kit de maquillage à base d'ocre a été daté de - 100 000 ans...

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La manière de tailler les silex par pression
Les pointes de silcrete retrouvées à Blombos montrent l'utilisation de techniques de taille très en avance par rapport à l'époque. Les scientifiques ont en effet pu déterminer que les pontes de Still Bay avaient été chauffées au préalable puis taillées par pression. Les pointes obtenues ainsi sont plus fines et surtout plus tranchantes.

La datation absolue de ces outils donne un âge de - 75 000 ans ce qui est 50 000 ans plus ancien que les premières traces de cette technique en Europe !

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La parure de coquillages de Blombos
41 coquilles de gastéropodes (Nassarius kraussianus) ont été retrouvées dans la grotte de Blombos. Ces petits animaux vivant normalement dans les estuaires ils ont donc été forcément ramenés par l'homme dans la grotte. Toutes les coquilles sont perforées et l'analyse au microscope montre des traces d'usure par frottement. L'utilisation de ces coquillages sous forme de pendentif ou de parure semble donc évidente.

A noter, ces petits coquillages n'ont pas pu servir de nourriture préhistorique : il en faut 100 pour obtenir un seul gramme de chair !

La grotte de Blombos a délivré d'autres éléments
Outre les coquillages, les pointes, les blocs d'ocre, le site de Blombos a également délivré d'autres outils de pierre et des ossements d'animaux. Ces derniers ont été brisés et démontrent que les "hommes" de l'époque ont cherché la moelle pour s'alimenter.

Les chercheurs n'ayant pas trouvé de restes humains il est impossible pour l'instant de déterminer avec certitude l'espèce d'hominidé qui avait investi la grotte.
Attention la grotte de Blombos ne se visite pas, c'est un chantier de fouilles !

Sources : http://www.hominides.com + CNRS Bijoux +  CNRS Pointes chauffées + Photos : Chris Henshilwood

Schöningen, le site aux javelots vieux de 300 000 ans : Des hommes chassaient au lancer il y a 300 000 ans

Petit zoom sur le gisement préhistorique allemand de Schöningen, dont le site web de l'Université de Tübingen nous rappelle, cette semaine, les caractéristiques, décrivant aussi les principales découvertes qui y ont déjà été faites – dont les fameuses lances de Schöningen, vieilles de plus de 300 000 ans…

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Un site étudié depuis peu

Il y a 30 ans débute l’exploitation de la mine de lignite à ciel ouvert de Schöningen, en Basse-Saxe (Allemagne). Sous cette mine, une ancienne nappe phréatique. Et dessous encore, une véritable manne paléontologique et archéologique (d’où l’expression d’"archéologie sous-marine sans eau", utilisée par les chercheurs).

Une manne très bien conservée, étudiée depuis 2008 par une équipe interdisciplinaire dirigée par le Pr. Nicholas Conard, de l’Institut de Préhistoire de l'Université de Tübingen (Allemagne), et où les fouilles sont supervisées par le Dr. Jordi Serangeli, du même institut. Un travail qui se poursuit presque tout au long de l'année, avec des nouveautés à documenter chaque jour…

Quelques découvertes phares
Parmi les découvertes les plus importantes de ces trois dernières années, les restes d'un buffle d'eau dans un contexte d'habitat humain, ceux d’un aurochs presque entièrement conservé (un des plus vieux d'Europe centrale), mais surtout… comment appeler ces 8 armes en bois – un matériau qui se dégrade dans la plupart des autres sols – datant de 3 à 400 000 ans ? Des lances, des épieux, des sagaies… ?

Apparemment profilées pour le lancer, ce seraient plutôt des javelots – les plus vieilles armes ‘intactes’ de ce genre jamais découvertes. Si aucun reste humain n’a encore été mis au jour, les chercheurs pensent à Homo Heidelbergensis, habitant cette région à l’époque. Ces armes, d’autres artefacts et des restes d'animaux suggèrent qu’il s’agissait ici d’artisans hautement qualifiés, capables de pensée abstraite et de planification, et de chasseurs bien adaptés à leur environnement.

Un véritable site-témoin
Les ossements de grands mammifères – éléphants, rhinocéros, chevaux et lions – ainsi que les restes d'amphibiens, de reptiles, de coquillages et même de coléoptères, ont été conservés dans le lignite, tout comme des vestiges végétaux tels que pins, sapins, aulnes, pommes de pin, feuilles, graines et pollens.

Joints à plusieurs ensembles d'artefacts de pierre, d'os et de bois, ces éléments permettent aux scientifiques de brosser peu à peu tout un environnement du Paléolithique (inférieur, voire moyen).

Ce qui confère au site de Schöningen une importance reconnue mondialement, en termes d’archéologie, de paléoécologie et de paléoclimatologie. Un centre de recherche jouxté d’un musée, le "Paläon", en Allemand, doit d’ailleurs y ouvrir ses portes en 2013.

F. Belnet pour http://www.hominides.com
Sources : ScienceDaily + Universitaet Tübingen
Autre lien : La faune australienne victime de la chasse il y a 40 000 ans

DE NOUVELLES DÉCOUVERTES À TALL EL-HAMMAM
Une équipe d'archéologues et d'ouvriers sont entrain de mettre au jour un site qui pourrait figurer parmi les plus grandes villes antiques de l'âge du bronze au Proche-Orient : Tall El-Hammam.

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Face interne du mur de la cité de l'âge du bronze

Les efforts actuels se concentrent sur une grande porte d'entrée de la ville, de la période du Bronze Moyen II (1800 - 1540 avant J.-C.), récemment découverte.

La porte de la ville a été découverte lors des fouilles menées au cours du mois de Janvier 2012 sous la direction du Dr Steven Collins de Trinity Southwest University et Yazid Eylayyan du Département des Antiquités de Jordanie.

Elle faisait partie d'un certain nombre de grands éléments architecturaux associés à un important système de fortification défensif construit pour protéger la ville.

Un système défensif quasi-imprenable.
Les fortifications, une muraille de 4m d'épaisseur, ont été construites sur une fondation d'énormes pierres ; mesurant jusqu'à 5m de haut, elles sont surmontées d'une superstructure en briques de terre crues.

La construction a été renforcée par un système de rempart ou glacis en terre crue : il était incliné vers l'extérieur et vers le bas d'environ 35 à 38 degrés par rapport au mur d'enceinte de la ville.

En se basant sur des analyses et des données fournies par les fouilles actuelles, la porte d'entrée récemment découverte constitue la principale porte d'entrée monumentale donnant sur la ville.

Collins rapporte que " la taille et l'étendue du système défensif devait être impressionnantes, et le rendaient pratiquement imprenable. En effet, à ce jour il n'existe pas de preuves de conquête ou de destruction pendant la durée de ces défenses au cours du Bronze Moyen II. Il y a aussi des traces d'une importante route entre la face interne de la paroi de la ville et la première rangée de maisons ".

Une ville au centre d'un ensemble de colonies.
Les restes de l'ancienne ville englobent un domaine si vaste qu'ils éclipsent les anciennes colonies environnantes dont les structures sont à peu près contemporaines de la ville.

Les analyses du contexte de la ville, des découvertes, et d'autres données ont conduit les chercheurs à suggérer qu'elle a pu être le centre d'un ensemble de colonies. Elle entretenaient probablement des relations économiques et politiques comme dans une cité-Etat de l'âge du bronze.

Les récentes découvertes font partie d'un projet de fouille en cours mené conjointement par la Trinity Southwest University à Albuquerque et le Département des Antiquités du Royaume hachémite de Jordanie.
Le site, Tall el-Hammam, est situé au sud de la vallée du Jourdain, à environ 14 kilomètres au nord-est de la mer Morte.

À l'aube de la 8ème saison, les recherches y ont révélé une longue histoire d'occupation, en commençant par la période chalcolithique jusqu'à l'époque islamique, avec un trou d'au moins cinq siècles qui a suivi la période du Bronze moyen.

Les raisons de ce "blanc" sont encore inconnues et les chercheurs impliqués dans le projet continuent de chercher des indices.


Yves Herbo : quelques nouvelles preuves importantes de la plus grande ancienneté de l'intelligence et des techniques artistiques et utilitaires que ce que les archéologues ne veulent admettre. Y compris nos lointains prédécesseurs hominidés : Homo Heidelbergensis il y a plus de 300.000 ans possédait déjà des techniques que nos cousins gorilles ou chimpanzés actuels ne peuvent comprendre : difficile de continuer à les comparer à de grands singes comme le veulent absolument les archéologues... je maintiens que ce sont eux qui manquent d'imagination et de logique, et pas nos ancêtres (ou non) hominidés...

Yves Herbo SFH 12-2012

jeudi 6 décembre 2012

Guerre Froide : les USA ont failli irradier la Lune avec une bombe atomique

Guerre Froide : les USA ont failli irradier la Lune avec une bombe atomique

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D’après des documents déclassifiés de l’armée américaine, les États-Unis ont envisagé de faire exploser une bombe nucléaire sur la Lune en 1958. Et pire, ils ont aussi pensé à construire une base militaire équipée de la dissuasion nucléaire sur la Lune. Pourquoi ?

Selon Leonard Reiffel, le chef du Project A-119 déclassifié, qui a donné une interview à CNN, faire exploser une bombe atomique sur la Lune aurait été un moyen pour les Etats-Unis de redonner un peu d’assurance aux américains qui, en cette période de guerre froide, regardait les succès de Spoutnik 1 comme une défaillance de leur pays.

Les motivations pour un tel projet étaient à la fois militaires, scientifiques et politiques. D’un point de vue militaire, c’était pour dire que même si les Russes allaient sur la Lune avant eux, ils ne seraient pas hors de portée. De même, on parlait aussi d’utiliser la Lune comme base reculée. Ainsi, même si les Russes détruisaient toutes les installations nucléaires de l’’armée américaine sur Terre. Les États-Unis pourraient répliquer depuis la Lune.

Le projet consistait à envoyer un missile balistique intercontinental sur la Lune avec dans sa tête une bombe atomique de la taille de « Little Boy », la bombe qui a explosé sur Hiroshima un peu avant la fin de la seconde guerre mondiale.

Pour info, l’explosion n’aurait pas détruit la Lune, et elle n’aurait même pas été visible depuis la Terre. Et anecdote croustillante, Carl Sagan (un astronome très célèbre qui présentait le programme télé « Cosmos ») faisait partie de l’équipe qui travaillait sur le projet A-119.

Pour finir, le projet a rapidement été abandonné puisqu’il générait plus de problèmes que de réponses. Ils ne voulaient pas ajouter la radioactivité terrestre à la radioactivité naturelle de la Lune. De plus, ils n’étaient pas non plus certains de la fiabilité de leurs armes et ils craignaient également l’opinion public. En 1960, le projet fut complètement abandonné. Et la réponse des États-Unis à la suprématie russe s’appelait programme Apollo. [CNN]


SFH 12-2012

mercredi 5 décembre 2012

Le Magazine Top Secret N°64 est sorti

Le Magazine Top Secret N°64 est sorti

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Sommaire du N°64 en vidéo :


Et Sommaire en texte : News de l'Insolite - Le pouvoir des médiums, Un texte de Daniel Castille - Courrier des lecteurs - Truman Bethurum, "Le capitaine de la soucoupe était une femme"...Un texte de Ludovic Bonin - OVNI : Les preuves d’un COVER-UP, Une enquête exclusive de Pierre Fleming - Maître Philippe, Le thaumaturge de Lyon, Un texte de Pascal Cazottes - Sur la route avec... Dominique Moret, Une interview de La rédaction - La révélation des pyramides, Par l’informateur du film "La Révélation des Pyramides" - Planificateurs invisibles. Voyageurs du temps et réplication de l’ADN, Un texte de La rédaction - Le code subliminal des Illuminati 666 et 21/12, Un texte de Xavier Daniel - News des publications - Revue de presse...

Nous rappelons que le magazine TOP SECRET est ouvert à tous les chercheurs et ne prétend pas imposer sa vérité. La rédaction invite simplement ses lecteurs à se poser les questions qu’elle se pose, sans chercher à les conduire vers un postulat qu’elle aurait arrêté à l’avance.

TOP SECRET, édité par Eden Edition, organe de presse réellement indépendant, se veut un instantané de la recherche dans le domaine des énigmes et des mystères en tous genres, et donc un incitateur aux questionnements.

Dépêchez-vous de découvrir ce numéro pendant qu’il est encore facile de le trouver.

Si votre commerçant habituel ne connaît pas encore le magazine, vous pouvez lui demander de le commander aux NMPP avec la référence suivante : M 01857. Il devrait alors le recevoir au bout de 48 heures. Pour en savoir plus, voyez « Nos amis libraires ».

Relayé par SFH 12-2012

lundi 3 décembre 2012

Articles, Podcasts et News SerieViewer du 27-10 au 16-11-2012

Articles, Podcasts et News SerieViewer semaines du 27-10 au 16-11-2012

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(c) SerieViewer


Vous trouverez ici les liens de toutes les News, Articles et Podcasts du Site de l'Association à but non lucratif (pas de transmissions de données personnelles ou non à des entreprises commerciales) SerieViewer, dont je suis membre-fondateur actif. Ces liens seront diffusés par semaine et nous aideront, ainsi que les visiteurs ou chercheurs d'infos à retrouver une news ou autre, sur ce blog, un petit ajout à la fonction Recherche du site SerieViewer (et de son Forum) qui fonctionne très bien.

SerieViewer organise régulièrement des Jeux Concours gratuits pour permettre de gagner des coffrets DVD de séries TV. Pareillement, l'Association ne revend pas de liens à l'extérieur et n'enregistre pas vos adresses ou Emails et aucune inscription au site ou forum n'est obligatoire (mais je vous y incite : en plus la partie Fiches Séries vient d'être ajoutée avec plein de données) : Visitez régulièrement notre page Concours pour tenter votre chance : ICI.

Note : Les liens sont classés par les plus récents en haut, par rubrique. Les liens menant à des articles mis à jour depuis ces dates ne sont plus valables (aller voir la mise à jour sur le site ci-dessus).





































ARTICLES : (voir les commentaires sur le site pour les MAJ des Projets)

















SFH 12-2012

dimanche 2 décembre 2012

Indonésie-Malaisie-Philippines : les mystères cachés vont-ils finir par réapparaître ?

Indonésie-Malaisie-Philippines : les mystères cachés vont-ils finir par réapparaître ?

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Ces trois Etats ou fédérations d'états sont constitués en grande partie de centaines d'îles habitées ou non. Situées dans les anciennes régions des "pirates" malais (qui existent en partie toujours d'ailleurs !) et dans des zones interdites à cause des conflits locaux sanglants... Cela n'empêchent pas les mystères d'y exister et de commencer à apparaître :

Un Temple véritable datant de milliers d'années trouvé dans le Détroit de Bali

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L'existence du temple sous la mer

Un plongeur a fait une découverte et des photos surprenantes. La vue sur le temple est en elle-même vraiment fascinante. Le temple et la porte se tenait fièrement dans les airs. Il a déclaré que le temple était situé dans les eaux entre Java et Bali Strait alias Bali.

L'information a été reçue par le Ministère de la Culture et du Tourisme (Kemenbudpar), qui a déclaré qu'elle irait immédiatement enquêter sur la véracité de l'information.

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Il existe plusieurs versions de photos qui montrent l'existence de ce site. La première photo montre un tas de pierres comme il sied à un temple. Bien qu'il ressemble à de la mousse ici et là, l'aspect original du temple est toujours vu très clairement. D'autres images ont montré une grande arche. Le bâtiment n'est pas sans rappeler que les arcs sont communs à Bali, mais que fait-il au font du Détroit ?


De plus en plus d'artéfacts préhistoriques ont été découverts dans les îles de l 'Indonésie

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Jakarta (ANTARA) - De plus en plus d'artefacts préhistoriques ont été découverts dans les îles de l 'Indonésie, de Sumatra à la Papouasie au fil des ans, attestant de très profondes racines de l' art de la civilisation du pays.

La découverte de restes fossiles d'Erectus Pithécanthrope ou «homme de Java", l'hominidé disparu sur l'île de Java, en Indonésie, prouve que la zone était déjà habitée depuis au moins deux millions à 500.000 ans.

Les restes fossiles comprenant calotte et fémur découvert par Eugène Dubois, un anatomiste néerlandais et géologue, début des années 1890, ont été les premiers fossiles connus de l'espèce Homo erectus.

L'Indonésie n'a développé de nombreux royaumes bien organisés que beaucoup plus tard. Construits par les indigènes Rajas qui ont embrassé les religions hindouistes et bouddhistes. La période des Royaumes bouddhistes et hindoux a duré de l'histoire ancienne jusqu'au 15ème siècle.

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L'un d'eux était le Royaume Sriwijaya à Sumatra qui a prospéré entre le 7e et le 13e siècle dans l'archipel malais. Il n'est donc pas étonnant que de nombreux objets historiques qui ont été trouvés à Sumatra, se trouvent datés du Royaume Sriwijaya.

Récemment, des chercheurs de l'Office d'Archéologie de Palembang ont trouvé des artefacts considéré comme datant de 1000 à 1.400 ans à Kotaraya Lembak et les villages Gunung de Kaya, Pajarbulan sous district, district Lahat, province au sud de Sumatra.

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Ils ont trouvé au moins 28 objets constitués, entre autres, d'un Kampong mégalithique ou d'un établissement, sept chambres en pierre, quatre mortiers de pierre, un menhir ou une pierre de grande hauteur debout, et 11 dolmens. Au même endroit, ils ont également trouvé quatre pierres empilables, l'image sculptée d'un éléphant avec des personnes sur l'argile, des fragments, des céramiques étrangères (pas de ces îles).

Au village Mingkik, sous-district Atungbungsu du Sud Dempo, également dans le sud de Sumatra, deux caves en pierre, une chaise en pierre, un mégalithe trimurti, et un kampong mégalithique ont été découverts récemment.

Le site du mégalithique Kotaraya Lembak, situé près d'une plantation de café à près de 250 km à l'ouest de Palembang, a été découvert en 1988Sept chambres de pierre trouvés sur le site auparavant sont considérées comme datées d'environ 2.500 ans.

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Toujours sur l'île de Sumatra, les archéologues ont trouvé des objets fabriqués par l'homme préhistorique, y compris une hache de pierre carrée daterait d'il y a 3500 ans, et une niche (ou abri sous terre), des morceaux de poteries et un squelette humain dans le village Mendale, sous-district Kebanyakan, District Takengon, la province d'Aceh, la plus à l'ouest d'Indonésie.

Source: Nouvelles Antara )

Cette photo du mur du Temple Prambanan à Java montre de colossales pierres très ajustées et taillées spécifiquement, bien visible en haut à gauche, et extrêmement semblables à celles des murs Mayas ou Incas :
http://album.aufeminin.com/album/see_624327_84/Java-Bali-2009.html

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Les Philippines semblent occupées par l’homme depuis au moins 50 000 ans, comme en témoignent des découvertes archéologiques réalisées dans le pays. Selon H. Otley Beyer, éminent archéologue et anthropologue américain spécialiste des Philippines, les premiers hommes à avoir colonisé l’archipel venaient d’îles proches du continent asiatique. La vallée de Cagayan au nord de Luçon témoigne de cette présence humaine par la présence de nombreux outils préhistoriques de pierre, laissés par des hominidés chasseurs de grand gibier tels le stégodon (éléphant préhistorique), le rhinocéros, le crocodile, la tortue, le sanglier et le daim. Les pétroglyphes d'Angono, à Rizal, sont une autre preuve de cette ancienne présence humaine. Les grottes de Tabon, situées sur l'île de Palawan, montrent des traces d'installation qui remontent à plus de 30 500 ans ; ces chasseur-cueilleurs utilisaient des éclats de silex comme outils. Sur Mindanao, ces outils préhistoriques sont en abondance, ce que le héros national José Rizal remarque lui même dans les années 1880, grâce à ses nombreuses connaissances scientifiques et à ses contacts avec la communauté archéologique espagnole et allemande. Le plus ancien fossile humain découvert aux Philippines est un morceau de crâne de 22 000 ans, appartenant à un homme de l’âge de pierre, découvert en mai 1962 dans la grotte de Tabon, à Palawan, par le docteur Robert B. Fox, un anthropologue américain du National Museum.

Après la dernière ère glaciaire (vers -14000 ans -à -12000 ans), le niveau de la mer s'élève d'environ 35 mètres submergeant ainsi l'isthme reliant les Philippines au continent, tout en donnant naissance aux mers peu profondes situées au nord de Bornéo. Les flux de populations ne deviennent alors possibles que grâce à l'utilisation de pirogues de type prao, construites à partir de troncs d'arbres évidées par des piochons (NdT adze en anglais). Il y a 5 000 ans, des habitants du littoral de la Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taïwan... N'oublions pas que les Philippines est un pays constitué d'un archipel de 7 107 îles dont onze d'entre elles totalisent plus de 90 % des terres et un peu plus de 2 000 seulement sont habitées, alors qu'environ 2 400 îles n'ont même pas reçu de nom. Détenues très longtemps par des confréries de pirates (sans compter les "guerrieros" indépendantistes rendus célèbres pour leurs enlèvements), nombre d'îles n'ont jamais été visitées par un oeil d'archéologue, et cela n'est pas prêt de changer malheureusement...

Penablanca, Philippines – Des archéologues ont mis à jour un os vieux de 67.000 ans qui prouverait que l’archipel était habité 20.000 plus tôt que ce qu’ils pensaient.

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L’os de pied a été découvert à la suite de fouilles dans des grottes situées à Callao près de Penablanca.

Selon les archéologues, celui-ci serait antérieur de 20.000 ans à l’homme de Tabon, le premier homme qui aurait vécu aux Philippines. Cette découverte archéologique apporterait également de nouveaux renseignements sur l’histoire des Philippines. Ainsi, l’homme de Callao ou ses ancêtres aurait atteint l’île par radeau à une époque où les experts ne pensaient pas que les capacités de l'homme à naviguer étaient si avancées.

Des coupures sur des os d’ours et de biches trouvés à proximité indiqueraient aussi qu’il s’agissait d’un chasseur émérite, bien qu’aucun outil n’ait été retrouvé lors des fouilles. Il aura fallu près de trois ans à l’équipe d’archéologue pour parvenir à dater l’os découvert. Aujourd’hui l’équipe de scientifiques espère obtenir l’autorisation d’effectuer des fouilles plus importantes pour corroborer leurs théories.

Découvrez l'os de Callao en vidéo : http://www.zigonet.com/philippines/un-os-humain-vieux-de-67-000-ans-decouvert-aux-philippines_art14322.html

A suivre, Yves Herbo

SFH 11-2012