samedi 29 novembre 2014

Amazonie : les Harakmbut dévoilent leurs monolithes sacrés

Amazonie : les Harakmbut dévoilent leurs monolithes sacrés

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Pour lutter contre l'avancée des exploitations minières et la disparition de leur culture, les indiens Harakmbut ont redécouvert et montré l'un de leurs monolithes sacrés. Situé à distance dans sa vaste réserve communale connue sous le nom de Amarakaeri, dans la région de Madre de Dios, ce monolithe, d'après les anciens Harakmbut, est un profil d'un visage indien sculpté dans un rocher monumental. Ce monolithe était pratiquement oublié, bien que connu, car la seule preuve de son existence était jusqu'à présent quelques photographies prises vers 1935 !

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Les anciens ont décidé de révéler sa présence pour s'en servir comme arme culturelle destinée à la préservation de leur territoire contre les exploitations minières illégales, la déforestation intensive et l'exploitation de l'hydrocarbure. Pour cela, après plus de 70 ans d'oubli dans cette jungle amazonienne du Pérou, deux dirigeants Harakmbut, Luis Tayori et Jaime Corisepa, ont mené la semaine dernière une expédition pour retrouver le grand visage sculpté dans la roche, avec les moyens de la Fondation Ford et Rainforest, dans le but de relier les indigènes à leur passé et protéger leur avenir et ressources de la prédation.

" L'endroit où le visage se trouve est "un lieu sacré" pour les Harákmbut. Ils avait été demandé aux roches de les protéger ou de leur donner la prospérité, mais ces coutumes ont été abandonnées une fois qu'ils sont entrés en contact avec la civilisation occidentale, entre 1935 et 1945, avec des missionnaires dominicains, " a déclaré Tayori. On ne sait pas de quand date cette sculpture.

Tayori est le président du Conseil Harákmbut Yine Machiguenga (COHARYIMA) tandis que Jaime Corisepa sert d'agent technique exécutif du Contrato de Administración de la Reserva Comunal Amarakaeri (ECA-RCA).

L'expédition a été filmée par le réalisateur britannique Paul Redman dans un court-métrage dont la première a eu lieu jeudi dans une série de cinémas indiens à Lima et pour toute la semaine à cause du Sommet mondial sur les changements climatiques des Nations Unies (COP20) dans la capitale du Pérou du 1 au 12 Décembre.

Voici un extrait-présentation du documentaire diffusé dans les cinémas péruviens :



 


Tayori a expliqué que le visage est à seulement deux heures de route de la mine d'or de la rivière Huaypetue ("abondant en maïs", selon la langue maternelle), où les grandes machines des mineurs illégaux apparaissent dans la nuit, pour arracher l'or dans le sol des Harákmbut et le laissant contaminé.

A cause de l'expédition, les deux dirigeants indiens "mettent des vies en danger", étant donné l'hostilité des mineurs illégaux à autoriser les déplacements dans la partie des " 25 miles des bassins de la rivière", qui sont maintenant dévastés, puisqu'il n'y a plus qu'un désert de sable et de galets, là où il devrait y avoir la forêt amazonienne...

" Les sociétés minières ne sont pas conscientes des reliques culturelles à l'intérieur de la réserve ", a déclaré Tayori, qui vise à diffuser l'importance archéologique de son territoire, sur lequel la société Hunt Oil a accordé depuis 2005 l'exploration et l'exploitation du lot 76, qui occupe 90 pour cent de la superficie de la réserve.

" La situation est à pleurer. L'activité minière détruit les familles et les clans sont dans une situation d'urgence culturelle, mais avec ces emplois, les gens réfléchissent à ce que cela signifie de vivre avec ce genre d'activité ", a déclaré Tayori

Le leader indigène a décidé de récupérer plus des éléments de la culture Harákmbut et de valoriser l'identité de son peuple, de gérer les menaces environnementales affectant 400.000 hectares de la réserve Amarakaeri.

" Selon les témoignages des Harákmbut, deux autres faces monolithiques se trouvent profondément dans la forêt, reliées par des anciennes routes menant à Cuzco ", a déclaré Tayori.

En sauvant ces vestiges archéologiques et culturels, les Harákmbut vont essayer de stopper la progression des activités minières de l'Amazonie, et ils sont considérés comme " les seuls " agents formés pour protéger leur territoire, en même temps, c'est leur maison et la source de leurs moyens de subsistance...

Sources : http://www.lavanguardia.com/cultura/20141121/54419560137/el-rostro-harakmbut-redescubierto-como-arma-indigena-ante-la-deforestacion.html#ixzz3JnypSDCc

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Autre donnée : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/le-mystere-des-tetes-prehistoriques-gravees-dans-la-pierre-marcahuasi.html

Yves Herbo traductions, Sciences, F, Histoires, 22-11-2014

vendredi 28 novembre 2014

OVNIs : OANI Tv du 25-11-2014

OVNIs : OANI Tv du 25-11-2014

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OANI Tv du 25-11-2014 d'ODH TV vous est présentée par Gilles Thomas.

Au programme de cette nouvelle édition :

- Interview d'Ovni Languedoc
- OANI dans le Golfe du Lion, 2ème partie

OANI Tv est en partenariat avec:



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Yves Herbo Relai-Sciences-F, Histoires, 28-11-2014

mercredi 26 novembre 2014

Changements climatiques et rayons cosmiques

Changements climatiques et rayons cosmiques

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Les recherches et rapports émis par plusieurs spécialistes des rayonnements cosmiques, alliés à des météorologues et cosmoclimatologues ont récemment fait avancer notre connaissance sur plusieurs points, y compris sur les changements climatiques planétaires.
Toutes ces recherches assemblées apportent une donnée supplémentaire qui manquait pour expliquer pourquoi la courbe liée à l'accroissement du CO2 de l'activité humaine (qui date de la fin du 18° siècle) ne correspondait pas à l'accroissement de la température globale ou même des taux décelés dans l'atmosphère - mais il faut tout de même rappeler ici que la principale préoccupation des spécialistes a d'abord été le trou d'ozone créé ou augmenté (à priori) par certains gaz industriels et aérosols. Ces aérosols ont considérablement été réduits, et ce depuis un moment déjà, et les analyses le confirment mais le trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique existe toujours, et un autre semble augmenter plus que d'habitude sur l'Arctique :

Trou record dans la couche d'ozone :



Attention, le trou central n'a rien à voir avec un trou d'ozone mais est dû au pole nord magnétique (vous avez là son emplacement actuel) et à son absorption des ondes lumineuses.
AFP 05/04/2011 : Le trou dans la couche d'ozone a atteint des records ce printemps au-dessus de l'Arctique en raison notamment de la présence dans l'atmosphère de substances nocives, a indiqué aujourd'hui l'Organisation météorologique mondiale.
"Les observations effectuées à partir du sol et par ballon-sonde au-dessus de l'Arctique ainsi que par satellite révèlent que la colonne d'ozone a accusé une déperdition d'environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars", a expliqué l'OMM dans un communiqué.
Le précédent record en matière de destruction d'ozone était une perte d'environ 30% sur tout un hiver", a précisé l'organisation dont le siège est à Genève. La couche d'ozone protège la terre contre les rayons ultra-violets du soleil nocifs pour la santé."

Petit rappel du trou d'ozone et de ce qu'est l'ozone (Wikipédia-Universalis)


On distingue, suivant le lieu et non la composition :
• le « bon ozone » présent dans la couche stratosphérique, bon car il nous protège des rayons UV-C (ultraviolet) du Soleil ;
• le « mauvais ozone » présent dès la couche basse de l'atmosphère (troposphère : du sol jusqu'à environ 20 km d'altitude), « mauvais » car c'est celui que nous respirons et qui présente selon sa concentration une certaine toxicité.
En l'absence de cette couche d'ozone, la vie n'aurait été possible que dans les océans, à une profondeur suffisante de la surface des eaux (les UV ne pénétrant qu'en surface). Ce fut le cas au cours de l'éon Archéen (de -3.8 milliards d'années à -2.5 milliards d'années, la Terre datant d'environ -4.5 milliards d'années), lorsque l'atmosphère de la Terre était dépourvue de dioxygène (et donc d'ozone).

À la fin des années 1970, des recherches scientifiques en Antarctique ont mis en évidence une diminution périodique de l'ozone dans cette région polaire. Ce que l'on a appelé le « trou de la couche d'ozone ». Il se forme au printemps dans l'Antarctique (à la fin de la nuit polaire) et s'agrandit pendant plusieurs mois avant de se réduire à nouveau...
Je rappellerai juste que les pôles sont précisément le lieu de manifestations magnétiques (et de précipitations importantes de rayons et particules cosmiques) qui ont peut-être aussi un lien, en plus des gaz anti-ozones)...

Revenons aux rayons cosmiques à haute énergie : Le fait que les rayons cosmiques influencent et créés des nuages dans la haute atmosphère de la Terre (et probablement de toutes les planètes d'ailleurs) et modifient leurs climats, surtout si, comme c'est le cas depuis la fin des années 90, ils sont en augmentation constante...

Certains scientifiques (Richard Mewaldt entre autres) affirment déjà que les astronautes ayant pu se rendre sur la Lune dans le passé ont eu beaucoup de chance que l'activité du rayonnement cosmique ait été beaucoup plus calme à l'époque. D'autres y trouvent aussi les raisons du ralentissement du programme humain américain. Le fait que le Soleil ait eu une longue durée de calme magnétique (et encore actuellement, malgré quelques explosions, peu de tâches noires) n'a pas arrangé les choses si on suit les recherches, car l'activité solaire génère un bouclier magnétique efficace contre une grande partie des particules cosmiques à haute énergie. Mais actuellement, le bouclier du système solaire semble être en difficulté et s’aplatir de plus en plus, se transformant de sphère à galette. De plus, les dernières données de nos sondes les plus lointaines, les voyagers et pionners, semblent prouver qu'une activité fortement magnétique (on parle d'orbes magnétiques énormes à l'avant du bouclier solaire, là où le choc se fait en direction du déplacement du Soleil (qui se déplace, et nous avec, à la vitesse de 217 km/seconde) autour de notre galaxie, la Voie Lactée (qui tourne aussi sur elle-même et autour d'un amas galactique).

Nous avons aussi découvert que le Soleil, notamment lors de ses oscillations par rapport au plan galactique de la Voie Lactée (le Soleil passant ce plan de Nord en Sud puis inversement tous les 30 millions d'années), notre étoile peut s'éloigner provisoirement de la protection de l'autre bouclier, plus important, celui de notre galaxie. Autrement dit, on est seulement en train d'avoir la confirmation que la plupart des changements climatiques, qui ont souvent été synonymes d'extinction massive de la vie organique sur la Terre (6 presque totales depuis l'éon archéen) sont dus à ces mouvements solaires autour de la galaxie, à la rencontre parfois de matières plus denses (comme en ce moment) et génératrices de réchauffements et de particules à hautes énergies, ou a des endroits presque vides, hormis les particules...
Pour en rajouter, le Soleil serait plutôt en "banlieue" lointaine du centre de la galaxie, et s'en éloignerait même régulièrement au fur et à mesure de ses longues rotations (200 millions d'années pour qu'il fasse le tour de notre galaxie), bien qu'il soit bien à l'intérieur du disque. Mais en plus le Soleil plonge et remonte comme une vague par rapport au plan galactique où la majorité de la matière se trouve.
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En ce moment, notre étoile est à 48 années lumière au dessus du plan et en phase ascendante à la vitesse de 7 km/seconde, dans l'avant-bras de notre galaxie (voir schéma). C'est lorsqu'il traverse les bras de la galaxie qu'il s'expose à subir des ondes de choc de supernova ou de nuage de gaz. Toutes les extinctions et changements climatiques importants ont justement eues lieu quand la Terre était dans un bras galactique, plus dense en matières. Cette matière et ces particules rencontrés dans les vastes champs de poussières, de roches (voir planètes isolées ou étoiles mortes comme le prouvent les dernières découvertes) et gaz que traverse régulièrement le Soleil (comme toute étoile orbitant autour d'un noyau galactique) équivalent par endroits à de véritables murs solides à l'échelle cosmique des vitesses et des masses : tous les boucliers naturels magnétiques du système solaire sont mis à contribution lors de ces passages obligés, les sphères magnétiques (voir schémas des découvertes à ce sujet) entourant les orbites des corps planétaires se transformant sous la pression en fuseaux ou galettes, se rapprochant du plan orbital des planètes. Ce rapprochement des limites de l'influence magnétique du soleil a été prouvé par les analyses des données des pioneers et voyagers : le nombre de particules cosmiques de hautes énergies (et donc dangereuses pour la matière organique) est donc en augmentation constante depuis l'entrée du soleil dans ce bras galactique. En corrélation, certains pensent déjà aussi que la "lutte" magnétique du soleil contre son environnement plus dense a tendance à calmer son activité rayonnante et éruptive, ce qu'on a pu remarquer ces deux dernière décennies si on regarde bien les schémas. Ces passages dans ces zones plus denses sont donc aussi obligatoirement facteurs de changements climatiques, et ce au niveau du système solaire, notre planète incluse. Le GIEC va-t-il intégrer ces nouvelles données ?

Articles en corrélations et liens :

11 / 09 / 2007
Le rayonnement cosmique de la Voie Lactée influence la formation des nuages sur la Terre :
naissance de la cosmoclimatologie
Par Claude DAHDOUH , INIST-CNRS
Le rayonnement cosmique est constitué, pour la plus grande partie, de particules chargées de très haute énergie se propageant dans tout l’Univers et dont l’origine est encore mal connue. Henrik Svensmark, physicien et directeur de recherche à l’Institut de recherche spatial danois, suggère l’existence d’un lien entre le rayonnement cosmique et les nuages sur la Terre.
A l’instar de l’effet de serre, un nouveau phénomène a été mis en évidence dans les processus responsables du changement climatique sur la Terre : l’augmentation du rayonnement cosmique émis par les astres de notre Galaxie pourrait enclencher l’accroissement de la couverture nuageuse.
Nous connaissions déjà l’ensemencement des nuages par des aérosols libérés par avion et permettant d’accélérer leur formation. Un mécanisme similaire se produit avec le rayonnement cosmique qui va initier l’ionisation de l’air et former des aérosols sur lesquels la vapeur d’eau peut se condenser pour former des nuages. Cette hypothèse a été vérifiée récemment lors de l’expérience SKY réalisée au Centre national spatial du Danemark.
La géographie particulière de l’Antarctique (isolé dans l’hémisphère sud) et la blancheur particulièrement éblouissante de la glace (plus blanche que le sommet des nuages sur lequel se réfléchit une partie de la lumière du Soleil et que l’on appelle l’albédo) ont pour effet que des variations de température en Antarctique sont opposées en signe aux variations de température dans le reste du monde, phénomène dénommé la « scie polaire » ou « Anomalie antarctique du climat » (AAC).
L’étude des carottes de glace en Antarctique et en Arctique, qui renseigne sur les climats passés, confirme l’hypothèse de la variation de la couverture nuageuse en relation avec l’AAC.
La rotation du Système Solaire dans la Voie Lactée pendant des centaines de millions d’années a modifié l’environnement spatial de la Terre qui a traversé ainsi des régions de plus ou moins grande intensité du rayonnement cosmique et expliquerait de fait les grandes variations climatiques du passé.

Profitant d'une activité solaire exceptionnellement faible, les rayons cosmiques sont plus intenses qu'ils ne l'ont jamais été depuis les débuts de l'ère spatiale. C'est ce que démontrent les mesures de ACE, un engin lancé en 1997. Les futures missions habitées devront en tenir compte...
De mémoire d'homme moderne, le rayonnement cosmique n'a jamais été aussi intense. Installé à 1,5 million de kilomètres, le satellite ACE (Advanced Composition Explorer) tourne depuis 1997 autour du point de Lagrange L1 du système Terre-Soleil. Il analyse en permanence le milieu qui l'entoure pour étudier la couronne solaire, le vent solaire et ce que l'on appelle le rayonnement cosmique.
Malgré ce nom, et même si l'on y trouve effectivement des rayons gamma, ce « rayonnement » est surtout un flux de particules, comportant des neutrinos et, surtout, beaucoup de protons et des noyaux, d'hélium en majorité mais aussi d'autres éléments. Initialement accélérées, par des supernovæ pour une partie d'entre elles et sans doute par d'autres objets, comme les noyaux actifs des galaxies, elles atteignent de très hautes énergies (on les dit relativistes). Une seule de ces particules, si elle percute au mauvais endroit un circuit électronique d'un vaisseau spatial, peut provoquer de vrais dégâts. Sur un corps humain, les effets ne sont pas négligeables. Durant la mission Apollo 11, Buzz Aldrin a expérimenté le cas de chocs sur la rétine : l'astronaute voyait des flashes lumineux. Pour une exposition plus prolongée, l'effet est celui d'un rayonnement ionisant, comme la radioactivité.
L'intensité du flux de noyaux d'atomes de fer du rayonnement cosmique mesurée par ACE. Il dépasse actuellement de 19,4% le précédent record enregistré depuis les débuts de l'ère spatiale. La courbe noire représente ce que l'on s'attendait à mesurer si le Soleil avait suivi son cycle de 10,5 ans que l'on a établi entre 1951 et 2005. Le flux est donné en nombre de particules par unité de surface (mètre carré), par unité d'angle solide (stéradian, sr), par unité de temps (en seconde) et par intervalle d'énergie des particules incidentes (MeV, ici de 270 à 450 mégaélectron-volts) et par particule (ici, en fait, des noyaux de fer, Fe). (ci-dessous) :


© Richard Mewaldt / Caltech


Depuis son poste d'observation, ACE voit l'énergie du rayonnement cosmique augmenter presque linéairement depuis le début des années 2000 et, surtout, continuer à augmenter depuis 2008. Or, ce flot de particules cosmiques aurait dû s'apaiser à cette date du fait de la reprise de l'activité solaire. Le Soleil, en effet, nous protège de ce rayonnement par le champ magnétique géant qu'il fait régner autour du système solaire, dans l'héliosphère. Les particules venues du cosmos sont ainsi déviées ou ralenties.
Depuis longtemps, on a remarqué que le rayonnement cosmique reçu au niveau de la Terre diminue quand l'activité solaire est maximale et augmente lorsqu'elle se réduit. Se traduisant par des taches sur la surface, cette activité vivait jusque-là sur un rythme d'environ 10,5 ou 11 ans. Pourtant, depuis plusieurs années, les astronomes observent que le Soleil, après un minimum dans les années 1990, rechigne à se réveiller. Le retard de la réapparition des taches solaires, pour lequel on a peut-être trouvé une explication, se traduit par d'autres phénomènes.

Les premières conquêtes spatiales ont peut-être eu de la chance


Le champ magnétique interplanétaire (IMF, interplanetary magnetic field) régnant autour du satellite, habituellement compris entre 6 et 8 nanoteslas (nT), est tombé actuellement à 4 nT. La puissance du vent solaire est elle aussi très faible, comme l'a prouvé Ulysse, une sonde réalisée par l'Esa et la Nasa, qui a tourné autour du Soleil (en survolant les pôles) durant une quinzaine d'années, et qui a mesuré la pression exercée par le vent solaire (et qui peut faire avancer une voile solaire).
Enfin, un troisième phénomène serait en cause : l'aplatissement de la couche de courant héliosphérique. Cette énorme structure d'environ 10.000 kilomètres d'épaisseur s'étend jusqu'à la ceinture de Kuiper, au-delà de Pluton et correspond à la zone où la polarité du champ magnétique solaire s'inverse. Elle est constituée de particules chargées et ondule comme un voile de part et d'autre du plan de l'écliptique.
Cette structure ondulante modifie la trajectoire du rayonnement cosmique et, quand elle s'aplatit, comme elle le fait actuellement, ces particules du rayonnement cosmique peuvent plus facilement s'approcher des planètes.
Une représentation de la couche de courant héliosphérique On remarque sa structure en spirale, due à la rotation du Soleil sur lui-même. (Auteur Werner Heil/Nasa, domaine public) ci-dessous :



« Si la couche de courant héliosphérique continue à s'aplatir, affirme Richard Mewaldt, du Caltech, un des chercheurs impliqués dans cette étude, le flux cosmique grimpera à 30% au-dessus du précédent maximum connu. »

"Avec son champ magnétique personnel, la Terre nous protège efficacement contre ce flux cosmique et le taux actuel reste modéré. On sait, toutefois, que dans le passé ce flot a été jusqu'à trois fois plus intense. En percutant les atomes de l'atmosphère, ces particules à hautes énergies, en effet, créent parfois des isotopes du béryllium (10Be), que l'on retrouve dans les carottes glaciaires."
Et on sait aussi que le champ magnétique de la Terre a presque perdu la moitié de sa puissance ces dernières années... (NDLA)

"En fait, les débuts de l'ère spatiale se sont peut-être déroulés durant une période où ce vent cosmique était exceptionnellement calme et, avance Richard Mewaldt, « nous pourrions actuellement revenir à une situation normale à l'échelle des siècles ». On savait déjà que le rayonnement cosmique représente un danger pour les vols habités, mais pour des missions longues, par exemple vers Mars, il faudra peut-être, alors, revoir les protections à la hausse."


Toujours est-il que cela confirme bel et bien un rôle possible des rayons cosmiques dans la formation des nuages. Il faut cependant garder bien présent à l’esprit deux faits. D’abord, la corrélation observée entre intensité du rayonnement cosmique et évolution de la température moyenne dans le passé ne fonctionne plus depuis quarante ans. Ce qui est une difficulté à résoudre pour ceux qui voudraient attribuer le réchauffement climatique aux modulations du flux de rayons cosmiques par le champ magnétique du Soleil.
Ensuite, quels seraient les nuages dont la formation serait ainsi significativement pilotée par ce flux ? La question est d’importance car s’il s’agit de nuages de hautes ou de basses altitudes l’effet est soit de piéger du rayonnement issu du sol soit au contraire de réfléchir celui du Soleil. Une augmentation ou une diminution du flux de rayons cosmiques n’aura donc pas les mêmes effets selon que l'un ou l'autre de ces types de nuages est majoritairement affecté.
Là il faut ne pas se limiter aux seules observations du Soleil pour conclure quoique ce soit : et la forte diminution du champs magnétique terrestre (liée ou non à celle du soleil), et la densité de matières et d'interactions éléctrico-magnéto-photoniques suivant les régions galactiques ?

Selon certains physiciens solaires américains, le cycle de taches solaires pourrait s’interrompre pendant quelques dizaines d’années. Ce ne serait pas la première fois. Cependant, il est trop tôt pour en déduire qu’il en résultera un refroidissement du climat.

Qu’aurait pensé Evry Schatzman des déclarations faites par plusieurs spécialistes du Soleil lors du récent congrès annuel de la Solar Physics Division of the American Astronomical Society ? L’un des pères de l’astrophysique théorique en France, qui a influencé André Brahic et à qui on a rendu hommage le mercredi 25 mai 2011 en donnant son nom au bâtiment du Laboratoire d’astrophysique de Meudon (LAM), était en effet un grand spécialiste de la structure des étoiles.

Or, Frank Hill, l’un des membres les plus importants du National Solar Observatory (NSO), vient d’annoncer que lui et plusieurs de ses collègues prévoient une baisse importante du nombre de taches solaires au cours du prochain cycle solaire. Il pourrait même ne plus y en avoir du tout pour une période de plusieurs dizaines d’années. On sait en effet, grâce à la compilation du nombre de taches solaires sur la surface de notre étoile depuis l’époque de leur découverte par Galilée, qu’il existe un cycle de onze ans avec un maximum et un minimum de taches. Mais de 1645 à 1715, on n’a observé aucune tache sur le Soleil.
Curieusement, cette absence d’activité de notre étoile a coïncidé avec une période de grand froid sur la Terre. Baptisée le minimum de Maunder, cette interruption du cycle solaire semble bien corrélée à ce que les climatologues appellent le Petit Âge glaciaire.

Nous sommes actuellement dans le 24e cycle solaire observé par l’Humanité (ou plutôt enregistré scrupuleusement) et le Soleil est bien actif, comme l’ont montré les impressionnantes images d’une éruption solaire prise récemment par SDO. Sur quelles observations les chercheurs se basent-ils pour prévoir une baisse du nombre des taches solaires, voire une suppression temporaire de celles-ci d’ici plusieurs années ?

Des indices concordants

Il se trouve que l’on peut connaître jusqu’à un certain point ce qui se passe à l’intérieur du Soleil grâce à l’héliosismologie. C’est ainsi qu’à l’aide de six stations d’observations réparties sur la Terre et faisant partie du Global Oscillation Network Group (GONG), des mesures des oscillations de la surface du Soleil peuvent être faites. Ces oscillations sont causées par les ondes sonores se propageant à l’intérieur de notre étoile et, comme les ondes sismiques sur Terre, leurs caractéristiques dépendent de l’état du milieu dans lequel elles se propagent.
Les astrophysiciens ont ainsi découvert qu’un courant de matière est-ouest à l’intérieur du Soleil, migrant périodiquement des latitudes moyennes vers l’équateur de notre étoile, pouvait servir d’outil de prédiction pour l’apparition des taches solaires lors d’un cycle. Or, alors qu’ils s’attendaient à voir le début d’une nouvelle migration de ce courant, rien de tel n’a été observé, (en 2011), suggérant que le 25e cycle serait, au minimum, retardé. Il ne se produirait alors qu’à l’horizon 2021-2022. (YH : mais on a pu voir en 2014 que les cycles solaires... ne sont pas des cycles très très réguliers... les théories et les réalités se confrontent, et c'est toujours la réalité qui gagne...)

Ce qui renforce la probabilité de l’occurrence de ce phénomène est que le champ magnétique du Soleil est en train de baisser depuis au moins treize années. Il faut savoir que ce sont les lignes de champ magnétique du Soleil qui, en inhibant localement la convection de la matière solaire, font chuter sa température de surface, provoquant l’apparition des fameuses taches. Elles correspondent en effet à des zones plus froides, donc moins brillantes, et qui apparaissent plus sombres.
Une troisième observation, là aussi au niveau des caractéristiques du champ magnétique du Soleil, mais dans sa couronne, suggère qu'une anomalie est en train de se produire. Cette observation indiquerait qu’il faudrait s’attendre à un faible maximum du nombre de taches solaires en 2013.

Quelles seraient les conséquences possibles sur le climat ? On ne sait pas vraiment et Frank Hill insiste bien pour dire que lui et ses collègues prédisent une baisse drastique du nombre des taches solaires dans l’avenir, et non un prochain Petit Âge glaciaire. On ne connaît pas assez l’influence sur le forçage solaire d’un tel phénomène pour en déduire que cela invalidera les prédictions du Giec.


Les recherches menées sur la base de l'hydrogène de la galaxie montrent que les bras spiraux s'étendent à 25 kpc, soit 80.000 années-lumière à partir du centre de la galaxie. Léo Blitz, de l'Université de Californie (Berkeley), indique qu'il a été possible de tracer la structure spirale du disque entier de gaz au delà de l'orbite du Soleil autour du centre de la galaxie, jusqu'à la limite du disque. "Cela procure l'image la plus claire et la plus complète de la structure spirale du disque jusqu'à maintenant," ajoute-t-il.
Les chercheurs ont par ailleurs découvert que la présence de gaz dans les bras spiraux est plus ténue qu'en dehors des bras. Ceci était attendu mais n'avait pas encore été observé. Cela devrait permettre de mieux expliquer la manière dont les bras spiraux évoluent au cours du temps.


"L'existence de dépôts glaciaires caractéristiques, retrouvés à plusieurs endroits du globe aux basses latitudes, nous indiquent qu'il y a 635 millions d'années (époque Marinoene), les calottes polaires auraient atteint l'équateur, c'est la théorie de la "Terre boule de neige". Depuis, de telles glaciations extrêmes ne se sont pas reproduites, ce qui a permis le développement de formes de vie de plus en plus évoluées."
Notre Galaxie :

Son disque contient aussi une grande quantité de nuages de gaz et de poussières, qui apparaissent en sombre ou brillent soit par réflexion soit par fluorescence. La température de ces nuages va de 10 K pour les nuages moléculaires, à 100 K pour les nuages d’hydrogène neutre (régions HI) et 10.000 K pour les nuages d’hydrogène ionisé.
La densité du milieu interstellaire, en dehors des nuages, est de 1 atome par cm3.
Le disque est entouré d’un halo contenant les amas globulaires (147), dont la masse est évaluée jusqu’à 1.000 milliards de masses solaires !
La vitesse de rotation ne diminue pas vers l’extérieur, comme le voudrait la loi de Newton, indiquant que la masse réelle est bien supérieure à la masse observée (étoiles + gaz).
En 2006, la masse de la Voie lactée est estimée à 5,8×1011M, étant composée de 200 à 400 milliards d’étoiles, ainsi que d’environ 1 000 milliards de planètes. Sa magnitude visuelle intégrée absolue a été estimée à -20,9. On pense que la plupart de la masse de la Galaxie (83 %) provient de la matière noire environnante (dont on ne sait pas grand chose), formant un halo galactique relativement homogène.
Compte tenu de la position très excentrée du Système solaire, les étoiles les plus éloignées de notre galaxie sont distantes d’environ 78 000 al (24 kpc), alors que l’étoile la plus proche du Soleil, Proxima Centauri, se trouve à 4,22 al. (al=année-lumière= 9 460 730 472 580,8 km pour 1al). La portion la moins lumineuse de la Voie lactée est ainsi située à proximité de la constellation de la Croix du Sud, et porte le nom évocateur de Sac à Charbon, qui est une nébuleuse obscure à la fois étendue, dense, et relativement proche de nous (600 années-lumière environ). De plus, le disque de la Voie lactée apparaît légèrement voilé par endroit, conséquence probable d’interactions avec de petites galaxies voisines. Ainsi, le disque semble-t-il parfois posséder quelques excroissances, comme par exemple au niveau d’Ophiuchus (voir illustrations en tête d’article et ci-contre), du Loup et de Persée.
Les vitesses des différents objets se décomposent en :
  • une vitesse de rotation circulaire autour du centre galactique, qui ne dépend que de la distance au centre galactique ;
  • une vitesse de mouvement propre ; la vitesse particulière du Soleil est considérée par rapport à un ensemble d’étoiles voisines, appelé centre local des vitesses : elle est de 19,5 km/s en direction de la constellation d’Hercule (α=18h, δ=30°). Le Soleil serait donc toujours dans le bras d'Orion, lieu d'ailleurs présumé de sa naissance...
Ainsi, si la période de révolution galactique du Soleil, situé à 28 000 al (8,6 kpc) du centre galactique mais à seulement 50 al du plan équatorial., est évaluée à 226 millions d’années, une étoile située à 3 200 al (1 kpc) fera le tour de notre galaxie en 26 millions d’années seulement. Le système solaire aurait donc effectué entre 20 et 21 révolutions galactiques depuis sa formation voici 4,55 milliards d’années.

Il semblerait qu’on ait sous-estimé la vitesse de rotation de notre galaxie. Les résultats publiés en 2009 d’un suivi des étoiles les plus brillantes de notre galaxie par un réseau de 10 radiotélescopes, laissent penser qu’au niveau du soleil, la galaxie tourne à une vitesse de 254 km/seconde, soit 15 % de plus que l’estimation précédente, ce qui pourrait signifier que la masse de la galaxie puisse aussi être revue à la hausse (peut-être de 50 % !).

Maintenant, trouver dans la jungle des rapports astronomiques ou de données internet, trouver la position exacte du Soleil dans ce bras galactique relève du parcours du combattant... Voilà différents schémas trouvés, attention ils ne sont pas tous orientés de la même façon, référez-vous à Persée ou au bras Perseus pour comparer.



















 




































Sur ces schémas pour pouvez voir des estimations de la position du Soleil lors des précédentes extinctions de vie massive (en ce rappelant que le soleil se déplace à 217km/seconde avec une élévation actuelle de 7 km/s par rapport en plan galactique (imaginez un disque qui tourne vu par la tranche : la ligne horizontale que constitue le disque est le plan galactique), que la Galaxie tourne sur elle-même donc mais aussi se déplace autour d'un amas galactique), la récente image de la mise à jour de la Voie Lactée, avec la confirmation d'un bras galactique, la répartition de l'hydrogène dans notre galaxie, la galaxie par la tranche avec la position du Soleil, plusieurs cartes ou dessins montrant la position du Soleil (mais avec des perspectives différentes), une magnifique photo-radio du centre de notre galaxie.

Quoiqu'il en soit, personne ne peut nier à l'heure actuelle qu'il y a une accumulation d'anomalies détectées. Et ces anomalies touchent à différents domaines scientifiques (physique, astrophysique, astronomie, climat et météorologie, tectonique et magnétique, etc...), qui ne semblent pas obligatoirement connectés entre eux (surtout et principalement dans notre logique humaine), et qui semblent en augmentation croissante depuis 40 ans (c'est le chiffre qui revient le plus : les années 70 et la découverte du trou d'ozone (qui n'est pas une preuve d'une augmentation en soi, vu qu'on ne connaissait pas son existence avant ! - il a peut-être toujours existé plus ou moins en fait !)...

Attention, certains en profitent pour parler de l'approche de la planète X, ou Nibiru et autre astre mythologique... astronomiquement, ce n'est pas une impossibilité, certes, surtout depuis les découvertes récentes de "planètes sans soleils voyageuses" ou encore "d'astres en orbites tellement lointaines de leurs Soleils qu'on ne sait trop les définir ni leurs retours", mais aussi d'astres nains très pesants ayant des effets gravitationnels insoupçonnés... mais ce n'est pas une raison pour jouer à l'oiseau de mauvaise augure, de se mettre un chapeau pointu sur la tete en tapant sur une casserole ! Autrement dit, ça ne sert à rien de crier "à la fin du monde" pendant des dizaines d'années et de suspendre toute activité pendant ce temps, ou ne passer son temps qu'à crier ce genre de chose... a priori, c'est une chose contre laquelle l'Humanité, de toute façon, vu toutes les catastrophes et fins de civilisations effectivement constatées, ne peut pas grand chose... et n'y pourra rien pendant encore longtemps. De la vraie prévention, des études réelles et matérialisées par du concret (interdictions de construire dans tels endroits, abandon d'industries (nucléaires et fossilifères par ex) dans d'autres, etc...), d'accord mais des cris d'alertes et des "oui on signera et on fera des mesures... plus tard, si on a des sous"... NON ! Si on n'arrive pas à faire du concret à cause du barrage que constitue l'argent, il faut que l'Humanité passe outre et fasse sans argent, trouve et réflechisse à d'autres possibilités (voir les civilisations d'amérique latine qui ont fait sans argent pendant des milliers d'années, et il y a encore seulement 400 ans... qu'on ne nous dise pas que l'homme d'aujourd'hui n'arrive pas à se sauver lui-même à cause de sa stupidité et de son argent...).

Quoiqu'il en soit, je l'affirme aussi, QUELQUE CHOSE est en suspens au-dessus de la tête de notre civilisation, comme une épée de Damoclès, et il semble bien que les humains les plus riches en soient conscients mais ne veulent pas remettre leurs acquis en question, ni leur compréhension des choses, liés à l'argent-dieu, indispensable et irrémédiable pour eux, impossible à remettre en question, même si notre société doit en souffrir éternellement ou en disparaître même... il ne s'agit plus là de stupidité, mais de crime contre l'Humanité...

Autres sources ou liens et mises à jour :



Yves Herbo,S,F,H, 22-06-2011, Up 26-11-2014

Décembre 1973 : Atterrissage avec traces à Fabrègues

Décembre 1973 : Atterrissage avec traces à Fabrègues

Ovni lachapelle 06 12 73b2

Il s'agit toujours de la même période ou "vague" française dont j'ai retrouvé des dizaines de coupures de presse étalées d'environ mi 1973 à mi 1975. Mais on note aussi, d'après le nombre des témoignages, une forte "vague" aussi sur plusieurs mois de 1972. D'après les études sur ce sujet particulier des "vagues", il ne s'agit donc pas d'un phénomène de "mode" ou d'influence, mais bien d'un phénomène de montée en puissance et de disparition-diminution tout aussi subit. Certains ont tenté d'y faire une relation avec les périodes de rapprochement de certaines planètes de la Terre, comme Mars ou Vénus, bien sûr (car aucune orbite des planètes du système solaire n'est parfaitement circulaire, contrairement à ce que les dessins de vulgarisation pourraient le faire croire), mais aucune corrélation planétaire n'a pu être établie (cela aurait été trop "beau" !)... idem pour les cycles solaires (estimés à 11 ou 12 ans suivant les scientifiques et la réalité). Pour certains ufologues, il ne s'agit pas de vagues ou cycles, mais de planifications non calendaires de missions d'explorations systématiques de chaque recoin de la planète, et qu'il peut probablement être vu à tout moment des ovnis quelque part dans le monde et qu'il y a juste des endroits qui demandent plus d'engins de par leur histoire, géologie, nature... Je ne peux m'empêcher de rebondir là-dessus en imaginant des êtres provenant d'une réalité parallèle et pouvant à la fois explorer l'Histoire Temporelle, l'Histoire tectonique et géologique et naturelle (animalière, végétale et humaine) d'un même lieu, sur des milliards d'années...  - cela expliquerait beaucoup de choses : le fait " qu'ils restent identiques, inchangés sur de très longues périodes ", qu'ils n'ont aucun intérêt à "prendre "contact" avec l'humanité, ou très peu, par périodes temporelles utiles, qu'ils s’intéressent beaucoup plus à la Nature (et donc au nucléaire et influences humaines), etc... et aussi, effectivement, certains pays et endroits (une grande partie de la Terre tout de même vu ses plusieurs "Pangées" et dérives de continents, mais aussi migrations animales et humaines), doivent être longs à "recenser" et "historiser"... c'est une hypothèse fantastique certes que celle d'un "recensement" historique étalé sur des dizaines de milliers - ou millions - d'années, mais provenant d'une ou plusieurs civilisations tout aussi "millénaires" en ancienneté, rien ne devrait nous étonner : avec nos petites vies de 80-100 ans maximum, il est déjà pratiquement impossible d'arriver à comprendre et raisonner sur notre propre époque et d’appréhender toutes les réalités actuelles... Notre civilisation actuelle se base essentiellement sur des postulats affirmant que les choses n'existent pas tant qu'on n'a pu démontrer le contraire et le redémontrer scientifiquement. Elle survit et avance de cette façon, tout en refusant d'admettre l'existence de témoignages et de réalités "non palpables", non matérialisables. Il est probable que d'autres civilisations plus anciennes et évoluées aient été obligées (pour continuer à survivre y compris en absence de matérialité) d'évoluer différemment (mais nous y viendront aussi) et ont dû inverser certains postulats, du type " les choses existent tant qu'on n'a pu démontrer le contraire et le redémontrer scientifiquement" (la nuance ici est importante car elle détermine toute l'approche scientifique de notre civilisation qui, on le voit bien, piétine pendant de nombreuses années avant de pouvoir démontrer et découvrir ses erreurs passées (qui sont systématiques, voir dans toutes nos sciences pratiquement !)). On commence à le voir en ce 21ème siècle : même nos plus grands cerveaux ne peuvent voir toutes les réalités de leur propre époque, encore moins celles de leur passé et de leur futur... Einstein avait en partie raison, et en partie tord comme on est arrivé à le démontrer en astrophysique récemment et c'est le cas aussi de tous nos scientifiques, de Darwin à Descartes... aucune théorie n'est "complète" et figée, elles sont toutes à revoir et à affiner, voir à annuler pour certaines...

Mais revenons sur cette affaire avec traces et à cette période étonnante des années 1970 où des phénomènes bien matériel ont été vus, photographiés, filmés et ont même laissé certaines traces physique et magnétique sur notre sol...

" La Soucoupe de la Chapelle " - Spécial Dernière du Samedi 16 au vendredi 22 février 1974 (en pleine vague d'atterrissages et de témoignages de gendarmes en France !)

" Nous avons vu une soucoupe volante la nuit du 6 décembre 1973, près de la chapelle de Fabrègues " affirment deux enfants. Et plusieurs adultes confirment leurs témoignages. Poursuivant nos révélations sur les soucoupes volantes, nous ouvrons aujourd'hui pour vous le dossier confidentiel de la soucoupe de "la chapelle".

" Il nous a paru mériter votre attention, car il est jugé des plus sérieux par M. Claude Poher, un homme dont la probité scientifique ne peut être mise en doute. Et qui vient de donner la preuve de son indépendance d'esprit. Directeur du département " Fusées et Sondes " du Centre National d'Etudes de Toulouse, il fut le premier à mettre en doute l'authenticité de la soucoupe du "Concorde" et la suite devait lui donner raison.

La " Chose "

La soucoupe de la chapelle a été vue sur la RN 113, près de Fabrègues (Hérault) entre Montpellier et Sète, dans la soirée et dans la nuit du 6 décembre 1973, par deux témoins : Fernand Perez, 14 ans et Jean-Paul Dazevedo, 15 ans. Voici leur récit.

" Il était 7 heures du soir. Nous montions à vélomoteur la route qui conduit à la chapelle Saint-Baudile, dit Fernand. J'ai dit à Jean-Paul : " Regarde comme la chapelle est éclairée ". On aurait dit qu'elle était balayée par des projecteurs orange. Nous nous sommes approchés de la chapelle à pied, et c'est alors que nous avons vu la " chose ". C'était un engin de forme circulaire. Il était en métal brillant, comme de l'aluminium. Il faisait bien douze mètres de large et trois mètres de haut. Il était posé sur trois pieds ".

" La soucoupe ne bougeait pas, dit Jean-Paul. Il y avait sur le dessus une coupole qui ressemblait à une grosse bulle d'eau et qui était éclairée. Sur les côtés, il y avait des lumières blanches et rouges qui clignotaient chacune à leur tour, exactement comme les feux d'un avion. La soucoupe faisait du bruit. Une espèce de ronronnement. Mais tout à coup, nous avons vu une une porte coulisser. Une petite échelle pliante est descendue. Nous avions tellement peur que nous nous sommes tout de suite enfuis sur nos vélomoteurs. La soucoupe a décollé et nous a suivis un moment ".

Lumineuse

Trois copains des deux garçons, alertés, disent eux aussi avoir vu " quelque chose ". Il s'agit de Thierry Castel, Jean Yunta et Jean Rodriguez, tous âgés de 15 ans. " Près de la chapelle, on a vu une immense lumière orange, dit Jean Rodriguez. Mais on était aveuglés et on n'a rien pu voir de précis. Cette lumière était si étrange qu'on a eu peur. On est redescendus tellement vite que Jean Yunta est tombé. Sur la route on a rencontré Fernand et Jean-Paul qui nous attendaient. Je leur ai crié : " Partez vite ! Ne restez pas là ! "

D'autres personnes, des adultes cette fois ont voulu en avoir le coeur net. Ils sont montés à la chapelle. Le premier, M. Antoine Bas, maçon, 64 ans, a pris sa voiture et a emmené ses deux fils, Michel (14 ans) et Antoine (28 ans), sa fille Anita (31 ans) et sa belle-fille Marie (27 ans). Tous jurent avoir " vu la soucoupe en vol ".

" Nous l'avons vue dans le ciel avant d'arriver à la chapelle, dit M. Bas. Elle était ronde et lumineuse. Nous avons tous eu l'impression qu'elle cherchait à se poser une nouvelle fois là où les enfants l'avaient vus. Mais après avoir marqué un temps d'arrêt, elle a disparu de l'autre côté de la colline, vers la route de Sète ".

Un autre témoin, M. Jean Rodriguez, agriculteur, 41 ans, le père du jeune Jean Rodriguez (ils portent le même prénom), affirme avoir vu des traces de l'atterrissage de la soucoupe. Il a emmené son fils et quatre de ses camarades en voiture sur la colline. " Il y avait trois trous de 30 centimètres de large, dit M. Rodriguez. Ils étaient séparés de 1,30 m environ. Il y avait deux autres petits trous, comme ceux qu'auraient laissés les pieds d'une échelle ".

Claude Poher, l'ingénieur du C.N.E.S., accorde une grande importance à ce témoignage. Il a décidé de faire une enquête complète sur l'événement de la nuit du 6 décembre. Un autre scientifique dit avoir relevé des traces de l'atterrissage de la soucoupe : Claude Carriès, technicien du laboratoire de l'Institut Scientifique et Technique des Pêches Maritimes de Sète. " Le 24 décembre 1973, je suis allé à la chapelle en compagnie de quelques-uns des témoins, dit-il. J'ai prélevé deux échantillons de terre. L'un à l'endroit où la soucoupe aurait atterri, l'autre à vingt mètres de là. Je les ai placés chacun dans un bocal. J'ai semé des lentilles dans les deux bocaux. Huit jours plus tard, les lentilles ont germé dans le deuxième bocal. Mais pas dans le premier. Aujourd'hui les lentilles continuent à se développer dans le premier bocal (cité). Dans le deuxième, toujours rien ".

Un chercheur américain qui vit à Montpellier a lui aussi fait une constatation troublante. M. Richard Niemtzow, délégué à Montpellier de l'Organisation pour la Recherche sur les Phénomènes Aériens, qui a son siège à Tucson (Arizona), a déclaré : " Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1973, à 5 h 30 du matin, un de mes trois détecteurs magnétiques a émis une sonnerie. C'était la première fois que l'un d'eux se manifestait depuis que je les ai posés il y a trente mois ".

Les seuls à rester sceptiques, ce sont les gendarmes de Gigeau. Ils sont persuadés que la soucoupe volante est une invention des enfants et que les autres témoins ont été victimes d'hallucinations collectives. " (YH : ils auraient dû lire les rapports d'autres gendarmes et voir avec eux s'ils étaient tous aussi victimes "d'hallucinations collectives "!)

Voici le grand article de presse d'où sont extraits ces témoignages, notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement :

Ovni lachapelle 06 12 73a1
Ovni lachapelle 06 12 73b1

Yves Herbo Archives, Sciences, F, Histoires, 26-11-2014

mardi 25 novembre 2014

Planète Terre : Les nuages sombres s'amoncellent...


Planète Terre : Les nuages sombres s'amoncellent...

fukushima.jpg

Une info pourtant importante n'a pas été répercutée par les médias "tout publics", ce qui n'est pas surprenant étant donné les réflexions problématiques engendrées par ce rappel d'une réalité physique de base. L'un des meilleurs chercheurs français, spécialiste entre autres des fluides, Mr Jean-Pierre Petit, a souligné récemment dans un article et une intervention audio le danger du plutonium.

Jean-Pierre Petit

Dans son article, le chercheur parle de la raison d'être du plutonium : cela permet tout d'abord de faire d'énormes profits, qui se chiffrent en milliards de dollars, et aussi de fabriquer des armes nucléaires. L'intérêt principal est donc d'extraire et vendre ce déchet nucléaire qu'est le plutonium qui, mélangé à d'autres oxydes actifs (appelé MOX (Mixed oxydes)), sert de combustible aux centrales énergiques mondiales modernes.

La production de déchets ultra-toxiques est donc la véritable raison d'être de l'industrie nucléaire, et non sa prétendue "propreté" vis-à-vis d'autres industries de l'énergie...
Il faut ici rappeler, comme Jean-Pierre Petit, que le plutonium est probablement l'une des substances les plus dangereuses de l'univers connu, et qu'une seule particule suffit à tuer un individu, par cancer mortel, ce n'est pas une question de radioactivité mais de toxicité.

Mais citons le chercheur, avant de vous renvoyer à sa déclaration complète et articles, site :

"L'usine de la Hague, ouverte en 1961, récupère ainsi depuis des décennies les "déchets" provenant des différentes centrales, françaises et étrangères et elle les "retraite".

En fait ce retraitement est entièrement axé sur l'extraction, par voie chimique, des 1% de plutonium produit par la fission, dans les réacteurs nucléaires à uranium, par capture des neutrons rapides par les noyaux d'Uranium 238, non fissile. Ce plutonium, pur, est alors conditionné dans des emballages de petite taille et expédié dans l'usine MELOX, à Marcoule, dans le Gard. Là, on dilue ce plutonium, à hauteur de 7% dans cet uranium 238 et ce mélange constitue un nouveau "combustible nucléaire", appelé MOX (Mixed oxydes).

Ce procédé chimique MELOX, peut être à son tour mis en oeuvre, dans les pays consommateurs, pour extraire le plutonium à des fins militaires. Pourquoi s'emmerder, comme le font les Iraniens, à enrichir du minerai d'uranium par centrifugation, alors qu'il suffit d'acheter du MOX et d'en extraire le plutonium 239, explosif-type des bombes à fission ?

Ce procédé MELOX est considéré par les Américains comme " proliférant ".
C'est à dire que cette technique permettra à terme à tous les pays du monde de posséder leurs bombes atomiques.

Ce combustible est actuellement utilisé dans 20 des 58 réacteurs en activité en France. Le construction des réacteurs EPR généralisera son emploi (ils ont été conçus pour).
Ce qu'on a ignoré pendant longtemps c'est que cette introduction du MOX traduisait un passage discret d'une fission de l'Uranium 1235 à un fonctionnement par fission de Plutonium 238.

Tout le monde commence à connaître l'extrême dangerosité de cette substance qui a une grande propension à se fixer dans les tissus humains, après inhalation ou ingestion de poussières. Le corps humain est alors incapable d'éliminer celles-ci, le temps caractéristique de son rejet par les tissus humains étant de 50 années. Ces particules sont hautement cancérigènes, à 100%.

Il ne s'agit pas d'une irradiation, mais d'une contamination, indétectable par un instrument de mesure. Cette contamination pourrait se produire en cas d'accident nucléaire, avec rejet de débris d'assemblages de combustible. Ceci s'est produit, et continue, depuis l'explosion du réacteur numéro 3 de Fukushima, qui était chargé au MOX. Des poussières de plutonium ont été retrouvées aux Etats-Unis. Cette dissémination frappera l'ensemble de la planète et certains spécialistes estiment quelle sera la cause d'un million de cancers.

Pour stopper cette dissémination en provenance du réacteur numéro 3 il faudrait pouvoir extraire ses barres combustibles et, pour le moins, les immerger dans une piscine spécialement conçue à cet effet. Or l'accès à ces éléments reste impossible, et on ne voit pas quand cet accès pourrait s'avérer possible, dans un avenir proche ou lointain.

Il est nécessaire de continuer de refroidir les éléments combustible de ce réacteur "arrêté" dont le coeur, en grande partie fondu, dégage plusieurs mégawatts d'énergie thermique. Une circulation d'eau, en circuit fermé, couplée à un échangeur, pourrait permettre d'évacuer ces calories. Mais l'état de détérioration du réacteur rend cela impossible. Les Japonais sont donc contraints de mettre en oeuvre un refroidissement "en circuit ouvert", par injection ou aspersion d'eau douce. Celle-ci, circulant dans le coeur endommagé, se charge de débris issus des éléments combustibles qui se sont échappés des tubes de zirconium qui les contenaient et qui ont fondu.




Cette eau est donc chargé de particules de plutonium et de toute une palette de radionucléides éminemment toxiques. Elle se transforme partiellement en vapeur, qui s'échappe dans l'atmosphère. Le reste file, par tout un ensemble de fissures, impossibles à localiser et à colmater, dues aux séismes, dans les galeries situées dans les sous-sols du réacteur. La société TEPCO procède alors au pompage de cette eau, qui a jusqu'ici été envoyée dans des cuves. Quand celles-ci on été pleines à ras bord, TEPCO a simplement déversé cette eau éminemment radioactive dans l'océan tout proche, en présentant ses excuses aux riverains et pêcheurs.

Tout ceci continuera tant qu'un refroidissement en circuit fermé n'aurait pas pu être mis en place. On ne voit pas comment, le réacteur restant inapprochable du fait de la forte radioactivité régnant à proximité...
Deux compagnies sont directement responsables de cette dispersion meurtrière :
- La société Japonaise TEPCO
- La Société française AREVA qui fabrique et commercialise ce nouveau combustible au plutonium dans son usine MELOX.

Mais il y a beaucoup plus grave.
Au fil de cinq décennies d'exploitation, ce centre de la Hague, qui n'est pas un "centre de retraitement" mais, modulo le conditionnement effectué à Marcoule, un centre d'extraction et de vente de combustible au plutonium, a accumulé un stock qui défie l'imagination, et dont l'importance n'est pas précisée dans la page de Wikipedia mais connu :

Soixante tonnes de plutonium
Ce plutonium est actuellement entreposé dans quatre piscines, situées à la Hague, abritées dans des bâtiment dont les toitures ne sont pas blindées, mais constituées par une mince couverture en tôle (...)

La cuisine du diable
Le plutonium est un élément plus dense que le plomb ( 19 kilos par litre ). Faites les calcul Ces soixante tonnes de plutonium correspondent à 3,15 mètres cubes, soit ce qui pourrait être contenu dans un cube d' 1m46 de côté. Concrètement, ce plutonium est entreposé à la Hague dans des containers de la taille d'un kilo de sucre, déposés au fond de piscines.

L'usine de la Hague se présente comme un centre de retraitement, récupérant la matière la plus dangereuse et la plus toxique qui soit au monde. Considérant ce qui est en train de se passer à Fukushima, une réaction logique pourrait être de stopper cette production de combustible MOX, de fermer l'usine MELOX de Marcoule et de cesser de récupérer cette cendre du diable, à l'usine de la Hague.

La Hague n'est pas un centre de traitement, assimilable à une déchetterie, une "poubelle nucléaire".
C'est un coffre-fort..."

Complétez l'info en allant sur le site de Jean-Pierre Petit : http://www.jp-petit.org/sauver_la_Terre/la_Hague.htm

Sources :
http://www.jp-petit.org/sauver_la_Terre/la_Hague.htm
http://leschroniquesderorschach.blogspot.com/

Audio :
http://www.jp-petit.org/AUDIOS/hague.Xenius.mp3


Le permafrost sibérien fond.

Permafrost

Les 200 000 habitants de Yakoutsk sont des gens solides. Nulle part ailleurs sur la planète, des humains ne sont soumis à des changements de température aussi importants que dans cette ville de Sibérie où les températures peuvent atteindre - 50° en hiver et + 30° en été.

Yakoutsk se situe dans la zone dite du permafrost. Le sol est en permanence gelé et même durant les jours les plus chauds de l’été, seuls quelques centimètres de la surface fondent. C’est ainsi que ce froid permanent a permis de figer les développements géologiques durant des milliers d’années. C’est une source inestimable d’informations sur notre climat pour les scientifiques. Lors de leurs recherches, ils trouvèrent même un mammouth gelé.

Pourtant, avec les changements climatiques, le sol pourrait bien se dérober sous les pieds des habitants de Yakoutsk. Ces 30 dernières années, les températures moyennes de la Sibérie ont augmenté de 2° à 3°. L’an dernier, des scientifiques de l’Université de Tomsk (Sibérie de l’Ouest) et de l’Université d’Oxford ont fait une découverte choquante : sur une zone plus grande que la France et l’Allemagne réunies, le permafrost est en train de fondre pour la première fois depuis la fin du dernier âge glaciaire, il y a 11 000 ans.

Les conséquences se voient à l’oeil nu. Les habitants avaient déjà pu noter que les arbres des forêts prenaient un air penché dû à la fonte du sol. Si au début, cela avait amusé les gens qui appelaient ces arbres “les arbres ivres”, aujourd’hui ce sont les infrastructures mêmes qui subissent les conséquences.

D’après les conclusions du Centre International de Recherches Arctiques, les maisons, les puits de mines et les usines sont menacées de s’effondrer. Les oléoducs sont proches du point de rupture et les aéroports et chemins de fer ne peuvent pas être utilisés sur un sol mou. Des surfaces recouvertes de tarmak et les routes se fissurent et s’enfoncent dans la boue. Dans certaines régions, le nombre de jours où les routes sont accessibles est passé de 200 à 120 par an. La question de la sécurité des centrales nucléaires reposant sur ce sol spongieux se pose avec toujours plus d’insistance.

Alors que les habitants subissent les conséquences locales, les scientifiques craignent un tout autre scénario. De la matière organique, vieille de plusieurs milliers d’années est retenue prisonnière en grandes quantités dans le sol gelé. Ce sont des réserves énormes de carbone. Lorsque le sol se met à fondre, les bactéries se mettent à décomposer cette matière organique. Ce processus pourrait libérer des milliards de tonnes de méthane dans l’atmosphère et lorsqu’on sait que le méthane est un gaz à effet de serre très actif - 20 fois plus que le CO2 - on comprend les craintes des scientifiques. Un beau cercle vicieux pourrait s’enclencher : le réchauffement actuel provoque la fonte du permafrost qui libère le méthane qui accélère à son tour le rythme des changements climatiques…

Pour l’instant, la majorité des maisons de Yakoutsk tient encore le coup. Les habitants ont appris depuis des siècles à à lutter contre les pires conditions climatiques. Ils ont même mis en place un institut arctique, unique en son genre dans le monde et qui depuis 60 ans a mené des recherches pour construire des routes et des maisons sur le sol gelé. Il est temps maintenant que cet institut se préoccupe d’un autre problème : construire des maisons sur un sol en train de fondre...

Sources : Centre International de Recherches Arctiques



http://www.youtube.com/watch?v=zjf2aHG4Eeo&feature=player_embedded

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_841_fonte_permafrost_arctique.php

Yves Herbo, Sciences,F, Histoires, 07-05-2011, 25-11-2014

lundi 24 novembre 2014

Caraibes et archéologie : les découvertes en République Dominicaine

Caraibes et archéologie : les découvertes en République Dominicaine

Grottesborbon dessinsrupestres extrait

Quand on parle des Caraïbes, on cite souvent les pirates et les corsaires, le rhum, Christophe Colomb, les tropiques et le sable fin. Certains parlent parfois du Triangle des Bermudes, ou encore de l'Atlantide et de Bimini, de pyramides englouties au large de Cuba... mais on n'entend jamais personne se soucier d'antiquité ou de préhistoire dans ces régions. Pour une majorité de gens, ces territoires sont jeunes et étaient vierges, voir inconnus avant les débuts de l'esclavagisme et de l'arrivée des conquistadores espagnols...

Quelle ne fut donc pas la surprise de Sir Robert H. Schomburgk lorsqu'en 1849, il découvrit les grottes de Borbon ou " del Pommier " et leurs peintures rupestres étonnantes. Ses écrits, publiés en 1854 à Londres, restent parmi les plus anciens connus parlant des peintures rupestres au niveau mondial. C'était tellement inattendu d'ailleurs pour la science de l'époque, que cette découverte faite en République Dominicaine (ou île Hispaniola, où Colomb établi ses quartiers à son arrivée) retomba assez vite dans l'oubli...

Situées à environ 35 kilomètres à l'ouest de Santo-Domingo (Saint-Domingue) et à côté du village de Borbon, c'est 55 cavités qui ont été localisées dans un petit karst composé de collines boisées atteignant les 170 mètres de hauteur. Ces grottes sont en majorité des abris sous roche, des grottes horizontales d'environ 200 mètres de développement, ou de grottes plus importantes accessibles par des puits et des dolines d'effondrements (sur 10 à 40 mètres) et recoupant des galeries ou tunnels importants.

Cartegrottesborbon

Ce sont dans ces sanctuaires que des amérindiens, identifiés d'abord comme des Arawaks (Caribs) et des Tainos, mais aussi depuis par les Igneri, considérés comme les vrais indigènes pré-colombiens, habitant les Bahamas, les Grandes Antilles et quelques petites îles antillaises, et qui ont laissé des peintures et des témoignages de leur lointaine culture. Des datations ont confirmé un âge étalé sur 8000 à 2000 ans pour ces peintures, et on sait aussi qu'un peuple s'est installé très tôt à Cuba par exemple puisque des traces très anciennes y auraient été découvertes récemment...

Ce n'est qu'en 1955 qu'un prêtre, Tarciso Villanueva, accompagné de jeunes scouts, redécouvrira la " Cueva del Corral ", et ce n'est qu'en 1976 qu'une mission du Museo del Hombre Dominicano, dirigée par Dato Pagan Perdorno, réalise les premiers relevés topographiques et photographiques de ces cavités, ce qui provoque en même temps leur classification en tant que "parc national". Depuis, Domingo Abreu Collado (président du seul groupe spéléologique de l'île), lutte pour la reconnaissance et protection de ces sites. Car malgré leur classement comme parc national, le site archéologique n'a jamais fait l'objet de protection réelle ni d'attention particulière.

La scène internationale avait été alertée lors du 8ème symposium international d'art rupestre américain qui s'était déroulé à Saint-Domingue en juin 1987. En 1992, Robert Bednarik écrivait dans le rapport INORA (t17) l'importance de ces sites et faisait état de demandes répétées auprès de l'IFRAO pour une intervention directe de cet organisme. Malheureusement, cela est resté sans suite et les préjudices causés à ces sites se poursuivent et atteignent un degrés de risques pouvant provoquer leur destruction pure et simple.

Des carriers sans scrupules dynamitent au-delà de leurs limites d'exploitation à l'intérieur même du parc national. Des tirs ont eu lieu à 6 - 8 mètres de l'entrée de la Cueva la Cigua, provoquant le détachement des parois d'un bloc de 50 à 60 tonnes...

Grottesborbon dessinsrupestres 
YH : peintures rupestres dans les grottes et interprétations des archéologues concernant ces rites dits "chamaniques" (cliquer dessus pour lire)

On note que ce n'est qu'en 1996 que ces sites ont enfin reçu une protection officielle, après quelques endommagements malheureusement irréversibles...

Ceci est un extrait de la Lettre Internationale d'informations sur l'Art Rupestre (I.N.O.R.A en anglais) N° 7 de 1994, une édition du Dr. Jean Clottes qui est intéressante car l'une des rares publications archivée de l'époque sur ce qui se trouve dans les Caraïbes au niveau antique, voir préhistorique.

El pomier cueva numero uno

" Given the international importance of these caves for the study of Amerindian groups that inhabited the Caribbean Islands for nearly 8,000 years prior to the arrival of western culture, the caves are being considered for the unique category of Capital Prehistoric De Las Antillas (Prehistoric Capital of the Antilles) and the rehabilitation of one of its caves and its surrounding area to match this new category. "


YH : on ne peut s'empêcher de faire la relation entre ces dessins de silhouettes d'oiseaux et les dessins similaires trouvés sur l'ïle de Paques, ainsi que toutes les légendes (mondiales) parlant des hommes-oiseaux ou dessinant des hommes-oiseaux... à ce titre, il est encore difficile d'appuyer la thèse de "culture locale" ou "d'un peuple"... mais bien plutôt d'une culture très ancienne et mondiale, trouvable sur tous les continents, et à des périodes pas très éloignées les unes des autres en final...

Iledepaques homme oiseau
Ile de Paques-l'Homme-Oiseau

Yves Herbo Archives, Sciences, Faits, Histoires, 24-11-2014