samedi 17 octobre 2015

Le Musée de l'Armée Enterrée de Xian

Le Musée de l'Armée Enterrée de Xian

2012-maj 2015

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Le mausolée de l'empereur Qinshihuang (qui est celui qui a unifié le premier la Chine), qui couvre une surface d'environ 56 km², se trouve à proximité de la ville de Xi'an et il comprend le tombeau proprement dit, et les fosses où l'on a trouvé, en 1974, l'armée enterrée de soldats de terre cuite.

Les fosses contiennent environ huit mille statues de soldats datant de 210 av. J-C, qui ont presque toutes un visage différent, et de chevaux en terre cuite. C'est « l'armée enterrée », destinée à garder l'empereur. C'est en 1974 que la première fosse a été mise au jour par des paysans qui creusaient un puits.



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La construction de la nécropole a nécessité trente-six ans et plus de 700 000 ouvriers. Parmi les soldats en terre cuite on trouve beaucoup de fantassins, mais aussi des archers, des chars, des cavaliers, des généraux, etc.

Depuis cette grande découverte des fosses n° 1, 2 et 3 remontant à quelques dizaines d'années, les archéologues ont trouvé de nouvelles fosses. Il semble que l'empereur ait souhaité être entouré, au-delà la mort, de toutes les choses qu'il appréciaient de son vivant et de tous les moyens pour affronter l'éternité.



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Les soldats ont en grande majorité été fabriqués en terre cuite dans des ateliers. Les différentes parties parties du corps ont été produites séparément puis assemblées. Une fois fini, les soldats ont été disposés en ordre militaire dans les fosses, selon le rang et la tâche. Ils mesurent entre 1,80 m et 2 m. Ils portent tous une arme (épée, arc ou arbalète) en bronze recouverte d'une fine couche de chrome.



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Les personnages se distinguent les uns des autres par la grandeur, l'uniforme et la coiffe. Au départ, les soldats étaient armés et peints de couleurs vives qui ont malheureusement disparu à la suite de l'incendie des fosses par les rebelles Han vers l'an 206 av. J.-C. et par leur exposition à l'air libre durant les premières fouilles archéologiques.

La tombe, elle, se situe à environ 1,5 kilomètre à l'ouest de l'armée enterrée. Elle est enfouie sous une pyramide de terre de 75 m de haut et d'environ 350 mètres carrés.

Selon les sources historiques, elle contiendrait, le corps de l'empereur Qin Shi Huangdi, une reproduction de son empire et les tombes de 48 concubines, enterrées vivantes avec lui.



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La tombe elle-même n'a pas encore été fouillée. L'État souhaite attendre le développement de nouvelles technologies qui pourront garantir que le contenu, en particulier la momie de l'empereur, ne sera pas détérioré. De plus, les archéologues veulent s'assurer que les pièges et les trappes équipées d'arbalètes, soient bien désarmés. Ils pensent que d'anciens pièges, comme des rivières de mercure et des arbalètes truquées, pourraient encore les attendre: en effet, des sondes insérées dans la tombe ont révélé des quantités anormalement élevées de mercure.



MAJ 2015 : vidéos de l'Unesco et histoire du premier empereur chinois + découverte de la seconde plus grande tombe chinoise






En 221 avant J-C, l'unification de l'empire de Chine s'achève. Le roi Qin Shi Huang, qui hérita 15 ans plus tôt de l'un des royaumes qui divisaient alors la Chine en sept parties, a défait ses adversaires les uns après les autres et conquis toutes les autres provinces. Devenu influent, le roi de Qin, fondateur de la dynastie du même nom, prend alors le titre de Shi Huangdi, autrement dit «Premier souverain empereur». L'empire chinois est né ; il durera plus de 2000 ans, jusqu'en 1911. Empereur peu populaire, Qin Shi Huangdi réalisa, au-delà de l'unification territoriale, un travail inédit d'unification politique et sociale, sonnant le glas du système féodal.

Un important tombeau appartenant à la grand-mère du premier empereur de Chine Qin Shi Huang a été découvert à Xi'an lors de fouilles menées dans le cadre de l'extension du campus de l'Université de Finance et d'Economie de Xi'an dans la province de Shaanxi, en février 2015.

Le complexe funéraire fait 173,325m², mesurant 550m de long et 310m de large. C'est le second tombeau en grandeur a avoir été découvert dans le pays.



Tombeau grand merepremierempereurchine





Jusqu'à présent, les archéologues ont mis au jour deux chariots et douze squelettes de chevaux (6 par chariot). Les chariots et chevaux sont un symbole de haut rang qui égale celui d'un empereur ou d'un membre de la famille royale.



Les archéologues ont aussi découvert une céramique élégamment gravée des caractères chinois nommant la grand-mère de Qin Shi Huang, avec des fragments de jade, d'or et d'argent. Il est probable que le premier empereur lui-même ait commandité la construction de ce tombeau et qu'il fut terminé au cours de sa vie. Cependant, il n'est pas encore précisé si le sarcophage contenant la momie a été découvert.



Char squelettes chevaux chine


2015 : les fouilles de la seconde fosse de l'immense mausolée (non encore fouillé pour sa part) du premier empereur de Chine débutent.

Elle remonte à plus de 2 200 ans et continue toujours d'étonner. L'armée en terre cuite du premier empereur de Chine, Qin Shihuang, est un témoin frappant de l'ancienne histoire et civilisation de la Chine. Bien que les travaux d'excavation aient débuté au début des années 70, la pleine étendue de cette merveille culturelle se trouve encore cachée sous terre. Les dernières excavations, qui ont commencé en 1994, ont toutefois mis à jour beaucoup de nouveaux trésors.



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ZHU SIHONG, Directeur de la fosse 2 du Musée des soldats de terre cuite de l'empereur Qin est interviewé par CCTV.com



" La fosse numéro 2 fait 6 000 mètres carrés de superficie. Une fois l'excavation totalement achevée, nous espérons pouvoir retrouver plusieurs milliers de guerriers et de chevaux supplémentaires."



Les fouilles dans la fosse numéro 2 ont jusqu'à présent permis de découvrir des soldats debout ou à genoux, tous faisant face à l'Est. Au sud de la fosse, les archéologues ont découvert huit chars avec leurs chevaux, tous fabriqués originellement en bois. Mais ils se trouvaient en très mauvais état. Le plus surprenant pour les experts, est d'avoir trouvé des personnages en terre cuite peints dans la fosse numéro 2.



" La taille des guerriers retrouvés dans la fosse numéro 2 est d'environ un mètre. C'est mieux pour leur préservation d'avoir été enterrés profondément, où les conditions de température et d'humidité sont meilleures. "



Lorsque la deuxième série d'excavation débutera, les experts disposeront d'un plus grand éventail d'informations à propos des chars et les utiliseront pour la restauration. Le but est d'excaver 200 mètres carrés de terre dans la fosse numéro 2 au cours des prochaines années...

Source : CCTV.com



Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires.com, 2012, MAJ 10-2015

vendredi 16 octobre 2015

Caraibes et structures englouties

Caraibes et structures englouties



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Un bloc géant de Bimini reposant sur des petits piliers de pierre...



J'ai déjà parlé à plusieurs reprises des revendications de plusieurs chercheurs, dont de réels scientifiques, concernant des structures artificielles qui seraient englouties à divers endroits de la région des Caraïbes, Floride, Bermudes et Antilles. Cette vaste zone de l'Atlantique, en face du Mexique et de la mosaïque de petits états de l'Amérique Centrale recèle bien des mystères et légendes depuis que Christophe Colomb lui-même ait décrit dans son journal de bord, à son arrivée dans les parages, une observation étrange de lumière "non-naturelle" (ce que certains recensent comme une des plus anciennes observations d'OVNI historique) et que les premières annales des mystérieuses disparitions de navires (ou d'avions) du Triangle des Bermudes soient enregistrées...

Vous trouverez d'ailleurs en bas de cet article toute une série de liens qui vous enverront vers les différents articles déjà publiés ici sur cette région.

Je suis loin d'avoir encore pu détailler toutes les légendes et histoires de cette région néanmoins, car il y en a toujours à découvrir ou à préciser, comme vous le montre ce nouvel article qui ajoute donc encore quelques lignes et images à celles déjà produites, pour mon plus grand plaisir et le votre je l'espère. 

Je n'en avais pas encore parlé car cette histoire recèle maintenant peu de "surprises" et de nouveautés... mais il est tout de même intéressant de la rappeler car cette réelle cité engloutie nous permet tout de même d'affirmer, avec preuves, que si la chose s'est bien produite il y a peu de temps (relatif mais historique), il a très bien pu aussi se produire dans une période plus lointaine dont nous n'avons plus le souvenir... tout comme les futurs montées des océans dans ces régions assez basses sur l'eau peuvent malheureusement reproduire dans l'avenir les mêmes catastrophes...



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Port Royal englouti - Jamaïque



Il y a bien eu, historiquement, une cité d'engloutie ici, et il s'agit de la ville de Port Royal en Jamaïque. C'est en 1494 que Christophe Colomb met les pieds à Xamaica, comme l'appelaient les véritables originaires de l'île, les Indiens Arawaks, arrivés probablement depuis des millénaires mais qui seront tous pratiquement massacrés sous le joug de la couronne d'Espagne en 150 ans. Les conquistadors espagnols vont y fonder un comptoir important nommé Spanish Town. Mais les lieux intéressent également la couronne britannique et, dès 1655, les anglais débarquent dans le sud de l'île et finissent par l'occuper. Dès l'année suivante, ils fondent Port-Royal et sa garnison qui empêchera désormais les espagnols de reprendre l'île malgré deux tentatives en 1657 et 1658... Les britanniques n'hésitent pas à demander la participation des corsaires et autres flibustiers de participer à la défense de l'île contre les espagnols et les français, et Port-Royal devient également la capitale des pirates, dont le célèbre (et cruel) Henry Morgan en profitera pour y régner et y créer le code des pirates et même d'y être officiellement nommé gouverneur de l'île. En effet, bien qu'emprisonné et emmené en Angleterre en 1672 pour piraterie et cruauté, une étrange chance lui sourit toujours et il est finalement fait chevalier en 1674 par Charles II, grâce à son allégeance envers les Stuart ! Il retourne en Jamaïque et est nommé Lieutenant-Gouverneur, avec l’octroi de deux grandes plantations de cannes à sucre. Bien que la piraterie se calme et que les flibustiers commencent à partir dès son retour, c'est ici que l'étrange et la légende apparaissent : des prophéties affirment que la ville est maudite à cause de la cruauté et des blasphèmes perpétrés par les pirates et leurs trafics de prostituées et d'esclaves. Néanmoins, Morgan sera nommé gouverneur général de l'île en 1684, un très grand honneur pour un ancien pirate, et l'est encore quand il y meurt mi 1688...



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Port-Royal englouti - Jamaïque

Et c'est peu après (semble-t-il) le quatrième anniversaire de sa mort, que la malédiction est activée : Morgan est enterré au cimetière de Palisadoes, près de Port Royal, mais un énorme séisme, accompagné d'un raz-de-marée survient peu avant midi le 7 juin 1692. Lors de la troisième secousse, un éboulement sous-marin entraîne sous les flots le port et le centre-ville. Palisadoes est maintenant une île et l'ancien cimetière a disparu. Lors de cette catastrophe, plus de 2000 personnes vivant sur place ont été tuées. La légende parle également d'une énergie mystérieuse à l'origine de l'incident...



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Port-Royal englouti - Jamaïque



Autre mystère : Morgan est mort sans enfants, laissant toute sa fortune à Mary, sa femme. Malgré tout, il est, pour les spiritualistes britanniques du xixe siècle, l'un des esprits principaux à se manifester, en tant que « John King ». Les esprits de sa femme et sa fille, toutes deux appelées « Katie King » firent aussi d'importantes apparitions. « Katie King » (sa fille) fut rendue célèbre par la médium Florence Cook...

Notons aussi pour compléter que la célèbre série de films "Pirates des Caraïbes", avec l'acteur Johnny Depp, montre à plusieurs reprises la ville de Port-Royal reconstituée...



Un autre endroit, dont j'ai déjà parlé dans d'autres articles (voir ci-dessous), est l'île de Bimini et (au moins) une structure étrange nommée "la Route de Bimini" par les chercheurs, depuis sa découverte dans les années 1960... Pour plusieurs chercheurs, il s'agirait plutôt d'un ancien port. Je pense qu'il n'est pas inutile de rappeler ici la visite, dans les années 1970, de l'équipe du célèbre Commandant Cousteau et de son fils Philippe Cousteau. Cette visite avait tout de même permis de valider l'hypothèse d'une structure artificielle grâce à deux preuves filmées sur place, et dont voici quelques photos tirées du documentaire de l'époque qui est en ma possession encore. Même s'il a été apparemment établi grâce à un carottage que ces pierres calcaires sont du même type que celui couvrant tout le sous-sol de la région, il a également été établi (et filmé) que ces gros blocs de pierre (certains de 15 tonnes !) ne sont pas homogènes avec le sous-sol : ils reposent sur des petits piliers et pierres, il y a un espace entre ces blocs et le sous-sol. Il est donc très probable qu'ils aient été en effet taillés sur place, mais tout aussi probable qu'ils aient été soulevés artificiellement afin qu'un espace soit ménagé sous eux (pour évacuation des eaux lorsque ces blocs étaient en surface ?) et des piliers glissés en-dessous. La deuxième preuve est tirée du plan de la structure établi par l'équipe de Cousteau, qui dénote une série et organisation du nombre de blocs trop répétitive pour être le fait de la nature. De plus, une coïncidence étrange laisse apparaître les chiffres 6 et 5 à la suite, chiffres cités par Platon lui-même quand il a décrit leur importance au niveau du calendrier des atlantes. Je vous laisse redécouvrir les images du port de Bimini (en forme de J inversé ou de trombone non fermé selon les commentaires), qui, en tout cas, ferme bien l'accès d'une ancienne baie engloutie (vers le néolithique selon la montée des eaux !) que l'on devine derrière  lui... :



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Sous les gros blocs, des piliers de pierre ménageant un espace : les gros blocs ne reposent pas "naturellement" sur le fond... il semble que le "pont" englouti de blocs de pierre entre l'Inde et le Sri Lanka, le Pont d'Adam-Rama, dispose des mêmes aménagements que visible ci-dessus...


Bimini routeouportenglouti6

Sur ce plan établi sur place, on découvre qu'il y a une série de 5 très gros blocs de 15 tonnes suivis d'une série de 2 X 6 (12) blocs plus petits disposés à l'un des endroits-clés de la structure (dont une partie est toutefois probablement ensevelie sous les sables) : cet aménagement a peu de chance d'être naturel... et la coïncidence avec les chiffres de l'Atlantide de Platon est étonnante ! Le scientifique accompagnant l'équipe Cousteau est pratiquement certain de son artificialité et suppose qu'il ne pouvait s'agir de l'Atlantide en elle-même mais plus probablement d'une colonie, d'un port avancé de cette civilisation disparue...




Images tirées du documentaire "A la Recherche de l'Atlantide" par le Commandant Cousteau (année 1978).

Autres liens sur cette même région :









Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires, 12, 16-10-2015

jeudi 15 octobre 2015

Un atterrissage avec humanoide près de Marrakech

Un atterrissage avec humanoide près de Marrakech

2012- up 2015



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Une enquête de Gérard Lebat, des Repas Ufologiques de Marrakech (2012), publiée avec son aimable autorisation :



Je recherchais une personne pour s’occuper de l’entretien d’une propriété. Je suis donc en contact avec beaucoup de gens, en règle générale des marocains ne parlant pas le Français, parlant même dans certains cas, que le « berbère » local. La tâche n’est donc pas facile et il me faut en générale une personne pour « traduire ». Ici, ces recherches se font essentiellement via le « téléphone arabe » c'est-à-dire les relations qui en parlent autour d’elles, ces derniers répercutant la nouvelle. On est ainsi amené à rencontrer d’innombrables personnes, habitant parfois très loin.



Au mois de Mars 2012, j’ai rencontré une personne, qui parlait le français convenablement, nous avons en conséquence longuement discuté. Nous avons évoqués de nombreux sujets et je lui ai à un moment parlé du fait que je m’intéressais à tout ce qui était mystérieux et qui touchait l’espace, le ciel, les étoiles et naturellement tout ce qu’on pouvait y observer, y compris des objets inconnus. Le mot « ovni » a ainsi été prononcé, ce dernier n’était pas inconnu de mon interlocuteur qui parfois regarde les chaînes de télévision en provenance de la France. J’évoquais sans détailler ce qu’était ce phénomène, les observations de points lumineux, les objets à terre et à très basse altitude. Brahim, un peu plus d’une quarantaine d’années, c’est le prénom de cette personne qui se présentait pour le poste recherché, sans toutefois en avoir les compétences, candidature qui ne pouvait donc pas convenir. Mais, il évoqua toutefois dans la conversation, le fait que son père, âgé aujourd’hui de 70 ans, avait été l’objet, dans les années 60 – 70, d’une bien étrange observation.



Bien, que généralement je n’aborde pas ce sujet ici, les habitants ont autre chose à faire que de s’occuper de ces sujets. Manger, trouver un peu d’argent, étant la principale préoccupation, surtout pour les habitants de la campagne qui ont bien souvent le minimum pour ne pas mourir de faim. Et pour le superflu, s’offrir une télévision par exemple, bien souvent d’occasion, si âgée et en aussi mauvais état apparent qu’on ne la ramasserait même pas en France dans une poubelle, ceci pour quelques dizaines d’euros, il leur faut économiser et faire de bonnes affaires. Mais pas facile à la campagne ou personne n’a d’argent. Il faut souvent monter à la ville, vendre à meilleurs prix ce qu’on a produit. La situation à la campagne est bien différente de la ville, ou ceux qui ont réussi, parviennent à vivre honorablement. Mais ce jour-là, Brahim était relativement bavard, il évoqua donc l’histoire qu’avait vécu son père : une nuit, réveillé par ses chiens, les chiens des voisins, souvent membre de sa famille, il se leva et regarda par la fenêtre. Il observa alors, à 70/100 m de lui environ, un objet qui était à terre et il a pu voir dans la nuit, une silhouette, pas plus grande qu’un enfant, qui se dirigeait vers l’objet, le contourna. Puis au maximum 2 minutes plus tard l’objet s’éleva lentement à la verticale, sans bruit, puis disparu à l’horizontal, tout en s’élevant dans l’espace, à une vitesse relativement élevée. (aussi rapide que les avions à réaction, type F16, à basse altitude, qui étaient présentés par les américains il y a quelques années ici à Marrakech, et dont certains ont survolés la régions.)



L’affaire me semblait intéressante, peu d’observation d’objets à terre au Maroc, quelques cas avec des entités aux abords, mais ici comme l’information ne circule pas facilement vers les médias, la situation est normale et elle est connue. D’autre part, pour un villageois de la campagne, il ne serait pas question d’aller raconter une telle histoire à la gendarmerie, qui d’autre part ne saurait pas quoi en faire. La peur du « gendarme » est ici très grande, synonyme de problèmes qui peuvent être très graves…



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En conséquence, son père n’a jamais parlé de cela, sinon à sa famille proche, évoquant plutôt une apparition d’un « signe » religieux pouvant apporter le malheur. Jamais le cas ne fut donc évoqué en détails, même dans le proche cercle familial et encore moins chez les voisins ou les personnes que peut rencontrer le témoin. Brahim, ne pouvait donc pas m’en dire plus, un objet vu par la fenêtre, une silhouette et l’objet qui a décollé.



Je tentais alors indirectement de lui demander s’il serait possible de rencontrer son père. Ou il habitait. Pour le lieu où se situait le domicile de cette personne, pas de soucis, un petit groupe de maisons, le père, les enfants proches des voisins, non loin de Tahanaout, une distance de cinquante kilomètres au maximum de mon domicile. L’objectif était évidemment de tenter d’en savoir plus sur ce cas. La rencontre n’est pas facile, le père est âgé, il habite la campagne et il n’évoque pas cette affaire, encore moins à un étranger. Arriver à deux ou trois personnes, étrangères à ce village, dans ce « bled » va faire « jaser » et que vont bien dire les habitants. Ici, on prend soin de sa personnalité au sein du village et on craint le « ce que vont penser les autres » ! Ce n’était donc pas gagné d’avance, mais, avec diplomatie, en rassurant Brahim sur le fait que jamais personne ne serait informé des identités, le fait que nous serions le plus discret possible lors de notre venue, sans matériel, ni même appareil photo et le plus rapide possible, j’ai tenté d’obtenir une entrevue avec son père.



Il est parti en me promettant de lui parler de mon intérêt pour cette observation et de demander à son père s’il accepterait de me parler. Je n’étais absolument pas convaincu qu’un jour j’aurai une réponse, ni même des nouvelles de Brahim.



Début Avril 2012, un appel téléphonique, surprise, c’est Brahim qui m’appelle. Il me dit que mes histoires d’ovni l’ont intrigué, qu’il avait parlé à plusieurs amis de ce phénomène et que plusieurs avaient fait des observations de lumières inconnues dans le ciel. Mais tous ces cas sont anciens, sans date précise et nous en avons déjà des dizaines de milliers, ce qui ne nous apporte rien de nouveau. Je n’entreprends donc aucune démarche sur toutes ces histoires imprécises en générale. Mais le plus important, c’est qu’il a eu l’occasion de voir son père et que ce dernier accepte de me rencontrer.



Nous convenons donc de nous rencontrer le Lundi 7 mai 2012 vers 10 h 00 au carrefour du village de Knine. (Environ 40 kms de Marrakech) Il s’agit du carrefour, sur la carte, entre la P2017 et la P2010. Ce village, n’est pas mentionné sur la carte, mais il est aujourd’hui important et le commerce y est actif. Le Lundi, dans cevillage, en contrebas, (à environ 1 km 500 du croisement) il y a un souk typique qui a encore conservé aujourd’hui son caractère campagnard.



RENDEZ-VOUS POUR ALLER RENDRE VISITE AU TÉMOIN



Le jour venu je suis sur les lieux du rendez-vous et je retrouve Brahim. C’est lui qui me traduira en Français, nous n’avons pas jugé indispensable pour raison de discrétion, de nous déplacer à plus de personnes. Nous poursuivons notre route, empruntant la P2010 qui rejoint Tahanaout et après quelques kilomètres, il nous faut emprunter une piste sur la gauche de la route, qui nous mène en direction de la montagne. Un kilomètre de piste, pas de soucis, on peu y aller en voiture, me dit Brahim……. Mais, au fil des minutes, la piste relativement bonne, l’hiver n’a pas été très pluvieux, les kilomètres s’additionnent !...... En bref, comme à l’habitude ici, un petit kilomètre qui en fait bien 5 chez nous….. et sur une piste, la route parait longue……. Mais après un bon quart d’heure de piste, j’aperçois un groupe de maisons en pisé (des habitations rudimentaires faites en terre, comme on en trouve partout dans la campagne marocaine) qui forment un petit ensemble. C’est là qu’habite mon père, me confirme Brahim.



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Nous nous arrêtons devant un mur déjà bien usé par les années (les murs sont en terre, la pluie l’hiver les abîmes essentiellement sur leur partie supérieure, ce qui demande un entretien constant) dans lequel une porte faite de bric et de broc, des planches de différentes origines et qui ont certainement plusieurs décennies, est percée. Dans le champ avoisinant, deux ânes, un mulet, paisiblement tentent de trouver quelques brins de paille pour se nourrir.



Après avoir arrêtée la voiture, ici pas de soucis pour les emplacements de stationnement, nous sommes seul, nous nous dirigeons vers la porte. Derrière, déjà les chiens aboient, entraînant dans ce « système d’alarme » efficace, les nombreux autres chiens de ce groupe d’habitation. Brahim pousse la porte, une petite cours, quelques moutons dans un coin, des poules, un coq et devant la maison un homme âgé, (il a 70 ans environ) le père de Brahim qui se prénomme  Mohamed.



Raide, malgré les années et un travail difficile dans les champs qui ont usés son corps, sérieux et qui est loin de prendre notre arrivé à la rigolade, Mohammed nous accueil toutefois chaleureusement et est très heureux à la fois de recevoir la visite de son fils et de ma présence. Il nous invite à entrer, la pièce est simple, 3 m de large sur 6 m de long, dans laquelle sont installés au sol et sur le pourtour des tapis et des cousins. Il y a seulement une petite fenêtre, 80 cms par 80 cms pour ouverture ainsi que la porte. C’est suffisant pour éclairer la pièce. Le soleil monte à plus de 60° l’été (52 à l’ombre, il y a deux années), donc pour se protéger, les fenêtres sont rares et souvent petites. Nous prenons place, à terre, comme de coutume. (Pas de table, pas de chaise, pas de fauteuil, ici on n’a pas les moyens de s’offrir tout cela) Et rapidement, arrivant de dehors, (la cuisine est souvent située dans ces maisons en terre, dans une pièce attenante, domaine des femmes) une personne âgée, sa femme et deux jeunes filles, deux de ses enfants encore à la maison. Elles nous apportent le thé à la menthe traditionnel, accompagné de pain, d’huile d’olive, de confiture, de gaufres paysannes, de lait et même des œufs cuits durs…….. un accueil traditionnel au Maroc, que ce soit à la ville ou à la campagne.



Les femmes se retirèrent et Brahim parle avec son père, en Arabe et en Berbère, traduisant de temps à autre certains passages de la conversation. Nous en  arrivons à ce qui nous intéresse, la description de ce que Mohamed a observé. Replacer dans le temps ce fait n’est pas évident, c’était avant la naissance de Brahim, 1er point. Se référer à des éléments de l’actualité, c’est impossible, ici le temps s’écoulait à cette époque au fils des saisons, sans que la radio ni la télévision ne viennent perturber la vie paisible de cette famille. On peut au mieux replacer l’événement vers 1967 – 1969 et au printemps, Mohamed se rappelle qu’il s’apprêtait à ramasser le blé (ici la récolte se fait en fin avril et en mai).



UN OBJET MATÉRIEL AU SOL



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Il s’était couché la veille de son observation un peu après la tombée de la nuit ( pas d’électricité à cette époque, on vit ici au rythme du levé et du coucher du soleil) , après sa journée de travail dans les champs, à surveiller les moutons et les animaux qui ici son quasiment en liberté, allant et venant entre un petit enclos attenant à la maison, fait de pierres et de terre et la campagne environnante. Il s’était allongé dans la pièce où nous étions, sur les tapis avec sa femme. Les enfants, quant à eux dorment dans une autre pièce, sur les nattes posées à même la terre. Déjà à cette époque, Mohamed avait des chiens, deux semble t’il se rappeler. Ils dorment dans l’enclos dont les murs sont utilisés sur deux côtés pour les pièces composant l’habitation et la bergerie.



Vers 2 h 00 du matin, les chiens aboient longuement, ce qui réveille Mohamed. Comme les chiens persistent à aboyer, il se lève et sort dans la cours. Ils tentent de rassurer les chiens car il ne voit rien d’anormal, mais ces derniers continuent à aboyer, tout en courant sans cesse et rapidement dans le patio.



Devant cette insistance Mohamed se dirige vers la porte qui donne sur la piste. Il sort, fait quelques mètres à droite, puis à gauche, il observe. Rien d’anormal. Les chiens ont-ils vu un chat, un autre animal sauvage, c’est sa conclusion et il rentre dans la cour, tentant de calmer les chiens. Ils se taisent durant quelques minutes, mais une fois que Mohamed est rentré dans la chambre, ils recommencent à aboyer. Mohamed a alors l’idée de regarder par la fenêtre qui donne sur le derrière de la maison, la face opposée à la porte de sortie sur la piste, juste par sécurité, pour vérifier s’il ne voit personne sur ce côté de la maison.



Là, surprise, la lune éclairant assez bien la campagne (mais ce n’était pas « l’éclairage maximum » de la lune précise-t-il, en conséquence ce n’était pas la pleine lune et on ne voyait donc pas dans les meilleures conditions.) il aperçoit une masse sombre, qui brille légèrement comme si c’était de l’aluminium, mais un aluminium assez sombre, comme s’il avait déjà vieilli. Cette masse était grosse comme « une Fiat familiale », mais toutefois de forme « ronde et allongée ». Je note un maximum d’informations, traduites par Brahim, sur un bloc à l’aide d’un stylo. Je propose à Mohamed de me faire un croquis de l’objet. D’un geste de la main, il me fait comprendre que « non ». Je regarde Brahim qui me dit : « mon père ne sait pas écrire, ni lire et n’a jamais tenu de sa main un stylo. D'ailleurs, dans la maison, il n’y en a pas …. »



Je dessine alors grossièrement plusieurs formes, entre le rond et l’ovale, y mettant même des « carrés », me souvenant de cas de ce type. Il me désigne alors une forme ovale, relativement allongée, en conséquence plus allongé que l’observation d’un ovni à terre, de forme ovale mais avec une sorte de coupole, un peu comme à Valensole en 1967. Toutefois, tout ceci après plus de 40 années, ne peut être qu’approximatif, Mohamed, n’ayant pas évoqué cette histoire depuis au moins 20 ans, voir plus !



Et comment s’était-il posé à terre ? Sur des pieds, la masse ovale était-elle directement sur le sol composé ici de terre et de beaucoup de pierre ? Mohamed ne se souvient plus très bien, il réfléchit, il décrit l’objet comme étant à un peu prés 1 m du sol, posé sur une « sorte de tonneau » très sombre. Je traduis cela par un pied central qui ferait la grosseur d’un tonneau de 200 l, ainsi qu’il me confirme, d’un métal (ou autre ?) de couleur sombre, plus sombre que l’objet. Hauteur un mètre environ pour une largeur apparente de 70 cms.



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Par comparaison avec un véhicule de type Berline, l’objet ne devait pas avoir une longueur supérieure à 5 m pour une hauteur de 2 m au point central de l’objet.   Hauteur estimée et confirmée par le témoin, de la masse ovale, ce qui fait une hauteur maximal de 3 m à partir du sol.)



En regardant par la fenêtre, je me replace dans les conditions de l’observation, le sol est parsemé de nombreuses pierres, toutefois certains endroits, n’en comporte pas ou peu. La distance : on situe l’objet entre 80 et 120 m de la maison, du champ de vision par la fenêtre. En se replaçant sur les lieux mêmes, le témoin compte tenu de l’ancienneté de l’observation, ne peu situer à 10 ou 20 m près, l’endroit préci ou se trouvait posé l’objet. 



L’objet ne présentait aucune porte, aucun hublot, aucun dôme et était parfaitement ovale, brillant seulement très légèrement. Il se détachait très bien malgré la nuit, car l’horizon est vide, pas ou peu d’arbres ou arbuste, des champs de blé et de légères collines à quelques kilomètre.



UN PERSONNAGE ÉTRANGE SE DIRIGE VERS L’OBJET



Ce qui a paru par contre le plus étrange, c’est que se dirigeait vers l’objet, un personnage qu’il assimila à des créatures dont on parle dans le coran, des Djinns qui viennent de l’au-delà, passent, disparaissent comme s’ils devenaient soudainement invisibles. Le personnage avait la grandeur d’un enfant de 15 ans, traduisons, pour ici, un enfant d’un mètre trente environ. Il était « maigre » et se déplaçait sur ses deux jambes. Il avait deux bras qui se balançaient semble-t-il le long du corps et une tête qui lui a parue énorme. Compte tenu de la faible intensité lumineuse, de la nuit, il ne peut détailler plus cet être, pour lui, seulement une silhouette noire qui se déplaçait, venant de notre maison et se dirigeant vers l’objet. Compte tenu de l’apparence de la créature, les vêtements étaient certainement peu épais, voir collants et n’avaient aucun rapport avec un scaphandre, une combinaison de cosmonaute, voir un gros manteau de laine !......



Il était alors à environ 5 - 6 m de l’objet, lorsqu’il le voit, il avançait en sa direction et une fois arrivé à deux mètres, il l’a alors contourné l’engin par la gauche. Il a alors à ce moment-là disparu derrière l’objet. Sa vitesse de déplacement était d’une allure normale de marche. Il s’attendait à voir apparaître à l’autre extrémité de l’objet, cette créature, mais ce ne fut pas le cas. Il n’avait jamais vu un tel objet, il ne savait pas ce que cela pouvait être, il a pensé à un voleur. Mais l’être ne transportait rien. Les chiens quant à eux continuaient à aboyer.



Sa femme s’était réveillée, mais ne s’est pas levé dans un premier temps. (La durée de l’observation étant de 2 à 3 minutes, le temps qu’elle émerge, qu’elle comprenne ce que Mohamed voyait, alors qu’il ne s’affolait pas, qu’il ne lui donnait pas de détail sur ce qu’il observait, elle n’a de fait rien vu). Quant aux enfants, pas de bruit, ils devaient dormir d’un profond sommeil. Mohamed, continue à observer, ne comprend pas, mais semble comme paralysé et n’entreprend aucune action. Il est parfaitement conscient, mais reste calme car pour lui aucun danger malgré qu’il n’ait jamais vu un tel engin.



L’OBJET S’ÉLÈVE EN DOUCEUR



Il y avait au plus 1,5 à 2 minutes que l’être avait disparu derrière l’appareil, que ce dernier se mit à s’élever lentement. On peut supposer que l’être à pénétré dans l’objet par la face opposée. Je lui demande ce qu’est alors advenu du pied sur lequel il reposait : il ne se rappelle plus, mais en l’air, l’objet avait bien une apparence ovale, sans rien en dessous.



Il s’est élevé ainsi durant quelques secondes, puis s’est arrêté à environ une dizaine de mètres de hauteur. (Imprécision toutefois sur cette hauteur, vu qu’il estime celle-ci à au moins trois maisons (une maison de terre fait au mieux 4 m de haut, ce qui nous donne une douzaine de mètre). L’objet était bien visible, car il se détachait sur le ciel dégagé. Il est resté ainsi immobile durant deux ou trois secondes et il est parti à l’horizontal, avec une élévation toutefois constante, vers le Nord Est, longeant ainsi l’Atlas en direction de l’Ourika. Sa vitesse était relativement rapide, l’objet ayant démarré instantanément à cette vitesse rapide, sans accélérer par la suite. Il a disparu en moins de trois secondes dans la nuit lointaine.



Cette scène s’est donc déroulée en environ deux minutes, sans qu’a aucun moment, Mohamed ne perçoive aucun bruit, aucun souffle, aucune modification de la chaleur environnante. Le tout s’est déroulé dans un calme parfait et il ne pouvait pas entendre du fait de l’éloignement, les pas de l’être sur le sol. Seul les aboiements des chiens étaient perceptibles, mais pas au point de couvrir un bruit éventuel de l’engin, du fait que ces derniers s’arrêtaient durant quelques secondes. C’est cette situation de calme qui a fait qu’il n’a pas paniqué, qu’il a observé, s’apprêtant toutefois à sortir pour voir la scène de plus près au moment ou l’objet a commencé à s’élever.



Il donne en deux mots la description de ce qu’il vient de voir, à sa femme, cette dernière est debout, mais ne comprend pas grand-chose à la situation, et il sort, décidé d’aller voir sur le lieu où l’objet s’était posé s’il ne restait pas quelque chose. Mais, il ne trouve rien, il fait sombre toutefois et on ne verrait pas un petit objet de couleur foncé au sol. Après avoir regardé à l’horizon, tout autour de lui, il rentre. Le lendemain matin, il ira à nouveau sur les lieux de l’atterrissage, mais il ne trouve aucune trace, ni même une emprunte. Toutefois, il admet avoir regardé grossièrement, si une emprunte légère dans le sol, sur la poussière, dans la terre était présente, il ne l’aurait pas vue.



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ON EXAMINE LES FAITS



On examine les possibilités d’identification de cet objet. L’hypothèse de l’hélicoptère est envisagée, mais le fait qu’il n’y avait aucun bruit, à une aussi faible distance, on l’aurait entendu, on l’écarte rapidement. Il est vrai qu’à cette époque-là, Mohamed ne savait pas ce qu’était un hélicoptère, il n’en avait jamais vu. Un engin militaire secret : oui, lequel, nous sommes fin des années 60 et alors construire un tel engin qui n’émet aucun bruit, ce n’était pas réalisable. Nous ne trouvons aucune solution. La ressemblance avec les objets vus à Soccoro où à Valensole est toutefois frappante, c’est l’un des seuls points qu’on peut évoquer.



Le lendemain matin, la vie de Mohamed a repris, comme par le passé, il n’évoqua même pas cette affaire aux voisins, aux amis... il n’aurait pas su comment leur expliquer cela et on ne l’aurait pas cru… il a encore rêvé, Mohammed... Il n’en parlera qu’à quelques reprises, sans toutefois approfondir comme il l’a fait aujourd’hui avec nous, à certains de ses enfants. Il n’explique quant à lui, toujours pas son observation, il ne sait pas ce que c’était. Cela ne le perturbe pas, s’il a été témoin de cela, c’est grâce à la volonté d’Allah comme il nous répète… Il n’a ressenti aucun effet sur lui-même, pendant ou après l’observation et cela ne lui a causé aucune maladie... Jamais malade, il a toujours travaillé durement, dans ses quelques lopins de terre, qu’il cultive avec son mulet, ses ânes, tout comme il y a des siècles... Il fait encore à son âge chaque jour, de nombreux kms à travers la campagne, gardant son petit troupeau de montons. Ici pas de retraite, on travaille jusqu’à la mort et heureusement, lorsqu’ils le peuvent, les enfants aident un peu.



Déjà 14 h 30, je quitte alors Mohamed et je le remercie bien vivement du témoignage qu’il nous a apporté. Le thé à la menthe, le pain fait ici même, à la maison et tout ce que nous avons mangé fait que nous n’avons vraiment pas faim. Brahim décide de rester ici chez son père, quant moi, je reprends la piste en direction de la Route de Knine à Tahanaout, repensant constamment à cette expérience vécue au fin fond de la campagne pratiquement désertique Marocaine... Je me dis que des cas comme celui-ci, même certainement encore plus étranges, doivent exister en nombre ici au Maroc.



Ainsi qu’il a été promis, l’anonymat sera conservé, aucune photo prises sur les lieux et nous procédons à un photo montage pour les reconstitutions à partir de photos prises dans la région.






Gérard LEBAT

Fondateur des Repas Ufologiques originaux.



Marrakech – Maroc V01 – 17 08 2012 - GERARD LEBAT – lebat1@aol.com



Merci Gérard Lebat pour cette belle enquête.



Relayé par Yves Herbo SFH 08-2012, up 10-2015

mercredi 14 octobre 2015

Des fragments de métal de Roswell analysés

Des fragments de métal de Roswell analysés



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L'artefact qui a été analysé. Taille de l'échantillon d'environ 10 mm de long. Fin fragment coupé pour les tests. (Crédit photo: Frank Kimbler)

Au cours des dernières années, le géologue Frank Kimbler a découvert une vingtaine de fragments de métal près de l'emplacement du crash allégué d'un OVNI à Roswell en 1947. Son expérience dans le domaine, et son succès à trouver des objets là, a conduit à son apparition récente sur les canaux de National Geographic (NatGeo) qui montrent les Chasseurs d'Ovnis (émission TV).

Avec l'aide du Roswell International UFO Museum and Research Center, Kimbler a été en mesure d'avoir l'analyse isotopique effectuée sur l'un de ses fragments de métal de Roswell en 2010. Kimbler expliqué aux journalistes de Open Minds TV que les résultats ont montré que " soit le laboratoire a fait une erreur d'analyse ou cette matière n'est pas de la Terre ". Ben McGee, un chercheur et membre de l'équipe des Chasseurs d'Ovnis, a expliqué dans un blog de NatGeo ce message :

Quand il a été soumis à un test initial, les isotopes de magnésium présents dans l'un des fragments de métal de Kimbler ont semblé indiquer une empreinte digitale non-isotopique terrestre. Toutefois, sans autre épreuve, ces résultats pourraient aussi avoir été le résultat de la variabilité naturelle et statistique dans le processus analytique en laboratoire. Ainsi, alors que finalement la recherche n'a pas été concluante sur une découverte extraterrestre sans plus d'analyses, en communiquant l'idée d'isotopes élémentaires et leur rôle pouvant aider les scientifiques qui déterminent actuellement les matériaux géologiques d'origines extraterrestres, fait de ce segment une question importante !

Et Kimbler, qui enseigne la géologie et les Sciences de la Terre à l'Institut militaire du Nouveau-Mexique, est d'accord avec McGee. Il sait que la bonne science nécessite des tests complémentaires avant de tirer des conclusions.

Kimbler a dirigé l'équipe des Chasseurs d'Ovnis à travers la zone où il a eu le succès de trouver des fragments de métal dans le passé. Il a été heureux de participer à l'émission parce que, comme il le prétend, NatGeo a accepté de financer une analyse supplémentaire effectué sur son débris métallique inhabituel. Mais l'analyse n'a pas eu lieu. Dans une récente interview sur le site web Spacing Out !, Kimbler expliquait :

" National Geographic ne veut pas suivre la chaîne de sécurité des protocoles pour ça. Ils ont dit qu'ils ne pouvaient pas se permettre de me commanditer pour faire faire l'analyse. Je ne voulais pas leur donner un morceau de la matière à le faire détenir dans leur bureau pendant des journées entières, voire des semaines ou des mois... Ils ont dit que le laboratoire avait indiqué qu'ils avaient besoin d'un mois pour faire le test, et je sais que ce n'est pas vrai. Il leur faudrait peut-être un jour pour le calibrage, et un jour pour exécuter le test. Ca ne prend pas un mois pour le faire. "



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Frank Kimbler (R) avec James Fox et Ryder de Chasing ovnis. (Crédit: National Geographic Productions de pétrole Chaînes / Snake)

Mais Kimbler est impatient de faire des tests supplémentaires sur son débris métallique, de sorte qu'il a fait un compromis. Il a dit, " Si nous pouvons signer des papiers et s'il y a des personnes qui peuvent signer à ce sujet... Je serai plus que ravi de le faire, mais devinez quoi? Ils ne le feront pas. "

Son expérience dans l'émission l'a laissé déçu que " tout cet aspect scientifique soit tombé à l'eau. " En tant que scientifique, il dit qu'il n'est pas investi dans un résultat ou un autre. Il explique : « De toute façon, je voulais un peu de science bien faite."

Kimbler a bon espoir qu'une autre émission sera présentée pour rendre obligatoire le test de contrôle de se produire, et de donner aux métaux l'attention qu'il  sent qu'ils méritent.

Par Jason McClellan, traduction fr Yves Herbo



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Visionnez l'entrevue complète avec Frank Kimbler ci-dessous :




http://www.openminds.tv/geologist-wants-additional-testing-on-potentially-extraterrestrial-roswell-metals-817/

Frank Kimbler enseigne les Sciences de la Terre au lycée et la géologie au collège au New Mexico Military Institute à Roswell. Il dit qu'il s'est toujours intéressé aux ovnis, et a réellement fait une observation inhabituelle quand il avait une vingtaine d'années. Alors, quand il a déménagé à Roswell, il a décidé de mettre son expertise à l'épreuve et d'essayer d'enquêter sur l'incident le plus célèbre d'OVNI de tous les temps, le crash de Roswell. Il dit que son but principal était de trouver des preuves matérielles. Il a commencé par examiner certaines des images satellites du prétendu " site des débris. " C'est ici que l'éleveur, Mac Brazel, avait dit à l'Air Force qu'il avait trouvé des morceaux de l'objet qui s'est écrasé.



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Image satellite Landsat multi-spectrales montrant le champ de débris. L'image montre clairement une brûlure (ou zone perturbée) couvrant l'emplacement exact du champ de débris tel que décrit par les témoins. (Crédit image: Frank Kimbler)

Kimbler a utilisé ces images pour améliorer l'infra-rouge afin de mettre en évidence les zones où le sol a été perturbé. Il a été surpris de trouver un endroit qui était semblable à ce que les témoins avaient décrit. Il faisait environ ¾ de mile de long et quelques centaines de mètres de large, et faisait face à la direction que les témoins avaient indiquée. Il a également remarqué que cette région a des arêtes très droites, quelque chose d'inhabituel pour un phénomène naturel. Sa prochaine étape était d'aller là-bas avec un détecteur de métal pour voir ce qu'il pouvait trouver. Il a commencé à faire quelques voyages vers le site en mai 2010. En utilisant un détecteur de métal qui pourrait trouver une pièce de la taille d'un gros cafard, trois pouces sous la surface, il pourrait trouver de petits morceaux, ce qui était exactement son but. Dans les précédentes fouilles archéologiques dans la zone, ils avaient passé au crible la poussière à travers les écrans avec des trous assez grands pour que de très petits morceaux puissent tomber au travers. Kimbler a pensé que s'il y avait quelque chose, il serait très petit et peut-être dans les terriers d'animaux, ou les fourmilières. C'est en fait dans une fourmilière qu'il a trouvé son premier fragment.

Ce qu'il a trouvé était un métal argenté qui ressemblait à de l'aluminium. C'était étrange parce qu'il n'y avait aucune indication d'aucune sorte d'objets en aluminium dans la région. Il trouva occasionnellement de l'étain, qui devait provenir de parties de toits de tôle soufflés aux alentours, et quelques clous. Il a finalement trouvé plusieurs de ces morceaux argentées, et dit qu'ils avaient l'air déchiquetés. Certains des bords semblaient même fondus. Il a aussi trouvé quelques boutons en aluminium qui semblent être du type utilisé sur les treillis militaires dans les années 40. Si tel est le cas, cela démontre que l'armée était dans la région.



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Les boutons. Provisoirement identifiés comme des boutons militaires fin des années 40 début des années 50. (Crédit image: Frank Kimbler)

Il a montré le matériel au directeur du musée, Julie Shuster, et a pu rencontrer le chercheur Don Schmitt. Ils ont décidé de financer le premier test qui a été fait par New Mexico Tech à Socorro. En utilisant une microsonde, ils ont pu déterminer la composition du matériau. Il s'est avéré être un alliage d'aluminium, de silicium, de manganèse et cuivre. Il n'est pas inconnu, mais il est utilisé dans la construction et ne se retrouve habituellement pas sous forme de feuille. Ceci inspira à nouveau Kimbler afin de rechercher les isotopes sur ce fragment. Kimbler dit que cette recherche sur les isotopes est très importante parce que les ratios sont " très semblables à nos empreintes digitales. " Certaines concentrations d'éléments sur la terre sont uniques à la Terre. Donc si vous connaissez les ratios isotopiques pour le magnésium, il sera le même pour n'importe quoi sur Terre avec du magnésium, mais s'il n'est pas d'origine terrestre, il aura un ratio différent. Par exemple les météorites ont des ratios différents, parce qu'elles ne sont pas d'origine terrestre. L'analyse isotopique est nécessaire pour déterminer si un matériau provient de la Terre ou d'un autre monde. "



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Certains fragments d'alliage métallique retrouvés enterrés et dispersés sur la surface du champ de débris. (Crédit image: Frank Kimbler)

Kimbler est allé à l'Université du Nouveau-Mexique Institut des Météorites, et a demandé à leur expert en isotopes d'effectuer une analyse. Kimbler n'avait rien dit à l'expert concernant les échantillons. Celui-ci regarda Kimbler "droit dans les yeux" et lui a dit que la seule raison pour laquelle il pouvait vouloir que ce genre de test soit effectué était parce qu'il soupçonnait que le matériau provenait de l'espace. Il voulait savoir d'où venait le matériau, et quand Kimbler le lui a dit, il a refusé de faire le test, indiquant que l'idée d'un vaisseau spatial s'écrasant à Roswell était "une fumisterie." Un des autres scientifiques dans le bureau fit valoir que bien que ce soit quelque chose d'inhabituel, l'importance de cette possibilité rendait utile de jeter un coup d’œil. Cependant, l'expert n'a pas bougé et a refusé de faire le travail. Le second scientifique était un spécialiste de la microsonde à l'Université et bien qu'il ne puisse pas faire un travail sur les isotopes, il a pu obtenir des informations plus précises sur la composition du matériau et confirmer les premiers travaux qui avaient été effectués. Bigelow Aerospacese se montra intéressé pour aider Kimbler avec son analyse, mais après avoir passé des mois avec peu de résultats, Kimbler dut aller ailleurs. Kimbler réussit à trouver un autre laboratoire avec des certifications multiples disposé à faire le travail. Le Musée d'OVNI donna de l'argent, et les résultats furent là en cinq jours. Kimbler dit qu'il est presque tombé au moment où il a vu les données. Les ratios étaient hors normes, et comme il le dit il n'y avait que deux réponses pour expliquer les résultats, " soit le laboratoire a fait une erreur d'analyse soit le matériau n'est pas d'origine terrestre." 

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Tableau de fractionnement isotopique du magnésium modifié à partir du graphique utilisé par le Dr Peter Sturrock dans son analyse du fragment d'OVNI. Les composés contenant du magnésium, les métaux et les minéraux devraient tous avoir un point sur ou très près de la ligne. Un chrondite est un type de météorite et puisqu'il ne provient pas de la Terre sa trace n'est pas sur la ligne. L'alliage AH-1 de Roswell n'est pas sur la ligne. La trace de l'AH-1 est une anomalie telle que soit c'est une erreur d'analyse soit le matériau n'est pas d'origine terrestre. Plus de tests sont nécessaires pour vérifier les données afin de déterminer s'il s'agit une erreur ou si le matériau provient d'un autre monde. (Crédit image: Frank Kimbler)

Toutefois, le travail de Kimbler n'est pas fini. Il dit: " Suivant le protocole correct de la méthode scientifique un ensemble de données ne permet pas de trancher." Afin de prouver que le laboratoire n'a pas fait une erreur, il a besoin de continuer ce travail. Il dit qu'il a besoin de deux laboratoires certifiés de plus qui soient d'accord pour faire les tests isotopiques afin de confirmer le travail effectué jusqu'à présent, et qu'il peut faire ce travail dans les semaines à venir. Kimbler dit qu'afin de confirmer que le matériau n'est pas d'origine terrestre, il est nécessaire d'avoir deux ou trois laboratoires montrant les mêmes résultats.



Un autre aspect important du matériau concernant l'aluminium et montrant l'origine extra-terrestre, est que l'aluminium doit être fabriqué. Contrairement à certains éléments naturels, comme l'or ou l'argent qui peuvent être trouvés sous forme de pépites brutes, l'aluminium ne se trouve pas dans la nature. Si cela s'avère que ce matériau n'est pas de ce monde, cela signifie que c'est quelque chose qui a été fabriqué ailleurs. Jusqu'à présent, les humains ne fabriquent rien dans l'espace, sans parler de quelque chose qui proviendrait de l'espace et tomberait aux environs de Roswell dans un endroit où un vaisseau présumé a été découvert en 1947. Kimbler dit qu'il est très prudent avant faire toute déclaration définitive, mais il est "plein d'espoir." Il dit que les laboratoires certifiés ne font normalement pas d'erreur, et que les personnes qui ont fait le travail sont parmi les meilleurs dans ce métier. Les implications, si le matériau de Kimbler s'avère être d'origine et de fabrication extraterrestres, sont bien sûr surprenantes. L'aurait-on surpris à prouver que nous sommes visités par une civilisation intelligente d'une autre planète, et qu'ils se sont écrasés aux environs de Roswell en 1947 ?



Kimbler dit qu'il va nous tenir au courant, et a été assez aimable pour nous fournir des photos du matériel et de l'analyse. Écoutez Frank Kimbler discuter de sa conclusion sur Radio Open Minds . Note: La plupart des légendes sont fournies par Frank Kimbler.



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Les données de la microsonde de l'Université du Nouveau Mexique montrent la composition en éléments. Vérifie les données NMT avec l'analyse montrant Al Si Cu Mg Mn avec un peu de Fe. (Crédit image: Frank Kimbler)



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Données Université du Nouveau Mexique montrent la composition microsonde élément. Vérifié les données avec l'analyse montrant NMT Al Si Cu Mg Mn Fe avec une certaine. (Crédit image: Frank Kimbler)



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Les valeurs des isotopes de magnésium provenant du laboratoire certifié qui a fait l'analyse. (Crédit image: Frank Kimbler) 



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La composition des éléments en alliage AH-1 du même laboratoire. Affiche le AH-1 alliage est un alliage Al-Mg-Mn-Si-Cu. (Crédit image: Frank Kimbler)





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AH-1 sous grossissement, montre les structures en ruban ou en couches dans AH-1. (Crédit image: Frank Kimbler) (Crédit image: Frank Kimbler)



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AH-1 sous grossissement montre plusieurs zones de baguage. (Crédit image: Frank Kimbler)




MAJ 10-2015 :

Une nouvelle interview de Frank Kimbler de juillet 2014, dans laquelle il inciste et confirme ses propos de 2012 :




Cet été 2015, le chercheur a participé à une conférence retransmise à la radio :

https://www.facebook.com/ufo.conference?fref=nf



Yves Herbo - S,F,H, 08-2012, up 10-2015