samedi 16 mai 2015

Un cas d’OANI au 17ème siècle - L’ovni de Gênes

Un cas d’OANI au 17ème siècle - L’ovni de Gênes

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En Août 1608, les habitants du Sud la France et du nord-ouest de l'Italie, de Marseille à Gênes, assistent à une véritable vague d’OVNIs, relatée dans une chronique d’époque intitulée “Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la mer de Gennes”.

Ce livret datant de 1608 est rédigé par un certain Pierre Ménier “portier de la porte saint-victor” à Paris. Il n'y est pas question de "soucoupe volante" ou "d'engins mystérieux" car les engins volants n'existaient pas du tout à l'époque et le terme n'avait pas encore été inventé. N'oublions pas que, par exemple, les indiens d'amérique appelaient "Cheval de fer" les premières locomotives à vapeur utilisées par les colons européens en amérique... ne jamais oublier que tout témoignage est lié non seulement aux perceptions des témoins, mais aussi à leurs connaissances et époques...

Ce document est une banale brochure comme on en a découvert beaucoup datées de ces périodes du XVIIe siècle, le récit fait tout de même 7 pages, et est écrit en provençal (dialecte français de dérivation néo-latine).

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Couverture et 1ère page. Ceci est probablement une réédition de 1875 par l'imprimeur Louis Perrin à Paris dont l'ornement en couverture est connu à cette époque

Voici la traduction en français moderne de tout le texte :

" Discours épouvantable des signes qui sont apparus sur la mer de Gênes, au commencement du mois d'août dernier de l'an 1608.

Les prodiges qui nous apparaissent sont sans doute des courriers et postillons célestes, nous prévenant des malheurs qui vont nous arriver, et semblant nous presser de courir aux remèdes des prières et des jeûnes afin d’apaiser la colère du grand Dieu, que nous offensons chaque jour.

Les Romains dès qu'ils apercevaient des prodiges faisaient sacrifice aux Dieux pour apaiser leurs colères par des sacrifices et l’idolâtrie.

Et nous qui sommes Chrétiens nourris en une meilleure école nous devons présenter saintement nos cœurs contrits et repentants, et humblement prier le Tout Puissant de nous pardonner nos fautes, et vouloir apaiser sa juste colère afin que les malheurs que la justice nous réserve soient détournés et chassés loin de nous par sa sainte miséricorde.

Au commencement du mois d'août de l'an 1608, sur la mer de Gênes, ont été vus les signes les plus horribles dont ont ait parlé ou écrit de mémoire d'homme. Les uns avait apparence humaines avec des bras semblant couverts d'écailles et tenant dans chacune de leur main 2 horribles serpents volants, qui leur entortillaient les bras, et ne paraissant que depuis le nombril, en haut hors de la mer et jetant des cris si horribles qu'il s'agissait de la chose la plus épouvantable, et plongeant parfois dans la mer, puis ressortant en d'autres endroits loin de là, hurlant des cris si épouvantables que plusieurs ont été malades de la peur qu'ils ont eu. Ils en voyaient qui ressemblaient à des femmes ; d'autres avaient des corps d'apparence humaine, couverts d'écailles, mais dont la tête était comme celle d'un dragon. 

Depuis le 1er jour dudit mois ils ont été ordinairement vus à la grande frayeur de tous les Genevois. La seigneurie fit tirer quelques coups de canons pour tenter de les faire partir de ce lieu, et on leur tira dessus quelques 800 coups de canon, mais en vain, car ils n'en furent nullement effrayés. Les églises s'assemblèrent et, allant au véritable remède, firent de nombreuses processions et commandèrent le Jeûne. Les bons pères Capucins ordonnèrent les 40 h pour tenter d'apaiser la colère de Dieu, avec leur salutaire remède.

Le 15 août apparurent sur ladite mer du port de Genes 3 carrosses traînant chacune par 6 figures toutes en feu, ressemblant à des dragons. Lesdits carrosses marchaient, l'un à l'opposé de l'autre, et étaient traînés par lesdits signes qui avaient toujours leurs serpents, en continuant leurs cris épouvantables et s'approchaient assez près de Gênes, tellement que les spectateurs, du moins la plus grande part, s'enfuirent effrayés, craignant les effets d'un tel prodige mais, ayant tourné 3 fois le long du port après avoir jeté des cris si puissants qu'ils faisaient retentir les montagnes des environs, ils se perdirent tous dans ladite mer, et depuis l'on n'en a vu ni su aucune nouvelle.

Ceci apporte grand dommage à plusieurs des citoyens de Gênes, les uns en étant morts de peur comme par exemple le fils du seigneur Gasparino de Loro, ou le frère du seigneur Antonio Bagatelo. Plusieurs femmes en ont aussi été affectées et en ont eu telles frayeurs qu'elles en sont mortes. Depuis que l'on chante le Te Deum, ils se sont évanouis.

Depuis la côte de Nice et tout le côté de la Provence tant du côté de la mer que de la terre : on a vu pleuvoir du sang naturel qui courait et tâchait de rougir les feuilles et les fruits des arbres. A Toulon, la plupart des maisons étaient tâchées dudit sang sur le toit, le pavé et l'Eglise paroissiale dudit lieu à la sortie de la Messe fut vu pisser le cornet de véritable sang pur et naturel.

Le 18 août à Reillanne en présence de tout le peuple, on vit une telle pluie de sang que personne ne sortit de chez lui de peur d'être taché dudit sang qui s'égouttait des toits, ou qui tombait directement de la pluie. A Lambesc, le 20 août il plut du sang en telle quantité qu'il en coula tant le long des rues que l'on crut qu'ils avaient égorgé dans leur ville une infinité de personnes. Bref tout le long de la côte depuis Nice, jusqu'à Marseille, il plut du sang en divers jours. Prodige certes qui n'est pas sans présager de grands effets.

D'autres choses également dignes de mémoire arrivèrent presque en même temps dans la ville de l'Ile de Martigue. Le 22 août apparurent 2 hommes en l'air, ayant chacun en main des armes et boucliers et se battant de telle sorte qu'ils effrayèrent les spectateurs et après s'être longuement battus se reposèrent un moment, puis retournèrent se battre, et leur combat dura 2 h.

Le 20 août ils combattirent à pied et se chamaillèrent à un point que l'on aurait dit des forgerons battant sur l'enclume. Le lendemain ils étaient à cheval, et faisaient voltiger leurs chevaux comme des soldats, puis se chamaillèrent tant que l'on crût que l'un ou l'autre allait tomber. Le jour suivant certain dirent que chacun d'eux s'était emparé d'un boulevert, ou forteresse, et après avoir fait assez bonne figure l'un face à l'autre il y eut un bruit comme des coups de canon, si effroyable que les témoins crurent que c'était la fin du monde, puis ayant continué lesdits jours l'espace de 7 h, tout en un instant une épaisse nuée apparut dans le ciel et couvrit si obscurément que rien de 2 h ne parut que nuées et brouillards noirs, obscurcis sentant comme le salpêtre et après que l'air fut purifié on ne vit plus rien de toute ces chimères extravagantes.

Ces prodiges merveilleux ont touché l'âme de plusieurs chrétiens ayant considéré les merveilles du grand Dieu et sachant qu'il est seul puissant et que par sa bonté infinie il veut nous avertir avant que de nous envoyer le châtiment qui nous est dû, les uns se sont rendus religieux, les autres font pénitence, pour apaiser la colère de Dieu. Le saint Esprit les assiste dans cette bonne volonté.

Ainsi soit-il. "

Que pouvons-nous interpréter et comparer dans ce texte ? Il s'agit plus d'un rapport que d'un témoignage, pour commencer. Ce Monsieur Ménier rapporte à priori plusieurs témoignages. Il fait très tôt mention de "pluies de sang". On peut déjà en dire que c'est un phénomène météorologique assez connu de nos jours, surtout dans le sud de la France : les pluies et vents amènent des sables et des pluies provenant d'Afrique du nord, rougies par la présence de micro-organismes. L'interprétation de l'époque était l'expression de la colère de Dieu, évidemment.

Ensuite, l'expression "la tête était en forme de dragon" se rapporte probablement (via les voyages de Marco Polo en chine connus par tout le monde à l'époque) a quelque chose "d'exotique", de non local et d'assez effrayant. Ils voient à priori des formes métalliques sortir de la mer, se déplacer sous l'eau et produire un bruit terrifiant. Ces observations ont commencé début août et, comme elles se reproduisent très régulièrement, les autorités jugent que c'est agressif et passent à l'attaque en tirant 800 coups de canon (ce qui est énorme), pour rien à priori...

Le 15 août, cela empire. Trois engins volants "enflammés" semblables à des "dragons" survolent la ville et terrorisent la population. Certains font probablement des crises cardiaques, de peur, et meurent, d'autres s'évanouissent...

Notons que l'original de ce texte (mentionné sur la couverture) a dû être imprimé à Lyon en 1608 même, mais aussi à Troyes  par Odart Aulmont, imprimeur connu et enregistré de l'époque. Il semble qu'en 1624, le texte soit réimprimé et incorporé dans un livre de J. Rochette en collaboration avec Chevillot. Ce ne serait qu'en 1969 que ce texte aurait été remarqué, par Yasmine Desportes, journaliste à Nice Matin et amie de Guy Tarade, qui informe ce dernier de l'existence de cette archive de la ville de Nice, sous le titre : "Récit de Pierre Menier"...

Au sujet de cette histoire, un chercheur sur les manuscrits anciens a tenté par tous les moyens apparemment de trouver une explication, même tirée par les cheveux... En 2009, Yannis Deliyannis trouve lors de ses recherches l'histoire d'un mariage princier de 1608 ayant donné lieu à la mise en scène d'une somptueuse bataille navale dont les caractéristiques rappellent fortement celles décrites ci-dessus. Un seul problème, mais il est de taille : ce grand mariage princier a eu lieu sur la rivière Arno vers Florence, et en novembre 1608... De plus, un autre spécialiste (John E. Cook) a découvert en 2011 que les gravures invoquées pour ce mariage (décrivant des navires-dragons et des monstres) n'ont aucun point en commun car il s'agit de très vieilles gravures imaginaires montrant la flotte des Argonautes antiques de la mythologie grecque...


Yves Herbo

Voici un extrait d'un article ufologique mentionnant le même événement :

Vague d’ovnis à Nice en 1608 (France)

NICE 1608 – Dans les archives de la ville de Nice, une bien curieuse histoire d’intervention extraterrestres fût retrouvée. Nous allons maintenant vous livrer ce document.
LE PORT DE NICE 1608

Au début du xvii ème siècle, Nice port principal du Royaume du Piémont connait une période de grande prospérité. L’imposante forteresse qui domine la ville décourage les incursions barbares qui ravagent régulièrement les côtes voisines. Sur le quai de riches demeures aux balcons ouvragés. Dans cette charmante cité maritime on respire la paix dans un climat paradisiaque, quand soudain !….

Au crépuscule du 5 aout 1608, les niçois voient apparaître dans le ciel, trois masses lumineuses se déplaçant à grande vitesse. Les engins s’arrêtent au dessus de la forteresse. Ils descendent à 1 m de la surface de la mer, à faible vitesse. Les habitants peuvent examiner en détails les trois engins. Se maintenant proche de l’eau les trois masses provoquent une sorte de bouillonnement de l’eau avec dégagement d’une vapeur ocre-orangé, dans un bruit infernal. De l’un des engins surgit un être, puis deux……

Ces deux personnages plongent dans l’eau jusqu’aux hanches. Leurs bras maintiennent à la verticale deux tubes raccordés à la ceinture. Pendant deux heures les engins restent pratiquement en cette position. Puis les êtres embarquent vers 22 h, les engins partent vers l’Est, dans un bruit infernal, et disparaissent en quelques secondes.

Les Niçois attribuant ce phénomène à un avertissement de Dieu, ils s’ébranlent en de longues processions religieuses, portant le christ en tête, jusqu’à l’aube du 6 août 1608. Au matin du 22 août, les trois engins se présentent à Gênes. Informé des événement survenus à Nice 17 jours accaparant, ils déclenchent un violent tir d’artillerie sur les trois vaisseaux. 800 boulets sont ainsi tirés, sans que les engins ne subissent de dommage. Après une heure d’évolution au dessus des flots, un engin se détache du groupe et fonce sur la ville à une vitesse vertigineuse. Une folle panique s’empare alors de la population, et l’on relève plusieurs morts et blessés après le passage de l’engin à la suite de piétinements, émotions ou radiations émises par le vaisseau. Les trois vaisseaux se regroupent ensuite et disparaissent vers l’Est à une vitesse vertigineuse.

Le 25 août 1608, dans le ciel de Martigues apparaît un vaisseau spatial qui évolue durant une 1 h 30 au dessus de l’agglomération. Deux êtres sortent du vaisseau, évoluant autour de l’engin et semblant se livrer à un duel en plein ciel. Ce sera la dernière manifestation relaté par cet écrit dans la région Méditerranéenne. Une semaine plus tard, d’abondantes pluies rouge comme le sang tombent dans la région. Les habitants pensent qu’il s’agit de sang, et qu’ils ont à faire à une vengeance divine, à la suite des événements de Martigues, Nice ou Gènes !…..Pendant quarante jours les chapelles, églises et cathédrales de la région allant de Martigues à Gènes, voient une foule énorme venir prier jour et nuit... (YH : objectif réussi ?)



Sources : - http://investigationsoanisetoceanographiee.wordpress.com/2012/04/29/un-cas-doani-au-17eme-siecle-lovni-de-genes/

http://benzemas.zeblog.com/387556-temoignages-historiques-des-ovnis-dans-les-textes-anciens/#ixzz1tRvxAv3B

http://rr0.org/time/1/6/0/8/Signes/index.html


Yves Herbo, S,F,H, 04-2012, MAJ 05-2015

vendredi 15 mai 2015

Des artefacts exceptionnels de 44 000 ans en Afrique du Sud

Des artefacts exceptionnels de 44 000 ans en Afrique du Sud

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Publiée dans PNAS, l’étude et la datation, par une équipe internationale, de vestiges – notamment organiques – provenant d’une caverne sud-africaine, prouvent dans cette région un tournant Paléolithique moyen / Paléolithique supérieur survenu il y a plus de 40 000 ans, tout comme en Europe, soit plus de 20 000 ans avant ce que l’on pensait


L’étude

Dirigée par des chercheurs de l’Université de Bordeaux / CNRS, une équipe internationale a analysé et daté des artéfacts provenant de Border Cave, une caverne de l’est de l’Afrique du Sud, explorée depuis les années 1970, qui, selon le CNRS, « se distingue par une conservation exceptionnelle de la matière organique ». Grâce à cela et à une stratigraphie (organisation des différentes couches du gisement) précise, les scientifiques ont pu établir l’émergence, dès -44 000 ans, d’une culture technique très ‘moderne’, dont celle des actuels chasseurs-cueilleurs de l’ethnie San (ou Bushmen) semble l’héritière directe.

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Des innovations…

L'analyse chimique de résidus organiques prélevés sur une baguette en bois révèle la présence d’un acide ricinoléique, un toxique contenu dans les graines de ricin : une des plus anciennes preuves d’utilisation de poison. L’étude a également caractérisé la présence d’une sorte de poix à base d’écorce de Podocarpus (un conifère localement abondant), ayant probablement servi à fixer des pointes de flèches sur des hampes. Dans le même genre, un conglomérat de cire d'abeille, de résine (toxique) d'Euphorbia et, peut-être, étonnamment, d’œuf, entouré d'une cordelette en fibres d'écorce, constitue, selon le CNRS, « un véritable kit pour emmancher des pointes de flèche ou autres outils ». Il a été directement daté à -40 000 ans : le plus ancien cas connu d’utilisation de cire d'abeille.

… et une culture pérenne

Parmi les vestiges de Border Cave, des bâtons à fouir lestés de pierres perforées sont proches de ceux fabriqués et utilisés aujourd’hui encore par les San, chasseurs cueilleurs actuels d’Afrique australe. Tout comme ces os et bâtons couverts d’entailles intentionnelles (le bâton portant des résidus de poison – et qui a vraisemblablement servi à manipuler ce dernier – était lui aussi décoré d'incisions).

« Une pointe [de flèche] est décorée avec une rainure en spirale remplie d'ocre rouge, qui ressemble beaucoup à des marques similaires que les San utilisent pour identifier leurs pointes de flèches lors de la chasse », explique le Dr Lucinda Backwell, paléoanthropologue. « Ceci montre que le mode de vie des chasseurs cueilleurs actuels d'Afrique du Sud remonte à au moins 44 000 ans, et non 20 000 ans comme on le pensait auparavant », souligne le communiqué du CNRS.

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Des bijoux vieux de 44.000 ans - Afrique du Sud - Credit: Courtesy of Lucinda Blackwell

Une stratigraphie parlante

Perles en coquillages et en coquille d’œufs d’autruche, pointes de flèches légères, poinçons…tous les artéfacts, issus des mêmes couches archéologiques que les restes organiques, et également de couches antérieures, témoignent d’une transition propre à cette ancienne population de Border Cave, et non ‘apportée’. « Il s'agit du passage de l'âge de pierre moyen (Middle Stone Age) à l'âge de pierre tardif (Later Stone Age) qui s'est opéré il y a entre 44 000 et 42 000 ans », expliquent les auteurs. Une évolution non linéaire (différente selon les types d’objets), plus perceptible et mieux documentée par ce genre d’étude à l'échelle régionale. « Une évolution reflétée par la stratigraphie, il semble plausible que ces technologies aient pris naissance il y a 50 000 à 60 000 ans en Afrique avec une propagation plus tard en Europe », concluent les chercheurs du CNRS.

F. Belnet/hominides.com

Sources : www2.cnrs.fr, ScienceDaily

Early evidence of San material culture represented by organic artifacts from Border Cave, South Africa. Francesco d'Errico, Lucinda Backwell, Paola Villa, Ilaria Degano, Jeannette J. Lucejkog, Marion K. Bamford, Thomas F.G. Higham, Maria Perla Colombini, Peter B. Beaumont. PNAS, Juillet 2012.

Border Cave and the beginning of the Later Stone Age in South Africa. Paola Villa, Sylvain Soriano, Tsenka Tsanova, Ilaria Degano, Thomas Higham, Francesco d'Errico, Lucinda Backwell , Jeannette J. Lucejko, Maria Perla Colombini, Peter Beaumont, PNAS, Juillet 2012.

Photos des objets retrouvés à Border Cave : Francesco d'Errico, http://www.hominides.com/html/actualites/premiers-chasseurs-cueillleurs-44000-ans-0640.php



Yves Herbo, S,F,H, 08-2012, up 05-2015

jeudi 14 mai 2015

Une autre légende de retour : le monstre du Loch Ness

Une autre légende de retour : le monstre du Loch Ness - 2012 - MAJ 2015

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Que serait un blog consacré à l’étrange et à l’insolite sans le monstre du Loch Ness ? Nessie a refait surface dans la presse anglaise le vendredi 20 avril 2012, à la faveur d’une image sonar sinon spectaculaire, du moins troublante. Martin Atkinson, skipper d’un bateau de tourisme, a photographié avec son téléphone mobile l’écran du sonar : on distingue sur le cliché une forme serpentine de près d’un mètre 50 de large, évoluant à environ 23 mètres profondeur.

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Elle a accompagné le navire pendant deux minutes avant de disparaître dans les eaux boueuses du lac. Le skipper a montré sa trouvaille à des collègues expérimentés qui sillonnent le Loch Ness depuis des années : « Tous m’ont dit qu’ils n’avaient aucune idée de ce que cela pouvait être. Sur le moment quand j’ai vu cette forme qui est apparue de plus en plus énorme, j’ai crié ‘Bloody Hell’ et je l’ai prise en photo. »

Des biologistes sollicités par la presse estiment qu’il s’agit plutôt d’un conglomérat de zooplancton et d’algues.

Pour cette image, Martin Atkinson a reçu le prix méconnu du « meilleur portrait de Nessie de l’année » décerné par le site de paris en ligne, William Hill.

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On peut toutefois noter que l’heureux lauréat de ce prix vit du tourisme et qu’il n’est pas inutile de relancer parfois l’intérêt du public par une monstrueuse petite piqûre de rappel.

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Un dernier mot sur la photo ci-dessus : ce druide inquiétant qui brandit un poignard sous la statue de Nessie érigée au bord du Loch Ness est Kevin Carlyon. Cet ancien catcheur reconvertit dans le paganisme et la sorcellerie invoque régulièrement la créature pour la convaincre d’apparaître à la surface. Sans succès notables jusqu’à présent.

Néanmoins, des photographies font toujours aussi régulièrement leur apparition :

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L'image canular de 1934


http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2132574/The-Loch-Ness-Monster-Sonar-picture-shows-serpent-like-creature-mysterious-loch.html

http://www.dailyrecord.co.uk/news/weird-news/2012/04/21/does-sonar-image-show-the-loch-ness-monster-86908-23832219/

Bon, il faut encore relativiser question "monstres mystérieux" car, ce mois-ci a été riche sur le retour de ces légendes, avec un dragon-serpent légendaire filmé en Islande et un "mamouth laineux" (plus probablement un ours avec un gros poisson dans la gueule) a été surpris aussi en Sibérie... 




MAJ 05-2015 : C'est à partir du 21 avril 2015 que Google part en chasse au monstre du Loch Ness, et incite ses utilisateurs à en faire de même... :

Les professionnels de Google Street View se sont donc armés de leurs caméras et de leurs tenues de plongée cette fois pour offrir à tout un chacun la possibilité de faire ses propres recherches du célèbre monstre. Et ceci, tout aussi bien en surface du lac, qu'en immersion totale ou partielle !

Bon, il ne faut pas rêver : il n'a pas été installé des caméras permanentes qui permettraient une réelle recherche, mais il s'agit du montage des images filmées sur quelques jours que Google vous propose (tout comme d'ailleurs la plus grande partie de sa carte mondiale, qui n'est ni du "temps réel" ni de "l'updaté" régulièrement...), et qui sont donc surtout à admirer au niveau paysage, tel qu'il était lors des prises de vue.

Mais hasard douteux selon certains, ces quelques jours de tournages à bord d'un bateau ont tout de même suffit pour qu'une forme étrange, à la surface du lac, soit filmée, et fasse donc partie "des choses à voir" sur les maps Google...


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Voici le lien pour zoomer sur cette forme et surtout admirer le grand lac et ses abords 

Cette initiative n'est pas innocente car d'après Google, il y a chaque mois sur Internet 200 000 recherches concernant le monstre du Loch Ness, et 150 000 demandes d'informations touristiques, afin de se rendre sur les lieux...


Autres news sur le monstre... 
http://tvanouvelles.ca/lcn/lebuzz/archives/2014/04/20140418-141958.html

http://www.gentside.com/insolite/david-elder-a-t-il-reussi-a-filmer-le-monstre-du-loch-ness_art54115.html

http://www.gentside.com/loch-ness/la-legende-du-monstre-du-loch-ness-enfin-expliquee-par-la-science_art52305.html


Yves Herbo, S,F,H, 04-2012, Updated 05-2015

mercredi 13 mai 2015

L'ADN révèle une ancienne route de migrations inconnue

L'ADN révèle une ancienne route de migrations inconnue

O2a1 mini
migration du groupe O2a1 mondial

Depuis dix ans, les scientifiques du projet Genographic ont exploré et expliqué comment les modèles dans notre ADN montrent des signes de migrations hors de l'Afrique et à travers le monde. Mais une nouvelle étude montre que, finalement, certains de nos ancêtres ont aussi reculé et fait le chemin inverse...


Pour découvrir des preuves d'un modèle de migration ancienne, les scientifiques ont étudié l'ADN d'un haplogroupe spécifique (l'O2a1).
Mais qu'est-ce qu'un haplogroupe ?


Un haplogroupe est un groupe qui partage un ensemble de séquences d'ADN similaires (appelés haplotypes). Les haplogroupes sont utilisés pour comprendre les lignées génétiques.

Selon le projet Genographic, " Votre haplogroupe est votre branche sur l'arbre de la famille humaine. Toutes les personnes vivant aujourd'hui appartiennent à des haplogroupes distincts basés sur la séquence de marqueurs génétiques existant dans leurs cellules. Les personnes appartenant au même haplogroupe peuvent tracer leur descendance d'un ancêtre commun et même d'un endroit précis où cet ancêtre doit avoir vécu ".

La carte ci-dessous montre quelques haplogroupes dominants dans le monde entier.

World map of y dna haplogroups
Couldn’t you look at this all day ? Click to enlarge ! Find the O2a haplogroup—that’s the population that fascinating new Genographic research has studied.
Merveilleuse carte par Chakazul, courtesy Wikimedia. Notez bien qu'il y a plusieurs points d'interrogations sur des groupes apparus sans traces de "routes de migration" connues. Les zones grisées sont des zones qui ont été inondées par la montée des eaux. CC-BY-SA-3.0

Les généticiens qui ont mené la nouvelle recherche disent qu'ils ont étudié l'haplogroupe O2a1 car " il représente près de 15 pour cent des lignées mâles des indiens (de l'Inde) et 58 pour cent des lignées mâles en provenance d'Asie du Sud-Est ", parmi d'autres raisons. Qu'en est-il des femmes ?

Quel est le pourcentage de femmes d'Asie du Sud appartenant au haplogroupe O2a1 ?

Ils n'y en a pas. Comme tous les haplogroupes indiqués sur la carte ci-dessus, O2a1 est un haplogroupe du chromosome Y. Cela signifie que les séquences d'ADN (haplotypes) qui relient ce sous-groupe particulier se trouvent sur le chromosome Y. Et seuls les hommes ont des chromosomes Y. (Les hommes ont également des chromosomes X. Les femmes ont seulement des X. Il y a, bien sûr, des exceptions notables.)

Le modèle de migration décrit dans cette nouvelle recherche est un peu différent de ce que les généticiens attendaient peut-être...

Quel est le modèle de migration typique en Asie du Sud ? A quel point  le nouveau modèle est différent ?

L'ADN a montré que les humains génétiquement modernes ont quitté l'Afrique il y a environ 60.000 ans et sont partis vers l'est, vers le Soleil levant, dans l'Asie.

La nouvelle étude montre que la population (de l'haplogroupe O2a1) a migré de ce qui est maintenant le Laos et l'Asie du Sud-Est vers l'ouest et vers le sous-continent indien.

Globaljourney1


Cliquez sur ce lien pour accéder à une courte animation montrant la progression de la migration humaine globale

Jetez un œil à la carte ci-dessous. Quel type de voies de migration pensez-vous que l'ancienne population O2a1 a utilisé afin de passer de l'Asie du Sud au sous-continent indien ?

- Ils auraient pu suivre les routes terrestres, la randonnée à travers les basses plaines et les forêts de ce que sont aujourd'hui le Laos, la Thaïlande, le Myanmar, le Bangladesh puis l'Inde.

- Ils pourraient avoir suivis les rivières et leurs affluents, comme le Mékong, l'Irrawady, et le Gange-Brahmapoutre.

- Ils auraient pu suivre les voies de migration côtières, la navigation de la rive nord de la baie du Bengale, y compris le delta du puissant Gange-Brahmapoutre.

O2a1Around the darkest red spot in southern Asia in the map above, two small arrows indicate the westward movement of people of haplogroup O2a1 from Laos back into India. Seules deux flèches ici repartent vers l'ouest et l'Inde. (Image courtesy The Genographic Project)


Après ce résumé, que dit plus précisément cette étude ?

L'ADN a montré que les humains génétiquement modernes ont surgi en Afrique il y a environ 150.000 ans, puis il y a environ 60.000 années (on ignore pourquoi), ils ont quitté l'Afrique et sont allés à l'est en Asie, au nord vers l'Europe, et au sud vers l'Australie. Mais de nouvelles recherches en Inde des scientifiques du projet Genographic montrent que finalement, certains d'entre eux se sont également déplacés vers l'ouest, et ont apporté leur langue avec eux.

Les scientifiques du Genographic Project, les Drs. Ramasamy Pitchappan et GaneshPrasad Arunkumar du Tamil Nadu, en Inde, ont analysé le chromosome Y de l'ADN (paternellement hérité donc) de plus de 10.000 hommes de l'Asie du Sud. Les résultats, publiés dans le Journal of Systématique et Evolution, ont montré que dans les 8.000 dernières années, les humains se sont répandus de l'ouest de l'Asie du Sud-Est à l'Inde.

Cette migration non détectée auparavant est évidente à partir de la fréquence et de la diversité d'un clan génétique spécifique, ou haplogroupe, dans cette partie du monde. Les scientifiques du projet Genographic ont trouvé une fréquence beaucoup plus élevée de l'haplogroupe O2a1 dans leurs recherches que prévu. " Depuis que l'O2a1 est accepté comme la lignée fondatrice des langues austro-asiatiques (un groupe de langues apparentées à l'Asie du Sud), l'origine et la propagation de cette lignée donne des indices sur l'histoire de ces anciens langages et de la région. Notre étude montre une nette diminution de l'ancienneté et de la diversité des haplotypes O2a1 du Laos à l'Est de l'Inde, ce qui suggère une propagation de l'est vers l'ouest de l'Asie du Sud-Est ", explique le Dr Arunkumar dans ses conclusions.

Mais pourquoi se sont-ils concentrés sur un seul haplogroupe, alors qu'il y a des centaines de haplogroupes distincts en Asie ?

" L'haplogroupe chromosomique Y O2a1 représente près de 15 pour cent des lignées mâles indiennes et 58 pour cent des lignées mâles en provenance d'Asie du Sud-Est, et la distribution de cet haplogroupe correspond à la distribution des langues austro-asiatiques (c.-à-vietnamienne, cambodgienne, Munda, et Nicobarais), et certaines de ces populations parlant austro-asiatiques sont à 100 pour cent du haplogroupe O2a1, "ajoute le Dr Arunkumar. "Ainsi, la compréhension de la distribution des O2a1 jette la lumière sur l'origine et la circulation des personnes dans cette partie du monde."


Dr G. Arunkumar
Dr. G. ArunKumar collects samples in the field in eastern India. (Photo courtesy of G. ArunKumar)

Des études antérieures du projet Genographic ont également montré une forte corrélation entre la langue et la fréquence d'un certain haplogroupe. Les exemples comprennent la relation entre les langues indo-européennes et l'haplogroupe paternel R1 et les langues austronésiennes et l'ADN mitochondrial (maternel) de haplogroupe B4. Dans chaque cas, les similitudes linguistiques sont parallèles aux similitudes génétiques.

Donc, est-ce que cela signifie que la langue que vous parlez est enracinée dans votre ADN ?

Eh bien non, mais même si la langue est apprise (culture) et l'ADN est hérité (nature), les deux sont sans doute reliées entre elles et, comme nous l'avons montré, en corrélation.

Pour en savoir plus à ce sujet et d'autres recherches du projet Genographic et ces haplogroupes que nos scientifiques étudient actuellement, voir sur genographic.com.


Yves Herbo : Il semble bien que, géographiquement, cet haplogroupe soit apparu sur les terres de l'Asie du sud-est maintenant sous l'eau à cause de la montée des eaux... Cela correspond en tout cas question datations et fin de la dernière ère glaciaire... cela pourrait expliquer d'ailleurs ce demi-tour vers l'ouest et l'Inde... et aussi, par extension, l'apparition un peu plus à l'ouest encore des sumériens en Mésopotamie ensuite, avec des connaissances et un langage hérités... mais ce ne sont encore que des hypothèses...



Yves Herbo traductions, S, F, H, 04-05-2015

mardi 12 mai 2015

APPARITIONS MARIALES ET OVNIS

Apparitions Mariales et OVNIS

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Zeitoun, Egypte, 1968-1969

Généralement l’Eglise fait preuve d’une très grande prudence avant de canoniser un saint ou de reconnaître un miracle et les esprits scientifiques — rationalistes impénitents ou non — ne pourront, en l’occurrence, que lui donner raison; nous en avons justement présentement de très bons exemples sous les yeux, bien sûr avec le cas de Fatima en 1917 auquel s’est intéressé le feu contre- amiral Gilles Pinon mais aussi avec celui de Medjugorje en Yougoslavie et et de Kibeho au Rwanda qui sont un peu moins connus.


Disclose.tv - Gilles Pinon châlons part1 Video


Disclose.tv - Gilles Pinon châlons part2 Video

Que s’y est t-il passé en effet ? A Medjugorje, aux fins fonds des Balkans, plusieurs adolescents ont prétendus voir et parler quotidiennement à la Sainte Vierge pendant plus de mille jours, et foules et autorités s’en sont émus; des pèlerinages ont même eu lieu, sans la caution de la hiérarchie ecclésiastique.




Au Rwanda, les choses se compliquent encore un peu plus, même si à l’origine, les événements semblent identiques : pendant plus de trois ans, une poignée de collégiennes et un tout jeune homme du petit village de Kibeho ont affirmés non seulement voir la Vierge Marie, mais également — ce qui est rarissime — Jésus, et s’entretenir avec eux des malheurs de ce monde. En outre, et c’est là précisément que les choses se corsent — l’un des « voyants »  aurait fait état,  selon un observateur s’étant rendu sur place, de « signes dans le ciel », comme à Fatima au Portugal, lorsque le disque solaire avait soit-disant dansé et était descendu vers la foule rassemblée à la Cova de Iria, le 17 octobre 1917.

Disque, croix, ou hostie géante ? ou plutôt ovni, comme l’affirment depuis longtemps certains ufologues avertis ?




Le doute est toujours permis en pareil cas, d’autant qu’à l’époque,  aucun observatoire n’a été en mesure de détecter quoi que ce soit d’anormal dans le ciel au jour et à l’heure dite.

Hallucinations collectives ou véritables « apparitions » ?

Il existe bien certes des phénomènes dits solaires depuis fort longtemps — de nombreux témoignages et observations ont déjà été collectés — ,  mais malheureusement, tous les efforts déployés jusqu’ici pour établir une corrélation évidente quelle qu’elle soit entre les dits phénomènes solaires et les apparitions de type ufologique ou mariale, n’ont jamais abouti et le mystère demeure.


La seule chose que l’on puisse affirmer est qu’un fort pourcentage des apparitions de type religieux qu’elles soient contemporaines ou passées, font intervenir des phénomènes lumineux d’une nature particulière que l’on retrouve également dans de nombreuses observations déjà cataloguées comme ovni. Le rapprochement est troublant mais c’est la seule évidence dont on dispose à l’heure actuelle.

On  sait cependant aujourd’hui que le phénomène ovni est un phénomène universel au même titre que les apparitions mariales dont les premières connues remontent au Moyen-âge. Par Sylvain SCHNEYDER.

Ovnis, apparitions mariales et religions
Par Alain MOREAU

L’objectif du présent texte n’est pas de faire une étude des multiples apparitions mariales répertoriées depuis des siècles (et notamment du dix-neuvième siècle à nos jours), mais de montrer le rapport existant entre certaines manifestations relevant des ‘‘mariophanies’’ (apparitions de la Vierge) et certaines caractéristiques du phénomène OVNI, ce rapport pouvant être étendu à d’autres types de manifestations religieuses, notamment dans la Bible.

Précisons une chose : il ne s’agit pas, ici, de dire que les mariophanies dans leur ensemble relèvent de l’ufologie, mais de défendre l’idée que quelques mariophanies comportent une indiscutable « coloration » ufologique. Le cas le plus connu de connotation « ufologique » est bien sûr Fatima (Portugal, 1917).

I. Fatima (Portugal), 1917 :

Le premier auteur à avoir fait des rapprochements pertinents entre l’apparition mariale de Fatima et certaines manifestations d’OVNIs est, à ma connaissance, Paul Misraki (1962, 1968). Ultérieurement, d’autres auteurs (Jacques Vallée, etc.) ont aussi évoqué les ressemblances entre ces deux types de phénomènes.

Le 13 mai 1917, trois petits bergers (deux fillettes et un garçon) déclarèrent avoir aperçu une « Dame de Lumière », d’une grande beauté, laquelle avait flotté au-dessus de la cime d’un chêne vert. L’apparition avait parlé : elle avait demandé notamment aux pastoureaux de revenir en ce même lieu le 13 du mois suivant.

Le 13 juin, une escorte accompagna les petits à leur rendez-vous :




« Là, les assistants purent voir les trois enfants tomber à genoux, cependant qu’une légère vapeur blanche se formait autour d’eux ; la lumière du jour, ainsi que la température, perdaient aussi de leur intensité ; une brise fraîche souffla. On ne distinguait aucune ‘‘belle dame’’, mais l’aînée des enfants, Lucia, parlait comme si elle s’adressait à quelqu’un, puis écoutait d’inaudibles réponses. Les villageois, eux, ne percevaient, selon leurs dires, qu’un léger bourdonnement… Au moment où Lucia signala le départ de la Dame il se passa quelque chose : les branches du chêne vert s’inclinèrent comme entraînées dans la direction indiquée par la petite fille. »

Le 13 juillet plusieurs centaines de personnes s’agglomérèrent à la Cova da Iria, lieu des apparitions, pour assister à un spectacle en tous points semblable à celui du mois précédent. Lucia déclara que la « Dame » lui avait confié des « secrets ». Cette fois, le départ de la céleste visiteuse fut ponctué d’une détonation brutale que tous entendirent, cependant qu’un portique de fortune, érigé pour l’occasion, fut secoué sur ses bases.

L’administrateur de l’arrondissement voulut faire avouer aux enfants qu’ils avaient tout inventé. Peine perdue. Il ne put non plus obtenir les « secrets » de la Dame. Le 13 août il séquestra les petits fauteurs de troubles à l’ordre public pour les soumettre à un nouvel interrogatoire. Il menaça les enfants de les plonger dans une marmite d’huile bouillante s’ils persistaient dans leur mutisme !

« ‘‘Ton petit frère est déjà frit !’’, dit-il à l’une des fillettes, qui pâlit mais continua de se taire. Les enfants passèrent le reste de la journée dans la prison, mêlés aux détenus de droit commun. »

Pendant ce temps, à la Cova, les pèlerins assemblés apprirent que les enfants ne viendraient pas. On entendit cependant une sorte de coup de tonnerre, semblable à l’éclatement d’un pétard, suivi d’un éclair. La nuée blanche s’éleva du sol. Quatre jours après, les trois petits virent le vallon s’illuminer de la teinte jaune d’or qui précédait généralement les apparitions. La « Dame » se montra alors. Lucia la supplia de faire en sorte que son entourage puisse la croire quand elle raconte ce qu’elle a vu. La Dame promit pour le mois d’octobre un prodige éclatant.


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1. Le globe lumineux :

Le 13 septembre 20.000 à 30.000 personnes étaient rassemblées autour de la visionnaire. En plus de la vapeur blanche entourant les enfants, certains assistants aperçurent un globe lumineux traversant le ciel en direction du chêne vert. Il cessa d’être visible. Dix minutes après, le globe reparut et s’éloigna vers le ciel.

« On se le montre du doigt, cependant qu’une vieille dame aux cheveux blancs, missel en main, trépigne : ‘‘Je ne vois rien ! Je ne vois rien ! »… »

On constate alors qu’une pluie de corpuscules blancs, comparables à de minces flocons de neige, tombe du ciel et se désagrège au moment de toucher le sol.

Voici quelques témoignages :

« ‘‘A ma vive surprise’’, dit l’un d’eux, ‘‘je vis clairement et distinctement un globe de lumière glissant lentement et majestueusement à travers l’espace (…). Puis subitement, avec la lumière extraordinaire qu’il dégageait, ce globe disparut à mes yeux, et le prêtre qui était à mes côtés cessa lui aussi de le voir.’’ »
Comme il demande à ce voisin son opinion sur ce globe, ce dernier répond sans hésiter « qu’il s’agit sans doute du véhicule grâce auquel la Vierge Marie s’approchait des enfants… ».

Tous ceux qui aperçurent le globe, dit un autre texte, en retirèrent l’impression qu’il s’agissait d’un aéroplane de lumière apportant la « Mère de Dieu » au rendez-vous des pastoureaux et la rapportant ensuite au « Paradis »…

2. Les corpuscules blancs :

Je viens de mentionner les corpuscules blancs aperçus par les assistants. Une dame déclara avoir vu un de ces « pétales de fleurs » tomber sur son épaule gauche. Elle voulut le saisir, mais ne trouva plus rien.

De semblables pluies blanches se sont reproduites par la suite, à la Cova da Iria, le 13 mai 1918 (jour anniversaire de la première apparition) et le 13 mai 1924.

Paul Misraki fait ici un judicieux parallèle avec certains témoignages d’OVNIs :

a) Oloron, 1952 :

En 1952, dans les Pyrénées-Atlantiques (alors appelées « Basses-Pyrénées »), on vit passer, dans le ciel d’Oloron, un cigare et plusieurs disques. Tous ces objets laissèrent derrière eux « une abondante traînée qui tombait lentement vers le sol en se désagrégeant ». Pendant quelques heures il y en eut des paquets accrochés aux arbres, aux fils téléphoniques, sur le toit des maisons.

« C’était comme des fils de laine ou de nylon, ressemblant à des fils de la Vierge ; ils devenaient rapidement gélatineux, puis fondaient et disparaissaient. Parmi les nombreux assistants qui purent les recueillir et les tenir dans la main pendant quelques instants, se trouvaient les professeurs du collège ; l’un d’eux les examina attentivement mais ne put en faire l’analyse car ils se sublimèrent avant qu’il ne parvînt à un laboratoire. »

b) Graulhet, 1954 :

Le 13 octobre 1954 au-dessus de Graulhet (Tarn), et le 18 octobre 1954 à Vienne (Isère), il y eut la même pluie évoquant de la laine de verre ou des fils de toile d’araignée.

« Des experts se penchèrent sur la question et proposèrent des explications ‘‘naturelles’’ plus étonnantes encore, par leur insuffisance, que le phénomène lui-même.

Laine de verre, fils d’araignée : ces comparaisons ne correspondent pas tout à fait aux ‘‘corpuscules blancs’’ qu’une pieuse préoccupation transforme en ‘‘pétales de fleurs’’. Il reste cependant une analogie certaine entre ces diverses chutes de ‘‘mannes’’ célestes, ‘flocons de neige’’ ou… ‘‘fils de la Vierge’’, qui fondent rapidement à la chaleur du sol. »

La manne céleste :

On fera aussi le parallèle avec la « manne » du récit de l’Exode. Dans l’Ancien Testament la « manne » est une nourriture tombée du ciel grâce à laquelle tout un peuple put subsister dans le désert « pendant quarante ans ».

Six jours sur sept, une couche de rosée recouvrait les alentours du camp. Puis, la rosée évaporée, apparaissait sur la surface du désert « quelque chose de menu, de granuleux » (traduction incertaine), « de fin comme le givre ».(Exode, 16, 14.)

« On eût dit de la graine de coriandre, c’était blanc, cela avait le goût de la galette au miel. » (Exode, 16, 31.)

Il fallait procéder au ramassage dès l’aurore, car ce « pain du ciel » fondait à la chaleur du jour.

Apparitions miraculeuses à Zeitoun, Egypte, 1968-1969


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Le 2 avril 1968, une heure et demie après le coucher du soleil, l'attention des mécaniciens et des chauffeurs se trouvant dans ce garage fut attirée par des bruits et des mouvements dans la rue.

Ils virent alors une forme humaine, une femme habillée de vêtements blancs, se tenant sur le dôme central de l'Église, tenant la main sur la croix dominant ce dôme.

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Les personnes se trouvant dans le garage : Farouk Mohammed Atwa (chauffeur), Hussein Awwad (mécanicien), Abd-el-Aziz-Ali (gardien), Mahmoun Afifi (chauffeur) et Yacout Ali, tous musulmans, ont raconté en détail ce qu'ils ont vu.

Ils crurent, en voyant distinctement cette forme blanche, être en présence d'une religieuse en habit blanc.

Etant donné qu'elle se tenait sur une surface arrondie et glissante, ils lui crièrent de faire attention et d'attendre.

L'un d'eux, craignant qu'il ne s'agisse d'une personne voulant se suicider, avertit la police.

Un autre frappa à la porte de l'église.

Ce fut Adel Youssef Ibrahim, âgé de 18 ans, fils du père Youssef Ibrahim, l'un des prêtres de la paroisse qui lui ouvrit.

Ayant constaté l'apparition, il prévint son père, lequel l'ayant vue à son tour, en avertit le supérieur : le père Constantin Moussa.

Pendant ce temps, une grande foule s'étant amassée devant l'église, la circulation dut être interrompue dans la rue Touman Bey.



Rapport du curé de la paroisse Le père Constantin Moussa, curé de la paroisse, établit un rapport officiel dans lequel il écrit en particulier

"Après cette soirée mémorable, la Sainte Vierge apparut plus d'une fois et fut aperçue par différentes autres personnes parmi lesquelles M. Michel Soliman et sa famille qui habitent en face de l'église.

La Sainte Vierge apparut de nouveau le 9 avril.

La nuit suivante, aussi bien les sœurs d'une école voisine que mon fils ainé (élève ingénieur) me dirent avoir de nouveau aperçu la Sainte Vierge. Je me précipitai sur la place et je vis l'apparition, cette fois sous la forme d'un buste dans l'une des ouvertures du dôme du côté nord-est de l'église.

C'était un corps lumineux doré" (...)


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Source et Lire la suite ici


Manifestation Étrange du Soleil en Côte d'Ivoire avec apparition de type Mariale le 20 avril 2011 :



"Mercredi 20 Avril 2011 dans le quartier de yopougon à Abidjan Côte d'Ivoire, soit 9 jours après le passage d'Alassane Dramane Ouattara, une manifestation étrange qu'on pourrait qualifier de divine, à moins d'être incrédule, se déroule à la vue de tous..." (un avertissement par rapport aux événements qui se sont produits ensuite ?...)


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MAJ 05-2015 : Yves Herbo : Je ne peux évidemment m'empêcher de comparer ma propre observation, de très près, (estimation de 15 mètres de distance environ dans la mesure où l'objet a brièvement éclairé le devant du toit de l'immeuble), d'une grosse sphère blanche lors de mon enfance, et des événements l'ayant précédés et l'ayant suivis... + ajout de nouvelles vidéos et liens.


Yves Herbo, S,F,H, 03-2012, Update 05-2015