samedi 14 mars 2015

Honduras : la Cité du Dieu-Singe découverte ?

Honduras : la Cité du Dieu-Singe découverte ?

Honduras gravuressurroches mini
Honduras-pétroglyphes

Après les découvertes étonnantes au Panama et l'article lié, nous restons en Amérique Centrale avec cette nouvelle exploration de la jungle du Honduras et la possible découverte d'une cité mythique. Situons d'abord le pays (en bleu clair ici) en question sur une carte :

Ameriquecentrale

Au Honduras, il existe une légende tenace parlant de la "Ciudad Blanca", la Cité Blanche, qui a des origines très anciennes, et qui aurait été découverte par des Espagnols qui se sont perdus en explorant la jungle lors des conquêtes. D'autres versions suggèrent que le groupe ethnique Pech (habitant le territoire du Honduras pendant au moins 500 ans), croyait en l'existence d'une "White City", qui aurait été construite par les dieux. On a également parlé d'une "maison blanche", qui était composée de colonnes géantes de pierre blanche sculptées...

Le 3 Septembre 1526, Hernán Cortés a écrit ses impressions d'Amérique, adressées à l'empereur Charles V. Dans cette lettre, plus tard connue comme la Carta de Relación Nº 5, le vainqueur a fait allusion à l'existence d'une ville inconnue, et dont il a dit :

“Por otra parte dolíame el ánima dejar aquella tierra en el estado y coyuntura que la dejaba, porque era perderse totalmente; y tengo por muy cierto que en ella vuestra majestad ha de ser muy servido y que ha de ser otra Culúa, porque tengo noticia de muy grandes y ricas provincias, y de grandes señores en ellas, de mucha manera y servicio, en especial de una que llaman Hueitapalan, y en otra lengua Xucutaco, que ha seis años que tengo noticia de ella, y por todo este camino he venido en su rastro, y tuve por nueva muy cierta que está ocho o diez jornadas de aquella villa de Trujillo, que pueden ser cincuenta o sesenta leguas. Y de ésta hay tan grandes nuevas, que es cosa de admiración lo que de ella se dice, que aunque falten los dos tercios, hace mucha ventaja a esta de México en riqueza, e iguálale en grandeza de pueblos y multitud de gente y policía de ella. Estando en esta perplejidad, consideré que ninguna cosa puede ser bien hecha ni guiada si no es por mano del Hacedor y Movedor de todas, e hice decir misas y hacer procesiones y otros sacrificios, suplicando a Dios me encaminase en aquello en que él más se sirviese”.

" J'ai en effet des renseignements sur de grandes et riches contrées, gouvernées par de puissants seigneurs, avec grand état de cour et notamment le royaume de Hueitapalan, en autre langue, Xucutaco, dont on m'a parlé depuis six ans (...). D'après ce que l'on en dit, et quand on en retrancherait la moitié, ce royaume dépasserait celui de Mexico en richesse et l'égalerait pour la grandeur de ses villes, la multitude de ses habitants et l'ordre qui la gouverne. ". Cortes y précise également qu'il aurait entendu parler de Xucutaco dès les premiers temps de son arrivée dans l'empire Aztèque, en 1519.

Selon les données recueillies par différentes sources, ce site est appelé en indigène Xucutaco, (en nahuatl) et Hueitapalan, (en maya), et Cortes a renoncé à y aller en raison de la jungle impénétrable.

Ciudad blanca honduras
l'endroit soupçonné comme étant la jungle abritant la cité perdue (2013)

L'Évêque du Honduras, Cristobal de Pedraza partit en 1544 à la recherche de la fameuse cité. Dans une lettre adressée à Charles Quint, il décrit son voyage à travers la jungle de la Côte des Mosquitos. Il y dit notamment avoir vu - depuis le sommet d'une montagne - une grande ville située dans une vallée. Selon ses guides, les nobles de cette cité mangeraient dans des assiettes d'or...

Carte honduras

Xucutaco, dans la littérature, est aussi suggérée comme étant le lieu de naissance du dieu aztèque Quetzalcoatl. On pense que la ville blanche a été abandonnée par ses habitants en milieu du XVIe siècle, sans en connaître les raisons.

Des maisons effondrées avec des murs en pierre et des plafonds en bois, des monticules qui étaient autrefois des maisons, une fabrique de pierres pour meules, un mur épais et haut et un chemin de pierre, des milliers de petites statuettes autochtones, une table de jeu qui a été témoin des rois et des tombes de chefs et de gens importants, qui ont été enterrés avec des colliers de jade et d'autres objets, sont quelques-uns des vestiges de cette culture indigène peu connue.

Honduras gravuressurroches
Honduras, petroglyphes - le Dieu-Singe ?

Pour les "Chanes" ou les guides, se sont quelques-uns des vestiges de la légendaire Ciudad Blanca. Soi-disant que c'était une fortification spectaculaire en pierre construite au milieu des jungles dangereuses de la Mosquitia au Honduras. Certes, le fait est que plus de popularité a été donnée à l'énigme de Ciudad Blanca grâce à la publication de "La Ville de Dieu Singe", par l'explorateur américain Théodore Morde, qui prétendait avoir été dans l'enclave secrète et y a vu les pyramides et les statues étranges , y compris un "Mono", isolé et érigé sur le sable blanc, d'où le nom de l'ouvrage.

Theodore morde 3

Morde aurait jalousement gardé secret l'emplacement exact de sa découverte, avec l'intention de revenir plus tard à Ciudad Blanca, avec une expédition officielle, dirigée par lui-même, pourvu qu'il soit celui qui supervise tout pour que les "pilleurs de trésors" ne fassent pas partie de la fête. Toutefois, le navigateur n'a pas imaginé que la mort le surprendrait à la mi-parcours de ses projets. Morde a été mystérieusement frappé par une voiture en marchant près de l'Institut britannique, une organisation qui, paradoxalement, lui permettrait de financer cette nouvelle et ambitieuse expédition à Ciudad Blanca. On a ensuite parlé de complot et on a dit même que Morde était un agent secret de la CIA et qu'il ne devait pas annoncer sa découverte de 1939. Quoi qu'il en soit, après que son agent soit mort, l'Institut britannique a mené des expéditions sans Morde à la Mosquitia. Mais toutes ont échoué. Que cherchaient-ils vraiment ?

Certaines traditions ont souligné Ciudad Blanca comme étant le lieu secret d'où sortait le Kukulkan lui-même, l'homme barbu mystérieux qui a dirigé les Olmèques et les Mayas, et de nombreux chercheurs l'ont associés au Quetzalcoatl des Aztèques. Est-ce possible ?

Arquitectura precolombina honduras

Les Indiens Pech ont écrit que la ville blanche a été créée par la foudre et le tonnerre, sous la puissance surnaturelle de leur dieu Wata. " Dans cette prétendue ville sainte, disent-ils, il aurait été déposé des énormes pierres où des figures d'animaux et des humains ont été sculptés à l'échelle naturelle, un peu comme l'image qui nous avait été montrée il y a 500 ans, au temple inca de Koricancha, à Cusco, avec ses brillantes statues d'or pur ". La similitude de cette description avec l'image offerte par le Temple solaire Inca de Cusco ouvre au minimum quelques soupçons. Y a-t-il un lien entre la Ville Blanche et les cultures d'Amérique du Sud anciennes ? Cela semble incroyable et improbable. Toutefois, les légendes les plus anciennes de la lignée Pech racontent :

" Il y a 500 ans, environ 6000 colons ont atteint la Mosquitia, la région du Rio Platano, venant comme ils nous ont dit (dans les contes familiaux) d'endroits de ce qui est maintenant connu comme l'Amérique du Sud. La première colonie a été fondée dans un endroit que nous appelons Chilmeca, situé près de Casa Blanca. Nos ancêtres nous disent qu'ils sont nés et ont grandi dans une ville taillée dans la pierre blanche et c'est pourquoi ils l'ont appelé maison blanche ". Les Indiens continuent l'histoire en affirmant qu'ils ont perdu le chemin de la Cité Blanche, et donc les "dieux" ont puni ses habitants avec la sécheresse, les pilleurs et la vermine. Ils disent que c'est un lieu interdit qu'on "ne devrait pas atteindre". En outre, ils affirment que Ciudad Blanca a été construite par des êtres cosmiques pour être l'enclave sacrée de Patatahua, les ancêtres primitifs des Indiens Pech eux-mêmes. Mais malgré tout cela, la ville a été abandonnée après la punition divine, et probablement toujours là, enfouie dans la jungle du Honduras...

Honduras ruines

Aujourd'hui, les archéologues pensent avoir trouvé cet endroit mystérieux.

La découverte archéologique a été faite par des scientifiques financés par des studios de cinéma et une enquête topographique connue sous le nom "Lost City and White City", avec la technique de détection aérienne de la zone et de modélisation topographique en 2012. l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (IHAH) a annoncé officiellement la découverte après avoir été sur place en février 2015. Il s'agit bien d'une civilisation nouvelle et distincte de celle des Mayas, possédant un haut degré de développement artistique et technique, selon les archéologues.

Honduras citeperdue1

Le site se trouve dans une zone de jungle très dense, dans la région de Mosquitia, à plus de 320 km au nord-est de la capitale. "Nul ne s'y était rendu depuis plus de 600 ans", a précisé Virgilio Paredes, patron de l'IHAH. (YH : la rumeur faisant état d'un abandon de ces villes au XVIe siècle serait donc fausse).

Lost city honduras
Cette tête d'homme-jaguar fait partie des nouvelles découvertes. Pas de mentions du Dieu-Singe dans les découvertes...

Les archéologues, qui ont isolé 52 objets ainsi que les vestiges d'une pyramide et d'autres structures, estiment que deux cités jumelles s'y sont développées avant de tomber dans l'oubli. Ces structures en ruine auraient été bâties entre l'an 1000 et l'an 1200 (estimations peut-être un peu rapides et uniquement de surface !). Des sculptures représentant des hommes ou des jaguars ont notamment été mises au jour.

S'agit-il vraiment de la Cité Blanche des légendes ? Il est trop tôt pour le dire. "Ce que nous savons, c'est que le site englobe deux cités qui étaient très peuplées", a encore dit M. Paredes.

Comme nous l’explique un article du Courrier international, un avion équipé d’un scanner a survolé la vallée dans laquelle se trouve la cité mythique, tout en sondant la jungle à l’aide d’un laser. Les chercheurs ont alors pu réaliser par la suite une carte en 3D révélant la présence de ruines archéologiques. Et si rien n’a vraiment filtré, on le doit à Porfirio Lobo Sosa, président du Honduras à l’époque qui a considéré que les coordonnées exactes relevaient du secret d’état, pour éviter tout pillage. Le souci actuel, c’est que le pays manque de moyens pour protéger la cité, et fait appel à l’aide internationale pour cela.

Steven Elkins, documentariste obsédé par cette légende, monte lui aussi plusieurs expéditions infructueuses. En 2012, il a l'idée d'utiliser le LIDAR, un système de navigation de la NASA, qui fonctionne sur le même principe que le radar, mais utilise la lumière.

Lors d'une expédition en avion, il parvient à "scanner" plusieurs zones de la jungle hondurienne et identifie deux cités perdues. Il se rend sur place en février avec une équipe d'archéologues et d'anthropologues qui confirme sa découverte: des murs d'enceinte, des pyramide, un système d'irrigation et cinquante deux statues qui témoignent d'un grand savoir faire. Il s'agirait de l'une des découvertes majeures de ce début de siècle en matière d'archéologie. Mais le site est menacé par la déforestation.

Ecoutez le découvreur Steven Elkins entre 1m29 et 06m00 qui nous raconte que la deuxième cité découverte est encore plus grande que celle visitée mais inaccessible pour l'instant : c'est peut-être celle-ci la véritable Ville Blanche... (France-Culture) :


L endroit prit d avion image gse
Capture d'écran d'une vidéo de l'Université de Houston utilisant la technologie LIDAR © UNIVERSITÉ DE HOUSTON





Yves Herbo traductions, Sciences, F., Histoires, 10, 14-03-2015

jeudi 12 mars 2015

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 08-03-2015

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 08-03-2015

Gillest

Matin OVNI dans le monde du 08-03-2015 d'ODH TV vous est présentée par Gilles Thomas.

Au programme de cette nouvelle édition :

Actualité Ovni dans le monde récente et interview de Marc St. Germain et l'agenda des soirées t'chat de mars 2015 sur odhtv.
odhtv.jpg

L'émission est en collaboration avec :

http://garpan.ca/
http://reub.e-monsite.com/



La page Facebook ODH Tv à liker et partager:


Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 08-03-2015, 12-03-2015

mercredi 11 mars 2015

OVNIs et Aliens : un phénomène très ancien

OVNI et Aliens : un phénomène très ancien

Gobeklitepe2 mini

Gobleki Tepe et ses mystérieuses gravures

Depuis toujours, l'homme a observé le ciel et son environnement, répertoriant, analysant et essayant de comprendre ce qu'il voyait. On retrouve un peu partout dans le monde des représentations assez étranges dans des peintures ou gravures rupestres datant de - 50 000 ans (certains disent - 80 000 ans) et jusqu'à nos jours (des tribus en Afrique du Sud entre autres continuent ces antiques traditions). Il y en a des milliers et la plupart représentent la faune animale de l'endroit, des symboles et signes non compris à ce jour, et aussi parfois des représentations de l'homme lui-même ou ne choses vues et non comprises à l'époque. Parmi ces dessins ou gravures, certains sont très étranges et semblent témoigner d'un événement important ou surprenant à l'époque. La plupart des spécialistes, en l'absence de données supplémentaires, ne cherchent pas trop d'explications et rangent automatiquement ces "curiosités" dans la large palette religieuse, se prononçant arbitrairement pour des représentations de "dieux" ou de sorciers...

Bien sûr, beaucoup d'ufologues ou de spécialistes du paranormal classent plutôt ces représentations comme des témoignages bien réels de phénomènes ou apparitions étranges répertoriées par l'Homme de l'époque... Voici un (petit) aperçu de quelques photos de ces gravures pariétales dans des roches, en extérieur ou dans des grottes, trouvées dans le monde entier.

perchmerle-12000-france.jpg
valcamonica-10000-italie.jpgtassili-algerie.jpgtassili2-algerie.jpgrosa-camuna-e-antropomorfi-r24-foppe-nadro.jpgr-cheg-dirhem-cl-2bis.jpgloscasares-espagne.jpgkimberley01-5000-australie.jpgkimberley02-5000-australie.jpgkimberley03-5000-australie.jpgkimberley04-5000-australie.jpgaustralie01-5000.jpgaltamira-espagne.jpg

Un peu plus tard, la civilisation de Sumer nous délivre des tablettes en argile où apparaissent plusieurs histoires, légendes et témoignages concernant son origine et développement à l'aide de "visiteurs" appelés "dieux" ou "annunakis". Plusieurs gravures, statuettes et objets explicitent également ces légendes, comme ces statuettes représentant ces annunakis ou ce sceau montrant l'un de leurs engins volants :

statuettes-sumer-annunakis.jpgannunaki-sceau-sumerien.jpg

Les civilisations de l'Indus, d'Inde et de Chine, puis plus tard des civilisations égyptienne et d'Amérique du Sud nous délivrent sensiblement le même témoignage dans leurs premiers textes de visites et interventions extérieures, agrémentés même de guerres et de descriptions très détaillées d'armes puissantes, d'engins volants...

L'un des plus ancien reportage et enquête sur un phénomène OVNI date du 15ème siècle Avant JC. Nous trouvons ce récit dans un papyrus de l'Egypte anciennes faisant partie des Annales de Thoutmès III (1504-1450 AV JC), l'un des plus grands rois égyptiens et l'un des plus grand conquérants de l'Antiquité. En vingt années de campagnes militaires, il porta les frontières de son pays jusqu'à l'Euphrate et jusqu'à Napata en Nubie (Soudan actuel). Sous son règne affluèrent dans la vallée du Nil les riches tributs de toutes les nations vaincues.

Ce fut au cours de l'une de ces campagnes que le pharaon Thoutmès assista à l'étrange événement relaté dans le papyrus Tulli. Découvert par Alberto Tulli, ancien directeur de la section d’égyptologie du musée du Vatican à Rome, le papyrus en question fut légué à sa mort à l'un de ses frères, Mgr Gustavo Tulli, prêtre au palais de Latran et conservateur des archives du Vatican. Lorsque celui-ci décéda à son tour, ses biens furent répartis dans sa famille et on perdit la trace du manuscrit égyptien. Fort heureusement, il fut traduit avant sa disparition par le prince Boris de Racheviltz, égyptologue renommé et correspondant à Bolzano de la Fortean Society, la célèbre académie internationale fondée par Charles Fort.

"En l'année 22, au 3ème mois de l'hiver, à la sixième heure du jour... les scribes de la Maison de la Vie virent que c'était un cercle de feu qui apparaissait dans le ciel... Il n'avait pas de tête et son haleine avait une odeur fétide. Son corps était long d'une perche et large d'une perche. Il n'avait pas de voix. Comme il jetait la confusion dans leurs cœurs, ils se prosternèrent à plat ventre... ils se présentèrent à Pharaon... pour le lui raconter. Sa Majesté ordonna... Ainsi tout est écrit dans les rouleaux de papyrus de la Maison de la Vie. Sa Majesté méditait et songeait à cet événement. Or, au bout de quelques jours, ces choses devinrent encore plus nombreuses dans les cieux. Elles brillaient dans le ciel, plus que le Soleil, et s'étendaient aux bornes des quatre soutiens du ciel... Puissante était la position des cercles de feu. L'armée de Pharaon les considérait, Sa Majesté se tenant au milieu. C'était après souper. Alors ces cercles de feu montèrent plus haut dans le ciel, vers le sud. Des poissons et des volatiles tombèrent du ciel. Une merveille jamais observée depuis la fondation de la nation. Et Pharaon fit apporter de l'encens qu'il brûla afin d'attirer la paix sur le foyer... Et ces événements furent inscrits sur l'ordre de Pharaon dans les annales de la Maison de la Vie... afin qu'ils ne soient jamais oubliés."

Plus tard, à Rome, de nombreux auteurs ont mentionné des phénomènes semblables. D'abord Cicéron qui, dans De Divinatione, parle du "temps où l'on vit deux soleils (...), le Soleil de la nuit, de grands bruits dans le ciel et le ciel qui semblait exploser et les stupéfiantes sphères qui y apparurent". Pline l'Ancien fait de son côté allusion, dans le chapitre 33 du 2ème tome de son Histoire naturelle, "au soleil nocturne qui apparut la nuit dans le ciel et qu'on vit sous le consulat de S. Cecilius et de G. Papirius, et dans d'autres occasions". Le célèbre naturaliste latin note que ce "soleil" faisait la nuit aussi claire que le jour, et note des faits encore plus sensationnels : "des barres brillantes apparaissent dans le ciel, semblables à celles qu'on vit après la défaite de la flotte qui coûta aux Lacédémoniens leur suprématie en Grèce ; une étincelle détachée d'une étoile augmente de volume en se rapprochant de la Terre et, après avoir atteint la taille de la Lune, diffuse une faible clarté pour se retirer ensuite dans le ciel sous la forme d'une torche. Ce phénomène s'est passé sous le consulat de G. Octavius et de C. Siribonius et il eut pour témoins de proconsul Sclanius et ses amis ; on voit aussi des étoiles "aller dans toutes directions sans qu'on sente le moindre vent se lever".

Sous le consulat de Valerius et de G. Martius, une plaque de feu ronde traverse le ciel au coucher du soleil, de l'occident à l'orient, en laissant des traînées d'étincelles." Sénèque écrit dans ses Questions naturelles : " On discute pour savoir si on doit considérer comme de la même sorte les barres tonnantes et les météores tonnants dont l'apparition est assez rare ; et ces boules de feu qui se rencontrent et qui dépassent parfois la taille du Soleil (...) et ce ciel enflammé dont l'histoire fait souvent mention ; et cette lumière parfois si puissante qu'on la confond avec celle des astres, et quelquefois si faible qu'on peut la prendre pour un incendie lointain." - La plupart des historiens prennent ici les romains pour des imbéciles en argumentant qu'il s'agissait de météores, comètes et pluie d'étoiles filantes... ce sont eux les imbéciles car ils devraient savoir que ces phénomènes naturels sont parfaitement connus et identifiés depuis plus longtemps que les Romains et que leurs auteurs ont bien spécifié qu'il s'agissait de phénomènes atypiques et non correspondant aux comètes et météores (de par ailleurs très bien décrits et identifiés dans d'autres ouvrages de la même période).

Petit historique des apparitions mentionnées dans les textes anciens ou plus modernes (il en existe en fait des dizaines d'autres) :

an 60 après JC : Ecosse : Le roi Domnall Mac Murchada a été le témoin du passage d'un objet lumineux de grande taille. Cet objet sera souvent vu dans la région.
an 840 : Lyon, France : L'évêque de Lyon Agobard rapporte qu'après avoir été intrigué par le lynchage de 3 hommes et d'une femme, des villageois lui dirent qu'ils avaient été vus descendant d'un "vaisseau de nuage"...
an 919 : Hongrie : Apparition de multiples objets lumineux dans le ciel durant plusieurs semaines.
927 : Reims, France : De nombreux objets sont vus au-dessus de la ville. Les habitants crurent que c'était un signe de l'apocalypse...
966 : Mer du Japon : Un équipage de marchands signale avoir été réveillé par un cylindre lumineux traversant le ciel à vive allure.
1015 : Tokyo : Les rues sont illuminées par 2 objets lumineux. Quelques minutes après, plusieurs petits objets blancs se dissocient des 2 principaux. L'observation dua une heure.
1027 : Egypte : Des marchands sur le nil ont vu passer un grand bâton de feu au-dessus des maisons du Caire.
1254 : Abbaye de St Alban, France : L'édifice a été survolé par un objet lumineux, décrit comme un "bateau".
1411 : Arras, France : Un bâton d'acier a été vu dans le ciel pendant une heure et quart rapporte Jacques Declerc dans ses mémoires.
1492 : Bahamas : Lors de son voyage, Christophe Colomb note dans son journal de bord que lui et son équipage ont observé une grande "bougie" rose traversant le ciel.
1520 : Erfurt, Allemagne : Des paysans ainsi que des aristocrates voient 3 étranges objets dans le ciel. Le plus petit tournant autour du plus grand.
1527 : France : Un cigare volant a été vu traversant le pays par de nombreux témoins.
1590 : Italie : En pleine journée, des moines sont effrayés par le passage de plusieurs disques dans le ciel.
1590 : Ecosse : Des paysans racontent avoir observé un objet tubulaire immobile dans le ciel durant quelques minutes.
1644 : Océan Indien : Dans le livre de bord d'un navire marchand espagnol, il est noté une observation d'objets lumineux dans le ciel qui ont survolé plusieurs fois le bateau.
1644 : Boston, USA : 2 objets sont aperçus dans le ciel de la ville.
1663 : Russie : Le fermier Lievko Fiedorov du village de Mys rapporte que durant la messe, un son effroyable se fit entendre. Les gens quittèrent l'église et virent une énorme boule de feu sortant des nuages se dirigeant vers le lac puis remonta vers les nuages. Une heure plus tard, la boule de feu revint et plongea dans le lac, entraînant avec elle une barque de pêcheurs. Tous les poissons du lac furent tués.
1686 : Leipzig, Allemagne : A 1h30, l'astronome Gottfried Kirch écrit dans son journal qu'il a vu une sphère de feu traversant le ciel pendant 7 minutes.
1731 : Florence, Italie : D'étranges points lumineux dansent dans le ciel durant la nuit.
1752 : Augermanland, Suède : Un vaisseau cylindrique suivi de petites boules lumineuses traversent le ciel du village.
1755 : Lisbonne, Portugal : D'énormes sphères traversent le ciel et s'arrêtent. L'une d'entre elles part dans la direction opposée, suivie peu après par les autres.
1760 : Sole, Suisse : Un astronome observe le vol d'un grand vaisseau, entouré d'un cercle lumineux.
1800 : Louisiane, USA : Un objet lumineux survole la ville de Baton-Rouge.
1809 : Londres, Royaume-Uni : L'astronome John Staveley témoigne dans une revue scientifique de son observation d'étranges lumières s'arrêtant puis repartant à travers les nuages.
1820 : Embrun, France : Durant une éclipse de Lune, de nombreux observateurs purent voir d'étranges objets se déplaçant en ligne droite.
1834 : Chutes du Niagara, Canada : Un objet carré reste en vol stationnaire au-dessus des chutes.
1836 : Cherbourg, France : Des témoins ont vu le vol d'un disque tournant au-dessus de la ville qui se dirigeait vers la mer.
1845 : Naples, Italie : Volant en formation, de nombreux disques traversent la ville.
1845 : Londres, Royaume-Uni : de nombreux Londoniens ont vu un vaisseau rouge grimper à travers les nuages.
1845 : Atlantique : Un bateau assiste à la sortie de l'eau de 3 grands objets de forme circulaire. Ils seront aperçus au-dessus de la côte un peu plus tard.
1856 : France : Plusieurs observations dans toute le pays.
1860 : Louisiane, USA : Lors d'un dîner, les convives ont pu observer un objet lumineux de couleur rouge dans le ciel.
1861 : Chili : Des témoins observent un objet volant émettant un son sourd.
1870 : Atlantique : Le Capitaine Banner, commandant le navire marchand Lady of the Lake, assiste pendant 30 minutes au vol d'un étrange disque métallique.
1871 : Meudon, France : L'observatoire de Meudon déclare avoir vu de nombreux objets lumineux dans la nuit. L'un d'eux se serait dirigé vers le sol et aurait atterrit.
1874 : Mexique : Gigantesque cigare volant observé au-dessus de Oaxaca.
1877 : Pays de Galle : Une formation d'objets survola la côte. 8 objets en configuration triangulaire.
1877 : Vence, France : des sphères lumineuses sortant des nuages et se déplaçant lentement vers le nord ont été vues pendant 1 heure.
1879 : Golfe persique : A 21h40 et pendant 35 minutes, 2 disques lumineux frôlent la surface de l'eau devant le bateau Vultur.
1883 : Mexique : L'astronome José Bonilla photographie une formation de 20 disques en plein jour.
1883 : Marseille, France : Nombreuses observations de disques dans le ciel de la ville.
1885 : Turquie : Observation à 21h30 d'un objet allongé et très lumineux. Le lendemain, deuxième apparition survolant des villages.
1887 : Atlantique Nord : Une sphère lumineuse passe sous un bateau, émerge de l'eau et monte à grande vitesse vers le ciel.
1893 : France : Plusieurs observations dans tout le pays.
1897 : USA : Vague américaine, plusieurs dizaines de témoignages et témoins, photos, tout au long de l'année.
1898 : Lille, France : Pendant 10 minutes, les Lillois ont pu voir une boule rouge au-dessus de la ville, en pleine journée.

Autres données et photos, peintures, livres anciens ici 

http://secretebase.free.fr/ovni/histoire/art/art.htm

(sources : "OVNI et Extra-terrestres" de Yves Naud, "Dossier Brûlant" N°1 4ème trim. 1998)

Update : Autres articles liés sur ce site :

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-historique-minimal.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/un-cas-d-ovni-aux-etats-unis-des-1639.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-dans-l-histoire-les-16-et-17ieme-siecles.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/globe-de-feu-au-dessus-de-la-fregate-de-forbin.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/un-cas-d-oani-au-17eme-siecle-l-ovni-de-genes.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-dans-la-chine-ancienne.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/oani-et-contact-au-japon-en-1803.html


Yves Herbo 11/2011 - update 03-2015

mardi 10 mars 2015

Preuves d’une autre Histoire en Bolivie

Preuves d’une autre Histoire en Bolivie - Update 03-2015

Bolivie elfuertedesamaipata picto1 mini

Nous allons continuer notre visite des lieux et artéfacts étranges trouvés dans le monde, et des Preuves d’une autre Histoire, toujours en amérique latine pour l’instant, avec un haut lieu antique de ce continent : situé actuellement en Bolivie.

L’endroit qui vient immédiatement à l’esprit aux connaisseurs quand on parle de Bolivie et de préhistoire ou antiquité est la célèbre cité de Tiahuanaco, ou plutôt anciennement Tiwanaku, la Cité du soleil.

tiahuanaco1.jpg

Du peuple qui a érigé ces monumentaux bâtiments, nous ne savons que très peu de choses : quand les conquistadors espagnols sont arrivés, vers 1549 de notre ère, cette civilisation avait déjà disparu depuis des siècles, sans laisser de traces écrites et sans raison apparente. Seules des légendes locales et persistantes parlaient qu’elle était, bien avant même l’arrivée des Incas, la capitale d’un dieu blanc barbu appelé Viracocha…(légendes peut-être détournées en fait par les Incas, qui ont fini par conquérir la région plus tard, il en est question plus bas).

Certains parlent d’une baisse rapide du niveau du lac Titicaca qui aurait laissé Tiwanaku loin de la rive, d’autres soutiennent la thèse d’un massacre de la population par une tribu ennemie… Le mystère qui entoure la plus grande réalisation architecturale mégalithique de l’Amérique du Sud Préinca reste entier. 

Jusque dans les années 1990, les archéologues étaient d’accord pour considérer que la ville avait commencé à être érigée vers 700-600 avant Jésus-Christ et que la population entière avait disparu vers 1000-1200 après Jésus-Christ, après avoir construit une magnifique ville, un port important au niveau du lac Titicaca, des routes, une agriculture (basée sur des pommes de terre géantes) et structures commerciales et militaires significatifs dans toute la région. Néanmoins, la découverte récente de sous-terrains et même de structures artificielles souterraines sous la ville font reculer la date de l’apparition de cette civilisation bien avant les premières dates trouvées dans les analyses des objets en surface. Ces ruines ont été tellement pillées que les informations qu’elles pouvaient livrer sur leurs bâtisseurs sont perdues à jamais.

L’or fut pillé par les espagnols, des pierres et poteries furent brisées par des fanatiques religieux qui les considéraient comme des idoles païennes et aussi à cause de leur volonté à convertir de force cette nouvelle populace. Certaines œuvres partirent dans les musées d’Europe ou collections privées. D’autres furent détruites par les paysans qui travaillaient la terre pour les cultures.

L’Eglise conserva quelques statues dont certaines furent vendues comme curiosités. Les plus gros blocs de pierre servirent à construire des édifices coloniaux ou à stabiliser le terre-plein d’une ligne ferroviaire qui passe au dessus du site…


À son apogée, la cité s’étendait sur pratiquement une dizaine de kilomètres carrés et sa population a oscillé entre 20 000 et 60 000 habitants (entre 160 000 et 360 000 selon d’autres sources qui montrent les structures d’une cité entourant l’ensemble religieux.
Les trésors que renfermait ce centre cérémoniel ont été dispersés dans le monde entier, les plus belles pièces emportées pour enrichir les collections des musées européens, les céramiques détruites par les travaux des champs, les pierres des murs utilisées dans la construction d’édifices coloniaux voire pour le terre-plein de la ligne ferroviaire La Paz-Guaqui passant au sud du site.

L’actuel président bolivien, Evo Morales, tenant à ce que l’identité nationale se structure autour des ces racines, a demandé à ce que les fouilles soient intensifiées et ces dernières ont effectivement mis à jour de toutes nouvelles parties de la structure et ont permis de découvrir d’impressionnantes stèles et sculptures. La grande majorité du site reste encore inexplorée et donnera peut-être de nouvelles clés d’interprétation.

Arthur Posnansky, un archéologue et historien dont les découvertes ont été avalisées par le gouvernement bolivien, a été le premier à suggérer que Kalasasaya (le temple de Tiwanaku) servait d'observatoire astronomique. Il a également utilisé ses recherches pour dater le complexe et a obtenu la date stupéfiante de 15.000 ans avant J.C. Il est aussi dit que la civilisation de Tiwanaku, antérieure à la période Inca, a pu faire l’objet de quatre époques allant du 10ème siècle avant J.C. jusqu’au 12ème siècle après, période où elle disparu, mais on ne connaît pas grand-chose de celle-ci : ni la langue, ni la religion, ni les rois. Certains croient que c'est la ville la plus ancienne au monde, d'autres qu'elle a été construite par les mêmes extraterrestres qui auraient créé les lignes de Nazca entre autres.

tiwanaku-gravure-3-1833.jpg






  tiwanaku-gravure-1833-2.jpgtiwanaku-gravure-espagnole.jpg

Vers 1995, de nouvelles découvertes archéologiques ont clairement démontré que Tiahuanaco fut une métropole très animée, mais aussi la capitale d'un immense empire s'étendant sur plusieurs pays voisins actuels. La cité était autonome, vivant en communauté de son agriculture et de sa pêche, les habitants savaient fondre le cuivre, laminer l’or, fabriquer des poteries, ils avaient aussi des connaissances en mathématiques, en astronomie et en ingénierie hydraulique. Ça devait être une ville royale magnifique, il est probable que les murs des temples et les statues étaient alors recouverts d’or, de textiles ou de surfaces peintes.

tiahuanaco-statues.jpg
 tiahuanaco-puma.jpg tiahuanaco7.jpgtiahuanaco8-ceramiques.jpg









Localement, un musée qui abrite des éléments de cette culture, tels que des vases cérémoniels avec inscriptions et dessins énigmatiques, poteries, céramiques, crânes trépanés ou déformés, procédé curieux reproduit chez les Incas plus tard (mais des études sur les plus anciens crânes montrent qu'il ne s'agit pas de déformations les concernant, mais bien d'une configuration naturelle et génétique, les Incas et autres peuples imitant par la suite l'apparence de ces géants). Un deuxième musée abrite les pièces colossales retrouvées lors de fouilles tels que le gigantesque monolithe de 7.30m de hauteur et 1.20m de large découvert en 1932 par Bennett, dans le temple souterrain de Kalasaraya, ce monolithe qui représente un personnage portant des vêtements raffinés et une couronne, est taillé dans un seul bloc, son corps est gravé de hiéroglyphes (toujours non traduits à ce jour) et s’appuie sur un piédestal. La statue fut un temps exposée face au stade de football de La Paz, puis amenée au musée lors de l’ouverture de ce dernier.

tiahuanaco24-mur-immense.jpgtiahuanaco26-monolithe.jpg
tiahuanaco21-ponce.jpg

  

 

tiahuanaco22-ponce3.jpg
tiahuanaco22-ponce4.jpg
tiahuanaco22-ponce5.jpg

A l’intérieur de cette aire, se trouve le monolithe Ponce (3.04 m et 12 tonnes) il représente un prêtre dans son habit cérémoniel tenant deux verres cérémoniaux et un peu plus loin le monolithe Fraile. La pierre d’andésite utilisée pour leur construction provient d’une carrière distante de 100 kms (la ville étant construite à 3883 mètres de hauteur sur un plateau, on ne sait pas encore comment ce peuple a pu transporter intact des blocs de plusieurs tonnes à travers les montagnes, même en utilisant le lac pour une partie...). Ce temple était vraisemblablement un observatoire. Ponce est gravé de centaines de hiéroglyphes et symboles sur toutes ses faces : il s'agit probablement de toute l'histoire du "Dieu" représenté mais aucun spécialiste n'a encore trouvé la clé pour les déchiffrer...

tiahuanaco21-monolithe-kon-tiki.jpgtiahuanaco21-monolithe-barbu.jpgtiahuanaco6.jpgtiahuanaco23-fraile.jpgtiahuanaco21-monolithe-kon-tiki2.jpg

Derrière ce « Ponce » un escalier de six marches taillées dans la roche conduit à une porte : « la porte principale » celle-ci mène directement à un autre temple, mais une barrière en fer en interdit maintenant le passage. Après l’avoir contournée nous arrivons au « Templete Semisubterráneo » (semi-souterrain) construction enfouie à 1.70m au-dessous du niveau du site, il mesure 28m sur 26m et est entouré d’un mur de 48 piliers de grès rouge et de petits blocs de pierre, dans ce mur sont encastrées 172 têtes anthropomorphes en roche volcanique (l’anthropomorphisme est le fait de conférer des propriétés comportementales ou morphologiques spécifiquement humaines à des sujets ou des objets non-humains.) Ces sculptures sont censées figurer des hommes de toutes races, ceux-ci représentant le monde souterrain ou vivent les morts et les êtres à venir, ou... symbolisent les victoires remportées sur les peuples étrangers !! Au centre de la cour de ce temple : plusieurs petits blocs monolithiques, dont « le barbu », qui présente une tête en obus, de grand yeux ronds et une forte mâchoire agrémentée d'une barbe...

tiahuanaco10-tete-chinois.jpgtiahuanaco2.jpgtiahuanaco28-verseglise.jpg

Dans le musée est aussi visible une tête découverte assez récemment (ci-dessus) et parmi les plus anciennes répertoriées : il s'agit typiquement de la tête d'un asiatique...

A l’extrémité N. O le monument sans doute le plus célèbre du site : la Porte du Soleil, une pierre sculptée, véritable bijou de l’art pré-colombien. Bloc de 4 mètres de large et 3 mètres de haut, sur la partie supérieure une frise sculptée représentant un personnage central, probablement le dieu-soleil Viracocha, flanqué de 32 hommes soleils et 16 hommes condors, ce dieu tient dans chacune de ses mains à quatre doigts, un sceptre qui se termine en tête d’oiseaux, la tête est auréolée de rayons allant dans toutes les directions. Sur ce porche on peut y voir, dans un langage hiéroglyphe, une infinité d'inscriptions qui jusqu'à présent n'ont pas été révélées, ce qui augmente plus encore le mystère sur leurs significations, il pourrait peut-être s’agir d’un calendrier annuel pour les semences et les récoltes. Tout le monde est également d’accord pour dire que ce bloc entier était à l’origine recouvert d’or

La porte du soleil

tiahuanaco5.jpg
bolivie-tiahuanaco.jpgbolivie-tiahuanaco2.jpg

On peut distinguer sur la base de cette frise une tête d’éléphant. Le dessin est inattendu car les proboscidiens ont disparu d’Amérique du Sud à la fin du Pléistocène c’est-à-dire il y a 10 000 ans.

Une autre espèce identifiée qui apparaît est le Toxodon, un mammifère amphibien qui a prospéré en Amérique du Sud à la fin du Pliocène (1,6 millions d’années) et s’est éteint à la fin du Pléistocène (vers – 12 000 ans).

On trouve pas moins de 46 têtes de toxodontes ciselées dans la frise.

D’autres représentations d’espèces disparues ont été découvertes sur le site : le Shelidoterium et le Macrauchenia.

Le Macrauchenia était un ongulé sud-américain qui a disparu il y a 10 000 ans

Cette effigie de la Porte du soleil, visiblement celle d'un dieu, est entourée d'une foule de « serviteurs » ou d'auxiliaires ailés qui sont représentés de profil, à moitié inclinés devant lui, en signe incontestable d'allégeance. En confrontant cette iconographie à d'autres représentations archéologiques, et en cherchant dans les documents historiques et ethnologiques des correspondances stylistiques et symboliques, on a identifié le dieu central comme étant Tunupa, la divinité cosmique des Aymaras, confondue avec Viracocha, sa variante incaïque. Parmi les éléments significatifs, il faut citer le sceptre de droite, qui se termine par un serpent bicéphale. À cette association avec le double serpent s'ajoutent des traits félins et aquilins, attributs qui se retrouveront plusieurs siècles plus tard dans le temple du Soleil de Cuzco, conjointement avec la Foudre-Éclair.

Le dieu céleste de Tihuanaco comporte aussi des aspects solaires. Sa couronne et son collier sont en fait les rayons de l'astre, et les paysans Aymaras disent encore aujourd'hui que les rayons du soleil sont sa barbe. Selon certains mythes recueillis au tout début de la conquête par Juan de Betanzos, les premiers hommes vivaient dans un monde de ténèbres jusqu'à à ce que le créateur, Kon Tici Viracocha, fît le soleil et le jour, qu'il séparât de la nuit, de la lune et des étoiles. Puis il transforma les anciens hommes en pierres, pour les punir de l'avoir raillé. Avec ces pierres, il fabriqua une nouvelle humanité, ou plutôt des peuples différents avec leurs seigneurs, leurs femmes et leurs enfants. Ses serviteurs et auxiliaires distribuèrent ces groupes dans tout le Pérou, en les plaçant dans des grottes, des cavités, des sources et des montagnes, d'où ils émergèrent pour habiter la surface de la terre. Enfin Kon Tici Viracocha envoya deux autres Viracochas à l'est et à l'ouest tandis que lui-même emprunta la voie impériale des Incas jusqu'à Cuzco, en exhortant les hommes à sortir de terre. Arrivé à Cacha, dans la vallée de Cuzco, il fut attaqué par les gens de Kanas, sortis de terre tout armés. Mais le feu du ciel s'abattit sur eux, sous forme de foudre. À Cuzco, Viracocha institua une seigneurie, puis il repartit vers le nord jusqu'à la hauteur de Puerto Viejo (Équateur), où il entra dans la mer...

Il suffisait de peu pour transformer le vieux dieu Viracocha en apôtre rejeté par la méchanceté des hommes. Ce pas fut franchi dès les premiers temps de la conquête, comme l'atteste le commentaire de Cieza de León. L'image de ce dieu a donc été modifiée à deux reprises : tout d'abord par les Incas, qui cherchèrent à légitimer l'origine solaire de leur dynastie en faisant appel aux croyances séculaires des peuples des hauts plateaux, ensuite par les Espagnols, appelés d'ailleurs eux aussi Viracochas. La Foudre se confondit avec Saint Jacques, le Santiago de la Reconquête ibérique transformé pour les besoins de la cause en pourfendeur d'Indiens. Mais ces superpositions n'auraient jamais été possibles si le dieu solaire de Tiahuanaco n'avait pas puisé son authenticité dans le passé très ancien des peuples andins.

Notez ici que cette légende n’est pas sans rappeler celles de l’Inde antique et de ses « Dieux » vengeurs et guerriers, de ses guerres entre « dieux » utilisant des armes destructrices…

Et enfin l’Akapana, petite colline qui constituait, il y a fort longtemps, une pyramide à 7 degrés de 200m de coté sur 15m de hauteur, elle était alignée parfaitement avec les quatre points cardinaux, peut-être une forteresse ?

Aujourd’hui elle est totalement ensevelie, la faute en revient à un avide mineur espagnol qui creusa, dans l’espoir d’y trouver de l’or, puis les colons espagnols utilisèrent nombre de pierres pour construire, au 17ème siècle, l’église du village voisin. Depuis 1957, les archéologues boliviens et étrangers y effectuent des fouilles d’excavation, le travail a bien avancé, plusieurs des plateformes revoient le jour.

bolivie-altiplano.jpgtiwanaku.jpgtiahuanaco11-pierre-sculptee.jpg

Les vestiges trouvés attestent que la cité avait autrefois un port, celui-ci était sur le rivage du lac Titicaca. Les légendes relient l’histoire à un épisode marquant de la Bible : le déluge de Noé, détail troublant : l'archéologue Arhur Posnansky a conclu, en étudiant la couche mince des gisements de chaux qu’ils avaient été immergés pendant une période considérable, en outre, certaines parties des ruines ont été profondément enterrées en sédiments, l’archéologue en a normalement déduit et suggéré que l'inondation biblique ait pu avoir été la raison de ces dépôts. Ce qui est certain c’est que le site ne fut jamais achevé, les travaux furent interrompus comme si un événement brutal qui aurait frappé la cité était survenu, un cataclysme ? des changements climatiques ? L’empire de Tiwanaku s’est éteint après que le niveau du lac se soit abaissé et le rivage reculé de la ville.

Tiahuanaco n’a sans doute pas finir de dévoiler ses secrets, en 1968 le commandant Cousteau, passionné, plongea dans le lac Titicaca et découvrit des fosses de plus de 500 mètres de profondeur, mais il n'y trouva pas les vestiges archéologiques qu'il recherchait. Tout récemment en 2005, dirigée par le géologue italien Lorenzo Epis, l'expédition baptisée "Atahualpa 2000", du nom du dernier empereur inca, concentra ses recherches aux abords de la plus importante des îles du lac, celle du Soleil. Sa ténacité a été récompensée car il a été découvert les restes d'un chemin, un mur de 700 mètres de long, un monument, une terrasse et des reliques d'un temple de 250 mètres de long et 50 mètres de large. L’équipe a aussi identifié une île aujourd'hui submergée, longue de 3600 mètres et large de 600 qui a été recouverte par la brusque montée des eaux du lac, conséquence d'un cataclysme qui a du se produire au 12ème siècle après JC et qui serait.... la cause du déclin de la civilisation de Tiahuananco.

Autrefois donc, la cité aurait été un vaste port comme le laissent à penser ce qui ressemble à d'immenses quais. Or, le lac se trouve entre 18 et 25 km de distance et surtout à 30 mètres en dessous du niveau de ces fameux quais. Or malgré ses 8200 km2 actuels, le Lac Titicaca n'est que le vestige d'une bien plus vaste lagune qui formait une mer intérieure sur l'altiplano. Pour preuve, on peut observer l'ancienne rive nord du lac qui est visible à 88 mètres plus haut que son niveau actuel, et 60 kilomètres plus au sud, la même rive se situe, elle, 82 mètres plus bas. En tenant compte de la position du port et de l'évolution des rivages du lac, cela signifierait donc que Tiahuanaco aurait été érigée en 15 000 av. J-C, ce qui est bien sûr fortement controversé (et sûrement stupidement controversé d’ailleurs).

Deux autres éléments pourraient attester cette théorie : la fort peu acceptée archéo-astronomie (une discipline que je trouve pourtant très intéressante) qui permit à Arthur Posnansky d'avancer encore plus la date de 15 000 av. J-C en tenant compte des alignements planétaires et solaires des temples, et la découverte de dessins et gravures d'animaux dont les espèces auraient disparues à la fin du pléistocène, soit vers 12 000 ans av. J-C.

tiahuanaco14-poisson.jpg
altiplano-pukara-musee-pre-inca4.jpgaltiplano-pukara-musee-pre-inca5.jpgaltiplano-pukara-musee-pre-inca3.jpg

Tous les monolithes sont gravés (à l'inverse des menhirs par exemple) et comportent des symboles et dessins de reptiles ou sauriens très proches de ceux découverts en Turquie, à Gobekli Tepe, dans un antique temple daté de... 12 000 ans...

L'autre mystère de ce lieu archéologique est l'aspect mégalithique de ses monuments. L'examen pétrographique des matériaux ont permis de retrouver des carrières correspondantes à 100 et même 300 kilomètres de là. Certains monolithes pesant plusieurs tonnes furent donc transportés à travers des terrains généralement accidentés, sans bêtes de traits (les courageux lamas ne pouvant être comparés aux bœufs inexistants) et par des peuples ne connaissant officiellement pas la roue, ou même le fer pour tailler les blocs. Des témoignages indiens recueillis par les espagnols laissent entendre que la cité serait apparue en une nuit, ou encore que les grandes pierres furent transportées dans les airs au son d'une trompette…

Il ne faut d'ailleurs pas oublier de souligner les curiosités du site de Tiahuanaco que sont la pyramide à sept degrés d'Akapana qui présente un étonnant système de canalisations dont le but n'a pas été encore trouvé de nos jours, l'imposante et célèbre Porte du Soleil du temple de Kalasasaya et ses glyphes, et enfin les statues monolithiques que certains comparent aux Moais de l'Île de Pâques.

Le dernier élément à noter concernant ces vestiges est le fait qu'ils donnent l'impression d'avoir été inachevés, comme si un cataclysme avait mis fin aux travaux d'édification. Arthur Posnansky, qui a étudié le site pendant près de cinquante ans, explique que de nombreuses traces (blocs balayés et éparpillés, flore lacustre contenant des fragments de squelettes animaux et humains mêlés de débris d'outils et d'ustensiles) prouvent qu'il y aurait eu tremblements de terre et inondations au onzième siècle Avant. J-C - ce que des géologues confirment. Pour finir, une inversion géomagnétique (peut-être incomplète) aurait eu lieu il y a 12 400 ans, ce qui expliquerait les dégâts causés dans l'altiplano (suivant un article de Nature et du New Scientist). Et bien sûr, une telle date accrédite au passage la thèse concernant l'âge réel de Tiahuanaco : il s'agirait donc bel et bien de la plus vieille ville de l'Histoire ? = 


Des avis sur le monolithe Ponce :

Dans leur livre intitulé « La grande idole de Tiahuanaco », HS Bellamy & P. Allen postulent que les symboles incarnent une masse de données astronomiques de la terre et du ciel d’il y a 27.000 ans. Ils pensent qu’un livre intitulé « Théorie des satellites » d’Hoerbiger qui a été publié en 1927, soit cinq ans avant la découverte de l’idole, donne des détails sur une série d’événements qui sont codés dans les symboles sur l’idole. Selon la théorie, un gros satellite a été capturé par le champ gravitationnel de la terre et, comme il en filé, sa masse et la vitesse ont provoqué un ralentissent de la rotation de la Terre ainsi que de sa vitesse orbitale autour du soleil.

Bellamy et Allen pensent que l’idole indique que l’objet a réalisé 425 orbites autour de la terre par an et qu’une année terrestre ne durait que 288 jours. Les symboles sur l’idole conduisent-ils effectivement à cette conclusion? Si tel est le cas, d’où un peuple primitif a-t’il obtenu les connaissances astronomiques nécessaires pour comprendre ce que c’était? Et enfin, pourquoi une idole qui est sculpté de telle manière précise est-elle logée dans un bâtiment beaucoup plus primitif? Certains croient que l’intervention extraterrestre est la seule réponse possible.

A douze miles au sud du lac Titicaca, situé dans le centre d’une région de géoglyphes, se trouvent les ruines mégalithiques de Tiahuanaco. Connu comme le «Stonehenge américain» ou de «Baalbek du Nouveau Monde », son architecture montre une habileté technologique qui dépasse les exploits des constructions modernes. A Tiahuanaco, les œuvres de pierre immenses ont été jointes avec des accessoires modulaires et complexes possédant des niveaux de verrouillage qui n’ont jamais été vu dans toute autre culture ancienne. Bon nombre des éléments ont été réunis avec des chevrons métalliques en forme de «t» qui ont été fondu sur place par une forge portative.

Selon les ingénieurs, l’une des plus grosses pierres à avoir été déplacée et utilisée dans une construction (environ 400 tonnes) a été transportée à Tiahuanaco d’une carrière située à plus de deux cents miles. Cet exploit est encore plus incroyable quand on sait l’itinéraire de transport passe travers une chaîne de montagnes qui ont jusqu’à 15.000 pieds d’altitude. Les historiens classiques attribuent l’âge des bâtiments de Tiahuanaco à environ 600 avant J.-C., croyant qu’une civilisation pré-inca, sans bénéficier de la roue, des outils modernes ou même d’une langue écrite ont construit ces merveilles architecturales...(sic).

L’historien Arthur Posnansky étudie la région depuis plus de 50 ans et il a observé que les sédiments ont été déposés sur le site à une profondeur de six pieds. Dans cet amas, produit par un afflux massif d’eau aux alentours du Pléistocène (il y a 13.000 ans) des crânes humains fossilisés ont été découverts avec des coquillages et des restes de plantes tropicales. Les crânes ont près de trois fois la capacité crânienne de l’homme moderne et sont présentés dans le musée de La Paz en Bolivie. Un ancien rivage a été trouvé, gravé dans les collines environnant Tiahuanaco qui a été sorti du plan horizontal. En outre, il y avait des dépôts de calcaire sur la surface des mégalithes exposée, indiquant qu’ils ont été submergés dans l’eau.

altiplano-ruines.jpeg
altiplano-pukara1.jpegaltiplano-raqchi-temple-wiracocha9.jpg

Posnansky a écrit: Le climat est sec, le feuillage est maigre, le temps est froid, les peuples voisins misérables et peu nombreux. Le sol au sommet du plateau est maintenant un dépôt sec de deux pieds de pierre tendre. En dessous se trouve la lignite de plantes tropicales carbonisées. Vient ensuite une couche de cendres déposées au milieu des précipitations, puis apparaît un dépôt alluvial. Dans un tel lieu, on pourrait normalement s’attendre simplement à un sol maigre, balayées par le vent, sur un sol rocailleux. Les géoglyphes dans cette zone se trouvent dans les trois couches de la strate, décrit par Posnansky, quelques-uns des plus complexes et les plus anciennes ont été creusés dans la roche. Par endroits, la roche a été taillée en labyrinthes, en cellules rectilignes, en buttes et autres géométries. Celles-ci peuvent être vus sortants de sédiments vieux de l’âge de glace...
Que nous apprend la légende sur la ville mystérieuse de Tiahuanaco?

Elle parle d’un vaisseau doré qui descendit des étoiles ; à bord de celui-ci il y avait une femme nommé Orjana dont la mission était de fonder une race nouvelle. Les mains d’Orjana étaient palmées et ne comptaient que quatre doigts (comme le dieu barbu Viracocha). Elle donna le jour sur terre à 70 enfants, puis regagna les étoiles. De fait, on trouve à Tiahuanaco, gravés ou taillés dans la pierre, des êtres qui n’ont que quatre doigts. Ces figurines sont aussi anciennes que la ville elle-même.

On peut présumer que le cosmonaute, l’Homme de Tiahuanaco, tout comme Prométhée, a dû payer le tribut de son inadaptation à l’atmosphère épaisse, torride des plaines arabiques. Alors, se référant aux carte que découvrit plus tard Piri Réis. par-delà la mer Rouge, il se dirigea vers le pays des cimes neigeuses, éparpillant sur sa route, en Arabie, en Chaldée, en Assyrie, des bribes de son savoir. Et l’on songe à Prométhée, initiateur des hommes, châtié par Jupiter et enchaîné précisément – selon la tradition grecque – sur la cime du Caucase, à une altitude qui est exactement celle du plateau des Andes.

La ressemblance est troublante entre l’Atlante, fils d’Orejona aux jolis pieds, et Prométhée, fils de l’Océanide aux jolis pieds. Quoi qu’il en soit, quelque 1 000 ans avant notre ère, Tiahuanaco entrait dans la nuit de l’oubli et Abybos, Heliopolis, Thèbes, Memphis, Karnac et Saïs ouvraient pour le monde occidental les premières pages de l’Histoire inconnue des Hommes.

À l’appui de cette relation, une cosmographie gravée sur la paroi rocheuse d’une grotte du Kohistan représente Vénus et la Terre reliées par des traits qui figurent une route spatiale. Or, cette origine des hommes, exprimée par l’Orient, appartient aussi à la cosmologie musulmane, et apporte une lumière singulière sur notre primhistoire, racontée par l’Ancien Testament des Hébreux.


La Bolivie, les glyphes et les lignes de Sajama :

bolivie-sajama1.jpeg
lignesbolivie.jpg
bolivie-sajama-lines.jpg

Comme à Nazca, on trouve sur les hauts-plateaux de Bolivie un réseau de milliers de lignes droites qui s'entrecroisent. Elles sont situées à environ 20 km à l'est de la frontière avec le Chili, en-dessous du plus haut pic de la Bolivie, le volcan éteint Nevado Sajama. Les lignes de Sajama ont été étudiées et mises en valeur par une équipe de l'université de Pennsylvanie (Cartographic Modeling Lab ) aux USA. Le terrain couvert (environ 22 525 km2) est 15 fois plus étendu que celui de Nazca.

bolivie-sajama.jpegbolivie-sajama2.jpeg


Au sol, les lignes sont à peine contrastées par le grattage de la terre qui laisse apparaître un sol plus clair. Leur largeur est de 1 à 2 m, et leur longueur peut dépasser 20 km, donc plus que celles de Nazca. Comme les précédentes, elles sont absolument rectilignes, indifférentes aux accidents de terrain qu'elles traversent.

Sur leur trajet, sont installés des sanctuaires de diverses sortes, comme en Grande-Bretagne (rocher, cairn, source, grotte, tumulus, sommet de colline, borne, arbre sacré, lieu de cérémonie). Elles rayonnent souvent à partir d'un centre commun, quelquefois situé dans un endroit d'accès difficile. Selon la tradition locale, ces sanctuaires sont habités par des esprits et les réseaux sont associés à une race antérieure de dieux, les Viracochas.(ou descendants du Dieu Viracocha le barbu).

Les archéologues perplexes pensent que ces lignes étaient faites à l'origine pour les pèlerinages, et il est probable (possible) que les gens y déambulaient comme le font par exemple actuellement des moines bouddhistes autour de leur stoupa.

On a longtemps cru que Tiwanaku n'était qu'un centre cérémoniel et qu'aucun peuple n'y vivait quotidiennement. Des études récentes ont montré que le site comprenait autant d'édifices de culte, comme le temple semi-souterrain et la célèbre "Porte du Soleil", que d'habitations. Le centre-ville était séparé par des rues perpendiculaires, entre des blocs de maisons accolées les unes aux autres selon un schéma strict. Les maisons elles-mêmes constituaient une seule unité, dans laquelle vivait une famille. Les demeures les plus simples comptaient généralement une pièce centrale, dans laquelle on cuisinait, on élevait les enfants et on procédait à des cérémonies, ainsi qu'un patio extérieur où avaient probablement lieu les activités artisanales (tissage, céramique,...) si le temps le permettait. Pour apporter chance et prospérité à leur famille, les habitants de Tiwanaku avaient pour habitude d'enterrer un fœtus de lama sous le sol de la maison. 

Puma Punku fait aussi partie de Tiahuanaku, mais est un secteur à part (à 1 km) et encore plus étrange :

bolivie-altiplano4.jpgbolivie-altiplano1.jpgbolivie-altiplano6.jpg 


Sur ce plateau désertique et balayé par les vents et la sécheresse, de nombreuses ruines sont apparentes et laissées à l’abandon depuis des siècles, d’autres ont été déterrées et découvertes récemment.


Ces ruines très vieilles sont pour la plupart faites de blocs de granite et de diorite de quelques kilos jusqu’à 800 tonnes, roche très sèche et dure à travailler. Pourtant, beaucoup de ces blocs semblent véritablement usinés avec une précision de machines, et sont si semblables qu’on a l’impression de blocs modernes fabriqués à la chaîne. Des traces de gros chevrons (de cuivre ou d’or qui ont disparu) liant les gros blocs, des rainures comme taillées au laser parsemées de petits trous à espacements réguliers, etc… Et une architecture géométrique et très moderne unique au monde.

De loin, la perfection des lignes pourrait faire croire qu’ils ont été fabriqués la veille… de près, les blocs sont tout de même très érodés par de minuscules petits trous prouvant leur ancienneté. L’un des problèmes non résolus par l’archéologie à ce jour, (mais qui a prouvé que les indiens Aymara avaient au moins construits une partie de la ville et y avaient vécu jusqu’à sa fin, cependant plusieurs traces semblent prouver qu’ils ont en fait conquis la région et occupé cet ville déjà construite en partie vers 600 avant JC…) est aussi la façon de travailler cette pierre à l’époque : en effet, il n’y a qu’une chose plus dure que la diorite, c’est le diamant… :

bolivie-altiplano7.jpg

Wikipedia : Composition d'après H. Schumann, 1957 : La diorite est une roche magmatique plutonique grenue composée de plagioclase, d'amphibole verte (hornblende), de mica et de biotite plus rare. Elle se distingue du gabbro par l'absence d'olivine.
La diorite est réputée pour être la roche la plus dure connue sur terre.

haches-en-diorite-reims-collection-damour.jpg
Haches en diorite du néolithique trouvées en France, Reims

 En fait, bien que l’apogée de la citée date de 800-1000 après JC, son ancienneté remonte à bien plus loin, et on n’a pas encore creusé assez profond et dans assez d’endroits pour avoir une certitude absolue… Les rives de l’ancien lac plus en adéquation avec les plus anciennes ruines font aussi remonter ces dernières à de plus anciennes périodes que celles admises encore…

Les autres traces trouvées dans les environs :

Des études ont prouvé qu’il y a 4000 ans, un impact important de météorite ou comète eut lieu en Argentine, près de l’Altiplano, provoquant peut-être cette catastrophe ayant détruit les bâtiments pourtant solides de Puma Punku. (A moins qu'il ne s'agisse d'une attaque d'un "dieu" adverse !)

tiahuanaco9-cranes-deformes.jpgbolivie-altiplano8.jpgbolivie-altiplano9.jpg









Près des ruines de Puma Punku, plusieurs squelettes mesurant 2 m 60 ont été découverts. Tous ces squelettes possèdent des crânes qui semblent déformés mais leur étude prouvent qu’ils ont bien une forme d’œuf par nature, sans artifices et que leur capacité crânienne est supérieure à celle de l’homme moderne. Les lignes de jonction des os du crânes ne sont pas non plus les mêmes que l’homme moderne, les trois plaques distinctives du genre Homo Sapiens n’y sont pas apparentes et ils possèdent de plus tous une mâchoire très imposante et synonyme d’une race à part entière et distincte parmi le genre Homo.

bolivie-altiplano10.jpgbolivie-altiplano11.jpgbolivie-altiplano12.jpg
bolivie-altiplano13.jpg
bolivie-altiplano15.jpg
bolivie-altiplano14.jpg

Avec ces squelettes géants ont été trouvés plusieurs objets de la même taille, voir utilisés par de plus grands êtres encore. Plusieurs masques et haches en pierres géants, magnifiquement gravés de spirales et symboles mondiaux et ne pouvant être portés que par ces êtres de 2,60 mètres de haut sont visibles. Les pierres très lourdes sont souvent gravés de serpents, symbole trouvé surtout en Asie et Indus et de nombreuses flûtes en pierre ont été également trouvées, usinées d’une façon moderne et, fait étrange, elles émettent une vibration sonores qui correspond exactement à celle des ondes du cerveau de l’Homo Sapiens moderne… étaient-elles utilisées pour guérir, méditer, contrôler l’être humain ? Peut-être les trois…

Ces flûtes sont tellement bien usinées à l’intérieur que les trous sont bien reliés parfaitement deux à deux : travail pratiquement impossible dans les matériaux utilisés comme la diorite, car les trous sont bien en forme de U à l’intérieur des pierres… Les plus petites flûtes émettent un son cristallin proche de celui du dauphin.

bolivie-altiplano16.jpgbolivie-altiplano17.jpgbolivie-altiplano18.jpgbolivie-altiplano19.jpgbolivie-altiplano20.jpgbolivie-altiplano22.jpgbolivie-altiplano21.jpgbolivie-altiplano23.jpg
bolivie-altiplano24.jpgbolivie-altiplano25.jpgbolivie-altiplano26.jpgbolivie-altiplano27.jpgbolivie-altiplano28.jpgbolivie-altiplano29.jpgbolivie-altiplano30.jpgbolivie-altiplano31.jpg
bolivie-altiplano32.jpgbolivie-altiplano33.jpgbolivie-altiplano34.jpgbolivie-altiplano35.jpgbolivie-altiplano36.jpgbolivie-altiplano37.jpgbolivie-altiplano38.jpgbolivie-altiplano39.jpg

Ces masques très lourds, à l'espacement oculaire large (un humain même grand ne peut regarder par les deux trous en même temps s'il tente de porter le masque) sont parmi les meilleures preuves concernant cet ancien peuple ou tribu. La présence de ces géants explique en grande partie la possibilité de la construction de cette cité mégalithique comportant des blocs énormes extraites à des centaines de kilomètres parfois, et cela accrédite aussi la probabilité de la dominance de l’Homo sapiens, il y a longtemps, par une race de géant supérieurement organisée technologiquement, qui s’est éteinte sous une catastrophe et qui a léguée en partie ses connaissances aux hommes qui ont récupéré leurs villes… avant d’en construire à son tour par imitation logique.

Reste encore à découvrir d’où venaient ces géants : natifs de la Terre et ayant évolué comme les Erectus, Néandertaliens et Sapiens, (plus rapidement et intelligemment grâce à leurs capacités crâniennes et leur force ?) ou descendants des « dieux » venus de l’espace, des "demi-dieux" décrits dans plusieurs livres sacrés, y compris en Inde… ?

Yves Herbo















-
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 2011,03-2015