samedi 14 novembre 2015

Une nouvelle mini planète découverte dans le Système Solaire

Une nouvelle mini planète découverte dans le Système Solaire



V774104 11 2015

© Subaru, Scott Sheppard, Chad Trujillo, David Tholen



L'astronome Scott Sheppard de la Carnegie Institution for Science et ses collègues viennent d'annoncer à l’occasion de la 47e rencontre de la Division des sciences planétaires de l’AAS (American Astronomical Society) la découverte d'un nouvel astre aux confins du Système Solaire.  Nommé V774104 pour l'instant, c'est l’objet le plus lointain jamais observé dans le Système solaire. V774104 est trois fois plus éloigné du Soleil que Pluton et 103 fois plus loin que la Terre. Il est donc à 103 UA de lui, détrônant le précédent record, détenu par la planète naine Éris, à 97 UA. Cet objet, dont la taille est estimée pour l’instant entre 500 et 1.000 km, devrait donc probablement rejoindre les 5 mini-planètes connues à ce jour, Éris, Pluton, Makémaké, Haumea et Cérès.



V774104 11 2015

V774104 a été découvert par l’équipe de Scott Sheppard avec le télescope Subaru installé à Hawaï. © Subaru, Scott Sheppard, Chad Trujillo, David Tholen



Ce qui intrigue surtout ses découvreurs et nombre d’astronomes qui viennent d’apprendre son existence, c’est sa trajectoire au sein du Système solaire, qui est encore pour l'instant complètement inconnue. Pour Scott Sheppard , il y a deux possibilités :

- soit V774104 s’éloigne arbitrairement jusqu’aux franges externes de la ceinture de Kuiper sous l’influence gravitationnelle de Neptune pour ensuite se rapprocher de nouveau du Soleil (tout comme Éris) ;

- soit il ne se rapproche pas davantage et demeure dans les confins, au-delà de cette frontière, dans la partie interne du vaste nuage de Oort.



Dans le second cas, il jouerait alors dans la même catégorie que Sedna, qui n’est jamais à moins de 76 UA de l’astre solaire, et de 2012 VP113 (surnommé Biden et également détecté par Scott Sheppard), à 80 UA minimum. Avec leur aphélie à près de 1.000 UA, les chercheurs excluent que l’excentricité de ces corps débusqués au cours de ces 15 dernières années s’explique uniquement par l’actuelle organisation des planètes. Elles sont trop loin de Neptune.

« Nous ne pouvons pas expliquer l’orbite de ces objets à partir de ce que l’on sait sur notre Système solaire », commente le chercheur qui vient d’annoncer la découverte. Aussi, pour les astronomes, il doit y avoir un acteur hors-champ qui exerce son influence dans cette région lointaine. Là aussi, deux scénarios sont envisagés :



- le premier propose que l’orbite de ces objets conserve la trace du passage d’une hypothétique planète géante qui aurait été exclue du Système solaire, probablement par Jupiter, voici plus de 4 milliards d’années… à moins peut-être qu’elle soit toujours là, mais bien cachée (les sondages de Wise n’ont cependant rien donné pour l’instant (mais il y en a encore pour plusieurs années d'analyses de ses données !)). Dans la même veine, il a été proposé que deux superterres, encore invisibles, imposeraient ces orbites...

- le second spécule que ces perturbations sont héritées de l’influence gravitationnelle des sœurs et voisines du Soleil (des étoiles comme Proxima Centori) dans le nuage moléculaire où il est né, et qui, depuis, s'en sont éloignées.



Une chose est sûre, ces objets « portent la signature de ce qui a pu arriver », note le planétologue Michael Brown (Carnegie Institution for Science)...

De nouvelles observations sont d’ores et déjà programmées la semaine prochaine avec le télescope Magellan, puis au cours des prochains mois et années, afin de mieux caractériser V774104.



Sources : http://news.sciencemag.org/space/2015/11/astronomers-spot-most-distant-object-solar-system-could-point-other-rogue-planets

http://www.futura-sciences.com/, http://www.20minutes.fr/, http://www.huffingtonpost.fr/



Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires.com, 12-11-2015

vendredi 13 novembre 2015

Un morceau d'OVNI analysé

Un morceau d'OVNI analysé



Ubatuba03

Un échantillon des débris d'Ubatuba



Je reviens ici sur une affaire très ancienne, connue des spécialistes et qui demeure toujours à ce jour très mystérieuse et non élucidée. C'est la réapparition surprenante dans mes archives d'un ancien numéro de la revue mensuelle " Historama " - N° 329 de avril 1979 et de l'article qu'il contient qui m'y a poussé, un peu comme un signe venu du passé qui insiste sur l'importance du sujet. Je précise que j'ai retrouvé cette petite revue par hasard en faisant tomber un gros volume d'une encyclopédie coincée en bas d'une étagère d'un débarras depuis 1992... la revue était à l'intérieur.

Cet article intitulé " Le point sur les OVNIS " a été écrit par le professeur Remy Chauvin, biologiste et entomologiste français, professeur honoraire émérite à la Sorbonne, docteur ès sciences, maître de recherches depuis 1946, né en 1913 et décédé en 2009.



Remy chauvin

Remy Chauvin



Dans cet article très intéressant publié par un scientifique renommé, un point est fait sur les résultats des travaux d'un autre scientifique, le statisticien Claude Poher, un autre est fait sur le rapport Condon, qui  réfute point par point ce même rapport et apporte la preuve d'une manipulation évidente de la part de l'armée américaine non seulement sur ses études mais surtout sa conclusion et, pour finir, une mention fait état de l'affaire d'Ubatuba au Brésil et des analyses d'échantillons de métal appartenant à priori à un ovni...

" Le statisticien Claude Poher, qui dirige un important service de recherches sur les télécommunications et la recherche spatiale (au CNES), a pris un jour le taureau par les cornes en décidant d'examiner lui-même ce qui ressort des témoignages sur les soucoupes. Le puissant outil de la statistique peut-il, ou non, séparer le grain de la paille et en tirer quelque chose d'utilisable ?

Voici les résultats qui, à mon avis, donnent une idée fort exacte et par certains côtés fort inattendue des phénomènes " soucoupes ". L'identité des témoins et leurs caractéristiques d'abord : on les connaît dans les trois quart des cas et toutes les catégories socio-professionnelles y figurent, y compris des astronomes et des chercheurs (4,36% pour les premières; 4,12% pour les secondes). Il ne s'agit donc point, contrairement à ce que certains soucoupophobes superstitieux ont voulu insinuer, de couches peu évoluées de la population. En réalité, tout le monde, ou presque, et y compris les spécialistes du ciel, peut voir une soucoupe. La distance des objets n'est pas toujours très grande et quelques observations très rapprochées, portant sur des engins à terre, ont été effectuées. Un point curieux est la corrélation avec les conditions météorologiques : il y a pléthore d'observations quand le ciel est dégagé et la visibilité optimale, alors que certains auraient plutôt insinué le contraire.

La forme des objets est variable, quoique généralement arrondie : leur taille varie du mètre à la dizaine de mètres ou beaucoup plus; leur couleur est notée dans plus des deux tiers des cas : la plupart sont rouge orangé (la nuit) ou métalliques (le jour). De même, alors que la nuit les objets sont lumineux, ils réfléchissent, de jour, la lumière du soleil. On a observé des " lumières " stables ou mouvantes sur l'objet dans le quart des cas environ.

La vitesse des objets va de l'arrêt complet à 2 500 km/h et plus. Tout le monde note le départ avec une étonnante accélération. 15 % des objets ont atterri. Le silence pendant le vol a étonné tous les témoins : c'est une caractéristique à peu près universelle.

Des traces d'atterrissage ont été relevées dans la moitié des cas. Et dans la moitié des cas d'atterrissage un débarquement a été signalé : généralement un seul personnage sort à la fois : " Il est la plupart du temps de petite taille, et souvent vêtu d'une combinaison étroite et fuit généralement à bord de son véhicule à l'approche du témoin ".

Contrairement à ce qui a été souvent dit, la mise en panne des moteurs à allumage électrique lorsque s'approche l'objet n'a été observée que dans 2 % des cas : il en est de même pour les parasites radioélectriques (2 % des cas également). Par contre, on observe des effets thermiques (chaleur, brûlures) dans 5 % des cas. Les animaux réagissent généralement par la panique, dans 5 % des cas.

" La répartition temporelle des observations fait apparaître un certain nombre de vagues très marquées en 1942, 1944, 1947, 1950, 1954, 1959, 1964, 1967, sans périodicité apparente. Un net maximum d'observations est fait de nuit..., le maximum entre 21 heures et minuit " (Poher).

Sur le plan de la statistique, Poher se voit forcé de rejeter l'explication par la psychose collective (car comment expliquer la très forte corrélation avec la pureté du ciel, par exemple ?). Les témoins, d'autre part, dans un nombre élevé de cas, sont très compétents. Ils sont nombreux, il y a des enquêtes officielles nombreuses et dans beaucoup de cas des traces matérielles (indépendamment du radar et des photographies). Un point intéressant est la grande cohérence des témoignages à l'échelle mondiale. "

Je passe sur le point sur le rapport Condon, cette commission d'enquête demandée par le gouvernement américain et manipulée par les militaires de l'époque a déjà fait l'objet d'articles sur ce site et ses conclusions et analyses tronquées et incomplètes, censurées, ont largement été réfutés et démontés par de nombreuses personnes dans le passé.

" L'objet d'Ubatuba 

Un journaliste, Ibrahim Sued, écrivit le 14-09-1957 dans O Gobo, le grand journal de Rio de Janeiro, l'histoire suivante qu'il tenait d'un de ses correspondants :

" J'étais en train de pêcher avec quelques amis près d'Ubatuba dans l'Etat de Sao Paulo, quand j'aperçus un disque volant. Il s'approcha de la plage à une vitesse incroyable et il semblait inévitable qu'il aille s'écraser dans la mer. Au dernier moment cependant, il exécuta un tour à angle très aigu vers le haut et monta rapidement à une vitesse fantastique. Etonnés, nous suivions le spectacle des yeux, lorsque nous vîmes le disque exploser dans une gerbe de flammes. Il se désintégra en millions de petits fragments qui tombèrent en jetant des étincelles magnifiquement brillantes. Ils brillaient comme des pièces d'artifices en dépit de tout l'éclat du jour, car il était près de midi (...) Presque tous ces fragments tombèrent dans la mer. Mais un certain nombre de petits morceaux tombèrent près de la plage et nous en ramassâmes une grande quantité : c'était léger comme du papier. Je vous en envoie un petit échantillon ".



Ubatuba01Ubatuba02

Un échantillon des débris d'Ubatuba examiné au microscope révéla une pureté très haute qui ne pouvait pas être naturelle. Photos provenant de Walter Walker et du Dr. J. Allen Hynek du Center for UFOS Studies.​



Sued transmit l'échantillon au Dr Olavo Fontes, homme de science brésilien bien connu, qui s'intéressait au problème des soucoupes volantes. Fontes soumit la substance, pour analyse, au Laboratoire des productions minérales, qui constitue une division du Ministère de l'Agriculture brésilien. L'analyse spectrographique montre qu'il s'agissait de magnésium d'un haut degré de pureté, sans autre élément métallique.

Le magnésium du fragment est pur à 99,9 % : il n'y a qu'une partie pour mille d'impuretés. Elles renferment 500 parties pour un million de strontium, autant de zinc et moins de baryum, manganèse et chrome.

En 1957, on ne savait même pas produire, et de loin, du magnésium aussi pur. Même maintenant (1979), on peut affirmer qu'il a été préparé à l'aide d'une technologie inconnue sur Terre. " Remy Chauvin.

Notons bien, encore une fois, que cette déclaration a bien été faite par un véritable scientifique reconnu, et qu'il est également fait mention par Remy Chauvin dans cet article, de la probable création d'un organisme chargé d'entreprendre et de coordonner des recherches officielles sur les OVNI par l'O.N.U., avec une première initiative le 08 décembre 1978 :


Historama 04 1979 onu


Il existe d'autres développements et sources pour cette étrange histoire, voici pour continuer des extraits de textes trouvables sur le site de l'ufologue Patrick Gross :

" Les trois échantillons ressemblaient à des morceaux de métal irréguliers et fortement oxydés, de couleur gris blanchâtre mat.

Le premier échantillon a été examiné aux laboratoires de production de minéraux du ministère agricole Brésilien. Ils ont appliqué des techniques chimiques, des analyse spectrographique et de rayon X sur le métal. Ces essais ont indiqué que le matériel était en magnésium très pur. Les chimistes ont également noté que tous les oligoéléments normaux prévus dans le magnésium étaient manquants.

Fontes a épuisé tout son échantillon dans une série d'autres d'essais, qui ont compris une autre recherche conduite aux rayon X, et des recherches de chimiste aux laboratoires d'un départment de géologie, et des fragments furent envoyés aux départements de recherches de d'armée et de la marine brésiliennes. L'armée et la marine ont maintenu les résultats de leurs études secrets.

Le laboratoire de géologie a déterminé que le magnésium était d'une pureté très grande avec une mesure de pureté de 1,87 par opposition à une mesure normale de 1,74.

L'APRO a envoyé un échantillon à l'U.S. Air Force, mais l'échantillon qu'ils ont envoyé fut victime du "accident" tandis que l'U.S. Air Force l'examinait. L'U.S. Air Force a demandé qu'un autre échantillon soit envoyé. L'APRO a refusé.

Les échantillons restants furent encore analysés avec des résultats variables, jusqu'à ce que les échantillons soient devenus trop petits pour n'importe quelle utilisation dans des tests.

L'APRO possèdait toujours un petit échantillon restant dans ses coffres... " - (APRO : L'Aerial Phenomena Research Organisation, un des premiers organismes ufologiques américain privé, fondé en 1952 par Jim et Corral Lorenzen. L'APRO n'existe plus.)



Voici la Déposition par le Dr. james A. Harder au symposium sur les OVNIS de 1968 du Congès US, dans laquelle il fait largement mention de cette affaire et de ces échantillons analysés :

Dr. Harder. " Les exemples dans lesquels des fragments physiques d'OVNIS ont été trouvés sont tristement peu nombreux. A ma connaissance, il y a seulement une conclusion bien authentifiée, et c'était au Brésil, en 1957.

En bref, plusieurs petits fragments métalliques ont été récupérés par quelques pêcheurs près de la ville côtière d'Ubatuba, à Sao Paulo, après qu'ils aient vu ce qu'ils ont décrit comme une explosion brillante d'un disque volant. Certains des fragments incandescents se sont éteints dans l'eau près du rivage, où ils ont été récupérés.

Ubatuba

fragments d'Ubatuba (O Globo)

Fontes a récupéré trois des fragments qui pesaient moins qu'un dixième d'une once chacun, et a fait analyser l'un d'eux au laboratoire de la production minière du ministère Brésilien de l'Agriculture. Les résultats de la première analyse étaient que la substance était un magnésium d'un degré de pureté exceptionnellement élevé, et qu'il y avait une absence de n'importe quel autre élément métallique.

Sur la base de ce premier examen un deuxième essai spectrographique a été effectué, avec plus de soin et des instruments des plus modernes. Le deuxième rapport a été de nouveau marqué par des références "à la pureté extrême" de l'échantillon. Même les impuretés qui sont parfois dues à la contamination à partir de la tige de carbone utilisée comme électrode étaient absentes. Un autre essai, en utilisant la diffraction des rayons X, n'a pas indiqué le moindre autre composant métallique.

Un des morceaux a été envoyé en avion vers la Californie et a été analysé. J'ai le rapport ici. Ils ont employé l'analyse par activation neutronique et ont découvert un total d'un dixième de 1 pour cent d'autres éléments métalliques que le magnésium, 500 parts par million, qui comprenaient du zinc, ce qui est intéressant, et un peu de baryum et de strontium.

Il est certain que ce métal est d'une pureté extraordinaire, certainement loin au delà des capacités de pêcheurs d'Ubatuba de le produire.

Quelle a pu être l'utilisation d'un tel magnésium de grande pureté dans le contexte d'un vaisseau spatial ? Un indice se trouve dans sa structure cristalline. Il a une structure hexagonale hautement compacte, et à cet égard il est semblable aux métaux de haute résistance, le béryllium et le titane. Les cristaux hexagonaux ont un seul plan de glissement, et ceci tend à les rendre souple mais résistants.

Un des raisons de la glissade le long des plans des cristaux est que les imperfections locales dans le cristal, ou les atomes étrangers, créent des lignes de concentration de l'effort qui se déplacent rapidement à travers le cristal, produisant sa déformation.

Si on pouvait éliminer ces imperfections, ou dislocations, la force théorique du treillis du cristal elle-même pourrait être approchée. Cette force est sur l'ordre de millions de livres par pouce carré pour tous les matériaux. Des tiges de verre soigneusement préparées du diamètre d'un quart de pouce, gravées à l'eau-forte pour enlever les fissures extérieures microscopiques et alors laquées, ont résisté à un effort de 250.000 livres par pouce carré pendant une heure. Des fibres fondues dans le silice ont été soumises à une contrainte de 2 millions de livre par pouce carré.

Donc, les atomes étrangers dans un treillis en cristal sont les points focaux pour des dislocations - des points de concentration du stress où le treillis en cristal lui-même se déchire et glisse. Nous pouvons imaginer qu'un cristal de grande pureté, exempts d'imperfections extérieures et internes, accepterait des forces fantastiques. En effet, avec l'arrivée des alliages de fer, et de la fibre de bore qui a renforcé ses composés, nous approchons déjà certaines de ces forces, mais seulement pour des fibres de diamètre extrêmement petits.

Si, par quelque bonne fortune, d'autres échantillons de matériel OVNI soient trouvés, il peut y avoir d'autres indices qui stimuleraient la recherche dans les matériaux de haute résistance, et peut-être nous donneront des indices sur la façon de réaliser des matériaux suprarésistants qui seraient plus grands que les fibres minuscules que nous avons produites jusqu'ici. " (Dr J. Harder).

Pour finir, il y a des suites et d'autres analyses effectuées et nous citons ici l'ufologue Gildas Bourdais qui a bien résumé et commenté l'affaire. Voici des extraits mais vous pouvez voir le texte intégral ici : http://veritas-europe.com/des-fragments-dovni-a-ubatuba/ :

" Le physicien américain Paul Hill en a donné une analyse très claire et convaincante dans un livre remarquable, Unconventional Flying Objects. A Scientific Analysis, écrit en 1975 mais publié seulement en 1995, après sa mort. Précisons que Paul Hill a fait toute sa carrière à la NASA, où il a atteint des postes de responsabilités importants. Il s’est intéressé personnellement aux ovnis après en avoir observés à deux reprises en 1952 (une grande année). Avec humour, il raconte comment il avait reçu l’instruction de se taire, par voie hiérarchique, alors qu’il était à la NACA, ancêtre de la NASA, et comment, ayant étudié les ovnis toute sa vie à titre personnel, il a écrit ce livre de réflexions sur la physique des ovnis.

En lisant Paul Hill, on comprend comment certaines erreurs ont permis de semer le doute. L’analyse du premier échantillon, explique-t-il, fournit un résultat étonnant. Non seulement le magnésium est d’une très grande pureté (on note seulement de faibles traces superficielles d’hydroxyde de magnésium dues sans doute à une réaction en tombant dans l’eau de mer), mais la densité (ou poids spécifique) de cet échantillon, de 1,866 g/cm3, est supérieure de 6,7 % à celle du magnésium ordinaire (1,741 g/cm3). En revanche, elle est presque exactement celle de l’isotope 26, peu abondant sur Terre, dont Paul Hill donne en détail le calcul : 1,861, soit un très faible écart, de 0,005 % seulement, explicable par la limite de précision des mesures. Selon lui, on ne peut imputer cet écart à la présence de traces d’hydroxyde de magnésium, dont la densité est de 2,36, car il en aurait fallu vraiment beaucoup. D’ailleurs, la mesure de densité avait été faite en prélevant un morceau au cour du fragment pour éviter la contamination. Ce bout de métal, explique Paul Hill, n’a pu être obtenu que par séparation isotopique, un procédé qui n’existe à ce jour, sur Terre, que pour la séparation des isotopes de l’uranium, et avec quelle difficulté !

La suite de l’histoire devient rocambolesque. Le laboratoire, pourtant très compétent, ne songe pas à vérifier ce résultat extraordinaire sur les deux autres échantillons, et détruit le premier dans d’autres tests moins importants. Le Dr Fontes, qui possède un deuxième morceau du premier échantillon, l’a fourni au laboratoire militaire de la Marine, qui l’avait réclamé ; or celui-ci, à son tour, détruit ce morceau ! Il devient donc impossible de poursuivre l’étude de ce premier échantillon, et notamment de faire un test décisif au spectromètre de masse sur la composition isotopique. Le Dr Fontes a alors envoyé les deux autres fragments à ses collèges et amis de l’APRO, Coral et Jim Lorenzen, aux Etats-Unis. Ils ont été découpés en plusieurs morceaux, et certains ont été fournis pour analyse à des laboratoires américains.

Aux Etats-Unis, la trace des échantillons devient plus difficile à suivre, explique Paul Hill. Des analyses faites aux laboratoires de Oak Ridge et de la Dow Chemical révèlent une densité proche de la normale, et un certain nombre d’impuretés, avec quand même un résultat curieux: une proportion importante d’aluminium, que l’on ne trouve pas dans les produits courants. (Il faut remarquer ici que, si ces fragments sont bien ceux d’un ovni ayant explosé, on peut supposer qu’ils proviennent de plusieurs pièces faites de matériaux différents.). Puis un fragment fourni par l’APRO à l’armée de l’Air américaine est déclaré détruit sans résultats (oh ! naïveté des premiers ufologues…).Les Lorenzen ont aussi essayé d’intéresser l’ATIC, le service technique de l’armée de l’Air, sans aucun succès. Le dernier fragment échoue, si l’on ose dire, à la commission Condon de l’université du Colorado. Il est testé dans un laboratoire du FBI, après avoir été rendu radioactif dans une pile atomique. On y trouve cette fois une proportion importante de zinc et de strontium. (...)

Mentionnons ici un article qui avait bien fait le point en France, en 1976 (article de Jacques Scornaux dans la revue LDLN No 158.). L’histoire d’Ubatuba ne s’arrête pas là. D’autres études ont été faites, présentées notamment dans un dossier du Journal of UFO Studies en 1992 (New Series, vol. 4), comprenant une étude faite en 1969-70 par les physiciens Walter Walker et Robert Johnson, qui n’avait pas encore été publiée. Ce dossier de 36 pages reprenait les analyses déjà faites, avec une nouvelle étude faite par le Dr Walker. En 1969, l’APRO lui a confié des fragments, et il a fait des tests non destructifs sur leur structure cristalline.

Il a découvert que ce matériau avait été fabriqué selon une technique de croissance directionnelle des cristaux, qui permet d’en augmenter la solidité, technique qui faisait l’objet de recherches actives à l’époque. Cette découverte a été validée par le Dr Robert Johnson, de la Material Resarch Corporation, cosignataire de l’article. Bref, un élément bizarre de plus dans cette mystérieuse affaire.

Le débat a rebondi avec le livre de Paul Hill paru en 1995. C’est sur cette fameuse mesure de densité faite au Brésil que Hill se démarque complètement des analyses  » officielles  » faites aux Etats-Unis, comme on l’a vu, alors que même le Dr Fontes les avait plus ou moins acceptées, ainsi que le Dr Walker. En revanche, cette question de la densité va être ensuite de nouveau refermée.

C’est deux ans plus tard que l’affaire est évoquée, très brièvement, par Jacques Vallée, à la fameuse réunion de Pocantico, tenue en 1997 à l’invitation de Laurance Rockefeller et animée par le physicien Peter Sturrock, professeur à l’université de Stanford. Celui-ci en a publié les communications dans son livre The UFO Enigma, paru en 1999 (publié en français en 2002 sous le titre La science face à l’énigme des ovnis). Jacques Vallée cite bien l’étude du laboratoire des Mines brésilien qui a trouvé du magnésium extrêmement pur mais, curieusement, ne mentionne pas la mesure de densité correspondant avec précision à l’isotope 26 du magnésium. Il évoque en revanche des travaux ultérieurs, dans le paragraphe suivant, cité ici intégralement :

 » Des travaux ultérieurs ont été conduits sous la direction de Peter Sturrock, à l’université de Stanford, et dans plusieurs laboratoires en France, incluant l’université d’Orsay, qui ont confirmé que le matériau était composé de magnésium et d’oxyde de magnésium, mais avec une quantité substantielle d’impuretés (Sturrock, 1984), principalement de l’aluminium, du calcium et du fer.

L’analyse de cet échantillon continue, avec un effort pour mesurer les ratios isotopiques qui pourraient aider à établir l’origine du matériau.  »

Voici encore un curieux développement, cette fois sur le forum  " UFO Updates " . L’ufologue canadien Nick Balaskas a révélé le 6 avril 1999 que le Dr Peter Sturrock avait confié en 1997 un morceau de l’un de ces échantillons au Dr Sam Wang, de Vancouver au Canada, pour en déterminer les ratios isotopiques. Selon Balaskas ,  " les résultats de ce test ont montré que l’isotope 24 du magnésium (qui constitue environ 80% du magnésium terrestre) était pratiquement absent du morceau d’Ubatuba qui avait été testé " . D’autres tests étaient envisagés. J’ai essayé d’obtenir confirmation de cette nouvelle assez sensationnelle, directement auprès du Dr Sturrock, avec qui j’avais déjà correspondu l’année précédente pour lui fournir des éléments sur Trans-en-Provence. Dans un message du 15 mai 1999, je lui ai rappelé les analyses de densité, telles que publiées dans le Journal of UFO Studies en 1992, et dans le livre de Paul Hill en 1995, et je lui ai demandé s’il pouvait me confirmer l’information donnée par Nick Balaskas. Sa réponse a été d’une remarquable brièveté :

" Les résultats ‘anormaux’ sont suspects et demandent à être répétés. Je ne revendiquerais pas, à l’heure actuelle, qu’ils prouvent une anomalie isotopique. " ( " The ‘anomalous’ results are suspect and need to be repeated. I would not claim any evidence of an isotopics anomaly at this time " .)

Les derniers fragments encore disponibles d’Ubatuba (on ne sait plus très bien lesquels, et d’où ils viennent) ont-ils fait l’objet d’une autre analyse ? Je n’en ai pas entendu parler. En revanche, il se trouve que j’ai obtenu un document très intéressant, une copie intégrale de la longue lettre écrite par le Dr Olavo Fontes à Coral Lorenzen, datée du 27 février 1958. Cette lettre devait rester confidentielle mais elle a été retrouvée dans les archives de l’APRO, par quelqu’un qui n’a pas été nommé. Il n’est pas très difficile, cependant, d’en imaginer l’identité, sachant que Bill Moore a révélé en 1989 au congrès du Mufon qu’il avait espionné l’APRO, dont il était membre du comité directeur dans les années 80, pour le compte des militaires de l’AFOSI. Il est peut-être opportun de rappeler ici que l’APRO avait été désigné nommément comme un organisme à surveiller, dans le rapport de la commission Robertson de janvier 1953, secret à l’époque, mais publié en 1969, en Annexe du rapport Condon !

Dans cette lettre, le Dr Fontes racontait comment il avait eu à plusieurs reprises la visite d’officiers de la marine brésilienne qui avaient lourdement insisté pour qu’il leur remette les débris d’Ubatuba en sa possession. Devant le refus de Fontes, ils lui avaient alors fait des révélations sur les secrets ovni, dans le but de lui faire saisir l’importance de l’affaire. J’ai pour ma part publié des extraits significatifs de cette lettre dans mon livre  " Ovnis. La levée progressive du secret " . On y apprend notamment qu’il y avait eu plusieurs ovnis accidentés (déjà en 1957 !), et qu’il y avait eu des tentatives d’interception par la chasse américaine, lesquelles avaient toutes échoué, certains appareils étant même abattus, au point que ces tentatives avaient été arrêtées.

Il est probable que cette piste d’informations et de révélations est définitivement close, étant donné que le Dr Fontes est mort de cancer en 1968, âgé seulement de 43 ans. Jim Lorenzen est décédé en 1986, Coral en 1988, et les archives de l’APRO semblent être inaccessibles aujourd’hui. " (Bourdais).



Sources : Historama - N° 329 de avril 1979, professeur Remy Chauvin


Historama 04 1979 ovni


Notons que le Professeur Chauvin publia également en annexe à son article quelques photos d'OVNIs de cas remarquables, notamment celles-ci, prises par un gendarme lors de sa rencontre étrange avec un ovni à Révigny-sur-Ornain, dans la Meuse le 06-06-1975 vers 21h30 :

Historama 04 1979 revigny sur ornain 06 06 1975








Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires.com, 13-11-2015

jeudi 12 novembre 2015

Pérou, de nouvelles découvertes archéologiques

Pérou, de nouvelles découvertes archéologiques



Vilcabamba2 mini

Un sanctuaire de rituels incas a été découvert par des explorateurs espagnols dans la zone montagneuse de Vilcabamba au Pérou, à l'aide de relevés obtenus par images satellites. Menée par l'explorateur et écrivain basque Miguel Gutiérrez Garitano, l'équipe a découvert un grand complexe archéologique composé d'au minimum 55 enceintes différentes. « Elles sont situées dans la montagne la plus élevée de la zone, dans un lieu que l’on peut découvrir uniquement à l’aide d’images satellites », a confié Miguel Gutiérrez Garitano au quotidien espagnol El País.



Vilcabamba8



« Nous avons trouvé des preuves qui laissent à penser que cette montagne a pu abriter le rituel de Capacocha, comme nous avons pu relever deux constructions disposées près du sommet, elles sont identiques à celles qui figurent au volcan Llullaillaco et qui ont servi vraisemblablement à préparer les enfants avant le dernier rituel du sacrifice. Il y a une plate-forme de pierres à proximité où pourraient avoir été enterrés ces enfants sacrifiés », a ajouté l'écrivain (qui a recu un prix en 2011 pour son livre « La aventura del Muni »). Le rituel de Capacocha est  une cérémonie incluant le sacrifice d’enfants, décrite par plusieurs chroniqueurs du 16e siècle. En  1999, trois enfants Incas avaient été découverts dans les neiges du volcan Llullaillaco, ce qui a conforté la véracité de ces textes. Il a ajouté « les ruines sont en relation avec le Royaume inca de Vilcabamba. Il se peut que les vestiges que nous retrouvions puissent démontrer l’existence du rite de Capacocha, ce qui, selon les experts, serait une découverte extraordinaire ». (YH : notons que la rareté des traces (et donc preuves) de ces sacrifices humains chez les Incas font que ces rituels étaient probablement très rares et exceptionnels, probablement plus rares que les exécutions massives organisées par certains rois européens !)



Vilcabamba2

Les ruines, jusque-là inconnues par les scientifiques et localisées par cette expédition audacieuse qui a utilisé, entre autres, des techniques de télédétection; se situent entre 3 700 et 5000 mètres d’altitude et s’étendraient sur une douzaine d’hectares.



Vilcabamba1


L’experte du monde andin Carmen Martin Rubio, qui a eu accès aux documents et aux informations de l’expédition, estime que « ce lieu correspond à l’une des montagnes sacrées, appelées par les incas Apus où un culte à l’eau était rendu en parfaite union avec le dieu du soleil, Inti qui fécondait la déesse terre, la Pachamama, la mère des femmes et des hommes des Andes. La présence d’une plate-forme sur le sommet de la montagne indique que, très probablement, durant les périodes de sécheresse on donnait en offrandes des enfants, un rituel appelé Capacocha semblable à celui trouvé au volcan Ampato à Arequipa et au Llullaillaco à Salta, ou peut-être qu’elles avaient lieu pour invoquer la protection de l’Apu quand des guerriers transitaient par les hauts chemins construits par le Tahuantinsuyo et prenaient la direction de territoires lointains dans le but de les annexer à leur Empire. La découverte scientifique de cette montagne sacrée est très importante, car en plus de conserver de profonds mystères, qui vont émerger avec la découverte, les structures qu’elle renferme, à sa base, sont seulement comparables à Llullaillaco ».



Vilcabamba3


L’expédition basque a informé le gouvernement du Pérou des découvertes effectuées et dans les prochains mois elle présentera un projet d’étude archéologique qui comprendra des travaux de prospection superficielle et d’excavation de surface. L’archéologue reconnu de l’équipe, Iñigo Orue considère que « toute la montagne s’organise comme un énorme gisement dont il est impossible de mesurer l’envergure avant qu’un travail archéologique de grande ampleur ne soit réalisé ».



Vilcabamba4


À l’heure actuelle, les explorateurs ont simplement répertorié la zone en relevant des coordonnées GPS. Dès lors, ils vont chercher la participation de l’Université du Pays Basque et n’excluent pas d’obtenir l’aide de l’UNESCO et l’Agence de coopération des Affaires étrangères d’Espagne, ils veulent que ce soit un projet officiel « pour aider à prévenir le pillage » et conserver ainsi un patrimoine national qui enrichit l’ensemble de l’humanité, comme a tenu à le souligner Garitano Gutierrez.



Vilcabamba5

Vilcabamba6

Vilcabamba7

Santuario incatout au sommet de la montagne...






photos: JAVI JANER






Pérou : Nouvelle découverte archéologique dans la zone d’Ollantaytambo



Ollantaytambo1


Alors qu’ils effectuaient des travaux d’entretien sur le site du parc archéologique d’Ollantaytambo, au Pérou, des membres du personnel de la Direction décentralisée de la Culture de Cuzco ont découvert des terrasses, une « colca », et une enceinte cérémonielle sur le site de Las Peñas, situé à proximité de la voie qui conduit jusqu’à l’Abra Málaga et Quillabamba. Le coordonnateur, Oscar Montufar, a affirmé que la découverte a été effectuée dans une zone rocheuse entièrement recouverte d’une végétation abondante.



Ollantaytambo2

 

Les plates-formes sont construites sur un espace de cinq hectares environ, elles présentent des hauteurs et des longueurs différentes et bénéficient d’escaliers que les Incas appelaient « sarunas » et de petites marches en colimaçon qui permettaient d’accéder d’une plate-forme à une autre.

Une enceinte en pierre adossée à une énorme roche a été mise au jour, elle aurait été construite à des fins cérémonielles, certains contextes funéraires en roches et une « colca » (dépôt d’aliments) présentent un important niveau de détérioration, ils auraient été affectés par les travaux de construction de la route Cusco-Quillabamba qui ont eu lieu en 1933.



Ollantaytambo3


Ollantaytambo était à la fois une résidence, un temple et une forteresse, situé sur l’épaulement qui surplombe le fleuve, il domine des cols stratégiques. L’Inca Pachacuti aurait construit le site en employant de force des travailleurs de la région du lac Titicaca. Plus tard, Ollantaytambo fut l’un des endroits où l’oligarchie inca en exil se réfugia contre les attaques espagnoles lancées depuis Cuzco.

 

Source : http://www.actulatino.com/2015/11/04/perou-nouvelle-decouverte-archeologique-dans-la-zone-d-ollantaytambo/



Yves Herbo relai, Sciences, Fictions, Histoires.com, 12-11-2015

mercredi 11 novembre 2015

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 09-11-2015

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 09-11-2015


Gillest


Matin OVNI dans le monde du 09-11-2015 d'ODH TV est réalisée et vous est présentée par Gilles Thomas.



Au programme de cette nouvelle édition :

Actualité Ovni récente dans le monde et interview de Bruno Bousquet de l'association Ovni Languedoc, Raymond Choquette de l'AQU (association québécoise d'ufologie) et Louise Dionne des Soupers Expérienciels.



odhtv.jpg


L'émission est en collaboration avec :





http://reub.e-monsite.com/







La page Facebook ODH Tv à liker et partager:

http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...



Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 10-11-2015

mardi 10 novembre 2015

D'autres chambres existeraient à l'intérieur de la tombe de Toutankhamon

D'autres chambres existeraient à l'intérieur de la tombe de Toutankhamon



Nefertiti drawing

Buste de Nefertiti (Musée Berlin)





Egypte, Louxor, 07-11-2015 : Les premières analyses de thermographie infrarouge suggèrent que d'autres chambres existent à l'intérieur de la tombe de Toutankhamon. La thermographie infrarouge pourrait soutenir la théorie de Nicholas Reeves suggérant l'existence d'au moins une autre chambre funéraire à l'intérieur de la tombe de Toutankhamon, qui pourrait appartenir à la reine Néfertiti...



Imagerie hip

Le même système qui est prévu pour être utilisé sur 3 pyramides égyptiennes est aussi utilisé sur les parois de la tombe de Toutankhamon



Vingt-quatre heures après le début de la première expérience consistant à utiliser la thermographie infrarouge pour balayer les murs de la tombe de Toutankhamon, le résultat préliminaire de la paroi nord de la chambre montre la présence de différences de températures qui pourraient indiquer l'existence de chambres cachées supplémentaires, dit le ministre des Antiquités Mamdouh Mohamed Eldamaty à Ahram Online.

Afin de certifier les résultats, Eldamaty dit qu'un certain nombre d'expériences doivent être menées pour déterminer avec plus de précision la zone concernée. " Une étude des résultats acquis sera ensuite analysée au mieux ", a-t-il souligné.

Eldamaty poursuit en disant qu'un balayage plus long, de pas moins d'une semaine, est nécessaire afin de confirmer les résultats.

" L'utilisation d'autres méthodes est possible, pour aider à identifier la zone différente en température par rapport aux autres parties du mur nord ", a souligné Eldamaty.

Le processus de numérisation a été effectué par une mission scientifique conjointe du ministère des Antiquités en collaboration avec la Faculté de génie de l'Université du Caire et du patrimoine, de l'Institut de l'Héritage, de l'Innovation et de la Préservation (HIP), Paris.

Source : http://english.ahram.org.eg/NewsContent/9/40/162906/Heritage/Ancient-Egypt/Infrared-thermography-study-suggests-other-chamber.aspx



Autres liens sur l'Egypte : http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres.html



Yves Herbo Traductions, Sciences, Fictions, Histoires.com, 08-11-2015

dimanche 8 novembre 2015

OVNIs : 1974-Baisieux, Nord-Pas-de-Calais, plus de 10 témoins

OVNIs : 1974-Baisieux, Nord-Pas-de-Calais, plus de 10 témoins



Ovnibaisieux 1 8 1974 photo mini

Plusieurs articles parus en ce début du mois d'août 1974 dans la presse du Nord-Pas-de-Calais qui font le rapport de la vision par une dizaine de témoins le jeudi 1er août 1974 d'un objet étrange très lumineux, puis à nouveau une autre apparition une semaine plus tard avec d'autres témoins... quelques photos de prises aussi, mais l'objet est trop lumineux pour bien distinguer ce qui se trouve sur la pellicule argentique... les journalistes publieront tout de même l'une des photos prises.



Cet article est paru dans Nord Matin du 03 août 1974, concernant un événement s'étant produit le jeudi 1er août au soir.

" Un OVNI à Baisieux "

" Si les estivants préfèrent le soleil du midi, les OVNI semblent être attirés par le ciel gris et bas de notre région. Après Hellemmes, Sainghin-en-Mélantois et Bruay, la commune de Baisieux a été le théâtre d'un nouveau phénomène inexpliqué.

Jeudi, 20h15, M. Blondel, un Basilien, domicilié rue de Tournai rentre sa voiture au garage. Il ressort et aperçoit une grosse boule rouge au-dessus des toits... Dans la même rue un voisin, M. Jacques Boorke, observe le même phénomène. Intrigué, il appelle ses parents M. et Mme Auguste Boorke, qui regardaient la TV. Le couple sort, d'autres riverains de la rue de Tournai les imitent. Pendant un quart d'heure, une dizaine de personnes observeront le phénomène...

Initialement rouge, la boule passa a un blanc éblouissant. " Elle n'était pas élevée ", raconte M. Boorke. " Cette chose tournait sur elle-même, montait puis descendait, soudain elle commença à danser, en décrivant de grands cercles à gauche et à droite ".

" Mes yeux pleuraient... on aurait dit que l'objet projetait des rayons dans notre direction, un peu comme les faisceaux des phares des voitures belges (YH : phares blancs en Belgiques, jaunes en France à l'époque) mais mille fois plus fort " précise encore le frontalier dont les yeux pleuraient hier encore. 

Mme Bousquet, qui habite non loin de là, rue du Dr Calmette, a vu la boule lumineuse qui redevint rouge, puis violette et enfin grise.

A peine remis de sa stupeur, M. Boorke donne volontiers de plus amples détails : " Sur la fin, le centre de la boule moins lumineux était plus sombre : j'ai pensé : ça doit être le pilote. Jamais je n'ai vu une chose pareille et je jure que ce n'est ni un avion, ni le soleil ni l'orage ". "

Propos recueillis par Gérard Tenier pour Nord Matin.



Ovnibaisieux 1 8 1974 1

Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement.



Toujours dans le journal Nord Matin, dans une édition plus tardive, probablement du lundi 05 août 1974, avec une photo d'un témoin :

" C'est L'OVNI de Baisieux "

" Une dizaine de personnes témoins des étranges acrobaties d'une boule lumineuse à Baisieux... Dans notre édition de samedi, nous vous avons rapporté les témoignages de plusieurs Basiliens qui avaient pu observer cet étrange phénomène : M. Blondel, Mme Bousquet, M. et Mme Auguste Boorke, leur fils M. Jacques Boorke (et non Gérard comme mentionné dans l'article par erreur) et d'autres voisins. En tout, une dizaine de personnes habitant dans le quartier de la mairie, à Baisieux, ont vu une grosse boule lumineuse au-dessus des toits.

M. Auguste Boorke se souviendra de cette soirée de jeudi. A force de fixer l'objet qui bougeait sans cesse dans le ciel, ses yeux brûlaient, mais pour rien au monde, il n'aurait voulu quitter son poste d'observation. Deux jours plus tard, ses yeux pleuraient encore... Son fils, Jacques Boorke, suivit de son côté les évolutions de la boule lumineuse qui s'assombrit avant de disparaître en direction d'Annapes. M. Roland Kremer, un chauffeur-livreur, domicilié 31, rue de Tournai, prévenu par son oncle, Mr Jacques Boorke, eut le bon réflexe de se saisir de son appareil photographique avec lequel il prit quelques clichés qu'il a accepté de nous confier.

Sur le document que nous publions, on distingue la boule lumineuse lançant des rayons éblouissants, au-dessus de la mairie de Baisieux, telle qu'elle est apparue aux yeux d'une dizaine de personnes. Les sceptiques pourront croire à l'oeuvre d'un farfelu ou d'un mauvais plaisant. Et pourtant, il ne peut s'agir d'un coucher de soleil : la photo a été prise vers 21 heure et, ce jeudi 1er août, le soleil s'est couché à l'ouest à 19h 29. (YH : les changements d'heures été/hiver n'étaient pas encore pratiqués en 1974).



Ovnibaisieux 1 8 1974a

Un autre article est paru dans le journal Nord-Matin du 09 ou 10 août 1974, faisant état d'une nouvelle apparition de la boule lumineuse, une semaine pile après la première apparition... :

" Nouvel OVNI à Baisieux : une boule très lumineuse "

" Une boule lumineuse semblable à celle apercue jeudi 1er août par une dizaine de personnes, dans le ciel de Baisieux, et photographiée par un témoin, a été vue jeudi (08 août 1974), vers 22 heures, par une Basilienne, domiciliée à Sin.

Sceptiques jusqu'alors quant à la véracité des faits constatés par ses concitoyens, Mme Annie Dufailly, dépositaire de journaux, et sa belle-soeur, ont été surprises par la présence d'une boule très lumineuse illuminant le ciel en direction d'Annappes.

Sans croire pour autant à l'apparition d'une soucoupe volante, Mme Dufailly se perd aujourd'hui en conjectures sur la nature de ce phénomène étrangement identique à celui dont nous nous sommes fait l'écho. "



Ovnibaisieux 1 8 1974 3



Yves Herbo Archives, Sciences, Fictions, Histoires.com, 07-11-2015