vendredi 13 avril 2012

Bilan mars 2012 du MUFON aux USA : 278 cas d'OVNI minimum !

Bilan mars 2012 du MUFON aux USA : 278 cas d'OVNI minimum !

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Le système de comptage du National UFO Alert du MUFON a été updaté au 1er avril 2012, avec la Californie, la Floride, l'Arizona, le Michigan, la Pennsylvanie, l'etat de New York et du Texas qui ont été monté au niveau 3 de l'alerte, grâce aux plus grand nombre d'observations pour le mois de mars 2012.

La Californie détient la tête avec 71 cas et témoignages, le même nombre qu'en février 2012. Les états restant en catégorie 4 avec 13 ou plus de témoignages incluent le Missouri, la Caroline du Nord, le Colorado, l'Ohio, le Massachusetts et la Virginie.

Tous les autres Etats restent en catégorie 5 avec une activité ovni basse. La Californie est en tête pour mars 2012 avec 71 cas, puis vient la Floride avec 53 cas, l'Arizona avec 40 cas, le Michigan avec 30 cas, la Pennsylvanie aussi avec 30 cas, tout comme New York, alors que le Texas fait 24 cas.

Le niveau d'alerte 4 comporte le Missouri, 21 cas, la Caroline du Nord, 20 cas, le Colorado, 16 cas, l'Ohio, 15 cas, le Massachusetts, 15 cas et la Virginie avec 14 cas.

Les autres témoignages dans la catégorie 5 des Etats (rien à voir avec la qualité des témoignages) sont : le New Jersey, 12 cas, le Wisconsin, 11 cas, l'Illinois, 11 cas et l'Indiana, 10 cas.

Les sphères ont été les plus rapportées en mars 2012 avec 169 témoignages différents (parfois pour le même objet donc), 113 cas d'étoile pulsante, 107 triangles, 96 disques volants, 84 ovoïdes, 68 indéfinissables, 67 boules de feu, 51 rectangulaires-carrés, 31 cylindres, 31 flashs lumineux, 30 cigares, 21 boomerangs, 21 diamants, 19 oeufs, 13 balles-missiles, 12 chevrons, 9 formes de Saturne, 8 cones, 6 crosses, 5 formes de larme...

Question distance d'observations (1 pied = 30.48cm, 1 mile = 1.6 km) : 68 cas à moins de 100 pieds; 103 cas de 101 à 500 pieds, 135 cas de 501 pieds à 1 mile, + de 1 mile = 182 cas, 203 cas de distances lointaines inconnues et 16 cas sans aucune valeur de distance.

En addition, il y a 18 cas d'atterrissages ou assimilés de reportés et aucune entité observée.

http://www.examiner.com/ufo-in-national/national-ufo-alert-seven-states-report-278-march-cases#ixzz1r5D9kj63

Yves Herbo 04-2012

Existe-t-il un univers parallèle – Avec Morgan Freeman

Existe-t-il un univers parallèle – Avec Morgan Freeman

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Source image:http://www.stream-tv.fr/reportage-tv/ 

Pourrait-il y avoir plusieurs versions de la réalité ? Morgan Freeman étudie la possibilité que le destin de l’univers puisse dépendre de jumeaux cosmiques... :
Si cette vidéo ne fonctionne pas cliquez ici

Yves Herbo 04-2012

Un feu entretenu ancien de 1 million d’années ? - Nouvelles espèces

Un feu entretenu ancien de 1 million d’années ? - Nouvelles espèces



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Publiée dans PNAS, une étude internationale suggère que des traces d’os et de végétaux brûlés, trouvés dans les sédiments d’une grotte sud-africaine et datées de 1 Ma, seraient les vestiges d’un foyer utilisé à l’époque par les Homo erectus occupant les lieux, au moins 300.000 ans plus tôt que ce qu’envisageaient les précédentes estimations.

C’est notamment grâce à l’étude micro-spectrométrique (une technologie basée sur les infrarouges) de sédiments de la grotte de Wonderwerk, en Afrique du Sud (déjà connue pour avoir été fréquentée par les ancêtres de l’homme), qu’une équipe internationale y a découvert "des cendres de substances végétales bien préservées et des fragments d'ossements, déposés sur des surfaces bien délimitées". Les chercheurs interprètent ces éléments comme les vestiges de petits feux de camp.

Leur âge : 1 million d’années ! La maîtrise du feu, élément clé de l’évolution physiologique et culturelle de l’homme, remonterait-elle si loin ? Encore discutée par les experts, cette possibilité fait reculer de 300.000 ans la première utilisation supposée du feu établie à partir d’indices controversés vieux de 7 à 800.000 ans trouvés en Israël. Mais cela fait également reculer de 600.000 ans sa première utilisation attestée à partir de vestiges vieux d’environ 400.000 ans découverts notamment en France et en Chine.

"[Ceci] suggère que les ancêtres de l'homme, déjà du temps de l'Homo erectus, pouvaient avoir adopté le feu dans leur mode de vie", conclut Michael Chazan, anthropologue à l'Université de Toronto, co-directeur de l’étude.

Source : http://www.maxisciences.com/feu/des-traces-de-feu-entretenu-vieilles-de-1-million-d-annees_art23368.html

Il y a tout de même certaines "certitudes" et énoncés "comme allant de soit" dans ce petit texte de spécialiste : il est fait mention sans arrêt des "ancêtres de l'homme" alors qu'aucune preuve génétique n'existe à ce jour avec un lien prouvé entre Homo Erectus ou aucun hominidé (à part quelques métissages) et l'Homo Sapiens... même nos plus proches cousins anciens, Néandertalis, Denisova et Florensis (dont l'ADN proviendrait en direct d'Erectus) n'ont pas des marqueurs génétiques comparables aux Homo Sapiens (seul une partie des humains possèdent seulement 4% d'ADN commun avec Néandertal, ou autre partie entre 4 et 6% avec Denisova)... alors que notre ADN est proche à 98% de celui du gorille ou chimpanzé... 

Peut-être n'avons-nous pas encore trouvé cette infime trace d'ADN qui confirmerait que tous les hominidés, y compris Homo Sapiens et certains primates aussi aient une même origine et un seul ancêtre lointain commun... mais il n'y a peut-être pas non plus qu'un arbre originel qui s'est développé en branches (comme l'affirme les théories évolutionnistes), mais plusieurs arbres originels qui ont donné plusieurs branches... Je suis d'avis que les spécialistes devraient, par honnêteté, dire "possibles ancêtres de l'homme" plutôt qu'affirmer sans cesse (faussant les idées) "ancêtres de l'homme" tout court...

Une autre découverte récente qui confirme la complexité du genre humain et la probabilité, non seulement de grosses erreurs d'interprétations passées sur des fossiles d'hominidés, faussement identifiés dans le passé, et non actualisés de nos jours, mais aussi d'autres branches et hominidés encore inconnus de nos jours... Certains scientifiques suggèrent aussi de se repencher sur les premiers primates découverts (ou assimilés comme primates à l'époque de leur découverte), notamment des restes très vieux datant du Jurassique suggèrant des primates géants. Il est impossible à ce jour, et malgré toutes les comparaisons possibles des caractéristiques des fossiles trouvés d'éliminer la possibilité d'un ancêtre commun à toute la lignée primate-homo (les lémuriens étant un autre mystère) remontant à plusieurs centaines de millions d'années. Un ancêtre primate géant ayant disparu en même temps que les dinosaures ou quelques dizaines de millions d'années après et aurait diminué de taille par adaptation et mutations liées à l'environnement (et diminution de la gravité ?) pour donner plusieurs branches primates-hominidés...

Des métissages entre plusieurs espèces d'hominidés...

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Photo : David Reich et al., Nature

Cette représentation de notre évolution suggère qu'elle est encore en cours mais elle semble assez linéaire et directionaliste. Si l'aventure de l'évolution consciente a une dimension individuelle, on ne la voit pas vraiment.

Le schéma simplifié suivant relativise beaucoup notre positionnement au bout de la chaîne et suggère que plusieurs embranchements sont possibles après notre espèce :

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En mars 2010 des chercheurs de l'Institut Max Planck (Anthropologie Evolutionniste, Leipzig, Allemagne) avait découvert une nouvelle espèce d'hominidé en étudiant uniquement l'ADN contenu dans l'os d’une phalange. Cette étude avait permis de différencier cet ADN qui n'appartenait ni à un néandertalien, ni à un Homo sapiens. Cet hominidé nouveau avait été nommé Homme de Denisova en référence à la grotte de Denisova (sud de la Sibérie). Les résultats sont publiés dans la revue Nature du 23 décembre 2010 par une équipe internationale de scientifiques dont quelques uns qui avaient déjà participé à la première publication : Svante Paabo (Institut Max Planck) et Richard Green (Université de Californie), entre autres.

Les études de l'os et d'une dent continuent...

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Les éléments fossilisés de l'homme de Denisova (une phalange et une dent) montrent des différences morphologiques notoires avec ceux de l'homme de Neandertal et d'Homo sapiens. En particulier, la dent, découverte dans la même grotte que celle de l'os de doigt, ressemble beaucoup plus à celles d'hominidés plus vieux comme Homo habilis et Homo erectus. L'étude de l'ADN montre que les 2 éléments appartiennent à la même espèce, mais pas au même individu.

L'homme de Denisova, un frère de l'Homme de Néandertal ?

Le projet de séquençage du génome de l'homme de Denisova a permis de nouvelles découvertes surprenantes. En comparant le séquencage du génome de l'homme de Denisova avec les génomes des Néandertaliens et des hommes modernes, les chercheurs ont déterminé que l'homme de Denisova appartenait à un groupe frère de l'homme de Neandertal... Ce qui signifie que Néandertaliens et Denisoviens descendent d'une même population ancestrale qui s'était elle même séparé plus tôt des ancêtres des hommes actuels. (YH : ça c'est de la spéculation).

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Denisova et les Mélanésiens

L'étude a également trouvé des similitudes de séquences ADN entre les Dénisoviens et certains Mélanésiens actuels (entre 4 et 6%), ce qui suggère qu'il y a eu métissage entre Dénisoviens et les ancêtres des Mélanésiens. Cela veut également dire que le territoire de l'Homme de Denisova devait aller de la Sibérie au sud de l'Asie. Pour les chercheurs cette grande amplitude territoriale aurait du permettre de trouver un grand nombres de fossiles de cette population. Comme il n'en est rien les chercheurs suggèrent d'examiner plus attentivement les fossiles déjà trouvés dans cette région. Il est possible que des fossiles aient été mal "affectés".

« Il se pourrait que d'autres échantillons soient classés à tort, indique Richard Green. Mais maintenant, avec l'analyse de l'ADN, on peut dire de façon définitive à quelle espèce appartient un fossile ... c'est juste une nouvelle façon d'extraire des informations à partir de restes fossiles. »

Une nouvelle hypothèse de la sortie d'Afrique ?

A la lumière de cette nouvelle découverte il est possible d'imaginer un autre type de migration hors d'Afrique. Il y a 300 000 - 400 000 ans un groupe d'hominidés ancestraux aurait quitté l'Afrique. Il aurait divergé assez rapidement en deux populations. L'une va devenir l'Homme de Neandertal et va conquérir l'Europe à l'ouest, l'autre va coloniser les terres de l'est et devenir l'Homme de Denisova. Par la suite (entre -70 000 et - 80 000 ans), Homo sapiens sort à son tour d'Afrique. Il va d'abord rencontrer les néandertaliens avant de conquérir l’Europe (voir la précédente étude montrant le métissage entre Sapiens et Neandertal) puis en se développant vers l'est il va également se métisser avec l'homme de Denisova...

Richard Green déclare :
"L'histoire est maintenant un peu plus compliquée. Au lieu de l'histoire, que nous pensions simple, d'une migration hors d'Afrique (Out of Africa) de homme moderne et le remplacement des Néandertaliens, nous voyons maintenant plusieurs axes de migrations avec plus d'espèces et des métissages plus nombreux qu'auparavant."
Sources : Nature, BBC, http://foudreevolutive.blogspot.fr/2011/10/evolution-de-lhomme-recentes.html

Un nouvelle espèce contemporaine d'Australopithecus afarensis en Ethiopie (Nature 28/03/2012)

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Lucy partageait son territoire avec une autre espèce il y a 3,4 millions d'années. Bipédie pour Lucy et arboricolisme pour son "voisin".

Découverte d'ossements fossilisés du pied d'une espèce inconnue qui vivait il y a 3,4 millions d'années en Ethiopie, dans la région de l'Afar. Les os montrent des caractéristiques indiquant que son propriétaire était arboricole.
L'étude
Les restes partiels d'un pied fossilisé ont été retrouvés en février 2009 à Burtele, dans les roches de Woranso-Mille. C'est dans la même région (Afar) que les ossements de la célèbre LucyAustralopithecus afarensis,  avaient également été exhumés. L'équipe dirigée par le professeur Yohannes Haile-Selassie a publié  les résultats de l'étude le 29 mars 2012 dans la revue Nature.

La découverte
Les os du pied de l'espèce inconnue sont très différents de ceux de Lucy. Un gros orteil opposable le rapproche de la morphologie des grands singes actuels ou, plus éloignée, de celle d'Ardipithecus ramidus qui vivait il y a 4,4 millions d'années. L'âge des ossements, déterminé avec la méthode de datation Argon-Argon, est établi à - 3,46 millions d'années. Cette nouvelle espèce est donc bien contemporaine de Lucy.

Un hominidé arboricole ?

Cette nouvelle espèce est donc un visiteur arboricole inattendu dans le buisson de l’évolution humaine… Inattendu parce que la bipédie semblait être, à l’époque, devenue une norme même si les espèces d’hominidés ne négligeaient certainement pas de remonter ponctuellement dans les arbres (pour dormir ou pour se protéger)… 

Toutefois les chercheurs ne pensent pas que cette espèce était uniquement arboricole. « Cette espèce était probablement plus agile dans les arbres que Australopithecus afarensis, mais moins agile sur ses deux pieds » dit l’anthropologue William Harcourt-Smith ( Université New York, Lehman College). "Nous ne pouvons pas avoir de certitude, mais sa démarche bipède est certainement très différente de celle de Lucy et probablement beaucoup moins efficace !».

"Le pied de Burtele montre clairement que, il y a 3,4 millions d'années, les Australopithecus afarensis, qui marchaient debout sur deux jambes, n'étaient pas les seules espèces d'hominidés vivant dans cette région de l'Ethiopie", a déclaré le Docteur Yohannes Haile-Selassie, conservateur au Cleveland Museum of Natural History. "Cette espèce a coexisté avec des parents proches qui étaient plus aptes à grimper aux arbres..."

Il va falloir revoir notre conception de l’évolution humaine ? 

Pour Harcourt-Smith  « Les conclusions de cette étude vont entrainer une remise en cause du déroulement de l'évolution des hominidés… Cela fournit une preuve supplémentaire contre l'idée que les hommes modernes ont évolué de manière linéaire"...

Le spécimen n’a pas, pour l’instant, été attribué à une nouvelle espèce en raison de l’absence du crâne ou d’éléments dentaires.

L'équipe de chercheurs : Yohannes Haile-Selassie, Beverly Z. Saylor, Alan Deino, Naomi E. Levin, Mulugeta Alene, Bruce M. Latimer.


Video en Vo (mettez les sous-titres CC) de Nature Video Channel. Read the original research paper: www.nature.com/nature/journal/v483/n7391/full/nature10922.html

Sources :
SciencesDaily
BBC

Photo : Yohannes Haile-Selassie of the Cleveland Museum of Natural History, source : http://www.hominides.com/html/actualites/nouvelle-espece-contemporaine-lucy-0583.php

Sans oublier cette autre nouvelle race éventuelle : http://yvesh.e-monsite.com/blog/archeologie/une-nouvelle-espece-humaine-en-chine.html


Yves Herbo 04-2012

Ecritures énigmatiques 2 : Le Disque de Vladikavkaz

Ecritures énigmatiques 2 : Le Disque de Vladikavkaz

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Un habitant de la ville de Vladikavkaz fait une surprenante découverte en 1992, alors qu'il nettoyait sa cave. Au milieu des nombreux décombres qui sont au fond de sa cave se trouve un morceau d'argile marron. Cassé et incomplet, il faisait probablement partie d'un plus gros ensemble en forme de disque. Entier, il aurait mesuré un peu plus de dix centimètres et son épaisseur au centre était d'environ un centimètre pour diminuer et atteindre cinq millimètres au bord.

L'apparence et la patine en font un objet à priori ancien. Fait d'argile pure, de couleur marron claire, la marque d'une planche était encore visible au revers. La forme discoïdale est attestée par la courbe du bord du fragment, ce qui permet de restituer un diamètre de 10cm. L'épaisseur de l'objet est de 1.1cm en son centre, mais se réduit à l'approche du bord où il ne mesure plus que 0.5cm. Le fragment subsistant mesure 5 cm du bord au centre1. Sur une des faces se trouve une série de dessins, formes de hiéroglyphes gravés sur ce qui devait être des cercles concentriques. Sur l'endroit du disque ont été tracés trois cercles concentriques qui divisent la surface du disque en quatre champs. les champs sont recoupés par des lignes verticales et ainsi divisés en secteurs dans lesquels ont été tracés trois à cinq signes. On suppose qu'il s'agit d'une écriture hiéroglyphique et que les secteurs correspondent à des mots.

Après avoir raconté son histoire, la personne qui l'a découverte a préféré rester anonyme et l'a laissé au musée de la ville. Plusieurs personnes se sont assez rapidement intéressées à l'objet pour tenter de comprendre l'origine de l'objet. Tout d'abord, le fait étrange est que l'écriture semble inconnue. Mais certains chercheurs y voient des similitudes avec le célèbre disque de Phaistos (dont je parle ici), découvert en Grèce.
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Et même si les deux disques présentent des similitudes, il y a aussi des différences : il est possible que d'autres mots aient été utilisés, les deux textes étant différents... Curieusement, le fragment disparaît mystérieusement du musée de la République d'Ossétie du Nord de Vladikavka en 2001 (comme d'ailleurs beaucoup d'artéfacts uniques de part le monde...), avant d'avoir pu être assez étudié, ce qui conforte évidemment aussitôt les sceptiques sur leurs soupçons éternels de faux.

Contrairement au disque de Phaistos qui fut gravé sur les deux faces et à l'aide de poinçon, le disque de Vladikavkaz a été gravé à la main et sur une seule face. Mais pour la chercheuse Efi Polighianaki il ne fait aucun doute qu'un même système graphique a été utilisé pour les deux disques1.

On sait que la maison où à été trouvé ce fragment de disque est assez ancienne, du 19ème siècle, et qu'il n'est pas impossible qu'un collectionneur d'antiquités y ait habité. Les similitudes évidentes entre les caractères gravés dessus et ceux du disque "grec" confirmaient que cet objet était authentique, mais sa disparition et le manque de progrès en ce qui concerne cette langue ancienne ont pour l'instant bloqué les pistes possibles...

Notez au passage que, contrairement à ce qu'affirment certains "détenteurs" de la vérité officielle, il existe bel et bien de part le monde des traces physiques d'une et même de plusieurs civilisations très anciennes, totalement inconnues de nous. Et que, tant que la lumière n'aura pas été faite sur ces artéfacts et objets n'appartenant à aucune culture connue, les théories concernant (peu importe leurs noms en fait) une hypothétique Atlantide, Ile Mu ou autre Hyperborée restent valables : ces artefacts ou écritures inconnues peuvent leur appartenir...

1 : a et b V.A. Kouznetsov, Une énigme archéologique du Caucase septentrionnale, in L'Archéologue n°52, p.26.

Yves Herbo 04-2012

Les hommes sont trop dangereux pour les extraterrestres

Les hommes sont trop dangereux pour les extraterrestres

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Sergueï Smirnov, un astronome russe travaille au sein du prestigieux laboratoire Poulkovo. Il a expliqué les raisons pour lesquelles, selon lui, les extraterrestres évitent la Terre: l’homme serait un loup pour eux. Mais pas seulement. Il serait avant tout un loup pour sa planète et à ce titre, peu digne de confiance.

" L’homme et son comportement ont causé de sérieux dommages à la planète, et à nos relations avec les extraterrestres. Bien conscients du problème, ils préfèrent nous éviter ". Le constat de Sergueï Smirnov est sans appel. Mais l’astronome au centre de recherche Poulkovo, à Saint-Pétersbourg, pense la situation n’est pas irréversible :

" Les extraterrestres nous regardent comme des idiots sous-développés. Ils nous ont peut-être isolés derrière une sorte d’écran, pour nous séparer du reste de la galaxie. Et ils envoient des mises en garde à des centaines de milliards d’étoiles, affirmant que la civilisation proche de la Naine jaune, autrement dit le soleil, est dangereuse... "

Les extraterrestres craignent, selon lui, que leurs connaissances soient mal utilisées:

"Mieux vaut ne pas trop s’approcher [de la Terre], parce que les connaissances que nous pourrions leur apporter pourraient être utilisées pour créer une super bombe ou une super drogue pour leur propre population."
themoscowtimes.com

04-2012

mercredi 11 avril 2012

OVNIs : un peu d'humour ne fait pas de mal

OVNIs : un peu d'humour ne fait pas de mal

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Chacun sait que les Canadiens sont assez réputés pour leur humour décalé... voyons voir ce qu'il se passe quand ils s'intéressent aux OVNIs ! Et puis, se moquer de ses propres intérêts apporte un certain recul :




Sources : YouTube - Just For Laughs CA -

Yves Herbo 04-2012

Affaire de Socorro : trois nouveaux documents déclassifiés confirment

Affaire de Socorro : trois nouveaux documents déclassifiés confirment

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Ovni photographié vers Socorro, quelques jours avant la rencontre du policier Zamora

Deux documents déclassifés et une photo sont à ajouter à la très célèbre affaire du 24 avril 1964, à Socorro, Nouveau-Mexique, USA. Ce cas exceptionnel a comme principal témoin un policier asermenté des Etats-Unis, l'officier Lonie Zamora. Avant de rappeler brièvement la rencontre rapprochée de l'officier Zamora (et de vous indiquer un lien où vous trouverez tout ce qui précède en matière de documents sur cette affaire), voici les documents récupérés des archives de l'USAF qui indiquent qu'un ovni sphérique métallique avait été vu et photographié au même endroit un mois auparavant - la photo de cet objet est en haut sous le titre :

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courrier sur lequel la date du 4 août 1964 apparaît en bas.
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La photo récupérée et "sécurisée" par le Capitaine Kruzel

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Courrier du 27 août 1964 dans lequel les références au cas de Socorro d'avril sont évidentes. 

Voici donc 3 nouvelles pièces intéressantes à ajouter à ce dossier très controversé (il y a même eu des tentatives de démontages de l'affaire assez crapuleuses, dont le policier a souffert, jusqu'à la fausse "révélation" d'une plaisanterie faite à l'origine par des étudiants du MIT... qui s'est averrée fausse elle-même...).

Rappel de l'affaire de Socorro :

Les autorités scientifiques et le pouvoir politique ont toujours affecté le plus grand scepticisme face aux apparitions d’ovnis. Néanmoins, officieusement, de nombreux rapports ont été réalisés. Ils admettent que certains témoignages sont inexplicables. C’est le cas de celui du sergent Zamora, policier du district de Socorro, au Nouveau-Mexique. Son témoignage est considéré comme l’un des plus sérieux jamais enregistrés sur l’apparition d’un ovni.

Cela est arrivé à Lonnie Zamora, un officier de police, près de Socorro, au Nouveau Mexique, le 24 Avril 1964. Ce cas bien documenté est un classique. Le Projet Blue Book, le FBI, le Strategic Air Command ont tous déclassifié les documents qui montrent que pour eux, cette rencontre du troisième type ne fait pas de doute. L'incident de Socorro reste l'un des cas d'ovnis les plus remarquables de tous les temps. Enquêté de manière intensive et analysé en profondeur par certains des esprits les plus brillants de l'époque, il constitue notamment le seul cas inexpliqué de Blue Book impliquant un appareil posé à terre et ses occupants.

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1ère enquête : Zamora est à gauche

Plusieurs facteurs placent ce cas au-dessus de la moyenne des observations d'ovnis. Le témoin principal était un policier, et un individu hautement digne de confiance. Une certain nombre de témoins secondaires déclarent également avoir observé telle ou telle partie de l'événement, qui eut lieu, de manière notable, à faible distance et en plein jour. Mais, peut-être le plus important, l'événement laissa derrière lui des indices physiques, des trous dans le sol et des broussailles carbonisées, qui suggèrent fortement qu'un objet physique a bien été présent à l'endroit supposé de l'atterrissage. Un autre facteur qui jette sur ce cas une lumière favorable est ce qui arriva immédiatement après l'observation. A peine l'objet avait-il été perdu de vue qu'une enquête fut entamée, la première d'une longue série.

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M.S. Chavez, Lonnie Zamora et Rey Stanford sur place

L'observation 

Socorro, dans l’Etat du Nouveau-Mexique, Etats-Unis, le 24 avril 1964 : le policier Lonnie Zamora patrouille, seul, au volant de sa Pontiac de service. On lui signale l’excès de vitesse d’une Chevrolet. Il se lance à sa poursuite et prend la direction de la sortie de la ville. Il est environ 17h 45. Lonnie Zamora entend soudain une sorte de hurlement et aperçoit une flamme rouge et orange dans le ciel, à près de 1 Km de son véhicule. Il sait que dans cette direction, une cabane contient de la dynamite.

Il abandonne donc la poursuite de la Chevrolet et se dirige vers l’endroit où la flamme a paru tomber. Il roule ainsi, sur un chemin défoncé, vers une colline où il lui semble que la flamme s’est éteinte. Au sommet de la colline, Zamora aperçoit un objet métallique, brillant comme de l’aluminium, qu’il prend pour une épave de voiture. Près de cet objet, deux humanoïdes, vêtus d’une combinaison blanche. Le policier, qui se trouve à 200 m, les prend pour des étrangers et accélère dans leur direction pour leur porter secours, croyant à un accident.

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Des bruits étranges...

Comme le policier se rapproche, il se rend enfin compte que l’objet métallique n’est pas du tout ordinaire mais de forme ovale. Il repose sur des sortes de poutrelles métalliques. Le terrain devient si accidenté que le policier doit quitter son véhicule et continuer à pieds. Il prend alors contact avec son quartier général et, par radio, signale qu’il se dirige, vers l’engin inconnu. A peine est-il sorti de son véhicule qu’il entend à nouveau un grondement et quelques coups. On aurait dit que quelqu’un claquait une porte ou tapait sur du métal avec un marteau. Quand les coups cessent, le hurlement s’amplifie. Lonnie Zamora voit alors l’engin s’élever dans le ciel, comme poussé par une flamme bleue et orange. Un nuage de poussière accompagne ce mouvement. Prudent, le policier regagne l’abri de sa voiture. Il a encore le temps de voir la forme ovale se mettre à l’horizontale et s’élever jusqu’au niveau de la voiture. Les nerfs à vifs, effrayé par le hurlement, le policier songe à fuir pour chercher des renforts. Il jette un dernier regard sur l’engin et aperçoit, sur la surface entièrement lisse, une sorte d’insigne marqué en rouge. Puis, pris de panique, il court se réfugier derrière le sommet de la colline. Quand le grondement s’atténue, une sorte de grincement le remplace, qui passe du grave à l’aigu pour enfin s’arrêter.

Après tout ce vacarme, le silence retombe enfin sur ce paysage semi-désertique. Zamora voit alors l’objet métallique s’élever très haut dans le ciel, obliquer vers les montagnes et disparaître. Au même moment, il sursaute car la radio de la Pontiac grésille. C’est le sergent Chavez qui cherche à joindre son collègue.


Zamora lui explique rapidement qu’un incident étrange vient de se produire et en l’attendant dessine ce qu’il a vu. Il se souvient parfaitement de l’étrange insigne sur la paroi de l’engin : une sorte de flèche rouge dans un cadre rouge.

Quand Chavez arrive, il comprend que Zamora n’est pas dans son état normal : »Que se passe t-il Lonnie ? Tu en fais une tête ! Tu es tout blanc ! On dirait que tu as vue le diable … »

« C’est que je l’ai peut-être vu ! », répond le policier, encore sous le choc de l’émotion.

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Il montre à son collègue l’endroit où se trouvait l’engin. Quelques broussailles encore fumantes achèvent de s’y consumer. Sur le sol, des marques sont visibles. Plusieurs autres personnes observent une flamme dans le ciel, dont une autre patrouille de policiers. Appellés par radio, ils retrouvent des buissons en train de brûler (2 zones à carbonisation latérale, 2 à carbonisation verticale). Le sergent Chavez arrivé sur les lieux trouve Zamora pâle et transpirant.

La première personne alertée est l'agent Burns du FBI, qui arrive sur les lieux, interroge brièvement Zamora et examine les traces. Burns avertit à son tour le 1er lieutenant Hicks, officier en charge de l'USAF.

Jim et Coral Lorenzen de l'APRO sont avertis. Ils se rendent sur les lieux et interrogent Zamora.

Pendant ce temps, Hicks avertit son supérieur, le capitaine Richard T. Holder, de la base de fusées de White Sands. Celui-ci arrive à son tour sur les lieux avec le sergent Castle de la Police Militaire, et interroge à son tour Zamora. Il avertit ensuite le lieutenant-colonel Conkey de la base de l'USAF de Holloman et lui et le major Mitchell vont effectuer des mesures à Socorro. Pendant ce temps, W. P. est averti et Quintanilla se prépare à se rendre sur les lieux, mais Hynek fait un détour à la base USAF de Kirtland à Albuquerque puis se rend à Socorro (Hynek déclara à Jacques Vallée qu'il était aussi attendu à Kirtland, mais Vallée décida de ne pas y aller).


Les enquêteurs officiels dépêchés sur les lieux relèveront quatre « trous » identiques, sommets d'un losange de diagonales de 6,40 m et 5,75 m. et quatre marques de feu. La position des trous est asymétrique ; pourtant leur inspection révèlera qu’ils devaient assurer une stabilité parfaite à la structure qu’ils supportaient.

La pression nécessaire pour faire de tels trous a été estimée à plus d’une tonne par emplacement : beaucoup trop pour que Lonnie Zamora ait pu les faire lui-même.

Un examen minutieux montrera, en outre, que la flamme vue par le policier était bien au centre de l’engin, lequel devait avoir une forme circulaire.

Ordinairement, les autorités américaines refusent de prendre en compte les observations d’ovnis rapportées par un seul témoin. Le cas de Lonnie Zamora est une exception à cette règle. En effet, son témoignage a été jugé suffisamment crédible pour déclancher une enquête en profondeur. Son témoignage est d’ailleurs toujours considéré aujourd’hui comme l’un des plus solides en faveur de l’existence d’ovnis. De plus, il semblerait que des traces d'un alliage zinc-fer aient été prélevées sur place et prouveraient une origine extra-terrestre...


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Lire la suite ici de cette enquête très complète avec photos : http://www.forum-ovni-ufologie.com/t8167-1964-la-rencontre-de-socorro#ixzz1qvvmLHMw


Autre source (USA) : http://ufoshows2go.com/socorro.htm

Yves Herbo 04-2012

Avec les exoplanètes, on a basculé de la science-fiction vers la science

“Avec les exoplanètes, on a basculé de la science-fiction vers la science”

Illustration de l'exoplanète Gliese 581e (en bleu) fournie par l'Observatoire européen austral (ESO), le 21 avril 2009.

llustration de l'exoplanète Gliese 581e (en bleu) fournie par l'Observatoire européen austral (ESO), le 21 avril 2009.(ESO / AFP)

Depuis quelques mois, les annonces de découvertes d’exoplanètes pleuvent. Les scientifiques détectent environ tous les trois jours une de ces planètes situées hors de notre système solaire. FTVi s’est entretenu avec Jean-Loup Bertaux, directeur de recherche émérite au laboratoire “Atmosphères, milieux, observations spatiales” du CNRS, pour comprendre l’enjeu derrière cet emballement.

FTVi : Pourquoi un tel engouement autour des exoplanètes en ce moment ?

Jean-Loup Bertaux : C’est un domaine de recherche très récent. On n’avait aucune preuve de planètes existant hors de notre système solaire avant 1995. Cela a été une énorme révolution. Avant, on en discutait à titre philosophique. Depuis, nous savons que cela existe, ce ne sont plus des suppositions. Pour le résumer, on a basculé de la science-fiction vers la science. C’est très excitant, cela a remis au premier plan cette question existentielle : “Sommes-nous seuls dans l’univers ?” Personnellement, je n’y crois pas trop. Par exemple, il y a 200 milliards d’étoiles dans notre galaxie, la Voie lactée, et l’on sait maintenant qu’environ une étoile sur dix a une planète habitable autour d’elle. Les probabilités de trouver une forme de vie extraterrestre sont gigantesques.

De plus en plus de scientifiques s’intéressent aux exoplanètes. En France, il y a dix ans, les chercheurs dans le secteur étaient peu nombreux. Maintenant, ils sont des dizaines, peut-être même une centaine. Il y a plus de chercheurs, donc plus de découvertes et les outils de détection se sont perfectionnés. La compétition est devenue très féroce. Les budgets de recherches deviennent de plus en plus conséquents. Le télescope spatial James-Webb, qui doit succéder à Hubble en 2018 et qui promet d’être précieux dans l’observation de nouvelles planètes, va coûter 15 milliards de dollars (soit 11,23 milliards d’euros).

Au milieu de toutes les annonces, comment distinguer une découverte importante d’une autre ?

Une découverte est à prendre au sérieux lorsque la planète se trouve dans la zone habitable. Cette zone, c’est la distance par rapport à l’étoile où il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. Pour résumer, c’est environ la distance Terre-Soleil. Si une planète se trouve dans cette zone, on peut espérer y trouver de l’eau, et notamment de l’eau à l’état liquide, un facteur important pour découvrir de la vie. Pour l’instant, parmi les 700 exoplanètes que nous connaissons, seules 2 ou 3 sont situées dans la zone habitable. C’est donc un facteur rare et à surveiller de près.

Autre donnée qui permet de donner de l’importance à une exoplanète : sa taille. Si elle est très grande, elle est sûrement gazeuse. Cela exclut presque quasiment la probabilité d’y trouver de la vie. En revanche, si elle est assez petite, c’est-à-dire si elle fait la taille de la Terre ou juste quelques fois sa taille, elle est probablement rocheuse. On peut donc espérer y découvrir de la vie.

L’objectif est de trouver une forme de vie extraterrestre, mais comment faire si on ne peut pas s’y rendre ?

Envoyer une sonde pour observer directement une exoplanète, il faut l’oublier. Ce n’est pas pour tout de suite. Un satellite mettrait plusieurs milliers d’années pour se rendre sur place. Et il est donc ridicule de vouloir aller sur une autre planète. Toutefois, il y a d’autres moyens de découvrir des formes de vie. Dans un premier temps, si nous pouvions prendre des photos de ces planètes, on ferait un bond énorme. On pourrait peut-être ainsi découvrir des signes de vie. Par exemple, de l’espace, on peut voir sur Terre de grandes constructions ou les lumières des grandes villes. L’observation de ce genre de phénomènes serait une preuve tangible. C’est pour cela que les efforts se concentrent actuellement sur l’imagerie des exoplanètes.

Il y a également des chercheurs qui développent des techniques pour communiquer avec les extraterrestres. Je pense notamment au programme américain SETI (lien en anglais). Malheureusement, ceux qui veulent entrer en contact avec une autre forme de vie ne sont pas toujours pris au sérieux par la communauté scientifique. Mais les recherches sur les exoplanètes leur sont également utiles : grâce à elles, ils peuvent au moins focaliser leurs efforts dans telle ou telle région. Pour l’instant, ils sont à l’écoute de tout et émettent dans toutes les directions.

Propos recueillis par Louis San

Sources : http://www.francetv.fr/info/avec-les-exoplanetes-on-a-bascule-de-la-science-fiction-vers-la-science_78475.html

http://area51blog.wordpress.com/2012/03/31/avec-les-exoplanetes-on-a-bascule-de-la-science-fiction-vers-la-science/


Articles, Podcasts et News SerieViewer du 24-03 au 30-03-2012

Articles, Podcasts et News SerieViewer semaine du 24-03 au 30-03-2012

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lundi 9 avril 2012

Une nouvelle cartographie des "autoroutes" du cerveau

Une nouvelle cartographie des "autoroutes" du cerveau

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Le cerveau incroyablement compliqué devient juste un peu plus simple. Au lieu de les voir comme un fouillis de soupe aux nouilles, les voies de transmissions dans le cerveau sont en fait plus comme un paquet de nouilles disposées en trames parfaitement entrelacées, révèle une nouvelle étude  de balayage magnétique du cerveau. Les résultats offrent plus d'indices sur la façon dont le cerveau humain se construit et comment il a évolué.

Des scientifiques dirigés par Van Wedeen du Massachusetts General Hospital et Harvard Medical School à Boston ont utilisé une technique de balayage appelé l'imagerie par résonance magnétique de diffusion qui détecte le sens d'écoulement du trafic le long des faisceaux de matière blanche, les autoroutes de l'information du cerveau. Les balayages révélent que ces signaux cérébraux forment une grille, composée de voies parallèles et perpendiculaires tissées ensembles dans des feuilles courbées.

"Cette grille est une caractéristique générale des cerveaux des primates, rapportent Wedeen et ses collègues dans le numéro du 30 Mars 2012 de Science. Des Cerveaux de singes rhésus, de singes communs, de ouistitis et de galagos prosimiens contiennent des motifs géométriques semblables à ceux trouvés chez des volontaires humains, suggérant de profondes racines évolutionnaires de la grille.

Un jour, les médecins pourront être en mesure de diagnostiquer les troubles du cerveau en identifiant les variations de ce modèle régulier de cerveau".


Traduction Yves Herbo - 04-2012 

Climat : le bilan 2011 de l'OMM

Climat : le bilan 2011 de l'OMM

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Ouragan Katrina 2005

L'Organisation Météorologique Mondiale vient de publier un épais rapport sur l'état du climat en 2011. Il montre que le changement climatique se poursuit. Le compte rendu sur le climat en 2011 a été publié à l'occasion de la Journée météorologique mondiale, célébrée le 23 mars. L'OMM a aussi rendus publics les résultats préliminaires d'une évaluation du climat mondial pour la période 2001-2010, qui sera publiée sous peu. Il en ressort que le changement climatique s'est accéléré pendant cette décennie, la plus chaude jamais observée sur tous les continents du globe.

D'après la Déclaration de l'OMM sur l'état du climat mondial en 2011, cette année se classe au onzième rang des plus chaudes depuis 1850, date des premiers relevés. Cela confirme les conclusions préliminaires selon lesquelles 2011 est la plus chaude qui ait été constatée dans le cas d'une année à Niña, phénomène qui induit un refroidissement. La température moyenne en 2011 présente une anomalie estimée à +0,40°C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990, qui est de 14°C.

Les extrêmes de précipitations, souvent liés à l'une des plus puissantes Niña des 60 dernières années, ont eu des répercussions considérables. Des inondations de grande ampleur se sont produites sur tous les continents, tandis que de graves sécheresses ont sévi en Afrique de l'Est et en Amérique du Nord. L'étendue de la banquise de l'Arctique a atteint des minima quasi records et l'activité cyclonique a été inférieure à la moyenne à l'échelle du globe, même si la saison des tornades est l'une des plus destructrices qu'aient connues les États-Unis d'Amérique.

Le rythme du réchauffement depuis 1971 est «remarquable», pour reprendre les termes de l'évaluation. Des phénomènes atmosphériques et océaniques comme La Niña ont refroidi temporairement le climat certaines années, sans interrompre pour autant la tendance générale au réchauffement.

Le «recul spectaculaire et constant de la banquise de l'Arctique» est l'une des principales caractéristiques de l'évolution du climat pendant la décennie considérée, toujours selon cette évaluation. Moyennées à l'échelle du globe, les précipitations en 2011 se classent au deuxième rang des plus abondantes qui aient été enregistrées depuis 1901, et les inondations seraient le phénomène extrême le plus fréquent.

«Le compte rendu sur le climat en 2011 vient corroborer les conclusions énoncées dans les rapports précédents, à savoir que le changement climatique n'est plus une vague menace et qu'il est au contraire bien réel. La planète se réchauffe du fait des activités humaines, et l'impact de ce réchauffement sur la Terre, son atmosphère et ses océans se traduit par des bouleversements parfois irréversibles», a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.

Températures

La décennie 2001-2010 est la plus chaude qui ait été constatée depuis le début des observations, en 1850, la température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) accusant une anomalie positive estimée à 0,46°C par rapport à la normale calculée sur la période 1961-1990, qui est de 14°C. Neuf de ces années font partie des dix années les plus chaudes, et parmi elles, 2010 est la plus chaude jamais observée, suivie de près par 2005, la température moyenne présentant un écart par rapport à la normale estimé à +0,53°C. La décennie en question est la plus chaude jamais constatée à la surface des terres, à la surface des océans et sur tous les continents.

Dans la majeure partie du Canada, de l'Alaska, du Groenland, de l'Asie et de l'Afrique du Nord, la température moyenne de la décennie 2001-2010 est supérieure de 1 à 3°C à la normale pour la période 1961-1990.

Près de 90% des pays qui ont participé à l'évaluation ont connu la décennie la plus chaude de leur histoire depuis qu'il existe des relevés.

Le rythme d'accroissement de la température moyenne a été «remarquable» durant les quatre dernières décennies, d'après les résultats préliminaires de l'évaluation. Depuis 1971, elle a augmenté au rythme moyen de 0,166°C par décennie, selon les estimations, contre 0,06°C par décennie pour l'ensemble de la période 1881-2010.

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Précipitations

La moyenne mondiale des précipitations (pluie, neige, etc.) qui sont tombées sur les terres émergées entre 2001 et 2010 se classe au deuxième rang des plus élevées – après la décennie 1951-1960 – depuis 1901. Cette moyenne cache de fortes disparités entre les régions et aussi entre les années.

Les précipitations ont été supérieures à la normale dans une grande partie de l'hémisphère Nord pendant la décennie considérée, en particulier dans l'est des États-Unis d'Amérique, le nord et l'est du Canada et de nombreuses régions d'Europe et d'Asie centrale. Ce fut aussi le cas en Amérique du Sud, notamment en Colombie, dans certaines régions du nord et du sud du Brésil, en Uruguay et dans le nord-est de l'Argentine, de même que dans la majeure partie de l'Afrique du Sud, en Indonésie et dans le nord de l'Australie.

En revanche, d'autres régions ont connu, en moyenne, des précipitations inférieures à la normale, en particulier l'ouest des États-Unis d'Amérique et le sud-ouest du Canada, l'Alaska, la majeure partie de l'Europe méridionale et occidentale et de l'Asie méridionale, l'Afrique centrale, le centre de l'Amérique du Sud ainsi que l'est et le sud-est de l'Australie.

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Phénomènes extrêmes

La décennie a été marquée par de multiples phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes – inondations, sécheresses, cyclones, vagues de froid et de chaleur – un peu partout dans le monde. Deux vagues de chaleur exceptionnelles ont frappé l'Europe et la Fédération de Russie, respectivement en 2003 et 2010, avec des conséquences catastrophiques: des milliers de personnes en sont mortes et les régions concernées ont dû faire face à des incendies de forêt dévastateurs.

Les inondations occupent la première place parmi les phénomènes extrêmes, et elles ont concerné beaucoup de régions. Des inondations persistantes et de grande ampleur ont frappé l'Europe orientale en 2001 et 2005, l'Afrique en 2008, l'Asie (en particulier le Pakistan) en 2010 et l'Australie également en 2010.

Des sécheresses extrêmes ont sévi dans de nombreuses régions, notamment en Australie, en Afrique de l'Est, dans le bassin de l'Amazone et dans l'ouest des États-Unis d'Amérique. Les conséquences ont été très graves sur le plan humanitaire en Afrique de l'Est: pénurie alimentaire généralisée et lourdes pertes en vies humaines, sans parler des pertes de bétail.

Quarante-huit (soit 47%) des 102 pays considérés ont déclaré que leur record de chaleur absolu avait été enregistré durant la décennie 2001-2010, alors que 20% ont indiqué que c'était pendant la décennie 1991-2000 et environ 10% lors des décennies précédentes.

La décennie a été marquée par une activité cyclonique record dans le bassin de l'Atlantique Nord. Survenu en 2005, l'ouragan Katrina, de catégorie 5, est l'ouragan qui a coûté le plus cher aux États-Unis d'Amérique, et le bilan humain a été très lourd (plus de 1800 victimes). En 2008, le cyclone tropical Nargis a causé la mort de plus de 70 000 personnes : c'est la pire catastrophe naturelle qu'ait connue le Myanmar et le cyclone tropical le plus meurtrier de toute la décennie.

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Glaciers Himalayiens non cités...

Glaces de mer

Dans l'Arctique, le recul de la banquise, constaté depuis la fin des années 60, s'est poursuivi tout au long de la décennie 2001-2010. Un minimum historique a été enregistré en septembre 2007, durant la saison de la fonte des glaces.

L'étendue de la banquise arctique a encore été très inférieure à la moyenne en 2011. Elle a atteint le 9 septembre son minimum saisonnier, soit 4,33 millions de km2 (35% de moins que la moyenne calculée pour la période 1979-2000), d'après le Centre national de données sur la neige et la glace des États-Unis d'Amérique, ce qui la classe au deuxième rang des moins étendues jamais observées lors du minimum estival, après le minimum record de 2007. Quant au volume de la banquise, il a atteint un nouveau minimum record de 4200 km3, le précédent record – 4580 km3 – datant de 2010.

Depuis 1972, les satellites permettent d’observer les fluctuations de la banquise d’une année sur l’autre. D’après les mesures scientifiques qui ont été effectuées, tant l’épaisseur que l’étendue de la banquise de l’Arctique ont diminué de façon spectaculaire ces 35 dernières années. Récemment, ce mouvement s’est même accéléré. C'est durant les six dernières années de la décennie (2005 à 2010) qu'ont été enregistrés les cinq minima de septembre les plus faibles, le minimum record ayant été atteint en 2007 – 4,28 millions de km2, soit 39% de moins que la moyenne de la période de référence (1979-2000).

Source : OMM + http://www.catnat.net/donneesstats/dernieres-actualites/13775-l-omm-publie-son-bilan-climatique-mondiale-pour-l-ann%C3%A9e-2011


03-2012