samedi 22 février 2014

Après l'OVNI et l'OANI, voilà l'OSTNI : l'Objet Sous-Terrain Non Identifié

Après l'OVNI et l'OANI, voilà l'OSTNI : l'Objet Sous-Terrain Non Identifié - MAJ 22-02-2014

Bertha the tunnel boring machine Credit: KING

Il y a des recherches sur les OVNIs (Objets Volants Non Identifiés), les OANIs (Objets Aquatiques Non Identifiés), nous avons maintenant un OSTNI (Objet Sous-Terrain Non Identifié), qui deviendra éventuellement un OSTI si les recherches aboutissent...

11-12-13 : Le chantier d'un tunnel à Seattle a du être arrêté lorsqu'une foreuse géante a buté contre un objet non identifié.

King (c)

Bertha, c’est le surnom donné à la foreuse de tunnels géante qui officie actuellement dans le sous-sol de Seattle. Longue de 100 m, d’un diamètre de 17,5 m pour un poids de 7 000 tonnes, elle est la machine de forage la plus grande du monde. Il aura fallu un an à la société japonaise Hitachi Zosen pour construire cette machine sur mesure.

Stoppée net, malgré ses 260 dents

Et pourtant malgré ces caractéristiques impressionnantes, elle a dû être arrêtée, mettant en pause les travaux du tunnel reliant les 2,7 km qui séparent le sud et le nord de Seattle destiné à remplacer un viaduc endommagé par un tremblement de terre en 2001.

La machine est en effet tombée sur ce qu’on pourrait appeler familièrement : un os. Capable de creuser presque 2 m par jour en fonctionnement normal, elle a rencontré un objet non identifié qui l’a stoppée net, impossible à broyer malgré les 260 dents de sa tête rotative.

King (c)

HORS SERVICE. Afin de ne pas endommager une machine à 80 millions de dollars, la foreuse a alors été mise hors service, et une équipe a été dépêchée pour déterminer ce qui bloquait sa progression.

Une mission qui va s’avérer délicate car il faudra creuser à la verticale de la foreuse pour la rejoindre et envoyer des techniciens à une profondeur de 20 m, ce qui nécessitera l’utilisation d’un caisson hyperbare.

Un objet non identifié

Cette expédition permettra de déterminer ce qui bloque la machine : un dysfonctionnement interne ou bien un objet, et s’il s’agit d’un objet, la nature de celui-ci. Selon le responsable du chantier, Chris Dixon, il est pour le moment impossible de le déterminer, alors que certains observateurs évoquent déjà des carcasses de navires ou de trains du siècle dernier, ou même quelques trésors archéologiques. Les glissements de terrain survenus dans la région par le passé auraient pu en effet ensevelir des machines industrielles et des parties entières du port. Dixon lui, reste sceptique, arguant que la profondeur à la laquelle le tunnel est creusé ne correspond pas à cette ère industrielle.

Secret enfoui depuis des siècles ou gros rocher, la question trouvera réponse dans les semaines qui viennent quand l’expédition atteindra la face avant de la foreuse géante...


Si vous avez des idées sur ce que va rencontrer ces aventuriers explorateurs, les paris sont lancés : celui qui trouve exactement ce qui a bloqué net la foreuse (en dehors d'une panne) gagne un exemplaire de mon roman "Je n'étais qu'un Androïde" dédicacé par mes soins. Réservé aux membres du Site ou aux nouveaux inscrits. Une seule proposition prise en compte par membre (et seulement dans les commentaires ci-dessous)...

MAJ 14-12-13 : " Les travailleurs de ce projet de tunnel de l'autoroute 99 ont commencé le forage de 12 puits verticaux pour pomper au loin des quantités massives d'eau souterraine autour de Bertha, la machine du tunnel de l'autoroute 99.
Si l'opération réussit, il y aura moins de pression immédiatement à l'intérieur et l'extérieur de la face de coupe, simplifiant les efforts pour dégager le blocage dans le chemin souterrain de Bertha. La machine a été coincée près de Pier 48 depuis vendredi soir. Quoi qu'il en soit, la position actuelle de la machine est si inondée, à la fois par des hautes terres et par Elliott Bay, que les pressions sont semblables à celles de 100 pieds sous l'eau, a déclaré Matt Preedy, administrateur adjoint de projet pour le Département d'Etat des Transports. Ballard Marine Construction a déjà placé deux bâtiments blancs de type container, avec des lumières de Noël sur le dessus, sur le site du tunnel en cas où Seattle Tunnel Partners ( STP) devrait envoyer les plongeurs pendant des semaines, en utilisant des marteaux-piqueurs ou des torsions pour briser l'obstacle.
Mais Preedy espère que la déshydratation permettra aux ingénieurs et à des travailleurs d'inspecter et de supprimer le blocage, sans "l'intervention hyperbare " plus difficile et coûteuse par des plongeurs. " C'est notre intention, » dit-il.
Théoriquement, l'élimination rapide des eaux souterraines pose un risque de tassement du sol sous les bâtiments de Pioneer Square. Mais le quartier et l'Alaska Viaduc Way étaient déjà protégés contre les vibrations de Bertha par des rangées de piliers de béton enfouis, qui, dit Preedy, doivent aussi prévenir la perte d'eau soudaine intérieure.
Les puits doivent être effectués et le pompage doit commencer en fin de semaine prochaine , dit Preedy. " La clé du succès de la déshydratation dans ce scénario est que vous avez à pomper plus vite que ce que met l'eau pour recharger la terre ", a déclaré Preedy. L'eau sera pompée dans des réservoirs de décantation bio pour éliminer les sédiments, puis dans la ville via des égoûts d'eaux pluviales.
Plus tôt cette semaine, le directeur du STP, Chris Dixon, avait pensé que les plongeurs pourraient probablement s'aventurer dans la chambre de coupe de la machine la semaine prochaine. Mais cela signifie que Bertha doit exercer une pression d'air supplémentaire pour empêcher la saleté et les eaux souterraines d'inonder les travailleurs - et que la pression pourrait faire exploser le sol vers le chemin de la surface, provoquant un gouffre. Donc Preedy dit que l'équipe veut essayer la déshydratation en premier, avant de prendre des mesures plus extrêmes... "   - http://blogs.seattletimes.com/ - traduction Yves Herbo.

" La foreuse est dans les sédiments déposés par le glacier de 3000 mètres d'épaisseur qui a labouré Seattle, il y a environ 15.000 ans. La plupart de ce matériel est du sable ou de l'argile, provenant du glacier qui a broyé le paysage en morceaux. "  
 

Pas de réponses sûres avant plusieurs jours donc. Voici une carte de la géologie locale avec le tracé du tunnel : La foreuse a déjà passé sans aucun problème TOUTES les couches et roches connues dans la région... Le point exact serait situé exactement à l'endroit le plus ancien de Seattle : là où les colons auraient débarqué il y a longtemps pour créer la ville et son ancien port enterré... mais le tunnel est censé être beaucoup plus profond que cette couche.  
 
MAJ 21-12-13 : " Une obstruction mystérieuse, 60 mètres en-dessous, et Seattle est en effervescence avec les théories de ce qui est sur le chemin de Bertha.
" Il y a de l'Histoire enterrée partout ici ", a déclaré l'historien local Feliks Banel.
" Cela pourrait être Jimmy Hoffa, cela pourrait être le Sasquatch ou ce pourrait être une soucoupe volante, vous savez. "
La zone où la machine se trouve actuellement coincée, a été autrefois sous l'eau. L'objet bloquant le chemin de Bertha peut être un vestige des racines industrielles de Seattle, a dit Lorraine McConaghy, une historienne du Musée de Seattle de l'Histoire et de l'Industrie. Au milieu des années 1800, il y a la construction d'une importante scierie à vapeur dans la région, et l'eau libre entourant le moulin était un dépotoir.
L'Historienne Lorraine McConaghy parle du mystère et de l'excitation entourant ce blocage du percement d'un tunnel et comment il a captivé Seattle.

" Cela pourrait être n'importe quel artefact industriel que vous pouvez imaginer qui pourrait s'être retrouvé dans l'eau, " dit McConaghy, ajoutant des possibilités incluant une locomotive ou les chaudières et les moteurs utilisés dans l'ancien moulin.
Laura Harper, une professeure d'histoire de Yakima, Washington, fait écho à la théorie.
" Je suppose qu'il y a probablement un bâtiment souterrain, un bateau, une sorte d'artefact de peut-être 100 ou 200 ans », dit-elle.
Seattle Tunnel Partners prend des mesures pour identifier et éliminer l'objet, le forage de 10 puits qui permettront de réduire la pression de l'eau souterraine, afin que les travailleurs puissent voir en toute sécurité d'un peu plus près ce qui à arrêté Bertha. Le processus pourrait prendre deux semaines ou plus.
Jusque-là, Bertha reste collée en place.
" Il y a des milliers de conjectures sur ce qui se passe, mais jusqu'à ce que nous arrivons là-bas et voyons ce qu'est la situation actuelle, c'est juste des spéculations et des conjectures ", a dit Dixon dans une conférence la semaine dernière.
Banel a déclaré que, bien que la vérité pourrait se révéler être ennuyeuse (lire : C'est juste un gros rocher), le mystère a été l'occasion de réfléchir sur le passé de la ville.
" Si ce retard dans le projet du tunnel signifie que plus de gens réfléchissent maintenant au sujet de notre histoire locale, je pense que c'est fabuleux, » dit-il.
source : http://usnews.nbcnews.com/_news/2013/12/20/21955263-whats-stopping-big-bertha-seattle-debates-mysterious-object-obstructing-tunnel-machine?lite

MAJ 08-01-2013 :  


1 mois pour atteindre la tête

" Il aura fallu un mois aux ingénieurs des transports publics de l'état de Washington pour atteindre la tête de la foreuse, et découvrir ce qui la bloquait : un tuyau en acier. D'un diamètre de 20 cm, la canalisation avait été installée à cet endroit en 2002 après un tremblement de terre, afin de réaliser des analyses sur les nappes d'eau souterraines dans le secteur. Ce même tremblement de terre était à l'origine de l'élaboration du tunnel qui nécessitait l'utilisation de la foreuse géante, après que celui-ci ait endommagé le pont reliant le nord et le sud de Seattle. " C'est un comble...

" Dans les jours qui viennent, les ingénieurs vont tenter de retirer les restes de cette canalisation et également déterminer si les dents de la foreuse n'ont pas été endommagées. "

Par contre, le titre de Sciences et Avenir "Mystère résolu ", qui est la source de cet article ici ne correspond à priori par à 100% aux écrits des auteurs américains visibles sur la photo ! :


" Les équipes vont poursuivre d'autres inspections pour déterminer si le tuyau sur la photo a été un facteur contributif à l'arrêt du forage "... ils sont plus prudents en pensant qu'il pourrait y avoir plusieurs facteurs autres que ce tuyau de 20 cm de diamètre en acier qui aurait résisté aux tonnes de pression de l'énorme foreuse en acier elle-même.
D'autant plus que le constructeur de la foreuse n'en est pas à sa première expérience et a l'habitude de creuser dans du dur... : http://www.hitachizosen.co.jp/english/products/products024.html

MAJ : au 31-01-2014 : " La foreuse de tunnel de l'autoroute 99 restera fermée pour peut-être une autre semaine d'inspections et d'élaboration de stratégies, après avoir foré et subi des températures anormalement élevées mardi et mercredi. "

Après un arrêt de sept semaines, Seattle Tunnel Partners (STP) a relancé le forage connu sous le nom de Bertha et foré vers l'avant deux pieds (61 cm) mardi. La machine s'est échauffée, donc STP "a effectué des ajustements" et poussé en avant de deux pieds de plus mercredi, selon un rapport de mise à jour du ​​Department of Transportation (DOT) ce matin.

Les capteurs dans la chambre de mélange, où la saleté tombe dans la machine à travers la tête de coupe ronde, montraient 140 degrés, ce qui a déclenché un feu d'avertissement dans la salle de contrôle, a déclaré Todd Trepanier, administrateur du tunnel pour le DOT. La température normale est d'environ deux tiers de celle-ci, ont indiqué des responsables.

Le problème est semblable au pic de température au début de Décembre, ce qui incite les opérateurs à éteindre la machine. Un tuyau en acier était entré dans certaines parties mobiles cette semaine, mais une inspection de suivi de 11 jours en Janvier n'ont repéré aucun dommage majeur à la machine ou des obstructions dans le sol, a déclaré DOT.

Les nouvelles d'aujourd'hui sont un échec parce que les responsables de tunnels disent qu'ils n'ont pas encore identifié le problème.

Les entrepreneurs n'ont pas noté d'endommagement des moteurs et roulements internes de rotation de l'arbre d'entraînement de la machine à $ 80,000,000, a déclaré DOT.

Trepanier a souligné, dans un message aux législateurs, que l'équipe fait face à la plus grande machine du monde dans des conditions de sol complexes.

Le forage a fait face à près de quatre mois de divers retards, mais DOT permet d'espérer de retrouver assez de vitesse pour ouvrir le tunnel à quatre voies à la circulation d'ici la fin de 2015. « Il est important pour nous de comprendre ce qu'il se passe dans le secteur minier, sinon il y aura des incidents qui se produiront », a déclaré Trépanier. Il a dit qu'il reste confiant, STP va résoudre le problème.

Bertha a parcouru 1023 pieds (312 m) sur les 9270 pieds (2.83 km) prévus de Sodo à South Lake Union. La quatre voies, par un tunnel à péage va remplacer le viaduc de l'Alaska Way anti-sismique construit en 1953. "

Source : http://blogs.seattletimes.com/today/2014/01/tunnel-machine-bertha-shuts-down-again-after-running-abnormally-hot/

Février 2014 : " Ils disent que la roue grince et suinte la graisse. Alors, que disent-ils sur le tunnelier grinçant qui fuit la graisse ? C'est ce que le Seattle Times a découvert avec une demande de document aujourd'hui. Les premiers rapports suggèrent que cela pourrait être mauvais. Vraiment mauvais. Le projet est considéré comme en attente et, selon une personne, un problème similaire a causé un retard de 6-8 mois dans un forage similaire. [Seattle Times] "

20-02-2014 : " Il y a quelques jours nous avons entendu des nouvelles décourageantes sur le  projet de tunnel de l'autoroute 99. Donc, nous allons découvrir ce que nous avons manqué...

Première chose, le mot officiel du ministère des transports de Washington, qui a admis dans une conférence téléphonique qu'il faudra des «mois» avant que Bertha soit prête à commencer à creuser à nouveau. L'Administrateur adjoint Matt Preedy a également dit qu'il n'y a pas de plans pour abandonner le tunnel et qu'il reste le "moyen le plus opportun" pour remplacer le viaduc de l'Alaskan Way (peu de personnes l'utilisent désormais).

Si et quand le tunnel sera enfin terminé, les Seattlites (les habitants de Seattle) qui passeront à travers lui tous les jours auront le plaisir de payer un péage à chaque fois. Mais quel sera ce prix en soit ? Un comité consultatif a étudié la question et a recommandé un péage de 1 $ pour une utilisation normale et 1,25 $ pour l'utilisation à l'heure de pointe. La recommandation est le résultat d'une étude pour savoir ce que les conducteurs seraient prêts à payer pour veiller à ce que au moins 80% d'entre eux restent sur ​​la route au lieu de se détourner vers l'autre passage.

- des pièces du revêtement extérieur de la machine ont été abîmées et il y a eu de l'infiltration de poussières et eau. La machine semble donc non plus bloquée, mais cassée...

· des 'mois' avant que Seattle tunnel puisse reprendre
· 1 $ recommandé pour tunnel Seattle [MyNorthwest]
· Alaskan Way Viaduct trafic a chuté [ Bec Seattle] - on se rend compte ici que les contraintes liées à l'argent modifient grandement le comportement des citoyens américains : les coûts trop prohibitifs du monde de l'automobile font que maintenant, 80% des propriétaires de voitures ne l'utilisent plus du tout en semaine, n'empruntant que le bus ou le métro pour se déplacer... assez bon pour l'écologie et les taxes, mais achevant l'industrie automobile américaine en difficulté...

http://seattle.curbed.com/archives/2014/02/in-news-that-should-surprise.php

Yves Herbo traductions-SFH-12-2013/02-2014

vendredi 21 février 2014

Les mises en garde du Général Douglas Mac Arthur

Les mises en garde du Général Douglas Mac Arthur

Mcarthur
New York Times - Général Douglas Mac Arthur, 1955.

Le Général Douglas Mac Arthur a fait les deux premières déclarations publiques concernant la possibilité d’une invasion extraterrestre en déclarant :

" Les nations du monde devront s’unir car la prochaine guerre sera une guerre interplanétaire ". " Les nations de la Terre devront un jour faire un front commun contre les attaques par des gens venus d’autres planètes ".

Le général MacArthur et l’amiral Mountbatten avaient connaissance de l’engagement militaire secret dans la question ovni en tant que commandants alliés dans le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

MacArthur aurait été impliqué dans la création d’une Unité du Phénomène Interplanétaire (UIP) après le Raid Aérien de Los Angeles en 1942 impliquant des ovnis. L’existence de l’UIP a finalement été confirmée par les réponses de l’armée aux demandes de la FOIA en 1984. Étant donné le rôle présumé de MacArthur à l’UIP, il connaissait l’existance de documents militaires officiels concernant les OVNIS. Cela a contribué à sa conviction que les extraterrestres formaient une menace à la sécurité nationale qui pourrait unifier les pays du monde.

Mountbattenetmcarthur
Note de l’éditeur : Il est intéressant de noter que deux des commandants suprêmes alliés de la Seconde Guerre mondiale ont contacté la  presse pour avertir le public de la réalité des ovnis et de leur menace éventuelle  pour les nations de la Terre. Des rumeurs persistantes indiquent qu’ils ont tous deux vu des soucoupes accidentées et leurs occupants dans le Pacifique. L’une d’elle aurait atterri sur la propriété de l’amiral Mountbatten en Angleterre. Le prince Phillip m’a assuré que lui et son oncle portaient un grand intérêt aux OVNIS.

http://www.majesticdocuments.com/documents/pre1948.php

Amiralmountbatten
L’Amiral Mountbatten

Sa biographie déclare, " Que pensez vous des soucoupes volantes ? " demanda-t-il à sa fille Patricia dans une lettre de 1948. Il discutait régulièrement du phénomène avec son ami proche Peter Murphy en qui il avait confiance.

" Ils étaient tous deux convaincus qu’ils venaient d’une autre planète et nous en sommes venus mutuellement et de façon indépendante à la conclusion que ce n’étaient pas des avions avec de bêtes pilotes humains, mais étaient eux-mêmes les habitants réels : des Martiens, Vénusiens, Jupitériens ou ce que vous voulez. Pourquoi la vie sur une autre planète avec des conditions tout à fait différentes ressemblerait-elle à la vie sur notre planète ? Leurs habitants pourraient être "gazeux" ou circulaires ou très grands. Ils ne respirent certainement pas, ne sont peut être pas obligés de manger, et je doute qu’ils aient des bébés – des morceaux de leurs grands disques peuvent se détacher et devenir une nouvelle créature. Le fait qu’ils puissent flotter et accélérer en bravant la gravité Terrestre et même tourner autour d’un V2 en amérique (comme l’a rapporté un chef scientifique) montre combien ils sont loin devant nous. S’ils viennent vraiment en masse, cela pourrait régler la guerre capitaliste/communiste. Si la race humaine veut survivre il leur faudra s’unir." Page 493 & 494 “Mountbatten” de Phillip Ziegler.

Sources : http://area51blog.wordpress.com/2014/02/15/rapports-speciaux/ - Source : La lettre d’information de Georges FilerTraduction Française Area51blog

Yves Herbo : Rappels intéressants, mais je note que l'existence même du Majestic 12 (un peu comme les Illuminati) est toujours sujette à controverses diverses, comme toujours quand des services gouvernementaux ou proches des services de Renseignements sont impliqués...

Yves Herbo, Sciences-F-Histoire, 20-02-2014

jeudi 20 février 2014

Suivez sur internet l'astéroïde NEA 2000 EM26 dans la nuit du 17 au 18-02-2014

Suivez sur internet l'astéroïde NEA 2000 EM26 dans la nuit du 17 au 18-02-2014 - MAJ 20-02-14

Astronautecool

TVQC présente l’astéroïde NEA 2000 EM26 en direct le lundi 17 février 2014. Tout ce que vous avez à faire est de regarder la vidéo du site.

Un astéroïde de trois fois la taille d’un terrain de football voyageant à 27,000 miles par heure est sur le point de passer près de la Terre et vous pouvez regarder en direct sur Internet.

Les astronomes ont annoncé que l’objet «potentiellement dangereux» – connu sous le nom NEA 2000 EM26 – va passer près de chez nous à environ 0,018 UA de la Terre le 17 Février. Maintenant – bien que 0,018 UA (Unité Astronomique) peut paraître peu, c’est en fait assez loin, en fait, c’est à plus de 2,6 millions de kilomètres.

Sloohpic

Donc, il n’y a aucune raison de paniquer. Au lieu de cela vous pouvez vous asseoir et regarder le gros rocher passer, grâce aux caméras Slooh.com (ou son application iPad) qui sont dirigées vers la bonne partie du ciel au-dessus des îles Canaries. Slooh suit régulièrement les astéroïdes dangereux qui ont le potentiel de causer des dommages importants s’ils avaient à frapper la Terre.

Leur travail a pour objectif secondaire de sensibiliser la population sur les dangers des astéroïdes, et recruter des membres du public pour les aider à balayer le ciel avec des télescopes robotiques Slooh. Le passage de 2000 EM26 intervient un an presque après qu’un astéroïde de 30 mètres de diamètre a explosé au-dessus de Chelyabinsk en Russie, blessant plus de 1.000 personnes.


Starting at 6PM PST / 9PM EST / 02:00 UTC (2/18) International times: http://tinyurl.com/NEA2000EM26-LIVE . Viewers can watch live on Slooh.com or by downloading the free Slooh iPad app. The live image stream will be accompanied by discussions led by Slooh host and astronomer Bob Berman with special guests including experts and eyewitnesses from Russia, who experienced the unexpected asteroid impact that day.

Source : http://www.tvqc.com/2014/02/2000-em26-enorme-asteroide-va-passer-proche-de-la-terre-lundi/

Très intéressante émission (toujours visible) dans laquelle les astronomes nous parlent des astéroïdes bien sûr, et entre autres, de celui qui a ravagéla Russie il y a un an, le 15-02-2013. Nous avons aussi des images de deux gros astéroïdes dangereux connus, Toutatis et Apophis, mais aussi des Astéroïdes potentiellement dangereux nouvellement découverts en ce début d'année, ainsi que de la redécouverte d'un astéroïde à l'orbite instable que l'on avait perdu, ainsi bien sûr de l'astéroïde passant en ce moment au plus proche de la Terre... et qui n'a pu être repéré ! :

Nuitasteroid18 2 14 toutatisNuitasteroid18 2 14 1995cr 2014clNuitasteroid18 2 14 2014br57Nuitasteroid18 2 14 2014bh3Nuitasteroid18 2 14 neo2012da14


Yves Herbo-Sciences-F-H, 17-02-2014

MAJ : 20-02-2014 : " Mais où est passé 2000 EM26 ? Mardi, nous vous annoncions qu'un astéroïde avait encore une fois frôlé notre planète à une distance équivalant à 8,8 fois la distance Terre-Lune (soit environ 3,38 millions de kilomètres). Du moins c'était ce qui était censé se produire selon les calculs de la trajectoire de l'objet spatial, sauf que personne n'a pu observer 2000 EM26 et donc confirmer son passage. Pour l'occasion, le site Slooh.com avait prévu une retransmission live de l'approche de l'astéroïde. Mais à l'heure prévue (autour de 2H GMT), les télescopes de Slooh installés dans les îles Canaries, n'ont pas réussi à repérer l'objet là où il était censé apparaître. Pas une trace de roche, rien. Pourtant, l'astéroïde est de taille conséquente : environ 270 mètres de diamètre. Des dimensions qui lui valent le surnom de "Moby Dick", en référence à la mythique baleine du roman d'Herman Melville. Normalement, les astronomes auraient donc dû l'apercevoir sans problème avec leurs télescopes modernes.

Ils ne s'attendaient pas à scruter le ciel sans jamais rien voir apparaître de semblable à ce qu'ils attendaient : " nous avons perdu l'astéroïde, ont expliqué les spécialistes durant la retransmission. Suite à ce rendez-vous cosmique manqué, un avis de recherche a été lancé par l'équipe de Slooh. " Nous appelons tous les astronomes amateurs à trouver cet astéroïde, en guise de récompense, nous afficherons leur réussite sur notre page d'accueil durant une année ", a expliqué dans un communiqué Michael Paolucci, directeur de Slooh.

Une disparition explicable ? Mais où 2000 EM26 a t-il bien pu passer ? D'après les spécialistes, perdre un astéroïde est assez inhabituel dans la mesure où leur trajectoire et leur orbite sont régulièrement recalculés grâce à de multiples observations. Toutefois, pour 2000 EM26, c'est bien là que pourrait résider le problème. Comme son nom l'indique, l'astéroïde a été découvert en mars 2000 et a été observé à quelque 32 reprises, selon Slooh, mais la dernière observation date de quelques jours après sa découverte, soit il y a 14 ans. Il n'est donc pas exclu que les calculs de la trajectoire et de l'orbite de 2000 EM26 ne soient plus valables et que l'objet ne soit donc pas passé là où on l'attendait. Il a bien pu passer plus loin que ce qui avait estimé, expliquant pourquoi il n'a pas pu être aperçu. " Il peut avoir changer de direction et être dans une autre partie de l’espace ", a expliqué l’astronome et auteur allemand Daniel Fischer repris par Universe Today. Selon le spécialiste, il y avait une approximation de 100 degrés dans les résultats obtenus grâce aux calculs. Mais les mesures réalisées lors des observations étaient peut-être aussi erronées. Il n'est pas non plus exclu que la luminosité de l'astéroïde ait été plus faible que prévu, rendant son observation bien moins évidente.

Des objets à surveiller Pour Paul Cox et l'astronome Bob Berman, cette disparition prouve encore une fois qu'il est important de surveiller étroitement les astéroïdes et leur trajectoire. Une meilleure observation permettrait alors de mieux prédire les risques. " Découvrir ces objets géocroiseurs n'est pas suffisant. Comme nous avons vu avec 2000 EM26, tous les efforts qui viennent avec la découverte sont sans valeur à moins que des observations de suivi ne soient faites pour déterminer précisément leur orbite dans le futur", a précisé Paul Cox.  " Et c'est exactement ce que font les membres de Slooh, en utilisant des télescopes robotiques de notre site observatoire pour mesurer avec précision les positions exactes de ces astéroïdes et de ces comètes", a t-il poursuivi. A défaut de trouver 2000 EM26, l'équipe de Slooh a d'ores et déjà annoncé la retransmission du passage d'un autre astéroïde, 2014 BR57. Aux alentours de 2H GMT (soit 3H du matin heure française), l'objet dont le diamètre est compris entre 30 et 100 mètres, passera à côté de la Terre à une distance équivalant à 4,4 fois celle qui sépare la Terre et la Lune (environ 1,7 millions de kilomètres) le 19-02-14. " 

Nuitasteroid18 2 14 2014br57
(crédits photo : Slooh)

Source : http://www.maxisciences.com/ast%e9ro%efde/l-039-asteroide-2000-em26-est-porte-disparu_art32025.html
Copyright © Gentside Découverte

Après le passage de 2014 BR57 (Diffusée en direct le 19 févr. 2014 - real-time images of asteroid 2014 BR57, weather permitting, thanks to the Virtual Telescope) ci-dessous,


il y a deux autres astéroïdes géo-croiseurs qui passent près de la Terre le 21-02-2014, 1995 CR et un nouveau, 2014 CR qui suit : " 
Asteroids 2014 CR and 1995 CR close encounters: online event“ - 21 Feb. 2014  at 20:00 UT


Schermata ansa

" CR 1995 crosses the orbits of four inner planets, Mercury, Venus, Earth and Mars, and is on a highly chaotic and unstable path. Astronomers believe the asteroid will eventually collide with one of these planets or with the Sun, or may be ejected from the Solar System by a "sling-shot" effect. According to Dr. Jedicke, the asteroid, which is only about 200 yards in diameter, will get as close to the Earth as 4.5 million miles, at about 5.00a.m. (MST) on Wednesday, February 22, 1995.
If an object with the size and orbit of CR 1995 were to hit the Earth, it would have an impact velocity of more than 69000 miles per hour. Current impact models suggest this would make a crater about two and a half miles across, releasing energy equivalent to a one thousand megaton bomb. "

" "CR 1995 (215 m env.) traverse les orbites des quatre planètes intérieures, Mercure, Vénus, la Terre et Mars, et est sur ​​une orbite très chaotique et instable. Les Astronomes pensent l'astéroïde finira par entrer en collision avec l'une de ces planètes ou avec le Soleil, ou peut être éjecté du système solaire par un effet de "fronde". Selon le Dr Jedicke, l'astéroïde, qui est d'environ 200 mètres de diamètre, s'est rapproché de la Terre à 4,5 millions de miles, à environ 05h00 (HNR) le mercredi 22 Février 1995.

Si un objet de la taille et de l'orbite de CR 1995 devait frapper la Terre, il aurait une vitesse supérieure à 69 000 miles (111.045 km) par heure à l'impact. Les modèles d'impacts actuels suggèrent que cela ferait un cratère d'environ deux miles et demi de diamètre (4 km), libérant une énergie équivalente à une bombe de mille mégatonnes. "

C'est un véritable regroupement de bolides si on regarde la carte au 19-02-2014 : 8 astéroïdes sont sur la carte et toutes leurs orbites se croisent au même point, proche cette année de la Terre

Orbits

Recent & Upcoming Earth-asteroid encounters:


Asteroid
Date(UT)

Miss Distance

Size
2014 CB3
Feb 12

8.8 LD

26 m
2014 DC
Feb 16

5.7 LD

20 m
2000 EM26
Feb 18

8.8 LD

195 m
2014 BR57
Feb 20

4.4 LD

71 m
1995 CR
Feb 21

7.7 LD

215 m
2014 CR
Feb 24

8.3 LD

129 m
2000 EE14
Mar 6

64.6 LD

1.8 km
2014 CU13
Mar 11

8.1 LD

225 m
2003 QQ47
Mar 26

49.9 LD

1.4 km
1995 SA
Apr 2

73.1 LD

1.6 km
2000 HD24
Apr 4

42.2 LD

1.3 km
2007 HB15
Apr 28

6.7 LD

12 m
Notes: LD means "Lunar Distance." 1 LD = 384,401 km, the distance between Earth and the Moon. 1 LD also equals 0.00256 AU. MAG is the visual magnitude of the asteroid on the date of closest approach.

Yves Herbo Traductions,Sciences-F-H, 15-02/20-02-2014

Les momies les plus anciennes au monde

Les momies les plus anciennes au monde

250px momia cultura chinchorro a

Madrid, Espagne, afin de sensibiliser à la culture Chinchorro le peuple d'Espagne, la Maison d'Amérique accueille l'exposition " Momies Chinchorro », depuis mardi 18-02-2014, un spectacle qui mettra en vedette une réplique de ces momies, considérées comme les plus anciennes du monde, plus encore que les égyptiennes.

" En Espagne, elles sont un peu méconnues, même au Chili aussi " a déclaré le chilien anthropologue Felix Olivares, responsable de la prestation de la conférence qui ouvre officiellement l'exposition, qui se déroulera jusqu'au 28 Février 2014 et mettra en vedette une réplique de l'une de ces momies, construite par l'artiste audiovisuel Paola Pimentel.

Datées de autour de l'an 5050 avant J.-C., mais on ignore avec "précision" l'endroit d'origine, ces momies sont de la culture Chinchorro, qui se trouve principalement dans la ville chilienne d'Arica. " Arica est une ville située dans le désert d'Atacama, le plus aride du monde, et les sols ont une forte concentration de nitrate, préservant ainsi les corps de façon très spectaculaire. Par conséquent, la ville historique de Arica est complètement remplie de momies " a spécifié Olivares. Et, grâce à ces caractéristiques atmosphériques et du sol, comme l'anthropologue le pointe, à Arica et à Camarones, commune rurale située près de cette ville, le terrain est "plein" de momies, non seulement aux alentours mais aussi en profondeur ".

Mais dans le cas des momies Chinchorro, leurs fonctions sont non seulement fondamentales, mais elles sont aussi spéciales, car elles sont des " momies artificielles ". " Nous voyons qu'il y a une intentionnalité de rendre la personne vivante ".

Momie 5500avjc

Le processus de momification implique dans la culture Chinchorro, selon Olivares, une " décomposition cadavérique », et que le corps du défunt soit " littéralement " démembré. Un fait qui est frappant en raison de la «primitivité» du mode de vie de ces personnes (supposée).

" Ils sont démembrés, les organes extraits tels que le cerveau ou les intestins, les os retirés, puis fixés avec du bois, et le squelette reconstitué. C'est la chose la plus impressionnante d'un point de vue social, rituel et artistique ", a-t-il décrit. (7000 ans avant maintenant).

La Momification est complétée avec un remplissage de plumes ou de branches, puis on modélise à l'individu un « nouveau visage » et, à plusieurs reprises, on leur en mettait un nouveau ".

"Il y a des momies d'enfants ayant des problèmes de cheveux très longs d'adultes, " a-t-il souligné.

Mais si le processus de momification est bien connu, l'étude de savoir si la momification était exclusivement réservée aux classes supérieures, ou si elles était étendue aux classes de la population entières, est encore en développement.

250px chinchorromummiessanmigueldeazapa

" Tous les corps n'ont pas été momifiés, ce qui nous fait penser qu'il y avait une stratification sociale, mais nous ne savons pas et il y a beaucoup d'inconnues ", a souligné Olivares.

Aujourd'hui, les anthropologues s'efforcent de faire connaître cette ancienne culture et appellent à ce qu'elle soit « plus répandue » et un « engagement » aux autorités chiliennes.

" Les autorités du Chili doivent renouveler et réviser les sujets avec lesquels éduquer la population, car le thème qui est communiqué est à la fois colonialiste et ne met en évidence que des périodes du temps de la colonisation ou de la conquête. Donc, pas étonnant que l'Espagne ne connaisse pas cette période ", finit-il.

La conférence et l'exposition de l'anthropologue chilien font partie de l'initiative " Arica et Parinacota. Paradis Millénaires " , un projet multidisciplinaire qui vise à diffuser à Madrid l'art et la culture de la région chilienne.

Source : Culture Chinchorro : les momies les plus anciennes viennent à Madrid - Raison numérique http://www.larazon.es/detalle_normal/noticias/5574217/sociedad+ciencia/cultura-chinchorro-las-momias-mas-antiguas-llegan-a-madrid#Ttt12b1bPFM1sb8h

Cultura

" Le petit corps allongé sur la table en face de moi était celui d'un enfant pas plus vieux que quelques mois. Couvrant son visage se trouvait un masque peint en noir, qui se distingue par un nez camus, avec des narines incisés, des yeux globuleux et une bouche plissée. Le bébé venait juste d'être exhumé d'une tombe dans Arica, après y avoir dormi depuis 5000 ans.

Pour les Chinchorro, la préservation délibérée de leurs morts par la momification semble avoir été un acte profondément religieux dans la dévotion. Ils croyaient probablement que les momies étaient le pont entre le monde des vivants et le monde surnaturel des morts. Ce qui rend les Chinchorro si remarquables, c'est la manière complexe avec laquelle ils ont préparé leurs proches pour l'au-delà.

Karen Wise du Musée d'histoire naturelle du comté de Los Angeles, qui a excavé un cimetière à Ilo, Pérou, appuie sur cette réalité : "les momies Chinchorro sont l'une des merveilles de l'archéologie andine et des études mortuaires partout dans le monde."

Mentionnez le mot "momies", et vous êtes amené à évoquer des pensées sur l'Egypte ancienne et les tombeaux scintillants des pharaons. Pourtant, les gens du peuple Chinchorro ont tenté d'immortaliser leurs morts entièrement 2000 années avant que la momification soit apparue (YH : à priori) dans la vallée du Nil. La première date de radiocarbone obtenue pour une momie Chinchorro, un enfant d'un site dans la vallée de Camarones à environ 60 miles au sud de Arica, est de 5.050 Avant JC, et au cours des 3.500 années suivantes, la momification Chinchorro a évolué à travers trois modes distincts de noir, rouge, et de revêtement de boue, avant que la pratique ne disparaisse.

Alors que les Égyptiens considéraient que seuls les rois et les autres citoyens nobles étaient dignes de la momification, les Chinchorro accordaient à tout le monde dans la communauté, indépendamment de l'âge ou de l'état, ce rite sacré. Les nourrissons, même les fœtus et les nouveau-nés ont reçu la même attention méticuleuse que les adultes. "

" Les Chinchorro (nommés ainsi dans les années 1960 d'une plage de Arica où des momies semblables avaient été trouvées) étaient des pêcheurs préhistoriques sédentarisés qui ont vécu dans des villages dispersés le long de la côte du désert du Chili et du Pérou. (YH : à une époque où le désert n'était pas aussi présent). Leur nom signifie "pêcheurs avec bateau" mais on sait qu'ils pratiquaient aussi la chasse et la cueillette. Le plus ancien site connu des Chinchorro a été daté à environ 7.000 ans avant JC, des tertres sur le site de Acha. Notons aussi que cette culture a évolué à la même période que celles de Caral et de Valdivia.

Momias chinchorro2

Les techniques de momification

La Technique de la Momie Noire (env. 5000 à 3000 av JC.) : cette technique est la plus ancienne et commençait par la désarticulation du défunt, son traitement et son assemblement ensuite. Ils enlevaient la tête, les bras et les jambes, souvent même la peau a subi ce type de traitement. Après que le corps ait été chauffé et séché, il était entièrement désossé (enlèvement de la viande des os). Ce traitement terminé, les différentes parties du corps étaient repositionnées et recouvertes d'une pâte de cendre blanche qui remplissait les vides laissés par le processus de reconstruction, ce processus a également été utilisé pour restaurer le visage. La peau qui avait été enlevée précédemment était placée dans le corps, souvent coupée en petits morceaux, et enfin, on ajoutait une perruque de cheveux humains et un pantalon noir. Parfois, la peau de lions de mer a été utilisée pour envelopper le corps. Enfin, les morts étaient peints avec des pigments de manganèse, qui a contribué à leur donner une couleur de fond noir.

La Technique de la Momie Rouge (env. 2500 à 2000 av JC) est une technique qui, au lieu du démantèlement du corps, est faite d'incisions dans le tronc et les épaules pour enlever les organes et sécher la cavité interne du corps. La tête était séparée du corps de sorte que le cerveau pouvait être extrait. Le corps était rempli avec des matériaux divers pour revenir à des dimensions normales de l'organisme, des bâtonnets étaient utilisés pour renforcer le corps, et les incisions étaient recousues. La tête était replacée sur le corps, cette fois avec une perruque de mèches de cheveux humains de jusqu'à 60 cm de long et d'un chapeau fait d'argile. Sauf pour la perruque et souvent le visage, tout était ensuite peint à l'ocre rouge. 

Sources : http://archaeology.about.com/od/cterms/g/chinchorro.htm
http://ngm.nationalgeographic.com/1995/03/chinchorro-mummies/arriaza-text
http://es.wikipedia.org/wiki/Cultura_Chinchorro


Yves Herbo Traductions, Sciences-F-Histoires, 20-02-2014

mercredi 19 février 2014

Le Lajedo de Pai Mateus n'est pas naturel

Le Lajedo de Pai Mateus n'est pas naturel

Bresil lajedo

Voilà un site que je découvre personnellement, grâce à un ami qui me l'a indiqué, et dont on n'entend pas parler; et pour cause : déjà récupéré commercialement par un Hôtel et estimé il y a des dizaines d'années naturel par on ne sait trop qui ni sur quelles analyses (dépassées vu les changements de calibrages sur les datations au carbone et magnétiques)... étant donné les dernières découvertes de l'utilisation véritablement industrielle de certaines anciennes civilisation d'une forme de béton géopolymorphe artificiel dans leurs constructions mégalithiques, de la découvertes de montagnes réellement terraformées et sculptées en façade, dont l'érosion millénaire donne une apparence naturelle (taux d'érosions officiels d'ailleurs changeants et faux suivant les régions !) et de collines sculptées en formes d'animaux ou de divinités, et en voyant certaines photos de ce site, je n'ai pratiquement aucun doute sur son origine non-naturelle ou tout au moins largement aménagée et terraformée par les anciens, bien avant notre ère. On voit très nettement un énorme rocher en forme de tête de serpent (avec même l’œil et la bouche gravés, et on voit l'autre œil tombé devant dans la rivière. Au premier plan sur une photo, on devine une antique statue couchée et érodée par l'eau, mais il y a des traces de sculptures à mon avis (toujours discutable bien sûr !). Petite enquête tout de même :
Le Lajedo de Pai Mateus ("Revêtement" du Père Matthieu) est une formation rocheuse située à Cabaceiras dans l'État de Paraíba (Brésil). Il est fait avec des rochers (pesant jusqu'à 45 tonnes) qui se démarquent sur le sol de pierre et la végétation clairsemée de la région de Cariri Paraiba.

Selon des études de la formation rocheuse particulière, elle serait le résultat de l'érosion du sol pendant des millions d'années, en raison des variations naturelles et de grandes fissures dues aux écarts de températures. Sur des pierres se trouvent des peintures rupestres attribuées aux Indiens Cariris qui vivaient dans la région depuis environ 12 mille ans.

Le site est à environ 25 km de la ville de Cabaceiras (accessible par une route de terre) et est situé dans une propriété privée, l'Hôtel Fazenda Pai Mateus Lajedo.

En plus du Lajedo, on peut entendre le bruit du vent et rien de plus. La légende raconte qu'un ermite du nom de Père Matthieu vivait dans l'une des pierres qui lui a servi de grotte au dix-huitième siècle. D'où le nom de l'endroit, Lajedo du Père Matthieu. Une autre formation rocheuse frappante est le "casque", qui sert clairement de site à carte postale.


Les photos, cliquez dessus pour les agrandir :

Bresil lajedoBresil lajedoBresil lajedoBresil lajedoBresil lajedoBresil lajedoBresil lajedo 1Bresil lajedoBresil lajedoBresil lajedoBresil lajedoBresil lajedoBresil lajedobisBresil lajedoBresil lajedoLajedo pai mateus

J'ai doublé certaines captures pour montrer certaines structures et configurations du terrain environnant pour montrer son organisation qui apparaît peu naturelle, j'ai entouré en rouge les tracés au sol qui semblent indiquer une grande érosion de structures creusées dans la roche de façon organisée, pratiquement jusqu'aux fondations à certains endroits. Sur les photos 7-8, on a l'impression forte de voir ici une très ancienne statue érodée ou même fondue au sommet à gauche et à droite les reliquats d'une statue de tortue (sous les flèches). La photo 9 nous montre et explique l'érosion locale des pierres en ovale ou sphères, mais assez peu pour les angles droits. La 10 nous offre un beau panorama de "l'avancée rocheuse" qui s'est écroulée et qui ressemble furieusement à un ancien Temple dédié au dieu serpent à plumes. La 11 nous montre de plus près que nous pourrions parfaitement avoir à faire à des murs et façades écroulés vers la rivière, fracturés par des séismes, l'âge et les chutes. Les 12 et 13 nous font voir les deux faces de la "tête de serpent" géante, qui avait l'air de tenir à l'origine sur des sortes de menhirs qui se sont écroulés, défonçant les murailles et protections érigées devant. On devine encore l’œil gauche du serpent, une bouche et peut-être une langue écroulée sur la 12, alors que la 13 nous montre que l'autre face a été comme découpée (par les intempéries ou volontairement ?) et que ses débris se trouvent en bas à droite et, éventuellement dans la rivière, où l'on voit une sorte de façade avec un trou de la même taille que l’œil du serpent de gauche. La "grotte de Pai Mateus" en 6 et 14 montre à gauche, presque effacé, un grand visage d'indien et une croix chétienne a été gravée pour montrer l'entrée  (plus récemment). Le nombre de touristes de l'Hotel dégradant sans arrêt ces potentielles et aussi réelles traces antiques (glyphes de 12.000 ans), le gouvernement brésilien semble vouloir actuellement protéger la grotte de Pai Mateus... uniquement...

A côté, le site plus connu de Inga avec son grand mur gravé de glyphes (aussi en danger) :

Inga pierre2 1

Film très touristique mais des images intéressantes :


Sources : http://www.wscom.com.br/noticia/paraiba/LAJEDO+DE+PAI+MATEUS+LIDERA-25636
http://www.propex.ufcg.edu.br/forproex/local-do-evento.html
http://katja.net/?m=201201
http://www.abavpb.com.br/fotos
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.728426043848112.1073741912.478943955462990&type=1

Yves Herbo traductions-Sciences-F-Histoires,18-02-2014

mardi 18 février 2014

Les Mystères d'Akakor

Les Mystères d'Akakor
Aka cite
La cité d'Akakor d'après le témoignage de Tatunca Nara recueilli par Karl Brugger

Voici une très belle et intéressante légende contée par Thierry Jamin sur l'un des blogs qui sont consacrés à ses recherches (liens en bas), et qui contribue largement aux données déjà présentes ici. Rappelons aussi que, depuis cet article assez ancien, d'autres découvertes ont été faites récemment dans le lac Titicaca, entre autres un véritable trésor d'offrandes jetées pendant des millénaires au fond des eaux sacrées...Cet article vient donc en complément à ceux déjà concernés par l'Amazonie ou les recherches de Thierry Jamin. :

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/civilisations-tres-anciennes-en-amazonie.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/retour-sur-les-geoglyphes-amazoniens.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/des-hommes-installes-en-amazonie-il-y-a-plus-de-10000-ans.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/decouvertes-dans-les-andes-et-en-amazonie.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/bolivie-decouvertes-exceptionnelles-dans-le-lac-titicaca.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/tiahuanaco-en-bolivie-les-preuves-de-son-existence-il-y-a-15-000-ans.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/preuves-d-une-autre-histoire-en-bolivie.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/sculpture-d-un-ovni-sur-une-pierre-de-bolivie.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/sur-les-traces-de-la-ville-perdue-des-incas.html
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/un-tresor-inca-bientot-decouvert-sous-machu-picchu.html


La jungle amazonienne demeure l'une des régions du monde les plus inaccessibles et inhospitalières qui soient. Continent dans le continent, le bassin amazonien représente à lui seul une superficie égale à neuf fois celle de la France. La forêt est en grande partie comprise à l'intérieur du Brésil, mais de vastes zones recouvrent également les territoires du Pérou, de Bolivie, d'Equateur, de Colombie, du Venezuela, du Surinam, et des deux Guyanes. Elles restent généralement les moins connues et les moins accessibles du bassin de l'Amazone. C'est dans ce monde obscur, merveilleusement décrit par Fawcett, que prend place l'histoire insolite d'Akakor…

Info ou Intox ?
A vous de juger !

Ako kb
Karl Brugger, journaliste investigateur allemande de l'ARD

Le 3 mars 1972, un journaliste allemand de l'A.R.D., la télévision publique allemande, Karl Brugger, alors correspondant à Rio, rencontra dans une sordide taverne de Manaus, la Graças a Deus, un « cacique » indien nommé Tatunca Nara, prétendument « prince d'Akakor ». La rencontre avait été arrangée par le commandant d'une compagnie brésilienne de gardes forestiers, ami du journaliste, et persuadé que l'histoire de ce chef indien ne manquerait pas de retenir son intérêt. Brugger interrogea donc Tatunca Nara plusieurs heures et enregistra même toutes leurs conversations. Plus tard, il s'enfonça avec lui dans la jungle, sur les traces d'une mystérieuse cité secrète : la cité d'Akakor. L'Allemand raconta son histoire dans un livre, intitulé « Die Chronik von Akakor. Mythos und Legende eines Amazonischen Volkes », soit en français « La Chronique d'Akakor. Mythe et Légende d'un peuple antique d'Amazonie ». Cet ouvrage reste introuvable en France.

Aka tatun
Tatunca Nara, chef de la cité d'Akakor

Brugger présente Tatunca Nara comme un Indien d'une assez grande stature, aux longs cheveux noirs et au visage finement dessiné. C'était un métis. Il portait une chemise bariolée lorsqu'il rencontra Brugger pour la première fois. Un cadeau d'officiers de l'armée brésilienne. Il avait à sa taille une courte tunique en cuir, sur laquelle figurait l'emblème d'Akakor.

En mauvais allemand, Tatunca Nara raconta à Brugger l'étonnante histoire du peuple d'Ugha Mongulala, « un peuple élu par les dieux », voici quinze mille ans. Il maintint son récit jusqu'à la fin, lequel était consigné dans un livre sacré : la Chronique d'Akakor. L'ouvrage, écrit par les scribes de sa nation, était rédigé dans l'écriture de ses ancêtres : le quechua, lequel, assurait-il, comprenait mille quatre cents symboles, chacun revêtant plusieurs sens, selon leurs séquences grammaticales. Le peuple des Incas, qui parlait également le quechua, avait depuis longtemps perdu « l'écriture des dieux », mais ses traditions en avaient conservé le lointain souvenir.

Un Livre sacré


Akakor01
L'écriture des « Anciens Maîtres » et l'alphabet latin

La « Chronique d'Akakor » commençait son récit par une Année Zéro, correspondant à l'année 10481 avant l'ère chrétienne. Elle fut marquée par le départ d'Ugha Mongulala des « Grands Maîtres Initiateurs », vers le pays de leurs origines.

Akakor02
Traduction littérale : « Nous comptons avec la lune ».

Ces Grands Maîtres apportèrent à l'humanité les lumières de la Connaissance. Ils fondèrent un nouveau peuple et dressèrent trois grandes cités de pierre : Akanis, Akakor et Akahim. Les noms indiquent l'ordre de leur édification : « aka » signifie « forteresse » et « kor », « deux ». La première cité, Akanis, fut construite « sur une langue de terre étroite, près du pays de Mexico, en un lieu où s'affrontaient deux océans ». L'isthme de Panama ? Akahim, la troisième cité, n'est pas mentionnée dans la Chronique avant l'année 7315 av. J.C. Mais son histoire s'apparente étrangement à celle d'Akakor.

Akakor, capitale d'un empire disparu, et d'autres cités perdues…


Akakor02 03

La cité d'Akakor d'après le témoignage de Tatunca Nara recueilli par Karl Brugger - Cartes dessinées en 1970, supposées montrer les deux parties d'Akakor, en haut de l'article en-dessous du sol et ci-dessus la carte au-dessus du sol. « Ces villes furent toutes détruites lors de la première Grande Catastrophe, qui survint treize ans après le départ des dieux. »

Mais d'autres cités, bâties par les Anciens Maîtres, survécurent à cette conflagration : Salazare, sur le cours supérieur de l'Amazone, Tiahuanaco, près du lac Titicaca, et Manoa, dans les hautes plaines du sud. C'étaient surtout les résidences des dieux, composées de temples élevés à leur gloire autour d'une pyramide.
« De ces cités sacrées, » dit Tatunca Nara, « je ne vis de mes yeux que Salazare. Elle est à huit jours de marche des Andes, » affirme en effet Tatunca Nara. Du Grand Temple solaire d'Akakor, divers accès donnant sur de profonds tunnels menaient à une cité souterraine et à d'autres cités. Ces tunnels étaient suffisamment larges pour permettre à cinq hommes de marcher de front, et si vastes que plusieurs jours de marche étaient nécessaires pour relier une cité à l'autre.

Des treize villes souterraines, celles d'Akakor, de Budu, de Kisch, de Boda, de Gudi, de Tanum, de Sanga, de Riono, de Kos, d'Aman, de Tat et de Sikon, étaient illuminées d'une clarté artificielle. Seule la cité de Mu, la plus petite de toutes, utilisant de hautes colonnes verticales supportant d'énormes miroirs d'argent, utilisait la lumière naturelle du soleil. Un réseau complexe de canalisations amenait l'eau des montagnes jusqu'au centre de ces villes enfouies. Tunnels et cités souterraines étaient l'œuvre des Anciens Maîtres.

La cité perdue d'Akahim…


Tatunca Nara évoqua plus tard - parmi beaucoup d'autres choses !, Akahim, une cité mystérieuse édifiée aux marches septentrionales de l'empire, vers la frontière actuelle du Brésil et du Venezuela. C'était une cité de pierre fondée par les Anciens Maîtres et à laquelle on accédait en traversant une impressionnante cataracte. Akahim demeura en ruines durant quatre siècles, après le premier grand chambardement, et maintint d'étroites relations avec Akakor pendant des millénaires. Lorsque arrivèrent les Barbares blancs, les habitants d'Akahim se retranchèrent sous la terre. Tatunca Nara prétend qu'un système compliqué de tunnels reliait cette cité à la capitale et qu'une série de miroirs, judicieusement disposés, permettait aux deux villes de communiquer efficacement entre elles.

« Le tunnel partait du Grand Temple du Soleil d'Akakor, longeait le lit de la Grande Rivière et débouchait au centre d'Akahim. Le système des miroirs partait quant à lui du mont Akai, dans la cordillère des Andes, s'arrêtait à la montagne Roraima, comme l'appelaient les Barbares blancs. Il s'agissait de miroirs d'argent, de la hauteur d'un homme, montés sur de grands supports de bronze. A chaque lune, les prêtres transmettaient les plus importants événements à travers l'empire, au moyen d'un langage secret par signes. Cette technique permit à la nation sœur d'Akahim d'annoncer l'arrivée des Barbares blancs sur les côtes du Pérou. »

Les Incas, héritiers de l'empire disparu d'Ugha Mongulala !


Selon Tatunca Nara, l'empire inca était le seul pays, en-dehors du sien, à n'avoir jamais vécu d'après les lois sacrées des Anciens Maîtres. L'histoire du peuple inca remontait à l'année 7951, où 2470 avant notre ère, lorsque Viracocha, second fils du roi Sakaia, se rebella contre le pouvoir de son père et fut banni d'Ugha Mongulala. Viracocha arriva au Pérou, fonda sa dynastie, celle des Sapa Incas, puis édifia Cusco. Ainsi constitua-t-il un empire florissant qui devint plus tard une nation puissante, sœur d'Ugha Mongulala.

Des Germains découvrent Akakor !


En l'année 11015, soit 570 de l'ère chrétienne, survint dans l'empire d'Ugha Mongulala un événement incroyable : venue de la mer orientale, à bord de mystérieux navires aux proues de dragons, une tribu d'hommes blancs et barbus apparut sur les rives du rio Amazone. Ils s'appelaient eux-mêmes Goths et s'allièrent au peuple d'Akakor.

« L'armature des navires et les têtes de dragons furent consignées par nos prêtres dans le Grand Temple du Soleil. Les navires transportaient jusqu'à soixante guerriers. Ils étaient propulsés par une large voilure de tissu fin, reliée à un mat fort solide. Plus de mille guerriers blancs atteignirent ainsi Akakor, à bord de quarante navires. »

Cet épisode, raconté à Brugger par Tatunca Nara, est intéressant. Il rappelle l'épopée d'une tribu germanique d'Ostrogoths qui, en soixante ans, avait conquis l'Italie mais fut vaincue finalement par le général Narsès, en 552, à la bataille du Mont Vesuvius. Les Ostrogoths ne firent, par la suite, plus jamais parler d'eux. Certains linguistes affirment avoir retrouvé quelques traces de leur retraite dans le sud de la France, jusqu'en Espagne. Mais ils n'ont jamais apporté la preuve d'une telle migration.

La Chronique d'Akakor raconte comment, au lendemain d'une terrible défaite, une tribu goth s'unit à des marins du nord puis, traversant l'océan Atlantique, vint jusqu'en Amérique. Plus tard, l'alliance conclue avec Ugha Mongulala renforça notablement la puissance d'Akakor. La cité fut agrandie et de nouveau fortifiée. Les Germains enseignèrent à leurs hôtes l'art d'extraire les métaux et de fabriquer des armures. Une curieuse histoire, liée à Païtiti, rapportée par un chroniqueur, parle également d'Indiens blancs vêtus d'armures qui avaient construit des routes pavées et des fortifications de bois…

Akakor et la conquête du Pérou


Neuf siècles et demi plus tard, les Barbares blancs envahirent l'Amérique du Sud et soumirent les Incas. Ugha Mongulala, fuyant l'inexorable expansion de la race blanche, se retrancha peu à peu derrière les murailles de ses vieilles cités.

Les efforts d'Akakor pour maintenir son empire échouèrent face à ces Blancs qui investirent bientôt l'ensemble du sous-continent. Espagnols d'un côté, Portugais de l'autre, les conquistadors s'emparèrent du pays des Anciens Maîtres, pour la gloire d'un nouveau dieu. Les Indiens, cherchant à échapper au joug des envahisseurs, s'enfoncèrent dans la jungle ; mais un clan de femmes refusa le déclin de l'empire et lutta corps à corps contre les Barbares blancs. Ainsi, prétend Tatunca Nara, apparut en Amérique le mythe grec des Amazones !

Un prêtre, membre d'une expédition, relata en ces termes, en 1539, la rencontre de ses coreligionnaires avec ces femmes guerrières : « Nous les vîmes qui combattaient devant les Indiens comme leurs capitaines et luttaient si courageusement que les hommes n'osaient montrer leur dos. Elles tuaient à coups de massue ceux qui fuyaient devant nous […] Ces femmes sont très blanches et grandes. Elles sont très musclées et vont toutes nues, arcs et flèches à la main, faisant la guerre comme dix Indiens. ». (probablement des descendantes des Goths), mêlées aux indiens).

L'empire Ugha Mongulala au XXème siècle


Au début du XXème siècle, l'empire d'Ugha Mongulala n'était plus qu'une nation croupion. C'était un Etat fantoche, au passé millénaire et ils empruntèrent pour cela l'antique réseau de tunnels, dont une section conduisait jusqu'au cœur de Lima.

Que des nobles Incas aient, on ne sait comment, réussi à traverser le temps et l'histoire mouvementée des hommes est en soit déjà étonnant. Mais après tout, pourquoi pas ! La tribu inca des Indiens Q'eros, qui vécut à l'écart des Espagnols et du monde occidental durant plusieurs siècles, ne fut découverte qu'en 1959, sur les contreforts orientaux des Andes. De quelle région du Pérou venaient-ils ? Du Grán Païtiti ? Mystère.

Les parois intérieures des tunnels étaient, pour la plupart, recouvertes d'une couleur luminescente et de curieuses pierres noires, enfoncées dans les murs à intervalles réguliers, indiquaient les distances d'un endroit à l'autre. Le souterrain quittait Cusco jusqu'à Catamarca, puis terminait sa course dans la cour intérieure de la cathédrale de Lima. Une dalle de pierre, jointe à la perfection, interdisait le passage vers le monde souterrain. Elle était si habilement agencée qu'on ne pouvait la distinguer des autres dalles du patio. Seuls ceux qui en connaissaient l'existence étaient à même de l'ouvrir.

« Les guerriers arrivèrent à Lima par le chemin de Lhasa. Durant trois lunes, ils traversèrent comme des ombres le pays de leurs farouches ennemis. Puis, s'introduisant dans l'église à la lueur de l'aube, ils tentèrent, mais sans succès, de libérer les descendants incas. Dans la bataille qui s'ensuivit, cent vingt Barbares blancs trouvèrent une mort cruelle. Aucun des guerriers de Sinkaia ne revint cependant à Akakor. Ils sacrifièrent leur vie en loyaux serviteurs des dieux du peuple élu. »

Quelques années plus tard, en 12413, soit 1932 après J.C., le prince Sinkaia envoya attaquer le village de Santa Maria, situé sur le cours supérieur du rio Negro. Massacrant tous les hommes, ses guerriers capturèrent quatre femmes. Mais trois d'entre elles se noyèrent en cherchant à s'évader sur le chemin d'Akakor. Une seule survécut aux conditions difficiles du retour. C'était une missionnaire allemande. Elle s'appelait Reinha. Celle-ci, se prenant d'affection pour le peuple d'Akakor, épousa finalement le prince Sinkaia, contre l'avis du Grand Conseil, mais sous l'approbation des prêtres. De cette étrange union naquit, quelques années plus tard, vous l'aurez deviné, Tatunca Nara.

Mais l'étonnante histoire d'Akakor ne s'arrête pas là !

Akakor fait alliance avec le IIIème Reich d'Hitler !


Quatre ans après la naissance de son fils, Reinha regagna l'Allemagne comme ambassadrice de sa nouvelle patrie auprès de l'infâme Hitler. Au terme de troubles tractations, elle rejoignit Ugha Mongulala vingt-deux mois plus tard, nantie de trois dignitaire nazis. Une étrange alliance fut alors conclue entre l'empire d'Ugha Mongulala et le Reich allemand.

Akakor03
Traduction de Tatunca Nara : « Par une alliance équitable entre le prince Sinkala [père de Tatunca Nara] et les Allemands, 2000 soldats atteignirent Akakor de 1938 à 1945 et s'y fixèrent ».

Tandis que les soldats nazis débarqueraient sur les côtes brésiliennes, occupant les grandes métropoles, les guerriers d'Uha Mongulala, aux ordres de Sinkaia, soulèveraient l'intérieur du pays contre l'occupation blanche. Après une victoire sans surprise de l'Allemagne hitlérienne sur le Brésil, le pays aurait été démantelé au profit des vainqueurs. L'Allemagne aurait occupé les provinces littorales tandis qu'Ugha Mongulala aurait retrouvé ses anciens Etats, ceux de la Grande Rivière, confiés à son peuple par les Anciens Maîtres douze mille ans plus tôt.

Le pacte fut définitivement scellé et permit aux premiers contingents nazis d'entrer secrètement au Brésil dès 1941. Akakor reçut ainsi dans ses murs, durant toute la Seconde Guerre Mondiale, un nombre considérable d'unités de guerre allemandes. Tatunca Nara expliqua à Brugger comment bon nombre de sous-marins allemands quittèrent le port de Marseille à destination du Brésil…

Le Reich arma et entraîna les descendants d'Ugha Mongulala à la guerre ! Malgré la débâcle – ou à cause d'elle !, des troupes allemandes importantes arrivèrent d'Europe jusqu'en 1945. Mais l'invasion planifiée du Brésil n'eut jamais lieu.

Akakor à la fin du XXème siècle


Après la guerre, l'empire d'Ugha Mongulala, abandonnant ses rêves de reconquête, retomba en sommeil. Akakor devint l'ultime refuge de quelques nazis en fuite. Mais en 12444, soit en 1963, l'arrivée de mineurs péruviens dans le Madre de Dios déclencha de nouvelles hostilités entre Akakor et le Pérou. Condamnant les attaques répétées des Indiens contre les colons blancs nouvellement installés, le gouvernement péruvien riposta, forçant les rebelles indiens à se replier dans la jungle.

Quelques années plus tard, en 12449, soit en 1968, un avion militaire, chargé d'officiers brésiliens, s'abîma non loin d'Akakor, sur le cours supérieur du rio Roso. Craignant que des tribus ennemies ne trouvent des survivants et ne leur révèlent l'emplacement de la cité secrète, Sinkaia ordonna à son fils Tatunca de se rendre en personne sur les lieux du crash et d'en achever les éventuels survivants. Mais celui-ci désobéit à la volonté de son père et ramena douze rescapés sains et saufs jusqu'à Manaus. Ce fut son premier contact avec la civilisation des Barbares blancs.

Peu de temps après, Sinkaia mourut, laissant à son fils Tatunca le sceptre illusoire d'un royaume disparu. A genoux dans l'immense salle du Grand Temple du Soleil, dans la cité souterraine d'Akakor, béni par le Grand Prêtre, il devint roi d'Ugha Mongulala. Dans une salle du temple, qui lui était jusqu'alors interdite, Tatunca Nara découvrit les corps embaumés de quatre êtres mystérieux, comprenant trois hommes et une femme. Ils étaient bien conservés et baignaient dans un liquide translucide. En tout point semblables à nous, ils avaient cependant six doigts à chaque main et six orteils à chacun de leurs pieds. Etaient-ils morts ou vivants ? Demanda Tatunca Nara au Grand Prêtre. Nul ne le savait plus au juste. L'origine de ces personnages semblait se perdre dans la nuits des temps.

Akakor02 04
Tatunca Nara

En souverain éclairé, Tatunca invita son peuple à enterrer la hache de guerre dans sa lutte séculaire contre les Barbares blancs. Aidé par des soldats allemands réfugiés, Tatunca Nara fit mettre à bas les dernières parties visibles d'Akakor, rendant désormais la ville entièrement souterraine et non localisable, même des airs, par les Barbares blancs.

Tatunca Nara entreprit un voyage au pays des Blancs, jusqu'à Rio Branco, où il proposa un traité de paix aux représentants médusés du pouvoir brésilien. Un évêque catholique fut alors envoyé à Akakor, d'où celui-ci déroba un fragment authentique de la Chronique Sacrée. Il reparut, peu après, à Rio Branco, mais trouva la mort dans un accident d'avion. Personne ne sut ce que devint finalement l'extrait volé de la « Chronique d'Akakor ». Fut-il envoyé au Vatican, comme on le prétendit ? Auquel cas il y serait encore conservé. Mis aux arrêts à Rio Branco, Tatunca Nara fut envoyé en prison, puis transféré à Manaus, d'où il s'évada. Il négociait toujours à Manaus, avec les autorités brésiliennes, lorsqu'en 1972, Karl Brugger croisa sa route pour la première fois.

Karl Brugger enquête


Comment qualifier cette histoire ? Est-elle le fruit d'un esprit particulièrement fertile, ou bien reflète-t-elle le souvenir, dénaturé par le temps, d'une réalité historique riche autant que lointaine ? Là est toute la question.
Karl Brugger prétendit en avoir contrôlé, autant que faire ce peut, l'authenticité. L'un de ses amis appartenait aux services secrets brésiliens et déclara avoir lui-même côtoyé Tatunca Nara pendant quatre années. Il confirma la fin du récit de l'Indien, pour autant qu'il le connaissait. Tatunca Nara avait effectivement sauvé la vie d'une douzaine d'officiers brésiliens, dont l'avion s'était abîmé dans la province de l'Acre. Les Indiens Yaminaua et Kaxinawa révéraient Tatunca comme un chef éclairé, bien qu'il n'appartenait pas à leur propre nation. Ces faits, selon Brugger, étaient toujours consignés aux archives des services secrets du Brésil.

Le journaliste allemand enquêta partout au Brésil sur Tatunca Nara, de Rio de Janeiro à Manaus et de Rio Branco à Brasilia. En 1968, un journal indépendant de Manaus rapporta l'aventure étrange d'un chef indien blanc qui sauva la vie de douze militaires de hauts grades de l'armée de l'air brésilienne. En reconnaissance de quoi, celui-ci s'était vu accorder un permis de travail et une carte d'identité brésiliens. Il parlait, disait-on, un allemand approximatif, ainsi qu'un nombre important de dialectes indigènes du bassin supérieur de l'Amazone et un peu le portugais.

Plusieurs tumultes éclatèrent ensuite, en 1969, dans la province péruvienne du Madre de Dios, fomentés, selon la presse locale, par un chef rebelle, appelé Tatunca. Après la répression qui s'ensuivit, l'Indien partit se réfugier dans la jungle du Brésil. Malgré les demandes insistantes de leurs voisins Péruviens pour son extradition, les Brésiliens refusèrent toujours de coopérer. Le Pérou ferma ses frontières orientales en représailles.

Quelques années plus tard, en 1972, Tatunca Nara apparaît à Rio Branco, en relation étroite avec Monseigneur Grotti, un évêque catholique. Brugger les montre sollicitant de la nourriture dans les églises de la capitale de l'Acre, au profit des communautés indiennes du rio Yaku. Mais quelques mois plus tard, Monseigneur Grotti trouva la mort dans un mystérieux accident d'avion.

Tatunca Nara n'abandonna pas. Fort de ses anciennes amitiés dans l'armée brésilienne, il parvint à rallier à sa cause Maresciallo Rondon, fondateur du Service Brésilien de Protection des Indiens (FUNAI), dont le bilan s'avéra au total plus funeste qu'efficace pour les communautés indigènes. Tatunca Nara s'adressa également à l'ambassade ouest-allemande au sujet des deux mille soldats allemands, anciens nazis, qui vivaient toujours, selon lui, dans l'enceinte d'Akakor. Personne ne voulut cependant ajouter foi à ce drôle de récit ; et l'on refusa désormais à Tatunca Nara tout accès à l'ambassade.

Majinakakor14

Le FUNAI accepta d'entreprendre une étude sérieuse sur la tribu d'Akakor ; mais tandis qu'il montait une expédition, Tatunca Nara fut de nouveau arrêté par le gouvernement de l'Acre, puis emprisonné. Le Brésil accédait aux requêtes péruviennes demandant l'extradition du meneur des troubles survenus, quelques années plus tôt, dans le sud du pays. Tatunca ne dut, une fois encore, sa libération qu'à la demande expresse de l'armée brésilienne qui, de Rio Branco, le ramena sous bonne escorte à Manaus. C'est en cette circonstance que Karl Brugger croisa une seconde fois le chemin de cet étrange personnage.

« Nous pûmes éclaircir quelques détails obscurs, » écrit-il. « La plupart de ce qu'il m'avança s'avéra par la suite vérifiable. Mais beaucoup d'autres points me paraissent toujours totalement fantaisistes, comme la cité souterraine et le débarquement des deux mille soldats allemands au Brésil. »

Karl Brugger sur les traces d'Akakor


Après avoir une nouvelle foi raconté son histoire, Tatunca Nara, proposa à Brugger de l'accompagner jusqu'à Akakor. Le journaliste accepta et s'embarqua avec lui et un photographe brésilien. Ils quittèrent le port de Manaus le 25 septembre 1972 vers le monde inconnu des selves amazoniennes. Remontant sur des kilomètres le cours supérieur du rio Purus, en direction du sud, ils devaient ensuite emprunter le rio Yaco, affluent du précédent, à la frontière péruano brésilienne, puis, de là, continuer à pied le long des piémonts andins, jusqu'au site d'Akakor. La durée prévue de l'expédition était de six semaines, le retour courant novembre.

Equipé d'une Winchester 44/40, de deux revolvers, d'un fusil à canon scié et d'une grande machette, le petit groupe parvint, le 5 octobre, à Cochoeira Inglesa. Troquant leur bateau pour une embarcation plus légère, un canoë, ils commencèrent leur approche vers le royaume sacré de la cité perdue.

« Nous ne dépendions plus désormais que de Tatunca Nara, » rapportera plus tard Karl Brugger dans son livre. « Le parcours du rio Yaco n'était indiqué que très approximativement sur nos cartes militaires. Les tribus indiennes qui habitaient ces régions n'avaient encore jamais eu de contact avec les Blancs. [Le photographe] était peu rassuré et avait un étrange pressentiment: la cité d'Akakor existait-elle réellement ? Pouvions-nous nous fier à Tatunca Nara ? »

Dix jours après leur départ de Manaus, nos explorateurs rencontrèrent, près d'une boucle du Purus, un établissement de chercheurs d'or, ou 'garimpeiros', installés dans de grossiers baraquements, passant jour après jour le sable de la rivière au tamis. Le petit groupe passa la nuit avec les chercheurs d'or, écoutant fiévreusement leurs étranges récits d'Indiens aux cheveux roux, peints en bleu et rouge, utilisant des flèches empoisonnées et pratiquant sûrement encore le cannibalisme…

Comme ils s'approchaient désormais de leur destination, Tatunca Nara se prépara à retrouver son peuple. Face aux trois voyageurs, la cordillère des Andes révélait fièrement ses sommets enneigés. Ils étaient au Pérou. Derrière eux s'étendait l'immense océan vert du bassin amazonien. Lors d'un étrange rituel, Tatunca Nara recouvrit son corps de motifs indigènes : de longues rayures rouges parcouraient son visage et son corps, et ses jambes étaient de couleur jaune. Il ceignit finalement son front d'un large bandeau jaune décoré de symboles à la gloire d'Akakor.

Mais, alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques kilomètres de la ville secrète, une tempête effroyable s'abattit brusquement sur les explorateurs. L'expédition s'avéra vite un cauchemar. Le petit canoë, pris dans de terribles remous, chavira le 13 octobre, au passage de rapides dangereux, envoyant par le fond l'équipement et le ravitaillement. Découragés par la tournure nouvelle de l'expédition, Brugger et le photographe décidèrent de faire marche arrière et de rentrer à Manaus.

Akalivre
L'ouvrage posthume de Karl Brugger

Tatunca Nara, cependant, ne se découragea pas. Revêtu à la mode de son peuple, il prit un arc et quelques flèches, ainsi qu'un couteau de chasse, puis il disparut dans la forêt vierge.

Karl Brugger écrivit plus tard : « Akakor existe-t-elle réellement ? Peut-être pas exactement comme Tatunca Nara me l'a décrit, mais la cité est indubitablement une réalité. »

Il est toujours possible qu'il inventât toute l'histoire, l'enveloppant habilement de légendes bien réelles et l'adaptant au goût du XXème siècle. L'hypothèse, bien qu'improbable, reste néanmoins à considérer. Peut-être aussi qu'il rapporta la « vérité », pour autant du moins qu'il la connaissait. Brugger écrivit son livre comme un enquêteur et il était assez facile pour lui de vérifier les faits qu'on lui rapportait.

La mort mystérieuse de Karl Brugger


Son histoire connut un épilogue tragique autant qu'énigmatique. En 1984, l'intrépide journaliste fut en effet retrouvé assassiné dans un appartement de Manaus. Abattu par la balle d'un fusil d'un tireur inconnu. Sa mort fut bientôt rattachée à la « Chronique d'Akakor ».

Après Païtiti, Akakor ?


Depuis la publication de la « Chronique d'Akakor », un homme au moins disparut en voulant retrouver la cité mystérieuse. En 1977, le fils d'une riche famille américaine, obsédé par l'idée de découvrir Akakor, débarqua à Cusco dans le but de mettre sur pied une expédition vers les zones mal connues du sud-est du Pérou. Il trouva sur place un guide pour l'accompagner vers les sources du rio Yaco, où il espérait rencontrer ensuite un indigène qui pourrait le conduire jusqu'à l'antique cité.

Le guide l'escorta jusqu'à Kcosñipata. Malheureusement, la route était pénible et les sources du rio Yaco très difficiles d'accès. L'un des endroits au monde les moins hospitaliers ! Il est d'ailleurs presque impossible de les atteindre par le côté péruvien. Le jeune explorateur restait cependant entier dans sa détermination à rejoindre cette zone. On n'entendit jamais plus parler de lui.

L'expédition Atahuallpa 2000


Cart aka
Localisation générale supposée d'Akakor au Pérou

Durant l'été 2000, une équipe de chercheurs italiens entreprit d'explorer une zone particulière située dans les profondeurs obscures du lac Titicaca, où, depuis des lustres, les Indiens aymaras prétendent que de gigantesques ruines peuvent y être observées. Après plusieurs semaines de recherches infructueuses en plongées sous-marines, l'équipe repéra enfin les restes immergés de constructions cyclopéennes et d'une grande jetée. Ces vestiges confirmeraient les légendes indiennes et pourraient conduire les chercheurs à revoir à la hausse l'âge supposé de Tiahuanaco. Relayé largement par les médias internationaux, cette mission de recherche, baptisée « Atahuallpa 2000 », était financée par une curieuse association italienne, appelée Akakor… (Cf.: www.akakor.com)

Est-il possible qu'une ou plusieurs cités antiques demeurent encore cachées dans les selves amazoniennes, aux confins du Pérou, du Brésil et de la Bolivie ? C'est la certitude que nous avons et le but de nos recherches…

Thierry Jamin

Voir aussi, dans cette même rubrique : « Amazonie, le mystère de la Terre Noire »
Autres sources : http://www.bibliotecapleyades.net/arqueologia/esp_akakor02.htm
http://www.guillaume-delaage.com/articles/05-lhistoire-a-la-lumiere-de-la-tradition/hitler.html
http://www.stangrist.com/Akakor.pdf
http://www.secret-realite.net/index.php?mod=articles&ac=commentaires&id=643



Filmato dell'archeologo Lorenzo Epis all'interno della piramide di Akapana, Tiwanaku (Bolivia) durante l'esplorazione del tunnel Nord ad agosto 2008. Filmé par l'archéologue Lorenzo Epis à l'intérieur de la Pyramide d'Akapana, à Tiwanaku (Bolivie), pendant l'exploration du tunnel nord en août 2008.


Yves Herbo-S-F-Histoires, 18-02-2014