samedi 3 mai 2014

OVNIs : Compilations vidéos avril 2014

OVNIs : Compilations vidéos avril 2014

washington-29-4-2013.jpg

Suite des compilations de  Janvier à Mars 2014. - ou ici

Voici une compilation composée d'un choix des "meilleures" vidéos d'OVNIs pour le mois d'avril 2014, comme d'habitude, je vous laisse avec votre propre appréciation des probabilités de trucages, erreurs ou possibilités... :


sur CAEN, prise de vue diurne, 12 avril 2014


L'auteur : Une folie certaine envahit peu à peu mon cerveau... La sphère a littéralement joué à cache-cache dans les" clouds" pendant une vingtaine de minutes en risquant d'endommager mon frêle système nerveux ! Je n'ai pu la choper qu'une seule et fugitive fois sur les 7 ou 8 occases où elle gambadait entre les nuages ??? Pour conclure cette prise diurne, elle a cinglé plein Nord/Est en traversant la couche nuageuse comme un météorite !! Un fes-ti-val mais hélas, des images rikiki et un zoom déplorable (atterissant direct dans les nuages !) qui me rendent triste face à ce show d'exception...

Compilations de 007ovni/Dailymotion - Autre vidéo Youtube

SFH-02-05-2014

vendredi 2 mai 2014

De chasseurs à éleveurs : une ancienne Civilisation préhistorique a fait une mutation rapide

De chasseurs à éleveurs : une ancienne Civilisation préhistorique a fait une mutation rapide

Excavation level4

Des os exhumés d'un ancien monticule en Turquie suggèrent que les humains de l'époque ont modifié leur régime alimentaire de la chasse à l'élevage en quelques siècles, des résultats qui mettent en lumière l'aube de l'agriculture, ont commenté les scientifiques. L'agriculture dans le néolithique, ou l'âge de la pierre, a commencé il y a environ 11.500 années. Des groupes de personnes anciennement nomades s'installèrent et commencèrent l'agriculture et l'élevage, et ont changé fondamentalement la société humaine et la façon dont les gens étaient liés à la nature.

Pour en savoir plus sur les conditions initiales qui sous-tendent l'évolution des villages, une équipe internationale de scientifiques a étudié le site de Aşıklı Höyük, le plus ancien tertre du néolithique connu en Cappadoce, dans le centre de la Turquie. Dans ce paysage volcanique, l'érosion a sculpté dans la roche tendre des flèches minces appelées « cheminées de fées ». Les nouveaux colons sédentaires ont également utilisé cette pierre malléable pour construire des habitations troglodytiques et des villes souterraines.

Le monticule, dont le nom signifie « colline de l'os de la cheville ", atteint 52 pieds (16 mètres) de hauteur. Les plus anciens niveaux de la zone étendue sont d'environ 8200 à 9000 avant JC, avant même l'apparition de la poterie dans la région. Le monticule a été formé par les gens déplaçant sans cesse les matériaux tels que de la boue et du bois pour préserver les bâtiments, des incendies et à d'autres fins. Au fil des siècles, les débris des humains recueillis ont soulevé la hauteur de la colline, avec les résidents qui ont ajusté leurs bâtiments en conséquence.

Excavation level4 grande 
Crédit: MC Stiner

L'équipe de recherche, dirigée par l'archéologue Mihriban Özbaşaran à l'Université d'Istanbul, a découvert que les habitants des anciens niveaux du site ont à l'origine mangé un vaste régime de viande de créatures qui peuplaient les plaines et les prairies le long de la rivière Melendiz. Cela comprenait divers petits animaux, comme des lièvres, des poissons, des tortues, des hérissons et des perdrix, ainsi que de plus grosses proies comme les cerfs, sangliers, chevaux, chèvres, moutons, des bœufs sauvages éteints connus comme l'aurochs, et l'onagre, également connu sous le nom d'âne sauvage d'Asie.

Cependant, en 8200 avant JC, la viande dans l'alimentation s'est décalée massivement pour les moutons et les chèvres. Ces animaux en ce temps représentaient moins de la moitié de tous les restes de squelettes sur le site, mais a progressivement augmenté à entre 85 à 90 pour cent de ces os, avec des os de mouton surpassant ceux de chèvre par un facteur de trois ou plus. Les jeunes mâles moutons et chèvres ont été tués sélectivement, sans doute pour leur viande, laissant les femmes et les hommes élever plus de bétail.

En outre, l'analyse des excréments dans le monticule a révélé que les animaux herbivores ont été emprisonnés à l'intérieur de la colonie, probablement entre les deux bâtiments. Au total, ces résultats suggèrent que les gens de cette région sont passés de la chasse à l'élevage en quelques siècles.

Capadoce landscape 
Crédit: MC Stiner

La culture des céréales peut avoir joué un rôle majeur dans le mouvement de la chasse à l'élevage, a déclaré le principal auteur de l'étude Mary Stiner, un archéologue à l'Université de l'Arizona à Tucson.

« Si les gens deviennent plus sédentaires pour profiter de grains, ils ont tendance à manger ce qui est à proximité, et les meilleurs et les plus grands types d'animaux vont être ciblés en premier lieu, " dit Stiner à Live Science . « Finalement, les gens doivent se déplacer plus loin pour obtenir de grands animaux. L'alternative est d'élever des animaux vous-même. "

Dans de futures études, les chercheurs souhaitent examiner les conséquences de la détention des animaux en captivité dans le camp pour la population.

" Quels sont les avantages et les problèmes qu'ils ont eu ? " demande Stiner. " Est-ce que leur nutrition et leur santé s'est améliorée ? Ont-ils souffrent de maladies qui venaient de l'élevage ? Comment le peuple a réorganisé son travail pour s'assurer que les animaux ont été nourris ? Quels types de modifications structurelles ont été faites sur le site pour protéger et contraindre ces animaux ? ".

Excavation west 
Credit: O Toprak

Stiner, Özbaşaran et leurs collègues ont révélé en détail leurs résultats en ligne aujourd'hui (Avril 28) dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.


Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 30-04-2014

Sur les traces de la ville perdue des Incas

Sur les traces de la ville perdue des Incas - MAJ Inkari 2014

paititi2003.jpg

Sur cette photo aérienne, réalisée par la FAP en 1985, Thierry Jamin repère plusieurs séries de curieux rectangles blancs et gris non loin des "pyramides". S’agit-il de terrasses de cultures, de vestiges d’une civilisation oubliée, ou bien d’un phénomène naturel ?
(Photo : Forces Aériennes du Pérou, 1985)

Voilà de nombreuses années que je suits Thierry Jamin qui est tout de même largement crédité pour de nombreuses découvertes de reliques et ruines pré-colombiennes au Pérou. Le mieux pour en apprécier toute l'étendue est d'aller voir son site principal : http://www.granpaititi.com/index.php?id=10

le site en Anglais : http://www.granpaititi.com/index.php?id=180&lang=en

le site en Espagnol : http://www.granpaititi.com/index.php?id=180&lang=es

Chercheur et explorateur français, président de l'Institut Inkari Cusco, responsable du projet "Inkari 2013", Thierry Jamin (Curriculum Vitae) est diplômé en Histoire & Géographie aux Universités françaises de Tours et de Toulouse. Depuis 1998, il consacre ses recherches, dans le Parc National du Manú, Madre de Dios, à l’étude de la présence permanente des Incas en forêt amazonienne. Son dernier livre, publié au Pérou, intitulé "Pusharo, la memoria recobrada de los Incas" (Lima, novembre 2007), décrit ses six années d’études sur le site archéologique des pétroglyphes de Pusharo. S’agit-il d’une "carte géographique mémoire", régionale et globale, réalisée par les Incas pour guider leurs pas dans la jungle ? Thierry Jamin en est convaincu, et le démontre. Mais pour se rendre à quelle destination ?

pyramidesnaturellesperou1976.jpg
Révélées par l'archéologue Rodolpho Bragagnini en mai 1976, les "pyramides"de Paratoari sont localisées dans le Parc National du Manú, Département du Madre de Dios, au sud-est du Pérou.
(Photo : Landsat II, 31 décembre)

Entre 1998 et 2005, malgré la découverte de plusieurs énormes pierres effectivement taillées il y a très longtemps, il est sûr que les fameuses "pyramides" découvertes dans les années 80 et enfin atteintes, sont naturelles. Mais des traces rectangulaires régulières, ainsi que la découverte de plusieurs outils incas suggèrent que des terrasses de cultures y ont subsistées dans le passé. Et qu'une ville devait être dans les parages, enfouie quelque part dans la jungle ou derrière les montagnes.

paititi2001.jpg 
Dans la communauté de Llactapampa, non loin du Paratoari, les habitants utilisent un nombre considérable d’objets incas découverts dans la région. D’où proviennent-ils ? Ici, un magnifique mortier à tête de tortue.
(Photo : Florence Dugowson, août 2001)

En juillet 2006, une première expédition est organisée dans la zone nord des "pyramides", afin de tenter de localiser la ville mystérieuse qui se cache sûrement non loin de là.

Ils découvrent à nouveau une quantité impressionnante d’indices archéologiques. Mais toujours pas de cité visible. Ils trouvent encore de nombreux outils, des armes ; ils dégagent des terrasses, et découvrent un tunnel… et des traces de murs de soutient de terrasses.

Enfin, en août 2006, ils mènent une grande campagne de recherches dans le secteur de Pusharo. Et les résultats de cette seconde expédition vont se révéler absolument extraordinaires. En 2001, à l’issue d’une première étude, Herbert Cartagena et Jamin avaient observé sur une montagne distante de plusieurs kilomètres, la présence d’un immense visage. Et Jamin voulais vérifier ce phénomène. S’agissait-il bien d’un visage réalisé par l’homme ou d’un caprice de la nature ?

Et puis, Il fallait aussi vérifier sur le terrain certaines hypothèses concernant l'interprétation de Jamin sur la roche principale de Pusharo (Secteur I-A).

paititi2006.jpg 
Vue partielle de la paroi principale de Pusharo ou Secteur I-A.
(Photo : Thierry Jamin, août 2006)

Citons Thierry Jamin : " Quelques mots sur cette roche : il s’agit d’une sorte de falaise, sur laquelle on a découvert en 1921 une quantité impressionnante de figures gravées. Ces figures, ou « pétroglyphes », n’avaient encore jamais été étudiés de manière scientifique avant que je ne m’y intéresse, à partir de 2001. Ils couvrent la roche sur une trentaine de mètres de long et sur cinq à six mètres de haut. Ces signes, dont nous avons prouvé l’origine inca, perdus en pleine forêt à des centaines de kilomètres du monde habité, semblent représenter des fleuves, des montagnes et des lieux de peuplements. Certaines figures apparaissent puis disparaissent comme par magie à des moments bien précis de la journée. Il en va ainsi de trois “soleils” : un soleil levant, un soleil au zénith et un soleil couchant. Ce pourrait être des directions. Les “pyramides” du Paratoari par exemple figurent sur la roche. La petite cité de Mameria, découverte par Nicole et Herbert Cartagena en 1979 est également signalée à Pusharo. Et la cité qui, selon moi, se cache près des "pyramides" y est également clairement indiquée !

paititi2006a.jpg
Vue partielle de la deuxième paroi de Pusharo, ou Secteur II.
(Photo : Thierry Jamin, août 2006)

Ces pétroglyphes, ne seraient-ils pas une sorte de “carte géographique mémoire” d’une région donnée ? Celle de Païtiti par exemple. Si cette ville légendaire existe bel et bien, alors Pusharo est sans aucun doute l’une des clés pour s’y rendre.

A quelques dizaines de mètres de cette première paroi, je rencontre, sur un ancien sentier inca, d’autres figures gravées (Secteur II), d’un style assez différent. Il s’agit surtout de signes figuratifs, voire symboliques, au demeurant bien intrigants. Certains, en effet, rappellent les séquences d’une ancienne écriture et sont contenus dans ce qui ressemble à des “cartouches”, un peu comme en Égypte.

Cette seconde roche de Pusharo ne serait-elle comme une “relique” de cette écriture perdue des Incas, qu’on n’a jamais vue ? C’est là un thème que je trouve passionnant et qui est très proche de la recherche de Païtiti, la cité du Savoir. Là où l’on apprenait peut-être l’usage de la qellcca, c’est-à-dire de l’écriture. Étymologiquement, en effet, Païtiti pourrait renvoyer au terme quechua paykikin, qui signifie « égal à », « jumelle ».

Cette expédition d’août 2006 va aller finalement bien au-delà de nos espérances. Car non seulement nous confirmons l’existence de cet immense visage gravé dans la montagne, mais nous en découvrons d’autres ! Il s’agit de véritables "géoglyphes", comme à Nasca. Ce sont les premiers jamais signalés en forêt amazonienne (Secteur IV).

paititi2006b.jpg 
Face à la paroi principale, d’immenses figures (Secteur IV), gravées dans la montagne, attirent l’attention des explorateurs.
(Photo : Thierry Jamin, août 2006)

Ils ont été réalisés par les Incas. Le plus grand fait peut-être 200 mètres d’envergure. Selon notre hypothèse, il s’agirait d’un système élaboré de "balises" pour signaler la présence des pétroglyphes de Pusharo.

Nous avons pu déterminer ensuite que les pétroglyphes de Pusharo étaient bien une "carte géographique mémoire" imaginée par les Incas pour les guider à travers la forêt sans se perdre, jusqu’à une destination encore inconnue : Païtiti peut-être. Et nous avons découvert que Pusharo était non seulement une représentation globale de l’Empire inca à une époque bien précise de son histoire mais également une carte régionale (celle de l’Antisuyu).

Au fil des ans, après plusieurs expéditions dans cette région et de nombreuses semaines à étudier et à interpréter les glyphes de Pusharo, nous avons acquis la conviction que la cité des "pyramides" ne pouvait pas être Païtiti. Il s’agit sans doute d’un avant poste, peut-être un tambo, sur le chemin d’un site encore plus grand – qui lui est sans doute la cité légendaire. Il doit d’ailleurs exister aussi une petite cité inca dans la zone de Pusharo, car ce sont deux points stratégiques contrôlant l’accès de la vallée du rio Alto Madre de Dios vers la vallée du Piñi Piñi, dans laquelle se cache sans doute Païtiti. C’est en tout cas ce que l’on interprète sur la roche de Pusharo.

paititi2006c.jpg
La découverte de ce profil magnifique, celui d’un empereur inca, règle définitivement la question de la filiation culturelle du site.
(Photo : Thierry Jamin, août 2006)

Certains chroniqueurs rapportent en effet que les Incas, vers la fin du XVème siècle, à l’époque de leur expansion vers cette région amazonienne, avaient édifiés deux citadelles sur la route de la cité perdue. Mais ils « oublient » de nous dire où… " 

Pour en savoir plus sur les pétroglyphes de Pusharo : www.pusharo.com ; et le livre de Thierry Jamin, « Pusharo, la memoria de los Incas », Lima, noviembre de 2007.

" Les pétroglyphes de Pusharo nous signalent ces deux citadelles de façon précise. Nous avons ainsi, au fil des ans, réussi à identifier une bonne douzaine de sites naturels -des fleuves, des montagnes, les « pyramides » de Paratoari, etc.-, ou des sites archéologiques, tels que Mameria, Cusco… et enfin le site principal, directement lié aux pétroglyphes de Pusharo : Païtiti."

Paititi sur la paroi de Pusharo ?
Pour Thierry Jamin, cet ensemble de figures gravées sur la paroi principale de Pusharo (Secteur I-A) pourrait renvoyer à la localisation de la cité de Païtiti.
(Photo : Thierry Jamin, août 2006)

" Au début de l’année 2007, en effet, nous repérons sur la roche un ensemble de figures qui nous laissaient penser qu’il pouvait s’agir d’un grand centre de population, comme pourrait l’être Païtiti. L’endroit en question devait se trouver, d’après nos estimations, quelque part au nord-ouest des pétroglyphes et au nord-nord-est des « pyramides » et de la petite cité inca de Mameria, découverte en 1979 par mes amis Nicole et Herbert Cartagena. "

" En décembre 2008, un peu avant Noël, je mets sur pied une opération de reconnaissance aérienne de la zone en question. L’objectif principal de ce survol était d’étudier la configuration générale de la zone, de repérer l’endroit d’un futur camp de base… et puis avec un peu de chance, je pensais sans le dire qu’il serait peut-être possible de repérer quelque chose, ne serait-ce qu’un morceau de mur…

Ce survol va se révéler d’une importance capitale. Nous effectuons en effet une reconnaissance à basse altitude à bord d’une alouette et, dans la zone que nous avions pressentie comme pouvant abriter un site archéologique important, nous repérons des dizaines de murs, des fenêtres, des portes trapézoïdales, des escaliers, etc. Nous ne pouvions y croire !

paititi2008.jpg
Cet îlot étrange, perdu dans l’océan vert du Manú, peut-il abriter la ville secrète des Incas ?
(Photo : Thierry Jamin, décembre 2008)

" Nous observons la présence d’un site immense et certains indices architecturaux semblaient montrer qu’il s’agissait d’une chose monumentale. L’étendue des vestiges que nous repérons nous donne à penser qu’il s’agit d’un grand site inca. Par comparaison, Machu Picchu fait 700 à 800 mètres de long. Or, nous détectons la présence de vestiges sur près de trois kilomètres ! Et ce que l’on peut entrevoir n’est sans doute que le haut de l’iceberg. La grande majorité du site est sous la végétation. Et de quel site pourrait-il s’agir sinon de celui que nous recherchons depuis toutes ces années ? Pour mon groupe et pour moi, c’est un véritablement rebondissement ! "

" Fort de ces nouvelles données, je décide de rentrer en France vers la fin du mois de janvier 2009 pour monter une expédition d’envergure, dont l’objectif principal était d’officialiser la découverte de cet immense patrimoine péruvien qui est aussi un grand patrimoine mondial de l’humanité. On va désigner cet endroit sous le nom de code de « Zone Rouge ». 

Il s’agissait d’une opération relativement lourde techniquement et financièrement et nous avions besoin de nouveaux partenaires pour la mettre sur pied. Depuis de nombreuses années déjà, nous avons la chance de pouvoir compter sur un certain nombre de partenaires industriels, notamment français, tels que la société Spot Image (Toulouse), pour la télédétection et l’imagerie satellitaire, ou l’agence Prodiris (Muret), qui gère notamment les sites Internet de GranPaititi.com et de Pusharo.com.

Cette fois, grâce à l’efficacité de mon amie Fabienne Reschly, qui est la Public Relation de ce projet de recherche, nous réalisons un partenariat avec la société Telespazio France (Toulouse), une filiale de Thalès. Elle va nous fournir un système de balises de géo localisation, des images radar et un système de télémédecine très performant (la valise Medessat). Nous réalisons également un partenariat magnifique avec la Municipalité de Toulouse. Et finalement, TF1 s’associera au projet pour l’émission « Reportages ». Bref, quelques semaines après mon arrivée en France, l’opération « Antisuyu 2009 » se met en place et dès la fin du mois d’avril, nous sommes de nouveau prêts pour le départ. "

La campagne 2009 sera à la fois pleine de découvertes impressionnantes et importantes, mais un échec pour la découverte de Paititi. Une série de mésaventures et le mauvais temps en sera les principaux résponsables, contrairement aux pressions des pilleurs apparemment installés dans certains endroits fermement sur certaines précédentes expéditions. Lire cette page : http://www.granpaititi.com/nouvelle-vallee-sacree-incas-2009-paititi-126.html

llactapata-ruinesjungle2009.jpg
Sur le chemin de Mameria, Thierry Jamin et son groupe traversent la vallée de Lacco. Au détour d’un chemin, ils découvrent la cité perdue de Llactapata. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises…
(Photo : Thierry Jamin, mai 2009)


llactapata-ruinesjungle2009b.jpg
Le magnifique « temple jaune » de la cité de Llactapata, localisée dans la première zone de la vallée de Lacco.
(Photo : Thierry Jamin, mai 2009)

forteressehualla.jpg 
L’incroyable mirador de la forteresse de Hualla, située à l’entrée de la première zone de la vallée de Lacco.
(Photo : Thierry Jamin, décembre 2009)

mameria-2009.jpg 
Le secteur du « four », dans la zone de Mameria. La construction est aujourd’hui très dégradée en raison de l’action des huaqueros et de la nature, qui peu à peu reprend ses droits.
(Photo : Thierry Jamin, mai 2009)

" Cette nouvelle expédition, qui a duré trois semaines va se révéler exceptionnelle. Car non seulement nous avons confirmé l’importance de la cité de Llactapata, mais nous avons encore découvert une dizaine de sites archéologiques totalement inconnus. Cinq d’entre eux, sont de l’ampleur de Pisac ou de Choquequiraw. Nous n’en croyons pas nos yeux !

Nous faisons chaque jour d’étonnantes découvertes. Nous découvrons un jour une incroyable nécropole, contenant des dizaines voire des centaines de momies incas. Question : d’où sont originaires les personnes enterrées dans cette zone reculée ? Sûrement pas de Cusco.

La vallée où nous sommes se révèle comme une nouvelle Vallée Sacrée des Incas. Et plus nous l’explorons, en direction de la jungle et de la « Zone Rouge », plus les sites rencontrés sont de grandes ampleur. Les habitants de la Vallée nous assurent que toutes ces ruines, tous ces chemins incas, conduisent vers une « ville principale », perdue quelque part dans la jungle… "

"En mai 2010, grâce à SeD Logistique et à Mario Martinez, nous pouvons de nouveau nous mettre en route. Guidés par les habitants de Lacco et de Chunchusmayo, nous mettons au jour de nouveaux sites jusqu'alors inconnus de l'archéologie moderne. Nous découvrons un nombre considérable de sites magnifiques, d'origine inca et pré inca : à Lacco, la nécropole de Rimac Pampa, les cités de Pumacocha, de Hatun Monte, de Pucatina, de Chaupichullo et de Pantipayana ; puis, dans la vallée voisine de Chunchusmayo, nous découvrons d'importants centres de production agricole, tels que ceux de Tambo Inca ou de Inca Tambo, et de magnifiques citadelles comme celles de Nuevo Mundo et de Monte Puncu. "

pantipayana.jpg 
Thierry et son groupe au pied d'un édifice de la citadelle de Pantipayana. (Photo : Thierry Jamin, juin 2010)

inca-tambo.jpg 
Thierry et Emilio, sur le site d'Inca Tambo. (Photo : Thierry Jamin, mai 2010)

monte-punco.jpg 
 L'un des principaux édifices de la citadelle inca de Monte Puncu, connue par certains sous le nom de "ruines de Miraflores". Le site fut visité pour la première fois par l'équipe de Thierry Jamin en juillet 2009 et enregistré au Ministère de la Culture en 2010. (Photo : Thierry Jamin, mai 2010)

" Il ne nous sera, en revanche, pas possible d'entreprendre comme prévu l'exploration au-delà de Lacco – l'objectif principal de 2010-, là où, selon nos pronostiques, se cache la légendaire ville perdue des Incas. Le financement que nous avait promis l'un de nos partenaires n'arrivera pas dans les temps. Mais ce n'est que partie remise. En attendant, grâce à Sed Logistique et à Mario Martinez, notre équipe aura l'honneur d'officialiser à Cusco, le 14 octobre 2010, la découverte officielle d'une trentaine de sites archéologiques, petits et grands, jusqu'alors inconnus de la science moderne.

" Après la mise au jour, durant ses campagnes de 2009 et 2010, de trente sites archéologiques nouveaux, Thierry Jamin est persuadé de la présence d'une cité majeure cachée quelque part, au nord-est du département de Cusco, près de la frontière avec le Madre de Dios. Plusieurs témoignages recueillis quelques mois auparavant de la part de paysans quechuas et de Natifs Matsiguengas font en effet état de l'existence d'un site important « peut-être plus grand que Machu Picchu », dans une zone perdue de Megantoni. D'après Jamin, « les probabilités qu'il s'agisse de Païtiti sont immenses "

Partie avec un mois de retard, l'expédition de l'équipe Inkari 2011 se révèlera particulièrement pénible en raison des difficultés de terrain. Thierry Jamin et ses compagnons se dirigent d'abord vers la vallée de Cusirini ou Teperachi, située au cœur du sanctuaire de Megantoni, berceau des Matsiguengas. Là, ils découvrent plusieurs tronçons du chemin inca dont ils avaient déjà reconnu une partie en parcourant les vallées de Lacco et de Chunchusmayo. C'était pour eux un bon indice. Ce chemin, partiellement empierré, se dirigeait nord-sud et allait droit vers leur zone de recherche, baptisée « Zone Blanche », en raison de la présence permanente d'une curieuse couche de nuages. Dans la même région, ils découvrent de très nombreuses terrasses de culture et des murs de contention, comme à Mameria. Cette immense zone agricole était cultivée à l'époque inca et devait forcément être liée à un centre de population important… peut-être celui de leurs recherches.

Des problèmes humains apparaissent. L'ambiance se dégrade. Danilo Christidis, le cameraman de l'équipe, tombe malade et il faut le rapatrier vers Cusco avec Dominique Lizé, représentant de la société française SeD Logistique, l'un des partenaires de cette campagne 2011. En réalité, Thierry ne peut plus compter que sur son compagnon Justo Figueroa et sur quelques porteurs de la communauté native de Timpía. Mais c'est insuffisant pour atteindre les fameuses ruines de Matias. À contre cœur, Thierry décide de rentrer sur Cusco. En chemin, son équipe et lui découvrent un volcan en activité ( !), et trois sites complets, comparables à ceux qu'ils avaient mis à jour en 2009 et 2010.

inkari2011a.jpg
Sur le chemin du retour, notre équipe a la surprise de découvrir, en pleine jungle, un volcan en activité ! (Photo : Thierry Jamin, août 2011)

Depuis plus d'un an, des habitants du district de Lares, évoquaient l'existence d'une citadelle, à quelques kilomètres de distance du complexe archéologique de Hualla Mocco. Thierry Jamin voulait en avoir le cœur net. Accompagné d'une partie de l'équipe Inkari et d'un superviseur du Ministère de la Culture, il repart en octobre 2011 sur les traces de cette petite cité perdue. Sous la conduite de deux locaux, l'explorateur parvient finalement au site d'Umapata, situé à 2.870 mètres d'altitude. Il s'agit d'une véritable petite citadelle inca peuplée d'une centaine d'édifices, de petites rues, de terrasses de culture et de temples magnifiques.

Cette mise à jour inattendue vient compléter les recherches de Thierry Jamin et du groupe Inkari réalisées ces deux dernières années dans la vallée de Lacco. Le nom d'Umapata vient du langage quechua et signifie « l'entrée dans la montagne ». Il s'agit en effet de la première citadelle inca construite à l'entrée de la vallée de Lacco. Cette découverte permet à Thierry Jamin et à ses compagnons de conclure brillamment cette difficile campagne « Inkari 2011 »

D'abord, un coup d'oeil au clip de présentation de la campagne Inkari 2013 :
  http://www.granpaititi.com/clip-video-inkari-2013-paititi-111.html

" Nous n’avons jamais été aussi près de découvrir la cité perdue de Païtiti !

Après une campagne 2011 difficile, où l’équipe de Thierry Jamin parvient au cœur du Sanctuaire de Megantoni, berceau des Matsiguengas, et met au jour, un vaste complexe agricole dans la vallée de Cusirini, ou Teperachi, l’explorateur français repart en 2013 sur les traces de Païtiti, la cité sacrée des Incas.

tjamin-2011-1.jpg 
Au retour de l’expédition à Megantoni, Thierry Jamin pose dans une petite citadelle inca rencontrée dans le secteur de Sacramento, situé au sud du sanctuaire.
(Photo : Thierry Jamin, août 2011)

Où conduisent ces mystérieux chemins de pierre du Qhapaq Ñan, semblables à ceux de Lacco, découverts en pleine en pleine forêt ?

Depuis juin 2010, Thierry Jamin est persuadé d’être parvenu tout près d’un « site archéologique majeur », perdu dans le nord du département de Cusco. Selon toute vraisemblance, ce site contrôlait l’ensemble des établissements incas découverts par Thierry et son groupe ces dernières années dans les vallées de Lacco, Chunchusmayo et Cusirini.

Certains Natifs de Megantoni parlent de la présence de ruines monumentales, « comme à Cusco », cachées quelques part, vers les sources du río Ticumpinia. Mais le site est secret, voire sacré, difficile à repérer et compliqué d’accès.

En juin 2011, la société toulousaine Astrium, leader mondial dans les technologies spatiales, réalise pour Thierry Jamin plusieurs clichés d’une zone particulière au nord du département de Cusco. Doté d’une résolution redoutable, le satellite Pléiade, confirme l’existence de « formations géométriques » importantes dans la zone où, selon Jamin, se cache l’introuvable ville perdue !

Un mystérieux « lac carré », aux eaux obscures, et quatre « lacs jumeaux », sont repérés à quelques centaines de mètres du site. D’anciennes légendes affirment que Païtiti était située près d’un « lac jumeau ». Les Incas auraient aussi déposé de nombreux objets en provenance de Cusco, dans le fameux « lac carré », qu’on a longtemps cherché...

cusirini-2011.jpg
Dans la vallée de Cusirini, notre compagnon Melque examine de prés le mur de contention d’une terrasse de culture, aujourd’hui envahie par la forêt.
(Photo : Thierry Jamin, juillet 2011)

L’objectif principal de l’expédition « Inkari 2013 » sera de rejoindre et d’explorer la zone où Thierry Jamin pense avoir localisé le « site majeur » de ses recherches. Ils visent à confirmer, ou non, la présence d’un site majeur au nord du Sanctuaire National de Megantoni : exploration du site et des lacs.

Tous les éléments objectifs, de caractère archéologique, réunis par Thierry Jamin et son groupe depuis ces dernières années, et les témoignages des Natifs Matsiguengas, semblent converger vers l’hypothèse de la présence d’un site exceptionnel dans la jungle de Megantoni.

Première capitale des Incas, ville de la Science et de la Connaissance, c’est aussi vers Païtiti que se réfugièrent les rescapés de l’Empire après l’invasion espagnole. Après cinq siècles d’énigme historique et archéologique, l’équipe de Thierry Jamin parvient aux portes de l’introuvable Ville Sacrée. Quels secrets renferme-t-elle encore ?

Laurent Masselin, plongeur professionnel de la société française ExploGéo, rejoindra l’équipe pour réaliser l’exploration méthodique des lacs...

Depuis Cusco, l’équipe partira en 4X4 jusqu’au petit établissement fluvial de Imbochote, situé au nord de Quillabamba, sur les rives du río Urubamba. De là, une longue pirogue (bote) les conduira, par le pongo de Mainique, jusqu’à la communauté matsiguenga de Timpía. Depuis cette communauté, Thierry et ses compagnons, aidés et guidés par les habitants de la région, remonteront en peque-peque le fleuve Timpía, en direction de ses sources. Le reste du parcours s’effectuera à pied jusqu’au point localisé par Thierry Jamin.


© Thierry Jamin, 1998-2013 (extraits)

En souhaitant à Thierry Jamin et à toute son équipe une découverte majeure tant attendue et bien méritée. Et nous n'oublions pas les découvertes récentes à Machu-Picchu qui ont dû être laissées en suspens. « MACHU PICCHU 2013 »... À SUIVRE ! Après l’immense polémique suscitée par les responsables de la Direction Régionale de Culture – Cusco, suite à l’officialisation des découvertes réalisées par Thierry Jamin et l’équipe d’Inkari à Machu Picchu, l’explorateur français poursuit son projet de recherches dans la citadelle inca (Plus de détails : www.machupicchu-inkari.com)...

Çà y est, la campagne de financement de l’expédition « Inkari 2013 » est lancée ! (31-07-2013) Un mois pour financer une opération de reconnaissance, destinée à confirmer la présence de la cité perdue de Païtiti, dans le nord du département de Cusco. Pour la première fois, les Internautes peuvent participer directement à l’aventure et accompagner Thierry et son groupe sur le terrain ! Pour en Savoir plus, cliquez sur Kickstarter.



paititisearch.jpg

MAJ du 29-04-2014 : " Thierry Jamin, chercheur et explorateur français, prépare actuellement sa décisive expédition en Amazonie péruvienne, sur les traces de la cité perdue de Païtiti.
Certain d’avoir enfin localisé Païtiti, la ville mythique des Incas, le Ministère péruvien de la Culture vient de lui accorder un permis de recherche pour réaliser sa campagne d’exploration prévue pour les mois de juillet et août prochains.
Amazonie paititi eventuelle1

Comme le montre ThierryJamin dans sa vidéo, la cité est-elle en haut de ce mont presque géométriquement carré ? On semble deviner au zoom effectivement plusieurs structures carrées et rectangulaires, entre autres au centre où il semble se former un autre grand carré... les natifs de Mangotoni, visités en 2013, parlent en effet de ruines monumentales au sommet de cette montagne carrée - Quelque part, au nord du Sanctuaire National de Megantoni, les clichés du satellite Pléiades, révèlent l’existence d’une étrange formation quadrangulaire. 
(Photo : Astrium, juin 2012)
Païtiti, est le Graal des archéologues sud-américains. C’est la plus grande énigme historique et archéologique du continent. L’équipe de Thierry Jamin est en passe de faire passer Païtiti de la légende à la science.
Rejoignez son équipe ! Soutenez la campagne « Inkari 2014 » et participez à la mise au jour de l’un des plus grands trésors archéologiques de l’ère moderne.
Pour tout savoir sur la campagne « Inkari 2014 », voici le PDF de l’expédition : Inkari 2014 frinkari-2014-fr.pdf (865.86 Ko)
Pour soutenir la campagne « Inkari 2014 », voire pour y participer vous-même, au sein de l’équipe de Thierry Jamin :
La campagne « Inkari 2014 » marquera sans doute un tournant dans la recherche de Païtiti. Appuyée par les Matsiguengas de la communauté de Timpía, l’opération se déroulera entre juin et août 2014. Notez bien que la date officielle du départ dépendra bien sûr de son financement et sera fixée au mois d’avril 2014.
D’une durée d’un mois et demi, cette expédition se réalisera en cinq phases :

Dans un premier temps, un groupe de Matsiguengas de la communauté de Timpía s’engagera dans la jungle pour ouvrir la route de l’équipe principale une quinzaine de jours avant le départ officiel de l’opération. En coordination avec Thierry Jamin et l’Institut Inkari, ce groupe aura pour mission de préparer le terrain sur plus d’un tiers du chemin.

Dans un deuxième temps, l’équipe principale partira de Cusco en 4X4, avec une logistique minimale, jusqu’au petit port fluvial d’Ivochote. De là, remontant le rio Urubamba et passant le pongo de Mainique, elle rejoindra la communauté native en bote (pirogue de 20 mètres). Puis l’équipe se mettra en route, comme en octobre 2013, d’abord en peque-peque, remontant un fleuve amazonien, puis à pieds, jusqu’au lieu du camp de base, situé à proximité de la « lagune carrée ».
Dans un troisième temps, un hélicoptère partira de Cusco et les rejoindra quelques jours plus tard avec le gros de la logistique.
La phase d’exploration proprement dite pourra alors débuter et durera plusieurs semaines.
Dans un cinquième temps, l’hélicoptère reviendra récupérer le matériel avant le retour progressif de l’équipe vers la communauté de Timpía puis Cusco, selon le schéma utilisé pour l’introduction du groupe jusqu’au site.
La région explorée, particulièrement difficile d’accès, nécessitera une préparation technique et un entraînement physique adaptés à un milieu naturel particulièrement accidenté : rivières tumultueuses, traversée de la forêt primaire, ascensions de montagnes à 3.000 mètres, etc. Trente jours seront nécessaires pour atteindre notre objectif avec l’aide des Natifs de la région, pour explorer la zone de recherche et effectuer les premiers relevés scientifiques.
C’est non seulement la capitale amazonienne des Incas, mais c’est aussi un territoire entier qui, jusqu’alors vierge de toutes données archéologiques, se révèle peu à peu à la science moderne. Une nouvelle page de l’histoire oubliée de l’Amérique du Sud sortira bientôt des oubliettes de l’Humanité... "
Lagunes paititi eventuelle
À quelques centaines de mètres de l’étrange formation carrée, de mystérieuses lagunes paraissent confirmer la légende de Païtiti.
(Photo : Astrium, juin 2012)

Yves Herbo-Sciences,F,Histoire-08-2013-04-2014

jeudi 1 mai 2014

Une nouvelle Naine Brune découverte dans la banlieue du Soleil

Une nouvelle Naine Brune découverte dans la banlieue du Soleil
Naine brune 0
Illustration de WISE J085510.83-071442.5, minuscule étoile de type naine brune. Il s’agit du cas le plus froid connu à ce jour et de la quatrième étoile la plus proche de nous. À sa droite, le point lumineux n’est autre que notre Soleil, distant de seulement 7,2 années-lumière. © Robert Hurt, JPL, Janella Williams, université de Pennsylvanie
Comme je l'avais dit ici, et aussi avec cette annonce de décembre 2013, Les données du laboratoire WISE sont loin d'être complétée numériquement à ce jour, et plusieurs surprises attendent encore probablement les astronomes...
On annonçait la probable présence en décembre 2013 d'une troisième planète cachée dans les environs du système binaire de naines brunes découvert à seulement 6.5 Années-Lumières de notre Soleil (qui est, au passage, une Naine Jaune)... et voici qu'on nous en annonce une, la plus froide jamais détectée à ce jour, située à 7.2 années-lumières de nous... on peut dès lors se demander s'il ne s'agit pas plutôt, avec le poids énormes des naines brunes et leur puissante attraction gravitationnelle, s'il ne s'agit pas là d'un énorme système stellaire s'étalant donc (puisqu'il n'est pas un disque classique comme notre système solaire mais est une combinaison d’ellipses et d'orbites aléatoires entre deux ou trois naines) sur une distance beaucoup plus élevée que notre propre système solaire.
Syst mesolaire
Nous voyons en fait déjà un système stellaire rempli de gaz et de planètes et débris (non détectées pour l'instant) mené par 2 ou 3 pesantes naines brunes froides dont les 3 composantes sont situées l'une de l'autre (tout en orbitant les unes par rapport aux autres) à une distance de 1 année-lumière ou moins... notons que, en ce qui concerne notre Système Solaire, nous estimons (à ce jour) que son influence gravitationnelle va jusqu'à environ 2 années-lumières tout autour. Et quand on sait que l'étoile la plus proche du Soleil, Proxima du Centaure, une petite Naine Rouge invisible à l'oeil nu malgré sa "proximité" , est située à 4.22 années-lumières de notre Soleil, et qu'elle fait partie d'un système stellaire triple, dominé par les deux étoiles chaudes et très lumineuses Alpha Centauri A et B, qui sont situées à 4,36 années-lumières de nous, on se doute déjà, de part leurs révolutions les unes autour des autres, que ce système très voisin et assez instable possède une influence gravitique beaucoup plus importante que notre propre système solaire, avec son unique (à priori) petit Soleil...
Proxima davidmalin
Proxima Centori
Que dit-on sur la nouvelle étoile découverte ? :
" Aussi froide que le pôle Nord". Telle est la description fournie par la NASA de la naine brune WISE J085510.83-071442.5, découverte à 7,2 années-lumière du Soleil seulement. Une proximité qui fait d'elle le quatrième système le plus proche de nous jamais découvert. Cette découverte a été réalisée grâce au télescope spatial Spitzer ainsi qu'au télescope spatial WISE (Wide-Field Infrared Survey Explorer), spécialisé dans l'observation de l'espace dans l'infrarouge. Une gamme de fréquence qui permet précisément de détecter des corps célestes peu chauds.
Selon les calculs réalisés par les auteurs de la découverte, la température de la naine brune WISE J085510.83-071442.5 est comprise entre -48 °C à -13 °C, ce qui en fait la naine brune la plus froide jamais découverte à ce jour. Quant à sa masse, elle serait trois à 10 fois supérieure à la masse de Jupiter.
Notons enfin que la détection de la naine brune WISE J085510.83-071442.5 est une excellente nouvelle pour les astronomes. En effet, sa proximité d'avec la Terre va être l'occasion unique d'observer en détail les caractéristiques d'une naine brune à très basse température, et donc ainsi mieux comprendre les spécificités de tels corps célestes. "
Mais il y a d'autres évidences encore, que l'on peut souligner tout de suite. Où se situent donc les autres systèmes stellaires voisins du Soleil, et donc aussi du système Alpha-Centaurien, et dans quelle mesure leurs combinaisons et mouvements respectifs les uns par rapport aux autres peuvent influencer directement notre Soleil ?
D'abord, voici une information importante de 2013 qui nous démontre déjà que notre gros système stellaire voisin est soit en train de nous rattraper dans sa course, soit nous attire (gravitationnellement) vers lui irrémédiablement... : " Les projections des mouvements de nos étoiles voisines montrent que dans environ 26.000 ans, notre proximité avec le système Alpha-Centaurien ne sera plus que de 3,11 années-lumière ! Quelques dizaines de milliers d'années plus tard, ce sera le tour de Ross 248 (qui est pour l'instant située à 10,32 années-lumières). "
Les autres étoiles proches s'enchaînent question influences gravitiques avec L'étoile de Barnard, la seconde plus proche à 5.96 années-lumières de nous, le double système WISE_1049-5319 de naines brunes découvert en 2013, entre 6.01 et 6.5 années-lumières, la toute nouvelle WISE 0855-0714 qui est à environ 7.175±0.783 années-lumières de nous. Voici un shéma qui nous indique leur position, et un autre montrant les positions de tous les systèmes stellaires situés à 14 années-lumières autour du Soleil (hors les derniers découverts).
Pia18003 nasa wise starsnearsun 20140425 2
Nearby stars 14ly radius

Sources images : Wikipedia
Voici la liste des systèmes stellaires dans un rayon de 16 années-lumières autour du Soleil : etoiles_proches
Nous pouvons constater que les configurations et positions des nouvelles étoiles découvertes accroissent la gravité de ces régions proches du Soleil par rapport à notre propre région. On constate aussi que leurs champs gravitationnels puissants (plus que celui de notre système solaire pour certains) peuvent s'imbriquer les uns aux autres, et en direction du Soleil suivant leur configurations orbitales...
Cet article de 2003 nous éclaire aussi sur notre environnement spatial réel et comment notre Soleil est situé actuellement dans le Bras d'Orion :
" Des astronomes du Service d'Aéronomie (CNRS - Université Pierre et Marie Curie - Université de Versailles Saint Quentin), de l'Observatoire de Paris(1) et de l'Université de Berkeley ont réalisé la cartographie en trois dimensions de la région entourant le système solaireCelui-ci est dans une bulle de 1 000 années-lumière de diamètre remplie de gaz très ténu et très chaud, d'un million de degrésAutour de cette bulle, l'équipe a mis en évidence pour la première fois un réseau de parois et de tunnels reliant cette cavité à d'autres bulles de gaz chaud entourant des étoiles voisines. Des observations utilisant des satellites sont programmées pour mieux prévoir l'évolution future de la bulle locale.
Une équipe internationale d'astronomes(2), conduite par Rosine Lallement, directrice de recherche au CNRS, Service d'Aéronomie, a reconstruit en trois dimensions les contours de la bulle interstellaire locale. Il s'agit d'un gigantesque trou dans notre galaxie, de 1 000 années-lumière environ, d'où sont exclus gaz dense et poussières. C'est ce quasi-vide que traverse actuellement notre Soleil dans sa course autour du centre de la Voie lactée. Cette cavité, un million de fois plus grande que notre système solaire, a probablement été créée par une série d'explosions de supernovae (ou une unique explosion de type sursaut gamma) pendant les quelques derniers millions d'années; ou bien elle a été insufflée au travers de tunnels par des vents stellaires massifs provenant de la région voisine du Scorpion-Centaure. Le gaz extrêmement ténu qui la remplit est à un million de degrés et cette température témoigne de ce passé agité.
Les observations, faites à l'aide de plusieurs télescopes, essentiellement ceux de l'ESO au Chili à La Silla, mais aussi à l'Observatoire de Haute-Provence (CNRS), en Australie et aux Etats-Unis, avaient pour objectif de cartographier la région entourant cette bulle locale. Ces observations sont basées sur la recherche d'atomes de sodium interstellaire en direction des étoiles proches. Lorsque aucun atome n'est détecté sur le trajet en direction de l'étoile, cela signifie que ne règne que du vide très chaud. " Lorsque nous analysons la lumière en provenance d'une étoile plus distante, et que cette fois nous détectons une grande quantité de sodium provenant des zones proches de l'étoile, cela signifie que nous avons dépassé la limite de notre vide local et que l'étoile est enfouie dans le milieu galactique dense ou dans une autre bulle séparée de la nôtre par une paroi dense", explique Rosine Lallement qui a démarré le projet il y a quelques années.
Environssoleil
Distribution du gaz dense autour du Soleil, au voisinage du plan de la Galaxie. Les régions noires correspondent aux concentrations de gaz, les espaces blancs à du gaz raréfié et très chaud. Les dimensions de la zone calculée sont de 500 parsecs par 500 parsecs (1630 par 1630 années-lumière) soit environ 1/15 ème de la distance du Soleil au centre de notre Galaxie. © Service d'Aéronomie. CNRS.
L'existence d'un réseau de tunnels et de bulles de gaz très chaud est depuis longtemps prévue par les modèles : les explosions successives de supernovae produisent de gigantesques bulles en expansion qui poussent du gaz devant ellescomme un chasse-neige. Les parois ainsi chassées se heurtent les unes aux autres, créant des coquilles de gaz comprimé, disloquées par endroits, entourant les bulles, le tout ressemblant à de la mousse.
L'établissement de cartes des régions entourant notre bulle locale est basé sur les observations au sol, sur les résultats récents du satellite européen Hipparcos concernant les distances des étoiles ainsi que sur de nouvelles méthodes tomographiques mises au point par Jean-Luc Vergely, un des membres de l'équipe. Elles montrent cet entrelacs de parois et de tunnels reliant notre cavité à d'autres bulles voisines de gaz chaud, comme les associations Lupus-Norma, Scorpius-Centaurus, Auriga-Perseus.
"Il ne s'agit pas seulement de dresser la «carte Michelin» de notre banlieue galactique, mais aussi de comprendre la physique des phénomènes de recyclage du milieu interstellaire, et de trouver des explications à un certain nombre d'anomalies », poursuit Rosine LallementLes cartes montrent que la cavité locale traverse le disque galactique de part en part et est prolongée par deux larges tunnels qui la relient au halo de la galaxie, côté nord et côté sud. "Nous voulons tester, à l'aide d'observations satellitaires avec FUSE et Hubble, et aussi d'une analyse synthétique des mouvements des parois, les propriétés du gaz chaud dans le plan galactique et dans ces cheminées vers l'espace intergalactiqueAllons-nous être confinés à l'intérieur d'une bulle de plus en plus petite, comprimée par ses voisines ? Ou au contraire la cavité a-t-elle une pression suffisante pour les dominer et faire reculer les parois ?"
Si les coquilles de supernovae sont couramment observées, le plus souvent à leurs premiers stades peu après l'explosion, la bulle locale est, elle, une "ancêtre", très étendue, beaucoup plus calme, et surtout il est possible de l'observer de l'intérieur et de près, ce qui apporte un autre type d'information. Grâce à cette proximité, il est possible d'analyser très finement, par exemple, la répartition des zones d'émission du gaz chaud de cette bulle ainsi que leurs caractéristiques spectrales, lesquelles révèlent une énorme sous-abondance de métaux, une propriété que l'on retrouve dans les «vents galactiques» de certaines galaxies à très fort taux de formation stellaire et encore incomprise. La bulle locale peut nous mettre sur la voie de mécanismes non pris en compte jusqu'ici.
Note(s):
Laboratoire GEPI "Galaxies, Etoiles, Physique et Instrumentation", unité mixte CNRS, Observatoire de Paris, Université Denis Diderot.
Cette équipe comprend :- Rosine Lallement, Service d'Aéronomie;- Jean-Luc Vergely, société ACRI (Sofia-Antipolis) ;- Francoise Crifo, GEPI, Observatoire de Meudon;- Barry Welsh, Université de Berkeley, Californie.
Yves Herbo, Sciences, F, H, 29-04-2014