samedi 25 avril 2015

OVNIs : 1974-Gers-Un OVNI épouvante deux automobilistes

OVNIs : 1974-Gers-Un OVNI épouvante deux automobilistes

Ufdomedr

Un article paru dans la presse du Midi qui note un changement de perception, en ce qui concerne ce cas tout au moins, sur ce qu'on pourrait appeler "l'attitude" ou comportement des OVNIs. Car on y parle de signes d'agressivité et de témoins épouvantés... Mais que c'est-il passé au juste ?

Cet article est paru dans La Dépêche du Midi du mercredi 17 avril 1974, concernant un événement s'étant produit le dimanche 14 avril, il y a pile 41 ans donc !

" Auch - Pacifiques jusqu'à ce jour, les O.V.N.I. commencent-ils à donner quelques signes d'agressivité ? Dimanche soir, dans la commune de Gazax, près de Bassoues, à l'est du Gers, en rase campagne, une boule aveuglante de fort diamètre s'est écrasée au raz du capot de la voiture de M. Charles Vignaux, 37 ans, employé aux établissements Fitan, à Plaisance.

" Une énorme boule blanche qui, en l'espace d'une fraction de seconde, a dégagé une immense lueur d'une intensité insoutenable ", précise Mme Huguette Vignaux, 27 ans.

" Nous avions passé la journée chez mes parents, à Loustliges, poursuit Mme Vignaux, et après le dîner nous rentrions chez nous, à Gazax. Il était 23 h 15 lorsqu'à une vingtaine de mètres du carrefour des routes départementales 126 et 155, un éclair d'une violence inouïe nous a éblouis. Soudain, devant nous, au ras du capot de la voiture, une boule venait d'exploser. Je n'ai rien entendu, mais j'ai vu de la lumière partout. Un instant, l'intérieur de la voiture et tout le carrefour ont été éclairés comme en plein jour. "

" Tu as vu ? m'a demandé avec stupeur mon mari. Oui, j'ai vu, lui ai-je répondu. Pétrifiés, c'est tout ce que nous avons pu nous dire. Je me suis retournée, je n'ai plus rien aperçu, c'était l'obscurité. Et aussitôt, nous avons pensé à un OVNI. "

" Frappé par l'éclair, mon mari a donné un brusque coup de volant pour prendre le virage. Tout à coup, le moteur a eu des ratés, ce qui ne lui arrive jamais, comme si l'essence n'arrivait plus. Mon mari a été obligé de prendre la seconde pendant une centaine de mètres. Le levier de vitesse vibrait. On se demandait ce qui se passait. "

Les trois cent mètres qu'il restait alors à parcourir jusqu'à leur petite maison ont dû paraître bien longs à M. et Mme Vignaux.

" Ils étaient blanc et épouvantés ", avoue Mme Vignaux mère. Cette nuit-là, ils mirent longtemps à trouver le sommeil.

Le lendemain, M. Vignaux est revenu sur les lieux. Aucune trace sur le sol, pas plus que sur la carrosserie de la voiture. Le mystère demeure entier.

OVNI, phénomène électro-magnétique ou autre manifestation ? On ergotera sans fin. Mais deux faits sont troublants : tout de suite après l'explosion, Mme Vignaux a été traversée par un courant indéfinissable. " Pendant quinze à vingt minutes, j'ai senti quelque chose qui me parcourait le corps, en passant par la tête, comme un courant électrique. Mon mari, lui, pendant le même temps, a été pris de violents maux de tête. "

Aujourd'hui, M. et Mme Vignaux sourient, mais ils ne cachent pas qu'ils auront la gorge serrée lorsqu'ils emprunteront à nouveau, de nuit, le carrefour des routes de Peyrusse-Vieille et de Mondebat. Laurence, 4 ans, et Nathalie, 7 ans, dormaient dans la voiture. Elles n'ont rien vu, mais l'aventure leur a été contée. Elle a frappé l'imagination de l'aînée : " Dis, maman, a demandé Nathalie hier soir en se couchant, il n'y a pas de lueur, ce soir ? " - (Recueilli par Michel Sarremejean).

Yves Herbo : Bon, difficile de se faire une réelle idée de ce qu'il s'est passé ce soir-là. Le phénomène pourrait ressembler aussi à ce qu'on appelle des "orages secs" : juste des éclairs et du vent, de l'électricité et foudre donc, pas de pluie... mais l'absence de bruit contredit cette possibilité... les phénomènes électro-magnétiques naturels (et même foudre en boule) sont toujours très peu connus. Un phénomène météoritique semble exclu également en raison du manque de bruit et de l'apparente proximité du phénomène et du manque de débris.

Comme dans plusieurs cas, nous pourrions tout aussi bien être dans le panel "apparition maritale ou phénomène paranormal et observation OVNI" : ma perception (la mienne) des choses sur le phénomène OVNI est qu'il n'est pas "à part" et à isoler des autres phénomènes "apparitions maritales" et "apparitions fantomatiques ou dimensionnelles", et la meilleure preuve en est que depuis plus de 70 ans d'études "isolées" ou "spécifiques" au seul phénomène OVNI, n'a pas fait avancer sa résolution d'un pouce... et je maintien que la source du phénomène (qui existe autant statistiquement que beaucoup de découvertes en physique) est toujours, à l'heure actuelle, possiblement multiple et qu'il n'est pas réaliste de vouloir lui attribuer systématiquement une origine "extra-terrestre", "temporelle", "dimensionnelle", "divine" ou "humaine" et même "consciente" ou "inconsciente"... L'homme tente depuis longtemps d'être "rationnel", réaliste et matérialiste.

Mais tout dans son comportement et façon d'exprimer sa rationalité semble paradoxalement totalement illogique. En effet, l'homme reste toute sa vie absolument seul avec sa seule pensée pour certitude, il fait le pari illogique (et sans aucune preuve d'un côté ou de l'autre finalement) que, lorsqu'il se réveille chaque matin après un temps (qu'il a en quelque sorte inventé lui même en cherchant à la mesurer) de néant total dont il n'a la plupart du temps aucune mémoire, il se retrouve dans la seule et unique réalité de sa propre vie, qu'il estime (toujours illogiquement et sans preuve réelle personnelle - et pour cause) être unique et s'arrête définitivement à sa mort. Ce mystère qui est pourtant très proche de ce qu'il vit presque chaque nuit en s'endormant, mais qui devient donc définitif car la majorité des quelques dizaines (rarement plus pour un individu !) de personnes qu'un individu connaît tout au long de sa vie estiment que c'est la réalité (perçue) et qu'il n'y a pas d'autres alternatives, qu'il ne faut d'ailleurs même pas en chercher... (c'est ce que pensent la majorité des scientifiques en ce qui concerne le domaine de la fin de vie à l'heure actuelle). Donc l'homme fait le pari (assez illogique et non rationnel) de baisser les bras et de considérer qu'il n'existe pas d'alternatives au cycle vie-mort, tout simplement parce que c'est ce que ses yeux lui font voir lorsqu'il n'est pas lui-même plongé dans le néant du sommeil et qu'il ressemble (son esprit en tout cas) à une simple machine éteinte et sans mémoire lorsqu'il dort... si on y réfléchit un peu, l'homme est tout sauf un être rationnel et logique, il fait semblant pour pouvoir continuer à croire en ce que ses yeux (pourtant limités et ne percevant pas tout le spectre connu) lui montrent et ce que d'autres lui affirment...

le phénomène OVNI, qui apparaît et disparaît dans 96% des cas sans laisser de traces est tout aussi rationnel et logique finalement que d'imaginer qu'il est logique et rationnel de naître/sortir du néant en un endroit, de développer une pensée "logique" grâce aux communications de ses parents puis de la culture environnante, de vivre 2/3 de son "temps" à cet endroit et de dormir/être éteint 1/3 de son "temps" à cet endroit, puis de retomber définitivement dans le néant... car c'est bien ce que l'être humain fait...

Gers 17 04 1974

Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement.

A noter : ce témoignage apparaît aussi sur internet, sous la bonne date et la bonne commune, mais avec une erreur de pays (Germany), sur une liste d'observations de l'année 1974 fournie par le site (lien). " 14 April 1974 23:15 - Gazax, Germany -   "Nocturnal lights were reported." - Jacques Vallée est aussi cité comme source. On note aussi la mention d'une autre observation, à 300 km de là, le 15 avril 1974 : 15 April 1974 20:15 - Gipey, France -   Red glowing hemisphere on ground near woods. :

" Red glowing hemisphere on ground near woods.

At 8:15 p.m. a 20-year-old woman named Saudron, who was driving between Gipey and Cosne, Allier department, France , sighted a red glowing hemispherical object on the ground near some woods in the Foret de Dreuille.

An object was sighted that had an appearance and performance beyond the capability of known earthly aircraft. One red dome-shaped object was observed by one female 20-year-old witness in a forest for over one minute (Saudron, N)."

Ufdomedr
Ceci est à priori juste un exemple d'ovni en forme de dôme fourni par le site pour accompagner ce cas.

" Un objet hémisphérique rouge brillant sur un terrain près de la forêt. le 15 avril 1974.

A 20h15, une femme de 20 ans du nom de Saudron, qui conduisait entre Tsiganes et Cosne, département de l'Allier, en France, a aperçu un objet lumineux hémisphérique rouge sur le sol près des bois dans la Forêt de Dreuille.

Elle a aperçu un objet qui avait un aspect et une performance au-delà des possibilités des aéronefs terrestres connus (?). Un objet en forme de dôme rouge a été observé par une femme de 20 ans qui témoigne l'avoir vu dans une forêt pendant plus d'une minute (Saudron, N) ".

 http://thecid.com/ufo/chrono/chrono/1974.htm


Yves Herbo Archives, Sciences, F, Histoires, 14, 25-04-2015

vendredi 24 avril 2015

Quatre éternités pour une Rose Immortelle

Quatre éternités pour une Rose Immortelle

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Cet article est pour vous annoncer la prochaine publication de mon roman " Quatre éternités pour une Rose immortelle " par l'éditeur Edilivre de Paris car, après ma lutte (réussie) pour avoir une belle image de couverture malgré mes faibles moyens financiers, les choses ont avancé, l'image de couverture, un don du dessinateur-acteur (et oui, il fait aussi du théâtre !) Cyril Cheminade, a été bien adaptée par l'éditeur et je viens de renvoyer le fichier pdf des plus de 350 pages de ce roman pour une deuxième correction (sur trois) du texte. La dernière correction avant le BAT et la publication ne devraient être qu'une formalité à priori.

Je sais que plusieurs personnes (dont certaines qui ont participé aux dons pour cette couverture) m'ont demandé de voir cette couverture et de suivre l'avancement de ce projet, je vais donc répondre à leur demande dès maintenant car j'ai reçu le projet de couverture de la part de l'éditeur et je peux déjà montrer l'image de couverture telle qu'elle devrait apparaître. Le texte de dos de couverture doit être légèrement remanié, donc je le publierai dans un deuxième temps...

Je pense aussi ouvrir une page spéciale sur Facebook pour accompagner la sortie du livre. Je devrai aussi tôt ou tard répondre à une interview organisée en principe par l'éditeur... mais je pourrai aussi répondre en direct à vos question ici ou sur Facebook si vous en avez ! Cet ouvrage est important pour moi car il a été écrit lors de mon enfance (mais remanié et modernisé en partie ces derniers mois pour cette publication) et surtout, à la suite d'événements étranges survenus dans ma tendre enfance, allant jusqu'à l'observation très nette et très proche d'une grande sphère lumineuse venant presque à ma verticale. Cet ouvrage parle donc de "soucoupes volantes" mais attention, il s'agit à 100% de science-fiction ou d'anticipation, comme l'autre roman écrit à cette période (Je n'étais qu'un Androïde), même si plusieurs passages, termes et idées paraissent "visionnaires" ou "très en avance" pour l'époque (et l'âge de l'auteur), un peu comme s'ils m'avaient été "transmis" mystérieusement... Le fait est bien que je me suis mis à écrire beaucoup d'un seul coup et sans y être spécialement préparé ou attiré précédemment. A tel point que ma prof de français et mon père m'ont fait passer un test de QI dès le début du collège ! Je ne demande à personne de me croire sur parole, peu importe d'ailleurs, mais les manuscrits d'époque sont encore là, ainsi que mon père, qui peut témoigner de certaines choses  - et il doit y avoir un dossier quelque part à l'Education Nationale !

On me pose aussi de temps en temps des questions sur mon autobiographie (qui avance peu il est vrai avec tout ça !) et tout ce que je peux dire, c'est que tout est absolument vrai, ceux qui me connaissent vraiment savent d'ailleurs que je déteste tellement le mensonge que je préférerai encore mourir plutôt que de céder aux mensonges de mon bailleur de logement de location (et de cette fausse justice française qui l'aide en permanence, car je ne suis pas le seul !). Je remercie au passage les seuls (la Mairie du Plessis-Robinson n'a jamais répondu au courrier donné ni aidé) qui m'ont permis de résister à ces escrocs nommés OGIF depuis 2010 grâce à leur aide financière : mon père, ma fille et son mari maintenant, ainsi que les Restos du Cœur récemment... Quand on a connu un destin comme le mien, avec en plus une suite d'enchaînements et de circonstances faisant perdre un travail de 20 ans dans lequel on est très reconnu et apprécié, pour ne plus rien retrouver du tout, on est amené à réaliser que, de toute façon, ce n'est pas en faisant n'importe quoi, n'importe quel travail (mal et dangereusement souvent pour les autres) que l'on rend service à la société ou à soi-même, mais en utilisant ses vrais dons ou qualités, talents et acquis... Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, il ne faut pas généraliser et faire un "package" de l'être humain : non, tout le monde ne peut pas "être comme la majorité ou la moyenne" : les maladroits, les professeurs Tournesol qui sont souvent "à l'ouest", ceux qui ne tiennent rien dans leur main, ça existe... et arrêtez avec cette fausse phrase : "si certains y arrivent et le font, tout le monde peut le faire... " : rien n'est plus faux et tout prouve le contraire, en fait... Dans ce monde déformé par l'argent et donc des conditions d'existence différentes, il n'y a aucune égalité de l'esprit, ni du corps, ni de l'éducation, ni de la façon de l'acquérir... c'est la seule réalité de notre société bourrée de préjugés et de fausses valeurs hérités et édictées par une classe (oui, une classe liée à un faux métier) politicienne qui ne voit que sa propre réalité et mauvais concepts, fausses valeurs destructrices des ressources et du climat ...

J'aurai encore l'occasion de philosopher ou de délivrer mes messages et ce que je perçois de notre "réalité" ailleurs... voici donc la première de couverture en question en attendant la couverture en totalité, si vous avez des réflexions, n'hésitez pas :

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MAJ du 23-04-2015 : l'éditeur vient de me renvoyer pour la deuxième fois les corrections du texte mais j'ai tout de suite remarqué qu'il n'a pas compris qu'en ajoutant deux notes explicatives en plus en fin d'ouvrage, il se produirait obligatoirement un décalage au niveau des numéros des notes : je me retrouve donc avec deux notes 2 et deux notes 3... nous sommes donc reparti déjà pour une troisième correction et un mois de plus... mais c'est la dernière fois contractuellement. Rien à redire par contre du côté de la couverture et du texte de dos, je vous la présente donc comme promis dans son intégralité. Vous avez également le prix exigé par l'éditeur (je n'ai pas mon mot à dire dessus même si je le trouve un peu trop élevé), mais il sera aussi vendu en ebook (voir sur la boutique en ligne d'Edilivre pour vous faire une idée du prix de ce dernier). D'après ce que j'ai vu, Edilivre propose aussi souvent gratuitement le ebook quand vous achetez le livre papier, c'est bon à savoir pour pouvoir le lire sur plusieurs formats. Je vais voir aussi si je peux mettre en place un système de commandes et d'achats via la boutique de ce site car j'ai bien le droit de vendre mon propre livre à priori, puisque je l'achèterai moi-même (avec TVA) à l'éditeur, comme les libraires le font d'ailleurs. D'autant plus qu'il semble qu'e_monsite, l'hébergeur du site, vient d'annoncer un accord intéressant avec plusieurs transporteurs pour les livraisons... Bon, cela avance lentement, mais cela avance : le livre devrait sortir avant l'été comme prévu tout de même :

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Notez que j'ai effacé le code-barre qui sera visible au dos, sous le prix. Merci de me dire ce que vous pensez du texte de couverture car je peux encore le modifier pour la dernière fois...

A suivre jusqu'à la publication...



Yves Herbo (c), Sciences, Fictions, Histoires, 03-2015, 04-2015

Le Pont D'Adam-Rama

Le Pont D'Adam-Rama

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Une MAJ de cet ancien article avec l'ajout de plusieurs liens (ci-dessous et dans l'article lui-même) car il s'avère de plus en plus que cette fameuse culture védique de l'Inde n'est absolument pas un mythe mais une réalité déformée, comme la plupart des mythes et légendes... l'Histoire est en train d'être réécrite ! :








Le pont d'Adam, aussi appelé pont de Rāma ou Setubandha et Rāmasetu, est un archipel constitué de bancs de sable s'étirant entre l'Inde et le Sri Lanka et séparant le golfe de Mannar du détroit de Palk. Le pont d'Adam est constitué d'un chapelet de bancs de sable et de hauts-fonds s'étirant sur une trentaine de kilomètres entre le sud-est de l'Inde et le nord-ouest du Sri Lanka dans l'océan Indien. Plus précisément, l'archipel relie l'île indienne de Pamban au large de la côte de Coromandel à l'île sri lankaise de Mannar. Administrativement, l'archipel est partagée entre l'Inde et le Sri Lanka, respectivement entre le district de Ramanathapuram de l'État du Tamil Nadu et le district de Mannar de la province du Nord.

Le pont d'Adam sépare le golfe de Mannar au sud du détroit de Palk au nord et ses hauts-fonds empêchent les navires avec un certain tirant d'eau de faire le passage. En effet, la profondeur n'excède pas 1,2 mètre à marée haute entre les différentes îles hormis au niveau de trois chenaux difficiles à traverser.

Selon des indices géologiques et des textes anciens, le pont d'Adam aurait été par le passé un isthme qu'une violente tempête survenue en 1480 aurait partiellement détruit, créant les différentes îles de l'archipel. Dans le Rāmāyana, l'archipel, appelé « pont de Rāma », a été construit par Rāma désireux de gagner l'île de Lanka où son épouse Sitā était retenue prisonnière par le roi démon Rāvana.

Avec la colonisation du Raj britannique et de Ceylan par le Royaume-Uni, des travaux sont entrepris dans le pont d'Adam d'une part dès 1838 afin d'améliorer la navigation entre les bancs de sable et d'autre part au début du xxe siècle dans le but d'établir une liaison fixe terrestre entre le Sri Lanka et le continent. La compagnie ferroviaire South Indian Railway tente ainsi de construire une ligne de chemin de fer grâce à un viaduc mais il ne fut jamais entièrement réalisé. Néanmoins, la liaison ferroviaire Indo-Ceylan express a fonctionné jusqu'en 1965. Cette ligne de chemin de fer permettait de relier Chennai à Colombo avec une partie par ferry entre l'extrémité orientale de l'île indienne de Pamban et l'extrémité occidentale de l'île sri lankaise de Mannar. Mais en 1965, un cyclone détruit une grande partie de la voie à Dhanushkodi, le dernier village indien au bout de l'île de Pamban, et les trains s'arrêtent désormais à Rameswaram.

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En 2001, le gouvernement indien a approuvé le projet du chenal maritime Sethusamudram visant à créer un passage pouvant être emprunté par les navires qui pourraient alors éviter le contournement du Sri Lanka en traversant le détroit de Palk et ainsi économiser trente heures de navigation que représentent ces 400 kilomètres. Ce projet prévoit de draguer les hauts-fonds situés non-loin de Danushkodi, le dernier village indien à l'extrémité orientale de l'île de Pamban. Ce nouveau projet est similaire à celui élaboré pour la première fois par le commandant A. D. Taylor des Indian Marines en 1860.

(Wikipedia) - Note YH : en 2003 le gouvernement indien a renoncé au projet suite à une étude économique et aux protestations du peuple.

En 2002, sur les suggestions d'un chercheur des vestiges du passé, la NASA produisit une photographie satellite prise entre les Indes et le Sri Lanka. Celle-ci laisse apercevoir sous les eaux entre la pointe sud des Indes et le Sri Lanka une structure chevauchant les cols de la chaîne de montagnes sous-marines.

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Les images satellitaires de la NASA montrant la matérialité de l'isthme eurent un si grand retentissement en Inde que son porte parole fit la déclaration suivante :  « les images [... ] peuvent être nôtres, mais leur interprétation n'est certainement pas la nôtre [... ] des images de télédétection ou des photographies depuis l'orbite ne peuvent pas fournir des informations directes au sujet de l'origine ou de l'âge d'un chapelet d'îles, et n'indiquent certainement pas si des humains ont été impliqués dans la production de cette structure. »

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Tant la légende que les études archéologiques montrent que les premiers signes d'habitants humains (Homo Erectus probablement) à Sri Lanka remontent à un âge primitif, il y a environ 1.700.000 années et l'âge du pont est pratiquement équivalent. Cette information est un aspect crucial pour pénétrer dans la mystérieuse légende appelée Ramayana que l'on suppose avoir eu lieu au Treta Yuga (1.700.000 ans).

Râma ou Râm est un roi véritable ou mythique de l'Inde antique, dont la vie et les exploits héroïques sont relatés dans le Râmâyana, une des deux épopées majeures de l'Inde, écrites en sanskrit anciens. Des données astronomiques extraites du poème épique permettraient de dater son règne approximativement au XXe siècle avant JC. La tradition hindouiste prétend qu'il aurait apporté le bonheur et la paix durant le Trêta-Yuga.

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artefact Empire Rama-classé jouet avec roulettes...

Dans l'hindouisme, Râma est considéré comme le septième avatar du dieu Vishnou. Il est l'image de l'homme parfait et est adoré au même titre que son compagnon Hanuman, la fidélité incarnée, le dieu-singe qui l'aide dans ses aventuresRâma est le prince d'Ayodhyâ, fils de Dasharatha et de Kaushalyâ. Sa belle-mère, la deuxième épouse de son père, Kaikeyî persuade le roi de donner le trône à son propre fils Bhârata et d'exiler Râma durant quatorze ans. Râma, son épouse et son frère Lakshmana trouvent refuge dans la forêt.

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L'armée des Singes construit le Pont-les pierres de calcaire et lévitent (voir aussi sur l'armée des Singes : http://www.sciences-fictions-histoires/blog/sciences/une-autre-legende-qui-perdure-le-yeti.html )

Durant cet exil, son épouse Sîtâ, la fille du roi Janaka de Videha, est enlevée par le démon Râvana, le roi des Rakshas sur Lankâ, identifiée généralement comme l'actuelle Sri Lanka, Râma, avec l'aide d'Hanuman, construit un Pont entre l'Inde et l'île de Ceylan, sauve Sîtâ, tue Râvana et devient roi d'Ayodhyâ. 

Râma tue également Vali, le roi-singe de Kishkindhya. Il est protégé pendant ses aventures par Agastya, et sauve également Ahalya après qu'elle fut transformée en pierre par son mari pour avoir eu une aventure avec IndraDans l'épopée de Ramayana, il est fait mention très clairement d'un pont construit entre Rameshvaram (dans l'Inde du Sud) et la côte de Sri Lanka sous la supervision d'un personnage dynamique et invincible appelé Rama, supposé être l'incarnation du Suprême.

http://homme-et-espace.over-blog.com/article-26140556.html

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Toujours en Inde, dans le nord-est, cette fois. En février 2002, au large de Surat dans le golfe de Cambay, des océanologues ont enregistré des images sonar de formes carrées et rectangulaires, à 50 m de profondeur. Le ministre indien de la science et de la technologie a fait draguer le site. Les découvertes, ustensiles, outils, parures,  témoignent d'un raffinement qui a surpris les archéologues du monde entier. Michael Cremo a participé à l'évaluation des premières données.

"La datation radiocarbone d'un morceau de bois appartenant au site marque un âge de 9500 ans, ce qui daterait cette ville engloutie de la fin du dernier âge glaciaire, ou peut-être avant, explique Cremo, mais j'ai bien peur que les archéologues étasuniens essayent de faire réduire cette date."

"C'est plus ancien que les Egyptiens, plus ancien que les Chinois. Ça devrait bouleverser le tableau planétaire du développement urbain. Si on parvient à identifier la culture de ce peuple, et s'il s'agit comme je le crois d'une culture védique, il faudra réécrire l'histoire de l'Inde, dûe jusqu'ici à des archéologues occidentaux." Michel Cremo






En 2004 et en mars 2007, des scientifiques du Dept. of Earth Sciences, Government of India, dont S. Kalyanaraman publiaient un rapport : 


dans lequel leur enquête Géologique et géophysique sur l'isthme de Samudram révèle clairement que le pont de Rama semble avoir une caractéristique géologique majeure. Les enquêtes révèlent qu'au nord du pont de Rama, du côté de la Baie de Palk, la formation a subi un affaissement  et que le pont de Rama s'est comporté comme un bloc jeté de haut. Cette caractéristique géomorphique semble être continue et a été vérifiée tant par l'enquête de bathymétrie que les images de la NASA.

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Nous pouvons clairement voir que ceci est une caractéristique continue avec des dépressions mineures d'environ 100 mètres de largeur. Conjointement avec ces données, il y a un ensablement entre les îles à chaque marée. Ces dépressions et ces îles apparaissent être des caractéristiques tectoniques récentes dues aux changements de la bathymétrie. C'est un phénomène scientifique bien établi qu'il y a eu une période glaciaire majeure aux environs de 18.000 ans avant maintenant. Cette caractéristique a été observée et étudiée dans plusieurs parties du monde avec l'aide des coraux immergés.

Pendant ces Maximums glaciaires, le niveau de la mer était de 130m plus bas que ce qui est aujourd'hui. Il y en a la preuve à l'est et sur la côte ouest de l'Inde, où les Coraux submergés arrivent autour de 1 à 2m de profondeurs et ils sont des indicateurs clairs de la proximité de la zone côtière.

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Cette arête possède une caractéristique semblable au "Allaband" qui a été formé après un tremblement de terre majeur dans la mer d'Arabie au début du 19e siècle. Dans l'Allaband, une longue zone de 90km de longueur et d'environ 0.5 à 4km de large s'est élevée à cause d'un événement tectonique majeur qui était responsable du tremblement de terre. Depuis que cet événement est arrivé dans le passé récent et qu'une telle zone énorme de terre a été élevée, les gens ont dit que c'était arrivé en raison de la volonté d'Allah et ont nommé cela Allaband.

Le pont de Rama a une caractéristique semblable, mais s'est formé beaucoup plus tôt en raison de causes tectoniques répandues dans ces zones. Cependant, pendant la dernière période glaciaire (18.000 ans avant le présent), la région entière de l'Inde au Sri Lanka ainsi qu'au sud et sud-est était une terre liée en raison du niveau de la mer qui avait fortement baissé. Puis quand il y a eut la fonte importante des glaciers des montagnes et aussi d'une partie de l'Antarctique, le niveau de la mer s'est relevé. Toutes ces caractéristiques ont bien été enregistrées et étudiées par plusieurs formations de coraux submergés dans le monde entier. Environ 7.300 ans avant maintenant, le niveau de la mer dans la partie sud de l'Inde était environ 3.5 mètres au-dessus du niveau actuel. Ceci a été prouvé par le docteur P.K. Banerjee, qui a étudié les coraux trouvés dans les zones de Pamban, Rameswaram et Tuticorin etc. Par la suite, le niveau de la mer est redescendu a environ 2 mètres au-dessus du niveau actuel entre 5.000 et 4.000 ans avant le présent.

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Dans presque tous les trous de forages qui ont été effectués entre 4.5 et 7.5 mètres ont été rencontrées des formations dures qui se sont révélées êtres des rocs de calcaires sableux et des coraux. L'étude des coraux prouvent qu'ils n'ont pas grandi là (les coraux s'élèvent continuellement vers la surface pour atteindre la profondeur idéale) et que ces blocs ont été transportés et déposés à ces endroits. Puisque ces pierres de sable calcaires et les coraux sont moins denses que la pierre dure normale et compacte, ceux-ci ont probablement été utilisés par les Anciens pour former (NDT : ou rétablir) une liaison avec le Sri-Lanka sur les élévations les plus hautes de l'arête du pont de Rama, en analogie aux chaussées modernes. 

Pour supporter ces observations, il y a beaucoup d'évidences archéologiques et géoarchéologiques sur la côte du sud-est de l'Inde, autour de Rameswaram, Tuticorin et la côte occidentale du Sri Lanka. Il y a les formations de Teri qui révèlent une collection riche d'outils microlithiques du mésolithique indiquant la présence d'habitations humaines et une forte activité dans ces zones dès 9.000 à 8.000 ans avant maintenant et jusqu'à 4.000 ans. Sur les côtes du Sri-Lanka, il y a des indications d'habitations humaines s'étendant du Pléistocène tardif (environ 13.000 ans avant maintenant) basées sur des os et des fossiles humains et animaliers.

Tout prouve une activité humaine en expansion des deux côtés du Pont d'Adam, probablement quand le niveau de la mer était juste à point pour qu'un lien entre l'Inde et le Sri-Lanka puisse être établi...


Ne pas oublier le long article en 4 parties sur le Roc du Lion de Sigiriya au Sri Lanka :


Et le Pic d'Adam au Sri Lanka aussi :


Et la civilisation de l'Hindus (Indus) entre l'Inde et le Pakistan (Harappa) qui sort des ténèbres de la préhistoire... :





Extraits traduits par Yves Herbo, S,F,H, 01-2012, updated 04-2015

jeudi 23 avril 2015

L'Empreinte du Pic d'Adam

L'Empreinte du Pic d'Adam - update

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Le Pic d`Adam est l'un des grands défis du Sri Lanka (ancien Ceylan) pour les vacanciers actifs avec l'envie de vaincre. Sri Pada, ou Adam's Peak est sacré pour les quatre groupes religieux au Sri Lanka - les bouddhistes, les hindous, les musulmans et les chrétiens. L'empreinte de géant dans la partie supérieure est diversement revendiquée comme une empreinte soit de Bouddha, Shiva, Adam, ou de Saint-Thomas, l'apôtre chrétien qui prêchait dans le sud de l'Inde.

Cette montagne 2234 m de haut, est visitée par des milliers de fidèles et un flot continu de voyageurs en transit de Décembre à Avril. La montée est le meilleure défi de la nuit et au sommet de la montagne, vous pourriez être récompensé par l'un des plus beaux levers de soleil en Asie et une vue à couper le souffle d'en haut. De plus, au lever du soleil, un phénomène (peut-être dû aux brumes matinales ?) fait que l'ombre de la montagne, au lieu de se découper sur le sol comme les autres, est visible dressée dans le ciel, un peu comme une pyramide.

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Le phénomène de la pyramide dans le ciel au Sri Lanka est souvent photographié...

Dans le Temple construit au sommet, protégeant une grotte sacrée, se trouve une empreinte de pied géante, revendiquée comme ayant été faite par Bouddha, Shiva, Vishnu ou Adam. Elle mesure près de 2 m de long, la hauteur de Sidna Adam, bien sûr, était d'environ 42 mètres... Sidna Adam est venu ensuite à la rencontre de Hawa qui est descendue à Djeddah. Ils se rencontrèrent à Mouzdalifa (Mekka). Source : Dr Choukri Abou Khalil, historien de l'Islam). Cette légende islamique relate qu'Adam, après avoir quitté le Jardin d'Eden, passe par l'Inde et construit ou passe par le Pont d'Adam ( dont j'ai déjà parlé ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/le-pont-d-adam-rama.html ) pour rejoindre le Pic qui prend son nom et où il est condamné à se repentir pendant 1000 ans, immobile sur une jambe...

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Wikipedia : Il est situé au sud-ouest de l'île, dans le district de Ratnapura, à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Ratnapura. La petite ville de Nuwara Eliya, dans le district voisin, sert souvent de base à son ascension.

Les pèlerins hindous font l'ascension des milliers de marches qui mènent au sommet de façon à l'atteindre pour le lever du soleil et voir la forme triangulaire de son ombre balayer la campagne environnante. Cette ascension dure plusieurs heures et se fait généralement plutôt au mois d'avril.

Au sommet de la montagne, on trouve, creusée dans la roche, une cavité de presque deux mètres, censée être une empreinte de pas. Les hindouistes y voient la trace du passage de Vishnu, ou encore de Çiva. Les musulmans prétendent qu'il s'agit de l'empreinte que fit le pied d'Adam, lorsqu'il est sorti du Jardin d'Éden, dont l'île de Ceylan est très proche, et tomba sur Terre, ce qui explique le nom donné à la montagne (il aurai été condamné a rester sur un seul pied durant 1000 ans a cet endroit !). On prétend aussi qu'il s'agit de l'empreinte de pied de Bouddha, de Shiva ou de Saint Thomas.

Cette empreinte est déja citée dans les écrits de Marco-Polo et est une des plus anciennes et Sacrée qui soit. La tradition Bouddhiste la plus ancienne assure que l'empreinte visible n'est pas l'originale mais cache la véritable empreinte qui serai dessous, imprimée dans une émeraude géante !

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La Babhavad Gita, texte sacré et perle de sagesse de l'Inde, raconte que Rama (que certains assimilent à Sidna Adam) parti sauver son épouse Sita, enlevée par un démon, et emmenée au Sri Lanka.

Lorsqu'il arriva au point de l'Inde le plus proche du Sri Lanka et qu'il dû traverser l'océan, Hanuman et son armée de singes prirent des rochers sur lesquels ils gravèrent le nom de Rama et les jetèrent dans l'eau. Les rochers se mirent automatiquement à flotter, formant un pont, ce qui permit à Rama de traverser et d'aller chercher sa bien aimée, lui qui refusait préalablement de vider l'océan de son eau afin de préserver les créatures qui y vivent.

Cette légende une fois encore se montre des plus troublantes lorsque l'on observe une vue satellite de l'endroit, qui est aujourd'hui appelé ''Adam's Bridge'', le pont de Rama, et qui relie spécifiquement , en adéquation avec la légende, l'île de mannar au sri-lanka, et Rameshwaram en inde, lieu sacré par excellence. Ce n'est pas la première fois que les légendes nous montrent des facettes mystérieuses a la lumière de la science.

Cette histoire est censé s'être déroulée durant le tredha yuga (Qui débutât environ 1,700,000 années auparavant.... une broutille). En effet, un phénomène évident, qui a été souligné à plusieurs reprises dans les recherches scientifiques, à partir du 19ème siècle, est la frappante ressemblance entre la culture préhistorique Tēri (rouge limon et monticules de gravier) de la pointe sud du Tamil Nadu avec celle du Sri Lanka. (Selon Noons, Zeuner, Deraniyagala et une foule d'autres chercheurs). C'est d'ailleurs la problématique de l'identité et de la participation Tamoul dans la culture et l'histoire du Sri Lanka, qui pour des raisons évidentes, ne seront pas traitées ici.

"Le Sri Lanka n´était pas une île au temps de ses premiers habitants. Il y avait un pont terrestre dans la région de Cetu ou Adams Bridge, qui relie aujourd'hui le Tamil Nadu au Sri Lanka, par l'intermédiaire duquel les animaux et les humains sont allés et venus. Les traces géologique font penser que ce pont terrestre a disparu il y a juste cinq à huit mille ans

Même ensuite, les contacts par les eaux peu profondes reliés par une chaîne de bancs de sable ne peuvent être exclus, ainsi qu´il était possible dans la limite des moyens technologiques primitifs.Le moment exacte du premier habitat humain n'a pas encore été déterminé avec précision, même si les dates on suppose que c´était il y a 70.000 ans ou plus. Mais un phénomène évident, qui a été souligné à plusieurs reprises dans les recherches scientifiques, à partir du 19ème siècle, est la frappante ressemblance entre la culture préhistorique Tēri (rouge limon et monticules de gravier) de la pointe sud du Tamil Nadu avec celle du Sri Lanka. (Selon Noons, Zeuner, Deraniyagala et une foule d'autres chercheurs)."

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/le-pont-d-adam-rama.html

Selon le Mahavamsa, la Grande Chronique du Sri Lanka, la projection de l’image de Bouddha a visité le Sri Lanka en 550 avant notre ère et a posé un pied au nord de la ville royale (Anuradhapura) et l’autre au sommet de la montagne (Sri Pada ou pic d’Adam).

Au XIe siècle de notre ère, le monarque régnant, le roi Vijayabahu Ier, monta pour la première fois au sommet du pic avec son armée. Au XIIIe siècle, le roi Panditha Parakrama Bahu Ier monta au sommet du pic et décida d’en faciliter l’accès aux pèlerins. Marco Polo visita l’endroit au XIIIe siècle et Ibn Battuta un siècle plus tard. Sous le règne du roi Magha, les bouddhistes furent persécutés et les moines fuirent en grand nombre dans les pays voisins tels que la Birmanie, la Thaïlande et le Laos. Pour continuer le culte de l’empreinte du pied de Bouddha, le  Sri Pada, ils en firent des répliques qu’ils installèrent dans des temples à l’étranger.

C’est ainsi que le culte du Sri Pada se répandit dans l’Asie du SudEst et s’est poursuivi sans interruption depuis le XIIIe siècle. À leur retour, les moines rapportèrent ces répliques dans les temples du Sri Lanka et le culte de Sri Pada, par le biais de copies à échelle réduite, devint populaire dans le pays. Au fil des siècles et jusqu’à aujourd’hui, le pic d’Adam n’a cessé de prendre de l’importance en tant que lieu de culte.

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"copie" de l'empreinte dans autre Temple - Pic d'Adam

Etudes scientifiques sur le Pic et sa région :

Les études géologiques, paléontologiques, archéologiques ont prouvé ceci :

- il y a 2 millions d'années, toute la région a souffert d'une forte déflagration volcanique proche et un nuage de cendres s'est déversé et a recouvert des kilomètres carrés pendant au moins six mois. 

- de nombreuses grottes ont été découvertes dans les couches laissées par ces dépôts volcaniques et leurs traces d'occupations humaines datent d'au moins 35 000 ans (Mésolithique) avant maintenant.

- Plusieurs écrits et légendes (the Mahavamsa (Anon. 545 BCE–1758 CE). Historically, the Travels in India and Ceylon  (393–414 CE) by the Buddhist monk Fa Hien records his visit to Adam's Peak and his interpretation of the origin of the footprint. Other famous travellers who visited the Peak and left written testimonies are Marco Polo (13thcentury) and Ibn Battuta (14thcentury).) mentionnent aussi bien le Pont que le Pic d'Adam.

- les critères archéologiques et les datations des plus anciens villages trouvés amènent à considérer des dates de -17 600 à -16.000 ans pour les premières sédentarisations et 13,000–14,000 ans avant maintenant pour la domestication et la culture des plantes locales (-15000 pour le riz).

- l'empreinte en elle-même, ou quoi que ce soit, ne peut être datée, on sait juste que la roche date de deux millions d'années, date des dépôts de cendres et laves.


Voir les autres liens pour en savoir plus ici :



Yves Herbo traductions, S, F, H, 02-2012, updated 04-2015

mercredi 22 avril 2015

Les Cartes Impossibles

Les Cartes Impossibles

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Lors de la réfection du musée du palais Topkapi Sarayi d'Istanbul en 1929, le directeur des musées nationaux turcs, M. Halil Edem mit la main sur la fameuse carte en peau de gazelle de Piri Reis, peinte en 1513.

Cette carte représente l'Océan Atlantique avec une partie des côtes américaines, africaines et de l'Antarctique.

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Piri Reis a écrit sur sa carte, en notes et dans son "Bahriye" :

"Personne n'a au temps actuel une carte comme celle-là ( 1 ) ".
"Ces cartes ont été dressées selon les données de chartes, des portulans de quatre Portugais qui montrent le Sind, le Hind et la Chine et d'une carte dessinée par Christophe Colomb. Elles sont aussi justes pour la navigation sur les sept mers que les cartes de nos pays."

Il dit avoir compilé sa carte à partir de vingt autres ( 2 ) provenant de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie et datant au moins du IVe siècle av. J.C. .

Au premier coup d'oeil cette carte peut paraître inexacte, si l'on est habitué aux cartes Mercator, mais pas si l'on est familier des projections stéréographiques polaires ( plus précisément c'est une projection cordiforme ). Cette carte faisait sans doute partie d'un ensemble qui constituait une mappemonde comme celle-ci :

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La carte de Piri Reis a fait l'objet de nombreuses études par :
  • L'ingénieur américain A. Mallery.
  • M. Walters du Bureau d'Hydrographie de l'U.S. Navy.
  • Le professeur D. Lineham directeur de l'observatoire de Weston et chef des services sismologiques de l'année géophysique.
  • Le professeur C. H. Hapgood du Keene College, New Hampshire, USA, auteur de la théorie sur le glissement de l'écorce terrestre.
  • Le professeur R.Strachan, du Massachusetts Institute of Technology.
  • Le Lt-Colonel H.Z.Ohlmeyer, Cdt du 8e escadron de reconnaissance technique de l'US Air Force.

Il ressort de ces études que cette carte est impossible, hors de son temps, compte tenu des connaissances de l'époque pour de nombreuses raisons :
  • L'île de Marajo à l'embouchure de l'Amazone n'a été découverte qu'en 1543.
  • Les îles Malouines seront découvertes en 1592
  • Les Andes sont représentées, elles ne sont pas encore connues. 
  • Le Lama, mammifère typique de l'Amérique du sud, est peint sur les Andes, il a été identifié en 1598 par les Espagnols. 
  • Les grandes îles au-dessus de l'équateur, inconnues, correspondent aux haut-plateaux sous-marins des îlots St Pierre et St Paul, sur la Grande Dorsale Atlantique ( dont personne ne soupçonnait l'existence ). 
  • On y voit les côtes de l'Antarctique qui ne sera découvert qu'en 1818 soit 300 ans plus tard. 
  • L'Amérique du sud est reliée à l'Antarctique par un isthme qui a disparu il y a 10 000 ans. 
Enfin l'élément le plus troublant, celui qui soulève le plus de questions :

Les rivages de l'Antarctique que l'on peut voir sont ceux de la Terre de la Reine Maud sans aucune glace ! 

Nous avons eu la confirmation de ce tracé en 1949 après les relevés sismiques d'une expédition anglo-suédoise.

Or, même s'il existe encore quelques scientifiques qui continuent à prétendre que la calotte entière est vieille de plusieurs millions d'années, d'autres admettent la possibilité que cette partie de l'Antarctique ait pu être dégagée de ses glaces pendant environ 9 000 ans, jusqu'à il y a au moins 6 000 ans !

1 : En fait il se trompait, il existait d'autres cartes, (voir ci-dessous).
2 : L'équipe du Pr Hapgood a reconstitué les différents morceaux, pas toujours à la même échelle ( par exemple l'Amazone est placé deux fois ) et pas toujours bien orientés ( par exemple les Caraïbes ) ni bien placés dans l'ensemble ( par exemple une portion du Chili placée au hasard ). Ce qui est pardonnable puisque ces terres étaient inconnues.
3 : Cette hypothèse fort probable, repose sur les datations effectuées par l'Institut Carnegie de Washington des carottages de la mer de Ross ramenés par l'expédition de Byrd en 1949. La banquise à cet endroit est maintenant épaisse de plusieurs centaines de mètres.

excellent article de Marc ANGEE, toujours d'actualité (voir lien en bas).
    Il existe d'autres cartes impossibles :

    Celles de Ptolémée, datant du IIe siècle et retrouvées au XVe siècle, montrent le Groenland non entièrement recouvert de glace et des glaciers en Suède tels qu'ils étaient il y a 10 000 ans.

    Song dynasty map
    Le Yu Ji Tu, ou Carte de la Voie de Yu Gong, sculptée dans la pierre en 1137, localisée dans la Forêt de stèles à Xi'an (Chine). Cette carte de moins d'un mètre carré environ présente une échelle de 100 li pour chaque rectangle gradué. Les côtes et rivières chinoises sont clairement définies et localisées avec précision sur la carte.

    Celle gravée sur un pilier en 1137, en Chine (ci-dessus), tracée selon une grille faisant appel à la trigonométrie sphérique ( technique utilisée dans les autres cartes occidentales citées ci-après ).

    Divers portulans, notamment celui de Dulcert (1339), d'une précision de notre temps, sur la Méditerranée et l'Europe de l'Irlande à la Russie.

    Les latitudes y sont parfaitement exactes et l'erreur maximale des longitudes est inférieure au demi-degré.

    Celle d'Ibn Ben Zara (1487) montre l'Europe du nord et son glacier tel qu'il était il y a 12 000 ans et la Méditerranée dont le niveau correspond à celui qui existait à la dernière période glacière. Là encore la précision des longitudes est étonnante.


    Carte enricus martellus 1489
    Fleuves d'Amérique sur la carte d'Enricus Martellus en 1489 !!!
    - cartes publiées par Paul Gallez

    1 - RIO ORINOCO <>   2 - RIO AMAZONAS <>   3 - RIO TOCANTINS <>   4 - RIO SAN FRANCISCO <>   5 -RIO PARANÁ  <>     6 - RIO PARAGUAY <>   7 - RIO NEGRO <>   8 - RIO COLORADO <>  9 - RIO CANANEA

    Celle du portugais De Carneiro (1502) qui représente toutes les côtes d'Afrique avec une grille utilisant également la trigonométrie sphérique..

    Celle d'Andrea Benincasa (1508) sur la mer Baltique avec ses glaciers disparus depuis 10 000 ans.

    Celle de Jorge Reinel (1510) qui montre l'Océan Indien avec une étonnante précision des longitudes.

    Celle d'Oronteus Finæus (1531) décrit l'Antarctique avec une très grande précision et dégagé d'une grande partie de sa calotte glacière, soit tel qu'il était il y a au moins 6 000 ans. ( 3 ) Outre les côtes dépourvues de glace, les fleuves, les chaînes montagneuses intérieures découvertes assez récemment, elle indique également le pôle sud !

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    Celle de Zeno (1380 recopiée en 1558) montre le Groenland sans glaces, avec ses montagnes et des îles inconnues (?).

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    Celle d'un autre turc, Hadji Ahmed (1559), représente l'Amérique avec une précision qui ne sera égalée que deux siècles plus tard ; elle montre également une terre entre la Sibérie et l'Alaska, là où se trouve le Détroit de Behring, cet isthme a disparu il y a environ 10 000 ans.

    Mercator lui-même, dans son Atlas de 1569, montre l'Antarctique avec des éléments encore plus précis que ceux d'Oronte Fine.

    Un détail amusant : sa description de l'Antarctique est plus précise que celle de l'Amérique du sud et de l'Afrique du sud, pourtant élaborée à partir des rapports de ses contemporains, et jugée plus fiable !

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    Selon toute vraisemblance, les cartes originales entreposées à la Grande Bibliothèque d'Alexandrie ont été copiées, compilées et sans doute transférées dans les cités les plus rayonnantes comme Constantinople qui fut reprise par les Vénitiens ( grands navigateurs ) en 1204, puis diffusées d'une manière très confidentielle. Ces portulans avaient non seulement une très grande valeur marchande mais ils étaient également du plus haut intérêt sur le plan militaire et commercial.

    Tous ces éléments semblent donc bien démontrer qu'il a existé, il y a au moins 6 000 ans, une civilisation inconnue possédant :

    Une connaissance des mathématiques extrêmement sophistiquée :
    Trigonométrie sphérique.
    Translation trigonométrique.
    Projection cordiforme.
    Conversion de coordonnées polaires et rectangulaires...

    Une parfaite connaissance de la rotondité de la Terre.
    Des instruments de mesure très précis permettant de mesurer notamment la longitude avec une finesse atteinte seulement à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

    Des moyens de navigation qui nous sont inconnus, des navires robustes, ou bien... certains experts affirment que la précision des tracés n'a pu être obtenue qu'à l'aide de relevés aériens... (voir prochainement les artefacts "d'avions" trouvés...)

    C'est seulement à cette époque que l'homme serait sorti de ses grottes et aurait commencé à se "civiliser" au Moyen-Orient (coïncidence ? ). Or il semble bien que l'ensemble de la planète ait été cartographié.

    De plus, il faut souligner le fait que ce ne sont pas seulement des cartes côtières, car on y trouve également les chaînes montagneuses à l'intérieur des continents avec leurs altitudes ! En plus d'être de fameux marins, ils devaient également être de sacrés explorateurs...

    (Sources : Wikipedia, http://www.ldi5.com/archeo/map.phphttp://www.ldi5.com/archeo/barthe1.php)


    Yves Herbo, S,F,H, 01/2012, reup 04-2015