lundi 15 août 2011

Démocraties bafouées ou fausses démocraties...

Par la loi Pompidou-Giscard d'Estaing du 3 janvier 1973, la Banque de France a abandonné son rôle de service public.

Toutes les études sérieuses historiques le confirment : la plupart des États du monde, qu'ils soient démocraties ou non, ont cédé aux chimères d'un système économique "libéral" (juste une étiquette) qui permettait un accroissement de richesses énormes pour quelques nantis et familles déjà riches, au détriment de la majorité, et tout en maintenant l'illusion d'un système démocratique où le peuple décidait du pouvoir donné... La réalité est de plus en plus difficile à dissimuler étant donné que tous les évènements de ces 40 dernières années correspondent bel et bien aux plans définis (et connus!) depuis la fin des années 60. Y compris les "crises" économiques multiples (combien depuis les années 70 ?) de ce système instable (mais arrangeant pour les besoins de ces familles) depuis des décennies... Aujourd'hui, la Chine a plus ou moins réussit à battre la 1ère puissance économique au monde (les USA) grâce à ses propres armes : le capitalisme (système stupide, dictatorial et contradictoire pour des États basés historiquement sur l’Égalité !) et la possession de biens partout dans le monde... La Grèce voit tous ses pans économiques et stratégiques (chemins de fer, ports, etc...) être rachetés à bas prix par la Chine et ses moyens énormes, et ce n'est que le début... Il serait temps que les citoyens du monde "libre" (mais ce n'est qu'une illusion : tout le monde travaille en fait pour les Banksters ! - ceux qui détiennent réellement les banques assistés des mêmes pour lesquels vous votez sans arrêt, qui sont corrompus dès que l'engagement politique mène à une profession, qui sont sans arrêt mêlés à des affaires de détournements de fonds ou de pouvoirs, et qui sont tous d'accord (quel que soit le Parti !) pour maintenir les choses et le système tel qu'il est) ouvrent les yeux et réalisent qu'ils œuvrent, travaillent et cotisent eux-mêmes pour un monde pervers et corrompu.
 
Je suis tout à fait d'accord avec cet article :


George Pompidou, ancien Directeur Général de la Banque Rotschild, a retiré à la France son pouvoir régalien de battre monnaie.
Article 25 : « Le Trésor public ne peut plus présenter de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. ».
Désormais, le Trésor Public ne peut plus emprunter directement à la Banque de France à un taux d’intérêt faible ou nul. Résultat: La mainmise des banques dans le financement des états.

NB: Le Federal Reserve Act voté aux Etats-Unis le 23 décembre 1913 est l’équivalent de la loi de 1973.

Explications de V. Giscard d’Estaing


VGE justifie l'adoption de cette loi en remarquant que cette démarche s'était imposée dans tous les grands pays au moment de sa promulgation ; est-ce pour autant que la mesure est judicieuse ? Les faits nous démontrent aujourd’hui que ce n'était pas le cas !!!

Il rappelle par ailleurs que le système de prêt d'une banque centrale à l’État est générateur d'inflation : ceci est vrai mais soulignons que l'inflation est un mécanisme qui, s'il pénalise les placements financiers, avantage néanmoins les emprunteurs... ainsi, l'augmentation des prix est compensée par une augmentation des salaires ; la part d'un emprunt à taux fixe pèse donc de moins en moins sur le budget du ménage à mesure que l'on approche du terme du remboursement.

Notons que le poids de la dette publique consécutive à cette loi oblige à une politique d'austérité (depuis 1973 ! : vous avez compris pourquoi, dès les "Socialistes", vous avez eu droit a des prélèvements "sociaux" - CSG-CRDS, forfait hospitalier, etc..., qui ont continué avec le retour des "Gaullistes"qui en ont inventé d'autres (et c'est pas fini si vous écoutez les "responsables" au pouvoir ...)) avec toutes les conséquences qui en découlent (chômage, précarité, dégradation de la qualité des services publics, vente du patrimoine national et des mêmes services publics au privé, etc...). Si inflation il y a, elle n'est, aujourd'hui, plus compensée par l'augmentation des salaires ; ceux-ci tendent à stagner, voire, dans certains cas, à régresser ! L'inflation, soi-disant combattue par cette loi, était un moindre mal, comparée aux ravages qu'elle a, depuis, engendrés !

Enfin, la dernière partie de sa réponse consiste à soigneusement éviter la question cruciale des intérêts versés aux organismes financiers privés et de se borner à rappeler que le capital emprunté, qu'il soit celui de la Banque de France ou bien des banques privées se doit d'être remboursé. Évidemment emprunter aux banques privées a des taux supérieurs a la Banque de France ce n'est pas une volonté d'endetter un pays , le "père" de l’Europe a bien travaillé a la chute de la France (et de la même Europe) dans le piège mondialiste et libéral des initiés.....milliardaires...

Une démocratie n'en est plus une quand la corruption est telle qu'on ne peut plus faire confiance à aucun responsable de l’État ou même à des prétendants aux titres via des élections... quand certains font voter les morts (voir les rapports officiels sur certaines élections françaises et certains jugements), bafouant toute démocratie ou encore quand on ne tient pas compte de référendums ou de l'avis de ceux qu'on est censé représenter (voir la constitution européenne manipulée) par exemple. Impossible de faire également respecter une réelle démocratie quand les citoyens "volontaires" pour s'impliquer dans la vie politique d'un pays se voient octroyer des avantages illégitimes et même une profession en final très rémunératrice et bien au-delà de ce qui devrait être donné (et qui ne l'est pas pour les associations par exemple, qui sont autant (sinon plus car souvent à buts non lucratifs, elles) volontaires pour apporter leur contribution à la société qu'un homme politique actuel (et passé)... 

L'une des premières choses à faire donc serait de considérer les charges liées à l’État ou au pouvoir politique comme du volontariat, comme les associations, et donc de n'assurer à tous ces élus que le logement et un train de vie normal suivant des indices de coûts de vie connus et sans avoir le droit d'avoir un enrichissement personnel ou familial pendant la durée du mandat : tous ces salaires, du maire au Président ne devraient donc pas être très loin du SMIC dans la mesure ou les logements et toutes charges et nourritures sont inclus dans la rémunération et qu'ils n'ont pas à dépenser plus que la moyenne du peuple, alors qu'ils sont volontaires...

Je signale aussi au passage qu'un pays comme la Belgique a pu se passer de "gouvernement" et de ces hommes politiques (qui ne connaissent d'ailleurs souvent pas le rôle du ministère ou du poste gagné !) pendant un an et demi déjà... C'est dire si les millions d'euros donnés à ces gens chaque mois partout dans le monde pour le même type de "professionnels" pourraient déjà être économisés pour les "dettes" publiques (qu'ils ont eux-mêmes créé !)...

Yves Herbo, S, F, Histoire, 2011

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