Histoire des Crop Circles, Cercles de cultures ou agroglyphes et Empreintes Surnaturelles
Pour la majorité des médias et des gens, les Crop Circles, ou encore Cercles de Cultures, sont des dessins fait assez récemment dans les champs par des farceurs, des artistes ou à des fins de pub. Pourtant, il a déjà été démontré par plusieurs chercheurs et même de sérieux scientifiques, qu’environ 20% de ces structures artificielles sont effectivement liées à de vrais phénomènes magnétiques, qui ont été effectivement mesurés et analysés (voir les références en bas de l’article). De plus, l’ancienneté du phénomène en question discrédite facilement les faussaires britanniques des années 1970 qui avaient voulu récupérer tout le phénomène (pourtant mondial), aidés curieusement par des médias trop empressés d’avoir enfin trouvé une (fausse) réponse.
En fait, l’une des premières traces d’un cercle apparut étrangement dans un champs de céréales remonte à 1590, à Assen en Hollande. Au 17ième siècle, le phénomène se poursuit et les érudits de l’époque (Richard Plot notamment) émettent même l’hypothèse de tourbillons de vents forts dessinant ces motifs dans les plantations. A Hartford, province de Hartfordshire, Angleterre, en 1676, un témoignage écrit sous forme de pamphlet et un dessin relie le phénomène au Diable, mais l’analogie aux crops circles actuels est évidente. Effectivement, d’après ce témoignage, le cercle de culture est apparut à la suite d’un différent entre un fermier et un faucheur engagé par ce dernier. Le faucheur demandant trop pour couper son avoine, le fermier aurait juré qu’il préférait que le diable s’en occupe à sa place. Il arriva alors que chaque nuit, le champ d’avoine brillait comme s’il était en flammes. Mais le lendemain matin, il était si bien fauché qu’aucun mortel n’était capable d’en faire autant. En outre, l’avoine gisait de telle manière dans le champ que le propriétaire ne pouvait plus la ramasser… A noter que les apparitions de ces cercles ont été utilisées à l’époque politiquement sous la forme d’une certaine rébellion de la classe paysanne envers les seigneurs et propriétaires, ce qui explique ce pamphlet politique daté du 22 août 1678.
Le phénomène n’est plus mentionné, ou on n’en trouve plus traces (pour l’instant) jusqu’à la fin du 19ième siècle. En effet, le technicien en spectroscopie J.Rand Capron de Guildown écrit un article en 1880 dans la revue scientifique Nature au sujet de phénomènes dans le comté de Surrey : « Les récentes tempêtes au-dessus de cette partie du Surrey étaient fortes et certains de leurs effets étranges .Lorsque nous visitâmes le champ de blé d’ un fermier voisin , nous le trouvâmes aplati en grande partie ,mais non loin dans sa totalité, en surfaces qui, vues de loin, révélaient une forme circulaire. Examinés de plus près, tous ces cercles présentaient les mêmes caractéristiques : Quelques plantes restées debout formaient le centre , tandis que les épis et les tiges des plantes couchées étaient orientées dans une même direction et formaient un cercle autour de la touffe centrale .Ce cercle était limité par un pourtour de plantes intactes. »
Encore plus lointain, dans son livre Thirty Indian Legends of Canada réédité en 1992, Margaret Bemister cite la légende «The Daughters of the Star» (les sœurs des étoiles) où un indien découvre un cercle aplati dans une prairie. L’auteur utilise deux termes, « ring » (anneau) et « circle » (cercle) mais privilégie le cercle, ce qui sous-entend que toute la surface fut aplatie de la périphérie jusqu’au centre. Quand on sait que les légendes indiennes peuvent remonter à l’aube des temps…
Le plus ancien document photographique a été retrouvé par le chercheur anglais Andy Thomas. Il s’agit d’une vue aérienne de l’année 1932 et montre 3 anneaux plus un demi-anneau imprimés dans un champ d’orge à Chilchester. Elle figure dans un guide touristique du west sussex, mais également dans Sussex Notes and Queries, publié par the Sussex Archaeological Society en 1937, par l’archéologue Eliot Cecil Curwen (1895-1967). La description de l’un des cercles au moins, où l’orge a été "rabattue au sol", montre à l‘évidence qu’il s’agit d’un agroglyphe. http://oldcropcircles.weebly.com/uk-1932-bow-hill.html
Au cours des enquêtes menées ces dernières décennies, on apprit que des fermiers américains découvrirent les premières formations dans leurs champs dans les années 1950. On en découvrit également en 1966 en Australie, en 1968 près de Téhéran (dans la neige des montagnes d’Elbruz en Iran) et en 1975 en Suisse et en Turquie (dans les montagnes de Munzur). Ces formations n’ont jamais été revendiquées ni associées aux rites d’une tribu au sens large. Dans des documents déclassifiés par le gouvernement américain en 1977, on apprend que ce dernier a enquêté sur des crop circles en relation avec des UFOs en 1952, à Pittsburg, Kansas : http://oldcropcircles.weebly.com/north-america-1952-pittsburg.html
L’examen de nombreuses photographies aériennes des années 50, notamment dans le sud de l’Angleterre, laissent apparaître de telles traces en cercle dans plusieurs champs. Contrairement à ce que certains sceptiques ont affirmés par la suite (ils préfèrent continuer à dire que les cercles n’existent que depuis les années 80 et sont tous faits par l’homme), il ne s’agit pas là de traces archéologiques de structures antiques : tous comme les vrais crop circles qui disparaissent rapidement après fauchage complet, ces anciens cercles ne sont plus visibles du tout de nos jours (alors que des traces archéologiques le seraient !). : http://oldcropcircles.weebly.com/aerial-photography.html
En 1972, on découvrit un cercle de 15 m de diamètre aplani de manière spiralé à Örebro en Suède. http://oldcropcircles.weebly.com/sweden-1972-orebro.html
C’est en 1978 que le premier « Crop-Circle moderne » fut découvert officiellement dans le Hampshire, en Angleterre mais la découverte resta isolée jusqu’au début des années 1980 où il augmenta considérablement. Dès 1979, un magazine canadien parle déjà des cercles au sol des années 70 et relie le phénomène aux ovnis : http://oldcropcircles.weebly.com/the-ring-phenomenon.html
Crop circle belge 2003
En 1981, Pat Delgado, un ingénieur en électromécanique pensionné découvrit une série de marques circulaires dans un champ de maïs à Cheesefoot Head, dans le Wiltshire, en Angleterre. Il fut tellement impressionné par sa découverte qu’il souhaita la révéler au public et écrivit un livre sur le sujet en 1990, « Crop-Circles. The Latest Evidence « . En 1983, Delgado raconta son histoire à Colin Andrews, un ingénieur électricien en chef qui depuis, n’a cessé d’étudier le phénomène. Il faudra attendre 1985 pour que l’enquêteur Busty Taylor rapporte la découverte d’une formation similaire alors qu’il survola un autre champ de culture en Angleterre à bord d’un avion privé. C’est à cette époque que les « Crop-Circles » furent médiatisés. Depuis les années 1980, le phénomène s’est stabilisé à environ 250 - 300 nouveaux agroglyphes par an, dont un tiers dans le sud de l’Angleterre.
Le phénomène est assez controversé jusqu’en 1991, date à laquelle deux retraités (curieusement, en 1996, on apprend qu’ils sont tous deux retraités de l’armée de l’air britannique, et dans les services de renseignements !), Doug Bower et Dave Chorley, annoncent à grands renforts de publicité qu’ils sont les inventeurs des crop circles dès 1978. Très curieusement, la nouvelle est diffusée dans le monde entier par les grands médias, les deux compères multiplient interviews et démonstrations à la TV… un livre est aussi prévu. Plus tard, ils reconnaîtront avoir perçu des sommes de 3000 Livres rien que par la télévision…
Par contre, leurs affirmations disant qu’ils sont à l’origine de tous les crop circles apparus depuis 1978 ne tient évidemment pas longtemps la route devant la multiplication du phénomène ailleurs qu’en Angleterre, ni leur ancienneté bien antérieure attestée par la suite, ni non plus sur la façon dont sont créés tous les crops ni leurs formes… D’après eux simplement écrasés à l’aide planches et de ficelles pour faire des cercles, ces mêmes cercles ne se révèlent pas toujours faits aussi simplement. Au contraire, les chercheurs parviennent assez facilement à faire une différence entre les faux cercles assez simples et simplement piétinés par l’homme de vrais cercles, où les tiges ne sont pas simplement pliées par une pression artificielle, mais souvent tressées ou couchées les unes sur les autres séparément et non pas dans un même mouvement (comme le fait une planche ou une surface plate pour aplanir les plantes). Assez complices de la désinformation, les médias ne relèveront pas les incohérences, contradictions géographiques et temporelles, et tout simplement l’impossibilité pour deux humains de créer de tels glyphes (parfois très grands) dans le monde entier (l’un d’entre eux à affirmé en avoir aussi fait en Australie) et de plus souvent en pleine nuit (plusieurs sont apparus en une seule nuit, voir heures)…
Au fur et à mesure des années, les agroglyphes se sont complexifiés pour certains fortement. Si pour la plupart, il s’agit de concours publicitaires ou d’universités, voir de chercheurs comparant les méthodes possibles ou des artistes, certains semblent révéler des connaissances techniques ou mathématiques réelles. Par exemple l’agroglyphe de Pi dans un champs d’orge : http://www.cerclesdanslanuit.com/pi.php
Ou encore l’extraordinaire dessin découvert en 2002 près de Winchester, dans le Hampshire. On y voit la tête d’un extraterrestre flanquée d’un disque portant, sur des cercles concentriques, des zones carrées où le blé est abattu. Certains y ont vu un message, en affectant la valeur 0 aux céréales couchées et 1 aux zones intactes. Pour les premiers à avoir effectué l'analyse, il ne semble y avoir aucun doute : pour le lire, il faut utiliser le code ASCII (celui de nos ordinateurs). Avec cette correspondance entre caractères et groupes de 8 bits, on obtient un texte en anglais, dont la traduction française est celle-ci :
« Méfiez-vous de ceux qui apportent de FAUX cadeaux & de leurs PROMESSES NON TENUES. Beaucoup de DOULEUR mais toujours du temps. CROYEz.. Il y a du BON là-haut. Nous nous opposons à la TROMPERIE. FERMETURE de la canalisation » (Augustin Vidovic, Cercle Zététique).
Mais la lecture du blé couché n’est pas si simple et il existe des variantes, comme : « Se méfier des porteurs de FAUX cadeaux et de leurs PROMESSES NON TENUES. Beaucoup de DOULEUR mais encore temps. EELRIJVE. Il y a du BON là-bas. Nous nous OPposons à la FRAUDE. TUyau FERMETURE (Son de Cloche) » (Jean Pollion). On remarque que le mot CROYEZ, c’est-à-dire BELIEVE en anglais, est ici remplacé par EELRIJVE. Ce terme serait un mot ummite, selon l’auteur Jean Pollion (c’est bien sûr un pseudonyme) qui a longuement étudié la langue de ces extraterrestres venus de la planète Ummo (Ummo, de vrais extraterrestres, éditions Aldane, 2003).
Les études scientifiques :
http://www.cerclesdanslanuit.com/phototropisme.php
Plusieurs théories ont été émises attribuant aux agroglyphes une origine naturelle (tourbillons de vent, « éclairs en boule », vortex de plasma, champs magnétiques, etc.). Cependant cette hypothèse explique difficilement les agroglyphes complexes ayant des formes géométriques élaborées, telles formes circulaires ou elliptiques, parfois multiples et symétriques, ou des motifs radiaux ou angulaires, ou encore symétriques voire asymétriques. Le projet américain Guerre des étoiles, l'utilisation les lasers de puissance, et plusieurs complots comme, par exemple, le projet HAARP, sont aussi mentionnés. Certains scientifiques, plus prudents, se contentent d'étudier le phénomène sans prétendre en expliquer l'origine exacte.
Le physicien néerlandais Eltjo Haselhoff, dans son ouvrage "Deepening Complexity of Crop Circles (Les Cercles dans les blés)", pense avoir apporté la preuve que certains crop circles, en raison de diverses particularités biologiques et physiques, ne pouvaient pas avoir été fabriqués de façon simple par des êtres humains (mystificateurs ou autres groupes utilisant des moyens rudimentaires tels que des planches et des cordes). Même s'il avance l'hypothèse de boules lumineuses pour expliquer des traces de radiations à caractère électromagnétique, il ne prétend pas pour autant connaître l'origine de ces boules.
De son côté, le biophysicien américain William C. Levengood a effectué des expériences montrant des déformations anormales et jusqu'à ce jour inexplicables, d'après lui, des nœuds des tiges de céréales situées à l'intérieur d'un grand nombre de crop circles. Selon l'astronome Gerald S. Hawkins, qui s'est intéressé aux propriétés mathématiques extrêmement sophistiquées de certains crop circles, cela implique de la part des auteurs des figures géométriques en question un niveau de compétence élevé dans le domaine des mathématiques. Parmi les groupes qui étudient ces phénomènes, le BLT Research Team, Inc., du nom de ses trois initiateurs, John Burke (homme d'affaires new yorkais), Wm.C. Levengood (biophysicien du Michigan) et Nancy Talbott (productrice de musique collaborant par ailleurs à l'université du Maryland et au Harvard College). Les chercheurs de ce groupe ont découvert des isotopes radioactifs rares dans les agroglyphes, ils auraient aussi trouvé des modifications structurelles profondes dans les nœuds des plantes tressées (et non simplement couchées). Les travaux de Wm.C. Levengood & co. ont été largement contestés par les sceptiques, particulièrement sur le plan méthodologique, tel que par exemple Joe Nickell dans son article Levengood's Crop-Circle Plant Research W. C. Levengood et N. P. Talbott défendent l'hypothèse selon laquelle les agroglyphes sont réalisés par des « boules de lumière » (en anglais Balls of light), qui sont à mettre en relation également avec les phénomènes de Foo fighters. Selon eux, de telles boules de lumières émettraient des micro-ondes qui réaliseraient la forme dans les blés. L'origine de ces boules n'est pas précisément définie. Dans un article de 1999, Levengood et Talbott prétendent que les blés ont été irradiés. E. H. Haselhoff (2001) propose dans la foulée un modèle physique explicatif. http://www.bltresearch.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cercle_de_culture Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Cercle de culture de Wikipédia en français
L'article suivant est paru dans le journal "Shanghai Star," le 1 Août 2002, l'auteur est Rosanne Lin.
Un des premiers rapports documenté d'une formation de cercle de récolte - les conceptions géométriques non expliquées qui se produisent dans les champs de blé et de maïs - est apparu en 1678 dans le Stirlingshire, en Écosse. Mais ce phénomène a été en grande partie ignoré jusqu'aux années 1970 et 1980 quand les formations ont commencé à apparaître avec une fréquence croissante autour du globe. Aujourd'hui on dit que la plupart des pays - excepté la Chine - connaissent les phénomènes de crop-circles.
Pourtant la Chine est-elle vraiment exempte de ces créations peu communes? Certainement, si quelqu'un ou quelque chose essaye de communiquer avec l'humanité par des dessins tracés dans les récoltes, la population considérable de la Chine ne pourrait pas être ignorée. Les experts occidentaux n'ont évidemment pas soigneusement considéré les données de notre pays.
Il suffit de se rapporter au travail de Zhang Hui, un chercheur du musée de Xinjiang à Urumqi, pour trouver les preuves qui suggèrent que la Chine - avec sa longue histoire - a expérimentés des phénomènes de crop-circles longtemps avant n'importe quelle autre civilisation sur la planète. Zhang affirme avoir collecté plus de 20 traces formées avec des pierres qui semblent correspondre à des formations de crop-circles trouvées dans d'autres pays, mais antérieurs à eux de jusqu'à 3.000 ans. Après avoir découvert plusieurs de ces derniers modèles de cercle en pierre, qui s'étendent de la forme circulaire simple à des formes plus raffinées, dans les prairies du comté de Qinghe près de la frontière de Sino-Mongolienne, Zhang a été intrigué. Il s'est rapidement rendu à Pékin pour consulter des traductions chinoises des travaux de référence par des experts Britanniques en matière de cercle de récolte. Il a été stupéfait par les similitudes.
Zhang pense que les habitants primitifs de la région, après avoir constaté la formation de vrais crop-circles, ont conclu que les dessins étaient une forme de communication des dieux et qu'ils ont répondu aux messages divins en plaçant des pierres dans les formes des crop-circles. Pour Zhang, ces arrangements en pierre démontrent que la Chine a éprouvé des phénomènes de cercle de récolte - probablement plus récemment qu'on ne l'imagine. Selon Zhang, un rare témoin oculaire avait décrit l'apparition d'un crop-circle dans un champ du nord-est de la Chine il n'y a pas si longtemps tandis qu'il était en compagnie des gardes rouges. Cependant, comme l'événement s'était produit pendant la "Révolution Culturelle" (1966-1976), quand les superstitions de ce genre étaient illégales, le compte rendu n'avait pas été documenté.
http://www.onnouscachetout.com/themes/extra/cropcircles-jpp.php
Tom Sutter entre 2003 et 2007 présente des travaux semblant démontrer que les crop circles représentent pour la plupart des condensateurs et démontrent des fonctions mathématiques, physiques et énergétiques. Pour lui, plusieurs crop circles se complètent ou interagissent avec d’autres, formant un ensemble ou un message intelligent. http://photovni.free.fr/cropcircles1/crop.htm
Nous pouvons également noter que dans les années 2000, l’évolution et la complexité des agroglyphes continuent : il n’y a plus seulement des cercles ou spirales, mais aussi des formes carrées ou rectangulaires, triangulaires, croix qui apparaissent, des visages ou silhouettes. De l’avis de la plupart des spécialistes, il s’agit pour la plupart de réalisations faites par des étudiants en sciences. Cependant, il y a aussi de nouvelles apparitions dans des champs de maïs et de pommes de terre, plus difficiles à élaborer par des hommes sans machines agricoles. D’après les bases de données, il y a maintenant au minimum 9 000 agroglyphes de recensés et photographiés dans au moins 50 pays du monde, en 30 ans. Les 20% de cas inexpliqués se maintiennent également, et sont pour la plupart liés aux témoignages directs de la découverte des agroglyphes : ces témoignages assument qu’ils sont effectivement apparus en une seule nuit ou même quelques heures, y compris par nuits sans lune. Il y a aussi des témoignages de pilotes ayant vus de telles structures sur certaines montagnes et endroits inhabités…, non officiellement découverts donc.
Crop circles MorganHill
Les empreintes étranges :
Voilà un article en relation assez lointaine avec les crop circles, mais touchant aux empreintes sur le sol et correspondant aussi à ce qu'on pourrait nommer de nos jours un phénomène aérien avec traces au sol datant du passé :
En 1855, dans le Devonshire en Angleterre, des milliers de gens, en se réveillant le matin, découvrent des traces mystérieuses sur la neige.
« L’Angleterre, écrit Alfred Gordon Bennet, se réveilla stupéfaite en découvrant sur la neige qui recouvrait une grande partie du pays de grosses empreintes non identifiables. Selon ce que j’ai recueilli sur l’évènement, la marque de ces prodigieuses empreintes (de profondes dépressions) fut observée pour la première fois dans le Norfolk et dans le Lincolnshire. On en vit d’autres ailleurs, mais toujours se dirigeant vers le sud-ouest. Elles furent notées par des observateurs occasionnels dans le Devon, disparaissant au bord de la Manche, aux environs de Teigmouth. Quelle que fût la chose qui avait laissé son empreinte sur la neige, elle devait avoir parcouru une grande distance en peu de temps si, comme nous le présumons, elle était allée de la côte est jusqu’à Teigmouth. L’évènement était sans précédent, et l’on peut imaginer comment les amateurs de surnaturel s’empressèrent de voir dans ces surprenantes empreintes la preuve qu’une forme de vie inconnue avait visité l’Angleterre dans la nuit. » Ces traces, surnommées plus tard « les empreintes du Diable », sont étranges, petites et ressemblent à celles de sabots d’un animal. Elles sont surtout d’une incroyable multiplicité, puisqu’elles s’étendent sur plus de 160 kilomètres ! Elles mesurent chacune environ 10 centimètres de long sur 7 centimètres de large et sont régulièrement espacées.
Qui ou quoi les avaient faites ? Des explications nombreuses ont été avancées, qui vont des kangourous à certaines espèces d’oiseaux. L’Illustrated London News a consacré un très long article à cette affaire, dans son numéro du 24 février 1855 :
« Si les traces, lit-on, doivent être attribuées à un animal terrestre quelconque (y compris les oiseaux), l’élément le plus difficile à expliquer – donc le plus important – est leur fantastique placement. Ce mystérieux visiteur n’est généralement passé qu’une fois à travers chaque jardin ou chaque cour, et il le fit dans presque toutes les maisons de nombreuses parties des différentes villes, ainsi que dans les fermes éparses aux alentours ; cette piste régulière passant, dans certains cas, par-dessus le toit des maisons ou par-dessus des meules de foin ou des murs très élevés (dont un de 4,50 mètres), sans déplacer la neige ni d’un côté ni de l’autre, et sans que change la distance entre les empreintes, comme si l’obstacle n’avait pas du tout gêné. Les jardins entourés de haies hautes ou de murs, et avec les portes fermées, furent visités aussi bien que ceux qui n’étaient pas clos ni fermés (…) Un scientifique explique qu’il avait suivi une même piste à travers un champ jusqu’à une meule de foin. La surface de cette meule était entièrement vierge de quelque marque que ce fût, mais du côté opposé, dans une direction correspondant exactement à la piste tracée jusque –là, les empreintes recommençaient ! Le même fait a été observé de part et d’autre d’un mur…
Deux autres habitants de la même commune suivirent une ligne d’empreintes pendant trois heures et demie, en passant sous des rangées de groseilliers et d’arbres fruitiers en espaliers, perdant ensuite les empreintes et les retrouvant sur le toit de maisons auxquelles leurs recherches les avaient menés… » L’auteur de l’article signale par ailleurs que ces mystérieuses empreintes passent par une « ouverture circulaire d’une trentaine de centimètres de diamètre » et même dans « une conduite de drainage de 15 centimètres ».
L’ésotériste John Lipster, qui considère que des empreintes sont celles d’une « être de l’espace venu inspecter la région et peut-être même transmettre à quelque initié un enseignement spirituel de la plus haute importance », avance comme preuve le fait qu’aucun animal et aucun être vivant sur terre n’est capable de passer à travers les murs ou de franchir des toits comme s’ils n’offraient pas du tout d’obstacle. « Cet être supérieur, ajoute Lipster, possède l’incroyable pouvoir de passer par de petits trous de moins de 30 centimètres de large (…) Le fait que le tracé des empreintes soit rectiligne – donc sans la moindre hésitation – prouve bien que l’être en question connaissait parfaitement son chemin. Une autre indication laisse penser que l’être vient de l’espace : le tracé ne suit pas une route quelconque mais passe à travers champs, maisons et clôtures, et démontre que l’itinéraire a été fixé par une « entité » qui survolait le paysage. »
Le géographe allemand Carl Hansen reprend l’hypothèse de l’astronome tchèque Kolapek émise en 1837 sur les observations étranges dans le ciel de l’époque : « Tant d’observations nous incitent à penser que des mondes situés loin de notre planète peuvent être habités (…) Les boules de feu et disques lumineux aperçus depuis de longues années sont probablement envoyés par les mystérieux habitants de ces terres lointaines »… ces paroles ont bien été écrites en 1837...
Pendant quelques années, les empreintes du Diable, en Angleterre et ailleurs, prennent le relais des « boules lumineuses ». En Suède, on relève, le 7 juin 1857, les « traces mystérieuses d’une bête inconnue ». Un an plus tard, cette fois au Portugal, des paysans de la région de Coimbra trouvent des « empreintes suspectes n’appartenant à aucune race connue ».
En septembre 1860, les empreintes apparaissent de nouveau en Grande-Bretagne, comme le relate le London Times : « Dans les hautes montagnes du district élevé où Glenorchy, Glenyon et Glonochay sont contigus, on a relevé plusieurs fois sur la neige, durant l’hiver dernier et le précédent, les empreintes d’un animal jusque-là inconnu dans toute l’Ecosse. Ces traces ressemblaient très exactement, et à tous les égards, à celles d’un poulain de taille convenable, à cela près que la plante en était légèrement plus longue et peut-être moins ronde. Jusqu’à présent, personne n’a eu la bonne fortune d’apercevoir, fût-ce un seul instant, cette créature dont la forme et la dimension restent mystérieuses. Seule la profondeur des traces dans la neige donne à entendre qu’il doit s’agir d’une bête énorme. On a observé également que sa démarche ne semblait pas être celle de la généralité des quadrupèdes mais ressemblait aux bonds d’un cheval effrayé ou pourchassé. Ces traces n’ont pas été relevées dans une seule localité, mais sur un territoire d’une vingtaine de kilomètres ! » Ces empreintes sont également signalées à la frontière de Galicie, en Russie polonaise ; sur la Piashowa (la colline de Sable), on trouve chaque année des « traces étranges » dans la neige et parfois même dans le sable même de la colline. Les habitants de la région les attribuent à « des influences surnaturelles »...
Autres Sources :
http://www.circlemakers.org/richardjudy.html le site de créateurs de crop circles. Il faut ici dire, et les artistes créateurs de crop circles ou participant aux concours le confirment, tous ceux qui ont visité plusieurs crop circles, faits par des hommes et d'autres, d'origines inconnues, tombent tôt ou tard sur un crop circle fait d'une autre manière, par une autre méthode que celle utilisée ou visible en majorité : ces rares agroglyphes présentent des dispositions et pliages de céréales (et même maïs) en formation tressées ou semi-pliées par couches, souvent sur de grandes distances.
Yves Herbo 11/2011
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