Complots et réalité : l’étrange cas de la bombe à tsunami
Les tsunamis asiatiques de 2004 et 2011 ont été provoqués par une arme secrète de l’armée américaine. Ces tragédies étaient en réalité des tests « grandeur nature » du projet Haarp (High Frequency Active Auroral Research Program), officiellement un programme scientifique d’étude de la ionosphère, officieusement un terrifiant rayon de la mort capable de désintégrer une cible n’importe où dans le monde sans laisser de trace, de modifier le climat, de créer des cyclones, des tremblements de terre et des raz de marée et même d’influer sur l’esprit humain. Bref, un délire technologique digne de la SF des années 30 mais auquel des dizaines de milliers de personnes croient dur comme fer. Au point que le ministre japonais de l’intérieur Kazuyuki Hamada, en charge de la reconstruction, au lendemain de Fukushima, a évoqué publiquement les recherches « américaines, russes et chinoises sur des armes sismiques et climatiques » laissant entendre qu’elles pourraient être à l’origine de la tragédie !
Mais, bien entendu, il n’y aucune raison pour que les politiciens soient épargnés par la paranoïa complotiste, surtout quand elle permet de détourner l’attention leur propre incurie concernant la protection des installations nucléaires. Et pourtant…
Début janvier, une dépêche AFP a mis en lumière le travail d’un journaliste historien. Ray Waru s’est plongé dans les archives de la Nouvelle-Zélande « qui occupent une centaine de kilomètres d’étagères à Wellington » pour y dénicher des dossiers oubliés et souvent passionnants. C’est ainsi qu’il a retrouvé, entre autres perles, les documents du projet Seal, un programme militaire top-secret développé par les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande en 1944 et 45. Le but de Seal ? Créer une bombe à tsunami.
« Si vous le mettiez dans un film de James Bond, vous n’y croiriez pas. Mais c’était vrai ! Que quelqu’un ait l’idée de développer une arme de destruction massive en créant un tsunami… et le fait que la Nouvelle-Zélande semble avoir développé le projet jusqu’à le rendre quasiment possible… » commente Ray Waru, encore incrédule.
Mais, contrairement à ce que laisse entendre la dépêche de l’AFP, Ray Waru n’est pas le seul redécouvreur du projet Seal. Le dossier tourne depuis 2000, année de sa déclassification, sur les forums conspirationnistes comme abovetopsecret.com. On peut télécharger l’intégralité des documents scannés en version PDF ici : www.wanttoknow.info/documents/project_seal.pdf
« Le mot « raz-de-marée n’est pas strictement correct. Toutefois, l’objectif étant de produire des effets similaires à ceux d’un raz-de-marée naturel, nous conserverons ce terme en l’absence d’un mot mieux approprié. »
«Avec une quantité d’environ 2000 tonnes de TNT, divisées en, disons, dix charges égales disposées convenablement, nous pouvons créer des vagues d’une amplitude de 10 à 12 mètres.»
Et le rapport conclut :
« Une inondation offensive est possible sous certaines conditions favorables. »
La bombe tsunami est un cas d’école qui pose avec acuité le problème de la construction des théories conspirationnistes. Car, si l’interprétation des faits est le plus souvent tendancieuse et/ou délirante, les éléments dont elles se nourrissent méritent parfois d’être pris en considération.
Source : http://dark-zone.blog.parismatch.com/2013/02/03/complots-et-realite-l%E2%80%99etrange-cas-de-la-bombe-a-tsunami/
Yves Herbo : Je ne suis pas adepte de la moindre théorie de conspiration mondiale mais plutôt un chercheur qui tente d'entrevoir la réelle géopolitique mondiale à travers de réels évènements et informations disponibles, en tenant compte du fait tout aussi réel que les réelles volontés des hommes ou groupement de pouvoirs sont toujours tenues secrètes et que tous les moyens sont bons pour cacher la vérité aux "autres" groupes... C'est le cas de la majorité des gouvernements élus ou non de cette planète et aussi bien sûr de tous les rouages qui les composent et sont sous leurs contrôles. Des systèmes comme HAARP sont-ils du domaine de la conspiration délirante ou tout simplement de la réalité du progrès technique (et donc militaire), tout comme le nucléaire l'a été en son temps ? il y a bien eu la bombe « tremblement de terre », qui elle a réellement servi contre des cibles en Allemagne. Il ne faudrait pas que certains s'imaginent non plus que la possibilité n'existe pas du tout, et qu'il n'est pas impossible fondamentalement, vu l'état économique du système, que des entreprises ou des groupes d'individus hors contrôle puissent constituer réellement une " troisième " puissance mondiale, discrète mais bien réelle aussi... c'est d'ailleurs un groupe "naturel" pour ceux qui s’intéressent à la géopolitique : les mafias et extrémistes en sont une composante évidente, mais les frontières et interactions de ce groupe sont mal définies et mouvantes, bien sûr...
Un exemple amusant de la réalité des connaissances des gens sur le sujet (pourtant important car concernant le fonctionnement même de la société dans laquelle ils vivent (ou croient vivre ?). Dans l'emmision "C dans l'air" à la question d'un télespectateur: "Que-est-ce que le groupe BILDERBERG", personne ne veut répondre ... c'est pourtant récent et même les grands médias parlent régulièrement de ce groupe Bilderberg, qui ne se cache pas d'ailleurs... Comment peut-on s'appeler "civilisation évoluée" une société où personne n'ose ou n'a pris conscience de faits bien réels mais qui "dérangent" de part leurs implications ? Certes, DeGaulle parlait de moutons en parlant des français, mais on s'aperçoit que le troupeau est bien mondial... et que les bergers sont eux-mêmes dirigés par les loups...
Yves Herbo SFH 02-2013
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