Les mystères des Anciens Géants
Il n'y a aucune raison spécifique qui empêcherait la possibilité d'une mutation adaptative vers le gigantisme pour les anthropoïdes préhistoriques, voir même des hominidés (En fait, le Gigantopithèque, dont nous avons retrouvé quelques traces physiques, a vécu des centaines de milliers d'années... et jusqu'à 126.000 ans seulement avant le présent (au minimum).
Gigantopithecus reconstitution
Hors, nous savons maintenant que l'homme moderne est apparu vers - 200.000 ans (et nous devrions trouver des traces de son arrivée-mutation chez ses prédécesseurs (?) Erectus sur au minimum les 100.000 ans avant cette apparition, ce qui n'est pas le cas !), et qu'il y a donc une possibilité de rencontres (et mémorisation/légendes) entre le Gigantopithèque (+ de 3 mètres de haut) et Homo Sapiens Sapiens/Néandertal/Denisovien (cousins avec lesquels nous partageons un peu d'ADN/mémoire...). Bon, nous avons donc bel et bien un géant parmi nos potentiels ancêtres, et il a eu des centaines de milliers d'années pour évoluer lui-même, y compris s'adapter s'il s'est un peu sédentarisé (on a vu avec l'Homme de Flores qu'une sédentarisation forcée dans un lieu exigu (une île) provoquait une adaptation vers le nanisme). Peut-on en conclure que des espaces infinis, une nourriture très abondante et peu de concurrence (prédateurs) mènerait à une adaptation vers le gigantisme ?
éléphant nain, Malte
En fait, Plusieurs explications sont avancées pour comprendre le gigantisme des dinosaures.
Les plus grands dinosaures sont des herbivores et notamment les sauropodes. Ceci s’explique par leur mode de digestion. En effet, la digestion des plantes s’effectue plus facilement quand elles sont absorbées en grande quantité. Des micro-organismes sont nécessaires pour assimiler ce type de nourriture. Ceux-ci dégagent de la chaleur pendant la période de digestion ce qui la rend plus rapide. Plus l’estomac du dinosaure était grand et plus il générait de chaleur.
Plus on est grand et moins on a besoin de brûler d’énergie pour bouger et donc pour survivre. Le gigantisme est la meilleure arme pour se défendre contre les prédateurs. On constate d’ailleurs que l’accroissement de la taille des carnivores a été proportionnel à celle des herbivores. Mais aucun carnivore n’a atteint la taille des grands sauropodes ; on imagine assez mal un prédateur de 50 t courir après une proie.
Rien n’empêchait la croissance de ces animaux. La Pangée n’était pas encore morcelée ; ils pouvaient donc migrer sur de vastes territoires à la recherche de nourriture ; ils n’avaient aucun prédateur à l’âge adulte et surtout pas l’homme. Leur croissance n’était donc en fait limitée que par le poids que pouvaient supporter leurs membres.
Revenons à nos légendes sur les Anciens Géants et en premier sur ce tout nouveau documentaire (malheureusement en anglais - vous pouvez afficher des sous-titres anglais (robotiques)) dans lequel le chercheur Klaus Dona intervient (29-01-2013). Une mise à jour prochaine étoffera le sujet avec certaines données sur ce thème et l'état des recherches.
Des preuves certaines, mais il s'agit des derniers géants, dégénérés et plus petits :
Lovelock, USA. Les archéologues viennent de découvrir que le mythe des Indiens Paiutes des « géants qui mangeaient les hommes» pouvait être basé sur une certaine réalité.
Les Paiutes, un groupe d'indigènes Natives Américains qui habitaient les régions du Névada, de l'Utah et de l'Arizona, racontèrent aux premiers immigrants blancs que leurs ancêtres avaient du se battre dans le passé contre de féroces géants de race blanche et à la chevelure rouge qui vivaient sur les mêmes territoires.
Les Paiutes nommaient ces géants Si-Te-Cah ce qui signifie les « mangeurs de tule ». La tule est une plante aquatique fibreuse que les géants récoltaient à partir des radeaux qu'ils utilisaient pour se déplacer sur les rivières et principalement sur le lac Lahontan.
Selon les Paiutes, les géants aux cheveux rouges mesuraient plus de trois mètres de haut et ne pouvaient être approchés. Ils chassaient les Paiutes et mangeaient ceux qu'ils capturaient. Aussi, les différentes tribus Paiutes s'unirent-elles pour les combattre et les chasser à leur tour. La légende raconte que les géants durent se réfugier dans une grotte pour échapper aux Indiens. Le chef des Paiutes ordonna d'obstruer l'entrée de cette caverne avec des branchages et d'y mettre le feu afin d'obliger les géants à sortir de leur refuge. Ceux qui sortirent furent tuer par les flèches des Indiens, les autres moururent asphyxiés à l'intérieur de la grotte. Bien plus tard un tremblement de terre ferma par des éboulis l'entrée de cette caverne.
Plusieurs centaines d'années après, les archéologues viennent d'explorer cette caverne, située près de Lovelock dans le Nevada, là où la légende la situait.
A l'intérieur de la grotte les fouilleurs ont mis au jour des milliers d'objets et les restes momifiés de deux géants aux cheveux roux, une femme mesurant plus de 2.30m et un homme dépassant 2.80m.
Bruce Russel en 1931
La légende se trouva également confirmée par la présence de nombreuses pointes de flèches brisées ayant heurté les parois de la caverne et d'une couche noire de végétaux brûlés recouvert d'une épaisse couche de guano.
Parmi les objets découverts à l'intérieur de la grotte, les scientifiques ont identifié ce qui parait être un calendrier, une pierre avec exactement 365 entailles gravées en bordure externe d'un cercle et 53 entailles en bordure interne.
Crâne géant exposé au musée Humboldt au Nevada
Cette découverte est à rapprocher de celles de 1931, deux squelettes de très grande taille avaient été mis au jour dans le lit asséché du lac Humboldt proche de Lovelock.
Autres sources : Des traces de civilisations perdues dans Death Valley au Nevada apparurent dans un rapport du Nevada Hot Citizen, le 5 août 1947.
" Des archéologues amateurs déclarent ajourd'hui avoir découvert, dans des cavernes de Californie, une civilisation perdue d'humains de neuf pieds de haut (2 m 74). Des ustensiles d'une culture vieille de 80000 ans (sous certains aspects plus avancées que la nôtre) ont été trouvés. La caverne avait été découverte par un physicien de Beverly Hills, Bruce Russel en 1931.
Ont été découverts côte à côte "les restes bien conservés de dinosaures, de smilodons (félins à grandes canines), d'éléphants impériaux et autres animaux éteints étaient exposés par paire dans des niches." On y découvrit des articles ménagers, des fours qui apparemment fonctionnaient avec des ondes radio.
{Magazine Nexus, No 12, 01-02/2001}
- En 2010, des archéologues viennent de découvrir dans une grotte près de Lovelock dans le Nevada, les restes momifiés de deux géants aux cheveux roux. Il s'agit d'une femme de 2,30 m et d'un homme de 2,80 m.
Cette découverte confirme les légendes des Indiens Paiutes de la région qui affirmaient qu'il existaient dans les temps anciens, des géants qui s'en prenaient régulièrement à leurs ancêtres et les mangeaient. Ils les avaient combattu et finalement exterminés. : http://www.orandia.com/forum/index.php?mode=thread&id=47836
Un géant découvert dans le Comté d'Antrim en Irlande. Plus haut que le wagon sur lequel il est appuyé. Cet homme monstrueux passe pour avoir été déterré par un Mr. Dyer qui prospectait pour trouver du minerai de fer dans le Comté d'Antrim. Les principales dimensions sont: La longueur totale de 12 pieds 2 . La circonférence de sa poitrine, 6 pieds 6 . Sa longueur de bras, 4 pieds 6. Il avait six orteils au pied droit. Son poids « brut » est 2 tonnes. Mr. Dyer, après avoir montré le géant à Dublin, est venu en Angleterre avec sa découverte bizarre et l'a exposée à Liverpool et Manchester demandant six pence par visite. Ensuite Mr Dyer a payé un certain Kershaw pour s'occuper de l'affaire et la trace du géant a ensuite disparu.
The Strand Magazine était un magazine mensuel de fiction fondé par Georges Newness. Il a été publié au royaume uni de janvier 1891 à mars 1950. Des auteurs prestigieux ont publié des histoires à épisode dans ce magazine, histoire illustrées. histoires courtes de Sherlock Holmes par Arthur Conan Doyle, l'histoire à épisodes "le chien des baskerville" a permis au magazine d'exploser les ventes et de décoller. A. J. Raffles, Margery Allingham, H.G. Wells, Agatha Christie, Rudyard Kipling, Georges Simenon, Edgar Wallace et même Winston Churchill ont écrit dans ce magazine. Le principal problème concernant ce géant est qu'il est sur une photo et non sur un dessin comme ce magazine le faisait à la fin du 19ème siècle normalement pour toute fiction : trop peu d'éléments pour étayer un vrai mais il y aura toujours un doute...
A suivre, Yves Herbo
Yves Herbo, SFH 02-2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ne pas hésiter à commenter, donner votre avis, faire part de votre propre expérience... Ce site et une sauvegarde ancienne, à mettre à jour, du blog https://www.sciences-faits-histoires.com/