Mystérieux sursauts radios intergalactiques observés à Parkes - MAJ 19-08-2014
Des astronomes ont fait une étrange découverte dans les archives du radiotélescope de l’Observatoire de Parkes, en Australie. Comme l’explique Discovery News,
ils ont d’abord repéré un signal radio très puissant de quelques
millisecondes, puis trois autres signaux d’une puissance similaires.
Contrairement à la plupart des signaux radio cosmiques provenant de la
Voie lactée observés jusqu’à présent, ces quatre-là semblent venir de l’extérieur de notre galaxie, à plusieurs millions d’années-lumières de distance.
En une poignée de millisecondes à peine, chacun de ces signaux libère l’équivalent de l’énergie émise par le Soleil en 300.000 ans.
Les explications avancées sont nombreuses, incluant notamment la
collision d’étoiles à neutrons dotées de champs magnétiques super
puissants; l’évaporation de trous noirs; des sursauts de rayons gammas
associés à des supernovas.
Néanmoins, aucun rayon gamma lié à ces signaux n’ayant été détecté, les astronomes ont exclu ces explications les unes après les autres. Il s’agirait donc, comme le suggère l’astronome James Cordes dans son article publié dans le magazine Science, d’un phénomène astrophysique à haute énergie totalement inédit.
Pourtant, un signal comparable avait déjà été observé en 2007 par l’équipe de Duncan Lorimer.
A l’époque, il avait semblé tellement puissant que le logiciel avait
exclu qu’il puisse être d’origine astrophysique et l’avait partiellement
supprimé de la base de données. Certains sursauts radios de 1989
ont également été évoqués comme potentiellement similaires. On n’avait
alors pas été capable d’identifier ces phénomènes. Aujourd’hui, on les
observe de nouveau, mais ils restent tout aussi mystérieux.
The Register associe cet événement à l’annonce de l’université de Nouvelle-Galles du Sud selon laquelle un récent travail sur une naine blanche pourrait permettre de démontrer que les différentes régions de l’univers présentent des lois physiques différentes. Une grosse semaine pour l’astronomie donc, selon le site britannique.
Par Margaux Leridon http://www.slate.fr/life/74949/mysterieux-sursauts-radios-intergalactiques-observes-parkes
Depuis des décennies, la recherche d'une intelligence extraterrestre via l'interception d'ondes électromagnétiques non naturelles, le fameux programme américain SETI, a donné lieu à de nombreuses fausses alertes. Mais certains astrophysiciens sont aujourd'hui convaincus que nous avons déjà trouvés ce que nous cherchons sous la forme du fameux signal «Wow!» capté le 15 août 1977 par le grand radio télescope de l'Université de l'Ohio. Il était trente fois plus fort que le bruit électromagnétique environnant, a duré 72 secondes, et n'a jamais été à nouveau entendu en dépit de tentatives répétées.
Les rafales semblent provenir d'au-delà de la Voie
Lactée en se basant sur des mesures d'un effet connu sous le nom
"dispersion du plasma". Les impulsions qui voyagent à travers le cosmos
sont distinguées des interférences par l'homme par l'effet des électrons
interstellaires, qui provoquent que des ondes radio voyagent plus
lentement à des fréquences radio inférieures. Les sursauts détectés par
le télescope d'Arecibo ont trois fois la mesure de la dispersion
maximale que l'on attendrait d'une source au sein de la galaxie,
rapportent les scientifiques.
Rappel d'une publication de février 2014 updatée cet été sur d'autres détections de signaux à Parkes :
MAJ du 07-05-2014 : Cette fois-ci, c'est du sérieux et les sceptiques sont muets : un autre signal a été reçu le 02 novembre 2012 et cette fois-ci par la très officielle antenne d’Arecibo à Porto Rico et les analyses viennent seulement d'être révélées :
Après l’Australie, c’est au tour de Porto Rico de repérer un sursaut Lorimer, ou fast radio burst en anglais, grâce à l’antenne d’Arecibo, à l’image. © Université de Durham
Comme vu ci-dessus, des sursauts radio ultrarapides ont été détectés depuis 2007 par l’Observatoire de Parkes en Australie. Un événement identique s'est produit le 02 novembre 2012, mais a cette fois-ci été detecté par l’antenne d’Arecibo à Porto Rico. Alors qu'il est encore pour l'instant compliqué de déterminer la nature exacte et la distance de leur source, ces multiples confirmations pourraient indiquer une découverte majeure dans le domaine de l'astrophysique, de même nature que les sursaut gammas ou les pulsars. C'est en tout cas ce qu'affirme Shrinivas Kulkarni, chercheur à Caltech, « si la découverte de sursauts radio rapides […] est confirmée par d’autres observatoires, elle serait monumentale, comparable à celle des sursauts gamma, voire des pulsars ».
Le plus récent de ces sursauts radio de 2012 a été nommé FRB 121 102 et est parfaitement comparable aux 6 précédents, tous repérés sur des relevés astronomiques avec le radiotélescope de 64 mètres de diamètre de Parkes, c'est-à dire très rapide, très puissant et unique, sans écho ou répétition.
" Pour tenter de déterminer la distance du phénomène, les astrophysiciens ont cherché à mesurer sa dispersion, c’est-à-dire le délai d’arrivée des émissions radio, lesquelles sont ralenties par des interférences dans le milieu interstellaire comme les vastes nuages de gaz ionisés. Le plus souvent retardées, les plus grandes longueurs d’onde suivent ainsi les autres plus courtes d’une infime fraction de seconde… Aussi, si les interprétations sont justes, il apparaît que l’événement est extérieur à notre Galaxie et distant de plusieurs milliards d’années-lumière. « Mon intuition a toujours été qu’ils sont extragalactiques, témoigne l’auteur de leur découverte. Mais à ce stade, ce n’est rien de plus qu’une hypothèse. » En effet, les chercheurs ne peuvent pas exclure que les nébuleuses de la Voie lactée, dont les électrons font obstacle, soient sous-estimées et que des cas particuliers d’étoiles à neutrons — par exemple les radio rotating transients ou RRT découverts en 2006 — en soient à l’origine.
Plus de théories que de sursauts observés !
Pour l’instant, faute de données, le mystère reste entier. Pour l’éclaircir, les astronomes attendent de surprendre l’un de ces rayonnements fulgurants en direct. Dans l’espoir, entre autres, d’identifier une éventuelle galaxie hôte et pourquoi pas sa source. En attendant, les propositions fusent. « Il y a plus de théories que de sursauts », s’amuse le professeur Lorimer dans son article publié le 10 avril 2014 dernier sur arxiv. Les scientifiques ont donc le choix entre les magnétars, les collisions entre étoiles à neutrons, l’évaporation de trous noirs primordiaux ou encore les blitzars. Ce dernier cas encore jamais observé signerait la formation d’un trou noir par effondrement d’une étoile à neutrons suffisamment massive dont la rotation est relativement lente… Un très bon candidat pour expliquer ces méconnus sursauts radio ultrarapides. "
Extraits de http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/univers-arecibo-detecte-mysterieux-sursaut-radio-rapide-venu-espace-53599/#xtor=RSS-8
Yves Herbo : il y a aussi une possibilité que ces signaux, ou des similaires, aient déjà été repérés dans les années 1970 et en 2003... :
" Un signal radio extraterrestre a-t-il été capté en 1977 ?
Les données du signal «Wow» Wikimedia Commons
Depuis des décennies, la recherche d'une intelligence extraterrestre via l'interception d'ondes électromagnétiques non naturelles, le fameux programme américain SETI, a donné lieu à de nombreuses fausses alertes. Mais certains astrophysiciens sont aujourd'hui convaincus que nous avons déjà trouvés ce que nous cherchons sous la forme du fameux signal «Wow!» capté le 15 août 1977 par le grand radio télescope de l'Université de l'Ohio. Il était trente fois plus fort que le bruit électromagnétique environnant, a duré 72 secondes, et n'a jamais été à nouveau entendu en dépit de tentatives répétées.
Quand le signal a été vu pour la première fois sous la forme de données imprimées, il était si fort que le scientifique Jerry Ehman l'a entouré sur la feuille imprimée et a écrit à l'encre rouge «Wow!» juste à côté. Cette onde semble remplir tous les critères d'une émission radio d'origine extraterrestre, mais comme elle n'a pas pu être entendu à nouveau, les études menées n'ont pas pu confirmer ou infirmer son caractère non naturel.
Comme aucune identification n'a pu être trouvée à cette onde radio, la seule conclusion scientifique solide est que si ce signal provient bien de l'espace profond, ce qui semble être le cas, alors soit il s'agit d'un phénomène astrophysique inconnu, soit d'une émission extraterrestre.
Mais pourquoi ce signal est-il si unique?
D'abord parce qu'il semble artificiel plutôt qu'une émission radio naturelle dans l'espace émise par un pulsar ou un quasar. Le télescope baptisé Grandes Oreilles (Big Ear) de l'Université de l'Ohio travaille simultanément sur 50 gammes d'ondes et le signal n'était que sur une seule fréquence précise avec aucun bruit sur aucune autre gamme d'ondes. Une émission naturelle fait du «bruit» sur plusieurs fréquences.
Le signal «Wow!» était aussi modulé, augmentant et diminuant en intensité pendant les 72 secondes où il a été capté comme on peut l'attendre d'une onde venant de l'espace. Quand le radio télescope est pointé vers le ciel, un tel signal doit gagner en intensité quand il touche plus précisément les paraboles et ensuite baisser quand il s'éloigne. Cela rend l'explication d'un bug informatique moins vraisemblable même si cela ne l'élimine pas totalement.
Et pourquoi pas un satellite? C'est une explication possible, mais elle aurait du se répéter. En outre, l'onde «Wow!» a une fréquence proche de 1420 MHz qui est interdite à toutes les émissions terrestres et réservée aux observations radio astronomiques, c'est d'ailleurs la raison sans doute pour laquelle l'émission a été entendue aussi clairement. Car la bande 1420 MHz a ceci de particulier qu'elle est la fréquence émise par les atomes d'hydrogène dans l'espace. Elle est utilisée par exemple pour faire une carte des galaxies. L'hydrogène étant l'élément le plus simple et le plus abondant dans l'univers, toute civilisation intelligente doit logiquement connaître sa fréquence radio.
Maintenant, le signal «Wow!» pose plus de questions qu'il apporte de réponses. A commencer par savoir d'où il vient. Le radio télescope de l'Université de l'Ohio a déterminé qu'il venait d'une région de l'espace dans la constellation du Sagittaire. Il y a une poignée d'étoiles dans cette région de l'espace mais le radio télescope ne permet pas d'être plus précis. Et cela tant que nous n'entendrons pas une autre émission provenant de cette région de l'espace.
Il n'y aucun moyen aujourd'hui de connaître l'origine du signal «Wow!». Comme l'explique l'astronome Robert Gray : «il s'agit d'un tiraillement sur notre ligne de pêche cosmique. Cela ne prouve pas que vous avez un poisson au bout de la ligne, mais cela suggère que vous laissiez votre ligne dans l'eau et à cet endroit».
Source : http://www.slate.fr/lien/73001/extraterrestre-signal-radio-capte-1977
" Le premier signal radio provenant des extraterrestres ?
En février 2003, les astronomes du programme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) ont pointé le radio télescope d'Arecibo situé sur l'île de Puerto Rico vers 200 régions du ciel où ils avaient précédemment détecté des signaux radio inexpliqués. Après analyse des résultats de la nouvelle étude, tous les signaux anormaux ont disparu sauf un, qui est devenu encore plus puissant.
Le 17/09/2004 à 15:34 - Par le bureau du CNES de l'Ambassade de France aux Etats-Unis
Ce signal radio qui a désormais été observé à trois reprises est une énigme. Il pourrait avoir été généré par un phénomène astronomique inconnu ou par un artefact du télescope lui-même. Mais c'est aussi le meilleur candidat pour un premier contact avec des extraterrestres, 6 ans après le début du projet SETI@home qui utilise la puissance de calcul d'ordinateurs situés dans le monde entier pour analyser les signaux reçus de l'espace.
Nommé SHGb02+14a, le signal a une fréquence de 1420 MHz, soit l'une des fréquences où l'hydrogène, l'élément le plus répandu dans l'univers, absorbe et émet de l'énergie. Certains astronomes avaient affirmé que ce serait la fréquence que des extraterrestres utiliseraient s'ils voulaient nous contacter. Le signal très faible provient d'un point situé entre les constellations du Poisson et du Bélier où il n'existe aucune étoile à moins de 1000 années lumières.
Le signal Wow se situe dans la constellation du Sagittaire, près du Groupe de Chi Sagittarii. En raison de la conception de l'expérience, l'emplacement du signal peut se trouver dans l'une des deux bandes rouges, et il y a aussi une grande incertitude dans la déclinaison (axe vertical). Pour plus de clarté, les largeurs des bandes rouges ne sont pas tracées à l'échelle. Elles devraient en fait être plus étroites.
" Nous recherchons un signal qui ressemble à un signal artificiel, et celui là pourrait en être un " a déclaré Eric Korpela, un chercheur de l'université de Berkeley. En 1967, Bell Burnell avait découvert un signal radio pulsé qui laissait penser à une émission extraterrestre. Ce fut en fait la découverte du premier pulsar. David Anderson, directeur de SETI@home pense que le signal ne provient probablement pas d'extraterrestres mais que ça valait le coup d'essayer de le réécouter. "
Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/univers-premier-signal-radio-provenant-extraterrestres-4349/
MAJ 17-08-2014 : Nouvelle MAJ de la publication d'avril 2014 de l'équipe d'Arecibo en juillet 2014 (mais peu de nouveau depuis 2012 !)
:
" Des travaux récents ont exploité les données issues de la recherche
sur les pulsars pour identifier les sursauts radio d'une durée de
milliseconde temporellement isolés, avec de grandes mesures de dispersion (DMS). Ces sursauts ont été interprétés comme résultant d'une population de sources extragalactiques,
dans ce cas, ils offriraient des possibilités sans précédent pour
sonder le milieu intergalactique; ils peuvent également être liés à de
nouvelles classes de base. Jusqu'à présent, cependant, tous les sursauts
radio dits rapides (FRB) ont été détectés avec le radiotélescope de
Parkes et son récepteur à 13-faisceaux, jetant une certaine inquiétude
quant à la nature astrophysique de ces signaux. Nous présentons ici FRB 121102, la première découverte FRB à partir d'un autre emplacement géographique que Parkes. FRB 121102 a été trouvé dans la région de l'anti-centre galactique dans la recherche à 1.4 GHz Pulsar Arecibo
L-band RSS Array (ALFA) avec l'Observatoire Arecibo avec un DM = 557,4 ±
2,0 pc cm-3, une largeur d'impulsion de 3,0 ± 0,5 ms, et aucune preuve
de diffusion interstellaire. Le délai observé de l'instant d'arrivée du
signal de fréquence s'accorde précisément avec l'attente de la
dispersion à travers un milieu ionisé. Malgré sa faible latitude galactique (b = -0fdg2), la rafale fait trois fois la DM Galactique maximale prévue le long de cette ligne particulière de signaux, ce qui suggère une origine extragalactique. Un aspect particulier du signal est un spectre inversé; nous interprétons
cela comme une conséquence d'avoir été détecté dans un lobe latéral du
récepteur ALFA. La luminosité de FRB 121102, la durée et le taux
d'événements inférés sont tous compatibles avec les propriétés des
sursauts de Parkes précédemment détectés. "
"
Bien que les sursauts radio rapides durent seulement quelques millièmes
de seconde et ont rarement été détectés, le nouveau résultat confirme
des estimations
précédentes disant que ces rafales cosmiques étranges se produisent
environ 10 000 fois par jour sur l'ensemble du ciel. Cette étonnamment grand nombre est déduit
en calculant combien de portions du ciel ont été observées, et pendant
combien de temps, afin d'obtenir les détections qui ont jusqu'à présent
été signalées. (assez aléatoire donc comme déduction, qui demande a être
affinée).
Les
astronomes ont bien un mystère de plus entre leurs mains. Deux grands
radiotélescopes, sur des côtés opposés de la planète (Australie et Porte
Rico), ont détecté de très brefs sursauts de très puissantes ondes
radio. À l'heure actuelle, les astronomes n'ont aucune idée de ce qui
cause ces sursauts ou d'où ils viennent. Et rien n'a été écarté pour le
moment - pas même le genre de déclarations scandaleuses que vous vous
attendez à voir dans les titres à sensation.
A Porto Rico, des rapports récents renouvèlent les spéculations
Il y a un rapport d'une salve de sursauts détectée au radiotélescope d'Arecibo à Porto Rico. Lorimer dit que plusieurs autres rapports de détections feront bientôt leur apparition dans la littérature scientifique.
Comme
vous pouvez l'imaginer, il y a eu beaucoup de spéculations sur ce qui
se cache derrière ces mystérieux sursauts. Certains astronomes pensent
qu'ils sont causés par des blitzars, des impulsions d'énergie
d'une étoile supermassive qui tombe dans un trou noir. D'autres pensent
qu'ils peuvent être provoqués par des éruptions solaires provenant
d'étoiles plus proches.
Et Lorimer
dit qu'il doit mentionner qu': "Il y a même eu des discussions dans la
littérature sur des signaux de civilisations extraterrestres."
C'est
juste un article théorique suggérant que les sursauts pourraient être
générés par des êtres intelligents transmettant intentionnellement un
signal radio directement vers la Terre.
James Cordes,
un astronome de l'Université Cornell, qui est également à la recherche
d'une explication de ces sursauts radio, dit-il qu'il aurait parié
contre la possibilité d'une implication extraterrestre.
Cordes
dit que les astronomes devront trouver d'autres exemples de ces salves
avant qu'ils soient en mesure de dire avec certitude ce qui les
provoque.
Mais les exemples à trouver prendra du temps. Les types de radiotélescopes capables de détecter ces rafales possèdent ce que Cordes
appelle une vision de tunnel : « Nous ne voyons pas l'ensemble du ciel -
nous venons de voir un extrait très étroit de celui-ci."
Alors
attraper un sursaut dans un enregistrement nécessite un peu de chance.
C'est frustrant pour les astronomes, mais ayant seulement un tout petit
peu de données concrètes a leur tête : les théoriciens peuvent se lancer
sur toutes sortes d'idées intéressantes.
"
Les bonnes choses à ce sujet dans l'état actuel, c'est que nous ne
savons pas vraiment par quoi ces sursauts sont causés," dit Cordes. " Et aussi le ciel a une limite à certains égards."
Notez que ces sursauts se produisent par salves rapides (4 ici) et sont rares de part le manque de détections malgré un calibrage amélioré des appareils grâce au nombre qui s'accroît tout de même. On
nous parle de 10.000 salves par jour sur l'ensemble du ciel
observable... Combien de millions d'émission d'ondes radios sont émises
par l'humanité depuis l'invention du système ? Sous quelle forme des
aliens recevraient notre "bulle" d'ondes-radios émise par la Terre en permanence depuis des dizaines d'années,
et qui va donc en s'élargissant au fur et à mesure du temps et du
déplacement du système solaire dans l'espace ? Question : nous
connaissons des fréquences liées aux ondes cérébrales... ne serait-il
pas logique que des extra-terrestres évolués les utilisent pour
communiquer, même à distance, plutôt que d'antiques ondes radios ?
Existe-t-il de tels systèmes de détection d'ondes (le spectre des ondes
est tellement grand...) ?
Yves Herbo Traductions-S,F,H-07-2013, 07-05-2014, 18-08-2014
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