mercredi 31 décembre 2014

Grèce : la découverte de la Cité Perdue de Helike

Grèce : la découverte de la Cité Perdue de Helike

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Helike - Geometric period (9th-7th c. BC)

Comme chacun le sait, en dehors des récits de Homère sur les aventures de Ulysse, l'histoire de l'Atlantide est l'une des histoires les plus célèbres de la Grèce Antique, contée par Platon. Mais il existe d'autres contes et légendes, dont la cité de Helike fait partie. L'histoire de Helike a d'ailleurs plusieurs points en commun avec celle de l'Atlantide et c'est peut-être ici que la réalité rejoint la légende car il existe plus de traces et d'écrits concernant Helike que l'Atlantide...
 
Alors que les poèmes d'Homère et les mentions de Virgile ont bien mené à la découverte de la Cité de Troie (Hisarlik en Turc, découverte théoriquement par les universitaires britanniques Edward Daniel Clarke et John Martin Cripps dès 1801 et géographiquement par l'aventurier rêveur et fortuné Heinrich Schliemann en 1871), les indices d'Eratosthène et de Pausanias concernant la Cité de Helike ont également mené à sa découverte récente...

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Troie (actuelle Turquie)

D'après les écrits historiques, Helike était située dans l'Achaïe, sur la partie nord-ouest de la péninsule du Péloponnèse. A son apogée, Helike était la Capitale de la Première Ligue Achéenne, une confédération qui se composait de 12 villes dans la région environnante. En raison de cette position, Helike était un centre économique, culturel et religieux important. La puissance de Helike peut également être vue dans les colonies qu'elle a fondée, comme Sybaris en Italie méridionale et Priène en Asie Mineure.

L'un des rapprochements d'avec l'Atlantide de Platon est le Dieu principal de Helike : Poséidon, le dieu grec de la mer et des tremblements de terre. Ce n'est pas surprenant, étant donné la position de Helike dans l'une des zones sismiques les plus actives en Europe. Le culte de Poséidon peut être vu dans le temple et sanctuaire du Poséidon Helikonien, une statue en bronze de Poséidon, et des pièces de monnaie qui portent la tête du dieu de l'endroit et un trident sur le revers.

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Pièce de monnaie de Helike : Face, la tête du Dieu Poséidon, Pile, le Trident du Dieu : Photo source: ww2.smb.museum

On connaît l'existence de Helike, la Cité de Poséidon, à travers les écrits du philosophe grec Eratosthenes qui dit avoir vu ses ruines 150 ans après sa destruction, en y incluant les restes d'une grande statue du Dieu en bronze, mais aussi de ceux du voyageur Pausanias, qui dit avoir vu les ruines de la cité, visibles sous l'eau...

Carte grece golfecorinthe

D'après les récits, la ville de Helike a été effacée en une nuit, pendant l'hiver 373 avant JC. Certains signes de la fin prochaine de la ville ont été enregistrés, notamment l'apparition "d'immenses colonnes de flammes" et la migration en masse des petits animaux de la côte vers les montagnes plusieurs jours avant la catastrophe. Un tremblement de terre majeur, suivi par un grand tsunami du golfe de Corinthe, effaça la ville de Helike de la surface de la terre. La troupe de sauvetage qui est venue le lendemain matin n'a trouvé aucun survivant...

La destruction de Helike a été attribuée à Poséidon. Selon les histoires, le Dieu de la mer était furieux contre les habitants de Helike en raison de leur refus de donner leur statue de Poséidon, ou même un modèle, une copie de celle-ci, aux colonies ioniennes d'Asie. Certains rapports ont même déclaré que " les représentants des Ioniennes ont été assassinés". En conséquence, Poseidon a puni les habitants de Helike en amenant la mer à avaler la ville, un peu comme ce qui est arrivé à l'Atlantide...

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Une statue de Poséidon telle que décrite dans les récits au sujet de Helike (non retrouvée à ce jour sur le site)

Contrairement à Atlantis, cependant, Helike n'a pas été complètement perdue, puisqu'elle a été visitée par des voyageurs dans les siècles suivants. Le philosophe Eratosthène, qui a visité le site 150 ans après sa destruction, a écrit qu'il y avait une statue de bronze de Poséidon, immergée debout dans un «poros», et qui était un danger pour les filets des pêcheurs. Le voyageur grec Pausanias a également visité le site et a écrit que les murs de l'ancienne ville étaient encore visibles sous l'eau, mais ils étaient alors très corrodés par l'eau salée. Les anciens Romains étaient également friands de naviguer sur le site, car ils ont pu admirer la statuaire de la ville. La localisation de Helike, cependant, a été perdue au cours du temps.

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Une partie de Helike, désensablée, Wikimedia Commons

Alors que les spéculations sur le site même de Helike ont déjà commencé au début du 19ème siècle, c'est seulement à la fin du 20ème siècle que Helike a été redécouverte. Comme Helike était une ville submergée, son emplacement a été l'un des grands mystères de l'archéologie sous-marine. De plus, c'est cette conviction que la ville était cachée quelque part dans le golfe de Corinthe qui a fait que sa découverte était impossible. En 1988, un archéologue grec, Dora Katsonopoulou, a évoqué la possibilité que les «poros» mentionnés dans les textes anciens pourraient ne pas se référer à la mer, mais à un lagon intérieur. Si oui, il serait plausible que Helike ne soit pas située dans le golfe de Corinthe, mais à l'intérieur des terres, puisque la lagune aurait été ensablée au cours des millénaires par les sédiments de la rivière. Alors, l'équipe a trouvé une ville romaine, ainsi qu'un site du Bronze ancien, c'est en 2001 que l'équipe a proposé que c'était Helike en Achaïe, Grèce. En 2012, la couche de destruction a été découverte, qui a confirmé que le site est en effet Helike.

Helike

Alors que la ville de Helike a été redécouverte, les fouilles sont toujours en cours dans la région. C'est important, car la zone a été occupée par différents groupes de personnes, et c'est par la découverte des colonies de différentes périodes de l'histoire qu'un tableau plus complet de la région, de la préhistoire à l'époque moderne, peut être produit. Après tout, bien que l'histoire de Helike peut être fantastique, mais ce n'est qu'un point dans une longue série d'événements qui s'étendent au cours des millénaires.

Références : ancient origins.net : http://www.ancient-origins.net/ancient-places-europe/uncovering-lost-city-helike-002510#sthash.CmVKsmxo.dpuf
Clark, J., 2014. Was There a Real Atlantis?. Available at: http://history.howstuffworks.com/history-vs-myth/real-atlantis1.htm
Gidwitz, T., 2004. City of Poseidon. Available at: http://archive.archaeology.org/0401/abstracts/helike.html
Wikipedia, 2014. Helike. Available at: http://en.wikipedia.org/wiki/Helike
www.bbc.co.uk, 2002. Helike - The Real Atlantis. Available at: http://www.bbc.co.uk/science/horizon/2001/helike.shtml
www.helikeproject.gr, 2014. The Helike Project. Available at: http://www.helikeproject.gr/       - un site a visiter avec de nombreuses photos des découvertes, dont celles concernant la période très ancienne du 9ème au 7ème siècle Avant JC, avec des murs et des poteries de la période géométrique...


Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 31-12-2014

lundi 29 décembre 2014

Sciences, Fictions, Histoires

 Changement de look pour votre Blog Sciences, Fictions, Histoires ! Allez voir et dites s'il vous plait tel que : s'adapte automatiquement à tous les formats et mobiles, tout est modulable, de la couleur de thème aux fenêtres... le site-miroir blogger devrait aussi bientôt changer de look si tout va bien

Sciences, Fictions, Histoires

samedi 27 décembre 2014

Archéologie Mystérieuse : spécial Vidéos 2

Archéologie Mystérieuse : spécial Vidéos 2

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Une petite compilations d'archives trouvables sur internet sur le thème de l'archéologie mystérieuse, interdite ou parallèle. Tout n'est bien sûr pas à prendre à la lettre mais certains faits ont bien été vérifiés et avérés, certaines recherches ont bien  modifié l'Histoire, qui n'est pas figée comme la logique le veut...


Archéologie mystérieuse - La tombe d'Osiris 1/2

Voici une découverte de taille! La tombe d'Osiris où le culte des mystères egyptiens furent pratiquer, Herodote en parla, les grands philosophes grecs y furent initiés, le secret de la vie s'y révelèrent avec silence.
Sa tombe est situé sur le plateau de Gizeh, combien de secret cache donc ce plateau ?

Archéologie mystérieuse - La Cité perdue de Krishna 2/2

Dwaraka! Ville magique et splendide de la grande épopée Hindoue, le Mahabharata!
Oubliée et perdue pendant plus de 5000 ans, la revoila sortie des eaux où un symbole et une histoire mythique viennent nous rapeller d'où l'on vient, notre histoire a été volé.
Tenochtitlan


Mésopotamie - Les origines de notre civilisation


La Bibliothèque d'Alexandrie



Perse - un monde oublié


Babylone - un monde oublié



ARCHÉOLOGIE. Une étrange anomalie sur l'os de l'Homme de Tourville

Cet os appartenait à un individu, pré-Néandertalien, qui vivait il y a entre 236.000 et 183.000 ans. Il porte une anomalie en forme de crête. Pourquoi ? La réponse de Bruno Maureille, paléoanthropologue, directeur de recherche (CNRS, Inrap).

Archéologie : Spirales impossibles


Archeologie Presence Des Extraterrestres 1/2



Archeologie Presence Des Extraterrestres 2/2



L' Archéologie interdite : de l'Atlantide au Sphinx (Par 1)



Des découvertes récentes laissent penser que le Grand Sphinx de Gizeh, en Egypte, daterait de plus de dix mille ans avant notre ère, soit plusieurs milliers d'années avant la plus ancienne civilisation connue de l'histoire humaine. Mais comment a-t-on pu réaliser ce tour de force architectural à une époque aussi reculée. En Amérique du Sud, les inscriptions laissées par la civilisation toltèque révèlent d'incroyables connaissances astronimiques et mathématiques. Comment un tel savoir est-il apparu chez un peuple qui ignorait l'usage de la roue? Utilisers par les marins du XVe siècle, les antiques cartes de Pri Re'is comportent des tracés d'une précision inconnue en ces temps. D'après quelles sources ont-elles été établies? Passant en revue de nombreux faits troublants et toujours inexpliqués par l'archéologie officielle, Colin Wilson démontre que l'humanité et la culture pourraient être bien plus anciennes qu'on ne l'imagine.

L' Archéologie interdite : de l'Atlantide au Sphinx (Part 2)



Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 27-12-2014

vendredi 26 décembre 2014

Archéologie Mystérieuse : spécial Vidéos 1

Archéologie Mystérieuse : spécial Vidéos 1

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Une petite compilations d'archives trouvables sur internet sur le thème de l'archéologie mystérieuse, interdite ou parallèle. Tout n'est bien sûr pas à prendre à la lettre mais certains faits ont bien été vérifiés et avérés, certaines recherches ont bien  modifié l'Histoire, qui n'est pas figée comme la logique le veut...

Archeologie mysterieuse 1


Archeologie mystérieuse 2


Archeologie mystérieuse 3


Mysterieuses Origines de l'Homme 1 Archéologie Fantastique


by (Free) Hugues Dialogues avec Dieu T1:
Dieu: "Non l'Homme n'a jamais été singe ou poisson.. il a été être de Lumière divine directement émané de Ma Vie, dont une partie s'est densifiée lentement et a prit chair.. il y a 100 millions 776 milles 972 ans, l'Humanité dense est née! Il y a 60 millions d'années environ la terre de Mû fut submergée (disparition des dinosaures), c'est ainsi que naquit le pays d'Atl (Atlantide)...
"La terre bascula sur son axe et changea légèrement sa trajectoire autour du soleil. C'est une façon que j'ai d'avertir les hommes et de les aider à changer leur façon d vivre. Cela leur signifie symboliquement qu'eux aussi doivent changer de route.
De nombreuses espèces disparurent (dinosaures, mammifères à poches, ...) suite à ce cataclysme.
Des Elohims vinrent sur Terre pour aider l'Humanité, s'unirent avec les femmes les + évoluées, leurs enfants furent les âmes humaines les + évoluées (et appelés symboliquement les "géants")..."

Selon les D.A.D. l'Homme se serait donc rapproché du singe dans le mode de vie jusqu'a accouplements (zoophilie avec des singes ressemblants + à l'Homme que les grands singe actuels)
Au fil du temps les descendants ne se sentant chez eux ni chez les hommes ni chez les singes se seraient regroupés formant une véritable race d'hommes-singes (et aux aspects différents selon leur origine simiesque et géographique, leur degré de croisement...) et avaient parfois gardé d'une mère humaine des élément de culture (feu, outils rudimentaires...)
Aujourd'hui les hommes ont trouvé quelques VESTIGES DE LA RACE des "hommes-singes" et les ont pris pour leurs ANCETRES...

Site de Michael A. Cremo:

www.mcremo.com Michael Cremo - L' histoire Interdite de l'archéologie


by Mouss2014 Dans son livre Histoire secrète de l'espèce humaine, il recense différentes découvertes anachroniques remettant en question la théorie de l'évolution et l'histoire évolutive des homininés.

Archéologie interdite- Entretien avec Bleuette Diot


by olivier-frisky Cercle des Volontaires: À l'occasion des Premières Rencontres du Mystère et de l'Inexpliqué, organisée par Bob Vous Dit Toute La Vérité, la chercheuse-historienne Bleuette Diot donnait une conférence sur le thème de l'Archéologie Interdite. Mme Diot vient de publier aux éditions Dorval un essai intitulé « Histoires Secrètes des Civilisations, de Göbekli Tepe à Sumer ». Nous l'avons donc interrogé à propos de l'Archéologie Interdite en générale, et du site archéologique de Göbekli Tepe, vieux d'au moins 12 000 ans. Propos recueillis par Raphaël Berland et Vincent Bonenfant


Archéologie Interdite - Vivons nous dans les ruines d'une super civilisation ?


Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 26-12-2014

jeudi 25 décembre 2014

OVNIS : Les 4% du Mystère

OVNIS : Les 4% du Mystère

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Les 4% du Mystère - Un résumé du contenu de ce documentaire de 1975 - La majorité des témoignages proviennent de la région lorraine-champagne, Nancy, Toul, Reims, Metz, Gondrecourt-le-Château.

Le phénomène OVNI, tel qu'on le connaît encore de nos jours pratiquement, on le sait maintenant grâce aux recherches entreprises dans des archives d'anciens journaux et magazines, était déjà assez présent au 19ème siècle. On sait même que le terme "soucoupe volante" n'a pas du tout été inventé, mais réinventé en 1947 par des journalistes, suite au témoignage du pilote civil Kenneth Arnold... Il existe même, et c'est vérifiable, tout un livre nommé "Prodigia", écrit par le Romain Julius Obsequens en 4ème siècle après JC, qui nous décrit divers objets flamboyants, lumineux qui descendent et remontent même dans l'atmosphère, atterrissent aussi (difficile à comparer à une météorite ou comète : " en territoire de Spoletum, un globe de feu, de couleur dorée, tomba du ciel sur la terre, se mit à tourner… puis devint plus grand en taille, et on (le) vit s'élever de la Terre, aller vers l'est, et obscurcir le disque solaire de sa grandeur "... 

Le 25 janvier 1878, le Denison Daily News rapporta les faits sous le titre " Un étrange phénomène " : " Mr John Martin, un fermier vivant à environ 8 km au nord de cette ville, remarqua, alors qu'il chassait, un objet sombre, haut dans le ciel, au nord. La forme singulière et la vitesse avec laquelle l'objet semblait se rapprocher captèrent son attention, et il s'usa les yeux à tenter de découvrir ses caractéristiques. Lorsqu'il le remarqua la première fois, il semblait être de la taille d'une orange, mais sa taille augmenta progressivement. Après l'avoir fixé durant quelque temps, Mr Martin ne vit plus rien en raison de son observation soutenu et détourna son regard afin de reposer ses yeux. Lorsqu'il reprit son observation, l'objet était presque au-dessus de lui et sa taille s'était considérablement accrue ; il semblait traverser les airs à une allure prodigieuse. Lorsqu'il fut juste au-dessus de lui, l'objet était de la taille d'une grande soucoupe et... à une grande hauteur "... on peut donc bel et bien dire que le terme "soucoupe" a bien été employé dans la presse dès 1878 !

International depuis toujours d'après les traces et témoignages laissés par l'humanité au fil du temps (il est évident que les nuées, dieux, anges venant du ciel et enlèvements de prophètes vers le ciel décrits dans la Bible et la plupart des textes religieux, relèvent du même phénomène), les moyens modernes tels que la TSF puis internet ont confirmé son manque de frontières.

Ce documentaire ci-dessous date des débuts de la télévision couleur et parle donc de certains témoignages de la mi-20ème siècle et ce la permet de voir comment les gens de l'époque, à cette époque où la science-fiction d'hollywood n'était pas encore entrée trop dans les moeurs, et n'avait pas trop "polluée" et "déformée" la psychologie des gens sur ce type de phénomène.

En 1954 par exemple, 2600 observations d’OVNI furent documentées par le bureau spatial de l’armée de l’air française. Ce chiffre très élevé et son augmentation par la suite ont fait que le gouvernement de l’époque a demandé à la gendarmerie de dresser les procès verbaux de ces évènements et de rassembler le plus d’informations possibles.

C’est ainsi que entre le 1er janvier 1974 et ce jusqu’en 1975, 72 affaires (non pas de la vague de 1973-1974 mais de celle de 1954 donc) furent traitées (dont 32 en Champagne et 22 en Lorraine). Les données rassemblées étaient ensuite envoyées au CNES (Centre National d’Etude Spatial) de Toulouse.

80 à 84% de ces 2600 observations ont pu être expliquées par des phénomènes aérospatiaux ou physiques connus. Dans les 16% qui restent, 12% présentent un doute quant à l’explication que l’on pourrait donner mais il existe tout de même une très forte probabilité d’en trouver une logique et 4% de ces phénomènes restent eux totalement inexpliqués car ils défient toutes les lois naturelles que nous connaissons.

Ces OVNIs peuvent être des points, des boules, des ovoïdes, des «cigares» ou encore des triangles, et mesurent de 1 à 70m. Dans les 4% de phénomènes qui restent inexpliqués, 12% des OVNIs ont une vitesse supersoniques pouvant aller à plusieurs fois la vitesse du son et 45% ont des trajectoires défiants nos lois physiques.

Il peut exister énormément de différence entre deux observations d’OVNIs mais l’on a remarqué que certaines constantes apparaissaient tout de même.

Dans le monde entier, les observations (majoritairement) se font entre 19h et 23h et le pourcentage des observations faites au-dessus des villes et au-dessus des campagnes est identique.

En plus de voler dans notre espace aérien, ces aéronefs se sont même parfois posés. Selon certains chercheurs français, le nombre d’atterrissage en France entre 1954 et 1975 est de 200 et 8 ont directement été étudié par l’armée de l’air.

Comme vous pouvez le constater, le phénomène OVNI est beaucoup plus important que ce que la majorité des gens peut penser. Le fait qu’il persiste au fil des ans et que les gouvernements du monde entier considèrent que ce phénomène pourrait éventuellement représenter une menace, a tel point qu’ils décident de mettre en place des unités comme le GEIPAN dont l’objectif et de documenter la totalité des observations, ne peut que nous faire penser que c’est loin d’être un canular et que nous ne sommes pour l’instant pas prêt à lever le voile de ce mystère.

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« OVNI. Les 4% du mystère » (1975) – (Partie 1/3)


« OVNI. Les 4% du mystère » (1975) – (Partie 2/3)



« OVNI. Les 4% du mystère » (1975) – (Partie 3/3)



Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 25-12-2014

OVNIs : Vidéos 1965 - Aimé Michel et la vague de 1954

OVNIs : Vidéos 1965 - Aimé Michel et la vague de 1954

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 Aimé Michel

Le 14 février 1965, l’ORTF a diffusé un reportage consacré aux OVNI, sous le titre « Les soucoupes volantes ».

Il traite principalement de la grande vague de l’automne 1954, avec, pour intervenant principal, le célèbre ufologue français Aimé Michel.

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Jean Cocteau et son ami Aimé Michel, au sujet des soucoupes volantes (automne 1954; "ceux venus d'ailleurs").

En guise d’introduction, cette première partie expose le sujet du reportage, en montrant des coupures de presse d’époque, et livre quelques considérations sur l’astronomie, l’exobiologie, avec les interviewes de Jean-Jacques Walter et de Lucien Barnier.

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (1/5)

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (2/5)

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (3/5)

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (4/5)

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (5/5.FIN)
 
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Hommage à Aimé Michel, Biographie par http://rr0.org/people/m/MichelAime/

Aimé Michel naît en 1919. Il est originaire de Saint Vincent-les-Forts, un village des Alpes provençales où toute sa famille est née depuis le 17ème siècle et qui ne compte à l'époque qu'une trentaine de maisons. Il vit là jusqu'en 1939 où une épidémie de poliomyélite le rend inapte au travail manuel, et l'oriente vers une licence de philosophie. En 1944 il entre à la RDF en passant le concours des ingénieurs du son du studio d'essai. Il travaille ensuite au service de la recherche.
Michel commence à s'intéresser à l'ufologie dès 1946, avec la vague des observations scandinaves. Il pense tout d'abord, comme beaucoup, qu'il s'agit d'engins allemands récupérés que les russes essaient sur la Baltique ou d'une nouvelle arme américaine.
A partir de 1948 il s'intéresse plus exclusivement aux faits de psychologie exceptionnelle ainsi qu'aux phénomènes mal étudiés par la science. Quand le livre de Donald E. Keyhoe paraît en 1950, Michel est encore moins convaincu de phénomènes extraordinaires, et en arrive même à penser que tout est inventé de A à Z par de mauvais journalistes.

Revirement
Par la suite, alors qu'il travaille comme ingénieur du son pour une émission de radio sur la météorologie, Roger Clausse, un ingénieur de la Météorologie Nationale, lui montre un dossier d'observations inexplicables transmises par les stations. Michel est alors très étonné de retrouver dans ce dossier des cas en tous points identiques à ceux du livre de Keyhoe. Il revoit alors son jugement, et considère qu'il y a vraiment "quelque chose".

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Couverture du 1er livre de Michel, en 1954
Michel approfondit alors son enquête. Travaillant à Paris au service de la recherche de la RTF, il collecte des articles de journaux comme Le Figaro, ou Le Parisien libéré (journal qu'il cite le plus) et fait la connaissance du capitaine Clérouin, qui dirige les services de renseignement de l'Armée de l'Air, sous les ordres du général Lionel Max Chassin." "Il aide beaucoup Michel : "Oui", commentera ce dernier, "Comme vous, je fais une enquête. Mais je vous présente un précurseur : M. Latappy qui, lui, recueille tout depuis le début, depuis l'affaire Kenneth E. Arnold, en 1947. Personne en France n'en sait plus que lui. Il n'est pas militaire. Il est le dessinateur de Forces aériennes françaises, notre revue de l'armée de l'Air. Mais tout ce que j'ai, il l'a" 1 . Ainsi en 1953, pour écrire son 1er livre sur le sujet, Michel se trouve à la tête d'une documentation substantielle 2 . Il y postule l'existence de systèmes de propulsion "électrogravitationnelle" pour les soucoupes, s'inspirant de la théorie du capitaine Jean Plantier, mais sans rien affirmer de catégorique. Il demande à Jean Cocteau, qui s'intéresse au phénomène, d'en écrire la préface. Le livre connaît un certain succès. Dans les semaines qui suivent sa parution, il reçoit des courriers de Cocteau et de Pierre Guérin, avec qui il se lie d'amitié.
En 1954, alors que son livre 3 sort, Michel annonce un pic d'observation à venir en Août 1954, avec l'arrivée de Perseïdes 4 . C'est en fait fin Octobre qu'une vague d'observations sans précédent touche la France. Au terme de celle-ci, il rend visite à Cocteau. Il s'interroge sur la manière de prouver scientifiquement la réalité de ce qu'il appelle les " MOC", au milieu de témoignages incontrôlables et de récits publiés par les journaux. Cocteau lui répond : "Si ce que racontent ces gens est vrai, si ces engins existent et si on les a vus, il est inconcevable qu'un ordre quelconque ne se cache pas sous ce désordre. C'est cela qu'il faut chercher : l'ordre caché sous le désordre."

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Couverture du 2ème livre de Michel, en 1958
Un ordre derrière le chaos de 1954, Michel croit en trouver un en 1957, et publie un 2ème livre l'année suivante 5 . Ce livre frappe Jacques Vallée, qui lui écrit et finit par le rencontrer en 1961. Dans les années 1960s, Michel rédige de nombreux articles pour la revue Planète, notamment sur la parapsychologie et sur les phénomènes physiques liés aux extases religieuses. A la même époque, il rédige aussi des articles pour Science & Vie, et se lie d'amitié avec Jacques Bergier.
En 1966, Michel présente Yves Rocard à Jacques Vallée. Par la suite, ceux-ci vont travailler au sein du même "collège invisible".
En 1969, il fait partie du comité de rédaction de LDLN.
A la fin de sa vie, Michel déclare modestement que tout ce dont il est certain à propos des ovnis tiendrait aisément sur un timbre poste. Il meurt en 1992.
Sur le site de l'INA, vous avez aussi une très intéressante et longue interview du 29-10-1966 de Aimé Michel de presque une heure, dont vous pouvez voir un extrait de 5 minutes ici :
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 25-12-2014

mercredi 24 décembre 2014

Les Rephaims, Les Cercles et Le Tumulus de Rogem Hiri en Syrie

Les Rephaims, Les Cercles et Le Tumulus de Rogem Hiri en Syrie

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Rujm-EL-Hiri, vu du dessus (photo Itamar Greenberg)

Données climatiques et historiques :

" D’après les données environnementales recueillies par P. Sanlaville, le climat actuel se serait installé vers 3000 avant l’ère chrétienne. Les communautés protohistoriques ont subi les mêmes contraintes climatiques que celles que nous connaissons. Ce transect couvre donc une transition climatique humide/aride en allant de l’ouest vers l’est. Cette zone aux paysages variés est fortement marquée par l’architecture funéraire mégalithique qui apparaît dès la fin du 4e millénaire au Levant Sud.

L’essentiel des données utilisées pour notre étude est issu de prospections de surface. Le nombre de fouilles de monuments est très réduit. Le matériel céramique découvert in situ est rarement publié avec dessins ou photographies, ce qui limite considérablement les possibilités de vérifier les dates proposées par les archéologues. Seuls quelques articles présentent des planches de tessons significatifs que nous utiliserons comme élément de chronologie relative. L’outillage lithique est peu représenté. Ce sont essentiellement des pointes de flèches et un pendentif. Avec quelques exceptions, les objets en métal sont le plus souvent caractéristiques de la fin de la période des tombes mégalithiques, c’est-à-dire le Bronze ancien IV/Bronzemoyen I. Le matériel archéologique découvert in situ ou en surface permet donc d’établir un cadre chronologique allant de la fin du Chalcolithique/Bronze ancien I au Bronze ancien IV/Bronze moyen I (4e/3e millénaire). Des milliers de monuments funéraires mégalithiques sont encore visibles et bien préservés ; ce sont donc la typologie et l’implantation des monuments qui fournissent l’essentiel des données pour étudier les sociétés protohistoriques de Syrie du Sud. "
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De haut en bas : Dessin d’une chaîne funéraire de Ramat Hanadiv (d’après GREENBERG, 1992, Fig. 17, area 722, p. 145) - Photographie d’un dolmen de Ain Dhakar (T. Steimer-Herbet) - Plan et section d’un dolmen de Qiryat Shemona (SHAKED, 1993, p. 4, fig.6).

Sur le plan strictement architectural, les monuments dits « mégalithiques », c’est-à-dire construits à l’aide de très grandes pierres brutes, regroupent deux catégories de monuments : funéraires et cultuels. La première catégorie, comprend divers types de tombes tels que les grands tumuli, les tombes-tours ou les dolmens construits en pierres brutes. S’y ajoutent également quelques cercles, murs et enclos associés aux tombes. La seconde catégorie, peu représentée dans cette partie du Levant Sud, correspond à des monuments cultuels, notamment les pierres dressées et quelques grands cercles. Une observation rapide de la distribution des monuments funéraires mégalithiques montre qu’ils sont répartis exclusivement dans les zones où affleure la roche, basaltique dans notre région ou calcaire plus au sud en Jordanie. Trois zones propices se distinguent : le Jaulan, le Leja et le Harra. Près de Baharet al-Hijane, dans la plaine de Damas, et à Deraa, dans la plaine du Hauran, des vestiges funéraires ont été décrits dans les années cinquante ; depuis, l’agriculture et les développements urbains ont fait disparaître la quasi-totalité des monuments.
 
Le Jaulan (Golan) est un plateau régulier sur lequel les nécropoles mégalithiques sont distribuées le long des wadis sans situation topographique dominante particulière. Il surplombe le lac de Tibériade et la Galilée. Son sol est une coulée de basalte recouverte d’une épaisseur de terre variable. L’ensemble des nécropoles du Jaulan occupe une surface globale de 40 km carré, près de 2000 monuments sont encore visibles sur l’ensemble des 40 sites répertoriés. À la lecture des descriptions des voyageurs du début du siècle, le nombre initial des monuments peut être multiplié par deux. Il s’agit donc d’une énorme concentration de tombes. Ces nécropoles du Jaulan présentent une architecture très homogène. Outre quelques tombes ovales comme celles de Yahudiyeh, il n’a été signalé que des dolmens. Ceux-ci présentent de nombreuses variations que C. Epstein, dans les années 80, a consignées dans une typologie complétée par M. Zohar en 1992.

Les dolmens du Jaulan sont des monuments funérairesérigés au-dessus du sol et constitués d’une chambre funérairele plus souvent associée à un dispositif périphérique, tumulus ou enclos qui est de forme rectangulaire, carrée, circulaire ou semi-circulaire. D’une manière générale, on date leur apparition de la fin du Chalcolithique et plus généralement du Bronze ancien I. Néanmoins, sur la centaine de nécropoles de dolmens levantins, plusieurs tombes dans le Jaulan ou dans le Harra ont livré un matériel céramique du Bronze ancien III et du Bronze ancien IV/Bronze moyen I. Cette datation signifie que leur construction et/ou utilisation ont perduré jusqu’au début du 2e millénaire avant l’ère chrétienne.

Deux monuments cultuels seulement ont été recensés, le premier se situe dans la nécropole de dolmens de Rujm al-Hiri, ce sont quatre cercles concentriques de 45, 65,100 et 156 m de diamètre datés du 3e millénaire, la tombe ovale en petites pierres sèches au centre est plus tardive, du Bronze récent. Ces cercles, dans un contexte funéraire tel que celui de Rujm al-Hiri ont vraisemblablement dû servir de lieu de rassemblement. Le second monument plus petit, décrit par R. Greenberg, sur la nécropole de Ramat Hanadiv, est une pierre dressée intentionnellement au pied de laquelle se trouve une ligne semi-circulaire de petites pierres formant une cellule pavée.

La tombe de Deraa, dans la plaine du Hauran, fouillée par J. Nasrallah en 1963, est particulièrement intéressante. Situé près de la gare de Deraa, ce grand tumulus était entouré par une dizaine de cistes en pierres brutes, disposés en arc de cercle. Leur état de conservation au moment de la fouille était assez mauvais puisqu’il ne subsistait que les orthostates dressés, les dalles de couvertures gisant sur les côtés. Le matériel est essentiellement lithique avec un racloir en éventail, une lame épaisse brisée et un racloir sur lame. Une figurine en terre cuite,une hache fenestrée, un collier en cornaline, un poinçon en os, deux pendeloques en os, un bracelet et une épingle en bronze ont également été trouvés. L’ensemble du matériel lithique est daté de la fin du 4e millénaire et le reste du matériel est attribué à l’âge du Bronze moyen. Plusieurs cupules ont été relevées à proximité des tombes, dont une cupule au centre d’un cercle de pierres et plusieurs exemples de cupules reliées entre elles par des rigoles.

L’homogénéité de l’architecture sur de vastes territoires témoigne d’une circulation des techniques et, probablement aussi, des croyances similaires. Il est difficile d’aller très loin dans la connaissance de ces sociétés, mais certaines observations nous donnent déjà des éléments de connaissance intéressants. Il est certain que cette architecture demande des moyens techniques importants pour le levage et la manipulation des pierres qui mobilisent plusieurs personnes sur une durée de quelques jours. Une organisation sociale est nécessaire pour permettre la réalisation de ce type de projets, sans toutefois faire appel à des artisans spécialisés ; un simple « savoir faire » est suffisant (voir communication personnelle de J.-C. Bessac). On retrouve dans les deux architectures funéraires, tombes tours et dolmens, des traits communs : l’utilisation de blocs bruts le plus souvent mégalithiques et la visibilité. À ces deux traits s’ajoutent des éléments comme les murs associés aux tombes, les chaînes funéraires et les enclos funéraires dont les rôles sont encore flous. Outre l’hommage fait au défunt au travers d’une architecture monumentale, les tombes sont clairement utilisées pour établir des liens entre les défunts qui sont les représentants de familles ou de tribus. On pourrait dès lors penser pour les chaînes funéraires, les enclos funéraires, à des stratégies mnémotechniques de généalogie. Dans ces sociétés, la tombe servirait de marqueur physique, et le défunt de référent, d’ancêtre commun à un groupe de personnes. Il existe un autre point commun entre les tombes tours et les dolmens : dans les deux cas, on peut observer le regroupement de tombes de dimensions modestes autour d’une tombe plus monumentale ou auprès d’une tombe située sur un relief dominant. "

Ref : http://www.academia.edu/

" Le complexe mégalithique de Rogem Hiri (en arabe Rujm al-Hiri, ce qui signifie 'tas de pierres du chat sauvage'), est situé au centre du Golan, à quelque 16 km à l'est du lac de Tibériade, sur un plateau nu parsemé de rocs de basalte. Depuis sa découverte lors d'un relevé effectué à la fin des années 60 sur le Golan, ce site nimbé de mystère a soulevé la curiosité des archéologues. Entre 1988 et 1991, des fouilles archéologiques et des recherches ont été menées pour déterminer sa fonction et l'époque de sa construction.
Le site Rogem Hiri est constitué d'une installation monumentale de blocs de basalte locaux de tailles diverses. Il se compose de deux unités architecturales : quatre cercles concentriques entourant un tumulus central rond. Le cercle extérieur, le plus large, d'un diamètre de 156 mètres, est long de quelque 500 mètres. Les murs, d'une épaisseur variable - 3,5 m au maximum - ont été préservés jusqu'à une hauteur de 2,5 m, même s'ils sont à certains endroits détruits par des chute de pierres. Plusieurs parois radiales relient les murs circulaires, créant une structure labyrinthique qui comporte deux entrées seulement, l'une faisant face au nord-est et l'autre au sud-est.

Au centre de ces cercles se trouve le cairn, un amas irrégulier de pierres. De 20 à 25 mètres de diamètre, il est conservé jusqu'à une hauteur de 6 mètres. Le tumulus est constitué par un amas central de pierres entouré d'un encadrement plus bas, lui donnant la forme d'un cône tronqué. Une recherche géophysique au radar a révélé que la pile de pierres était creuse. Une chambre mortuaire, à laquelle menait un étroit corridor, fut ainsi découverte. Cette chambre ronde, d'un diamètre de 2 m, était construite en larges plaques de pierre superposées, mais obliquant légèrement vers l'intérieur. Elle était recouverte de deux dalles massives de basalte, pesant chacune 5,5 tonnes, et formant un demi-dôme en encorbellement au-dessus de la chambre funéraire. "

Toute une gamme de théories quant à la fonction de cette structure, sans exemple au Proche-Orient, avait été proposée jusqu'ici. Rogem Hiri fut même identifié à la tombe d'Og, roi de Bashan et dernier des géants. (Deutéronome III, 11)

Ce site a également été considéré comme un observatoire astronomique, une espèce de Stonehenge proche-oriental. Cette théorie est confortée par le fait que le côté oriental, qui fait face au soleil levant, a été édifié avec le plus grand soin. Les deux seules entrées sont situées précisément de ce côté-là, et celle du nord-est est grossièrement orientée dans la direction du lever du soleil au solstice d'été, le 21 juin.

Les archéologues qui ont fouillé le site proposent deux autres explications possibles. Selon la première, ces cercles concentriques auraient été édifiés au début de l'âge du bronze, au milieu du troisième millénaire av.. Le site aurait alors servi de centre de culte et de cérémonie, où se rassemblaient chaque année les nomades déjà entrés dans un processus de sédentarisation. Plus tard, à la fin de l'âge du bronze (1400-1300 av.), le tumulus contenant une chambre funéraire aurait été ajouté (il fut pillé dans l'antiquité et seuls quelques objets y ont été découverts, dont des boucles d'oreille en or et des pointes de flèche en bronze). Les relevés confirment que le tumulus n'est pas situé au centre des cercles concentriques, ce qui conforte la théorie selon laquelle ce cairn constitue un ajout ultérieur.

Selon une autre théorie, l'architecture de Rogem Hiri attesterait que les cercles concentriques et le tumulus participeraient d'une structure unique. Rogem Hiri serait par conséquent une monumentale tombe commémorative - le mausolée sur le Golan d'un leader du début de l'âge du bronze. La tombe aurait été vidée de ses vestiges funéraires à la fin de l'âge du bronze, puis réutilisée comme lieu de sépulture. L'envergure de ce site atteste d'une organisation centralisée et de l'existence d'une direction capable de réaliser un projet architectural d'une telle ampleur (on estime que près de 42 000 tonnes de pierres ont été transportées).

Le mystère de Rogem Hiri reste inexpliqué. Ceux qui l'ont édifié voilà quelque cinq millénaires ont quitté la scène de l'Histoire, emportant avec eux les secrets de ce site extraordinaire. Les fouilles ont été menées par Y. Mizrahi et M. Zohar, dans le cadre du projet régional de la terre de Geshour, dirigé par M. Kochavi, de l'Institut d'archéologie de l'université de Tel-Aviv. "

Ref : http://mfa.gov.il/

Une étude sur les énergies du site du Géobiologiste Richard Benishai très intéressante (extraits) :

Rujmelhiri1Rujm-EL-Hiri, vu du dessus (photo Itamar Greenberg)

" (...) il est désigné en Hébreu sous le nom de Gigal Rephaim (la roue des géants). Depuis sa découverte en 1967, cet endroit a été étudié, mesuré, fouillé, examiné avec un radar, et sans doute plus. Les articles écrits sur ce lieu au passé lointain sont nombreux ; il suffit simplement de questionner un moteur de recherche pour trouver des quantités de données à son sujet.

En tant que Géobiologue, j'ai approché cet emplacement avec un point de vue différent : celui de son profil énergique. Cet article traite le côté physique de l'énergie provenant de la terre, aussi bien que les aspects spirituels de cet endroit antique. "

" (...) Malheureusement, je ne pouvais pas y rester plus que quelques heures, mais cependant ma curiosité a été ouverte. Aussitôt, j'ai demandé à un ami qui pratique le «channeling» de découvrir « le pourquoi » de cet endroit et son but.

Notez bien que je fais confiance à sa connaissance, que j'avais eu l'occasion de vérifier à plusieurs reprises, pour m'assurer de la validité de ses informations. Voici sa réponse deux semaines plus tard :

" Ce lieu existe depuis 3 200 années. C'est un endroit positif utilisé pour la guérison. Des cérémonies et des offrandes ont été faites là : fleurs, fruits et cristaux. Les cercles symbolisent les dieux de la terre et la fertilité, et chaque cercle représente une saison de l'année ou d'un dieu responsable de cette saison.

Les gens respectaient beaucoup de ce lieu saint, en étant sûr de remercier ces dieux et les entités. La connaissance pour construire cet endroit est venue de Babel antique. Rujm-el-Hiri est énergique et ses eaux contiennent beaucoup de minerais favorables pour la santé, pour se baigner, et à boire.

Bien que les cérémonies à l'époque étaient d'origine païenne, on le sait que les Juifs y venaient pour obtenir des bénédictions et des soins curatifs.

Les visiteurs de nos jours devraient se relier spirituellement à l'endroit, en remerciant et en respectant les entités et les dieux terrestres situés là. Le tout dans l'ensemble, serait de créer un cercle positif d'énergie, afin de maintenir un avenir plein de bénédictions.
Pendant sa renommée, l'emplacement était contrôlé par une prêtresse au nom de NOGIA NOGIA, ce qui signifie : Celle qui touche dieu et donne des bénédictions des anciens dieux."

Je ne suis pas sûr si les informations transmises de cette manière sont correctes, mais en faisant des recherches sur l'internet, je suis tombé sur un article écrit par Yonni Mizrachi, un des grands enqueteurs sur Rujm-EL-Hiri. Son article écrit il y a plusieurs années, renforce certainement cette information acheminée.

"Nous voyons que la fonction principale de Rujm-el-Hiri était d'être un temple ou centre rituel. Il y avait la des cérémonies religieuses et des observations rituelles par les populations urbaines qui occupaient les nouveaux sites clôturés du Golan. (Mizrachi 1992a : 195-196, 228-242)."

Extrait tiré de « La Géométrie et l'Astronomie de Rujm-el-Hiri, un Emplacement Megalithic dans le Levant Méridional », par Anthony Aveni, de l'Université de Colgate et Yonathan Mizrachi, Université de Tel-Aviv.

Rujmelhiri2
L'étude

Tandis que beaucoup de chercheurs ont étudié cette structure, aucun n'a examiné le côté énergique de son emplacement. Ma connaissance géobiologique me fait croire qu'au fil du temps et jusqu'à 1400 A.D., l'homme à toujours considéré les singularités souterraines (failles, veines de l'eau, vortexes, etc.....) dans la planification et la localisation des endroits sacrés.
 
J'ai supposé qu'il y avait une possibilité assez légitime ici pour une telle utilisation, et en effet tel que je le décris plus loin, il y en a une. Parallèlement, j'ai approché mon ami Stéphane Cardinaux, de Suisse pour lui envoyer la vue supérieure de l'emplacement. Voici sa réponse:

« Le traçage de régulation de Rujm-el-Hiri est représenté sur la Figure 6:

1. Le grand cercle autour du périmètre extérieur (en rouge), permet de tracer tous les autres cercles rouges en les divisant successivement par le nombre d'or (1.618, également connu comme PHI).
2. Les cercles jaunes sont créés en tirant des tangentes envers les cercles rouges sous un angle de 58.28°, qui est l'angle constitué par la diagonale d'un rectangle d'or.
3. Le cercle bleu est tangent à la ligne qui forme un angle de 58.28° avec le diamètre.
Pour conclure : le nombre d'or permet le traçage des deux côtés de chacun des murs. »

Rujm06

Bien que cette configuration semble étonnante pour une construction faite il y a si longtemps, elle ne l'est pas tellement. Des structures semblables ont été faites environ 5100 ans, avec des exactitudes extrêmement élevées. Prenons le cas d'un monument récemment découvert en 1963 dans le Morbihan en France. (Figure 7).

L'endroit est 17 m de longueur avec un chemin d'entrée de 10 m. Plusieurs pierres ont été érigées à l'intérieur du tunnel souterrain. D'une manière étonnante, TOUTES les dimensions de la structure entière sont basées selon PHI, ou le nombre d'or (1.618). En outre, tous les angles constitués par chaque endroit de l'emplacement sont à eux aussi, tirés du chiffre PHI. Et pour couronner le tout, les diverses dimensions forment une série de Fibonacci.

Il faut se rappeler que les moyens de mesure que nous avons à notre disposition aujourd'hui, n'existaient pas à l'époque. Parfois nous trouvons et mesurons certains emplacements, sans faire le rapport avec le nombre d'or. Par exemple, le cromlech de Borrowston Rig en Ecosse, découverte par Alexandre Thom, il y a environ 4 500 ans. Tandis que l'auteur mesurait cet endroit avec l'exactitude, il n'a fait aucune corrélation avec le chiffre PHI

Rujm11
Rujm13Rujm14Rujm15Rujm16

Respectivement : Vue du tumulus, vue de l'entrée principale, vue de l'intérieur de la grande salle, vue de la grande pierre de séparation, vue de l'entrée arrière. 

Voir les autres figures et la suite qui traite de l'énergie et aussi des plantes visibles sur le site, entre autres... :

http://www.geobiology.co.il/french/Articles/Mystere_RUJM.asp


Et le lien avec Gog, l'un des derniers géants et roi des Rephaïm, tué par Josué lors de la prise de ce territoire par les Hébreux, selon les textes hébraïques de la Bible ?

En Genèse 6:1-4, nous lisons ce qui suit : « Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. Alors l’Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants : Ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité. »

Certaines versions traduisent le chapitre 4 comme suit : « Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, et également par la suite, après que les fils de Dieu furent… » La passage-clé dans ce chapitre est, « … et également par la suite… ». La plupart des étudiants sérieux des prophéties bibliques comprennent qu’il y avait des géants sur la terre avant le déluge, mais, beaucoup ne se rendent pas compte que les Écritures nous disent qu’il y avait également des géants sur la terre après le déluge.

"Satan et les anges déchus" avaient essayé de corrompre l’ADN de l’humanité avant le déluge, de sorte que le Messie ne puisse jamais apparaître. C’est pourquoi le déluge devait se produire. Mais, apparemment, "les anges déchus" ont essayé à nouveau après le déluge.

Satan a rempli « la terre promise » avec ces géants de telle sorte que le peuple d’Israël ne puisse pas produire le Messie à cet endroit. C’est pourquoi ces races hybrides devaient être exterminées par le peuple d’Israël lors de la conquête de la terre promise.

Une de ces races de géants était connue sous le nom de Rephaïm. Dans Genèse 14:5, il nous est dit que les Rephaïm étaient impliqués dans des guerres dans la terre promise au cours de l’époque d’Abraham ….

« Mais, la quatorzième année, Kedorleomer et les rois qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth-Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Émim à Schavé-Kirjathaïm. »

Non seulement cela, mais, dans Genèse 15:18-21, Dieu dit à Abraham que la terre des Rephaïm fait partie de la terre que Dieu donnait à lui et à ses descendants ….

« En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abraham, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate, le pays des Kéniens, des Kéniziens, des Kadmoniens, des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm, des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens. »

En fait, dans le livre de Josué, il nous est dit que Og, roi de Basan, était un des Rephaïm. Par exemple, Josué 12:4 nous dit que ….

« Og, roi de Basan, seul reste des Rephaïm, qui habitait à Aschtaroth et à Édréi. »

Josué 13:12 nous dit également que Og était « un des derniers » des Rephaïm ….

« …tout le royaume d’Og en Basan, qui régnait à Aschtaroth et à Édréi, et qui était le seul reste des Rephaïm. Moïse battit ces rois, et les chassa. »

Non seulement Og était-il un des derniers survivants de la race des Rephaïm, mais, il était également un homme incroyablement grand. Les Écritures nous disent que son lit avait une longueur de 9 coudées (environ 13 pieds, soit 4 mètres).

Maintenant, quel genre d’homme aurait besoin d’un lit de 13 pieds de long ? Uniquement un géant aurait besoin d’un lit d’une telle longueur.

En fait, dans Deutéronome 3:11-13, nous constatons que le pays de Basan était connu comme la terre des géants...

« (Og, roi de Basan, était resté seul de la race des Rephaïm. Voici, son lit, un lit de fer, n’est-il pas à Rabbath, ville des enfants d’Ammon ? Sa longueur est de neuf coudées, et sa largeur de quatre coudées, en coudées d’homme.) Nous primes alors possession de ce pays. Je donnai aux Rubénites et aux Gadites le territoire à partir d’Aroër sur le torrent de l’Arnon et la moitié de la montagne de Galaad avec ses villes. Je donnai à la moitié de la tribu de Manassé le reste de Galaad et tout le royaume d’Og en Basan : Toute la contrée d’Argob, avec tout Basan, c’est ce qu’on appelait le pays des Rephaïm. »

Alors, ces géants maléfiques ont été vaincus quand Josué et le peuple d’Israël ont conquis la terre promise. Nous trouvons une référence à toute cette histoire dans le livre de Josué, dans Josué 17:15...

« Josué leur dit : Si vous êtes un peuple nombreux, montez à la forêt, et vous l’abattrez pour vous y faire de la place dans le pays des Phéréziens et des Rephaïm, puisque la montagne d’Éphraïm est trop étroite pour vous. »

Mais, même après l’anéantissement des Rephaïm, leur héritage est demeuré. En fait, toute une vallée a été nommée d’après eux. Il s’est avéré que la « Vallée des Rephaïm » a été témoin d’un grand nombre de batailles, selon les Écritures. Nous en voyons un exemple dans 2 Samuel 5:22 ….

« Les Philistins montèrent de nouveau, et se répandirent dans la vallée des Rephaïm. »

Nous pouvons voir un autre exemple de tout ceci, durant les jours du roi David, dans 1 Chroniques 11:15 ….

« Trois des trente chefs descendirent auprès de David sur le rocher dans la caverne d’Adullam, lorsque le camp des Philistins était dressé dans la vallée des Rephaïm. »

Il y a également des références aux Rephaïm dans les anciennes sources ugaritiques et phéniciennes. La vérité est que les géants parcouraient cette terre, avant et après le déluge. Ces géants ne sont pas totalement humains. Ils étaient le résultat du mélange de l’ADN des humains avec l’ADN des anges déchus. "


Peut-on aussi considérer les Rephaïm comme étant réels, comme d'autres peuples cités dans les Textes, comme en réalité un peuple de bâtisseurs de monolithes de grande taille, troglodytes d'origine et ancêtres des celtes et autres peuples répandus par la suite dans le monde ? Notez que cette région a été (re)conquise par Israel dans les années 60 et n'a jamais été rendue à la Syrie et que seuls des israélites peuvent la visiter de nos jours...

Une visite des lieux en vidéos :


Dr. Dennis Siluk visiting the Rephaim Circle (also known by the Gilgal Rephaim, Circle of the Refaim, Circle of Og, Stone Heap of the Wild Cat )in the Golan Heights near Syria, and the city of Tiberias, Israel on the 23-July-2010. He is standing on the outer circle; dated between 3200 to 4000 BC (the Chalcolithic period).



Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 24-12-2014