Paradoxal : la théorie des plaques hydrauliques créationniste confortée !
Tous les médias scientifiques annoncent en ce moment la très bonne nouvelle qu'il y a l'équivalent de véritables océans sous la croûte terrestre (et non pas au centre de la Terre comme l'on dit quelques sites à sensations ou agissant comme tels)... tout en omettant bien sûr de constater que c'est exactement ce que disent les partisans du complément (pour eux) de la théorie de la tectonique des plaques : la théorie (additionnelle pour moi par endroits) des plaques hydrauliques (ou hydroplaques). Comme je l'avais traduit dans cet article qui date de mars 2013, " Les roches sont composées de minéraux différents, certaines molécules contenant de l'eau. Ces minéraux ne se sentent pas humides au toucher, parce que chaque molécule d'eau est verrouillée séparément dans la structure cristalline d'un minéral, l'eau occupe seulement environ un millième du volume de la roche. Néanmoins, la terre intérieure est si grande qu'elle contient probablement une valeur de plusieurs océans d'eau. Un processus de chauffage peut avoir relâché de l'eau, qui peut se retrouver dans des grandes poches. ".
"Une importante réserve d'eau se cacherait au centre de la Terre"
Cette zone particulière de la Terre, la zone de transition, pourrait renfermer autant d'eau que tous les océans réunis.
" Comme Jules Verne l'avait imaginé, le manteau terrestre recèlerait, entre 410 et 660 km sous nos pieds, d'importantes quantités d'eau, révèle l'analyse d'un petit diamant venu des profondeurs de la Terre, publiée mercredi 12 mars dans la revue Nature (en anglais). "Cette zone particulière de la Terre, la zone de transition, pourrait renfermer autant d'eau que tous les océans réunis", a déclaré l'auteur principal de l'étude, Graham Pearson, de l'université d'Alberta (Canada). "Une des raisons pour lesquelles la Terre est une planète aussi dynamique est la présence d'eau à l'intérieur", explique-t-il.
C'est une inclusion microscopique de ringwoodite, un minéral très spécial, qui a permis à son équipe de confirmer ce que des études expérimentales tendaient à montrer : le manteau terrestre comporte une "zone de transition hydrique". L'analyse du minéral a permis de déterminer qu'il contient une quantité d'eau significative, de l'ordre de 1,5% de son poids. Le diamant est arrivé jusqu'à la surface de la Terre inclus dans une roche volcanique.
Pas d'eau sous forme liquide
Ce que l'on appelle "le manteau" se situe sous la croûte terrestre, jusqu'au noyau de la Terre, à une profondeur de 2 900 km. Entre les deux grandes parties du manteau (le manteau supérieur et le manteau inférieur), se trouve une zone dite de "transition", entre 410 km et 660 km de profondeur. Le principal minéral du manteau supérieur est l'olivine. Lorsque la profondeur, et donc la pression, augmentent, l'olivine se transforme, change d'état en quelque sorte. Entre 410 et 520 km, elle devient wadsleyite, puis entre 520 et 660 km ringwoodite, un minéral qui contient de l'eau.
Cette variété de l'olivine a déjà été retrouvée dans des météorites, mais jamais en provenance de la Terre elle-même, car à une profondeur inaccessible. "Jusqu'à aujourd'hui, personne n'avait jamais vu de la ringwoodite du manteau de la Terre, même si les géologues étaient persuadés de son existence", souligne Hans Keppler, de l'université de Bayreuth (Allemagne), dans un éditorial publié par la revue Nature.
En 1864, Jules Verne, dans son roman (de Science-Fiction) Voyage au centre de la Terre, avait imaginé un océan dans les entrailles de notre planète. C'était peut-être assez bien vu, même si l'équipe de Graham Pearson ne parle pas d'eau sous forme liquide, mais contenue dans un minéral bien particulier. Il reste cependant à déterminer, comme le souligne Hans Keppler, si l'échantillon de ringwoodite analysé est représentatif de l'ensemble de la zone de transition du manteau terrestre. "
On peut aussi parler dans ce cas des anciens Égyptiens et de leur fleuve des morts sous-terrain par exemple... ou aussi de La théorie des plaques hydrauliques : Cette théorie a été émise par un créationniste réputé, diplômé du MIT, le Dr. Walter Brown, mais il est admis par des scientifiques sans "tendances" appuyés qu'elle a l'avantage d'expliquer certaines choses que la théorie classique ne démontre pas tout en ne la "détruisant" pas du tout, puisque la principale divergence est surtout une question de datations et de rapidité ou non des événements. Autrement dit, les deux théories sont d'accord sur le résultat que nous voyons de nos jours, y compris sur l'existence de ces plaques, ce sont surtout les dates d’événements et les énergies en jeu qui diffèrent. Tout ce que nous avons vu au-dessus est donc bien applicable à la théorie des plaques tectoniques et aussi à celle des plaques hydrauliques, et il n'est pas nécessaire d'ailleurs non plus que les événements hydrauliques se soient passés il y a 4000 ans comme pensent l'avoir compris certains érudits en lisant la Bible (d'ailleurs ces mêmes érudits auraient dû voir qu'on parle aussi d'un Adam et autres personnages cités pour être âgés de milliers d'années... il est donc évident que les années de la Bible ne sont pas des années humaines. Point. On peut donc dire que la Bible parle également de millions, voir de milliards d'années humaines à priori... et de quelques milliers divins). Je renvoie donc ici les évolutionnistes et les créationnistes dos à dos : ils parlent de la même chose et ergotent sur des détails pas si importants car ils n'ont pas la même échelle de temps à la base...
Mais, qu'est-ce qu'une hydroplaque ? Avant le "déluge global" (voir article au-dessus avec les preuves de cette inondation mondiale), l'eau était considérable sous la croûte terrestre. La pression a augmenté dans cette chambre d'eau souterraine et a rompu la croûte, la divisant en plaques. L'eau s'écoulant a inondé la terre. Parce que hydro : l'eau, les plaques de la croûte seront appelées hydroplaques. Où elles ont cassé, comment elles se déplaçaient, et des centaines d'autres détails et des preuves tout en accord avec les lois de la physique, constituent la théorie des hydroplaques et expliquent en grande partie pourquoi la terre ressemble à ce qu'elle est... Cette théorie pourrait d'ailleurs se placer éventuellement AVANT celle de la théorie classique des plaques tectoniques, ou mieux, entre deux formations de supercontinents et provoquant la dislocation du dernier, la Pangée. Plus précisément, la pression a rompu les minéraux contenant l'eau par millions de mètres-cubes, la même pression normale et observée encore de nos jours a augmenté l'hydrothermie : de monstrueux geysers de vapeur d'eau et d'eau bouillante ininterrompus, de monstrueuses inondations de centaines de mètres de haut, etc... un véritable "déluge" provenant du sol mais accompagné de pluies généralisées (la vapeur d'eau surchauffées doit bien retomber aussi) sur de longues périodes... Selon cette théorie, on peut aussi réfléchir qu'une bonne partie de cette eau évacuée à l'époque est retournée dans les sous-sols (via la tectonique améliorée et lubrifiée) et que le même processus peut se reproduire (par endroits plus probablement) suivant les pressions exercées sur ces poches d'eau et ces poches de minéraux contenant de l'eau...
Autres articles sur l'intérieur de la Terre :
Yves Herbo, Sciences-F-Histoire, 18-03-2014
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