Dépêche AFP du 11-11-1967 : "Un Voyage en Soucoupe Volante jusqu'à Jupiter"
Etant
donné la date de cet article, peu de gens s'en souviennent de nos
jours. Il fait pourtant partie de mes archives retrouvées et j'ai décidé
de le remettre en mémoire des anciens et de le faire découvrir aux plus
jeunes, avec bien sûr le recul, la retenue et même un certain humour
que tout chercheur honnête peut se permettre à la relecture de ces deux
pages extraites d'un magazine sérieux, vitrine d'un organisme reconnu à
l'époque, le GEPA. Voici donc, extrait du magazine Phénomènes
Spatiaux N°14 du GEPA (Groupe d'Etude des Phénomènes Aériens) de
décembre 1967, " Un Voyage en Soucoupe Volante jusqu'à Jupiter ". Vous
trouverez les scans de l'article original en-dessous, notez que c'est la
seule version française sauvegardée (et maintenant trouvable) sur
internet :
" C'est le titre de la dépêche AFP N°022, datée du 11-11-1967, à 9H22, dont M. Roland Dupire a obligeamment recopié le texte à notre attention. M. José Fostier, de la RTB, avait également pris la peine de l'enregistrer sur bande pour nous, et elle avait été reçue à Bruxelles à 4H09, sous le N°44.
Sous des titres approchants, le contenu de cette dépêche a été publié dans Divers journaux — dont « Le Progrès-Dimanche » et « Sud-Ouest-Dimanche », du 11.11.67; « Le Maine-Libre » du 13.11. 67 et « Le Figaro » du 15.11.67 — et il a suscité parmi nos membres une émotion compréhensible.
Nous le reproduisons ci-dessous :
«
Un jeune immigrant polonais vivant en Argentine est monté à bord d'une
soucoupe volante qui l'a conduit à Ganymède, le plus gros des satellites
de Jupiter. Il a séjourné quelque temps sur cet astre lointain où il a
appris le langage « spatial ». Il a même traduit dans cette langue le
poème national argentin « Martin Fierro ». Ces révélations, faites par le R.P. Salvador Reyna (S.J.), sont reproduites par le quotidien « La Capital
», de Mar del Plata, dont plusieurs collaborateurs ont pu prendre
connaissance du texte du « Martin Fierro » en langue spatiale.
«
L'ecclésiastique a ajouté que le jeune Polonais, qu'il connaît, se
rendra prochainement au Costa Rica, afin de retrouver, grâce aux
indications fournies par les habitants de Ganymède, les restes de
l'avion argentin TC-48, qui a disparu dans ce pays il y a deux années. »
Qu'un homme tel que le R.P. Reyna
— sur le sérieux duquel nous n'avons cessé d’insister — fût le
propagateur de cette histoire, ganymédienne et fantastique, ne pouvait
manquer de surprendre et de troubler nos membres, de leur inspirer même
un commencement de doute sur la sincérité ou, tout au moins, le sens
critique de notre dévoué ami argentin.
Il
nous faut, certes, nous attendre à nous trouver un jour en face
d'événements ou de récits qui, tout en présentant un caractère aussi
fantastique, ou même davantage, que la dépêche reproduite, seront
néanmoins rigoureusement vrais. Car, si nous avons affaire à des êtres
ayant des millénaires d’avance intellectuelle ou technologique sur nous,
le plus surprenant — comme nous l’avons depuis longtemps dit et écrit
serait que nous ne fussions pas surpris, et même stupéfiés, ahuris, par
les exploits dont, en bonne logique, de tels êtres devraient être
capables.
Mais,
surpris nous-même par les révélations du journal de Mar del Plata, et
désireux d'apporter à ceux de nos membres que ces révélations avaient
troublés d'éventuels apaisements, nous avons, sans délai, écrit au R.P.
Reyna une lettre où, après avoir fait état de l'information
perturbatrice, nous lui disions :
«
Evidemment, « Salvador » n'est pas, autant que je sache, un de vos
prénoms usuels, mais ceux de nos adhérents qui ont lu cette dépêche ne
doutent pas que c'est vous-même qui êtes visé par cette information «
et, comme l'histoire leur paraît peu croyable, et qu'ils vous tiennent,
d'après ce que nous avons dit de vous, pour un savant et un homme très
sérieux, ils ne comprennent pas bien que vous soyez à l'origine de sa
propagation. Un des plus compréhensifs de mes correspondants (1) m'écrit
:
«« ... c'est étrange ! car le Père Reyna
est un scientifique estimé dans le monde entier (vous en avez parlé
dans votre revue)... Je ne vous aurais jamais mentionné cela s'il n'y
avait le nom du R.P. Reyna... mais je reste très sceptique par prudence —
mais, après tout, rien n'est impossible... dans ce monde où nous
découvrons chaque jour de quoi nous émerveiller et nous surprendre. »
«
Mon propre sentiment est assez voisin de celui de ce correspondant, et
je ne songe pas un instant à mettre en cause votre honnêteté, car j'ai
appris à me méfier de certains journalistes. Si donc vous pouviez me
donner quelques précisions sur cette affaire, je vous en serais
profondément reconnaissant. »
Notre lettre était datée du 15 novembre. Dès le 23 novembre, le R.P. Reyna, que nous remercions de son amical empressement, nous adressait une lettre dont Mme Maria Vaskio, à laquelle nous disons notre gratitude, nous a donné la traduction. Nous en extrayons, à l'intention de nos lecteurs, les passages suivants :
«
Vous me dites que dans « Le Progrès-Dimanche > ont paru quelques
affirmations de moi qui vous laissent perplexe. Je vais vous faire la
synthèse des événements :
«
Dans la nuit du 3.11, dans la ville de Mar del Plata, j'ai fait une
grande conférence, sur la chaîne 8 de la T.V., pendant deux heures sans
interruption ! J'ai commencé à 22 h 30 et deux heures après se
manifestèrent des questions, non transmises par la T.V. puisque donnant
des informations sur des thèmes qui, parfois, étaient en marge du sujet
traité. Le studio d'émission était plein... Des milliers de personnes
m'ont vu et entendu sur la chaîne.
«
Un journaliste de « La Capital » a publié trois jours plus tard un
grand article sur la conférence, mais il a inventé des choses auxquelles
je n'avais pas pensé et que, à fortiori, je n'ai pas dites. Je n'ai jamais mentionné Ganymède,
qu'il nomme plusieurs fois. Il a supposé que j'avais dit que la plus
proche étoile est Bételgeuse... Qu'un jeune Polonais, qui écrit en idiome varkulets.
est allé à Costa Rica pour y rechercher l'avion TC-48, tombé là-bas
avec 69 cadets à bord. Et d'autres inventions encore ont été faites par
ce journaliste qui s'est révélé être un menteur ou un audacieux
imbécile.
«
En sorte que vous pouvez dire que ce reportage, tel qu'il est parvenu à
l'étranger, est faux et n'est qu'une exagération, à des fins de
sensation et non de vérité.
« Ce qui est vrai, c'est ceci : j'ai montré un exemplaire du poème « Martin Fierro » écrit en idiome varkulets
(vous connaissiez déjà cet idiome) et en strophes équivalentes à
l'original argentin. En tant qu'exercice de traduction, et pour
l'exactitude de la versification, c'est un magnifique document. Son
auteur l'a fait par amitié pour moi. Mais cet auteur, un Polonais, est
presque un vieillard et un vétéran de la guerre qui a pris fin en 1945.
«
Un jeune homme, qui affirme communiquer mentalement avec les êtres
extra-terrestres, est, celui-là, parti pour Costa Rica afin de retrouver
l'avion tombé et, d'après lui, plusieurs cadets, il le sait, seraient
encore vivants...
«
Vous voyez donc, mon cher ami, que toujours il y a des farceurs" et des
retardés mentaux. Cela nuit beaucoup aux chercheurs sincères qui
s'intéressent à ce sujet si important.
«
Dans mes diverses conférences, j'ai dit aux organisateurs: je viendrai,
pourvu qu'il n'y ait pas de journalistes car, par ignorance peut-être,
ils déforment la vérité. »
Nous disons au R.P. Reyna notre cordiale gratitude pour sa lettre qui nous permet de donner à nos lecteurs ces précieuses rectifications d'un texte imprudemment écrit et imprudemment diffusé.
On le voit, le journtaliste de « La Capital »
a fait, dans son article, les pires confusions, prêtant au Révérend
Père des propos tenus en fait par le jeune homme parti pour Costa Rica,
et attribuant à notre ami astronome une extravagante sottise que nombre
de profanes ne commettraient pas : l'affirmation que Bételgeuse (Alpha
Orion) est l'étoile la plus proche de nous !
Le R.P. Reyna
se défend d'avoir parlé de Ganymède — nous sommes convaincus de sa
vérifiable sincérité — , et ce n'est pas le visiteur présumé de ce
satellite jovien qui a traduit le poème argentin « Martin Fierro » en langage « spatial ».
C'est un Polonais, certes, mais indûment qualifié de jeune, puisqu'il
s'agit d'un vétéran de la dernière guerre mondiale. Quant au langage
«spatial» en question, ce n'est rien d'autre que ce «varkulets»
dont nos lecteurs avaient déjà pu trouver un échantillon graphique dans
le N°12 de « Phénomènes Spatiaux », page 30. L'auteur de ces
caractères, M. Eustaquio Zagorski, dit effectivement être en rapport avec des extra-terrestres.
Nous ne sommes pas forcés de le croire, même s'il est sincère, car il
peut y avoir un abîme entre sincérité et vérité. Mais ce qui paraît bien
certain, c'est que l'homme qui trace ces signes, d'une main gravement
blessée par la guerre, avec une sûreté et une élégance calligraphique
que le R.P. Reyna qualifie de stupéfiantes, constitue
une sorte de phénomène humain. Il a été inlassablement interviewé et
examiné par des journalistes, des médecins, des militaires et des
psychiatres qui, jusqu'à présent, ne sont pas parvenus à trouver une
faille dans son attitude.
D'autre
part, nous n'avons aucune raison de douter des talents de traducteur et
de versificateur que lui accorde le Révérend Père, puisque ce dernier
n'est pas seulement docteur es sciences, mais encore docteur es lettres,
et même poète.
En recourant une fois encore à l'obligeance dévouée du R.P. Reyna,
nous allons nous efforcer d'obtenir de nouvelles précisions sur cet
homme surprenant qui ne manie pas seulement la plume mais aussi le
pinceau, et dont on envisage d'exposer les toiles à Buenos Aires ! "
Yves Herbo archives
Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment
pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les
sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et
adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement.
Le varkulets
Yves Herbo
: Notez bien que nous sommes ici, déjà ou encore selon les versions
dans l'affaire Ummo, qui a démarré dès 1961 à priori : " - Le romancier
sévillan Manuel SALADO disait lors de son entrevue en décembre 1971 avec Enrique Campos et Danuiel Guerrero Bonet, qu’en 1961 il avait reçu des rapports d’Ummo
: il considère que c’est une société secrète terrestre qui travaille
dans un certain but. Ces rapports furent apportés à son domicile par des
ummites en chair et en os. Un médecin et un écrivain de Séville en recevaient aussi. (D1654)
- Premières missives sans queue ni tête reçues par SESMA de SALIANO (D1866)
On parle aussi de M. Eustaquio Zagorski, cité dans cet article, au sujet d'Ummo : " - Eustaquio Zagorski (Argentine, Avellaneda) reçoit depuis 1968 la visite des Ummites dont l’un s’appelle Tom BUCHTER,
d’après ce que ce contacté à pu déduire des conversations, ceux d’Ummo
avaient un laboratoire à Albacete (lettre de Zagorski à Darnaude, de
juillet 1978) Il est aussi l’auteur d’un article de 8 pages paru à Lima
(Pérou) « Yo viajé en un platillo volador » (D1318) Sa
correspondance avec Darnaude se poursuit et il raconte son voyage à
Ganymèdes, son mariage avec une dame d’un satellite de Jupiter, le
langage cosmique « Varkulets » qui lui a été enseigné, les hommes d’Ummo
qui le visitèrent et parlèrent avec lui le 11 mars 1973 et qui lui ont
remis plus de 200 photographies etc.. (D1319)
http://ufologie.patrickgross.org/ce3/1973-03-11-argentina-avellanedacityf.htm
Yves Herbo Archives 1967, Sciences, F, Histoires, 26-10-2014
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