Explorations en Bosnie, le rapport EPR-2 - Partie 3
Petit rappel, en juillet 2014, l'explorateur Dominique Jongbloed donnait un premier avis à la suite de l'expédition EPR2 d'avril 2014. Vous pouvez revoir ce premier avis dans la vidéo visible ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/pyramides-de-bosnie-le-point-de-vue-de-l-explorateur-dominique-jongbloed.html
Le rapport d'expédition European Pyramids Research de NordSud Institute a été envoyé à de nombreuses adresses, intervenants (dont le président de Bosnie Herzégovine Mladen Ivanic) ou presses écrites, télévisées et radiophoniques bosniaques, françaises et américaines, et Mr Dominique Jongbloed m'en a également envoyé une copie pour information et publication. Ce rapport faisant plus de 80 pages, je répondrais donc à la volonté de Mr Jongbloed d'informer le public et les intervenants d'une probable intéressante suite à donner à son expédition en en publiant de très larges extraits et sans modifier d'aucune façon ces écrits et conclusions comme il me l'a demandé : il ne s'agit ici que de citations et de copies conformes de ce rapport, sans parti pris ni opinion préétablie. Juste de l'information donc, en soulignant toutefois qu'il y a déjà des probabilités plus anciennes de pyramides en Europe, historiquement, puisqu'on en a parlé tout aussi bien pour la France, l'Italie, la Grèce, la Bulgarie, l'Ukraine, la Serbie, la Turquie, la Russie et autre Roumanie... Je signale aussi au passage le petit travail effectué par mon correspondant, Mr Albert Fagioli, déjà cité dans plusieurs articles de ce site sur d'autres lieux qu'il a analysé avec ses dons et instruments.
1ère Partie : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/explorations-en-bosnie-le-rapport-epr-2-partie-1.html
2ème Partie : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/explorations-en-bosnie-le-rapport-epr-2-partie-2.html
D. Jongbloed
N'oublions pas que toutes les croyances populaires, même les plus absurdes en apparence, reposent sur des faits réels, mais mal observés. En les traitants avec dédain, on peut perdre la trace d'une découverte. Alexander Von Humboldt
RAPPORT D’EXPEDITION EUROPEAN PYRAMIDS RESEARCH
Par NORDSUD INSTITUTE
Expédition dirigée par Dominique Jongbloed
NORDSUD INSTITUTE : 264, avenue André Lechatelier – BP 108
83060 TOULON LES ROUTES CEDEX infos@nordsud-institute.com + www.nordsud-institute.com
83060 TOULON LES ROUTES CEDEX infos@nordsud-institute.com + www.nordsud-institute.com
(... reprise du texte...) Tout le monde chuchote car les murs et le plafond du tunnel n’ont aucun soutènement et risquent à tout moment de s’effondrer sur elle. Bientôt elle disparaît à la vue des trois hommes, prenant le coude du tunnel qui tourne vers la droite. Un silence total se fait alors. Plus personne ne parle et l’équipe, placée derrière Semir Osmanagich et l’explorateur, retient son souffle...
Plusieurs minutes passent ainsi, dans un silence pesant et intenable. L’angoisse est palpable et même Semir Osmanagich scrute nerveusement le tunnel, balayant de sa torche les côtés de celui-ci. Après quelques minutes, la lumière de la torche frontale posée sur le casque de notre spéléologue, réapparaît à nouveau du coude et informe l’équipe que notre compagne d’aventures est sur le retour. Elle surgit soudain du coude, prudente, le corps immergé jusqu’aux épaules.
Elle a l’air toutefois d’être heureuse de cette exploration mais répète à petite voix, à toute l’équipe, de chuchoter car le plafond s’effrite du seul fait de ses mouvements dans l’eau. Elle a, entre temps, rempli les burettes de cette eau vierge et, alors qu’elle remonte dans la galerie, les remet au chef d’expédition. Devant les questions de Semir Osmanagich, elle marque un temps de décalage pour souffler et se réchauffer puis lui répond que le tunnel fait au moins cent mètres de long. Il y a un effondrement au-delà, mais il n’est pas important car elle a pu observer avec la torche frontale que le tunnel se poursuivait derrière celui-ci. Semir Osmanagich est heureux de cette nouvelle et la congratule. Les membres de l’équipe la laissent alors passer afin qu’elle rejoigne la sortie, et notamment la cabine qui lui a été attribuée à l’extérieur du labyrinthe Ravné®. Il faut en effet qu’elle se réchauffe vite et retrouve des couleurs car elle a un teint livide du fait du froid qui règne dans ce tunnel jusqu’à présent vierge de toute visite humaine. La température de l’air et de l’eau est étonnamment la même ! Encore un mystère à expliquer.
Une belle victoire cependant pour la fondation bosniaque et pour l’EPR2. C’est en effet la première fois, dans l’histoire de ces recherches sur la vallée de Visoko, qu’une équipe étrangère, en l’occurrence française, accède à ce niveau d’investigations au sein du parc archéologique. La France, encore une fois, se distingue. L’adjoint de Dominique, récupère alors la caméra utilisée lors de cette exploration et visionne les images pour essayer d’en tirer quelque chose par rapport à la théorie que l’explorateur met en place sur le labyrinthe Ravné®.
5 Mai 2014 - Où grimper sur la pyramide de la lune s’avère moins facile que prévu.
Le ciel est gris et cette journée démarre par une pluie abondante. L’objectif du jour est d’explorer la singularité dite pyramide de la Lune®. Pour ce faire, l’équipe et Dominique font appel à un ami qui sera leur guide, Emir Subicz, l’un des plus compétents guides du parc archéologique et un habitué des lieux depuis la création de celui-ci. Rejoignant l’hôtel, il guide l’équipe et son minibus avec son véhicule personnel jusqu’au parking réservé aux touristes qui viennent visiter la singularité.
Dès les premiers pas, sortant leur matériel et équipement, vu ce que le ciel leur envoie (une bruine qui commence à tomber), ils pataugent dans la boue, au pied du minibus. Soudain la pluie se renforce et devient rapidement diluvienne (le mot n’est pas trop fort). L’ascension de la pyramide promet alors d’être difficile et il est vrai qu’elle tient toutes ses promesses car les difficultés débutent au pied même de la singularité, où les chaussures de randonnées des membres de l’EPR2 se remplissent très vite d’une épaisse semelle de boue qui fait perdre, à toutes et tous, la précieuse adhérence nécessaire pour atteindre le sommet sans encombre.
L’expédition malgré tout avance et évolue avec prudence pour ne pas sortir du chemin tracé car elle ignore si les champs alentours ne sont pas dangereux. Le détecteur de métal, emporté avec l’équipe, se révèle finalement inefficace, vu la pluie abondante, et est remisé au sein du minibus. Le groupe ne pourra se protéger des mines éventuelles car l’humidité crée ce que l’on appelle un « effet de sol » qui neutralise la détection des métaux.
L’ascension se fait péniblement et l’équipe alterne la marche cadencée sur le sentier avec une marche plus hasardeuse sur la bordure herbeuse de celui-ci afin de décrotter, du moins partiellement, les semelles de chacun pour retrouver un peu d’adhérence. L’arrivée au premier niveau permet, dès les premières minutes, de visualiser rapidement un dallage au sol qui est difficile à départager entre construction artificielle et résultat géologique naturel. Le doute plane et l’équipe est divisée sur le diagnostic à donner.
DECOUVERTE N°21 – La singularité « Pyramide de la Lune » pourrait être d’origine naturelle, le doute persiste malgré les mesures faites.
C’est en évoluant sur le chemin qui monte jusqu’au sommet, et en rencontrant une nouvelle section de ce « dallage », que des doutes naissent petit à petit dans l’esprit de Dominique Jongbloed. En effet à un moment donné le « dallage », qui suit le relief de la singularité dont il semble avoir été dégagé de sa gangue de terre, subit une pliure caractéristique due aux mouvements géologiques du terrain.
Sur la tranche dégagée du pan de la singularité l’on retrouve cette pliure. C’est cela qui dérange Dominique dans son interprétation de cette possible « construction ». En effet, si le « dallage » était antique, voir antédiluvien (pourquoi pas), il aurait été construit posé à plat, à l’horizontal, sur un sol terrassé. Dans ce cas de figure, en cas de mouvements sismiques, la « table » qu’il constituait aurait du casser nette avec, soit une disparition totale de la suite du « dallage » par broyage du sol lié au séisme, soit cela aurait donné une rupture franche, avec un décalage entre la première partie de cette « table » et la seconde, décalées du fait du séisme.
Or il n’en est rien. Le « dallage » épouse parfaitement la pliure. Ce qui tend à faire considérer celui-ci comme étant en fait une plaque géologique qui a subi, elle aussi, la pliure supportée par le terrain. Dans ce cas, le « dallage » ne peut en être un, il est au mieux une plaque de roche brisée sous l’effet des torsions et tensions du sol. Ce type de relief est connu dans d’autres parties du monde.
Certes, Dominique Jongbloed n’est pas géologue et son analyse relève plus du bon sens et de la logique que d’une parfaite connaissance de cette science. Toutefois, de retour en France, il a présenté les photos faites sur place à des géologues professionnels. Ceux-ci ont approuvé le raisonnement de l’explorateur et adhéré à son point de vue.
Continuant plus loin, le groupe arrive à un abri où le sol semblait reproduire ce type de « dallage ». Même si les « dalles » ici coïncidaient les unes aux autres, il n’apparaissait pas évident que cela puisse relever du schéma de pensée d’un quelconque bâtisseur. La pluie rendant le terrain quasi impraticable, les marches de terre et les planches de bois, jouant les contremarches, ne résistant pas à l’eau qui les entrainait, voir accélérait leur détérioration, Dominique Jongbloed décide de stopper l’ascension et demande à une partie de l’équipe de poursuivre celle-ci (surtout parce qu’ils étaient les plus agiles visiblement sur cette nature de terrain) afin d’atteindre le plateau supérieur puis le sommet, pour effectuer les photographies nécessaires à l’expédition, ainsi que les vidéos.
Le reste de l’équipe assurent la sécurité en bas des vestiges d’escaliers, sérieusement détériorés par la pluie, et se tiennent prêts à intervenir si le groupe monté au sommet de la singularité avait le moindre problème pour en redescendre. La matinée se passe donc à attendre que le premier groupe ait atteint les trois niveaux de la singularité puis qu’il arrive au sommet de celle-ci où se trouve une zone qui, selon le parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil®, aurait reçu autrefois un autel cultuel.
Après une attente assez longue, le groupe annonce au talkie-walkie qu’il redescend et rejoint la seconde partie de l’expédition où il fera son rapport de situation. Après celui-ci l’équipe, au complet cette fois, redescend vers le parking (prudemment vu le sol glissant). Alors que les équipes scientifiques étrangères avaient déclaré forfait, au vu du temps proprement exécrable, l’EPR2, elle, a accompli sa mission contre vents et marées.
Dominique Jongbloed fixe, comme second objectif de ce jour, la mesure, avec l’Ion Counter®, des ions négatifs émis par les mégalithes et/ou distribués dans l’atmosphère des tunnels du labyrinthe Ravné®. C’est avec un courage retrouvé que l’équipe reprend le minibus qui a, à présent, tout l’aspect d’un 4x4 sortant de la jungle, avec de la boue jusqu’au milieu de la hauteur des portes.
Tandis que Dominique Jongbloed, Paul Sabbe et Gwenaël Charrier, mesurent la densité d’ions négatifs, le reste de l’équipe mitraille chacun des tunnels de centaines de photos destinées à reproduire le relief mesuré auparavant pour pouvoir recréer la texture du labyrinthe en 3D.
A chaque mesure, l’équipe passe derrière le premier groupe et photographie du sol au plafond ce qui se trouve dans la tranche de mesure. Cela prend évidemment un certain temps et l’équipe se retrouve à chaque fois perturbée dans son travail par des groupes de touristes, de toutes nationalités, qui visitent le labyrinthe.
Les premières mesures que le premier groupe prend sont alarmantes. Si l’on se base sur les affirmations et les mesures faites en 2013 par Timothy Moon, le responsable archéologique du parc, nos mesures indiquent une perte d’émissions d’ions négatifs allant jusqu’a moins 25% par rapport aux mesures précédentes. Les zones à 11.000 ions n’en comptant plus que 7 à 8000 ions/cm3 et la fameuse zone des 43.000 n’affichant plus que 37.000 ions/cm3.
Avertissant Semir Osmanagich de cette situation, ce dernier semble ne pas s’alarmer de la chose et tente de rassurer Dominique Jongbloed en lui disant qu’en fait la nuit, du fait de l’absence de visiteurs, les tunnels se rechargent naturellement. C’est une affirmation que l’explorateur semble prendre avec beaucoup de scepticisme. Dominique Jongbloed veut en effet rester fidèle à son image : pragmatique, rationnel, objectif, même s’il reste ouvert aux possibilités diverses. Rien n’est impossible en ce monde et tout dogme peut à chaque instant être remis en cause … mais il y a des choses qui ne souffrent d’à peu près. L’EPR2 décide ensuite de visiter les laboratoires du parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil®. Petite exposition des artefacts trouvés sur place qui ont paru suffisamment intéressants pour figurer dans cet ouvrage.
DECOUVERTE N°22 – Etranges artefacts très élaborés découverts par l’équipe de Timothy Moon.
Un « œuf » en céramique, équipé d’un « bouchon » d’apparence métallique, a été retrouvé sur le site du labyrinthe Ravné®. Il existe une réelle disproportion entre son apparence volumétrique et son poids qui représente au moins quatre à cinq fois le poids que cet œuf devrait peser. Un « œuf » plus petit a été également exhumé et, cassé, il prouve la construction creuse, théorisée sur les mégalithes, et ouvre une possibilité que ceux-ci soient artificiels, un point que l’on ne peut plus ignorer.
Un autre artefact étrange pose problème. Malgré son apparence de pierre, il est composé de deux minéraux insérés l’un dans l’autre. Le cœur est chargé en quartz et la « coque » est une sorte de céramique à forte teneur en fer. Pour quel usage ? (16)
La journée s’achève vers dix-huit heures … Les membres de l’équipe décident de se changer et d’aller se distraire ensemble au restaurant posé au pied de la face Nord de la pyramide du Soleil.
(16). Ces artefacts ont été présentés à Dominique à l’occasion du voyage inaugural de Nordsud Institute® en Août 2014.
6 Mai 2014 - Où Dominique et son équipe prouve l’existence des fréquences au Vratnica … et soupçonne une filature
En ce matin du 6 mai, l’équipe est bien décidée à finir un certain nombre de travaux qui, depuis le début de cette expédition, n’ont pas été complètement achevés. Parmi ces travaux, l’enregistrement, sur au moins six minutes, de la fréquence ultrason située au sommet de la pyramide du Soleil® (copie jointe sur le cd) et qui se retrouve, à sa dernière lecture, avoir disparue du point haut de 27,4KHz pour être remplacée par une porteuse à 45KHz, le jour de notre premier test de lecture. Bien décidé de comprendre les raisons de cette disparition, l’équipe reprend l’ascension du sommet de la pyramide non sans tenter, une fois encore, quelques vols de reconnaissance sur la partie Nord et Ouest de la vallée qui entoure la pyramide.
Après avoir pris le matériel nécessaire à l’enregistrement dans le minibus, le groupe reprend sa marche vers le sommet qu’il atteint assez rapidement. Toutes et tous sont désormais des habitués de ce lieu et l’entraînement des derniers jours a même augmenté de manière significative la capacité de chacun et chacune à l’effort. Arrivés au sommet, après une préparation minutieuse, c’est Paul qui lance la procédure d’enregistrement.
Tout le monde est surpris quand soudain celui-ci annonce avoir détecté, à la bonne place, sur le point haut, la fréquence 27,4 KHz. Elle est à nouveau enregistrable ! Malheureusement cela ne durera pas car, au bout de trois minutes, une porteuse émise de l’on ne sait où « écrase » littéralement la fréquence et la rend à nouveau inaudible. Si l’équipe avait des doutes en ce qui concerne l’existence réelle de cette fréquence, il est clair qu’ils viennent d’être levés. Toutefois son « aplatissement », si net et sans bavures, fait comprendre au groupe qu’une volonté extérieure et inconnue ne désire pas que l’on étudie plus avant les détails de cette fréquence et sa localisation.
Dominique Jongbloed est de plus en plus persuadé que la fréquence n’a rien d’antique mais qu’elle est peut être, pour des raisons inexplicables en l’instant, liée aux activités de l’OTAN dans la région. Cette analyse de la situation pourrait paraître teintée de paranoïa si Semir Osmanagich, quelques semaines plus tard, n’avait vu voler au dessus de la vallée de Visoko d’étranges hélicoptères entièrement noirs (les fameux black Hawks), sans marquages, et qui effectuaient visiblement des rotations au dessus de la vallée dont personne ne comprenait ni le sens ni l’utilité.
L’explorateur avait vu sur le Net une photographie de ces hélicoptères mais malheureusement il a réagit trop tard car elle a disparu. Depuis l’arrivée de l’EPR2 à Visoko, l’équipe semblait faire l’objet d’une filature. On pourrait croire que nos aventuriers s’imaginait des choses mais Paul Sabbe et Dominique Jongbloed, ainsi que Valérie Duffau, se sont aperçus qu’au cours des déplacements de l’équipe, sur les diverses singularités, se trouvaient à proximité plus ou moins évidente, les mêmes personnages (filles et garçons) qui semblaient suivre de loin le déroulement du travail effectué. Plusieurs fois des personnes assises à la terrasse du bar ont observé le groupe, certaines tentant de se rapprocher discrètement pour capter les conversations entre membres et plus particulièrement les conversations que l’explorateur pouvait avoir avec Timothy Moon, l’archéologue en chef du parc, Semir Osmanagich, le découvreur, ou d’autres personnes qui venaient aux nouvelles et qui, eux-mêmes, faisaient des travaux sur les lieux. Des personnes ont même été surprises en train de photographier à distance l’équipe, à la sortie du parking souterrain de l’hôtel, et qui se sont enfuies, en démarrant en trombe, lorsque quelques membres de l’équipe ont fait mine de se déplacer vers eux. Là où se trouve l’hôtel, il n’y a que le fleuve Bosna et des immeubles d’habitation. Rien de touristique ou de culturel. Que tentaient donc de photographier (avec un appareil équipé d’un téléobjectif) ces gens si ce n’est l’équipe ?
Cette dernière a du déjouer par un subtil jeu de cache-cache, les filatures qu’elle subissait. L’on est en droit alors de se demander si en fait la vallée ne serait pas au coeur d’un système militaro-technologique, sous contrôle de l’OTAN, et que les fréquences pourraient, du coup, ne pas être antiques mais le fait d’appareillages que l’organisation ne souhaite pas rendre publiques. Sinon, il faudrait imaginer un scénario que l’EPR2 refuse d’emblée : une découverte essentielle, faite par le gouvernement ou les différentes instances opérant sur son territoire, et que celle-ci soit digne du film Rencontre du troisième type. Mais laissons là les spéculations et reprenons les investigations.
Quittant la rampe d’accès Ouest de la pyramide du Soleil® l’équipe se dirige vers le tumulus de Vratnica® où elle est bien décidée à refaire, là aussi, un enregistrement fiable des deux fréquences détectées en 2013, pour voir s’il est possible de les capter à nouveau. Après une arrivée dynamique, le minibus se gare tandis que l’équipe se subdivise immédiatement : une première partie débute des mesures métriques nécessaires, ainsi que des prélèvements, l’autre partie monte au sommet du tumulus pour enregistrer les fréquences. C’est à nouveau la stupéfaction : les deux fréquences sont effectivement retrouvées et, contrairement à la pyramide du Soleil®, celles-ci ne sont pas interrompues par une porteuse destinée à les couvrir.
Réalisant ainsi les six minutes d’enregistrement continu et nécessaires pour les laboratoires, Gwenaël Charrier rapporte à Dominique Jongbloed la preuve qu’en 2013 ces fréquences existaient déjà : même sons et même fréquences. L’explorateur dispose à présent d’un son continu sur plus de six minutes. L’origine naturelle du signal va devenir compliquée à confirmer pour les acousticiens puisque c’est eux-mêmes qui ont dit à Dominique Jongbloed : « au-delà de cinq minutes un son continu ne peut être soutenu par aucun animal, quelque soit l’espèce à laquelle il appartient ».
7 Mai 2014 - Où nous découvrons des ruines non répertoriées sur la face Nord de la pyramide du Soleil et finissons nos mesures de ions négatifs dans les tunnels du labyrinthe Ravné.
Alors que Dominique Jongbloed lance le drone à la verticale du sommet de la pyramide du Soleil®, debout sur le mur de la « forteresse », il envoie deux membres de son équipe explorer la face Nord, depuis le sommet, à la recherche d’éventuelles traces d’arêtes. L’EPR2 a trouvé ces arêtes au premier tiers de la hauteur de cette singularité il y a quelques jours. Il serait intéressant de voir s’il n’est pas possible de faire de même en partant du dernier tiers.
Pour rester en contact avec eux il leur confie l’un des talkies-walkies puis, avec l’aide de Paul Sabbe qui géo localise le point vertical de cette pyramide, il ajuste le vol du drone pour qu’il soit parfaitement dans l’alignement de l’apex. Dès son décollage, l’Adjoint de l’explorateur a activé la caméra qui filme donc ce qu’elle voit. Et ce qu’elle voit est stupéfiant. La caméra, filmant à la verticale exactement de la pyramide, met en évidence la parfaite verticalité des quatre faces qui apparaissent clairement sur les images enregistrées. Si du sol l’on ne peut discerner clairement ces quatre faces, à plus de trois cents mètres d’altitude il n’en est pas de même.
La face Ouest, soi-disant inexistante, apparait nettement, bien mieux que lorsque l’équipe essayait de la discerner depuis le sommet de la pyramide, avec ses yeux ou ses jumelles. La rampe, et sa juxtaposition avec la face Ouest, est sans contestation possible identifiée de cette hauteur. Il semble même que sur cette rampe apparaissent des vestiges de deux constructions circulaires, à moins que ce ne soient d’antiques cromlechs, car les traces, presque imperceptibles, totalement invisibles du sol en tous cas, sont à cette altitude parfaitement identifiables. L’indication de l’inclinaison de chacune des faces de la pyramide a été facile à déduire à partir de photos extraites du film.
De retour en France, Dominique et Nordsud Institute® ont effectué ces mesures et ont trouvé :
- 45° d’angle pour les faces Ouest et Est
- 43° d’angle pour la face Nord
- 42° d’angle pour la face Sud.
Il faut se plier aux évidences : il y a au moins deux pans symétriques. Cela ne peut donc être un fait naturel. Dans le même temps, un membre de l’équipe signale la découverte de vestiges étranges sur le pan Nord, exactement dans la ligne médiane séparant la face Nord de la pyramide en deux parts égales. Il semblerait que cela soit ancien mais de là à dire que c’est antédiluvien il est peut-être un peu tôt pour l’affirmer. Ces vestiges seraient-ils les fameuses entrées, les voies d’aérations, détectées par Albert Fagioli ? Il est également prématuré d’affirmer quoi que ce soit à cette heure.
Une dernière expédition serait nécessaire pour s’en assurer mais il est peu probable qu’elle ait lieu car Dominique Jongbloed, pris par des contingences matérielles, doit se tourner vers d’autres cieux, à titre professionnel du moins. A moins qu’un miracle ne se produise et qu’un généreux mécène ne finance ce voyage décisif pour la vallée. Si toutefois une dernière expédition se réalisait là-bas, il est parfaitement clair que Nordsud Institute® devrait collaborer avec les nouveaux explorateurs, et fournir les mesures et les localisations qui n’ont pu être faites ou identifiées, faute de temps, par l’EPR2.
Il faudrait alors explorer ces points de Mr. Fagioli qui restent aujourd’hui un mystère. Il faut également lever le doute et confirmer ou infirmer les entrées, les tunnels, les salles souterraines, etc.
La matinée ayant été chargée en découvertes, l’équipe pense que l’après-midi sera plus calme, c’est mal connaître les journées à Visoko. Explorant une nouvelle fois les tunnels du labyrinthe, mesurant les ions négatifs présents lorsque le public devient plus rare, les membres de cette expédition constatent à nouveau une perte importante de production d’ions négatifs. Les résultats sont plus alarmants que la dernière fois : la production d’ions est maintenant près de trois fois moins importantes que lorsque l’explorateur était venu en 2013 mesurer, en se servant du matériel du parc pyramide bosniaque du Soleil®.
L’EPR2 refait les mesures par sécurité puis avertit à nouveau Semir Osmanagich de l’anomalie qui s’aggrave. Ce dernier, venu avec un groupe de touristes sur les lieux, tente à nouveau de rassurer l’explorateur et son équipe et leur dit que la production remonte chaque nuit, qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Le scepticisme s’empare alors de l’expédition toute entière qui se demande pourquoi le découvreur de cette vallée s’obstine à ne pas voir l’évidence.
9 Mai 2014 - Où nous avons subitement réalisé que nous avions oublié de mesurer les arches dans les tunnels du labyrinthe Ravné
Tandis que Dominique Jongbloed fait le point avec Paul Sabbe sur les travaux réalisés durant ces deux semaines franchement humides (pour ne pas dire plus), il met le doigt sur un point qui était resté dans l’ombre : avaient-ils fait la mesure des arches latérales lorsque l’équipe avait mesuré les tunnels du labyrinthe Ravné ?
Une rapide consultation du planning met en évidence cet oubli et c’est un peu gêné que l’explorateur prévient l’équipe, qui était déjà dans l’esprit du repos. C’est un oubli important qu’il faut réparer sur l’heure sinon une grande partie du travail fait sur le labyrinthe Ravné® sera inutilisable. Contre toute attente, c’est de manière très dynamique et volontaire que chacun(e) se propose de venir effectuer cette dernière tâche. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, l’équipe repart de bon coeur pour une énième fois au labyrinthe. Après une matinée chargée et une après-midi toute autant, c’est sur le coup de dix-sept heures que les mesures oubliées sont enfin achevées et que tout le monde peut rentrer serein à l’hôtel.
Les travaux qui pouvaient être faits sur cette vallée l’on été, dans les temps qui leur étaient impartis. Certes il y a des explorations qui ne purent être achevées car l’EPR2 du récupérer, en plus de son travail, le travail confié à l’EPR1 (seuls trois personnes sur sept firent de leur mieux sur ce premier voyage, mais incomplètement malheureusement), mais tout le monde reste quand même satisfait du travail réalisé.
Bien sûr il reste aussi de nombreux points restés obscurs, faute de temps :
• Les mesures métriques précises des singularités dite pyramide de la Lune®, du Dragon®, du temple de Gaia® ;
• Le survol de ces singularités afin d’avoir des images aériennes parlantes ;
• L’exploration des singularités, à la recherche des points de Fagioli©, qui aurait peut être permis de découvrir des voies d’aération, des entrées de tunnels, de souterrains, des salles profondément enfouies.
• Le survol de ces singularités afin d’avoir des images aériennes parlantes ;
• L’exploration des singularités, à la recherche des points de Fagioli©, qui aurait peut être permis de découvrir des voies d’aération, des entrées de tunnels, de souterrains, des salles profondément enfouies.
EPILOGUE
On pourra débattre des heures sur les résultats obtenus, que ce soit sur la part exploration ou sur la part analyses des prélèvements et des échantillons de fréquences, toujours est-il que les faits sont là et sont indéniables. Ils ont été constatés, mesurés, analysés, par les plus grands spécialistes des disciplines qui étaient en jeu : acoustique, bioacoustique, analyse géologique, chimique et chimie des composés, radiocarbone, imagerie 3D. Tous étaient nécessaires pour une bonne compréhension de l’enjeu.
La vallée de Visoko est-elle le lieu de constructions antédiluviennes ou non ? Telle était la question … et la réponse est dans ce rapport :
Deux singularités retiennent sérieusement l’attention de l’explorateur car elles présentent toutes les conditions pour qu’elles puissent être qualifiées de monuments construits avant le Déluge : la pyramide du Soleil® et le labyrinthe Ravné®.
Il n’appartient pas à un explorateur comme Dominique Jongbloed de faire la part des choses. Son rôle se borne à « trouver ce qui a été perdu », conforme en cela à la maxime de Henry Rider Haggard, l’écrivain qui donna naissance à Allan Quatermain©. Une fois retrouvé, le ou les monuments ne sont plus de son ressort, de sa tâche, mais de celle des archéologues.
Il faudra sûrement des années pour étayer de manière indiscutable ce que cette exploration a découvert. Le voile, qui a commencé à se lever sur les analyses, demande à être déchiré. C’est toutefois un début prometteur et c’est ce qui est encourageant pour ce qui reste à découvrir. Les analyses de la céramique et du béton d’argile iront jusqu’à leur plein accomplissement.
Dominique Jongbloed et son équipe, ses partenaires scientifiques, parmi les plus crédibles au monde, et les laboratoires d’analyses, parmi les plus professionnels qui soient, ses sponsors et ses mécènes, tous ont rempli leur contrat. Il sollicite à présent l’envoi d’une équipe de contre-expertise pour valider ces travaux exploratoires et demande la reconnaissance de Semir Osmanagich comme découvreur de ces monuments. Il demande également la mise en sauvegarde de cet endroit, au titre du patrimoine de l’humanité, avec nomination comme directeur des travaux archéologiques le Dr. Semir Osmanagich.
Etabli le 28 Avril 2015 à TOULON, certifié sincère et pour servir et valoir ce que de droit.
Dominique JONGBLOED
Explorateur
Explorateur
Fin Partie 3 - FIN rapport EPR2
Les autres articles sur la Bosnie : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/la-bosnie-et-les-illyriens-les-premieres-recherches-geologiques.html
Yves Herbo Relai, Sciences, F, Histoires, 05-07-2015 - Part 1, 06-07-2015 - Part 2, 07-07-2015 - Part 3
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