Légendes Celtiques et Romaines 3
Eglise St Laurent de Chatel-de-Neuvre, perchée en haut d'une colline
Poursuite de cette série d'articles commencée avec celui-ci : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/legendes-mythes/legendes-de-la-cite-disparue-de-taricum.html
et celui-ci : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/legendes-celtiques-et-romaines-2.html
Au cours des jours et des semaines à venir, vous lirez beaucoup d'articles présentant des légendes des régions du Bourbonnais et de l'Auvergne... ce n'est pas pour rien, je suis arrivé dans ces contrées qui, comme la plupart des régions de France, recèlent encore de nombreuses légendes et contes nous provenant des lointains âges pour beaucoup, et dont la tradition orale se perd malheureusement de plus en plus. Les origines celtiques de notre ethnie bien répandue dans toute la France font que nos légendes, du Nord de la France à la Provence, possèdent toutes un tronc commun au niveau des mythes très anciens liés notamment aux menhirs, dolmens ou autres Pierres Levées que l'on découvre encore (bien que des milliers aient disparues au fil des âges) dans pratiquement toutes les régions françaises... c'est donc tout naturellement que je commence cette série d'articles par des légendes liées à ces Anciennes Pierres Sacrées, à l'aide d'ouvrages déjà anciens eux-mêmes, découverts dans des bibliothèques locales (comme celle de Dompierre-sur-Besbre par exemple pour aujourd'hui)...
Ces histoires et références sont issues des archives du Château de la Garde, sis à la Celle-sous-Montaigut, où elles ont été découvertes par Octave-Louis Aubert en 1944 et décrites dans son ouvrage "Légendes traditionnelles du Bourbonnais - Tome 1" paru en 1946 et réédité en 1998 par la SEPEC.
Voici maintenant une légende dont l'origine remonterait à l'époque de Jules César et de Cléopâtre. Une très belle légende qui conte l'amour impossible d'un officier Romain envers une belle prêtresse gauloise, et qui, d'après l'oeuvre de J. J. Moret, le curé-doyen de Saint-Menoux (Allier) "Notes pour servir à l'Histoire des Paroisses Bourbonnaises" paru en 1902, (ouvrage que j'ai récupéré sur ordinateur), pourrait posséder une certaine vérité historique...
En effet, l'histoire se passe en grande partie à Donobrium, également nommée Castrum Donobrense, une antique citée Gallo-Romaine dont les ruines seraient sous les fondations de la petite ville de Chatel-de-Neuvre. J. J. Moret cite ainsi :
« Il me souvient, écrit Férault d'Ainay, géopraphe du XVIe au XVIIe siècle, d'avoir, veu dans de vieux terriers qu'il y avait au commencement une ville à Châtel De-neuve dont il ne paroist à présent aucune marque, si non un vieil temple. » Des fouilles autour de l'église ont donné de nouveaux débris de l'époque gauloise et gallo-romaine : vases en verre et en terre rouge, tuiles à rebord intactes. Une sépulture avec bracelet de bronze et vase en terre noire caractérisant la période gauloise, a été trouvée non loin de Chàtel-de-Neuvre.
On note aussi ceci dans "Gallia Préhistoire - vol. 11, N°2, pages 421 à 454" article de Henri Delporte (1968) :
Chatel-de-Neuvre : Au lieu-dit "La Pelle", un gisement complexe a livré à MM Abauzit et Genty, outre de nombreux tessons gallo-romains, quelques silex dont un poignard en silex rubané, et plusieurs tessons d'aspect néolithique (téton perforé incomplet) et proto-historique (avec dessin joint) ; la céramique proto-historique doit être en liaison avec le matériel des Champs d'Urnes récolté sur le site voisin de la Jolivette, commune de Chemilly. Voir aussi les découvertes à Chemilly sur la civilisation des Champs d'Urnes et de celle du Chasséen...
Amphore rouge avec Eros peint
Le coeur d'Hedda
Malgré le surnombre de ses hommes, après un siège et une bataille, Vercingétorix, trahi par le peuple éduen ayant à sa tête deux jeunes ambitieux, Véridomar et Eporidorix, dépose ses armes aux pieds de César. Ce dernier nomma aussitôt gouverneur général de la région Lyonnaise Première, dans laquelle étaient inclus les territoires qui deviendront bourbonnais, l'un de ses lieutenants, Julius Cassius. Ce dernier fit alors édifier une grande et somptueuse villa à Donobrium (Chatel de Neuvre) qui, placée sur la voie romaine de Lugdunum (Lyon) à Lutèce (Paris), devint une importante cité, possédant des temples, des théâtres et des villas nombreuses.
Mais, subissant les mauvaises influences de la civilisation romaine amenées par les troupes victorieuses, Donobrium devint rapidement un lieu où s'instaurèrent en souveraines toutes les débauches et les plaisirs malsains. Mais si le plus grand nombre des habitants céda aux tentations du vice et participait ainsi aux célèbres orgies romaines, beaucoup conservaient en leur cœur un fond de haine à l'égard de ceux qui étaient venus les réduire à l'esclavage, disperser leurs familles, abattre les autels de leurs dieux, couper les forêts sacrées et opposer à la l'ancestrale religion panthéiste des druides, le culte polythéiste des divinités inconnues, romaines, grecques et même égyptiennes...
Julius Cassius sentit rapidement grandir contre lui une sourde hostilité. Il se rendait compte qu'on le détestait, qu'il était pour la population mise sous sa juridiction un despote et que, lorsque celle-ci s'écartait sur son passage, c'était bien plus par crainte et mépris que par respect.
Au milieu de la cour nombreuse d'officiers, nobles et commerçants qui l'environnait, il se trouvait seul dans la vie. Il souffrait et son existence même, en dehors des jours de bataille qu'il avait connus et de plus en plus lointains, lui paraissait s'être déroulée jusqu'alors sans but réel. D'ailleurs, son cœur était vide. Sans famille, il n'avait jamais connu l'affection d'un autre cœur ou sa complicité, il ignorait les joies pures et sereines, ne savait rien de la douceur d'aimer. Aussi quand, errant le soir dans les campagnes, il rencontrait des couples d'amants, il était prêt à tout abandonner : gloire, puissance, richesses, pour pouvoir goûter aussi à ce bonheur, ce simple bonheur qu'il voyait chez les autres. Malgré tout, quand il évoquait les grands moments de son passé, il reconnaissait que la vie l'avait jusqu'à présent plutôt favorisé. Il se revoyait enfant, imaginant déjà dans sa tête des projets ambitieux, puis, dans la campagne abandonnée par les Etrusques, à la tête d'une horde, exigeant des passants qu'il arrêtait la rançon de leur vie. Par la manipulation, le pillage, le meurtre, il réussi à atteindre les plus hauts postes de l'Empire. Fait général par César, s'il eut été sûr de la complicité d'un nombre suffisant de partisans, il aurait tué l'Empereur pour usurper sa place. Il avait sacrifié tout autre sentiment à son ambition. Elle seule avait dicté ses actes, tout comme ceux qui avaient trahi Vercingétorix. Maintenant que la fortune et ses actes l'avaient portés au sommet, il constatait le néant de sa réalité, et voyait son châtiment dans l'abandon moral, l'isolement où il se trouvait.
Un soir de printemps, il suivait tout pensif la voie dallée conduisant au temple octogonal de Vénus. Tout était calme autour de lui. Une légère brise flottait, apportant des jardins voisins de subtiles et enivrantes senteurs. Dans le ciel, le frêle croissant de la lune semblait, parmi les myriades d'étoiles, une serpe d'or égarée au milieu des épis. Soudain, dans le silence de la nuit, un chant de femme s'éleva, soutenu par les accords vibrants des harpes frémissantes. Julius Cassius tendit l'oreille, transporté. La voix était tour à tour chaude et captivante, douce et veloutée, pour devenir ensuite éclatante, terrible même, quand la chanteuse, après avoir rappelé dans son ode les jours heureux où les siens étaient libres et en harmonie avec la nature, laissait échapper des cris de haine et suppliait Bélem, son dieu, de donner à ses enfants la force nécessaire pour venger la patrie, pour repousser l'oppresseur.
La voix se tut, Julius Cassius demeura silencieux et songeur, subissant le charme étrange et la puissante beauté de cet appel à la divinité vengeresse.
Dès qu'il put se ressaisir, une question se posa aussitôt devant sa conscience : devait-il laisser cette femme et les siens braver, insulter publiquement et impunément l'Empire ? Son devoir n'était-il pas de faire cerner par ses soldats la maison où se réunissaient ces révoltés, de les faire amener devant lui et, sans autre jugement que le sien ; de donner l'ordre de les supplicier ?
A l'évidence, son devoir était là, mais il n'osait se décider à l'accomplir. Une puissance irrésistible et inconnue l'empêchait d'agir et il se sentait sans volonté aucune. Pour la première fois de sa vie, lui qui n'hésitait jamais, il était en proie à l'indécision. Il regagna sa villa et, le lendemain, poussé par un besoin aussi impérieux qu'inexplicable, il revint, aux mêmes heures, roder aux alentours du temple de Vénus. Il ne pouvait se le cacher, l'espoir d'entendre encore cette voix qui le troublait si étrangement avait guidé ses pas. Son attente ne fut pas vaine. Bientôt, fasciné, il perçut avec les mêmes délices, le chant désespéré où la malheureuse exaltait sa souffrance parmi d'ardentes prières adressées à son dieu. Trois soirs de suite, guidé par sa voix, il chercha à rejoindre la chanteuse, à la voir. Il ne parvint qu'à découvrir l'entrée, à peine dissimulée, d'un assez vaste édifice, que ses centurions lui affirmèrent être le lieu de réunion des adorateurs de Bélem.
Le jour suivant, il fit poster des gardes dans les environs, après leur avoir fait donner l'ordre d'amener, de gré ou de force, la chanteuse inconnue devant lui.
La clepsydre marquait la sixième heure du jour. Un bruit de pas et de cris, venu de l'atrium, la pièce centrale de sa villa, éveilla Julius Cassius qui reposait. Il se rendit dans l'exédre, immense salle habituelle de ses audiences. Au moment où il y accédait, des soldats y pénétraient, poussant une femme devant eux. Celle-ci avait dû tenter d'échapper à leur étreinte, car ses vêtements étaient déchirés, ses cheveux épars et ses yeux encore noyés par les larmes ; ses bras et ses poignets portaient des traces de meurtrissures. Les soldats se retirèrent au geste de Julius Cassius.
Demeurée seule en présence du Gouverneur, le premier mouvement de la femme fut de se jeter à ses genoux et de demander grâce. Il s'avança vers elle, la releva et la regarda. C'était une prêtresse de Tad, une vierge gauloise à la beauté sauvage, au corps superbe et éblouissant de jeunesse. L'ovale de son visage était d'une régularité parfaite ; ses yeux, profonds et bleus comme l'infini du ciel, s'éclairaient de reflets éclatants, sa longue chevelure couvrait de ses fils d'or la blancheur marmoréenne (1) de ses épaules émergeant par les déchirures de sa tunique liliale. Pâle et tremblante, elle se tenait maintenant debout devant Julius Cassius, ses bras le long du corps.
— Femme, tu m'as outragé par tes chants, lui dit-il. Tu t'es révoltée contre l'Empire et César. L'outrage et la révolte sont, par nos lois, punis de mort. Tu sais qui je suis. Nul ne me résiste. Ma puissance n'est pas discutée car sans limites... et je t'offre de partager cette puissance...
La jeune fille demeura surprise de ces paroles, dont elle ne saisit pas tout d'abord le sens. Elle regarda avec un grand étonnement son interlocuteur, qui reprit :
— En t'écoutant ces derniers soirs, et tout à l'heure en te voyant, j'ai senti naître en moi des sentiments que j'ignorais jusqu'alors. J'ai compris qu'il y avait place en mon cœur pour l'amour et que, sans lui, ma vie serait encore plus vide et plus inutile qu'elle ne l'a jamais été.
— Je me nomme Hedda, répondit la prêtresse. Je suis fille d'Arverne et servante de mon dieu. Vous êtes l'oppresseur de mon peuple. A ce titre, je vous hais. Vous-même me mépriseriez si je répondais à votre amour. Je ne puis être à celui qui a tué, martyrisé les miens. Me donner à vous serait les trahir. Je préfère mille fois la mort.
— Peux-tu songer à la mort alors que tu es au printemps de la vie, alors que ton cœur, semblable au calice des fleurs, s'ouvre à peine au sourire des aurores ? Tu me méprises, tu me hais, parce que tu ne me connais pas. Apprends à me connaître et tu m'aimeras. Alors, par moi, tu seras heureuse. Ce palais sera le tien. Tu seras la souveraine du pays des Arvernes. Mes gardes, mes esclaves t'obéiront comme à moi-même.
— Je refuse vos richesses qui ne sauraient me tenter. Mon âme est pure comme l'eau des claires fontaines qui sortent du rocher. Vous ne la troublerez jamais.
— Et si je te disais que le chagrin me tuera, si tu ne veux pas être mienne ?
— Je ne vous croirais pas. Le chêne peut s'abattre sous le coup de la foudre, la barque peut sombrer, broyée par la tempête ; mais, devant la douleur, l'homme courbe la tête et, semblable à la fougère des chemins, laisse passer l'orage et se redresse.
Julius Cassius tenta une dernière fois de vaincre l'opiniâtreté d'Hedda. Il sut trouver les accents les plus tendres et les plus convaincants pour lui faire entrevoir le riant avenir qui s'offrait à elle. Il lui montra que son sacrifice ne serait pas vain ; puisqu'elle aimait les siens, sa douce influence sur lui-même leur ferait accorder plus de liberté, plus de bonheur.
Mais elle, digne et tenace, fidèle à sa religion, à son passé, ne répondait à toutes ses protestations d'amour que par le refus et le serment de le haïr toujours, non pas en tant qu'homme, mais en tant que Romain.
Furieux de cette résistance méprisante, Julius Cassius se montra sous son vrai jour. Oubliant vite ses premières déclarations, de tendre et pressant qu'il avait pu être, il devint menaçant et brutal. Sa patience avait atteint ses limites. Il perdit toute mesure, argua de sa volonté, de sa force, de sa puissance et hurla.
— Tu m'appartiendras dès l'instant que je le veux, dit-il. Je serai ton maître, même si je dois employer la violence !
— Essayez donc !, s'écria Hedda.
Mis au défi, Julius Cassius, après un dernier mouvement d'hésitation, s'élança vers la prêtresse et la saisit dans ses bras.
Elle jeta un grand cri et, mourante, s'affaisa pendant qu'une tache de sang rougissait la blancheur jusqu'alors immaculée de ses vêtements.
Hedda, sans qu'il s'en fût aperçu, s'était emparée d'un stylet et venait de se percer le cœur. La spontanéité de ce drame affola le gouverneur. Il resta debout, vaincu, devant le cadavre de la jeune fille.
Subitement, il s'agenouilla aux côtés de la morte, lui saisit la tête entre ses mains, l'appuya contre sa poitrine et murmura :
— Pardon, pardon, Hedda pardon ! pourquoi n'as-tu pas compris que mon cœur est vierge comme le tien et que je t'aimerais ?
Et, sur le front de la prêtresse, il déposa un long et douloureux baiser, tandis que des larmes sincères tombaient de ses yeux.
Il pleura longtemps, pris d'un abattement profond et se demanda si cette fin tragique n'était pas un ultime avertissement des dieux, pour lui montrer qu'il ne pourrait jamais y avoir ici-bas de bonheur pour lui, après tous les forfaits et les crimes qu'ils étaient en droit de lui reprocher.
Il prit peur, se sentit maudit et craignit, on les tenant dans ses mains, de souiller cette tête si belle, ce front si pur, qu'il reposa doucement sur les dalles de l'exèdre, où les mosaïques formaient comme une couronne merveilleuse. Ne voulant plus remettre les pieds dans sa villa endeuillée, Julius Cassin s'enfuit à travers la campagne, dans la forêt voisine. Ses centurions demeurèrent de longs jours sans savoir ce qu'il était devenu.
Lorsqu'il reparut, il semblait un vieillard.
Le cadavre de Hedda fut mystérieusement porté dans la demeure des siens, la nuit suivante. On embauma son cœur et on le déposa sur un lit de roses, dans une urne cinéraire, qu'en grande pompe on plaça sous le tumulus voisin des cairns où reposaient les chefs gaulois après leur mort.
Selon la coutume romaine, Julius Cassius vint souvent répandre en secret de l'huile, du miel et des parfums sur la tombe de la vierge. Ce fut là qu'un matin on le trouva, ne donnant plus signe de vie.
Le temps a suivi son cours, détruisant les empires, enfouissant les villes et les palais sous la poussière de l'oubli. Donobrium a disparu complètement. Aucun vestige (certains encore visibles au 16e siècle selon Férault d'Ainay) ne demeure de l'opulente cité dans le village de Chatel de Neuvre.
Il y a un siècle environ, un archéologue, qui recherchait en ces lieux des poteries gallo-romaines, trouva à quelques pieds sous terre un vase d'une réelle élégance. Des peintures primitives (Etrusques, Grecques ?) représentaient sur les parois extérieures le dieu Eros. Ces peintures avaient conservé une exquise fraîcheur et semblaient, mystérieux symbole, prouver une fois de plus que si le monde vieillit et se transforme, l'amour demeure immuable dans sa jeunesse et son charme.
Le vase fut ouvert. Il contenait des touffes de roses, fanées il est vrai, mais ayant gardé leur parfum subtil et délicieux. Parmi elles, dur comme une pierre, un cœur, en dépit des siècles écoulés, semblait encore prêt à palpiter, à s'animer d'un souffle vivifiant.
C'était le cœur de Hedda, vierge gauloise et prêtresse de Tad...
Un petit vase représentant le dieu Eros ailé endormi sur une amphore...
BIBLIOGRAPHIE :
- Docteur PICQVAND : Légendes du Bourbonnais.
- Achille AIlier : Esquisses bourbonnaises.
- J.-J. MORET : Notes pour servir à l'histoire des Paroisses du Bourbonnais.
- Octave Louis-Aubert : Légendes Traditionnelles du Bourbonnais.
- "Gallia Préhistoire - vol. 11, N°2, pages 421 à 454" de Henri Delporte : http://www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_1968_num_11_2_1329
- Eglise romane de Chatel-de-Neuvre : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/chatel_de_neuvre__03_allier_/index.html
(1) se réfère à la blancheur du marbre.
(2) se réfère à la blancheur ou pureté du lis.
Eglise de Chatel-de-Neuvre : A mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d'un ancien établissement antique sur ce site, dont l'emplacement exact n'a jamais été découvert.
Yves Herbo, Sciences et Fictions et Histoires, http://herboyves.blogspot.fr/, 15-03-2016
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